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Analyse Dimensionnelle en Interaction Fluide-Structure

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Mécanique des fluides et applications

Analyse dimensionnelle en interaction


fluide-structure
Dimensional analysis in fluid-structure interaction

par E. de Langre
LadHyX, Ecole Polytechnique, Palaiseau

Mechanical interactions between fluids and solids give rise to a large variety of physical phenomena. This
paper illustrates this diversity and points out the looseness of the terminology of today. A more systematic
analysis which is based on dimensional analysis is then proposed. The most usual dimensionless numbers
are built and these are used for classifying examples.

1 • INTRODUCTION différentes contributions de ce colloque l'illustreront. Citons


ici quelques cas pour fixer les idées.
Cas A. Le 14 septembre 1997, un chasseur F 117 s'est
• 1.1 Quelles interactions? écrasé lors d'un meeting aérien, suite à des « vibrations
excessives de flottement d'un aileron» [1].
Le titre du colloque dans lequel s'inscrivait cette contribu- Cas B. Il existe actuellement dans le monde plus de 2 000
tion est « Interactions Mécaniques entre Fluides et Struc- barrages souples, formés de longs tubes de plusieurs mètres
tures ». Nous ne considérerons donc pas ici les interactions de diamètres et plusieurs dizaines de mètres de long, gonflés
pourtant réelles faisant intervenir la thermique à l'interface à l'eau ou à l'air. Leur comportement mécanique pendant les
ni les influences chimiques ou même biologiques entre ces phases de gonflage, de remplissage du barrage ou de séismes
milieux. Ce sont des sujets passionnants, parfois liés à la fait l'objet de nombreuses études [2].
Mécanique. Cas C. Certains dispositifs de lecture-écriture sur disque
En se restreignant donc au domaine de la Mécanique nous informatique fonctionnent avec une tête planant à moins de
proposons également d'exclure ici les configurations où le 1 pm au-dessus de la surface du disque, grâce à l'air
fluide et le solide occupent à l'échelle macroscopique le entraîné par ce dernier. La stabilité de cette tête a une grande
même espace. C'est le cas des milieux poreux ou des sus- importance pour la fiabilité de l'appareil [3].
pensions dont la modélisation fait appel à des concepts assez Cas D. La très faible traînée du dauphin a entraîné depuis
différents. les années 60 de nombreuses recherches sur le lien entre la
Enfin, nous supposerons qu'il n'y a pas d'échange de masse viscoélasticité d'une paroi et l'apparition de la turbulence
à l'interface tel que dissolution, solidification ou érosion. dans la couche limite [4].
Quand ces interactions existent-elles? Pour nous, ce Cas E. L'effet dit «Castafiore », dans lequel une canta-
seront les situations dont la modélisation nécessite l'utilisa- trice brise un verre par une note aiguë a été immortalisé par
tion conjointe de la Mécanique des solides et de la Méca- Hergé, et repris dans une publicité pour un téléphone. Cet
nique des fluides c'est-à-dire la prise en compte, a priori effet est-il un mythe?
nécessaire, des mouvements des deux milieux. Comme on le Cas F. On sait aujourd'hui construire des systèmes élec-
verra plus loin, des hypothèses simplificatrices permettent tro-mécaniques (moteurs, actionneurs, capteurs) dont les
dans certains cas d'alléger cette description simultanée des tailles caractéristiques sont de l'ordre de 100 Jlm
deux mouvements. (<< MEMS », ou Micro-Electro-Mechanical Systems). L'effet
de la viscosité de l'air sur leur mouvement est importante et
en perturbe le fonctionnement [5] .
• 1.2 Exemples Dans ces quelques exemples, l'utilisation conjointe de la
Mécanique des solides et de la Mécanique des fluides
Dans le cadre que nous nous sommes fixé, il reste encore semble nécessaire. Pourtant l'intuition suggère que les méca-
une très grande variété d'interactions possibles, comme les nismes physiques en jeu dans ces interactions sont très diffé-

LA HOUILLE BLANCHFlN° 3/4-2000

Article published by SHF and available at http://www.shf-lhb.org or http://dx.doi.org/10.1051/lhb/2000022


ANALYSE DIMENSIONNELLE EN INTERACTION FLUIDE-STRUCTURE

rents. Avant toute analyse détaillée, leur variété suggère de


se munir d'un outil de classification.
c

• 1.3 Terminologie v
ç
U
La terminologie courante dans le domaine qui nous intéresse
Ps
ici n'aide pas toujours l'ingénieur ou le chercheur à se faire
une représentation claire des différents phénomènes phy- "" E
siques et de leur importance relative dans chaque cas. p
En consultant quelques livres, cours, ou articles récents on L
trouve en français les termes suivants: interaction fluide-
PF ,
,
structure, couplage fluide-structure (faible ou fort), couplage 1
9 1
fluide-élastique, vibro-acoustique, acousto-mécanique, aéro-
élasticité (dynamique, statique, quasistatique, pseudo-sta-
,1

V t
tique,...), hydro-élasticité, flottement, galop, vibrations induites
par les écoulements, vibrations induites par vortex (YIY),
accrochage, etc. La terminologie anglaise propose fluid-struc- 1. Paramètres de description du fluide et du solide.
ture interaction, flow-induced vibration (FlY), vibroacoustics,
aero-hydroelasticity, galloping, flutter, buffeting, flapping, ...
Ces termes ne désignent pas toujours des réalités iden-
tiques d'un auteur à l'autre. Par exemple, l'expression géné- Dans le solide, on se donne par exemple l'ordre de gran-
rale « Interaction Fluide-structure» désigne parfois deur des déplacements, l;, la masse volumique Ps et le
uniquement les interactions avec les fluides sans écoulement module d'Young E.
permanent. Nous n'essayerons pas de donner une définition Enfin on se donne un dimension caractéristique du pro-
unanimement acceptée de ces termes, dont l'usage varie. blème, L, et la gravité g.
Nous proposons dans le paragraphe suivant une démarche A partir des dix grandeurs ci-dessus on peut construire
d'analyse dimensionnelle qui doit permettre de construire sept nombres adimensionnels, dont le choix n'est pas
une classification non ambiguë des différentes situations. unique. Prenons par exemple
2
UL U U pFU l;
RE =- ; FR = fT::; M =- ; Il =- - ;qj) =-L ;
v v~ c p
II • ANALYSE DIMENSIONNELLE
(0= p~L '.M.= PF (1)
E'
• 2.1 Quelques principes
<:J
Ps .
Les quatre premiers nombres sont bien connus des mécani-
L'utilisation de l'analyse dimensionnelle est bien connue des
ciens des fluides. Ce sont les nombres de Reynolds, de
expérimentateurs qui veulent respecter des similitudes. Elle a
Froude, de Mach et de pression dynamique réduite. Les deux
également une richesse propre car elle donne des outils, les
suivants traduisent pour le solide la mesure de l'effet de
nombres adimensionnels, qui permettent de quantifier
grands déplacements (qj)) et l'importance des déformations
l'importance relative des effets physiques et donc de classer
liées à la pesanteur (<§). Le dernier, le nombre de masse .M.,
les problèmes par familles de phénomènes. L'exemple le
est le seul qui fasse intervenir simultanément une caractéris-
plus classique en mécanique des fluides est celui du nombre
tique du fluide PF et une caractéristique du solide Ps'
Reynolds, qui donne un ordre de grandeur du temps de dif-
A partir de ces nombres, on peut exprimer de façon plus
fusion visqueuse par rapport au temps de convection. On
précise les différentes hypothèses que l'on peut faire sur les
peut classer, pour une géométrie donnée, la structure des
interactions entre les deux milieux.
écoulements à partir de ce nombre de Reynolds.
Par exemple faire de la mécanique des fluides sans
La démarche de construction de nombres adimensionnels prendre en compte le mouvement du solide se traduirait par
est simple, décrite dans la plupart des cours de mécanique un choix restrictif des paramètres adimensionnels qui
des fluides [6,7,8,9]. influent sur le champ de vitesse. La valeur locale u de
Si un système physique est décrit par N grandeurs celui-ci serait alors de la forme: -
(dimensions, viscosité,...), cette description peut se réduire à
N-R nombres adimensionnels, où R se déduit simplement de (2)
l'analyse des dimensions de chaque grandeur (longueur,
masse, temps,...). C'est la simple conséquence du fait que les Au contraire, si l'on admet la possibilité d'interactions, la
lois physiques sont indépendantes des unités dans lesquelles vitesse du fluide peut être influencée par la mouvement du
on les exprime. On ne fait donc appel à aucune équation par- solide et on a alors
ticulière vérifiée par ces grandeurs, mais le choix de leur
liste est déjà un choix de modélisation. (3)

De la même façon, le déplacement K en un point dépend de


• 2.2 Application la vitesse de l'écoulement par
X
Appliquons cette démarche aux interactions mécaniques
entre fluides et structures, en commençant par un cas géné-
t = G1:Rp FR' M, Il; qj), <§ ;.M.l (4)

rique (fig· 1). Il faut noter que l'on n'a pas précisé quelle était la manière
Dans le fluide on connaît un ordre de grandeur de la dont ces nombres influent dans les expressions (2,3) ou (4).
vitesse, U, de la pression p, de la masse volumique Pp de la C'est l'exploration par l'expérience ou par le calcul de ces
viscosité v et de la vitesse du son c. espaces à quatre ou sept dimensions qui permet de le savoir.

LA HOUILLE BLANCHEIN° 3/4-2000


écanique des fluides et applications
.2.3 Autres nombres adimensionnels De même, si l'écoulement du fluide développe une oscil-
lation propre de fréquence fF' par exemple dans le sillage du
Les sept nombres proposés plus haut peuvent être combinés solide, on définit le nombre de Strouhal
à l'infini pour donner de nouveaux nombres, plus parlants L
dans tel ou tel problème. Les plus courants, que nous discu- S =fU· (12)
terons plus loin, sont
Vitesse réduite (5)
• 2.4 Signification physique des nombres adimensionnels.

Les nombres adimensionnels ne sont pas simplement le


résultat d'une algèbre sur les unités physiques. Ils expriment
le quotient de deux grandeurs dimensionnelles et même plu-
Nombre de Stokes (6) sieurs quotients de grandeurs dimensionnelles. Les interpré-
tations que nous donnons ci-dessous portent sur des échelles
de temps caractéristiques de chaque mécanisme de propaga-
tion. On peut les reformuler en termes de longueurs, de
Nombre de Froude dynamique (7) vitesses ou d'efforts. La figure 2 illustre les mécanismes
physiques que nous allons discuter.
La vitesse réduite, VR , est le rapport entre le temps carac-
téristique du mouvement du solide, lljet l'ordre de grandeur
du temps de passage du fluide le long du solide, LIU. Ainsi,
Nombre de compressibilité (8) pour VR « l, le solide ne « voit pas » le fluide bouger pen-
dant la durée caractéristique de son mouvement. Inverse-
ment, V R » 1 signifie que le déplacement du solide est
Nombre de Cauchy (9) imperceptible pendant le temps que le fluide met à parcourir
celui-ci.
Il peut également être plus pertinent de choisir d'autres gran- De la même façon, le nombre de Stokes, ST' exprime le
deurs pour caractériser le système. Par exemple, la dyna- rapport entre l'échelle de temps de diffusion visqueuse, L2/v,
mique du solide peut être plus facilement décrite par une et le temps caractéristique du mouvement du solide, Iif. A
fréquence d'oscillation, f, que par la vitesse de propagation grand nombre de Stokes, les effets visqueux seront donc

des ondes élastiques Jli. Ps


Les nombres ci-dessus
négligeables. C'est donc l'analogue du nombre de Reynolds,
mais construit sur le temps d'oscillation du solide et non pas
sur le temps de convection, comme l'exprime la relation
deviendraient alors ST= RE!VR"

VR =f~ ; ST =f~2 ; FD = Il[; «6 =f .


c
L
(10)
Le nombre de Froude dynamique, FD , n'a de sens que
quand des ondes de gravité peuvent exister, par exemple
avec une surface libre. Il représente alors le rapport entre un
temps de propagation des ondes de gravité LI Ji[ et le
Enfin il faut souvent augmenter le nombre de grandeurs phy- temps caractéristique du mouvement du solide. Si F D est
siques pour décrire plus précisément la réalité. Par exemple, grand, cela signifie que la diffusion d'énergie par rayonne-
si le solide est très allongé, sa dimension transverse, d, doit ment des ondes de surface est lente à l'échelle de temps du
être prise en compte. On introduira alors un nouveau solide. On la négligera donc. Cela ne signifie pas qu'il ne
nombre, l'élancement faille pas prendre en compte la condition de surface libre,
qui peut modifier la masse ajoutée. Inversement, un faible
(Il) nombre de Froude impose de prendre en compte ce rayonne-
ment, mais celui-ci aura un effet très différent selon que les
et les nombres définis plus haut s'exprimeront plutôt avec d ondes reviennent ou pas. Par exemple, le mouvement verti-
ou L selon la direction de l'écoulement par rapport au solide cal d'un bateau dans un bassin étroit produit des effets dis-
et leur signification propre. tincts d'un mouvement en pleine mer.

Undes de surface

Diffusion visqueuse

C~ ~
Ondes

Ondes acoustiques elastique: .::v'


~~~

2. Mécanismes physiques à
l'origine des différentes
échelles de temps.
ANALYSE DIMENSIONNELLE EN INTERACTION FLUIDE-STRUCTURE

De même le nombre de compressibilité ~ est le rapport


entre un temps de propagation des ondes acoustiques Lie et
le temps caractéristique du mouvement du solide. On peut
l'interpréter selon le même schéma que le nombre de Froude
dynamique. Pour ~ » 1 le rayonnement acoustique est lent
et donc la compressibilité du milieu doit être prise en
compte localement. Pour ~ « 1 l'information acoustique
est, à l'échelle de temps du solide, instantanément transmise
dans le fluide. Là encore, selon les conditions aux limites, la
1
situation doit être analysée plus finement. Par exemple, un 1
tube à piston, rempli d'eau, sur lequel on appuie très lente- 1
ment, donc avec ~« l, fait travailler la compressibilité du 1

fluide, qui doit évidemment être prise en compte. Mais ce ----------,-----------


n'est pas le cas du mouvement vertical du navire, dans le
bassin ou à la mer, à même valeur de ~ ! :@
1
Enfin le nombre de masse .M. est directement un rapport

0:
1
de masse. 11 prend tout son sens à basse vitesse réduite, dans
les effets de masse ajoutée.
Le nombre de Cauchy ~v est, lui, une mesure des défor-
mations induites par la préssion dynamique. Il prend tout
son sens à haute vitesse réduite, dans les effets de raideur
ajoutée.
11 est clair que M« 1 ou ~,« 1 impliquent une faible
influence du fluide sur le solide, relativement à sa propre
masse ou sa propre raideur. 3. Vitesse réduite et nombre de Stokes.
Nous terminons par le nombre de Strouhal. Il est caracté-
ristique du rapport entre deux échelles de temps du fluide
LIU et I/fF' Certains auteurs le confondent avec la fréquence
réduite fLIU, inverse de la vitesse réduite. Cette confusion

I~I-'_;0\---=B=--+-+-~@---=D=----f~l-03~>~lb
provient du fait que l'accrochage tourbillonnaire se produit
souvent à la résonance iF =f. __

III • MODÉLISATIONS

• 3.1 Classement par nombres adimensionnels

En estimant l'ordre de grandeur des nombres adimensionnels


pour une situation donnée, on obtient donc une estimation de
l'importance relative des différents mécanismes. C'est une
indication qui permet de choisir les approximations que l'on
o
va effectuer, et donc de se servir de modèles simplifiés par
rapport au cas général.
Si l'on applique cette démarche aux six cas présentés au
début, il faut calculer par exemple les nombres ST' VR , FD'
~, M. Il s'agit bien sûr d'un ordre de grandeur de ces
nombres, que l'on estime à partir des valeurs connues de
certains paramètres (vitesse du son, viscosité, ) ou d'esti-
mations pour d'autres (fréquence d'oscillation, ). Ces esti-
mations devront bien sûr être confirmées a posteriori. 4. Nombres de Froude dynamique, de compressibilité et
Dans la figure 3, on fait un premier tri de ces différents de masse.
cas en fonction des nombres de Stokes et de la vitesse
réduite. Alors que le cas D (peau de dauphin) nécessite à
première vue de prendre en compte simultanément le mou-
vement permanent du fluide et les oscillations de la structure
=
(VR 1), on peut dans les autres cas négliger l'un ou l'autre. mais beaucoup plus simples qu'une modélisation très géné-
De même, les valeurs de nombre de Stokes différencient rale de tous les effets.
clairement les cas A, B, D, E des cas C et F, qui sont les Le cas A (flottement d'aileron Fll?) se rattache claire-
deux systèmes de petite taille, où les effets visqueux pren- ment au domaine VR » 1 appelé couramment aéroélastieité,
nent une grande importance relative. [10, Il]. L'exemple B (barrage souple) sera traité à l'aide
Les autres nombres (Froude, Compressibilité et Masse) d'une modélisation avec fluide incompressible au repos et
(fig. 4) permettent également de repérer les effets dominants. effet de surface libre [12]. L'exemple C (tête de le lecture)
fait appel à des modèles moins classiques d'aéroélasticité
avec effets visqueux dominants (VR » 1, ST« 1) .
• 3.2 Choix d'une modélisation L'exemple D (traînée du dauphin) renvoie à ce qui est
souvent appelé couplage fort [13]. Clairement, l'exemple E
Dans l'espace de dimension cinq (ST' VR , FD , ~, M) chaque (rupture d'un verre) se rapporte à la vibro-acoustique [14].
exemple se situe dans une zone bien particulière. Les modé- Enfin, le cas F nécessite une modélisation en fluide vis-
lisations que l'on peut leur appliquer sont donc différentes queux incompressible, au repos.

LA HOUILLE BLANCHEIN° 3/4·2000


écanique des fluides et applications
IV • CONCLUSIONS [5] Ho C.M., TAI YC. (1998). - Micro-electro-mechanical-
systems and f1uid f1ows. Annual Review of Fluid Mecha-
nics, 30: 579-612.
Une des premières difficultés dans la modélisation des inter-
actions fluide-structure est tout simplement de s'y retrouver [6] DARROZES J.S., FRANÇOIS C. (1982). - Mécanique des
dans la très grande variété des configurations. Pour cela, on fluides incompressibles. Lecture Notes in Physics. Spinger-
recommande une approche par l'analyse dimensionnelle qui Verlag, Berlin.
permet rapidement d'éliminer certains effets comme négli-
geables devant d'autres et donc de se raccrocher à des modé- [7] BONNET A., LUNEAU J. (1989). - Théorie de la dynamique
lisations connues. Ces nombres adimensionnels permettent des fluides. Cepadues-Editions, Toulouse.
également d'utiliser un langage plus précis que les termino- [8] CANDEL (S. (1995). - Mécanique des fluides. Dunod,
logies courantes.
Paris.

[9] HUERRE P. (1998). - Mécanique des fluides. Ecole Poly-


technique.
RÉFÉRENCES
[10] FUNG Y.C. (1955). - An introduction to the theory of
aeroelasticity. Dover, New-York.
[1] ML WALD ML (1997). - Fluttery air deflector led to
[II] DOWELL H. (1995). - A modern course in aeroelasticity.
stealth crash. International Herald Tribune, september,17.
Kluwer Academie Publishers, Dordrecht.
[2] MYSORE G.Y., LIAPIS S.I. and PLAUT R.H. (1998). - Dyna-
mie analysis of single-anchor inflatable dams. Journal of [12] GIBERT (RJ. (1988). - Vibrations des structures. Eyrolles.
Sound and Vibration, 215(2): 251-272. [13] PAIDOUSSIS M .P. (1988). - Fluid-structure Interactions.
[3] WITELSKI T.P. (1998). - Dynamics of air bearing sliders. Slender Structures and Axial Flow. Volume 1. Academie
Physics of Fluids, 10(3) : 698-708. Press.

[4] YEO K.S. (1998). - Optimization of viscoelastic compliant [14] LESUEUR C. (1988). - Rayonnement acoustique des struc-
walls for transition delay. AlAA Journal, 36(4) : 656. tures. Eyrolles.

LA BOUILLE BLANCBEIN° 314-2000

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