Amérique Du Sud
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Auteur : VINUEZA FLORES, Monica Traducteur : AGUILAR, Benjamin / 9h05 International-www.9h05.com La Constitution de la République d'Équateur refond les bases de l'État équatorien et érige la conception « d'État de droits et de justice »... more
Auteur : VINUEZA FLORES, Monica Traducteur : AGUILAR, Benjamin / 9h05 International-www.9h05.com La Constitution de la République d'Équateur refond les bases de l'État équatorien et érige la conception « d'État de droits et de justice » en principe, allant de fait au-delà de la doctrine de l'État de droit et de l'État providence, car elle soumet les pouvoirs publics non plus seulement à la loi, mais également aux droits. Ainsi, la Constitution de Montecristi a repensé l'organisation juridique, politique et économique du pays en établissant le Sumak Kawsay, ou Bien Vivre, comme une « idée mobilisatrice offrant des alternatives aux problèmes auxquels l'humanité fait face actuellement. Le Bien Vivre permet la construction d'entreprises solidaires, co-responsables et réciproques vivant en harmonie avec la nature en prenant pour point de départ le changement dans les relations de pouvoir (Secrétariat national à la planification et au développement, 2013). Dans ce contexte, et en axant toutes les politiques sur l'être humain, les droits du régime du Bien Vivre ont été conceptualisés ; ils cherchent à renforcer les capacités des gens et à générer des opportunités pour leur plein développement. Etant donné que les droits sont interdépendants et à hiérarchie égale, il nous est impossible d'affirmer qu'un droit ou un autre est plus important, mais, en vue de la présente analyse, nous ne considérerons que le droit à la santé, et, bien évidemment, le droit à la sécurité sociale. Tous les droits du Bien Vivre sont organisés comme un tout au sein du Système national d'inclusion et d'équité sociale, composé de « l'ensemble des systèmes, institutions, politiques, normes, programmes et services garantissant l'exercice, la garantie et l'exigibilité des droits reconnus par la Constitution » (Constitution de la République, 2008), parmi lesquels se trouvent, entre autres, le droit à la santé et le droit à la sécurité sociale. La Constitution reconnaît la sécurité sociale comme un droit indéfectible de tout le monde, qui est régi par des principes qui lui sont propres, à savoir : solidarité, assujettissement, universalité, équité, efficacité, subsidiarité, suffisance, transparence et participation, pour la prise en charge des besoins individuels et collectifs. Ces principes existent en complément de ceux du Système national d'inclusion et d'équité sociale : égalité, progressivité, interculturalité et non-discrimination. Pour ainsi dire, après avoir ébauché une présentation du contenu du droit à la sécurité sociale, il s'avère important de passer en revue chacune des dispositions constitutionnelles qui définissent le chemin à suivre dans la conceptualisation du nouveau système de sécurité sociale équatorien, plus encore si l'on considère que la Loi sur la sécurité sociale en vigueur est un instrument antérieur à la constitution actuelle qui a fait l'objet de quelques réformes, mais n'a pas été mise en conformité avec les principes constitutionnels de 2008.
International trade is becoming increasingly important in the strategies of industrialized economies ('core' countries) to meet their physical needs and maintain their social metabolism. Less industrialized ('non-core') countries, in... more
International trade is becoming increasingly important in the strategies of industrialized economies ('core' countries) to meet their physical needs and maintain their social metabolism. Less industrialized ('non-core') countries, in particular those with low population densities such as countries in South America, provide a large share of the natural resources currently being used by the 'core' countries. This article analyzes the relations of biophysical exchange of Argentina, Bolivia, and Brazil with global 'core' and 'non-core' countries in order to add to a discussion of possible relations of different national economic policies, such as import substituting industrialization or neoliberal adjustment, on the countries' physical trade balances (PTBs). By that we will provide a biophysical reading of ecologically unequal exchange; by investigating whether there is a physical net trade flow from 'non-core' to 'core' countries, whether primary products dominate exports of 'non-core' countries in exchange for processed products from 'core' countries, and whether the notion of unfavorable mass-to-price relation for the trading 'non-core' countries applies (Hornborg 2012; Martinez-Alier 2007). The magnitudes, type of material, stage of processing and monetary value of the traded goods are analyzed for the time period from 1962 to 2011. The evaluations have been carried out for trade relations with the 'core' and the 'non-core' countries separately. Additionally, in order to trace the so-called China Effect, which led to the period of new extractivism, the quantities exported to China are shown separately. The results indicate that the three countries examined are net exporters of physical quantities. The physical involvement in 'core'- and 'non-core'-related international trade differs greatly, but at the same time the relative importance of the 'core' as trading partner has decreased steadily over the five decades. Still, 'core'-related trade involves the most unfavorable mass-to-price relation. These conditions, i.e. high importance of unprocessed export commodities, low average unit prices, and an unfavorable monetary trade balance (MTB), reveal many characteristics of an ecologically unequal exchange. This is especially true for Argentina and Brazil. Due to its lower economic performance and limited involvement in international trade, Bolivia to some extent represents an exception.
Le commerce international devient de plus en plus important pour les économies industrialisées afin de satisfaire leurs besoins matériels et maintenir leur fonctionnement social. Les pays en voie de développement, en particulier ceux qui présentent une faible densité de population comme l’Amérique du Sud, fournissent une grande partie des ressources naturelles nécessaires aux pays industrialisés qui jouent un rôle «central». Cette contribution se rapporte aux relations d’échange biophysiques de l’Argentine, de la Bolivie et du Brésil avec les pays mondiaux de rôle «central» et «périphériques». Afin de comprendre les conséquences du soi-disant «Impact chinois» qui mène à la période du «nouvel extractivism» les exportations vers la Chine sont présentées séparément. L’objectif de la recherche est d’examiner l’influence de différentes orientations nationales du développement comme les imports qui substituent l’industrialisation ou le réajustement néolibéral sur les balances commerciales physiques des pays et de prouver la supposition de l’échange inégal écologique. Pour cette raison, la dimension, le type de matériau, le stade du traitement ainsi que la valeur monétaire des marchandises échangées sont analysés pour la période allant de 1962 à 2011. Les évaluations étaient faites séparément pour le commerce rapporté au centre et le commerce rapporté à la périphérie. Les résultats indiquent que les trois pays examinés sont des exportateurs nets de quantités physiques. Cependant, il y a une grande différence dans leur participation physique au commerce international du centre et de la périphérie. L’importance relative du centre comme partenaire commercial baisse de façon continue alors que le commercial rapporté au centre implique la masse la plus inégale à la relation du prix. Compte tenu du stade du traitement des marchandises exportées, des prix moyens à l’unité et de la balance commercial monétaire, beaucoup de caractéristiques d’un échange inégal écologique sont révélées. C’est particulièrement vrai pour l’Argentine et le Brésil. Dans une certaine mesure, la Bolivie représente en raison de sa faible performance économique et de sa participation limitée au commercial international une exception.
El comercio internacional se está haciendo cada vez más importante para economías industrializadas para cumplir sus necesidades físicas y mantener su metabolismo social. Países en desarrollo, en especial los países de baja densidad de población como América del Sur, proveen un gran parte de recursos naturales necesitados por los países industrializados. Esta contribución concierne a las relaciones biofísicas de intercambio de Argentina, Bolivia, Brasil con los países globales 'centrales' y 'no centrales'. Para repasar los resultados del efecto-chino, que lleva a la época del nuevo extractivismo, las cantidades de exportación a China se muestran por separado. La investigación tiene como objetivo examinar la influencia de orientaciones nacionales de desarrollo diferentes – como la industrialización por sustitución de las importaciones o ajustes neoliberales – a las balanzas comerciales físicas de los países y además probar suposiciones del intercambio ecológico desigual. Por lo mismo, la magnitud, el tipo de material, la etapa del procesamiento así como el valor monetario de las mercancías intercambiadas son analizados para el periodo de referencia 1962–2011. Las evaluaciones habían sido realizadas por el comercio 'central' y 'no central' por separado. Los resultados muestran que los tres países examinados son exportadores netos de cantidades físicas. Sin embargo, su implicación física en el comercio internacional relacionado con 'central' y 'no central' varía mucho. La importancia relativa del centro como socio comercial había disminuido de manera constante aunque el comercio con el 'centro' sigue suponiendo la cantidad más desigual a la relación precio. Teniendo en cuenta la etapa del procesamiento de productos básicos de exportación, los precios unitarios medio y la balanza comercial monetaria, muchas características de un intercambio ecológico desigual son visibles. Esto es especialmente cierto para Argentina y Brasil. Debido a sus escasos resultados económicos y su participación limitada en el comercio internacional Bolivia constituye una excepción en cierta medida.
Le commerce international devient de plus en plus important pour les économies industrialisées afin de satisfaire leurs besoins matériels et maintenir leur fonctionnement social. Les pays en voie de développement, en particulier ceux qui présentent une faible densité de population comme l’Amérique du Sud, fournissent une grande partie des ressources naturelles nécessaires aux pays industrialisés qui jouent un rôle «central». Cette contribution se rapporte aux relations d’échange biophysiques de l’Argentine, de la Bolivie et du Brésil avec les pays mondiaux de rôle «central» et «périphériques». Afin de comprendre les conséquences du soi-disant «Impact chinois» qui mène à la période du «nouvel extractivism» les exportations vers la Chine sont présentées séparément. L’objectif de la recherche est d’examiner l’influence de différentes orientations nationales du développement comme les imports qui substituent l’industrialisation ou le réajustement néolibéral sur les balances commerciales physiques des pays et de prouver la supposition de l’échange inégal écologique. Pour cette raison, la dimension, le type de matériau, le stade du traitement ainsi que la valeur monétaire des marchandises échangées sont analysés pour la période allant de 1962 à 2011. Les évaluations étaient faites séparément pour le commerce rapporté au centre et le commerce rapporté à la périphérie. Les résultats indiquent que les trois pays examinés sont des exportateurs nets de quantités physiques. Cependant, il y a une grande différence dans leur participation physique au commerce international du centre et de la périphérie. L’importance relative du centre comme partenaire commercial baisse de façon continue alors que le commercial rapporté au centre implique la masse la plus inégale à la relation du prix. Compte tenu du stade du traitement des marchandises exportées, des prix moyens à l’unité et de la balance commercial monétaire, beaucoup de caractéristiques d’un échange inégal écologique sont révélées. C’est particulièrement vrai pour l’Argentine et le Brésil. Dans une certaine mesure, la Bolivie représente en raison de sa faible performance économique et de sa participation limitée au commercial international une exception.
El comercio internacional se está haciendo cada vez más importante para economías industrializadas para cumplir sus necesidades físicas y mantener su metabolismo social. Países en desarrollo, en especial los países de baja densidad de población como América del Sur, proveen un gran parte de recursos naturales necesitados por los países industrializados. Esta contribución concierne a las relaciones biofísicas de intercambio de Argentina, Bolivia, Brasil con los países globales 'centrales' y 'no centrales'. Para repasar los resultados del efecto-chino, que lleva a la época del nuevo extractivismo, las cantidades de exportación a China se muestran por separado. La investigación tiene como objetivo examinar la influencia de orientaciones nacionales de desarrollo diferentes – como la industrialización por sustitución de las importaciones o ajustes neoliberales – a las balanzas comerciales físicas de los países y además probar suposiciones del intercambio ecológico desigual. Por lo mismo, la magnitud, el tipo de material, la etapa del procesamiento así como el valor monetario de las mercancías intercambiadas son analizados para el periodo de referencia 1962–2011. Las evaluaciones habían sido realizadas por el comercio 'central' y 'no central' por separado. Los resultados muestran que los tres países examinados son exportadores netos de cantidades físicas. Sin embargo, su implicación física en el comercio internacional relacionado con 'central' y 'no central' varía mucho. La importancia relativa del centro como socio comercial había disminuido de manera constante aunque el comercio con el 'centro' sigue suponiendo la cantidad más desigual a la relación precio. Teniendo en cuenta la etapa del procesamiento de productos básicos de exportación, los precios unitarios medio y la balanza comercial monetaria, muchas características de un intercambio ecológico desigual son visibles. Esto es especialmente cierto para Argentina y Brasil. Debido a sus escasos resultados económicos y su participación limitada en el comercio internacional Bolivia constituye una excepción en cierta medida.
- by Christian Dorninger and +1
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- Political Ecology, Argentina, Brazil, Bolivia
Este libro es resultado del Primer Encuentro Internacional de Historia sobre "El Siglo XIX en Bolivia y América Latina", organizado por la Coordinadora de Historia y el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA) el año 1994 en... more
Este libro es resultado del Primer Encuentro Internacional de Historia sobre "El Siglo XIX en Bolivia y América Latina", organizado por la Coordinadora de Historia y el Instituto Francés de Estudios Andinos (IFEA) el año 1994 en la ciudad de Sucre en homenaje postumo a Gunnar Mendoza. Dedicado al siglo XIX, por ser un período poco abordado en general por la historiografía de los últimos años, tuvo el propósito de analizar, con mayor profundidad y rigor, tanto las continuidades coloniales como las rupturas que lo caracterizaron. En la medida en que participaron bolivianos y bolivianistas de Europa y Estados Unidos, así como investigadores latinoamericanos de Argentina, Perú, Chile, Ecuador y Colombia, esperamos que este volumen que hoy presentamos constituya un aporte y una referencia para el análisis de esta época fundacional de los estados-naciones de América Latina
Résumé : Cet article rapporte les résultats d'une étude terrain, réunissant les témoignages de professionnels de l'adoption (nationale et internationale) qui sont concernés par la situation d'enfants abandonnés et placés dans cinq pays... more
Résumé :
Cet article rapporte les résultats d'une étude terrain, réunissant les témoignages de professionnels de l'adoption (nationale et internationale) qui sont concernés par la situation d'enfants abandonnés et placés dans cinq pays d'Amérique du Sud (Colombie, Pérou, Chili, Bolivie et Argentine).Objectif : L'objectif de cette étude visait/vise à permettre une meilleure compréhension des nouvelles réalités de l'adoption, dans un contexte où ces pays, comme d'autres à travers le monde, ont choisi de limiter ou d'arrêter leurs pratiques d'adoption vers l'étranger. Plusieurs transformations sont à l'oeuvre au niveau des lois et pratiques, avec comme enjeu l'encouragement des familles à adopter ces enfants localement — permettant une meilleure protection de leur identité culturelle et un renversement de la tendance aux adoptions massives vers l'étranger des années précédentes. Nous avons souhaité tracer un portrait de ces transformations et de leurs effets du point de vue de ces pays et de leurs acteurs.Méthodologie : Nous avons réalisé 33 entrevues semistructurées avec des acteurs-clé du milieu professionnel de l'adoption et de la protection entre 2014 et 2017, recueillies lors de missions de terrain dans ces cinq pays. Pour analyser ce matériel, nous avons eu recours à une approche de théorisation enracinée afin de refléter la réflexion dans l'action de ces participants. Nous les avons questionnés sur les demandes de leur travail, les changements observés dans les années récentes, leurs collaborations dans le champ de l'adoption, et les enjeux qu’ils dégageaient d'un point de vue pratique : qu’est-ce qui facilite et limite le développement des systèmes de protection et surtout, d'adoption locale, dans leur milieu ?
Résultats : Les thèmes principaux issus de nos analyses ont permis d'identifier plusieurs enjeux et préoccupations, principalement : 1) une confrontation à plusieurs obstacles sur le terrain dans la mise en oeuvre de nouvelles normes de protection de l'enfant, et des problèmes de longue-date qui retardent ou bloquent les procédures d'adoption d'enfants dans le besoin ; 2) la nécessaire révision et consolidation par les acteurs de leur collaboration dans leur champ respectif afin de mieux standardiser leur réponse en meilleure concordance avec les principes de la Convention de la Haye de 1993 ; 3) l'augmentation rapide de problèmes sociaux sévères affectant les familles, puis leurs enfants : amplifiés par la migration, l'urbanisation massive, la perte de réseaux de soutien social et une pauvreté endémique — qui se traduit par des phénomènes tels que l'alcoolisme, l'abus de substances, la violence conjugale et familiale ; les mauvais traitements et la négligence sévère — devenant les causes principales
de placement ; 4) la faible accessibilité des services psychosociaux compétents et préventifs, et leur concentration dans les secteurs caritatifs ou privés (religieux), plutôt qu’assumés par les agences gouvernementales, couplée au manque de politiques préventives pour les familles et les mères célibataires ; 5) une grande division observée entre les secteurs associés aux systèmes de protection de l'enfance : l'adoption et la protection, l'administratif et le judiciaire — affectant la qualité et la diligence des solutions mises en place pour les enfants ;6) un manque flagrant d'investissements publics envers l'enfance et la priorisation des droits des enfants au-delà des principes abordés : ce qui impacte négativement l'application adéquate des nouvelles lois et politiques en matière de prise en charge alternative et d'adoption, malgré leur reflet des recommandations émises par la Conférence de la Haye de droit international privé et le Comité des droits de l'enfant.
Cet article rapporte les résultats d'une étude terrain, réunissant les témoignages de professionnels de l'adoption (nationale et internationale) qui sont concernés par la situation d'enfants abandonnés et placés dans cinq pays d'Amérique du Sud (Colombie, Pérou, Chili, Bolivie et Argentine).Objectif : L'objectif de cette étude visait/vise à permettre une meilleure compréhension des nouvelles réalités de l'adoption, dans un contexte où ces pays, comme d'autres à travers le monde, ont choisi de limiter ou d'arrêter leurs pratiques d'adoption vers l'étranger. Plusieurs transformations sont à l'oeuvre au niveau des lois et pratiques, avec comme enjeu l'encouragement des familles à adopter ces enfants localement — permettant une meilleure protection de leur identité culturelle et un renversement de la tendance aux adoptions massives vers l'étranger des années précédentes. Nous avons souhaité tracer un portrait de ces transformations et de leurs effets du point de vue de ces pays et de leurs acteurs.Méthodologie : Nous avons réalisé 33 entrevues semistructurées avec des acteurs-clé du milieu professionnel de l'adoption et de la protection entre 2014 et 2017, recueillies lors de missions de terrain dans ces cinq pays. Pour analyser ce matériel, nous avons eu recours à une approche de théorisation enracinée afin de refléter la réflexion dans l'action de ces participants. Nous les avons questionnés sur les demandes de leur travail, les changements observés dans les années récentes, leurs collaborations dans le champ de l'adoption, et les enjeux qu’ils dégageaient d'un point de vue pratique : qu’est-ce qui facilite et limite le développement des systèmes de protection et surtout, d'adoption locale, dans leur milieu ?
Résultats : Les thèmes principaux issus de nos analyses ont permis d'identifier plusieurs enjeux et préoccupations, principalement : 1) une confrontation à plusieurs obstacles sur le terrain dans la mise en oeuvre de nouvelles normes de protection de l'enfant, et des problèmes de longue-date qui retardent ou bloquent les procédures d'adoption d'enfants dans le besoin ; 2) la nécessaire révision et consolidation par les acteurs de leur collaboration dans leur champ respectif afin de mieux standardiser leur réponse en meilleure concordance avec les principes de la Convention de la Haye de 1993 ; 3) l'augmentation rapide de problèmes sociaux sévères affectant les familles, puis leurs enfants : amplifiés par la migration, l'urbanisation massive, la perte de réseaux de soutien social et une pauvreté endémique — qui se traduit par des phénomènes tels que l'alcoolisme, l'abus de substances, la violence conjugale et familiale ; les mauvais traitements et la négligence sévère — devenant les causes principales
de placement ; 4) la faible accessibilité des services psychosociaux compétents et préventifs, et leur concentration dans les secteurs caritatifs ou privés (religieux), plutôt qu’assumés par les agences gouvernementales, couplée au manque de politiques préventives pour les familles et les mères célibataires ; 5) une grande division observée entre les secteurs associés aux systèmes de protection de l'enfance : l'adoption et la protection, l'administratif et le judiciaire — affectant la qualité et la diligence des solutions mises en place pour les enfants ;6) un manque flagrant d'investissements publics envers l'enfance et la priorisation des droits des enfants au-delà des principes abordés : ce qui impacte négativement l'application adéquate des nouvelles lois et politiques en matière de prise en charge alternative et d'adoption, malgré leur reflet des recommandations émises par la Conférence de la Haye de droit international privé et le Comité des droits de l'enfant.