Super Héros

Ballester, P., (2021, 15 mars), Le Marvel Cinematic Universe (MCU) et la ville simulacre. La Furia Umana, 40, Tracer les villes, Track the cities, 35.
http://www.lafuriaumana.it/index.php/74-lfu-40/986-patrice-ballester-le-marvel-cinematic-universe-mcu-et-la-ville-simulacre

Le MCU est-il en train de perpétuer la vision de la ville des possibles et des simulacres utopiques et chaotiques que les auteurs de comics ont voulu faire partager avec leur public de lecteurs ? Au-delà, la marvelisation des villes existe-t-elle à travers le MCU et sa vingtaine de films ? En outre, l’image de la ville par Marvel-Disney n’est-elle par réduite à l’architecture contemporaine et à l’uniformité des comportements urbains audibles et visibles dans le monde entier et non pas uniquement en Occident ? Il s’agit d’un essai de cultural studies qui se veut à la fois par la méthode un recensement des villes et des images de la ville dans le MCU pour connaitre, percevoir et analyser la fonction et les représentations des villes afin d’entrevoir une sorte de transposition entre les films et les parcs de loisirs, mais aussi les espaces publics et grandes infrastructures comme les hôtels de New York et de Las Vegas devenant des réceptacles à la fois touristique et culturel (pop culture) de la franchisse cinématographique la plus rentable. Entre une approche complexe mettant en lien la pop culture, la culture de masse, les super production Disney et surtout la volonté par certaines cultures de transposer du cinéma à la ville ou de la ville au cinéma une vision simplifiée et/ou héroïque du geste urbain, nous aborderons le super-héros comme un simple reflet de la ville ou à l’inverse une identité renversée de la ville le définissant, voire le caricaturant ?
I. LE CADRE DES AMBITIONS SURHUMAINES : VILLE, CHAOS ET UTOPIE URBAINE
Ville technologique, ville de la peur, ville des mystères, ville utopique.
II. LA RETRNSCRIPTION DANS NOTRE MONDE CONTEMPORAIN DES ELEMENTS FILMIQUES DU MCU
L’exemple du Wakanda et green city Birnin Zana et de l’environnement d’Iron Man, usine, exposition internationale et maison contemporaine.
III. LA MARVELISATION DES VILLES MONDIALES : DU FILM A LA REALITE, PARC DE LOISIRS & TOURISTIFICATION
Infrastructures hôtelières, maison contemporaine - la carte, le territoire et le film - parcours touristiques en lien avec les films, les parcs de loisirs Marvel.

Enjeux de la super héroïne au cinéma ». Paru dans la revue Théorème, Presses de la Sorbonne Nouvelle, dans le numéro spécial : Du héros au super héros, dirigé par Claude Forest, 2009, pp 221-232 (38 800 signes).
Page 4 Cet article vise à interroger la faible représentation des femmes super-héros au cinéma. Puis, à partir des personnages existants, il s’agira d’étudier leurs spécificités -s’il y en a, et leur façon d’interroger la notion de genre, dans le sens d’une reconstruction des identités sexuées, ou au contraire d’une réaffirmation
des stéréotypes liés à l’appartenance à un sexe ou l’autre.

En quoi les films du Marvel Cinematic Universe démontrent la nécessité d’un test sur les normes de genre au cinéma ?

J’entends par cette problématique démontrer, à travers les films du MCU, à quel point les normes de genre sont encore très présentes dans les films aujourd’hui. Dans un premier temps, je discuterai l’hypothèse que le corps est un terrain de jeu idéal pour le cinéma où imposer les normes de genre. Puis, dans un second temps, j’évoquerai une autre hypothèse selon laquelle la construction des normes de genre se fait aussi au niveau de la mentalité des personnages du MCU et notamment la mise en valeur du « masculin » aux dépens du « féminin ».

Extrait de
Ballester, P., (2021, 15 mars), Le Marvel Cinematic Universe (MCU) et la ville simulacre. La Furia Umana, 40, Tracer les villes, Track the cities, 34.
http://www.lafuriaumana.it/index.php/74-lfu-40/986-patrice-ballester-le-marvel-cinematic-universe-mcu-et-la-ville-simulacre

Une hypothèse se fait jour, les liens entre le cinéma et les images véhiculées par la mondialisation changent notre perception du monde, une marvelisation des villes s’observent, à savoir :
a/ sur des bases de culture populaire et de film, série ou autres supports, la ville devient une scène pour des appareillages multiples,
b/ de grands groupes financiers ou du divertissement déclinent cette expression populaire dans les villes,
c/ cela s’inscrit dans des parcs, des hôtels, des quartiers, des murs de ville avec des publicités officielles, des bâtiments ou des tags,
d/ les grandes métropoles mondiales sont des sources d’inspirations visuelles, une uniformisation se perçoit à l’échelle du monde, le digital contribue à créer des univers ou représentations parallèles.

S’il y a une culture qui aujourd’hui cultive le mythe du héros, c’est bien la culture américaine. ll ne se passe pas un jour sans que John et Beth ne soient fêtés en héros car l’un a rapporté un portefeuille, et l’autre a éteint un départ de feu chez son voisin. Mais ce héros peut-il être clairement défini ? Est-il immuable ? Définit-il la nation américaine ? Où apparaît-il ?
La dernière question est la plus simple. Aux Etats-Unis d’Amérique le héros est véhiculé avant tout à travers des oeuvres de la culture populaire.
Qu’est-ce que la culture populaire ? En France ce terme fleure bon le folklore et revêt un côté ringard, voire négatif. On l’oppose systématiquement à la « vraie culture », à l’art, la civilisation pour la reléguer dans le bourbier de la télé-réalité, de Voici magazine, des contes pour enfants, des recettes de cuisine de notre enfance, bref le terme décrit en France les amusements de la France d’en bas qui ne nécessitent que peu de cerveau humain disponible pour détourner la phrase de Patrick Le Lay, PDG de TF1.
Or aux Etats-Unis l’expression « culture populaire » n'est pas liée à un aspect péjoratif mais à une thématisation de phénomènes culturels de masse à diffusion importante.
Pour que l'oeuvre soit populaire et pas seulement un traitement du populaire, il faut qu'elle soit intelligible et accessible à une majorité: par son style, son support, son mode de diffusion.


Puisque le héros américain trouve ses heures de gloire dans la culture populaire., quoi de plus normal donc d’en rechercher une définition sur le médium roi du genre populaire : internet ?

Qu'on se le dise : les super-héro.ïnes noir.es ont non seulement du livrer bataille à la fois contre des hordes de super-méchants machiavéliques, mais aussi contre des ennemis encore plus insidieusement glissés au coeur de leur quotidien comme le racisme, l'exclusion ou encore l'oppression systémique induite par des dynamiques coloniales et / ou impérialistes. Qu'elles et qu'ils soient originaires du continent africain, de sa diaspora ou afro-descendant.es, les super-héro.ïnes en question se sont progressivement vu attribuer – en sus de leur qualité de bienfaiteurs de l'humanité – un statut de résistant.es dont le combat s'inscrit à l'aune des luttes sociales et culturelles du monde réel.

Desde hace algunos años al presente se vienen publicando algunos libros que relacionan el género de ficción y cierto ámbito trascendente. Se aprovechan del tirón mediáticos que suscita el género en sí y ofrecen ciertas reflexiones que vale la pena tener en cuenta. No siempre se trata de libros religiosos o con perspectiva religiosa, pero sí con cierto trasfondo que se podría relacionar con lo trascendente; a veces, desde la literatura misma (géneros, figuras, creaciones o conceptos literarios; de estos últimos, por ejemplo, la mitopoeia, tan debatida por Tolkien y Lewis en sus charlas literarias).
Hay que diferenciar las cosas para aclararnos; no es lo mismo literatura fantástica (escritura) que cómic (ilustración); no es lo mismo una superproducción cinematográfica (audiovisual) que un tebeo extraordinario. En estas líneas me voy a dejar llevar por mi propia memoria de lectura (adolescente y juvenil) y por el influjo que han ejercicio ciertos autores sobre mí.

Stéphane Collignon est maître-assistant à la Haute Ecole Albert Jacquard à Namur en cinéma d'animation et narration graphique. Il a également réalisé son mémoire à l'ULB sur les super-héros, et, toujours à l'ULB, en ELICIT, il vient de défendre sa thèse sur l'esthétique cartoon.

Aujourd'hui, il revient sur les super héros. Qui sont-ils et comment sont-ils apparus ? Pourquoi de nos jours, nous sommes toujours entourés des plus connus d'entre eux comme Superman ou Batman ? (Interview réalisée par Déborah Fabré pour Radio Campus, Bruxelles)