Samir Battiss

Topics raised.
Comparative Security perceptions in North African (Mediterranean Dialogue Participating Nations + Libya) vis-a-vis the Sahel region
Consequences in terms of National Military Doctrine.
National and Multinational Assistance Security Programs – multidimensional, interregional and multilevel (strategic, operational, tactical) approaches.
Individual and collective added value of NATO
Reframing the NATO Partnering Approach

With Prof. Stéphane Roussel

The International Security Research and Outreach Programme (ISROP) is part of the International Security Bureau of Foreign Affairs and International Trade Canada. The Programme draws upon the expertise of academic/think-tank communities in Canada and abroad to inform and support the development of Canada's international security policy

Bio online forthcoming
The Conference of Defence Associations Institute is a non-partisan research organization with official charitable status, whose mandate is to provide research support to the Conference of Defence Associations (CDA) and promote informed public debate on national security and defence issues.

Points chauds égulièrement attaqué en raison de ses sympathies pour Washington, parfois soupçonné de néoconservatisme et entouré de personnalités réputées atlantistes, le nouveau président français, Nicolas Sarkozy, a récemment offert un argument de plus à ses détracteurs en annonçant la création d'un Conseil de sécurité nationale (CSN) sur le modèle du National Security Council américain (NSC). Cette idée, dont la mise en oeuvre a été confi ée à l'ancien ambassadeur français à Washington, Jean-David Levitte (2), a pu être interprétée comme une preuve supplémentaire de l'attraction qu' exercerait la Maison Blanche sur l'Élysée. Cependant, plus qu'une « américanisation » de l'esprit et des structures des politiques étrangère et de sécurité françaises, cette petite « révolution dans les affaires sécuritaires » est, avant tout et peut-être surtout, l'aboutissement d'un processus en germe depuis plusieurs années déjà, qui confi rme certaines tendances entraperçues à la lueur des dernières décennies. L'idée d'une superstructure à haute valeur ajoutée d'aide à la décision était, en effet, dans l'air chez certains responsables politiques, à droite comme à gauche, hauts fonctionnaires et experts (3). De ce point de vue, la création d'un CSN répond à un besoin identifi é de longue date par de nombreux acteurs de la sécurité, celui de rationaliser le processus décisionnel en matière de politique étrangère et de sécurité. Par ailleurs, cette réforme consacre une tendance enracinée dans l'évolution institutionnelle de la V e République, celle d'une « présidentialisation » accrue du régime. Finalement, elle refl ète le volontarisme, réel ou affi ché, et le style du nouveau président dans l'exercice de son pouvoir, dont on peut se demander si l' ouverture annoncée vis-à-vis des autres acteurs de la vie politique trouvera également un prolongement dans des domaines traditionnellement aussi fermés que la politique étrangère et la sécurité.

Abstract - This contribution to security doctrines is an opportunity to highlight the US National Guard State Partnership Program – through the concept of "network" at political-strategic level and its unfoldment at operative and tactical level through "learning". To allow for a political influence as final end state, a transitive approach should consider the SPP network as a dynamic continuum that would place the structural state and operational state of the network at each end. The SPP as a learning environment for African armed forces, raises the issue of the transmission by US units and the mastery by the partners of all the military know-how, expressed as tasks, conditions and archetypes of mission. This transmission of processes of acquisition and the modification of combat behaviors and the use of equipment, leads to a qualitative cognitive or emotional shift, i.e. political influence.

"Foreign Policy of France in North Africa : Missed Opportunities & Disappointments"
Diplomatie Magazine - n°85 ( Forthcoming)
Nonorthodox Analysis of missed opportunities ( failures  in its relations with the Kingdom of Morocco, French Diaspora Overseas, among others) & Disillusions (inter alia, the inability to manage with the US & the  UK, the aftermath of the Libya operation & its consequences on Tunisia)

« (…) do not try to do too much with your own hands. Better the Arabs do it tolerably than you do it perfectly. It is their war, and you are there to help them, not to win it for them. Actually, also, under the very peculiar conditions of Arabia, your practical work will not be as good as, perhaps, you think it is. (…) » . Colonel Thomas Edward (T.E.) Lawrence.

Cette leçon du « juste niveau de conduite de la guerre » s’applique également aux nouvelles zones instables  aux portes de l’Alliance atlantique et principalement dans la bande saharo-sahélienne. La présente monographie dresse un panorama des acteurs pertinents tant parmi les membres de l’Alliance les plus expérimentés que parmi ses partenaires stratégiques méditerranéens, marocains et algériens, sur le sol africain connaisseurs du Sahel. Ce document présente également les contours politico-stratégiques d’un partenariat méditerranéen de l’OTAN plus robuste  autour des États-Unis, de  la France, du Maroc et de l’Algérie ainsi que les modalités opérationnelles de fonctionnement face à la menace dans la Sahel.

This lesson from the Past about the « right level of conflict management » applies to the current instable areas on the two flanks of the Alliance, mainly in the Sahel. The monography focuses on the pretending participants a more robust Mediterranean partnership against terrorism on the Southern Flank that would include major NATO members – The United States and France – and North African strategic partners – Algeria and Morocco.  This report also presents how such an enhanced Mediterranean would like from an operational perspective in order to face the major terrorist threat from the Sahel.

Résumé
La coopération en matière de sécurité a longtemps été pratiquée pour sa seule valeur opérationnelle. Seules quelques nations exploitent sa portée politico-stratégique et disposent d’une véritable approche nationale. Les États-Unis sont maintenant bien au-delà du niveau de la France et le Royaume-Uni qui pratiquent ce type de coopération depuis l’époque coloniale. Discret, le State Partnership Program (SPP) est un des programmes fer-de-lance de l’engagement américain dans ce secteur d’activités. Il a été initié en Europe dans les ex-Républiques soviétiques au cours des années 1990 et étendu à tous les continents. Manifestation de la synergie entre la diplomatie traditionnelle et la coopération militaire, il participe subtilement, mais de manière décisive, à l’influence technico-industrielle et doctrinale américaine sur les partenaires, en temps de conflits comme en temps de paix.

Abstract
Security and defense assistance has been practiced for decades for in its sole operational significance. Only few nations are in the position to exploit military cooperation for its political-strategic importance and have developed a real national approach. The United States have well more effective than France and the United Kingdom which have practiced such a form of military cooperation since their colonial period. The State Partnership Program (SPP) is one of the programs spearheading the American commitment in this domain. Introduced to Europe in former Soviet Republics in the early 1980s, he has been extended to all continents. It illustrates of the synergy between the traditional diplomacy and military cooperation, it quietly but decisively participates in American both technical-industrial and doctrinal influence on the partners, in war time as in peacetime.

Dans son concept stratégique de 2010, l’OTAN rappelle la nécessité de prendre en considération les « au risque d'importantes interruptions dans les approvisionnements énergétiques ». Elle affiche clairement son intention d’être également une organisation qui défend des intérêts communs à tous ses membres.

En raison de l’interdépendance des économies, à l’échelle régionale et mondiale, la sécurité énergétique ne concerne non seulement les Etats membres de l’Alliance mais également ses partenaires de la région MOAN. L’effet recherché par l’Alliance et ses partenaires est la préservation de conditions appropriées pour les activités commerciales et économiques : permettre le transit à près de 65 % du pétrole et du gaz naturel consommés dans l’hémisphère nord occidental. Aussi, la stabilité de cette zone requière une approche flexible afin de prévenir ou/et réduire toutes les formes de menaces ou risques.  Quelque soit leur nature des défis, il s’agit d’empêcher toute perturbation, temporaire ou permanente, de l’approvisionnement en ressources énergiques et des installations qui lui sont liés.

En matière de sécurité énergétique, il est recommandé d’orienter les relations politiques avec les partenaires, membres du DM ou de l’ICI, vers plus de coopération entre partenaire à l’échelle bilatérale, subrégionale (Maghreb occidental ; Maghreb oriental ; Machrek, Péninsule arabique), et régionale pour assurer le rôle de pivot de l’Alliance. Cela passe par un travail de conviction des partenaires de l’importance vitale de ce secteur et de la forte interdépendance de la région euro-atlantique comme de la région MOAN. La dynamique dans laquelle ce rapport s’inscrit, est une approche ascendante ou « bottom up » : dans des secteurs précis et délimités en prenant en compte les spécificités subrégionales, chaque partenaire apporte une partie fondamentale de l'édifice commun dédié à la sécurité énergétique. Cela passe par :

• Une amélioration de la coordination des initiatives de l’UE et de l’OTAN à destination de la région MOAN en matière de sécurité énergétique ;

• Le soutien par l’Alliance des initiatives de certains de ses Etats membres, conclues sur une base bilatérale, en matière de sécurité énergétique et en cours d’exécution dans la région;

• Confier au Secrétariat Général la supervision d’un groupe de travail « protection des installations d'importance vitale et des points sensibles »; son mandat serait de mettre en place des relations techniques avec les États partenaires pour l’élaboration de listes « OTAN » des installations d’importance vitale dans l’espace MOAN.

• L’action de l’Alliance doit favoriser la dimension subrégionale des réponses et contribuer à une intégration sectorielle (sécurité énergétique) entre les pays participants ;

• La réflexion doctrinale doit s’intensifier pour mieux prendre en compte la coopération avec les partenaires du DM et l’ICI et tous les aspects énergétiques des opérations en cours (lutte contre le terrorisme, contrôle des frontières, sécurité et surveillance maritimes, piraterie, etc…) ;

• Créer des canaux permanents de dialogue entre le SecGen et les acteurs privés afin d’assurer une complémentarité optimale, dans des secteurs identifiés de la prévention et de l’action en matière de sécurité énergétique ;

Canada's strategic thinking towards its Arctic
territory is based on the economic potential in
terms of resources that exist (oil, minerals) and
the assumption of the opening of the Northwest
Passage. The militarization and the capabilities
development that underlies usually retain the
attention of its allies when it comes to Canadian
Arctic policy, but the
later should also be
analyzed in terms of domestic politics.

"« (…) do not try to do too much with your own hands. Better the Arabs do it tolerably than you do it perfectly. It is their war, and you are there to help them, not to win it for them. Actually, also, under the very peculiar conditions of Arabia, your practical work will not be as good as, perhaps, you think it is. (…) » .

Colonel Thomas Edward (T.E.) Lawrence."