messianisme juif et Eglise
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Ainsi parle, dans sa sagesse infinie, l'Écriture : Courte est la vie. Comme fleur elle éclôt, puis on la coupe. Elle fuit comme l'ombre et ne dure pas. Car nous n'avons pas ici-bas de cité permanente, mais recherchons celle de l'avenir.... more
Ainsi parle, dans sa sagesse infinie, l'Écriture : Courte est la vie. Comme fleur elle éclôt, puis on la coupe. Elle fuit comme l'ombre et ne dure pas. Car nous n'avons pas ici-bas de cité permanente, mais recherchons celle de l'avenir. Parfois, déchirant le ciel de notre âme, une fulgurance illumine les yeux de notre cœur, montrant quelle espérance nous ouvre Son appel. Et nous en tressaillons de joie, même s'il faut, pour un peu de temps, être affligés par diverses épreuves. Alors, la nostalgie du Royaume point nos cœurs. Sur ce sujet, il y aurait bien des choses à dire, et difficiles à exposer parce que nous sommes devenus lents à comprendre… Car ce mystère, resté caché depuis les siècles et les générations… c'est le Christ parmi nous, l'espérance de la gloire! Le Seigneur, Lui, est déjà dans la gloire. Si, par la foi et les œuvres, nous demeurons en Lui, Paul nous l'affirme : Quand le Christ sera manifesté, Lui qui est votre vie, alors nous aussi nous serons manifestés avec lui pleins de gloire. Telle est la vraie dimension de la vie, le Royaume que nous attendons. Paul en témoigne encore, en ces termes : Elle est sûre cette parole, si nous sommes morts avec lui, avec lui nous vivrons. Si nous tenons ferme, avec lui nous régnerons. Si nous le renions, lui aussi nous reniera. Le Royaume de Dieu est tout proche. Cette phrase a-t-elle encore un sens pour les chrétiens d'aujourd'hui? De fait, autant nous trouvons normal d'être régis par des hommes, autant il nous est dur d'imaginer que Dieu règne sur nous. Samuel, déjà, en faisait reproche aux Israélites : Vous m'avez dit : Non! Il faut qu'un roi règne sur nous. Pourtant, LE SEIGNEUR votre Dieu, c'est lui votre roi!
D'après les Écritures, Dieu seul devait régner sur Son peuple. Il en témoigne Lui-même, en disant à Samuel : Satisfais à tout ce que te dit le peuple, car ce n'est pas toi qu'ils ont rejeté, c'est moi qu'ils ont rejeté, ne voulant plus que je règne sur eux. Les Israélites eux-mêmes le reconnaissent : Nous avons mis le comble à tous nos péchés en demandant pour nous un roi. Samuel, enfin, le leur rappelle : Reconnaissez combien grave est le mal que vous avez commis au regard du SEIGNEUR en demandant pour vous un roi. Vous avez rejeté votre Dieu, Celui qui vous sauvait de tous vos maux et de toutes vos angoisses.
La tradition prophétique ultérieure confirmera cette volonté divine de rétablir Sa Seigneurie sur Son peuple : Te voilà détruit, Israël, c'est en moi qu'est ton secours. Où donc est-il ton roi, pour qu'il te sauve? Et dans toutes tes villes, tes juges? Ceux-là dont tu disais : Donne-moi un roi et des chefs. Un roi, je te le donne dans ma colère, et je le reprends dans ma fureur.
Et, par la bouche d'Ézéchiel, Dieu va plus loin encore, c'est dans un déploiement extraordinaire de puissance qu'Il régnera sur Son peuple : Par ma vie, oracle du SEIGNEUR, je le jure : c'est moi qui régnerai sur vous, à main forte et à bras étendu, en déversant ma fureur.
Mais faut-il attendre une autre manifestation de ce Royaume, quand Jésus nous dit qu'il est déjà là? Les Pharisiens lui ayant demandé quand viendrait le Royaume de Dieu, il leur répondit : La venue du Royaume de Dieu n'est pas observable, et l'on ne dira pas : Voici : il est ici, ou bien : il est là ! Car le Royaume de Dieu est au milieu de vous.
Le Royaume est donc présent dans le temps de l'histoire, mais le bien et le mal s'y affrontent toujours. Actuellement, dit l'Écriture, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis. Mais, lors de Son avènement, l'Agneau égorgé fera d'eux un royaume de prêtres qui régneront sur la terre. C'est pourquoi le Seigneur nous a enjoints de prier ainsi : Que ton règne vienne!
Au témoignage de l'Écriture, ce règne - encore secret - de Dieu dans les cœurs, s'établira un jour, avec puissance, sur la terre. Mais combien de chrétiens le croient encore aujourd'hui? Sont-ils nombreux à attendre et hâter l'avènement du Jour de Dieu?
Sont-ils vraiment persuadés que Dieu va substituer Son gouvernement à celui des chefs des nations, pour amener enfin le monde à la plénitude et à la paix à laquelle il aspire tant et que ses dirigeants n'ont jamais été capables de lui procurer? Jésus n'a-t-il pas déclaré : C'est maintenant le jugement de ce monde, maintenant le Prince de ce monde va être jeté dehors?
C'est exactement ce qui arrivera aux disciples du Christ, si leurs pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. D'ailleurs, Jésus les en avertit Lui-même : Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel vient à s'affadir, avec quoi le salera-t-on? Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens.
Or, le Royaume est le noyau central du message du Christ, ainsi qu'Il le proclame Lui-même : Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. La “Bonne Nouvelle” dont il est question est bien celle du Royaume, comme en témoigne cet autre passage : Il cheminait à travers villes et villages, prêchant et annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu.
Il en est aujourd'hui de la foi dans l'avènement en gloire du Royaume sur la terre comme au temps de la prédication de son imminence par le Christ : bien qu'il eut fait tant de signes devant eux, ils ne croyaient pas en Lui. C'est pour cela qu'Il a émis cette grave interrogation : Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Au témoignage de l'Évangile, un homme y a cru : le «bon larron». Les circonstances de son acte de foi sont si exceptionnelles, qu'elles resteront le témoignage le plus convaincant de la réalité du Royaume qui vient. Crucifié, lui aussi, et près d'expirer, ce brigand reconnut le Messie en son compagnon de supplice. Et c'est ce Roi rejeté et mourant qui fit l'objet de son ultime profession de foi : Jésus, souviens-toi de moi lorsque tu viendras avec ton royaume!
Les fidèles du Christ, quant à eux, croient pleinement à cet avènement du Royaume sur la terre. En cela, ils témoignent de leur foi en l'accomplissement de ces paroles de Jésus : Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. Et alors on verra le Fils de l'homme venant dans une nuée avec puissance et grande gloire. Isaïe dit à son tour : Il paraîtra, le rejeton de Jessé, celui qui se dresse pour commander aux nations. En lui les nations mettront leur espérance.
Les fidèles du Christ croient aussi à l'imminence du Royaume de Dieu et ils professent qu'il peut surgir à tout moment. En cela, ils témoignent encore de leur foi en l'accomplissement des Écritures : Le Royaume des cieux est tout proche. Ainsi donc, vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir. Le garant de ces révélations l'affirme : Oui, je viens bientôt! Amen, viens, Seigneur Jésus !
D'après les Écritures, Dieu seul devait régner sur Son peuple. Il en témoigne Lui-même, en disant à Samuel : Satisfais à tout ce que te dit le peuple, car ce n'est pas toi qu'ils ont rejeté, c'est moi qu'ils ont rejeté, ne voulant plus que je règne sur eux. Les Israélites eux-mêmes le reconnaissent : Nous avons mis le comble à tous nos péchés en demandant pour nous un roi. Samuel, enfin, le leur rappelle : Reconnaissez combien grave est le mal que vous avez commis au regard du SEIGNEUR en demandant pour vous un roi. Vous avez rejeté votre Dieu, Celui qui vous sauvait de tous vos maux et de toutes vos angoisses.
La tradition prophétique ultérieure confirmera cette volonté divine de rétablir Sa Seigneurie sur Son peuple : Te voilà détruit, Israël, c'est en moi qu'est ton secours. Où donc est-il ton roi, pour qu'il te sauve? Et dans toutes tes villes, tes juges? Ceux-là dont tu disais : Donne-moi un roi et des chefs. Un roi, je te le donne dans ma colère, et je le reprends dans ma fureur.
Et, par la bouche d'Ézéchiel, Dieu va plus loin encore, c'est dans un déploiement extraordinaire de puissance qu'Il régnera sur Son peuple : Par ma vie, oracle du SEIGNEUR, je le jure : c'est moi qui régnerai sur vous, à main forte et à bras étendu, en déversant ma fureur.
Mais faut-il attendre une autre manifestation de ce Royaume, quand Jésus nous dit qu'il est déjà là? Les Pharisiens lui ayant demandé quand viendrait le Royaume de Dieu, il leur répondit : La venue du Royaume de Dieu n'est pas observable, et l'on ne dira pas : Voici : il est ici, ou bien : il est là ! Car le Royaume de Dieu est au milieu de vous.
Le Royaume est donc présent dans le temps de l'histoire, mais le bien et le mal s'y affrontent toujours. Actuellement, dit l'Écriture, nous ne voyons pas encore que tout lui soit soumis. Mais, lors de Son avènement, l'Agneau égorgé fera d'eux un royaume de prêtres qui régneront sur la terre. C'est pourquoi le Seigneur nous a enjoints de prier ainsi : Que ton règne vienne!
Au témoignage de l'Écriture, ce règne - encore secret - de Dieu dans les cœurs, s'établira un jour, avec puissance, sur la terre. Mais combien de chrétiens le croient encore aujourd'hui? Sont-ils nombreux à attendre et hâter l'avènement du Jour de Dieu?
Sont-ils vraiment persuadés que Dieu va substituer Son gouvernement à celui des chefs des nations, pour amener enfin le monde à la plénitude et à la paix à laquelle il aspire tant et que ses dirigeants n'ont jamais été capables de lui procurer? Jésus n'a-t-il pas déclaré : C'est maintenant le jugement de ce monde, maintenant le Prince de ce monde va être jeté dehors?
C'est exactement ce qui arrivera aux disciples du Christ, si leurs pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. D'ailleurs, Jésus les en avertit Lui-même : Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel vient à s'affadir, avec quoi le salera-t-on? Il n'est plus bon à rien qu'à être jeté dehors et foulé aux pieds par les gens.
Or, le Royaume est le noyau central du message du Christ, ainsi qu'Il le proclame Lui-même : Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle. La “Bonne Nouvelle” dont il est question est bien celle du Royaume, comme en témoigne cet autre passage : Il cheminait à travers villes et villages, prêchant et annonçant la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu.
Il en est aujourd'hui de la foi dans l'avènement en gloire du Royaume sur la terre comme au temps de la prédication de son imminence par le Christ : bien qu'il eut fait tant de signes devant eux, ils ne croyaient pas en Lui. C'est pour cela qu'Il a émis cette grave interrogation : Le Fils de l'homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre?
Au témoignage de l'Évangile, un homme y a cru : le «bon larron». Les circonstances de son acte de foi sont si exceptionnelles, qu'elles resteront le témoignage le plus convaincant de la réalité du Royaume qui vient. Crucifié, lui aussi, et près d'expirer, ce brigand reconnut le Messie en son compagnon de supplice. Et c'est ce Roi rejeté et mourant qui fit l'objet de son ultime profession de foi : Jésus, souviens-toi de moi lorsque tu viendras avec ton royaume!
Les fidèles du Christ, quant à eux, croient pleinement à cet avènement du Royaume sur la terre. En cela, ils témoignent de leur foi en l'accomplissement de ces paroles de Jésus : Quand le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, escorté de tous les anges, alors il prendra place sur son trône de gloire. Et alors on verra le Fils de l'homme venant dans une nuée avec puissance et grande gloire. Isaïe dit à son tour : Il paraîtra, le rejeton de Jessé, celui qui se dresse pour commander aux nations. En lui les nations mettront leur espérance.
Les fidèles du Christ croient aussi à l'imminence du Royaume de Dieu et ils professent qu'il peut surgir à tout moment. En cela, ils témoignent encore de leur foi en l'accomplissement des Écritures : Le Royaume des cieux est tout proche. Ainsi donc, vous aussi, tenez-vous prêts, car c'est à l'heure que vous ne pensez pas que le Fils de l'homme va venir. Le garant de ces révélations l'affirme : Oui, je viens bientôt! Amen, viens, Seigneur Jésus !
Le pape émérite Benoît XVI publie un texte sur le dialogue entre chrétiens et juifs, qui déchaîne une tempête Je lis avec atterrement les articles qui se succèdent, à un rythme exponentiel, sur la Toile, après la publication, dans le... more
Le pape émérite Benoît XVI publie un texte sur le dialogue entre chrétiens et juifs, qui déchaîne une tempête Je lis avec atterrement les articles qui se succèdent, à un rythme exponentiel, sur la Toile, après la publication, dans le dernier numéro de la revue Communio, d'un texte du pape émérite Benoît XVI. On y crie à l'« antisémitisme » (!!!), on prétend y voir le dévoilement au grand jour de l'hypocrisie d'une Eglise qui, contrairement à ce que laissent croire des textes récents publiés par la Commission pour les relations entre l'Eglise et le judaïsme, s'exprimaient en des termes extrêmement favorables au peuple juif, etc. etc. Qu'en est-il en réalité ? Conformément à mon mode d'agir habituel en ces matières délicates, je me propose de constituer un dossier, non seulement de « l'affaire » qui se profile, mais de la problématique théologique qui est celle de l'écrit récent du pape émérite Benoît XVI, auteur de l'article qui fait polémique. Dans un premier temps, je mettrai en ligne des articles ou traductions d'articles d'auteurs, chrétiens et juifs, qui se sont exprimés sur ce sujet, étant entendu que je ne relaierai que les textes non polémiques et respectueux (ce qui ne veut pas dire non critiques). Ce n'est que lorsque je me serai fait une opinion et que j'estimerai avoir quelque chose d'utile à ajouter, au bénéfice d'une meilleure compréhension entre juifs et chrétiens, que je mettrai en ligne mes propres textes sur le sujet. Le premier article que j'ai traduit (de l'allemand : mes excuses anticipées pour les faiblesses-voire les contresens éventuels, cette langue ne m'étant pas familière) est celui de l'agence de presse catholique allemande Kath.net, qui a le mérite d'être factuel et de rapporter fidèlement le point de vue théologique de l'auteur du texte contesté. Menahem R. Macina. Cité du Vatican-Vienne (kath.net/KAP) Texte sur le dialogue judéo-chrétien du pape émérite, publié dans la revue "Communio"-Benoît XVI: nécessité d'une clarification dans deux paradigmes centraux du dialogue judéo-chrétien [Il avait déclaré] vouloir « servir l'Eglise à travers une vie de prière » et rester silencieux – et voici qu'à présent, le pape émérite Benoît XVI a repris la plume et publie dans le présent numéro de la revue "Communio" une contribution au dialogue entre chrétiens et juifs. Le texte, intitulé « Grâce et vocation sans repentance », se veut un commentaire plus approfondi d'un document publié en 2015 par la Commission du Vatican sur les relations religieuses avec le judaïsme, avec l'intention de discuter des relations entre chrétiens et juifs 50 ans après Déclaration conciliaire "Nostra Aetate". Le but du texte de Benoît est une réflexion sur le rejet postconciliaire de la théorie dite « de la substitution » et de la formule [du défunt pape Jean-Paul II] : « l'Alliance qui n'a jamais été révoquée ».