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Cómo se define el desafío del trabajo invisible en diferentes medios y dónde están los reclamos para reconocer este trabajo y hacerlo salir de las sombras? Reuniendo activistas feministas e intelectuales comprometidas con estos temas,... more
Cómo se define el desafío del trabajo invisible en diferentes medios y dónde están los reclamos para reconocer este trabajo y hacerlo salir de las sombras? Reuniendo activistas feministas e intelectuales comprometidas con estos temas, este trabajo colectivo pretende poner el tema del trabajo invisible en la agenda política proponiendo vías concretas para la reflexión y la movilización.
Encore invisible, le travail des femmes? La question peut faire sourciller tant les féministes ont obtenu des gains sur ce front au cours des dernières décennies. Or, si les femmes ont massivement intégré le marché de l’emploi, le travail... more
Encore invisible, le travail des femmes? La question peut faire sourciller tant les féministes ont obtenu des gains sur ce front au cours des dernières décennies. Or, si les femmes ont massivement intégré le marché de l’emploi, le travail dit invisible, majoritairement effectué par celles-ci, n’a fait que croître et se complexifier. En plus du strict travail ménager, il se présente sous de multiples visages: la charge mentale de l’organisation familiale, le travail invisible d’intégration des femmes immigrantes, le travail des proches aidantes, celui des aides familiales venues d’ailleurs, des femmes autochtones et racisées, des étudiantes stagiaires, ou encore, des travailleuses du sexe.

Comment se décline l’enjeu du travail invisible dans différents milieux, et où en sont les revendications pour faire reconnaître ce travail et le sortir de l’ombre? Rassemblant des militantes féministes et des intellectuelles engagées sur ces questions, cet ouvrage collectif entend remettre le sujet du travail invisible à l’ordre du jour politique tout en proposant des pistes de réflexion et de mobilisation concrètes.

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Des textes de Stella Adjokê, Sandrine Belley, Sonia Ben Soltane, Annabelle Berthiaume, Jenn Clamen, Hélène Cornellier, Irène Demczuk, Myriam Dumont Robillard, Claudia Foisy, Monica Forrester, Elizabeth James, Elene Lam, Widia Larivière, Valérie Lefebvre-Faucher, Linda Li, Camille Robert, Annabelle Seery, Valérie Simard et Louise Toupin.
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Pourquoi les personnes courageuses ont-elles des couilles, alors que les mauviettes doivent s’en faire pousser une paire ? Pourquoi dit-on d’une femme qu’elle tombe enceinte, mais d’un homme qu’il la met enceinte ? Pourquoi les femmes... more
Pourquoi les personnes courageuses ont-elles des couilles, alors que les mauviettes doivent s’en faire pousser une paire ? Pourquoi dit-on d’une femme qu’elle tombe enceinte, mais d’un homme qu’il la met enceinte ? Pourquoi les femmes sont-elles bavardes comme des pies si ce sont les hommes qui mecspliquent ? D’où vient notre tendance à disséquer les femmes en un panier de fruits : des melons ou des prunes à la poitrine, une peau d’orange, la cerise pour l’hymen ? Pourquoi les blagues de blondes font-elles rire ? Depuis combien de siècles les femmes sont-elles hystériques ? Pourquoi l’homme est-il conquérant quand la femme est facile ?

La réponse à ces questions et à bien d’autres se trouve dans ce Dictionnaire critique du sexisme linguistique, recensant des centaines d’expressions sexistes. Un projet qui invite les féministes à passer des actes à la parole !

Suzanne Zaccour et Michaël Lessard vous invitent à la rencontre d’une trentaine de voix féministes québécoises de différents milieux, qui relèvent le pari de faire rire, sourciller, décrier, sourire et grimacer avec des textes aussi riches que colorés.

Avec la collaboration de : Dorothy Alexandre, Dalila Awada, Isabelle Boisclair, Marie-Anne Casselot, Catherine Chabot, Sarah R. Champagne, Élise Desaulniers, Audrey-Maude Falardeau, Catherine Dussault Frenette, Rosalie Genest, Marilyse Hamelin, Naïma Hamrouni, Céline Hequet, Caroline Jacquet, Sarah Labarre, Diane Lamoureux, Louise Langevin, Louise-Laurence Larivière, Widia Larivière, Annick Lefebvre, Judith Lussier, MamZell Tourmente, Catherine Mavrikakis, Emilie Nicolas, Florence Ashley Paré, Julie Podmore, Marie-Michèle Rheault, Sandrine Ricci, Camille Robert, Annelyne Roussel, Marie-Ève Surprenant, Cathy Wong, Suzanne Zaccour
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Louise Toupin est politologue, enseignante retraitée de l’UQAM et chercheuse indépendante. Elle s’est engagée dans le Front de libération des femmes du Québec (1969-1971) et a cofondé les Éditions du remue-ménage en 1976. Son ouvrage Le... more
Louise Toupin est politologue, enseignante retraitée de l’UQAM et chercheuse indépendante. Elle s’est engagée dans le Front de libération des femmes du Québec (1969-1971) et a cofondé les Éditions du remue-ménage en 1976. Son ouvrage Le salaire au travail ménager : chronique d’une lutte féministe internationale, 1972-1977 (Remue-ménage, 2014) a récemment été traduit en anglais chez UBC Press et Pluto Press. Elle est en outre coauteure de trois anthologies de textes de militantes féministes : Québécoises Deboutte! (1982-1983, avec Véronique O’Leary), La pensée féministe au Québec. Anthologie 1900-1985 (2003, avec Micheline Dumont), et de Luttes XXX (2011, avec Maria Nengeh Mensah et Claire Thiboutot). En octobre dernier, elle a publié Travail invisible. Portraits d’une lutte féministe inachevée (2018), ouvrage qu’elle a codirigé avec Camille Robert.
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La grève étudiante de 2012 aura sans aucun doute marqué l'histoire du Québec. Le mouvement étudiant ne s'est toutefois pas contenté de faire l'histoire; se réclamant lui-même du passé, il y a cherché sa légitimité, notamment à travers des... more
La grève étudiante de 2012 aura sans aucun doute marqué l'histoire du Québec. Le mouvement étudiant ne s'est toutefois pas contenté de faire l'histoire; se réclamant lui-même du passé, il y a cherché sa légitimité, notamment à travers des événements, des personnages et des symboles marquants.
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Plusieurs enjeux ayant émergé durant la campagne partagent un socle commun : il s’agit d’un travail essentiel au bien-être collectif, accompli par des femmes et en grande partie invisible.
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Depuis plusieurs semaines, des chroniqueurs s'affairent à dénoncer l'existence d'une dérive liée à la censure dans les universités. Prétextant notamment des menaces de perturbation d'événements par les associations étudiantes, ces... more
Depuis plusieurs semaines, des chroniqueurs s'affairent à dénoncer l'existence d'une dérive liée à la censure dans les universités. Prétextant notamment des menaces de perturbation d'événements par les associations étudiantes, ces intervenants soutiennent que la liberté d'expression n'a jamais été autant menacée dans le temple du savoir qu'est l'université. Pourtant, dès la fin des années 1960, ces établissements ont fréquemment été le théâtre d'occupations, de perturbations et de manifestations.
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Au tournant des années 1970, on assiste à l’émergence d’un renouveau féministe au Québec, marquée par la création du Front de libération des femmes du Québec en 1969. Une part du mouvement féministe envisage alors les activités... more
Au tournant des années 1970, on assiste à l’émergence d’un renouveau féministe au Québec, marquée par la création du Front de libération des femmes du Québec en 1969. Une part du mouvement féministe envisage alors les activités domestiques non plus comme faisant partie d’une « nature féminine », mais comme un véritable travail. Cette démarche s’inscrit dans la recherche d’une oppression commune à toutes les femmes et dans l’idée d’une « communauté de situation ». Le travail ménager non rémunéré apparaît alors comme le « plus petit dénominateur commun » de la condition de toutes les femmes, et ce peu importe leur statut civil, leur classe sociale ou leur occupation. Durant les années 1970 et et 1980, plusieurs débats ont lieu quant à la reconnaissance de ce travail. Si certaines féministes défendent la revendication d’un salaire au travail ménager, plusieurs d’entre elles revendiquent plutôt une socialisation de ce travail par la mise en place de services collectifs (garderies populaires, cantines, etc.). D’autres féministes, enfin, demandent la mise en place de certaines réformes gouvernementales afin de réduire la précarité financière des mères et des ménagères. Dans la présente étude, nous proposons une analyse des discours sur le travail ménager, ainsi qu’un examen des différentes avenues de reconnaissance envisagées par les féministes québécoises. En analysant les publications de collectifs féministes, de groupes de femmes et d’organismes liés à la condition féminine, nous pouvons dès lors affirmer que le travail ménager a été un thème marquant pour le cheminement théorique et militant du mouvement des femmes. Bien qu’omniprésent dans les discours féministes des années 1970 et 1980, des collectifs plus radicaux aux associations féminines réformistes, il a été bien rapidement oublié dans les bilans et dans l’historiographie. Nous tenterons alors de mettre de l’avant les discours féministes sur la reconnaissance du travail ménager comme élément de continuité au sein du mouvement féministe.
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