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Prendre de la hauteur donnerait le vertige ?
Prendre de la hauteur donnerait le vertige ?
Prendre de la hauteur donnerait le vertige ?
Livre électronique93 pages1 heure

Prendre de la hauteur donnerait le vertige ?

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À propos de ce livre électronique

Une femme se surprend à écrire, sans raison apparente. Quelque chose la pousse, la traverse. Avec ses amis, elle partage des interrogations profondes, des silences parfois plus éloquents que les mots. Ensemble, ils pensent, doutent, explorent – sans jamais chercher à convaincre. Dans cet ouvrage, l’amitié devient un espace de respect absolu, où chacun est libre de suivre son propre chemin vers la vérité. La narratrice n’impose rien : elle éclaire, questionne, accompagne. Toujours à la recherche de ce lieu fragile et puissant où naît la liberté d’être soi.

À PROPOS DE L'AUTRICE 

Depuis l’enfance, Laurence Dubuis entretient un lien intime avec les mots, qu’elle perçoit comme des vecteurs de liberté, de sens et de lien. De la calligraphie à l’histoire des langues, chaque forme d’expression devient pour elle un moyen d’explorer l’humain. Curieuse et sensible, elle cultive une approche du langage à la fois esthétique, intellectuelle et profondément humaniste.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie13 août 2025
ISBN9791042280673
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    Aperçu du livre

    Prendre de la hauteur donnerait le vertige ? - Laurence Dubuis

    Laurence Dubuis

    Prendre de la hauteur

    donnerait le vertige ?

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    © Lys Bleu Éditions – Laurence Dubuis

    ISBN : 979-10-422-8067-3

    Le code de la propriété intellectuelle n’autorisant aux termes des paragraphes 2 et 3 de l’article L.122-5, d’une part, que les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, sous réserve du nom de l’auteur et de la source, que les analyses et les courtes citations justifiées par le caractère critique, polémique, pédagogique, scientifique ou d’information, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (article L.122-4). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

    Avertissement

    Ce livre ne prétend pas imposer une vision figée de ce qu’est ou de ce que devrait être la vie… Il est le reflet de pensées échangées entre amis sur des sujets universels.

    L’hôtesse, Elle, a un esprit en arborescence…

    Certaines questions restent sans réponses… Peut-être pour que chacun trouve sa réponse.

    Elle avait l’envie d’écrire, ne comprenait pas pourquoi et se souvint que « quand le mystère est trop impressionnant, on n’ose pas désobéir ». Elle se laissa aller…

    Elle voulait comprendre ce mystère si impressionnant. Se poser toutes les questions possibles pour avancer sur une route dégagée et elle souhaitait emmener des amis avec elle. Ils réfléchiraient ensemble mais ne chercheraient jamais à imposer leur vision des choses. Elle allait émettre un message que des récepteurs devraient interpréter, s’ils le souhaitaient. Elle voulait toujours laisser le libre arbitre aux récepteurs. Elle savait que choisir c’était renoncer, le récepteur devrait faire le choix de réfléchir, non de prendre comme argent comptant des réponses qui n’appartenaient qu’à elle, il serait celui qui choisirait. L’amie qu’elle souhaitait être n’imposerait jamais sa version des faits, elle respectait trop la liberté pour en priver qui que ce soit. Par contre elle chercherait inlassablement à mettre en lumière le chemin qui mène à la liberté, à la vérité propre à chacun.

    Il y aurait donc plusieurs vérités ? Pour elle, la vérité n’était pas un nombre entier. Elle avait réfléchi à cette question un long moment. Des couples s’étaient déchirés devant elle, elle avait cherché à comprendre lequel des deux partenaires était en tort, s’il en fallait un. Elle était arrivée à comprendre les deux parties et avait réalisé que la vérité était en chacun d’eux, faite de leurs histoires, de leurs combats, de leurs espoirs, de leurs croyances (en l’amitié, en l’amour, en l’humain, en eux…). L’important n’était pas d’avoir raison, tout le monde avait raison, l’important était de comprendre que l’autre n’était pas pire que nous même, il était différent et avait raison de rester différent. Les différences font le monde. Elles font la beauté du monde. Chaque différence met en valeur une autre différence.

    Et puis elle savait que respecter l’autre c’était se respecter elle-même. Ce qu’elle cherchait avant tout c’était son propre bonheur. Rendre libre la libérait de son envie de faire avancer l’humain vers le bonheur. Amener un enfant à l’autonomie demande un travail énorme et peu valorisant. Mais lorsque l’autonomie est atteinte et que l’enfant est heureux… La liberté est là. Deux êtres se sont libérés l’un de l’autre et sont liés à jamais par le chemin qu’ils ont parcouru main dans la main. Les joies, les fiertés sont partagées. Rendre un ami, un frère heureux procure la même sensation. Elle était probablement la femme la plus égoïste qu’elle connaissait !

    ***

    H. R… reprit une phrase se S… et lui dit que « L’absence de cause n’est pas la cause de l’absence » = ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de cause qu’il n’y a pas d’absence. Autrement dit le mal provoqué par l’absence n’a pas de cause donc pas de raison d’être ni de perdurer.

    ***

    M. C… vint la voir mécontent, depuis sa rupture elle laissait son esprit se polluer avec des pensées limitantes et indignes d’elle. Il lui dit que sa tour d’ivoire s’était brisée. Qu’à partir de ce jour elle ne pouvait plus compter que sur elle et que tout ce qu’elle voulait était à sa portée à condition de faire les choses par elle-même ; que tous ses rêves étaient atteignables mais qu’elle était la seule à pouvoir les atteindre.

    Elle était capable de tout ; la preuve en était son indépendance ; maintenant, elle devait viser la liberté – elle passerait par l’écriture. Il lui fallait écrire toutes ses pensées.

    ***

    Elle avait peur de ce que l’avenir lui réservait. Elle avait eu l’amour, d’ailleurs l’avait-elle eu ? Elle l’avait connu, ressenti, mais lorsqu’elle cherchait l’amour dans sa mémoire, elle ne le retrouvait que dans deux de ces histoires. Seuls deux hommes l’avaient aimée pour ce qu’elle était, non pour ce qu’elle représentait. Aujourd’hui, elle était seule et plus consciente que jamais que la liberté ne résidait pas dans la solitude si celle-ci lui était imposée. La liberté était dans les choix qu’elle ferait demain ; choisirait-elle de rester seule ? Choisirait-elle de continuer sa vie professionnelle qui, sans lui déplaire, ne lui apportait que peu de bien-être ? Elle s’arrêta sur ce mot, hésita entre « bien être » et « satisfactions ». Les satisfactions étaient plurielles mais éphémères, créatrices de bien-être certes, mais d’un bien-être fugace, elle choisit le bien-être pour la longévité véhiculée par l’article qui le précédait. Elle souhaitait trouver la plénitude dans son travail.

    Pouvait-on trouver la plénitude dans une torture ? Avoir l’impression d’être au bon endroit au bon moment, se sentir utile tout en accomplissant une tâche pesante. Oui, elle en était persuadée. Elle savait aussi qu’exercer un emploi qui réponde aux attentes de celui qui l’exerce était un plaisir. Cette torture devenait alors le plaisir.

    Le choix de sa voie professionnelle était-il une liberté ? La liberté si chère à M. C… lui serait-elle accessible ?

    Ce soir encore, elle le voulait.

    Et puis elle considérait que la liberté pouvait se vivre par petites touches ; en effet elle choisissait ce qu’elle mangeait et ce qu’elle mangerait, ce qu’elle portait et porterait, ce qu’elle écoutait et écouterait, ce qu’elle lisait et lirait.

    M. C… lui dit qu’elle se contentait de petites

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