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Husserl planned to deal with a philosophy of Euclidean geometry in the second and unpublished volume of the Philosophie der Arithmetik. Thus, after the publication of the first volume, he outlined an analytical/formal method that should... more
Husserl planned to deal with a philosophy of Euclidean geometry in the second and unpublished volume of the Philosophie der Arithmetik. Thus, after the publication of the first volume, he outlined an analytical/formal method that should have allowed a pure understanding of any spatial manifold. Nevertheless, dealing with the analytical geometry of Bernhard Riemann, he understood the limits of a pure formal approach. Therefore, he started investigating space representation from a psychological point of view, trying to detect those intuitions grounding geometrical concepts. Notwithstanding, Husserl abandoned this geometrizing space theory too because, in my view, it did not offer a plain explanation of the relations between geometry and space theory, material, and formal concepts. In this paper, I investigate the reasons why in his early studies Husserl wavered from a formalizing to an intuitive approach to the space problem.
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In the early nineties Husserl develops a philosophy of geometry gathering perspectives and concepts from classical geometry, descriptive psychology and manifold theory. At the same time, he proposes a critique of Riemann’s geometry that... more
In the early nineties Husserl develops a philosophy of geometry gathering perspectives and concepts from classical geometry, descriptive psychology and manifold theory. At the same time, he proposes a critique of Riemann’s geometry that is implicitly inspired by Leibniz’s critique of Descartes’ geometry. Moreover, Husserl was inspired by Veronese, Von Staudt and Grassmann – whose mathematical works explicitly  refer  to  Leibniz’s  analysis  situs.  Although  Husserl  does  not  devise  any complete treatise on the matter, he left various interesting notes that are still unpublished. Furthermore, checking the marks on the volumes from his personal library,  we  can  detect  what  books  and  which  passages  he  read.  Considering  these hints, it is possible to understand the way Husserl approaches analysis situs and updates Leibniz’s ideas within his own frame of thought.
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Cette thèse vise à reconstituer la théorie de l'espace développée par Husserl dans les manuscrits des premières années quatre-vingt-dix qui composent le Livre de l'espace. On en exposera les thématiques principales et identifiera les... more
Cette thèse vise à reconstituer la théorie de l'espace développée par Husserl dans les manuscrits des premières années quatre-vingt-dix qui composent le Livre de l'espace. On en exposera les thématiques principales et identifiera les influences exercées sur la pensée de Husserl durant sa formation philosophique, avec une attention particulière en ce qui concerne les aspects mathématiques et scientifiques du problème de l'espace.
Le Livre de l'espace représente encore un défi interprétatif, bien que Ingeborg Strohmeyer ait composé une édition critique de l'œuvre en suivant le sommaire esquissé par Husserl. Le corps textuel se fragmente dans une série des sections qui, à première vue, suggèrent que Husserl était "attiré" par un objet d'étude qui l'éloignait du cours principal de ses réflexions. Plusieurs chercheurs ont suivi cette lecture et ont interprété le Livre de l'espace comme une première exploration de la question des idéalités géométriques, en y repérant les concepts et les coordonnés théoriques des œuvres de la maturité. Selon une deuxième hypothèse complémentaire, bien que le Livre de l'espace ne réussisse pas à formuler une véritable théorie de l'espace, ses idées représentent néanmoins une ébauche de celles présentées dans le cours phénoménologique sur la chose de 1907. Ces interprétations abordent le problème en considérant seulement les textes publiés et, secondairement, elles tendent à lire les théories du jeune Husserl à travers les catégories de la phénoménologie tardive.
Même si certains aspects du Livre de l'espace anticipent les analyses des idéalités géométriques de la Crise des sciences européennes et de La chose et l'espace, on trouve des donnés textuels qui montrent l'impossibilité de réduire la théorie de l'espace préphénoménologique au contexte et au style des analyses phénoménologiques. Ces raisons émergent en concentrant l'analyse sur le chemin des recherches qui partent de la Philosophie de l'Arithmétique et s'ouvrent à des questions latérales, mais pas marginales. On aura ainsi l'occasion d'aborder des questions relatives à l'optique, la physiologie, les mathématiques et à la psychologie, qui sont largement traitées dans les inédits.
En abordant ces thématiques dans le cadre de la psychologie brentanienne, Husserl formule une théorie de l'espace qui, bien qu'irréductible aux catégories de la prochaine phénoménologie, n'est pas une théorie complète et cohérente. Le projet du Livre de l'espace est ainsi abandonné en faveur de certaines recherches plus urgentes qui conduiront Husserl vers le "tournant antipsychologiste" des Recherches Logiques. Cette thèse vise aussi à mettre en lumière les raisons qui ont poussé Husserl à abandonner sa première théorie de l'espace, en intégrant les réflexions de l'époque dans l'ensemble de la production husserlienne. À travers des références ponctuelles à la théorie phénoménologique de l'espace on montrera ses analogies et différences avec le Livre de l'espace et son contexte, en comprenant ainsi dans quel sens elle constitue l'héritage conceptuel des réflexions des années quatre-vingt-dix. Il s'agira donc de souligner le passage graduel de la théorie géométrique de l'espace à la théorie phénoménologique afin de tracer une histoire des différentes réponses que Husserl a données à la question de l'espace, entre psychologie et phénoménologie.

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Il presente lavoro mira a ricostruire la teoria dello spazio sviluppata da Husserl nei manoscritti dei primi anni Novanta che vanno a formare il cosiddetto Raumbuch, esponendone le tematiche principali ed individuando le influenze recepite da Husserl durante la sua formazione giovanile, con particolare attenzione ai risvolti matematico-scientifici del Raumproblem.
Sebbene Ingeborg Strohmeyer, nel comporre l'edizione critica dell'opera, abbia seguito l'indice abbozzato dallo stesso Husserl, comprendere il Raumbuch rappresenta ancora una sfida per l'interprete. Il corpo della trattazione è infatti frammentato in molteplici sezioni, più o meno sostanziose, che a un primo sguardo potrebbero dare l'idea di un Husserl attratto/distratto da una curiosità passeggera. Numerosi studiosi hanno assecondato questa lettura, scorgendo nel Raumbuch un primo confronto di Husserl col problema delle idealità geometriche e riconoscendovi i concetti e le coordinate teoriche che torneranno nelle opere mature. A questa prima ipotesi interpretativa se n'è associata un'altra, complementare, secondo cui il Raumbuch, pur non riuscendo a formulare una teoria dello spazio che possa definirsi tale, rappresenti un abbozzo della teoria dello spazio fenomenologica presentata nelle lezioni sulla cosa del '07. Entrambe le interpretazioni sono in realtà frutto di un approccio alla questione che tiene conto dei soli testi editi da un lato, e dall'altro cade tende a leggere le teorie giovanili attraverso le categorie della fenomenologia matura.
Anche se che alcuni aspetti del Raumbuch anticipano la trattazione delle idealità geometriche della Krisis der europaischen Wissenschaften und die transzendentale Phänomenologie e la teoria della Dingvorlesung, non si possono certo ignorare quelle ragioni che fanno della teoria dello spazio pre-fenomenologica un tentativo di affrontare il Raumproblem autonomo dal contesto delle riflessioni fenomenologiche, seppur ad esse evidentemente legato. Tali ragioni testuali emergono se si volge l'attenzione al panorama di problemi che occupano Husserl in quel periodo: solo seguendo il filo dell'indagine che dalla prima opera di Husserl si apre a considerazioni laterali ma non per questo marginali, si accede ad un orizzonte di problemi (ottici, fisiologici, matematici, psicologici) ampiamente dibattuti negli inediti.
Dall'incontro tra la discussione del problema della spazio e gli strumenti ereditati dalla psicologia di matrice brentaniana, nasce una teoria dello spazio indipendente dalle categorie della fenomenologia, ma non per questo completa e consistente con il corpus delle riflessioni husserliane che si andavano codificando durante quell'ultimo decennio del XIX secolo. Il progetto del Raumbuch viene infatti accantonato nell'ottobre del '93, a favore di indagini più pressanti che avrebbero condotto Husserl alla "svolta antipsicologistica" delle Logische Untersuchungen. Il presente lavoro mira a decifrare i motivi e le tempistiche che hanno condotto Husserl all'abbandono della prima teoria dello spazio, integrandone le riflessioni finora poco frequentate dalla letteratura critica nel complesso della produzione husserliana. A tal scopo, si troveranno alcuni rimandi alla teoria dello spazio fenomenologica che, nell'illustrare differenze e analogie con la temperie del Raumbuch, aiuteranno a comprendere in che senso la prima possa essere considerata erede della seconda. Mettendo in luce il graduale passaggio dalla teoria geometrica dello spazio alla teoria fenomenologica dello spazio, verrà tracciata una storia delle differenti risposte fornite da Husserl alla questione dello spazio, tra psicologia e fenomenologia.
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