Baptiste Godrie
https://www.usherbrooke.ca/recherche/specialistes/details/baptiste.godrie
Baptiste Godrie is professor at the Université de Sherbrooke. His research focuses on social inequalities, social participation and production of knowledge. His work is based on the idea that the recognition and production of knowledge are the product of systemic inequalities and oppressions that structure social relations. He also codirects the working group 21 Diversity of knowledge of the French speaking international sociological association (AISLF). Several of the research projects in which he participated and participates currently are based on participatory methodologies with users-patient-activists, health and social services professionals and researchers.
Baptiste Godrie is professor at the Université de Sherbrooke. His research focuses on social inequalities, social participation and production of knowledge. His work is based on the idea that the recognition and production of knowledge are the product of systemic inequalities and oppressions that structure social relations. He also codirects the working group 21 Diversity of knowledge of the French speaking international sociological association (AISLF). Several of the research projects in which he participated and participates currently are based on participatory methodologies with users-patient-activists, health and social services professionals and researchers.
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Argumentaire : lire document joint.
DATE DE TOMBÉE DES RÉSUMÉS : 15 janvier 2023
DATE DE TOMBÉE DES ARTICLES : 15 avril 2023
Soumission des résumés à : nps@courrier.uqam.ca Soumission des articles par le biais de la plateforme d'édition Web de Nouvelles pratiques sociales.
Argumentaire : lire document joint.
DATE DE TOMBÉE DES RÉSUMÉS : 15 janvier 2023
DATE DE TOMBÉE DES ARTICLES : 15 avril 2023
Soumission des résumés à : nps@courrier.uqam.ca Soumission des articles par le biais de la plateforme d'édition Web de Nouvelles pratiques sociales.
En poursuivant sa carrière, en explorant sa curiosité intellectuelle, en répondant aux demandes sociales des acteurs et institutions, en s’engageant pour une cause sociale, en recueillant des témoignages, en produisant des analyses, le sociologue contribue-t-il à consolider cette hiérarchie des savoirs légitimes ou à la subvertir ? Si oui, avec quelles méthodes, quels concepts, quelles postures et quels acteurs ?
Ce cours propose une réflexion sur l’épistémologie sociologique dépassant la stricte interrogation sur les conditions de scientificité du discours sociologique (le savoir sociologique par distinction avec le sens commun) et l’enjeu des frontières disciplinaires (la sociologie par opposition avec les autres disciplines). Il vise à situer la sociologie dans un univers de savoirs dans lequel le sociologue – en tant que producteur de savoirs légitimes dans l’espace public – donne la parole à des acteurs dont il cherche à comprendre la réalité, voire à la transformer, tout en étant parfois interpellé à son tour comme citoyen, scientifique et expert, décidant de prendre ou non la parole.
Il semble d’emblée y avoir une asymétrie entre le sociologue et les personnes qu’il interview dans la mesure où il contrôle l’ensemble des opérations du processus de recherche. La sociologie vise à faire parler les acteurs, à leur tendre l’oreille ou le micro de l’enregistreuse. Se faisant, le sociologue se fait-il un simple relai de leur parole en effaçant lui-même sa présence ? À travers sa démarche, contribue-t-il à faire entendre la parole des acteurs ? Ou au contraire, relayant leur propos, parlant parfois à leur place, monopolisant la production des données scientifiques, réduit-il au silence les interviewés qu’il fait parler ? Dans quelle mesure les formes de recherche (recherche-action, recherches participatives) qui visent explicitement à remédier à cette asymétrie en démocratisant la production des savoirs réussissent-elle leur pari ?
Cette session vise à analyser les ressorts de l'extractivisme et débattre des pratiques anti ou non-extractivistes dans les sciences sociales (recherche, formation, enseignement).
Savoirs académiques et pratiques sont mis en dialogue et chaque conférence est suivie d’une discussion initiée du point de vue de la clinique.
notamment en opposition au sens commun, aux croyances et aux savoirs locaux. L’ignorance demeure un point relativement aveugle au sein de ces travaux, et plus généralement des sciences sociales, qui la conceptualisent par défaut comme une absence de savoir. Il importe, dès lors, d’analyser les différentes modalités de production et les usages de l’ignorance dans différents champs du social tout en situant l’émergence de l’ignorance comme champ de recherche contemporain, via le courants de l’épistémologie de l’ignorance (Sullivan & Tuana, 2007), de la sociologie de l’ignorance scientifique (Gross & McGoey, 2015) ou encore des travaux sur l’« agnotologie » (Proctor, 1995). En particulier, les débats seront orientés selon 4 axes
Colloque intercongrès du Groupe de travail 21 – Diversité des savoirs
de l’AISLF
En partenariat avec l’Institut TRANSITIONS (Université de Namur)
https://gt21-savoirs.sciencesconf.org/
Les 7 et 8 février 2019
à Namur (Belgique)
Au sein de cette famille plurielle, un sous-groupe de recherches participatives ancrées dans les épistémologies postcoloniales et féministes repose sur une lecture audacieuse des rapports entre production des connaissances et inégalités sociales. Nous désignons par le terme d’épistémologies radicales les courants de pensée qui articulent étroitement les revendications pour la pluralisation des systèmes de connaissances à la réduction des inégalités sociales et la lutte contre les discriminations. Les inégalités sociales sont ici entendues au sens large du terme, incluant les inégalités liées aux appartenances de classe, groupe ethnique, genre, territoire et région du monde, âge, etc. Ce dossier vise ainsi à faire état des recherches participatives contemporaines reposant sur ces épistémologies radicales, dont le positionnement politique, voire subversif, interroge les conceptions hégémoniques et les protocoles conventionnels de production de la science en lien avec les inégalités de pouvoirs et de savoirs structurant les inégalités sociales.
Les contributeurs/trices sont invité.e.s à proposer un résumé (3 pages maximum) pour le 21 février 2020 aux trois membres de la coordination du numéro: marion.carrel@univ-lille.fr ; baptiste.godrie@umontreal.ca ; maitejuan1@hotmail.fr