Colloque du Pont-du-Gard, 2008 publié :
Les ponts routiers en Gaule romaine, (Suppl. RAN 41), 201... more Colloque du Pont-du-Gard, 2008 publié : Les ponts routiers en Gaule romaine, (Suppl. RAN 41), 2011, 720 p. - Supplément - Revue Archéologique de Narbonnaise (RAN)
Le campus de la faculté des Lettres et Sciences humaines (aujourd’hui « université Paul-Valéry »)... more Le campus de la faculté des Lettres et Sciences humaines (aujourd’hui « université Paul-Valéry ») Montpellier-III est la création la plus aboutie des projets de constructions universitaires montpelliéraines des années 1960. L’ensemble comprenant à l’origine la faculté des Sciences est dirigé par l’architecte en chef marseillais René Egger qui travaille ici en collaboration avec les architectes d’opération montpelliérains Jean-Claude Deshons et Philippe Jaulmes. Ces derniers évoluent, pour la faculté des Lettres, vers des solutions plus esthétiques avec la mise en œuvre monumentale de la création artistique intégrée (« 1 % culturel »), liant architectes et artistes. Déjà Egger avait collaboré avec Victor Vasarely qui conçoit à Montpellier la grande grille d’entrée du campus. Des artistes locaux interviennent aussi, notamment Albert Dupin avec le mur dit « cyclopéen » des bâtiments d’art et d’archéologie.
Ganges est, après les périodes difficiles de la fin du moyen-âge, un petit centre économique dont... more Ganges est, après les périodes difficiles de la fin du moyen-âge, un petit centre économique dont la prospérité atteint son apogée à la fin du XVI e siècle grâce à la forte présence de la communauté protestante des cévennes, notamment entre Saint-Hippolyte et Le Vigan, et à la puissance de son organisation autour du consistoire. La ville reste considérablement mar-quée par les conflits religieux de cette période qui ne s'apaisent durablement, après l'épisode terrible de son opiniâtre résistance aux persécutions des dragonnades, qu'à partir du con-cordat, au début du XIX e siècle. Le contexte spécifique du protestantisme cévenol, et parti-culièrement gangeois, est encore très présent ici et il est bien différent sociologiquement de celui des riches communautés protestantes urbaines de Nîmes ou de montpellier. Le seigneur de Ganges, comme ceux des environs, passe à la religion réformée dès 1560, ce qui entraîne la conversion de la quasi totalité de ses sujets. Le consistoire exerce alors une forte emprise sur la vie de la communauté qui, nonobstant des côtés certes positifs et charitables, impose
En Languedoc-Roussillon, plus de 2000 immeubles sont protégés au titre des Monuments historiques.... more En Languedoc-Roussillon, plus de 2000 immeubles sont protégés au titre des Monuments historiques. De l’Antiquité au XXe siècle, toutes les catégories relèvent de la loi de 1913 : vestiges archéologiques, architectures religieuse, fortifiée ou civile, grandes demeures ou édifices plus modestes, du loisir au monde du travail, etc. Les critères de sélection ont évolué depuis Prosper Mérimée et la première liste de classement de 1840. A l’intérêt assez exclusif pour le patrimoine traditionnel (églises et châteaux, édifices publics) a succédé une attention affirmée, après la déconcentration des procédures de protection en 1984, au « nouveau patrimoine », notion englobant d’autres champs patrimoniaux comme les lieux de mémoire, les témoins scientifiques et techniques, les parcs et jardins, etc. L’identification et la reconnaissance du patrimoine par une mesure juridique d’inscription ou de classement sont accompagnées d’une politique de labellisation, comme en témoignent les labels « Jardin remarquable » et « Patrimoine du XXe siècle ».
Des feux allumés dans des fortifications ou sur les plages ont longtemps été l’unique secours des... more Des feux allumés dans des fortifications ou sur les plages ont longtemps été l’unique secours des navigateurs. En 1825, un vaste programme pour l’éclairage du littoral français est lancé, facilité par l’invention de la lentille de Fresnel. Aujourd'hui, le devenir des phares, que l’aide électronique à la navigation a rendu moins utiles, est devenu un objet d'inquiétude qui justifie l'intérêt public pour leur protection, car ils ont une place majeure dans l’imaginaire collectif. Une campagne de protection nationale des phares a été lancée par le Ministère de la Culture et de la Communication. En Languedoc-Roussillon, sont protégés au titre des monuments historiques : le vieux phare et le phare de l’Espiguette au Grau-du-Roi (Gard), le phare du Mont Saint-Clair à Sète (Hérault), l’ancien phare Mont Saint-Loup, le feu du fort Brescou à Agde (Hérault), le feu du fort Fanal, le feu métallique du môle et le phare du Cap Béar à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales). Parmi ces phares, seuls deux sont éteints. Le feu du môle Saint-Louis à Sète et le phare du Cap Leucate (Aude) bien que non protégés monuments historiques sont présentés ici en raison de leur intérêt patrimonial.
L'université Paul-Valéry Montpellier III succède à la faculté des Lettres et Sciences humaines. S... more L'université Paul-Valéry Montpellier III succède à la faculté des Lettres et Sciences humaines. Son campus est la création la plus aboutie du projet de constructions universitaires montpelliéraines des années 1960. L'ensemble ayant débuté par la faculté des Sciences est dirigé par l'architecte en chef marseillais René Egger, auteur de nombreux programmes scolaires et universitaires remarquables (notamment le Campus de Luminy, également labellisé). Ancien associé de Fernand Pouillon, architecte conseil de l'Education nationale, il travaille ici en collaboration avec les architectes d'opération montpelliérains Jean-Claude Deshons et Philippe Jaulmes.
Le principe du campus à l'écart du centre ancien se justifie par le besoin de larges espaces. Après les barres géométriques évoquant les grands ensembles des bâtiments de sciences, la faculté des Lettres, évolue vers des solutions plus esthétiques dans la distribution harmonieuse des masses et des vides, les axes de circulation et dans la mise en oeuvre monumentale de la création artistique intégrée ("1% culturel"), liant architectes et artistes. Déjà Egger avait collaboré avec Victor Vasarely et l'Op-art cinétique, magnifiquement représenté à Montpellier par la grande grille d'entrée de la faculté des Lettres. Des artistes locaux interviennent aussi, notamment avec le mur dit "cyclopéen", par Albert Dupin pour les bâtiments d'art et d'archéologie abritant le Musée des moulages (importante collection classée).
Comme la plupart des constructions de cette époque, le caractère patrimonial n'en est pas encore estimé à sa juste valeur et il importe de valoriser ce passé récent. Après la labellisation des cités balnéaires de la Mission Racine sur le littoral languedocien, la reconnaissance de ce patrimoine universitaire valait d'être soulignée.
Colloque du Pont-du-Gard, 2008 publié :
Les ponts routiers en Gaule romaine, (Suppl. RAN 41), 201... more Colloque du Pont-du-Gard, 2008 publié : Les ponts routiers en Gaule romaine, (Suppl. RAN 41), 2011, 720 p. - Supplément - Revue Archéologique de Narbonnaise (RAN)
Le campus de la faculté des Lettres et Sciences humaines (aujourd’hui « université Paul-Valéry »)... more Le campus de la faculté des Lettres et Sciences humaines (aujourd’hui « université Paul-Valéry ») Montpellier-III est la création la plus aboutie des projets de constructions universitaires montpelliéraines des années 1960. L’ensemble comprenant à l’origine la faculté des Sciences est dirigé par l’architecte en chef marseillais René Egger qui travaille ici en collaboration avec les architectes d’opération montpelliérains Jean-Claude Deshons et Philippe Jaulmes. Ces derniers évoluent, pour la faculté des Lettres, vers des solutions plus esthétiques avec la mise en œuvre monumentale de la création artistique intégrée (« 1 % culturel »), liant architectes et artistes. Déjà Egger avait collaboré avec Victor Vasarely qui conçoit à Montpellier la grande grille d’entrée du campus. Des artistes locaux interviennent aussi, notamment Albert Dupin avec le mur dit « cyclopéen » des bâtiments d’art et d’archéologie.
Ganges est, après les périodes difficiles de la fin du moyen-âge, un petit centre économique dont... more Ganges est, après les périodes difficiles de la fin du moyen-âge, un petit centre économique dont la prospérité atteint son apogée à la fin du XVI e siècle grâce à la forte présence de la communauté protestante des cévennes, notamment entre Saint-Hippolyte et Le Vigan, et à la puissance de son organisation autour du consistoire. La ville reste considérablement mar-quée par les conflits religieux de cette période qui ne s'apaisent durablement, après l'épisode terrible de son opiniâtre résistance aux persécutions des dragonnades, qu'à partir du con-cordat, au début du XIX e siècle. Le contexte spécifique du protestantisme cévenol, et parti-culièrement gangeois, est encore très présent ici et il est bien différent sociologiquement de celui des riches communautés protestantes urbaines de Nîmes ou de montpellier. Le seigneur de Ganges, comme ceux des environs, passe à la religion réformée dès 1560, ce qui entraîne la conversion de la quasi totalité de ses sujets. Le consistoire exerce alors une forte emprise sur la vie de la communauté qui, nonobstant des côtés certes positifs et charitables, impose
En Languedoc-Roussillon, plus de 2000 immeubles sont protégés au titre des Monuments historiques.... more En Languedoc-Roussillon, plus de 2000 immeubles sont protégés au titre des Monuments historiques. De l’Antiquité au XXe siècle, toutes les catégories relèvent de la loi de 1913 : vestiges archéologiques, architectures religieuse, fortifiée ou civile, grandes demeures ou édifices plus modestes, du loisir au monde du travail, etc. Les critères de sélection ont évolué depuis Prosper Mérimée et la première liste de classement de 1840. A l’intérêt assez exclusif pour le patrimoine traditionnel (églises et châteaux, édifices publics) a succédé une attention affirmée, après la déconcentration des procédures de protection en 1984, au « nouveau patrimoine », notion englobant d’autres champs patrimoniaux comme les lieux de mémoire, les témoins scientifiques et techniques, les parcs et jardins, etc. L’identification et la reconnaissance du patrimoine par une mesure juridique d’inscription ou de classement sont accompagnées d’une politique de labellisation, comme en témoignent les labels « Jardin remarquable » et « Patrimoine du XXe siècle ».
Des feux allumés dans des fortifications ou sur les plages ont longtemps été l’unique secours des... more Des feux allumés dans des fortifications ou sur les plages ont longtemps été l’unique secours des navigateurs. En 1825, un vaste programme pour l’éclairage du littoral français est lancé, facilité par l’invention de la lentille de Fresnel. Aujourd'hui, le devenir des phares, que l’aide électronique à la navigation a rendu moins utiles, est devenu un objet d'inquiétude qui justifie l'intérêt public pour leur protection, car ils ont une place majeure dans l’imaginaire collectif. Une campagne de protection nationale des phares a été lancée par le Ministère de la Culture et de la Communication. En Languedoc-Roussillon, sont protégés au titre des monuments historiques : le vieux phare et le phare de l’Espiguette au Grau-du-Roi (Gard), le phare du Mont Saint-Clair à Sète (Hérault), l’ancien phare Mont Saint-Loup, le feu du fort Brescou à Agde (Hérault), le feu du fort Fanal, le feu métallique du môle et le phare du Cap Béar à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales). Parmi ces phares, seuls deux sont éteints. Le feu du môle Saint-Louis à Sète et le phare du Cap Leucate (Aude) bien que non protégés monuments historiques sont présentés ici en raison de leur intérêt patrimonial.
L'université Paul-Valéry Montpellier III succède à la faculté des Lettres et Sciences humaines. S... more L'université Paul-Valéry Montpellier III succède à la faculté des Lettres et Sciences humaines. Son campus est la création la plus aboutie du projet de constructions universitaires montpelliéraines des années 1960. L'ensemble ayant débuté par la faculté des Sciences est dirigé par l'architecte en chef marseillais René Egger, auteur de nombreux programmes scolaires et universitaires remarquables (notamment le Campus de Luminy, également labellisé). Ancien associé de Fernand Pouillon, architecte conseil de l'Education nationale, il travaille ici en collaboration avec les architectes d'opération montpelliérains Jean-Claude Deshons et Philippe Jaulmes.
Le principe du campus à l'écart du centre ancien se justifie par le besoin de larges espaces. Après les barres géométriques évoquant les grands ensembles des bâtiments de sciences, la faculté des Lettres, évolue vers des solutions plus esthétiques dans la distribution harmonieuse des masses et des vides, les axes de circulation et dans la mise en oeuvre monumentale de la création artistique intégrée ("1% culturel"), liant architectes et artistes. Déjà Egger avait collaboré avec Victor Vasarely et l'Op-art cinétique, magnifiquement représenté à Montpellier par la grande grille d'entrée de la faculté des Lettres. Des artistes locaux interviennent aussi, notamment avec le mur dit "cyclopéen", par Albert Dupin pour les bâtiments d'art et d'archéologie abritant le Musée des moulages (importante collection classée).
Comme la plupart des constructions de cette époque, le caractère patrimonial n'en est pas encore estimé à sa juste valeur et il importe de valoriser ce passé récent. Après la labellisation des cités balnéaires de la Mission Racine sur le littoral languedocien, la reconnaissance de ce patrimoine universitaire valait d'être soulignée.
Uploads
Papers by Yvon C Comte
Les ponts routiers en Gaule romaine, (Suppl. RAN 41), 2011, 720 p. - Supplément - Revue Archéologique de Narbonnaise (RAN)
Une campagne de protection nationale des phares a été lancée par le Ministère de la Culture et de la Communication. En Languedoc-Roussillon, sont protégés au titre des monuments historiques : le vieux phare et le phare de l’Espiguette au Grau-du-Roi (Gard), le phare du Mont Saint-Clair à Sète (Hérault), l’ancien phare Mont Saint-Loup, le feu du fort Brescou à Agde (Hérault), le feu du fort Fanal, le feu métallique du môle et le phare du Cap Béar à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales). Parmi ces phares, seuls deux sont éteints.
Le feu du môle Saint-Louis à Sète et le phare du Cap Leucate (Aude) bien que non protégés monuments historiques sont présentés ici en raison de leur intérêt patrimonial.
Le principe du campus à l'écart du centre ancien se justifie par le besoin de larges espaces. Après les barres géométriques évoquant les grands ensembles des bâtiments de sciences, la faculté des Lettres, évolue vers des solutions plus esthétiques dans la distribution harmonieuse des masses et des vides, les axes de circulation et dans la mise en oeuvre monumentale de la création artistique intégrée ("1% culturel"), liant architectes et artistes. Déjà Egger avait collaboré avec Victor Vasarely et l'Op-art cinétique, magnifiquement représenté à Montpellier par la grande grille d'entrée de la faculté des Lettres. Des artistes locaux interviennent aussi, notamment avec le mur dit "cyclopéen", par Albert Dupin pour les bâtiments d'art et d'archéologie abritant le Musée des moulages (importante collection classée).
Comme la plupart des constructions de cette époque, le caractère patrimonial n'en est pas encore estimé à sa juste valeur et il importe de valoriser ce passé récent. Après la labellisation des cités balnéaires de la Mission Racine sur le littoral languedocien, la reconnaissance de ce patrimoine universitaire valait d'être soulignée.
Les ponts routiers en Gaule romaine, (Suppl. RAN 41), 2011, 720 p. - Supplément - Revue Archéologique de Narbonnaise (RAN)
Une campagne de protection nationale des phares a été lancée par le Ministère de la Culture et de la Communication. En Languedoc-Roussillon, sont protégés au titre des monuments historiques : le vieux phare et le phare de l’Espiguette au Grau-du-Roi (Gard), le phare du Mont Saint-Clair à Sète (Hérault), l’ancien phare Mont Saint-Loup, le feu du fort Brescou à Agde (Hérault), le feu du fort Fanal, le feu métallique du môle et le phare du Cap Béar à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales). Parmi ces phares, seuls deux sont éteints.
Le feu du môle Saint-Louis à Sète et le phare du Cap Leucate (Aude) bien que non protégés monuments historiques sont présentés ici en raison de leur intérêt patrimonial.
Le principe du campus à l'écart du centre ancien se justifie par le besoin de larges espaces. Après les barres géométriques évoquant les grands ensembles des bâtiments de sciences, la faculté des Lettres, évolue vers des solutions plus esthétiques dans la distribution harmonieuse des masses et des vides, les axes de circulation et dans la mise en oeuvre monumentale de la création artistique intégrée ("1% culturel"), liant architectes et artistes. Déjà Egger avait collaboré avec Victor Vasarely et l'Op-art cinétique, magnifiquement représenté à Montpellier par la grande grille d'entrée de la faculté des Lettres. Des artistes locaux interviennent aussi, notamment avec le mur dit "cyclopéen", par Albert Dupin pour les bâtiments d'art et d'archéologie abritant le Musée des moulages (importante collection classée).
Comme la plupart des constructions de cette époque, le caractère patrimonial n'en est pas encore estimé à sa juste valeur et il importe de valoriser ce passé récent. Après la labellisation des cités balnéaires de la Mission Racine sur le littoral languedocien, la reconnaissance de ce patrimoine universitaire valait d'être soulignée.