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PFE Tableaux de Bords Industriels
PFE Tableaux de Bords Industriels
PFE Tableaux de Bords Industriels
Présenté par :
Ghezlane Jaouane
Thème
Comme chaque étudiant, je suis passée par des hauts et des bas au cours
de mon cursus. Alors, je tiens à remercier toutes les personnes qui ont
contribué au succès de mes études et mon projet de fin d’étude et qui m’ont
aidée lors de la rédaction de ce mémoire.
Ghezlane Jaouane
1
Dédicace
Ghezlane Jaouane
2
Résumé
l’emballage a sa propre importance dans l’industrie qui ne baisse jamais, surtout celui
en carton ondulé. Ensuite sa production exige des hautes technologies et précision, sur ce
concept un projet de fin d’études est déroulé au sein de l’entreprise Général Emballage,
s’intéressait à étudier les indicateurs de performances de sa chaı̂ne de production et les
visualiser dans un tableau de bord, à fin de synchroniser cette dernière en temps réel, par
la suite proposer des solutions dans le but de réduire le taux de rebut, augmenter le taux
de rendement des machines, autrement dit ses performances, qualités et disponibilités en
minimisant le temps de prise de décision par l’intégration de la notion Business Intelligence
dans la stratégie de l’entreprise.
Mots-clés : Emballage, indicateurs de performances, chaı̂ne de production, tableau de
bord, Business Intelligence.
Abstract
The packaging has its own importance in the industry that never decreases, especially
the corrugated one. Then its production requires high technologies and precision, on this
concept a project of end of studies is carried out within the company Général Emballage,
was interested in studying the key performance indicators of its production chain and to
visualize them in a dashboard, with an aim of synchronizing this last one in real time,
thereafter to propose solutions with the aim of reducing the rate of scrap, to increase the
rate of output of the machines in other words, its performances, qualities and disponibili-
ties by minimizing the time of decision-making by the integration of the notion Business
Intelligence in the strategy of the company.
Keywords : Packaging, key performance indicators, production chain, dashboard, Busi-
ness Intelligence.
3
Table des matières
Remerciment 1
Dédicace 2
Nomenclature 8
Introduction générale 9
4
2.4.1 La production du carton ondulé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2.4.2 La transformation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
2.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Conclusion générale 52
Annexe 53
Bibliography 56
5
Table des figures
1.1 La production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1.2 Les phases de la production . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.3 Terminologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
1.4 Le processus de la gestion de transport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
1.5 Processus de la logistique inverse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.6 La base de données de la Supply Chain 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
6
Liste des tableaux
7
Nomenclature
BI Business Intelligence
8
Introduction générale
9
Chapitre 1
1.1 Introduction
≪ Le processus pour obtenir le bon produit au bon endroit, au bon moment et au
meilleur prix ≫ 1 est parmi les objectifs principaux de toutes les entreprises, qui se réalise
par le SCM, qu’est-ce que le SCM ?
Le Supply Chain management, c’est un ensemble des fonctions, des méthodes et des
outils qui représentent, organisent et optimisent la logistique et la gestion des opérations,
autrement dit la chaine logistique pour but d’achever ses propres cibles.
Un ensemble des fonctions qui regroupent la Supply Chain comme les achats, l’appro-
visionnement, la production, la maintenance, la logistique.
Le monde d’industrie développe chaque jour de nouvelles solutions logicielles. Par
exemple, ERP, GPAO, GMAO, CRM. . . Ces derniers représentent les outils de la gestion
de la chaine logistique.
Aussi, il y en a les méthodes telles que méthodes AMDEC, méthodes des 5S, théories
des contraintes, analyse ABC. . .
Tout ça est adapté par rapport à la chaine logistique qui se couvre par le SCM.
L’apparition du terme Supply Chain, sa définition, ses concepts, étapes, la différence
entre la chaine logistique et la logistique, les nouveautés de l’industrie 4.0, tout ça va être
traité dans ce chapitre.
1. ≪ supply chain management : achat, production, logistique, transport, vente ≫ Rémy LE MOIGNE,
2éme éd, p°13
10
1.2 La Supply Chain
1.2.1 L’apparition du terme
En 1058, Jay Wright Forrester écrivait : ≪ Le management est à la frontière d’un
changement majeur en comprenant comment le succès des sociétés industrielles dépend
de l’interaction entre les flux d’information, de produits, d’argent, de main-d’œuvre et de
biens d’équipement ≫ 2 , ceci était la première nuance de la Supply Chain.
Puis en 1982, un article est sorti sous le titre ≪ Supply-Chain Management : Logistics
Catches Up With Strategy ≫ par Oliver et Webber.
Ce qui explique que depuis des cuvées la chaine logistique est adapté par l’être humain
sans même ne pas pouvoir la définir ou la délimiter.
1.2.2 Définition
Le terme Supply Chain, d’origine anglo-saxonne, représente la chaine logistique comme
on peut dire ≪ la chaine d’approvisionnement ≫ qui est utilisé par certains l’appellent,
mais le mot ≪ approvisionnement ≫ n’exprime pas le sens entier et global de la Supply
Chain qui est plus riche où l’approvisionnement fait partie d’elle.
La chaine logistique est l’ensemble des processus qui se déclenche lorsqu’un client passe
sa commande jusqu’au qu’il la reçoit et l’acheminement que ce produit ou service fait au
cours de sa préparation au point, sa distribution depuis les fournisseurs des fournisseurs
du producteur jusqu’aux clients de ses clients.
Comme elle est édifiée de plusieurs flux ; flux physique, flux d’information, flux finan-
cier et administratif, finalement, c’est la gestion de flux.
Donc le Supply Chain est ≪ la suite des étapes de production et distribution d’un
produit depuis les fournisseurs des fournisseurs du producteur jusqu’aux clients de ses
clients ≫
3
avec le meilleur rapport qualité, prix et délai.
2. ≪ supply chain management : achat, production, logistique, transport, vente ≫ Rémy LE MOIGNE,
2éme éd, p°15
3. ≪ LOGISTIQUE & SUPPLY CHAIN ≫, Michel Fender, Yves Pimor, 7éme éd, p°10
11
1.2.3 La logistique et la chaine logistique
La logistique est un maillon parmi d’autres de la chaine logistique telle que si l’objectif
de la logistique est de mettre en œuvre une gestion optimale de la commande, l’objectif
de la supply chain est la gestion intégrale et globale d’un produit
Achat
Comme une définition simple, efficace, mais large, on peut dire que la fonction d’achat
est l’ensemble des dépenses externes négociables d’une entreprise, où on peut classer cet
ensemble en plusieurs familles comme suit :
• Les achats de production ou directes ce sont les matières premières, les produits
semi-finis, les composants et des produits techniques ou de haute technologie réalisés à
partir de cahiers des charges spécifiques.
• les produits de négoce ou OEM s’agissent des produits finis ou marchandises que
l’entreprise achète pour les revendre bien aussi compléter son offre.
• les achats techniques ; des pièces détachées, des équipements industriels, de construc-
tion ou de travaux neufs, ou encore de maintenance d’unités industrielles ou de bâtiments
de bureaux.
• les prestations de sous-traitance de fabrication, qui sont des achats directs aussi,
qu’ils correspondent à un besoin ponctuel non récurrent ou à la fabrication en pleine res-
ponsabilité d’un sous-ensemble complet sur toute la durée de vie d’un produit fini.
dire que l’impact des achats est tellement notable qu’il varie entre 40% et 60% du
chiffre d’affaires des entreprises industrielles. Donc, les coûts d’achat font pari des coûts
les plus importants qu’il faut les optimiser dans la Supply Chain.
12
approvisionnement
aussi, cette fonction traite la gestion opérationnelle des achats où les problématiques
d’optimisation et de sécurité des approvisionnements doivent être intégrées dans les contrats
d’achat 4
• Réception.
1.2.4.2 Production
4. Politique d’achat et gestion des approvisionnements, Olivier Bruel, Pascal Ménage, 5éme éd, P°9
13
les modèles d’organisation :
• Production artisanale.
• Production de masse.
• Fabrication discrète
• Fabrication répétitive
• Fabrication continue
La planification de la production :
• Assemblage du produit
• Finition du produit
14
Figure 1.2 – Les phases de la production
Pour gérer les déchets, il faut passer par plusieurs étapes : la collecte, le transport, le
tri et le retraitement. Ce dernier peut être effectué en réutilisation, réparation, remise à
neuf, préfabrication, récupération, recyclage, incinération ou mise en décharge.
définition de stock :
D’après A.Rambaux, un stock est ≪ l’ensemble des marchandises ou des articles ac-
cumulés dans l’attente d’une utilisation ultérieure plus ou moins proche et qui permet
d’alimenter les utilisateurs au fur et à mesure de leurs besoins sans leur imposer les délais
et les à-coups d’une fabrication ou d’une livraison par des fournisseurs ≫
5
15
les coûts de stock :
• Coût d’acquisition.
• Coût de possession.
• Coût de stockage.
• Coût de dépréciation.
• Coût de rupture.
Inventory policy définit les objectifs et les méthodes utilisées en gestion de stock qui
se diffèrent d’un type de stock à un autre.
La méthode la plus établie en gestion de stock est la méthode ABC qui travaille en
fonction de volume de ventes ou d’utilisation des produits.
1.2.4.4 Logistique
6. ≪ supply chain management : achat, production, logistique, transport, vente ≫, Rémy LE MOIGNE,
2ème éd, P°14
16
• Le materials management (gestion des flux) : est ≪ l’ensemble des fonctions
de gestion qui supportent le cycle des flux de produits de bout en bout, de l’approvision-
nement et du contrôle interne des matières premières à la planification et au contrôle de
l’en-cours de fabrication et à l’entreposage, l’expédition, la distribution des produits finis
≫ .7
• Demand chain :
sert à déplacer l’attention des fournisseurs de l’usine vers le client.
La gestion de transport :
• Le transport routier.
7. ≪ supply chain management : achat, production, logistique, transport, vente ≫, Rémy LE MOIGNE,
2ème éd, p°14
17
Figure 1.4 – Le processus de la gestion de transport
• Le transport aérien.
• Le transport fluvial.
• Le transport maritime.
• Le transport ferroviaire.
définition :
la chaine logistique a connu un nouveau défi, consiste à faire en sorte que le produit
inverse son processus.
Autrement dit, c’est le processus d’acheminement des produits finis du point de consom-
mation : le distributeur ou le client final, vers un point de consolidation pour récupérer
leur valeur et diminuer leur effet sur l’environnement.
8. ≪ supply chain management : achat, production, logistique, transport, vente ≫, Rémy LE MOIGNE,
2ème éd, p°345
18
• Transporter les marchandises : cette partie consiste deux phases :
• Trier les marchandises permet de dériver les revenus de l’étape précédente vers
les différentes filières de valorisation comme la préparation au réemploi, réparation, remise
à neuf, recyclage, etc.
Ces bases de données contiennent des informations importantes telles que les fichiers
produits, historique des ventes, état de stock, etc. La notion de supply chain n’a finalement
émergé qu’à travers les développements d’une informatique dite de supply chain qui a
permis d’intégrer toutes les applications relatives aux flux et stocks de produits. 9
9. ≪ LOGISTIQUE SUPPLY CHAIN≫, Michel Fender, Yves Pimor, 7ème éd, p°13
10. ≪ LOGISTIQUE SUPPLY CHAIN≫, Michel Fender, Yves Pimor, 7ème éd, p°14
19
Figure 1.6 – La base de données de la Supply Chain 10
La chaı̂ne logistique 4.0 sert à la transformation dégitale depuis quelques années, dans
le but de répondre à ses nouveaux enjeux pour qu’elle soit de plus en plus envahissante
et performante.
1. Les logiciels métiers : Les solutions TMS et WMS, fournies généralement par
des éditeurs de logiciels spécialisés, sont des outils puissants capables de garantir
un pilotage quotidien fluide de votre exploitation, et un suivi en temps réel de vos
missions et activités.
11. ≪ Les 3 grandes tendances du secteur de la supply chain pour 2022 , 25 janvier 2022, AkaBlog,
≫
Supply Chain
20
1.3 Conclusion
Au cœur de ce chapitre, on a parlé de l’apparition du terme ≪ Supply Chain ≫ , sa
définition et la différence entre la Supply chain et la logistique. en suite, on entame les
étapes les plus brillantes de cette chaine : les achats et approvisionnement, la production, le
stockage, la logistique et la logistique inverse. finalement, la relation de la chaine logistique
et l’information qui a un grand rôle dans l’industrie 4.0, laquelle exige des bases de données
bien structurées pour pouvoir appliquer l’intelligence artificielle, la Business Intelligence,
etc.
21
Chapitre 2
2.1 Introduction
Depuis la préhistoire, l’être humain avait besoin de protéger ses produits avec différents
matériaux.
le produit doit être transporté, stocké et protégé, ceci est fait avec l’emballage qui
peut être sous différentes formes matériaux comme des pots en terre cuite et en faı̈ence
ou des paniers en fibres végétales au début, puis il s’est développé au fur et à mesure en
bouteilles en plastique, les boites et les caisses en carton...
Bien que la première boı̂te en carton ait été inventée en Chine au XVIe siècle, ce n’est
qu’à la fin du XIXe siècle que son utilisation dans le but que nous connaissons aujourd’hui
est devenue populaire. La révolution industrielle et la nécessité d’emballer des marchan-
dises en minimisant ses coûts et poids à base de bois ont permis au carton ondulé de
gagner du terrain dans le domaine de l’emballage. Tel qu’aujourd’hui, le carton ondulé
est la solution idéale d’emballage.
22
2.2 Présentation de l’entreprise
Général emballage est une entreprise papetière et le leader en l’industrie du carton
ondulé, elle fabrique à la commande, des plaques doubles-faces (cannelures B, C et E) et
doubles-doubles (BC et BE), des emballages et des displays. Aussi, elle réalise des post-
impressions en Haute résolution jusqu’à 6 couleurs avec vernis intégral ou sélectif.
Employés >1200
23
2.2.2 L’historique
24
2.2.3 La gamme des produits
Général Emballage a une vaste gamme de produits de qualité pour satisfaire sa clientèle,
parmi ses produits :
25
Bureau et archivage : est la fourniture de bureau essentiel pour
organiser, conserver et classer les dossiers papiers.
Le siège social de la société est situé à la zone industrielle d’Akbou 06200 (w) Bejaia,
ALGÉRIE. Concernant sa forme juridique, l’entreprise Général Emballage est une Société
par actions dont le capital social est de deux milliards de dinars algériens par conversion
du compte courant associé suite à la résolution N°02 de l’Assemblée générale extraordi-
naire tenue le 30 juin 2009.
26
2.2.6 Situation géographique
Général Emballage est active en trois zones, Akbou, Setif et Oran. La situation
géographique des usines d’accueils est indiquée à la carte géographique de l’Algérie sui-
vante :
27
2.3 L’usine d’Oran
L’unité d’Oran est la troisième unité pour Général Emballage, lancée en 2008, spécialisée
juste au secteur de la transformation à Hassi-Ameur puis une nouvelle unité de production
est initialisé, cette dernière se trouve à Hassi-Ben-Okba wilaya d’Oran et différemmentà
la première, elle pratique les deux secteur : la production du carton ondulé et la transfor-
mation.
28
2.4 Le processus de la matière première au produit
fini
2.4.1 La production du carton ondulé
Le processus commence par la bobine comme matière première :
Cette matière première se traite dans le train onduleur FOSBER qui se compose de
deux parties :
La partie humide
• Le papier est alimenté sans interruptions grâce aux machines jointeuses qui effec-
tuent le raccordement du papier déroulé par la bobine en cours de travail avec le papier
de la bobine en attente.
• Elle comprend les groupes onduleurs, les dérouleurs de bobines, les jointeuses, le
préchauffeur, l’encolleuse aux tables et les tables chaudes.
29
cette prtie produit deut types de carton ondulé :
La partie sèche
2.4.2 La transformation
Les produits semis-finis vont passer successivement sur un certain nombre de machines
de transformation, de manière à produire l’emballage attendu par le client.
L’unité d’Oran contient trois machines de transformation en parallele :
• Martin OMT1.
• Martin OMT2.
• OSPO.
30
Les étapes de transformation :
• La presse à cercle.
2.5 Conclusion
Dans ce chapitre, on a présenté un leader à la production de carton ondulé et l’em-
ballage qui est Général Emballage, son unité d’Oran, son processus de production du
carton et sa transformation.
31
Chapitre 3
3.1 Introduction
Pendant des décennies, le monde n’arrête plus le développement dans tous types de
domaines.
Prospérer dans cette nouvelle ère, nécessite que chaque organisation possède une vue
générale en temps réel avec la capacité d’agir immédiatement sur ses clients, ses employés,
ses partenaires et ses processus métier, surtout que l’industrie devient de plus en plus exi-
geante suite à la concurrence dans l’environnement commercial.
Les entreprises sont très conseillées d’avoir des systèmes de veille stratégique qui
convertie de grandes quantités d’informations significatives en visualisions en temps réel
à fin de pouvoir réagir d’une manière rapide et efficace, comme la Business Intelligence.
32
3.2 Business Intelligence
3.2.1 Historique
En 1958, l’informaticien allemand Hans Peter Luhn, un analyste à IBM, a libellé une
publication titrée ≪ A Business Intelligence System ≫ qui était l’origine du terme BI
La BI n’a pas pu être utilisée jusqu’au 1980, mais c’était juste une apparition des in-
fos centres comme le stockage et agrégation des données pour des restitutions périodiques.
À partir de 2010, l’étape 3.0 de la BI est là. Cette dernière est devenue un outil stan-
dard pour toutes les moyennes et grandes entreprises, de la finance et de la banque à
l’informatique et aux communications. Ainsi que les outils de BI actuels fonctionnent sur
plusieurs appareils et utilisent l’analyse visuelle pour appliquer un raisonnement analy-
tique aux données via des interfaces visuelles interactives.
3.2.2 définition
La BI, ainsi l’intelligence des affaires ou l’informatique décisionnelle, est une branche
de l’informatique et un ensemble d’outils et méthodes informatiques qui englobe les solu-
tions IT apportant une aide à la décision aux professionnels avec, en bout de chaı̂ne, des
rapports et tableaux de bord de suivi des activités de l’entreprise à la fois analytiques et
prospectifs
33
3.2.3 Les outils de la BI
Les développeurs ont créé des outils spécialement pour le traitement et la visualisation
des données en tableau de bord, parmi ces outils on a :
3.2.3.1 SpagoBI
Cet outil est créé par la société italienne de service informatique Engineering Groupe
et fait partie de l’outil d’initiative open source SpagoWorld
• Spago BI Server : se compose des outils et des fonctions agissent comme une base
pour la suite.
• Spago BI Studio : l’environnement de développement intégré.
• Spago BI Meta : l’environnement de méta-données.
• Spago BI SDK : La couche d’intégration permettant d’utiliser SpagoBI avec des
outils externes.
• SpagoBI application : permet de développer une collection de modèles analytiques
verticaux.
34
Figure 3.2 – Architecture de SpagoBI
3.2.3.2 POWER BI
Power BI est développé par Microsoft en septembre 2013 sous le nom de Power BI
pour Office 365. Power BI a été mis à la disposition le 24 juillet 2015.
Power BI est une solution d’analyse de données basée sur le Cloud, à partir d’un
large éventail de sources de données, qui peut être utilisée pour l’analyse de données et la
création de rapports. Power BI est conviviale et simple que les power users et les analystes
d’entreprise peuvent travailler avec.
Power BI est mature et puissant qui peut être utilisé par les développeurs de BI dans
les systèmes d’entreprise pour modéliser des scénarios et des mélanges de données com-
plexes.
35
• Power View : est un outil de visualisation interactif.
• Power Map : un outil de visualisation de données en dimensions 3-D quit permet
de regarder des informations d’une nouvelle manière.
• Power Q&A : aide à formuler votre question grâce à la reformulation, l’auto-
complétion et d’autres aides textuelles et visuelles.
• Power BI Desktop : met l’analyse au bout des doigts grâce à la création intuitive
des rapports.
36
3.2.3.3 Tableau
Tableau est une solution BI de reporting édité par la société Tableau Software, récemment
rachetée par Salesforce permettant d’obtenir des visualisations détaillées et significatives.
• Qlik Sense Desktop : est réservé pour être employé par des utilisateurs individuels
souhaitant importer leurs propres données en guise de les visualiser sur un ordinateur
personnel.
37
• Qlik Sense Entreprise : est une version qui s’adapte parfaitement aux besoins des
entreprises qui disposent d’une grande source de données et qui souhaitent notamment
faire des visualisations personnalisées.
• Qlik Sense Cloud : c’est la version Qlick sence qui prend en charge l’hébergement
en nuage, de l’analyse et de la visualisation des données.
Le tableau ci-dessous représente un tableau comparatif entre quelques outils des plus
utilisés dans le domaine BI, en l’occurrence, ce tableau nous permet de justifier le choix
de l’outil utilisé dans ce projet.
Intégration
Outil BI Facilité d’utilisation Formation/Forums Plate forme
des données
Forums Windows
SpagoBI Un peu délicat Tous
Formation et documents Linux
L’importation de Vidéos
Tableau données Tutoriels Windows Tous
est plus facile Démos
38
3.2.4 Les phases de la BI
La BI est composée de quatre phases nécessaires :
1. La phase d’alimentation : collecter de plusieurs sources, nettoyer et consolider
les données grâce aux outils ETL.
2. phase de modélisation de stockage : la création du datawarehouse. Autrement
dit, le stockage et la centralisation des données en vue de la constitution de système
d’information décisionnel.
3. La phase de restitution ou de distribution grâce au portail décisionnel :
Cette étape fait intervenir les outils de restitution des données afin de distribuer
et de faciliter l’accessibilité des informations selon les fonctions et les types d’uti-
lisation.
4. La phase d’analyse et d’exploitation : c’est la partie finale où les décideurs
concernés prennent ses décisions après avoir analysé et interpréter les données et
les tableaux de bords
39
3.2.5 Les avantages de la BI
La BI permet de :
• Collecter et analyser les données de l’entreprise.
• Faciliter l’accès à des rapports, ce qui permet une prise de décision plus facile et
rapide.
• Présenter de manière structurée et cohérente les données et informations collectées.
• Améliorer la visibilité sur les chiffres, les écarts, les anomalies et donc contribuer à
la viabilité de l’entreprise.
• Consolider l’ensemble des données, des achats, des ventes, des comptabilités, clients,
etc au même endroit.
40
3.3 Les indicateurs de performances
3.3.1 Définition
Les indicateurs de performances, en anglais key performance indicator ou bien le plus
utiliser est son abréviation KPI, ce sont des données quantifiables calculées à fin de suivre
l’efficacité d’une action par rapport à des objectifs définis et mesurer la performance du
système.
Donc identifier des KPI est nécessaire pour les entreprises pour apprécier leur situation
et évaluer les progrès ou la réussite d’une entreprise.
Aussi, les indicateurs de performances sont définis pour des objectifs stratégiques ou
tactiques.
41
• Spécifique : L’objectif doit être clairement défini et compris.
• Mesurable : Les données comptent être précises et quantifiables comme des pour-
centages, des chiffres ou des sommes d’argent.
• Pertinent : Il doit respecter la stratégie et la vision de l’entreprise.
• Réaliste : L’objectif puisse être atteint en fonction des ressources disponibles au
sein de la société et de l’environnement économique du secteur.
• Temporel : Sa durée nécessite d’être définie.
Les tableaux de bord de KPI sont des outils qui réunirent les sources de données et
alimentent des commentaires visuels en un coup d’œil en fonction des KPI de l’entreprise.
42
Ces tableaux fournissent :
En créant un tableau de bord de KPI avec le même outil pour définir des indicateurs
de performances clés, permet l’existence des besoins au même endroit. Lorsque des modi-
fications des définitions d’indicateurs de performances clés, les sources de données ou les
objectifs, ces mises à jour se répercutent automatiquement dans ces tableaux de bord, ce
qui permet d’économiser des efforts et du temps précieux.
3.4 Conclusion
Dans ce chapitre, on a entamé le concept du Bi qui est devenue une tendance au cours
des années jusqu’à nos jours où toutes les entreprises quelle que soit leur taille sert à
l’applique. Ceci est la conséquence de l’importance des statistiques des données qui a créé
une réelle valeur commerciale.
43
Chapitre 4
4.1 Introduction
Afin de s’assurer d’une bonne gestion du flux d’informations, les entreprises sont
amenées à utiliser des outils de gestion efficaces et conviviales.
Dans ce contexte, il est clair qu’il faut utiliser des données fiables et des outils d’ana-
lyse de données efficaces afin d’obtenir des indicateurs de performance permettant d’avoir
une vision globale et s’évaluer en continu par rapport aux objectifs.
44
4.2 Description de la problématique
Durant notre stage effectué au sein de l’usine d’Oran de l’entreprise Général Embal-
lage, nous avons remarqué que la base de données regroupant les différents indicateurs
relatifs aux systèmes de production est très mal exploitée. De ce fait, et après concerta-
tion avec les managers de l’entreprise, il a été décidé de développer un tableau de bord
permettant de visualiser plus facilement les indicateurs de performance correspondants
aux données existantes.
45
4.3.1 Les KPI de transformation et de l’onduleuse
Les KPI de l’onduleuse :
46
Analyse et interprétation :
Concernant les taux d’arrêt mensuel des machines, nous remarquons qu’il envisage
les 30% pour l’onduleuse et 60% pour les autres machines. Ces chiffres sont très loin des
objectifs fixés au préalable par les managers de l’entreprise. Ceci est principalement dû
aux manques de commandes clients, nous proposons donc à l’entreprise de développer
une stratégie Marketing plus efficace afin d’avoir des commandes supplémentaires, le
déploiement d’un CRM s’avère aussi obligatoire.
Bien que les taux de qualité et de performance présente des chiffres intéressants pour
l’entreprise, le Temps de rendement synthétique (TRS) est relativement faible à cause
de la disponibilité des machines qui représente le temps de production par rapport au
temps total. L’entreprise est obligée de mettre en place tous les moyens nécessaires pour
réduire le temps improductif et améliorer son TRS. Les mêmes chiffres sont obtenus pour
l’onduleuse. Ainsi, les mêmes recommandations doivent être considérées.
47
4.3.2 Production par cannelure :
Analyse et interprétation :
48
4.3.3 Rebut de l’onduleuse et la transformation
Analyse et interprétation :
L’entreprise fabrique des produits finis et des produits semi-finis à part égale, les taux de
rebuts sont calculés à différents niveaux notamment à la sortie de l’étape de transforma-
tion et il égale en moyenne à 0.29% par trimestre et à la sortie de l’onduleuse avec une
valeur de 1.31%. Ces deux valeurs répondent aux objectifs fixés qui sont de 1 et 1.5%
respectivement avec un taux de produits non conforme par rapport à la production total
est de 1.56%.
Le taux de rebut entre l’onduleuse et la transformation est de 3.41%, ce taux peut être
réduit si le stock tampon entre les deux étapes sera mieux géré en jouant sur les réglages
de l’onduleuse. De plus, le lancement de la production au niveau de l’onduleuse génère des
déchets de bobines qui sont comptabilisés avec les déchets obtenus durant la production
donnant ainsi un taux global de 3.61%.
49
4.3.4 Traitement de rebut et les anomalies de système
Traitement de rebut et les anomalies de l’onduleuse
50
Analyse et interprétation :
Ces tableaux de bord présentent une classification des taux de rebut par anomalie ainsi
que les quantités utilisées dans chaque traitement correspondant à l’opération de recy-
clage, nous remarquons que les grandes quantités de rebut sont obtenues à cause du tuilage
pour la transformation et l’opération de collage pour l’onduleuse. Tous ces déchets sont
recyclés en utilisant différent traitement, 60% du déchet de l’onduleuse est broyé. Pour les
déchets de transformation, 36% de la quantité totale est utilisé comme cornières et 31%
comme des intercalaires.
4.4 Conclusion
Dans ce chapitre, on a eu l’opportunité d’étudier le système de production de l’entre-
prise Général Emballage, mesurer ses indicateurs de performances, les visualiser par un
tableau de bord en utilisant Power BI, puis analyser et interpréter ce dernier et proposer
des solutions qui nous espéreront qui vont être prise en considération pour améliorer plus
ses performances en indiquant que l’entreprise est en bon état.
51
Conclusion générale
La majorité des entreprises essayent d’adopter lors des dernières années des approches
de l’informatique décisionnelle leur permettant une gestion dynamique des informations
qui ne cessent d’augmenter. Ceci permet d’avoir une gestion efficace de la chaine logistique
de l’entreprise par parvenir la bonne information au bon interlocuteur et au bon moment.
Il est important aussi d’avoir un accès formalisé et structuré aux données assurant
la gestion interne de l’entreprise, notamment les indicateurs de performances relatifs au
système de production, en utilisant des outils faciles à manipuler et à mettre à jour.
Ce projet est facilement extensible grâce à l’intégrateur Power BI utilisé, les managers
de l’entreprise doivent seulement mettre à jour les données afin d’avoir les indicateurs
voulu en temps réel. L’utilisation de cet outil peut être étendue à d’autre service de
l’entreprise permettant ainsi une évaluation globale de sa chaine logistique.
52
Annexe
Taux de production
Quantité produite
T emps de production
Disponibilité
T emps d′ exécution
∗ 100
T emps de production planif ié
T empsd′ exécution = T empsdeproductionplanif ié − T empsd′ arrêt
Taux d’arrêt
Performance
Qualité
53
Taux de rendement synthétique
P roduction réalisée
∗ 100
production prévue
Taux de rebut
54
55
Bibliographie
56
Résumé
l’emballage a sa propre importance dans l’industrie qui ne baisse jamais, surtout celui
en carton ondulé. Ensuite sa production exige des hautes technologies et précision, sur ce
concept un projet de fin d’études est déroulé au sein de l’entreprise Général Emballage,
s’intéressait à étudier les indicateurs de performances de sa chaı̂ne de production et les
visualiser dans un tableau de bord, à fin de synchroniser cette dernière en temps réel, par
la suite proposer des solutions dans le but de réduire le taux de rebut, augmenter le taux
de rendement des machines, autrement dit ses performances, qualités et disponibilités en
minimisant le temps de prise de décision par l’intégration de la notion Business Intelligence
dans la stratégie de l’entreprise.
Abstract
The packaging has its own importance in the industry that never decreases, especially
the corrugated one. Then its production requires high technologies and precision, on this
concept a project of end of studies is carried out within the company General Packaging,
was interested in studying the indicators of performances of its production chain and to
visualize them in a dashboard, with an aim of synchronizing this last one in real time,
thereafter to propose solutions with the aim of reducing the rate of scrap, to increase the
rate of output of the machines in other words, its performances, qualities and disponibili-
ties by minimizing the time of decision-making by the integration of the notion Business
Intelligence in the strategy of the company.
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