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Colloque international organisé par le Centre Georges Chevrier et l'Institut Interdisciplinaire d'anthropologie du contemporain MSH de Dijon 6, 7, 8 décembre 2016 Appel à communication À donner du crédit à l'hypothèse, formulée par Daniel Fabre (2013), selon laquelle, à partir des années 1960, sous l'impulsion du ministère des Affaires culturelles d'André Malraux, la société française serait entrée dans un « âge du patrimoine », on serait fondé à penser que l'invention du patrimoine ethnologique en a été un moment à la fois éclairant et singulier, à la fois le point d'orgue et le moment ultime. Éclairant parce qu'il aurait été la pleine expression de cet âge : prenant le pas sur le monument, le patrimoine devenait culturel puis immatériel, et étendait au peuple et à ses oeuvres le périmètre de ce qui doit être distingué, au nom de la nation en même temps qu'à celui de la connaissance savante. Singulier car il introduisait cependant une note dissonante dans le cours réglé de la « raison patrimoniale » en accompagnant sinon en orchestrant un certain débordement des institutions, la « démocratisation » de la cause patrimoniale – voire sa déclinaison démocratique –, sa diffusion et sa saisie dans les mondes sociaux. En somme, le patrimoine ethnologique serait au coeur de l'ambivalence même de l'âge du patrimoine – d'ailleurs parfois indexé sur la thèse présentiste (Hartog 2003) – où l'expérience du passé se confond avec celle de la culture et devient non seulement une affaire de tous, dans laquelle tout un chacun peut faire valoir ce qu'il a et ce qu'il est, mais un argument significatif de « développement », maître-mot performatif du local au national dont l'usage se répand au même moment. Et ainsi, il aurait été le ferment de la formation d'un « espace public » du patrimoine dont l'extraordinaire sinon monstrueux déploiement aujourd'hui dans les mondes académiques, associatifs, administratifs, politiques, économiques, etc., ne connaît guère de limites. C'est cette position singulière du patrimoine ethnologique et de sa politique que nous souhaiterions interroger avec ce colloque qui prolonge un séminaire tenu en 2010-2011, (« L'instauration du patrimoine ethnologique. Projet scientifique, catégorie d'action publique et instrument de gouvernementalité : retour sur une expérience française », IIAC-LAHIC, Paris), et en constitue l'aboutissement.
Cet article évoque certaines notions du patrimoine d'un point de vue éducatif autour de la métaphore du parfum 1. À partir de la notion de notes qui composent le par-fum, nous pouvons saisir la complexité du patrimoine et ce qu'implique sa continuité au présent. Le patrimoine peut se partager grâce à des expériences artistiques ou des activités éducatives, où il va révéler ses diverses dimensions, ses secrets, ses histoires multiples. Le patrimoine s'offre ainsi entre personnes et prend sens dans les relations qui s'établissent, qui le font vivre et perdurer. Dès qu'il est offert, on le met en destin, on le fait participer d'un temps incarné au présent. La volonté des personnes de maintenir un patrimoine dans la continuité temporelle révèle une force collective pour l'intégrer à la vie quotidienne. Abstract: The heritage as gift of the time This article traces some concepts for heritage from an educational approach, using the metaphor of a perfume. Thinking about the notes that constitute the fragrance, we can understand the complexity of heritage and the implications of its continuity from the past to
Revue d’ethnoécologie [En ligne], 2012
La tequila est connue comme une boisson emblématique du Mexique. Sa renommée en dehors des frontières nationales a commencé vers le milieu du siècle passé. Néanmoins, la culture de l’agave, la plante dont on extrait la tequila, remonte à l’époque préhispanique du Mexique. Le présent article a pour objet de présenter des données ponctuelles sur le processus historique à l’origine de la tequila. Il décrit les paradoxes de sa production et de sa patrimonialisation, les ambiguïtés de la loi qui protège sa production et sa monopolisation internationale, l’appauvrissement et la marginalisation des petits producteurs de l’agave, la perte de sa diversité biologique, ainsi que du savoir traditionnel qui existe sur les agaves et les boissons distillées. Finalement, il tente d’esquisser une alternative pour dépasser cet état de choses.
Cet ouvrage, reversé exclusivement à la statistique appliquée au patrimoine culturel, réunit des rappels détaillés de cours visant à familiariser le lecteur avec les notions statistiques essentielles, de nombreux exemples et exercices d'application suivis de corrigés succincts, permettant de mettre en pratique et de contrôler les connaissances. Ce tome 1 porte essentiellement sur les notions de base de la statistique et sur la statistique descriptive univariée.
Approches, N 216, FSFP, 2007
Le temps est une énigme. Les sciences et les religions cherchent depuis toujours une réponse à la question du temps. Existe-t-il vraiment ? Selon Saint Augustin, aucune définition ne peut le décrire adéquatement. Son constat est des plus célèbres : « Qu'est-ce que le temps? Si quelqu'un me demande, je sais, mais si je veux l'expliquer à quelqu'un, alors, je ne sais pas » 1. Le temps est « omniprésent », et comme l'a avoué le physicien Etienne Klein, « penser le temps, c'est comme labourer la mer ». Dans nos dictionnaires il y a peu de mots qui soient autant utilisés que « le temps ». On trouve de nombreuses définitions, sans qu'aucune nous dise véritablement ce qui se cache derrière ce mot. Ces nombreuses définitions sont appuyées par de citations encore plus nombreuses qui, pourtant, n'apportent rien de plus à notre compréhension du temps, et ne nous aident point à résoudre la question posée par Saint Augustin.
La Lucarne, APMAQ, Montréal, Québec, 2021
Même si elle est moins visible, la question du temps – ou des temps-occupe dans la pensée écologique ou environnementale une place aussi centrale que celles de la nature, de la technique, de l'autonomie, ou des rapports à l'espace. Il suffit pour s'en convaincre d'évoquer, parmi bien d'autres, ces quelques mots auxquels l'écologie –comme science ou comme mouvement social-nous renvoie : urgences écologiques, cycles, irréversibilités, résilience, stabilité, patrimoines, générations futures, développement durable, transitions, crises, catastrophes ; mais aussi….vitesse généralisée, anthropocène, économie stationnaire, obsolescence programmée, temps libéré ou autonome, dés accélération, lenteur ….Que ce soit pour s'en libérer ou , au contraire, pour en reprendre la maîtrise, l'approche écologique est en effet inséparable d'une réflexion sur les différentes formes de temps – les temps de la nature d'abord , mais aussi le temps social , le temps individuel et le temps politique. Elle met en évidence les contradictions-qui ne cessent de s'accentuer entre ces différentes temporalités : entre le temps long de la nature et celui de plus en plus court de la société ou de la démocratie ; mais aussi entre les rythmes qu'imposent l'organisation de travail, des systèmes techniques ou de la vie sociale et ceux qui pourraient convenir à l'individu. A travers cette confrontation des temps ce sont, de fait, toutes les dimensions – politiques, technico-économiques, anthropologiques, sociologiques – de notre vie sociale qui sont interrogées ; mais aussi nos façons de connaître et de décider qui n'accordent pas aux dynamiques d'évolution (et au long terme) la place qu'ils devraient avoir …. De nôtre difficulté « structurelle » à anticiper les crises écologiques même majeures…. à l'éloge de la lenteur, le champ des préoccupations liées à la prise en compte du temps (par l'écologie) est immense ; mais il est possible très schématiquement de les regrouper autour de trois grandes « oppositions » : entre « temps de la nature et temps social », entre « temps écologique et temps politique » et enfin entre « temps collectif et temps individuel ». TEMPS DE LA NATURE ET TEMPS DE LA SOCIETE : UN ECART CROISSANT. Agir vite, penser vite, réagir vite-mais aussi, produire, consommer, se déplacer, se divertir rapidement : voilà longtemps que la modernité a été définie comme le passage de « sociétés lentes » à « des sociétés rapides » ; et donc capables de maîtriser le temps. Baudelaire-déjà-y voyait le règne « de ce qui s'évanouit aussitôt, du transitoire, du fugitif, du contingent ». Mais depuis le milieu du XIX me siècle le temps social a connu une accélération et des transformations que sans doute celui-ci n'aurait pas pu imaginer – comme en témoigne la simple évocation des nombreux ouvrages publiés depuis vingt ans sur ce raccourcissement du temps : « L'empire de l'éphémère » de Gilles Lipovetsky , « L'effacement de l'avenir » de P.A. Taguief, « La vitesse de libération » de Paul. Virilio, « Le sacre du présent » de Zaiki. Laidi, « Le culte de l'urgence » de Nicole Aubert, ou, plus récemment « Accélération » de Hartmut. Rosa. Aujourd'hui-avec les nouveaux moyens de communication et les opportunités ouvertes par l'économie et le progrès technique-le « présentisme », l'impatience, le « zapping » sont à leur comble, contribuant à faire de la mémoire du passé et des promesses du futur des valeurs considérablement démonétisées. Cela s'accompagne d'une certaine illusion sur nos capacités à toujours pouvoir mieux contrôler le temps, à être en permanence « maître des horloges ». En 1992, dans « Changement de pouvoir », le prospectiviste américain Alvin Tofler imaginait que grâce aux futures technologies de l'information, le consommateur, choisissant sur son clavier les produits qu'il souhaite, allait bientôt pouvoir ordonner lui-même leur fabrication, sans aucun PAGE 2
Presses Universitaires de France (PUF), 1996
Tạp chí Khoa học và Công nghệ Trường Đại học Hùng Vương
Beauty Devotion and spirituality: Art and Culture of the Oratorians of Saint Philip Neri, 2024
Andavira Editorial, 2024
European Journal of Social Theory, 2016
Journal of Veterinary Behavior-clinical Applications and Research, 2006
Antiphon, 2021
HISTÓRIA DA PAUPÉRIO E SUAS LATAS
13thINTERNATIONAL SCIENTIFIC CONFERENCE, 2018
Journal of Contemporary Psychotherapy, 2009
Pathogens, 2022
Páginas de Seguridad Social, 2017
Physical Review Letters, 2021
Journal of the American Society of Cytopathology, 2015
Solar Energy Materials and Solar Cells, 2018
Revista Cubana de Tecnología de la Salud, 2014