Proséminaire d’histoire de l’art
époque médiévale
Sous la direction de Chiara Croci
Mauro Amiguet
L'architecture de l'église Santo Stefano Rotondo
Fig. 1 Rome, Santo Stefano Rotondo:Google maps,468-482. Santo Stefano Rotondo - Roma (Rome - Italie)
Résumé
Cet travail a pour thème l'église de Santo Stefano Rotondo à Rome. L’objet est d’aborder
suivant différents points de vue les circonstances de l'édification et le but du bâtiment rond
du Ve siècle. Qu’on la considère du point de vue architectural comme la dernière grande
construction de la Rome antique ou comme un «sphinx merveilleux»1, Santo Stefano Rotondo
occupe un place à part dans le panorama de l’architecture de l’antiquité tardive à cause de la
conservation de la construction originale, par sa forme circulaire particulière et par sa dimension
remarquable (Fig. 1).
1
Krautheimer 1993, pp. 66-69.
Santo Stefano Rotondo
17 novembre 2022
Mauro Amiguet
Table des matières
Résumé .............................................................................................................................................1
Table des matières.............................................................................................................................2
1. Introduction ..................................................................................................................................3
2. Question de recherche ..................................................................................................................4
3. Etat de la recherche.......................................................................................................................4
4. Le bâtiment actuel de Santo Stefano Rotondo..............................................................................5
4.1. Présentation de l’église actuelle ............................................................................................5
4.2. L’emplacement ......................................................................................................................6
4.3. Mandant et datation...............................................................................................................6
5. L’église ancienne ..........................................................................................................................7
7. Eclairages historiques ...................................................................................................................9
8. Eclairages liés à l’architecture ....................................................................................................10
9. Eclairages comparatifs ................................................................................................................11
10. Réponses aux questions et vérifications des hypothèses et conclusion ....................................12
12. Bibliographie ............................................................................................................................13
13. Annexes ....................................................................................................................................16
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1. Introduction
Pas très loin du Colisée, donc en plein coeur de Rome, au sommet du Cælius, une des mythiques
sept collines, se dresse Santo Stefano Rotondo, une des basiliques les plus anciennes de la ville
éternelle.
Santo Stefano2 reçoit le titre de Proto-martyr parce qu’il fut le premier à avoir été tué en raison de
sa foi chrétienne3. Dans la Rome Impériale le Cælius était une colline très recherchée par les sénateurs pour y construire leur demeure4. A cause de sa forme circulaire on a attribué l’origine de
l’église, au Xe siècle déjà, à une construction sur les restes d’un édifice romain, d’un temple
païen (à plan circulaire comme le Panthéon) dédié au dieu faune5 , mais on n’en a pas retrouvé de
trace. Des études plus récentes ont permis de l’exclure car des fouilles effectuées dans les souterrains de l’église entre 1969 et 1975, ont mis au jour les restes d'un mithréum6 sous l’église.
Même si l’on sait aujourd’hui que c’est sous le pape Simplicius7 que l’église fut consacrée, le
Liber Pontificalis ne cite ce pape pas ni comme fondateur ni comme mandant. Cela permettrait de
déduire qu’il s’agit ici d’une construction par volonté impériale (à cela s’ajoute que le terrain sur
lequel Santo Stefano Rotondo fut construit était d’administration impériale, la caserne étain de
propriété impériale), probablement celles de Valentiniano III (425 - 455) et de Maggiorano (455 461). Dans la première moitié du Ve siècle, Rome vit un renouveau dans la construction et on
assiste à un phénomène de réutilisation des matériaux classiques d’architecture (architraves, colonnades, plutôt que des arcades).8
Même si en cette période on assistait à certaines innovations architecturales, comme par exemple
des poliforas d’entrée qui décorèrent des églises romaines un certain temps, on peut dire que la
trame architecturale générale ne présentait que des variations limitées (disposition des colonnades
ou ampleur des fenêtres). La construction d’une église comme celles de Santo Stefano Rotondo (à
plan central) dans ce contexte constituait alors une particularité architecturale intéressante.9 L’église ne fut achevée qu’au siècle suivant.
Son nom grec Στέϕανος "couronne", est l'équivalent hellénistique de l’hébraïque Aṭārāh. Lagrange, M.J.(1894). Saint Étienne et son sanctuaire à Jerusalem. Paris.
2
3 Actes
4
des Apôtres VI, 1-VIII, 2
Krautheimer : 1980, p. 42
Dionigi di Alicarnasso riferisce che Fauno aveva un tempio al Celio rotondo e circondato da colonne.
Nelle MIRACHOLE DE ROMA invece è citato: "A Santo Istefano Ritondo foe tenpio Fauni. » https://
www.romanoimpero.com/search?q=san+stefano+rotondo consulté le 15 octobre 2022
5
6
Lissa-Caronna, pp. 80-82.
7
"Liber Pontificalis" (ed. Duchesne, I, 249)
Deichmann, F.W. (1975). Die Spolien in der spätantiken Architektur (Bayerische Akademie der Wissenschaften. Philosophisch-historische Klasse, 6), München.
8
9
Krautheimer, 1937 - 1980, IV; Brandenburg, 1992
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2. Question de recherche
De ce fait la question qui occupe cette problématique est la suivante :
Quelle lecture peut-on faire de la forme, des dimensions de Santo Stefano Rotondo et quels
pourraient en être les modèles ?
Hypothèses : Comme il s’agit d’une mini recherche bibliographique, il est possible d’anticiper
partiellement les conclusions attendues. Ainsi, il est possible d’envisager une référence probable
aux églises orientales, notamment à celle du San Sépulcre, mais les particularités de la colline du
Cælius (habitations, population avec forte représentation d’étrangers, de militaires) permet également de suggérer une construction inspirée de temples antiques de forme circulaire, et l’hypothèse est donc celle d’une influence mixte.
3. Etat de la recherche
Il existe un réel intérêt pour l'architecture ancienne depuis la Renaissance. Les publications
sont nombreuses, notamment au sujet de Santo Stefano Rotondo.
Pour répondre à la question de recherche, les références théoriques suivantes seront mobilisées :
a) SZAKAS, Bela. Szolt. Santo Stefano Rotondo through the glasse of the renaissance - and without them. in Art History – the Future is Now. Studies in Honor of Professor Vladimir P. Goss,
2012.
Cet article se concentre sur les représentations de la Renaissance sur Santo Stefano Rotondo, qui
la définissaient comme une église à plan circulaire sans orientation. Or on sait que l’orientation
est capitale dans la construction d’une église. Si l’on peut dire qu’il existe bel et bien une orientation dans Santo Stefano Rotondo originale, il est possible de présupposer que l’intention était différente que simplement se calquer sur un temple païen ou une structure préexistante.
b) KRAUTHEIMER, Richard, (1942). Introduction à une «iconographie de l’architecture médiévale». (1993 pour la traduction française). Paris : GérardMonfort, éditeur.
Cet auteur , qui constitue une référence dans l’histoire de l’art développe dans la première partie
de son livre, la question de la copie dans l’architecture médiévale, ce qui peut amener des arguments en faveur de l’inspiration sans toutefois citer Santo Stefano Rotondo.
c) Par contre, il parle de Santo Stefano Rotondo dans son autre ouvrage : Rome, portrait d’une
ville 312 - 1308. Il suggère ici que l’église est probablement inspirée de modèles orientaux
(p.129)
d) CESCHI, Carlo. S. Stefano Rotondo, in Atti della pontifica accademia romana di archeologia,
serie III, Memorie vol. XV. Roma : L’erma di Bretschneider, 1982.
Ce livre constitue une référence car il est entièrement consacré à l’église de Santo Stefano Rotondo et l’auteur décrit dans les moindre détails les processus de construction ainsi que les structures originales et celles visibles actuellement. Cet ouvrage permet d’aborder les différents parties
architecturales de l’église.
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e) BRANDENBURG, Hugo & PAL, Jozef. (eds.), Santo Stefano Rotondo in Roma: archeologia,
storia dell’arte, restauro. Atti del convegno internazionale, Roma 10–13 ottobre 1996. [Spätantike – Frühes Christentum – Byzanz. Kunst im ersten Jahrtausend. Reihe B: Studien und Perspektiven, 8.] Wiesbaden, Reichert 2000. 198 S. Mit 65 zum Teil farb. Bildtaf.
Outre Krautheimer et Brandebourg, un grand nombre de scientifiques ont des idées et publient des conclusions relatives à Santo Stefano Rotondo. Ce qui est intéressant c'est que
sont des considérations issues de différentes disciplines scientifiques telles que archéologie,
histoire de l'art, histoire ou théologie. Bien sûr ce ne sont pas complètement séparés les
uns des autres, mais la logique des disciplines respectives est assez reconnaissable. Le dénominateur commun reste l'archéologie chrétienne10. De plus, existe d'autres excellentes
publications.
4. Le bâtiment actuel de Santo Stefano Rotondo
4.1. Présentation de l’église actuelle
Quand on entre dans le complexe de Santo Stefano Rotondo, on constate qu’actuellement se
dresse un couvent de soeurs (Fig. 2)11 dans les bâtiments à proximité. L’entrée se fait par le portail à cinq arcades datant du XVe siècle, obtenu à partir d’une des quatre entrées originales. (Fig.
3) Il est dû à Bernardo Rossellino (1409 - 1464) collaborateur de Giovan Battista Alberti (1406 1472)12.
Dans la lunette du portail, une pietà manieriste tardive de la deuxième moitié du XVIe siècle et le
reste des fresques est en très mauvais état.
Sur la porte d’entrée les armoiries de Nicolò V et dans le vestibule une écriture sur du marbre
sous la statue de Santo Stefano rappelle la restauration de 1453 (Fig. 4).
L’édifice se dresse encore comme une grandiose construction parfaitement circulaire et il subsiste
22 colonnes ioniques et le diamètre est d’environ 66 mètres. Elle a subi de nombreuses modifications et ce qui est visible actuellement est le résultats d’adjonctions plus tardives mais aussi de
suppressions.
On constate également que les arcades internes sont presque toutes fermées (signe probable que
le troisième anneau est abandonné), en ouvrant des fenêtres circulaires pour favoriser l’éclairage
et on a construit un transept central nécessaire à la stabilisation de l’édifice (Fig. 5). Les décorations picturales sont plus tardives et elles datent de la contre réforme au XVIe siècle tout comme
l’autel et la barrière octogonale (Fig. 6).
Les moines hongrois en charge de l’église purent construire une chapelle. Ce qu’on peut voir actuellement est le résultat de la deuxième restauration du XVIIe siècle de Pie VI et qui a été aussi
dédiée à Santo Stefano de Hongrie. Ce qui a survécu de la chapelle originale est le monument du
sépulcre de Bernardino Cappella qui a eu le mérite de laisser son patrimoine à l’église.
10
Feigl, p. 22
11 A partir
de la figure n° 2, les illustrations se trouvent dans les annexes classées par ordre numéraire
Les descriptions de l’historique de l’église sont tirés de : MILLE PASSUS 5.3 - La Chiesa di Santo Stefano Rotondo, URL : http://www.vidlab.it/ 2022
12
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4.2. L’emplacement
L’église se trouve sur une des sept collines romaines, il monte Celio, (le Caelius) dans le quartier
Rioni. L’église se trouve non loin de San Giovanni in Laterano (la première cathédrale de Rome)
et tout près de l’aqueduc de Néron13. Au Ve siècle, à l’endroit où le Cælius descend vers le Palatin, se trouvait une caserne (castra peregrinorum) qui fut détruite lors du sac de Rome (fut détruite
également la maison d’un sénateur qui se dressait en proximité)14. Les castra peregrinorum correspondent à une sorte de caserne pour des militaires des provinces préposés à des tâches d’espionnage et de maintien de l’ordre.15 Les castra furent détruits lors du sac de Rome de 410 et fut
détruit également le mithréum , un local lié au culte du dieu Mitra qui était situé comme souvent
dans d’autres édifices publics à l’intérieur de la caserne (Fig. 7).
4.3. Mandant et datation
Une première remarque est qu’en une période aussi troublée marquée par une diminution de la
construction architecturale et des moyens pour y contribuer, il est intéressant de constater la réalisation de cette grande église, qui est de fait la dernière construction monumentale de la Rome antique. Le début exact de la construction ne peut pas être daté car il n'y a aucune trace
de celui-ci. Brandebourg l'avait daté du deuxième quart du Ve siècle, après des sondages
sous le sol dans les années 1990 16.
Au cours de la dernière restauration en 2007 et au-delà, grâce à des analyses dendrochronologiques (enquêtes sur les poutres du toit) le début de la construction a été daté des
années 50 ou 60 du Ve siècle. siècle de notre ère. Deux pièces de monnaie de l'empereur
Libius Severus ont également été découvertes (461-465) soutenant cette théorie17.
L'Église fut assignée nommément à un certain cardinal lors du Synode de Symmaque en 499.
Ici, il n’y a pas de relique de Santo Stefano, le proto-martyr. En 645 pape Théodore premier fit
transférer le restes des saints Premier et Félicien, deux anciens frères patriciens persécutés par
Dioclétien, d’une catacombe située au quinzième mile de la via Nomentana.
Une abside fut alors ajoutée à cet effet dans ce qui était un bras de la croix, ce qui provoqua
un alignement axial à l’église. Ceci donnait un axe correspondant à l’alignement vers l’abside
nouvellement construite à l'extrémité nord-est et un trône épiscopal (Ier siècle de notre ère) à
l’autre bout de l’axe, également dans une abside18. Le bâtiment a été utilisé comme église depuis
sa consécration. Cependant, la forme d'aujourd'hui diffère de l'original. Cela remonte à un remodelage majeur sous le pape Innocent II au XIIe siècle.
13
Brandenburg, 2016, pp 2-3
14
Feigl, p. 33
15
Brandenburg, 2016, pp 2-3
16
Brandebourg, 1992, p.7
17
Feigl, p. 33
18
Carratù, p. 13
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Comme l’indique la «timeline» ci-dessous, plus de 5 siècles passèrent avant que l’église soit à
nouveau au centre des attentions papales.
Pontificum Collegium Germanium et Hungaricum
1580
Transfert du culte de Saint Stéfan roi de Hongrie
1776
Construction de l'église
461–465
Fouilles du castrum
1969 – 1976
Consacration de l'église
468–483
Analyse sur les fouilles et l'église (Brandenburg)
1981 – 1999
Les reliques de Prime et Félicien
642–649
500
600
700
800
900
Restauration (Innocent III)
1130–1143
1000
1100
1200
1300
Eglise cédée à l'ordre hongrois Paolini
1447–1554
1400
1500
1600
1700
1800
Fin de la restauration et pose du revêtement du sol
2007
1900
2000
2100
2200
2300
2400
5. L’église ancienne
L’édifice, modèle unique dans le monde romain, se dressait comme une grandiose construction
parfaitement circulaire avec un diamètre d’environ 66 mètres et un espace central entouré de 22
colonnes ioniques monumentales en granite avec des chapiteaux ioniques en marbre avec des
bases en marbre (Fig. 12, 13 et 14).
Sur ces colonnes se dressait le tambour central de 22 mètres (et sur lequel s’ouvraient 22 fenêtres) à son tour entouré de deux ambulacres séparés par une colonnade à arcades formé de 36
colonnes et 8 pilastres dans lesquels s’inséraient quatre bras de croix réalisant une parfaite synthèse (Fig. 8, 10 et 11) de deux principales typologies se référant à la période constantinienne,
celle en forme de croix et celle à plan central19. On peut en trouver une analogie dans l’église de
Santa Constanza, née comme mausolée qui a aussi en commun la perte du dernier anneau extérieur. Ici, il est à peine visible est a été abattu au XIIe siècle. Il reste le bras nord-est de la croix.
Entre autres choses, la bague extérieure a été arrachée et un arc d’arcade installé à l'intérieur de l’église, vraisemblablement pour la stabilisation de la structure.
Ces dimensions correspondent dans la section et dans la hauteur aux basiliques à cinq nefs de
Rome, de la basilique profane Ulpia du forum de Trajan aux églises chrétiennes de fondation impériale (San Giovanni in Laterano, San Pietro, San Paolo du IVe siècle). Elle est donc de rang
équivalent20.
La figure 11 permet de se rendre compte de l’apparence de l’intérieur de l’église par une reconstruction tridimensionnelle21.
19
20
Brandebourg, 1992, p.6
Carratù, pp.7-8
PROJECT KATATEXILUX, Santo Stefano Rotondo - Reconstruction virtuelle (2014), consulté le
20 octobre 2022. https://www.katatexilux.com/santo-stefano-rotondo .Il progetto riguarda la ricomposizione volumetrica dell'edificio e la restituzione dei suoi apparati decorativi. Ricerca Universitaria
21
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Le tambour central est soutenu par 22 colonnes L’autel est placé au centre et il est entouré d’une
barrière octogonale du XVIe siècle. Les arcs diagonaux (1130-1143) sont soutenus par des colonnes corinthiennes plus élevées et une série de colonnes corinthiennes soutiennent l’accès par le
bras nord-est (Fig. 15).
La première transformation architecturale de l’église eut lieu en 645 quand pape Théodore premier fit transférer le restes des saints Premier et Félicien. Toute l’oeuvre montre une décoration
de nature byzantine peut-être inspirée par le pape lui-même natif de Jérusalem, ayant vécu en
Grèce et la mosaïque constituée de pierre et de verre, révèle une haute qualité dans la composition22.
Une croix parée de pierres précieuses placée entre les deux saints enfonce sa base dans un jardin
fleuri tandis qu’au sommet il y a une image du Christ et tout en haut d’un demi cercle bleu suggérant l’empyrée dieu tend la couronne du martyr. Cet élément est déjà présent dans l’abside de
l’église presque contemporaine de Santa Agnese fuori le mura. En bas, l’écriture qui devrait signifier ceci : Tu es en train d’observer la voute dorée et étoilée avec son céleste sommet.
Sauf une brève parenthèse due à la visite du pape Grégoire Ier qui siégera sur le trône épiscopal
(Fig. 21 et 22), un siège romain du premier siècle, nous ne possédons pas d’autre information sur
la période qui va jusqu’au VIe siècle23.
6. Eclairages contextuels
Certains cultes orientaux, comme ceux de la Magna Mater se sont installés dans la région
de l'église de Santo Stefano Rotondo pendant la haute période impériale. C’était un des
lieux de Rome où l’on avait une concentration élevée des ethnies et des cultures. D’ailleurs Rome
était composée d’un tiers «d’étrangers» et, donc probablement des adeptes de diverses religions
et de cultes. Le mont Célius est un des lieux de culte les plus importants de la Rome paléochrétienne mais où le christianisme n’était pas nécessairement la religion la plus répandue. De plus le
Cælius était habité et fréquenté par les soldats qui venaient de nombreuses parties du monde.
Plusieurs facteurs contextuels viennent éclairer la raison possible de l’édification d’une église de
cette dimension exceptionnelle, de cette forme particulière à ce moment-là. Comme il a été précisé, Santo Stefano Rotondo a été consacrée par le pape Simplicius entre 486 et 483 d’après
le Liber Pontificalis, l’ordre impérial est manifeste, ici se dressait une caserne qui ne pouvait pas
être démolie. De plus, Brandeburg mentionne l'empereur Valentinien III. et sa mère Galla
Placidia comme fondateur de l'église. A cela s'ajoute la forte activité de construction au
Ve siècle, qui s'explique, entre autres, par l'essor de la communauté chrétienne24.
La dimension du bâtiment d'origine parle également de l'autorité seigneuriale, 66 m de
diamètre correspondaient à des basiliques comme celles du Forum de Trajan25.
Au cours des fouilles archéologiques, des restes de marbre ont été trouvés conclusions sur
l'équipement de l'intérieur.
22
Fiorani, p. 40
23Brandeburg,
1992, p.11
24
Brandenburg, 1992, pp.8-9
25
Brandeburg, 1992, p.6
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La reconstitution montre un intérieur magnifique avec les matériaux les plus nobles,
comme on ne peut en trouver que dans les demeures seigneuriales26.
7. Eclairages historiques
La réputation des reliques de Santo Stefano, renforcée par le récit qui l'accompagne, et l'impulsion à ériger églises en son honneur, doivent aussi avoir atteint Rome. Leon Ier avait restauré
l'église de S. Paolo fuori le mura en 443 avec le soutien de la famille impériale (Valentinien III et
sa mère Galla Placidia)27 et il s'engageait-il dans un vœu pieux quand il faisait l'éloge de la gloire
locale de San Lorenzo en pensant à Santo Stefano?28 Selon une légende du début du Moyen Âge,
les reliques d'Étienne sont en fait arrivées à Rome depuis Constantinople pendant l'épiscopat de
Pélage II (579-590)29. Bien que nous n'ayons aucun récit écrit antérieur de l'apparition des reliques à Rome, le culte d'Étienne n'était pas étrangère à la ville durant la seconde moitié du Ve
siècle. Le Liber Pontificalis nous informe en premier phrase de l'entrée pour Leon Ier (qui couvre
les années 440-461) que Demetria, une aristocrate des Anicii famille, a fait don d'une villa privée
sur la Via Latina afin d'établir une église pour le proto-martyr. Prochainement après la construction de cette première église sur la Via Latina, une autre église plus grande a été construite sur la
colline Celian (Coelio Monte) - un développement qui suggère la nécessité d'accueillir un nombre
croissant de pèlerins, en raison de la popularité du site30.
Alors que le sac de Rome par les Goths en 410, le Caelius a été sévèrement dévasté. la
le renouveau structurel a donc été l'occasion d'établir le culte chrétien à ce stade, comme
en témoignent les études d'inscriptions dans le Colisée voisin. L’empereur Valentinien III.
était en charge de cela. Pour Brandebourg, il est donc évident qu'il a donné l'ordre pour
la construction de Santo Stefano Rotondo31, même s’il n’est pas resté dans l’histoire pour ses
réalisations artistiques.
On peut essayer de voir un ancien temple à Santo Stefano Rotondo, différents auteurs ont
rapproché cette église à un temple dédié au dieu Faune (le bâtiment était mentionné dans une
gravure du XVIIe siècle sous le nom de temple de Faunus) (Fig.23), ou bien rapproché au
marché de Néron (Macellum). Cependant, peu de nouveaux temples sont apparus dans la
période post-augustéenne; de plus, on a assisté une transformation du culte du temple à celui
du culte de l’empereur32. En ce moment-là, l’avènement du culte chrétien ne justifiait pas la
construction d’un temple païen et depuis le IIIe siècle on n’assiste plus à la construction de
grands temples33.
26
Carratu, p.10-11
27
Gallia Placidia a fait construire une église dédiée à St Etienne à Ravenne
28
Noga-Banai, https://doi.org/10.1093/oso/9780190874650.001.0001
29
Costambeys & Leyser, p. 262
30
Ibidem
31
Brandebourg, 1992, pp.7-9
32
Schollmeyer, p.117
33
Schollmeyer, p.132
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Les églises fondées à Rome au IVe siècle (d’ailleurs peu nombreuses) présentent des solutions
d’adaptation et de restructuration d’édifices précédents (S. Marco, S. Anastasia, S. Clemente, Ss.
Giovanni e Paolo). Le plus grand effort de construction fut alors pour des bâtiments à caractère
de vénération de martyrs avec une certaine variété de solutions. Par rapport à ce travail, il est intéressant de constater que le Ve siècle a connu un nouvel élan de construction d’églises ex novo à
Rome (S. Vitale, S. Maria Maggiore, S. Sabina, S. Lorenzo in Lucina, S. Stefano Rotondo), avec
une préférence pour le plan longitudinal.
Pour compléter cet aspect historique et pour montrer l’importance de l’église, il est possible de se
référer au titre cardinalice de Santo Stefano al Monte Celio (avec plusieurs autres
dénominations), qui est cité dans le synode romain du 1er mars 499 et dans tous les suivants34.
Plusieurs facteurs historiques viennent éclairer la raison possible de l’édification d’une église
avec ces caractéristiques à ce moment-là. Un nombre important d’études et de travaux ont été dédiés à Santo Stefano Rotondo (parmi les plus importants : Corbett 1960, Ceschi 1982, Krautheimer, Spera 2013, Noga-Banai 2018, Pani Ermini 2001 et les travaux récents de Brandenburg).
Ces travaux nous permettent de dire que la distribution fonctionnelle des églises semble correspondre à un renouvellement des besoins de la communauté et du territoire urbain de l’église.
L'installation des églises dédiées à Marie semble correspondre à une stratégie « idéologique »
précise dans le renouveau des villes, promu par les Papes et l’Empereur. La distribution des
églises de dévotion, comme S. Stefano Rotondo sur le Cælius ou le Panthéon dans le Champ de
Mars reconsacré à Marie et les Martyrs, apparaît plutôt pour indiquer l’existence de la part de
l'Église de stratégies précises et des plans pour s’enraciner dans la ville.
La nécessité de construire une église digne de recevoir les reliques du proto-martyr et par là, un
moyen de rétablir la splendeur de la Rome d’en temps.
8. Eclairages liés à l’architecture
A la mort de Costantin (326), on assiste à un redimensionnement de la production architecturale.
Ceci peut s’expliquer pragmatiquement par le manque de soutien financier impérial. Les nouvelles expériences ne purent continuer qu’à un niveau modeste, probablement privé.
Ce n’est que sous Théodose I (379 - 395) qu’on assista à un engagement renouvelé de l’empereur
pour notamment la construction de Saint Paul hors les murs35. On y trouve la mise au goût du
jour de l’arcade sur colonnes de l’ère constantinienne qu’on trouve également dans le mausolée
de Santa Constanza et dans le Saint sépulcre de Jérusalem. Cependant, les constructions qui ont
suivi furent de dimensions plus moyennes.
Le bâtiment s’inscrit dans la «renaissance classique» de l'architecture paléochrétienne, qui a atteint son expression maximale dans les années entre 430 et 460 (Basilique de Santa Maria Maggiore, Basilique de Santa Sabina, Baptistère du Latran, Mausolée de Santa Costanza) et il a été
caractérisée par une référence consciente à l'architecture impériale.
Le plan reprend, en les fusionnant, les deux modèles d'édifices à plan central, le plan circulaire
avec déambulatoire et le plan en croix grecque, déjà utilisés à l'époque constantinienne pour les
édifices de culte et notamment pour les martyria, mémoriaux des martyrs.
MIRANDA Salvador, The Cardinals of the Holy Roman Church-Essay, https://web.archive.org/web/
20130219022918/http://www2.fiu.edu/~mirandas/essay.htm, 2013. Consulté le 7 novembre 2022.
34
35
Krautheimer, 1937-1980, V
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La structure de l'édifice présente des similitudes avec le plan de la rotonde (Anastasis) de la Basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem qui, en raison de son grand prestige, a représenté un modèle
durable pour l'architecture occidentale, jusqu'au Moyen Âge.
S’il est vrai qu’on assiste à une reprise de la construction au début du Ve siècle, on constate également une tendance à réutiliser le matériel classique de récupération (Fig.24). Dans le cas qui
nous concerne ici les ruines des castra peregrinorum et le mithréum ont fourni du matériel pour la
construction36. De plus, les 22 colonnes entourant l’espace central ont des fûts et des bases
d’autres origines (de hauteurs différentes) tandis que les chapiteaux ioniques furent sculptés expressément pour l’église. Les linteaux au-dessus des colonnes ont probablement été travaillés à
partir de blocs réutilisés et ont des hauteurs légèrement différentes37. Même si dans d’autres domaines (notamment la mosaïque ou les décorations en marbre) on assiste à un renouveau l’architecture «brute» ne connaissait que des variations très limitées (fenêtres, colonnes) les contraintes
étaient très fortes et seulement un miracle de créativité résiduelle pourrait expliquer selon Krautheimer la construction de l’église de Santo Stefano Rotondo38.
Plusieurs facteurs liés à l’architecture viennent éclairer la raison possible de l’édification de Santo
Stefano Rotondo. En effet, dans cette Rome pratiquement endormie du point de vue de l’innovation architecturale bâtir une église à plan circulaire pourrait être liée à l’empereur Anthemius avec
ses ambitions de recréer la splendeur de Rome et sa guerre malheureuse contre les vandales.
Il semble que la basilique ne fut pas achevée avant le siècle suivant.
Au niveau architectural, la chute de l’empire romain d’occident eu un effet concret car à cheval
du siècle une église comparable en importance à celles de l’époque de Costantin était née (même
si elle n’a pas été achevée).
On pourrait affirmer qu’il s’agit d’une sorte de magnifique épilogue d’une tendance initiée par
l’oratorio lateranense della Santa Croce39 qui était nettement de plus petite dimension (17.5 m. de
haut, 5m. la longueur d’un bras de la croix, 2.5m sa largeur) (Fig 25). entre Damaso I (366-384) e
Simplicius (468-483); on peut constater par ce fait que malgré une alternance de paix et d’invasions et pillages la situation architecturale jouissait d’une forme de stabilité contrairement à la
situation politique. Il existe donc une logique apportant quelques éléments explicatifs de la
construction de Santo Stefano Rotondo.
9. Eclairages comparatifs
La figure 26 40 montre une coupe en 3D de Santo Stefano Rotondo et on y distingue clairement
que l’église suit un schéma à cinq nefs selon le modèle typique des constructions de basiliques de
36
Deichmann, 1940; 1975
37
Coarelli, p. 152
38
Krautheimer, 1937-1980, IV; Brandenburg, 1992
39
Romano, p.345
40
Feigl, 2021, p.
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modèle impérial. Selon Brandeburg41, l’église principale constantinienne d’Antioche, de forme
octogonale a servi de modèle pour Santo Stefano Rotondo. Toujours selon Brandeburg, l'Anastasis comme l'église du Saint-Sépulcre, et Santo Stefano Rotondo peuvent être considérées en
tant qu'églises commémoratives. Selon cet auteur, le but et la dimension doivent être considérés
comme deux paramètres distincts. De plus, pour signaler la proximité de San Stefano Rotondo
avec les monuments impériaux fait référence aux extraordinaires dimensions de l’église. qui renvoie aux grandes structures classiques impériales notamment les temples et les mausolées. (un
diamètre de 65.80 m., nettement supérieur au Pantheon, 43.44m.). Krautheimer42 préfère lier la
forme et la fonction. Selon lui, l’église principale d’Antioche (Fig. 27) , Hagia Sofia et San Vitale
sont des créations de type impérial. L’église principale d'Antioche a été construite comme
telle dès le début. Il met en évidence le caractère unique, inimitable et non durable de l’église
construite sur un plan circulaire. Il souligne également la fragilité des structures et la difficulté
d’utilisation liturgique et surtout son obsolescence précoce.
Plusieurs facteurs comparatifs viennent éclairer la raison possible de l’édification de Santo Stefano Rotondo. Il n’existe pas d’autre église paléo-chrétienne de même forme et de même dimension
(Fig. 28). Pourtant, il était usuel pour les Romains d’être en présence de mausolées ou temples
circulaires et ils en ont converti plusieurs en églises. Le plus connu est le Panthéon (Fig. 29) qui a
été transformé en église de Santa Maria ad Martires (VIIe siècle), ou Santa Costanza, église depuis le XIIIe siècle. Rien de tel pour Santo Stefano Rotondo et on ne trouve pas ailleurs de telles
constructions. L'Anastasis du Saint-Sépulcre n'était alors pas une église, mais un mausolée audessus du Tombeau Vide et n'avait qu'une colonnade et un déambulatoire (Fig 30). Une autre
forme d’église est celle de la croix grecque (l’église des Saints-Apôtres fut la première), et les
différents auteurs affirment que Santo Stefano Rotondo résulte d’une combinaison de ces deux
modèles. Comme il a été précisé auparavant, la forme circulaire ne favorise pas la pratique liturgique et on ne connaît pas vraiment la manière d’utilisation du bâtiment.
En comparant avec d’autres bâtiments religieux, l’option de considérer l’utilisation de l’église
comme lieu de pèlerinage pour la vénération des reliques.comme un grand lieu de pèlerinage
pour la vénération des reliques.
10. Réponses aux questions et vérifications des hypothèses et conclusion
Quelle lecture peut-on faire de la forme, des dimensions de Santo Stefano Rotondo et quels
pourraient en être les modèles ?
Telle était la question. Les réponses que ce travail peut apporter par l’examen des différentes positions des auteurs de référence, sont d’un côté des aspects réunissant la convergence de points de
vue des auteurs et d’autres qui restent plus du domaine de la supposition puisque nos connaissances ne nous permettent pas d’avoir des informations vérifiables.
Il est certain que Santo Stefano Rotondo n’a pas été construit sous l’ordre du pape et qu’il est fort
probable que c’est l’empereur qui a voulu cette édification. Le lieu, les matériaux semblent également dire que l’église a été construite sur les restes de structures militaires et d’un temple païen
avec utilisation du matériel pris sur place.
41
Brandeburg, 1992, pp 20-22
42
Krautheimer, 1994, p.8
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Il est probable que l’intention de l’empereur n’était pas nécessairement de construire un lieu de
culte mais d’établir un lieu de vénération de reliques et de pèlerinage dans l’esprit de réaffirmer
la grandeur de Rome. Même si dans le cas où ce n’était pas l’intention première, la consécration
de l’église par le pape Simplicius à la mort de l’empereur en orienta le statut. Il est aussi possible
que vu le projet d’un bâtiment d’une telle importance et d’une si grande taille, le modèle inspiré
de l’Anastasis soit choisi et que celui-ci soit combiné avec l’autre modèle, à savoir celui de la
croix grecque.
Si l’intention était de construire une église digne de recevoir les reliques du Santo Stefano et par
là, un moyen de rétablir la splendeur de la Rome d’en temps. Le fait de bâtir une église à plan
circulaire pourrait être liée à des ambitions de recréer la splendeur de Rome en une période d’instabilité politique et militaire.
Krautheimer définit Santo Stefano Rotondo comme un «sphinx magnifique». Le sphinx est une
chimère qui peut devenir l’emblème de la dernière vaine tentative «d’échapper» à la décadence,
un dernier sursaut :
«I have at this point no answer to these questions, no even a hypothesis. Santo Stefano Rotondo
remains the sphinx of the Celian»43
12. Bibliographie
a) Sources
- Le Liber Pontificalis, texte, introd. et commentaire par Louis Duchesne, 2 vol., Paris, E. Thorin, 1886-92.
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1594.
b) Etudes
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- BRANDENBURG, Hugo & PAL, Jozef. (eds.), Santo Stefano Rotondo in Roma: archeologia,
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- COARELLI, Filippo & ROSSI, Annabella. I templi dell'Italia antica, Milano:TCI, 1980.
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martyr cult, and Roman monasteries, c. 600–c. 900. In K. Cooper & J. Hillner (Eds.), Religion,
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43
Krautheimer, 1992, p. 16
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13. Annexes
Fig. 2. Rome, Santo Stefano Rotondo:468-482. Santo
Stefano Rotondo - Roma (Rome - Italie)
Fig. 3. Rome, Santo Stefano Rotondo:468-482.
Santo Stefano Rotondo - Roma (Rome - Italie)
Fig. 4. Rome, Santo Stefano Rotondo:468-482.
Statue de Santo Stefano et inscription de la
date de restauration- Roma (Rome - Italie)
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Fig. 5. Rome, Santo Stefano
Rotondo:468-482. Vue générale
et des arcs diagonaux. Santo
Stefano Rotondo - Roma
(Rome - Italie)
Fig. 6. Rome, Santo Stefano
Rotondo:468-482. Vue de la
barrière octogonale. Santo
Stefano Rotondo - Roma
(Rome - Italie)
Fig. 7. Rome, Santo Stefano
Rotondo:468-482. Mithra tuant le taureau
sur le bas relief de Santo Stefano Rotondo
(n.inv.205837. L : 1.48m, l : 0.905m, bord
6 cm. - Terme di Diocleziano - Roma
(Rome - Italie)
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Fig. 8. Reconstruction de l’église
(Brandenburg, H.) 468-482. Santo Stefano
Rotondo - Roma (Rome - Italie)
Fig. 9. Plan de l’église actuelle (Brandenburg,
H.) 468-482. En vert, les restes de la caserne
romaine Santo Stefano Rotondo - Roma (Rome
- Italie)
Fig. 10. Rome, Santo Stefano Rotondo:
lntérieur, reconstruction de l’ambulacre et de
la nef, (Spencer Corbett) 468-482. Santo
Stefano Rotondo - Roma (Rome - Italie)
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Fig. 11. Rome, Santo
Stefano Rotondo:
Ricostruzione virtuale
(2014)
Fig. 12. Rome, Santo Stefano
Rotondo:Vue générale,
468-482. Santo Stefano Rotondo - Roma (Rome - Italie)
Fig. 13. Rome, Santo Stefano
Rotondo:Détails supérieurs
des colonnes doriques,
468-482. Santo Stefano Rotondo - Roma (Rome - Italie)
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Fig. 14. Rome, Santo Stefano
Rotondo: Détails inférieurs
des colonnes doriques,
468-482. Santo Stefano Rotondo - Roma (Rome - Italie)
Fig. 15. Rome, Santo Stefano Rotondo:
Vue de l’accès par le bras nord-est et
chapiteaux corinthiens, 468-482. Santo
Stefano Rotondo - Roma (Rome - Italie)
Fig. 16. Rome, Santo Stefano Rotondo:
chapelle des Saints-Prime-et-Félicien: Abside, VIIe s. Santo Stefano Rotondo - Roma
(Rome - Italie)
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Fig. 17. Rome, Santo Stefano Rotondo: chapelle
des Saints-Prime-et-Félicien: mosaïque de l’abside (détail de Saint Félicien), VIIe s.. Santo Stefano Rotondo - Roma
(Rome - Italie)
Fig. 18. Rome, Santo Stefano Rotondo: chapelle des
Saints-Prime-et-Félicien:
mosaïque de l’abside (détail
de Saint Prime), VIIe s..
Santo Stefano Rotondo Roma (Rome - Italie)
Fig. 19. Rome, Santo Stefano Rotondo:
chapelle des Saints-Prime-et-Félicien: Abside, VIIe s. Santo Stefano Rotondo - Roma
(Rome - Italie)
Fig. 20. Rome, Sant’Agnese fuori le mura,
abside: Sainte Agnès entre les papes Honorius et Symmaque: Abside, 625-638. Sant'Agnese fuori le mura (basilique) - Roma
(Rome - Italie)
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Fig. 21. Rome, Santo Stefano Rotondo: Vue du
siège en marbre, première période impériale. Santo Stefano Rotondo - Roma (Rome - Italie)
Fig. 22. Rome, Santo Stefano Rotondo:
Vue de la plaque Grégoire premier. Santo Stefano Rotondo - Roma (Rome Italie)
Fig. 23. Rome, Santo Stefano
Rotondo: Représentation de
l'église de Santo Stefano Rotondo comme temple de Faunus dans une gravure du
XVIIe siècle. Brandebourg, H.
Les églises paléochrétiennes de
Rome du IVe au VIIe siècle :
les débuts de l'architecture ecclésiastique occidentale, p.333.
( 2013)- Roma (Rome - Italie)
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Fig. 24. Rome, Carte des témoignages archéologiques
sur le Caelius jusqu'au VIIe
siècle (1. titulus Pammachii
et Bizantis ; 2. titulus Quattuor Coronatorum; 3. Santo
Stefano Rotondo; 4. xenodochium un Valeriis ; 5. S. Andrea in clivum Scauri; 6. S.
Erasmo ; 7. S. Maria in
Domnica) (Lucrezia Spera,
2013) Roma (Rome - Italie)
Fig. 25. Rome, Anonyme
du XVe siècle : deux vues
de l’extérieur de l’Oratorio della S. Croce. Firenze, Biblioteca Medicea Laurenziana. Code
Ashburnham Amo. 1828,
fol. 116. - Firenze (Florence) Italie.
Fig. 26. Rome, Feigl
(2011). Santo Stefano
Rotondo. Coupe 3D du
bâtiment d’origine. Santo Stefano Rotondo Roma (Rome - Italie)
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Fig. 27. Eglise principale
d'Antioche, reconstruction
du plan d'étage selon le
Description par le chroniqueur Eusèbe, vers 327,
Birbaum, A. 1939, p. 183.
Fig. 28. Rome, Les bâtiments
religieux érigés avant et
après la conquête et le sac
de Rome par Alaric en l'an
410 comparaison de taille,
Brandenburg, H. 2013, p.
339.
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Fig. 29. Panthéon, plan
au sol et élévation,
Hadrien, Brandenburg,
H. 1994, p. 29
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