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Murmures de la vie
Murmures de la vie
Murmures de la vie
Livre électronique144 pages1 heure

Murmures de la vie

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À propos de ce livre électronique

Présentation du roman
Les Murmures de la Vie est une simulation logique et philosophique des émotions humaines, dépourvue de toute complexité ou pathologie psychologique. Bien que les émotions gardent toujours une mesure constante dans leur essence, leur influence varie d’une personne à l’autre. Elles demeurent, en toutes circonstances, la nourriture de l’âme et du corps, ainsi que la source infinie des multiples couleurs de la vie.
Ce roman, Les Murmures de la Vie, est une création imaginaire inspirée des scènes de l’existence, un récit riche en détails qui captive le lecteur par la diversité et l’harmonie de ses significations. À travers des mots portés par le ressenti et l’émotion, il invite chacun à redécouvrir sa propre expérience de vie. C’est une prise de conscience qui enrichit et donne de la valeur aux sentiments humains.
Quant au style d’écriture, il naît de l’alliance entre la raison et les murmures du cœur : c’est l’esprit qui décrit la vérité des émotions. Et, selon l’auteur, c’est là la manière la plus juste de traduire l’authenticité des sentiments humains.
LangueFrançais
Éditeurtredition GmbH
Date de sortie11 août 2025
ISBN9783384678164
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    Aperçu du livre

    Murmures de la vie - Mohanad khalaf

    Introduction 6

    Chapitre Un Vivre le quotidien 11

    Chapitre Deux Le Départ 34

    Chapitre Trois Aliénation 61

    Chapitre Quatre 101

    La Stabilité 101

    Chapitre Cinq 117

    Les Surprises de la Vie 117

    Chapitre Six : Résilience et faire face au changement 141

    Chapitre Sept : L’Éducation 192

    Conclusion 206

    Introduction

    Lorsqu’un être humain est en paix avec lui-même, son âme s’installe dans la quiétude et la sérénité. Le monde s’épanouit sous son regard ; il y puise de quoi satisfaire ses besoins, il saisit la vie, ses sens, ses joies et ses secrets — tout cela naît du contentement de l’homme envers lui-même.

    Mais cette notion diffère selon les interprétations des uns et des autres. Certains estiment que le contentement se résume à la réalisation d’un seul rêve, oubliant qu’un rêve en entraîne toujours un autre. D’autres pensent qu’il consiste à se résigner aux choses, mais cela s’apparente davantage à la capitulation qu’à la satisfaction. Les conceptions varient : peut-être que le contentement est l’acceptation des événements et de leur cours, autrement dit, accepter la réalité avec la volonté de vivre. Car la vie est rude, et l’homme doit toujours lui faire face ; le contentement est alors ce qui adoucit cette rudesse.

    On raconte l’histoire d’un homme nommé Azar et de son épouse Sarah, différents par héritage de croyance. Le hasard et le destin voulurent qu’ils se rencontrent, qu’ils s’aiment profondément et qu’ils se marient dans un petit village. Plus de trois années passèrent depuis leur union.

    Azar, pêcheur d’un lac voisin, était un homme dans la quarantaine, riche d’expériences multiples et profondes. Sarah, à la fin de sa vingtaine, travaillait dans le tissage ; mais le village n’offrait pas de possibilités dans ce domaine, si bien qu’elle devint femme au foyer. Leur vie était paisible et stable.

    Cependant, les surprises de l’existence échappent toujours à la volonté humaine : ce mystère que nul ne connaît. Par ses nombreux bouleversements, la vie guide parfois les pas de l’homme sans lui laisser le choix. Pourtant, la volonté joue un rôle dans cette marche : grâce à elle, l’homme peut surmonter les difficultés de son quotidien. Car la vie est, toujours, empreinte de dureté et ne donne pas tout ce que l’on désire. Mais peut-être que l’explication de ce manque est en soi un sens de la vie : la perfection ôte aux choses leur éclat.

    L’échelle des âges demeure immuable et indiscutable, de la naissance à l’enfance, jusqu’à la vieillesse. Mais la mesure du savoir et de l’ignorance n’est pas claire sur cette échelle. Nous ne pouvons prévoir l’avenir qu’à peine — quelques lignes esquissées que la science nous offre, surtout lorsqu’il s’agit de la vie et de ses significations.

    Après qu’Azar et Sarah eurent trouvé l’amour réciproque, la quiétude et la satisfaction, ils crurent que la vie était stable. Ils cherchaient toujours le bonheur, par les moyens les plus simples. Persuadés que la complicité régnait entre eux et qu’ils avaient atteint, par la compréhension mutuelle, un degré d’harmonie idéal, ils ne se blessaient jamais — bien au contraire, chacun s’efforçait de rompre la monotonie par les gestes les plus beaux et les plus simples à leur portée.

    Tous deux étaient convaincus que l’argent pouvait accroître le confort, mais que le bonheur restait lié à la perception intime de l’être humain. Azar, ayant atteint un état de contentement véritable, savait reconnaître ce sentiment ; ainsi, il pouvait trouver le bonheur tant que son travail subvenait à ses besoins essentiels. En même temps, il nourrissait l’ambition de développer son activité, car pour lui, la pauvreté ne signifiait pas l’absence de bonheur, et la richesse n’en garantissait pas la plénitude.

    Quant à Sarah, elle croyait que l’amour était le bonheur. Elle se sentait en sécurité auprès de son mari, partageait toujours ses buts et ses ambitions, consciente que sa réalité était splendide et qu’Azar était un homme responsable, travaillant pour eux deux. C’est ainsi que leur mariage se poursuivit, heureux, durant plusieurs années… jusqu’à ce que survienne la première épreuve de la vie — une épreuve non pas destinée à mesurer l’affection ou quoi que ce soit de semblable, mais une étape incontournable du chemin de l’existence.

    Chapitre Un Vivre le quotidien

    Elle lui dit :

    — Mon cher époux, quel cadeau m’offriras-tu pour la fête ? Tu sais combien j’aime ton présent en ce jour qui nous a unis. Chaque année, tu me combles d’un cadeau pour notre anniversaire de mariage, alors qu’il y a tant d’autres fêtes. Mais tu oublies toutes les fêtes religieuses, celles qui concernent ma foi comme la tienne, et tu ne te souviens que de notre anniversaire. Je crois que c’est la fête la plus chère à ton cœur !

    Il répondit :

    — Sarah, toutes les fêtes religieuses existent à cause d’histoires et de récits sacrés venant de Dieu. Ces récits ont marqué l’humanité entière, au point que leur célébration est devenue un rituel de la vie. Pourtant, nous ne sommes pas toujours certains des moments exacts pour les célébrer. Mais nous avons tendance à créer des jours où chacun peut ressentir joie et réconfort, même sans connaître la raison de la fête. Nous avons aussi tendance à sacraliser ce qui nous est transmis par héritage. Quant à nous, notre fête à nous est la plus précieuse à nos cœurs, car c’est nous qui l’avons créée. Y a-t-il, ma chère épouse, un jour plus beau que celui de notre mariage ? Voilà notre véritable fête.

    Sarah répondit :

    — C’est un acte de foi que de célébrer les jours sacrés, car ils sont un don de Dieu, et les honorer est un geste sacré.

    Le mari reprit :

    — Ma chère Sarah, l’homme ne peut vivre sans foi. C’est la nourriture de l’âme, le souffle et l’inspiration de l’humanité. La foi peut varier : en la nature, en la science, en un message divin ou en d’autres choses encore. Mais elle peut aussi se transformer en mal mortel, car celui qui s’y enferme peut devenir aveugle, ne voir dans la vie que sa propre croyance, et ne défendre que ce qu’il pense être vrai. Maintenant, ma chère épouse, me permets-tu de partir travailler ? Il est l’heure et je ne voudrais pas être en retard.

    — Va, sous la protection de ce en quoi tu crois, répondit-elle.

    Azar sortit et prit le chemin du lac pour commencer sa journée de pêche. En marchant, il repensait aux paroles de sa femme et à la signification de ce qu’elle venait de lui dire. Il se demanda :

    Crois-je vraiment en la bonne chose ? Ou bien est-ce l’autre qui croit en la bonne chose ? Pourquoi tous les hommes ne croient-ils pas en la même vérité ? Quelles sont les valeurs que tous les êtres humains peuvent partager ? Pourquoi le mal est-il toujours présent ? Et pourquoi le bien ne règne-t-il pas ?

    Pris dans le flot de ses réflexions, Azar songea qu’en dépit de la divergence des croyances humaines, de leur incapacité à partager une foi unique, il demeurait quelque chose de commun à tous : les valeurs universelles. Tous, selon leur propre voie spirituelle, appelaient à l’amour, à la coopération, à la bienveillance, à la justice, au bien, à la vérité, à la loyauté, à la droiture et à la sincérité sur cette terre. Même si ces voies se contredisaient avec le temps, il revenait à l’homme de les rectifier afin qu’elles servent la vie et ses idéaux — car l’homme est un être unique, responsable de la continuité de la vie sur terre.

    De nombreuses questions lui martelaient la tête, lui donnant presque la migraine. Enfin, il se dit :

    Peut-être est-il temps de chasser ces questions et leurs réponses de mon esprit, et de profiter simplement de la nature. Le temps est magnifique, le soleil brille, les oiseaux chantent, les gazelles jouent… Je vais fuir ce tumulte et ce combat intérieur. J’ai amplement le temps pendant la pêche, qui demande beaucoup de patience, et je peux en profiter pour contempler les mystères de la nature et de l’âme humaine.

    Il poursuivit son chemin, savourant l’étreinte de la nature et la beauté du jour, jusqu’à atteindre sa barque, immobile sur le lac. Il commença à préparer l’embarcation, ses filets et ses outils, se tenant prêt à partir, plein d’espoir de rapporter du poisson — sa seule source de subsistance.

    Le lac, capricieux par nature, offrait un jour sans compter et refusait tout le lendemain. Mais Azar, plein de gratitude, acceptait toujours ce qu’il lui donnait, sans jamais se plaindre, accomplissant son travail avec dévouement et sincérité.

    Il mit le cap vers le centre du lac, lança ses filets, puis s’assit en attendant sa prise. L’air était doux, le ciel limpide. Azar se laissa aller à songer au secret de la beauté de la nature, une beauté qu’il trouvait si grande qu’il ne pouvait ni la décrire ni en percer les mystères. Il se demanda alors : Pourquoi les hommes sont-ils différents ?

    C’est là qu’il trouva une explication qui lui parut convaincante : peut-être que nous sommes différents par l’apparence, la culture, et bien d’autres aspects, mais nous nous

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