History of Prehistory

La recommandation est ancienne et, pourtant, ses effets se font toujours attendre. Au début des années 1980, le Conseil supérieur de la recherche archéologique (Csra), pensant solder un procès trop longtemps instruit, affichait déjà la ferme volonté d’extraire le site de Glozel – du nom d’un hameau de la commune de Ferrières-sur-Sichon,
dans l’Allier – du champ étriqué du débat archéologique. Il souhaitait alors que s’opère un basculement, à ses yeux salutaire, de la controverse scientifique vers la discussion historiographique, de manière à créer les conditions d’un débat renouvelé sur l’intégrité du gisement et la place tenue par « l’affaire » dans la fabrique de l’archéologie en France.

The Book appeared at the occassion of the 125th anniversary of (nowadays) Museum August Kestner in Hannover / Germany, and was published by the museum's Freinds' Society "Antike & Gegenwart e.V." - It contains the following three chapters:  (1) Christian E. Loeben: 125 Jahre Kestner-Museum - Der Weg zum ersten städtischen Museum Hannovers und seine ersten 20 Jahre unter Direktor Carl Schuchhardt (pages 9-40); - (2) Lothar Sickel: Der Weg zum »Museum Kestnerianum« - August Kestners Testamente (41-63) - PLEASE NOTE: those pages have been replaced by an EXTENSIVELY CORRECTED version of L. Sickel's paper which appeared in: Hannoversche Geschichtsblätter - Neue Folge, Band 68 (2014), pages 130-146; - (3) Christian E. Loeben (unter Mitwirkung von Andrea Basse, Eva Gläser, Thorsten Henke, Anne Viola Siebert und Simone Vogt): Kestner-Museum — Museum August Kestner: Über 125 Jahre Museumschronik (65-77). - Different versions of all three contributions appeared in: Hannoversche Geschichtsblätter - Neue Folge, Band 68 (2014), pages 130-180. - (in German)

"Kestner-Museum - Museum August Kestner: Over 125 Years of a Museum's Timeline" (with participation of: Andrea Basse, Eva Gläser, Thorsten Henke, Anne Viola Siebert and Simone Vogt) - A version of this article also appeared in the book: Christian E. Loeben, "Kestner-Museum - 125 Jahre - Museum August Kestner", published by the museum's Friends' Society "Antike & Gegenwart e.V." at the occassion of the 125th anniversary of (nowadays) Museum August Kestner in Hannover / Germany (pages 65-77) - see PDF under "Books". - (in German)

In "A ‘Splendid Idiosyncrasy’: Prehistory at Cambridge 1915-50" Pamela Jane Smith charts the development of prehistoric archaeology from an amateur ‘haphazard’ pastime to a fully ledged academic discipline. Smith argues persuasively that the formalization of prehistory as a university subject emerged
out of the daily round of informal exchanges centred around the tearoom of the Cambridge University Museum of Archaeology and Anthropology. The convivial atmosphere engendered by the exchange of tea and cakes established a close relationship of trust amongst the participants which necessarily prepared the way for academic exchanges. Reflecting the centrality of food and drink in Smith’s analysis of the birth of prehistory, the Editors broke with the recent tradition of book reviews in these 'Proceedings' to talk to Pamela Jane Smith over a convivial lunch at Wolfson College, Cambridge. What follows is an annotated transcript of our conversation, which critically reviews her recent study.

Les premières années du vingtième siècle sont fertiles en moments, événements et publications qui, rétrospectivement, dénotent tous la recomposition en cours de la « science de l’homme », comme l’appelaient alors ses protagonistes. Une effervescence institutionnelle caractérise ce champ scientifique qui voit une autonomisation accrue de plusieurs disciplines marquant chacune leur territoire et leurs ambitions, parallèlement à un affaiblissement du magistère de l’anthropologie physique. Dans la division du travail scientifique, la pratique ethnographique gagne progressivement en légitimité. L’intensité des débats sur les origines et les formes des religions primitives bouscule la théologie catholique, en même temps qu’elle fait entendre une analyse savante et laïque des phénomènes religieux grâce à une attention grandissante accordée aux matériaux ethnographiques qui viennent nourrir la réflexion des historiens des religions, sociologues, philosophes, préhistoriens, anthropologues et linguistes.
S’il s’agit bien d’une histoire disciplinaire qui est ici esquissée, elle tente de dépasser ce strict découpage pour rappeler que l’anthropologie fut au croisement de nombreuses disciplines qui ont également contribué à son émergence et à sa reconnaissance. Par ses multiples coups de sonde dans ce champ scientifique très dynamique, 1913, la recomposition de la science de l’homme propose un état des lieux certes incomplet mais suggestif des tensions, des enjeux, des rapports de force, des dialogues, des pratiques scientifiques, qui le structurent et l’animent. Les différents auteurs rassemblés ici font le pari de la pertinence heuristique de l’approche situationnelle, contextuelle, institutionnelle, pour une histoire de l’anthropologie qui s’intéresserait tout à la fois aux idées, aux revues, aux institutions de savoir, aux réseaux de sociabilité savante, aux acteurs qui n’eurent pas tous l’heur d’être sacrés pères fondateurs de la discipline.
Cet ouvrage est le septième volume des Carnets de Bérose, une collection éditée électroniquement par le Lahic et le département du Pilotage de la recherche et de la politique scientifique de la Direction générale des patrimoines (ministère de la Culture).

Y a-t-il encore un sens à reprendre aujourd’hui les travaux d’André Leroi-Gourhan (25.08.1911-19.02.1986), après les avancées scientifiques spectaculaires réalisées ces dernières décennies dans les nombreux domaines dont il s’est occupé ?  Il importe, pour répondre à la question, de rappeler d’abord que, plus d’un demi-siècle après sa parution, Le geste et la parole (1964-1965) reste à ce jour la seule tentative de produire une anthropologie globale qui réussisse à donner une image cohérente du phénomène humain depuis l’histoire du vivant, sans pourtant dénier à l’humanité la place qui lui revient...

Depuis plus d’un siècle, l’art du Paléolithique supérieur (35 000-9 000 avant notre ère) fascine. S’il nous surprend à ce point, c’est sans nul doute parce que, dans notre univers culturel structuré par l’évolutionnisme, ses remarquables qualités graphiques et techniques s’accordent mal avec le fait que cet art constitue la plus ancienne production esthétique de notre humanité (Homo sapiens). Avec elle surgit
pourtant de manière aiguë la question de l’origine du symbolique. Paradoxalement, les travaux des spécialistes ne laissent pas transparaître cette préoccupation.
Articles et monographies sont scandés par la présentation des motifs qui émaillent les grottes ornées ou qui décorent les objets mobiliers. Dès le départ, les textes sont construits pour en préciser la chronologie – la préhistoire est par essence une
science du temps. On pourrait donc penser que les questions fondamentales touchant le phénomène esthétique et, plus généralement ce qui caractérise en
propre l’humanité de l’homme, restent étrangères aux chercheurs de notre discipline, puisque leurs travaux ne s’en font pas l’écho. Il n’en est rien, mais l’obligation qu’a le préhistorien de s’en tenir strictement aux faits lui impose un discours dans lequel les considérations philosophiques ou, plus simplement, théoriques sont bannies. Ces considérations existent, mais elles apparaissent souvent dans des textes moins connus ou dans des remarques placées en note. Elles transparaissent également dans les publications princeps, au moment où les connaissances ne s’organisent pas encore en un système formaté. Il n’est pas inintéressant, à cet égard, de revenir sur le moment où le discours sur l’art paléolithique s’est construit, afin de dégager les présupposés à partir desquels il a été forgé. Nous tenterons d’analyser la manière dont les fondateurs ont utilisé l’image paléolithique pour aider à la diffusion des cadres théoriques qui ont constitué les points de départ de leur travail.

Extrait de : Olivier BUCHSENSCHUTZ, Christian JEUNESSE, Claude MORDANT et Denis VIALOU (dir.), Signes et communication dans les civilisations de la parole, Paris, Édition électronique du CTHS (Actes des congrès des sociétés historiques et scientifiques), 2016. Cet article a été validé par le comité de lecture des Éditions du CTHS dans le cadre de la publication des actes du 139 e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques tenu à Nîmes en 2014. Résumé Au milieu du XIX e siècle, les gravures du site de la vallée des Merveilles, connues depuis le XVII e siècle, sont interprétées comme des vestiges préhistoriques par la communauté scientifique émergente des préhistoriens. Cette contribution explore la relation entre la construction du savoir sur l'Homme préhistorique et la construction des outils conceptuels susceptibles de permettre la connaissance de ses cultures. Parmi ces outils, les types sont des ensembles d'objets, rassemblés en raison de leur proximité morphologique. Déjà utilisés par l'archéologie classique, ils sont rapprochés des taxons utilisés par les sciences naturelles (espèces, genres, etc.) dans le discours de l'archéologie préhistorique en devenir. L'article retrace la construction de ces types et leur fonction dans le discours des archéologues travaillant à la Vallée des Merveilles entre 1868 et 1913. Mots-clés : Mont Bégo, vallée des Merveilles, gravures, épistémologie et naissance de la préhistoire, histoire des sciences et des techniques Abstract In the middle of the 19th century, the engravings of the vallée des Merveilles, known of since the 17the century, were dated to Prehistory by the emerging scientific community. This paper will explore the relationship between the growing knowledge of Prehistoric Man and the elaboration of the concepts used in study of prehistoric cultures. One of these tools is the " type " defined as a group of objects with similar morphologies. Already used in classical archaeology, the " type " used in this emerging prehistoric archaeology was based on the taxons of the Natural Sciences (species, genus, etc). This paper retraces the construction of these types and their use in the archaeological research of the Vallée des Merveilles between 1868 and 1913. (traduction Rebecca Peake) Le site archéologique de la Vallée des Merveilles (Alpes-Maritimes, France) préserve près de 40 000 figures, datées du Chalcolithique jusqu'à l'âge du Bronze, gravées sur les rochers des vallées qui entourent le Mont Bego (2 872 m) 2 .

"125 Years of Kestner-Museum: The Path Towards the First Municiple Museum in Hannover and its First 20 Years under Director Carl Schuchhardt" - A version of this article also appeared in the book: Christian E. Loeben, "Kestner-Museum - 125 Jahre - Museum August Kestner", published by the museum's Friends' Society "Antike & Gegenwart e.V." at the occassion of the 125th anniversary of (nowadays) Museum August Kestner in Hannover / Germany (pages 9-40) - see PDF under "Books". - (in German)

La seconde moitié du XXe siècle donna lieu à un accroissement des tentatives de redéfinir en termes opérationnels divers domaines de l'activité sociale tant scientifique, militaire, administratif ou industriel. Ces tentatives tirèrent parti des innovations scientifiques et techniques de la Deuxième Guerre mondiale, puis de la généralisation de l'automatique. Cette thèse en propose une sociologie historique, menée à partir du cas particulier de l’archéologie. Ce domaine scientifique fait alors l’objet d’efforts accrus de disciplinarisation et de professionnalisation. C’est également le cas des mathématiques appliquées puis de l’informatique : cette étude porte précisément sur les rapports établis à l’intersection de ces trois domaines. En France, au cours des années 1950 et 1960, les innovations méthodologiques et conceptuelles y ont été particulièrement importantes. Pourtant, par la suite, leur réception s’est révélée relativement mineure. En archéologie, les innovations relatives aux mathématiques appliquées, à la formalisation du langage et à l’automatique n’ont pas donné lieu au développement d’une spécialité fondée sur le calcul. Cette situation contraste avec celle d’autres disciplines ou d’autres pays, et ceci alors même que les redéfinitions théoriques et méthodologiques de la « New Archaeology » anglophone se diffusaient à l’échelle internationale. La thèse explore les cas de trois entreprises collectives, menées respectivement autour de Georges Laplace, Jean-Claude Gardin et Jean Lesage, entre France, Espagne et Italie. Ces cas sont complétés par ceux d’un ensemble d’acteurs ayant été à la fois ingénieurs et archéologues. D’un point de vue général, cette étude porte sur les statuts cognitifs et sociaux des contributions méthodologiques dans l’activité scientifique. Trois modèles de relations entre spécialistes d’un domaine scientifique et spécialistes des sciences formelles sont identifiés et décrits. Les transformations entraînées par l’introduction des mathématiques et de l’automatique dans la division du travail et la distribution des formes de reconnaissance sont analysées. La réception de ces propositions méthodologiques est discutée à l’aune de différents facteurs et modèles de l’innovation scientifique. Ce sont, au final, des éclairages nouveaux sur le développement de l’archéologie de sauvetage puis préventive et sur la genèse des recours aux technologies « numériques » en sciences de l'homme qui sont proposés. L’analyse tire parti de 82 entretiens, 23 fonds d’archives et de plusieurs jeux de données bibliométriques (pré-existants ou constitués pour cette étude). En écho aux travaux pris pour objets, cette thèse entend également être une proposition et une illustration d’un usage possible de la formalisation et de l’informatique en sciences sociales. Fondées sur l’emploi d’un wiki et les principes de la programmation lettrée et de la reproductibilité des analyses, les architectures documentaire et démonstrative de cette étude font elles-mêmes l’objet d’une analyse.

Mots-clés.– Italie, géologie, archéologie, ethnographie comparée, palethnologie, politique, musées, chaire universitaire. Résumé.– Cette synthèse résume la naissance de la préhistoire en Italie, en apportant une attention particulière au cadre historique ainsi qu'aux antagonismes apparus entre deux traditions de recherche différentes. En effet, malgré d'importants recoupements des disciplines, pendant les années 1860 la préhistoire était partagée entre une période plus ancienne, faisant partie des études géo-paléontologiques, et une période plus récente, étudiée à l'aide des moyens propres de l'histoire et de l'archéologie, où la question « ethnique » s'avérait essentielle. Dans l'opinion de nombreux spécialistes, il n'y avait pas de lieux pour une discipline consacrée spécifiquement à la préhistoire de l'Homme. Ce furent les dynamiques institutionnelles, étroitement déterminées par des événements politiques contingents, qui permirent à la préhistoire de s'affirmer en Italie pendant les années 1870. Elle devint alors une discipline autonome, fondée sur l'ethnographie comparée. De cette façon la palethnologie se détacha – explicitement et en dépit des polémiques – de la géologie et de l'archéologie historique. La nascita della preistoria in Italia tra antagonismi disciplinari e influenze politiche Parole chiave.– Italia, geologia, archeologia, etnografia comparata, paletnologia, politica, musei, cattedra universitaria. Riassunto.– Viene proposta una sintesi del processo che portò alla istituzionalizzazione della preistoria in Italia, prestando un'attenzione specifica sia al più ampio quadro storico, sia al contrasto che venne a crearsi tra due diverse tradizioni di ricerca. In effetti, nonostante importanti intersezioni disciplinari, durante gli anni 1860 la preistoria appariva divisa tra un periodo più antico, considerato parte degli studi geo-paleontologici, e un periodo più recente, studiato con una prospettiva che molto doveva alla storia e all'archeologia, dove la questione «etnica» era essenziale. Secondo il parere espresso da molti studiosi, non vi erano allora i margini per una disciplina specificamente consacrata allo studio della preistoria dell'uomo. Furono le dinamiche istituzionali, strettamente legate all'attualità politica, che permisero alla preistoria di affermarsi nel corso degli anni 1870. La «paletnologia» si configurò allora come una disciplina autonoma, fondata sui principi dell'etnografia comparata. In tal modo la preistoria si affrancò, in modo esplicito e non senza qualche polemica, dalla geologia e dall'archeologia delle età storiche. The " birth " of Italian prehistory between disciplinary antagonisms and political influences Abstract.– A synthesis about the " birth " of Italian prehistory is proposed. Special attention is devoted to the historical context and to the antagonism that arose between two different traditions of research. Actually, during the 1860s, notwithstanding important intersections, regarding the disciplinary attributions prehistoric research was divided between a more ancient period, considered part of geo-paleontological studies, and a more recent period, studied with the instruments peculiar to history and archaeology. According to many scholars, there was not space for a discipline specifically devoted to the prehistory of man. It was in the 1870s that institutional dynamics, closely determined from contingent political events, allowed the institutionalization of prehistory as an independent discipline based on the comparative ethnography. So, " paletnologia " (this was the successfully term in Italy) was explicitly detached from geology and archaeology.

The Archaeology and Anthropology (Arch and Anth) Tripos is a hundred years old in 2015. To mark the centennial the activities of the Department and Archaeological Field Club (AFC) around the turn of the millennium from 1999 to 2003 are recalled through photographs and the personal memories of the author. As with all history and historiography, this is a fragmentary and partial account of those years, dictated by the activities captured on film and by the memory of the author, nonetheless it provides a resource for those whose research focuses on the historiography of archaeology and academic departments, as well as rekindling memories amongst those who lived through and participated in the events recalled. In particular it proves informative not only on the range of archaeological fieldwork undertaken at Cambridge, but also on the levels of student diversity in the realms of gender, ethnicity, nationality, age, disability and socio-economic family background.

KEYWORDS
ARCHAEOLOGY, BIOLOGICAL ANTHROPOLOGY, CAMBRIDGE, ARCHAEOLOGICAL FIELDCLUB (AFC), TROINA, ALS, EVORA, ICKLINGHAM, WESSEX FIELDTRIP, BOYNE VALLEY, KNOWTH, DOWTH, NEWGRANGE, JESUS COLLEGE, WOLFSON COLLEGE, COLIN RENFREW, JANE RENFREW, CHARLES FRENCH, CATHERINE HILLS, MARIE LOUISE STIG SØRENSEN, JD HILL, SAM LUCY, CORNELIUS HOLTORF, ELIZABETH DEMARRAIS, DAVID REDHOUSE, PRESTON MIRACLE, PAUL BAHN, MARTIN JONES, DILIP CHAKRABARTI, CARLOINE MALONE, SIMON STODDART, DAVID BARROWCLOUGH, MARY CHESTER-KADWELL, PIPPA PAYNE, MARY LEIGHTON, EMMA ROUSE, NAJAT EL HAFI, MEGAN GOOCH, KATE ROBERTS, ALICE STEPHENSON, JO WILSON, GRAHAME APPLEBY, LAURA BURNETT, ANDREW SHAPLAND, JANE MATTHEWS, RIK SAYER, NICK GILMOUR,  NAOMI FARRINGTON, JUDY STANWELL, FRANCIS MORRIS, JULIE TAYLOR, HELEN FAIRCLOUGH, CATHERINE COOPER, ALEKS PLUSKOWSKI, PIP PATRICK, KIERAN WESTLEY, MATT BRUDENELL, FRASER STURT, ALI DRAPER, KATIE BARNES, ALLEGRA STRATTON, ADAM SCOTT, ANNE CLIFFORD, BRONWEN PRICE, FELICITY MCNAE, TEAGAN SCHWEITZER, V. KYRIAKEDIS, POLLY GROOM, E. LAURIE, HELEN FARR, J. MEADE, C. BOSTON, R. EVANS, NICO TYACK, ALISON LEPPARD, J. MOODY, H. MARSHALL, RUTH EVANS, JO BENDING, JESS TIPPER, SHEILA KOHRING, SARAH PARCAK, LILIANA JANIK, SIMON KANER, LINA TAHAN, GIANA AYALA, NICOLE BOIVIN, LEO WEBLEY, DAVID BERESFORD JONES, MARY-CATE GARDEN, IAIN MORLEY, LAMBROS MALAFOURIS, JESSICA RIPPENGAL.

In the last decades, many changes have occurred in scientific publishing, including online publication, data repositories, file formats and standards. The role played by computers in this process rekindled the argument on forms of technical determinism. This paper addresses this old debate by exploring the case of publishing processes in prehistoric archaeology during the second part of the twentieth century, prior to the wide-scale adoption of computers. It investigates the case of a collective and international attempt to standardize the typological analysis of prehistoric lithic objects, coined typologie analytique by Georges Laplace and developed by a group of French, Italian, and Spanish researchers. The aim of this paper is to: 1) present a general bibliometric scenario of prehistoric archaeology publishing in continental Europe; 2) report on the little-known typologie analytique method in archaeology, using publications, archives, and interviews; 3) show how the publication of scientific production was shaped by social (editorial policies, support networks) and material (typography features and publication formats) constraints; and 4) highlight how actors founded resources to control and counterbalance these effects, namely by changing and improving publishing formats.

200 Jahre Thüringisch-Sächsischer Altertumsverein - Tagung und Exkursion vom 14-16.11.2019 in Schulpforte

Für die Entfaltung einer nunmehr freiheitlichdemokratisch verfassten Geschichtskultur in den östlichen Bundesländern markiert der in diesem Jahr zu feiernde Mauerfall vor 30 Jahren eine Zäsur. Die ehrenamtliche Erforschung und Vermittlung der lokalen und regionalen Geschichte erfuhr in der Nachwendezeit durch Vereinsgründungen, Tagungen, Ausstellungen, Publikationen und Exkursionen einen erheblichen und anhaltenden Aufschwung. Für die Formierung dieser lebendigen Geschichtskultur nicht weniger bedeutsam ist ein weiteres, im öffentlichen Bewusstsein jedoch kaum präsentes Ereignis: Die Gründung des „Thüringisch-Sächsische[n] Verein[s] für Erforschung des vaterländischen Alterthums und Erhaltung seiner Denkmale“ (ThSAV) vor 200 Jahren. Der ThSAV war nicht nur einer der frühsten Geschichtsvereine Deutschlands. Er wirkte bahnbrechend für die provinzialsächsische Geschichtsforschung und Denkmalpflege.
Tagung und Exkursion stehen in Kontinuität zur Veranstaltung im Vorjahr, die neben vereinsgeschichtlichen Aspekten vor allem der Überlieferungsgeschichte von Sammlung, Archiv und Bibliothek des Vereins gewidmet war. In diesem Jahr ist die Perspektive noch weiter gefasst: Vorgesehen sind Vorträge zu einzelnen Unternehmungen und Akteuren, die für den Verein tätig waren oder mit ihm in Verbindung standen. Gerahmt werden diese durch Beiträge zur Geistes- und Bildungsgeschichte des 19. Jahrhunderts und zur Entwicklung der Geschichtsvereine in Deutschland. Berücksichtigung finden wiederum die denkmalpflegerischen Aktivitäten und die Sammlung des Vereins.
Die Veranstaltung steht unter der Schirmherrschaft des Ministerpräsidenten von Sachsen-Anhalt, Dr. Reiner Haseloff.

The majority of analyses investigating the professionalisation of scientific domains tend to assume the linear and general features of this transformation. These studies focus on the shift from a non-professionalised state to a professionalised state. This dual approach, however, crucially lacks some other aspects of the process of professionalisation. This issue is discussed within the context of the growth of prehistoric archaeology in France from the 1940s, by observing scientific societies, national research organisations and their social networks. Looking at the scale of Georges Laplace's career and that of his research group, which studied the typologie analytique method, this article demonstrates the benefits of a ternary model which also encompasses the modes of refusal of professionalisation.

This paper examines the national and international growth of prehistoric archaeology in Italy from 1875 to 2000. A bibliometric approach is proposed for a case study of a scientific discipline, language and period that are poorly represented in current bibli-ographic databases. These constraints led to the generation of a data set with articles from 5 journals (2842 articles and 1221 unique authors). Publication language and author nationalities were manually included in the data set. Journal internationality measures and co-authorship network analyses showed: 1) that internationalisation was not the most striking change over the study period: it was one of a number of features that journal editors addressed in their own way; 2) results confirm a change in the social organisation of scientific production in archaeology, with the emergence of co-authorship and reflect the differentiation of local research trends. This is discussed with reference to previous work on the history of prehistoric archaeology. Résumé Le développement national et international de l'archéologie préhistorique en Italie à tra-vers l'analyse des réseaux de co-autorat (1875-2000). Combiner données bibliométriques et données qualitatives en histoire des sciences.