Il genovese Franco Sivori, figlio di ricchi mercanti, segretario di Petru Cercel, che regna sulla... more Il genovese Franco Sivori, figlio di ricchi mercanti, segretario di Petru Cercel, che regna sulla Valacchia tra il 1583 e il 1586, nel suo Memoriale non propone tanto una mera descrizione del suo viaggio e del governo della Valacchia, quanto un'esperienza personale, in un'Europa in crisi di identità, con un forte interesse per i mutamenti di fortuna, in senso latino, del principe e di sé stesso. Sivori costruisce così il proprio romanzo di formazione, cioè il processo di educazione di un giovane segretario, mediante la tessitura di rapporti politici di altissimo livello, a Roma, a Constantinopoli, in Valacchia e in Transilvania, quindi in Polonia e a Vienna, al fianco di un principe umanista.
In che modo la descrizione delle opere d’arte e dei monumenti dell’Urbe, negli scrittori dell’Ott... more In che modo la descrizione delle opere d’arte e dei monumenti dell’Urbe, negli scrittori dell’Ottocento, ha portato alla formazione di una sorta di museo europeo ideale? Accanto alla ricerca delle caratteristiche proprie di ogni cultura nazionale, i viaggiatori che intraprendevano il Grand Tour concepivano anche una sorta di carta culturale dell’Europa. Su questa carta, Roma costituiva una destinazione importante, divenuta un punto ineludibile fin dal secolo precedente, soprattutto dopo che Winckelmann aveva presentato la Città Eterna come tappa essenziale per la conoscenza del bello ideale. Questo volume accoglie gli atti del colloquio tenutosi il 12 e il 13 aprile 2018 a Roma, all’Istituto Storico Austriaco e all’Accademia di Romania. Il punto di partenza del convegno era discutere in che modo la descrizione delle opere d’arte e dei monumenti dell’Urbe, negli scrittori europei dell’Ottocento, ha portato alla formazione di una sorta di museo ideale, inteso come somma di riferimenti al patrimonio della cultura classica, ma anche come comune serbatoio di storie, temi, motivi mitologici, letterari e plastici, destinati a circolare nelle culture europee. L’identità europea si è formata prevalentemente nel XIX secolo, quando, accanto alla ricerca delle caratteristiche proprie di ogni cultura nazionale, i viaggiatori che intraprendevano il Grand Tour concepivano anche una sorta di carta culturale dell’Europa. Su questa carta, Roma costituiva una destinazione importante, divenuta un punto ineludibile fin dal secolo precedente, soprattutto dopo che Winckelmann aveva presetato Roma come una tappa essenziale per la conoscenza del bello ideale.
Le livre contient 6 chapitres, dont les deux premiers présentent les théories et les méthodes d’a... more Le livre contient 6 chapitres, dont les deux premiers présentent les théories et les méthodes d’analyse concernant les rapports entre le verbal et le visuel, tandis que les quatre autres analysent les divers types de relations entre le récit littéraire et les images narratives. Le but de cette recherche est de: argumenter qu’il existe des méthodes qui permettent l’analyse en parallèle du texte et de l’image et les présenter ; expliquer pourquoi l’analyse en parallèle des textes et des images permet de mieux comprendre les textes littéraires; offrir un modèle d’analyse pour le récit visuel, modèle inspiré par la sémiotique narrative de G. Genette et par la sémiotique visuelle du Groupe μ; commenter quelques études de cas, présentés selon une typologie inspirée par la sémiotique : l’image fixe unique (le tableau narratif), la série d’images, le texte illustré (c'est-à-dire la cohabitation du verbal avec le visuel où le verbal occupe la place centrale) et la bande dessinée (la cohabitation du verbal avec le visuel, où le visuel occupe la place centrale). À travers le commentaire des exemples, l’analyse cherche à trouver les techniques par lesquelles le visuel s’inspire du littéraire au niveau des thèmes, des personnages, des sujets, des techniques. L’importance accordée à la présentation des théories qui fondent l’étude des rapports entre le texte et l’image s’explique par le fait que ce domaine de recherche connaît un développement sans précédent vers la fin des années ’90. Les premiers deux chapitres sont conçus comme des réponses à des questions regardant les moyens offerts par la sémiotique visuelle, la narratologie, l’iconologie et surtout par la littérature comparée pour l’analyse en parallèle de la littérature et des arts visuels. J’ai mis en relation les théories de Erwin Panofsky, Helmut Hatzfeld, Pierre Francastel, Louis Marin, Hubert Damisch, Aron Kibedi Varga, Groupe μ, Ernst Gombrich. L’idée essentielle du livre, présentée dans le deuxième chapitre, concerne l’interprétation de l’image narrative par rapport au récit verbal. En envisageant les rapports entre la narration littéraire et la narration visuelle l’idée argumentée à travers des théories, des méthodes d’analyse assez diverses et surtout grâce à des exemples, peut être synthétisée ainsi : l’image visuelle n’est pas capable de raconter une histoire par ses propres moyens ; elle devient narrative à travers l’interprétation ou la lecture. C’est au niveau de la réception de l’image, qui est profondément influencée par le fait que les spectateurs sont aussi des lecteurs, que les images, par la contamination avec les principes de la narration verbale, arrivent à générer un récit. Ce phénomène de projection est basé sur la lecture des indices visuels narratifs, qui sont interprétés/lus par le spectateur et liés à un récit qu’il connaît déjà ou à un récit inventé ad hoc. Le plus souvent il s’agit d’un récit biblique ou classique que l’artiste a transposé en langage visuel, mais lorsque l’image n’illustre pas une histoire connue, elle peut quand même être interprétée en clé narrative si le spectateur y lit un «avant» et un «après». Si le spectateur invente une explication pour une image énigmatique, en interprétant les actions représentées dans le tableau, et les interprète comme des étapes d’une histoire qu’il imagine et qu’il complète, alors l’image se transforme en récit. L’idée argumentée dans cette thèse est basée sur la prééminence du verbal sur le visuel dans la production de la narration visuelle et les exemples analysés sont de plusieurs types : le chapitre 3 («Le tableau à sujet littéraire») prend comme sujet l’analyse de l’image unique à travers les exemples suivants : La mort de Sardanapale, Hamlet et Horatio dans le cimetière et La furie de Médée de Delacroix, Don Quijote de Daumier, Jeune femme avec un verre de vin et Femme lisant une lettre de Vermeer, L’autoportrait dans un miroir convexe de Parmigianino. Dans le chapitre 4 («Le texte et l’illustration») on étudie les différentes illustrations proposées par les artistes aux textes de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles et De l’autre côté du miroir. Dans le chapitre 5, «Le roman et le roman visuel», j’ai travaillé sur le rapport entre les gravures de William Hogarth et la théorie sur le roman de Henry Fielding (dans Tom Jones, Joseph Andrews). Dans le chapitre 6 «La bande dessinée» on étudie les rapports entre verbe et image en suivant quelques exemples des albums d’Hergé, Fred et Winsor McCay. Ce livre se situe du point de vue de la méthodologie entre la littérature comparée, la rhétorique, la narratologie, la sémiotique et essaye d’ouvrir une voie pour l’analyse des textes et des images qui soit autre que la vision diachronique de l’historien de l’art et de la critique littéraire, sans toutefois nier les mérites des méthodes issues de l’histoire de l’art, surtout l’iconologie qui, par sa manière d’envisager l’histoire de l’art comme discipline humaniste, se rapproche beaucoup de la littérature comparée.
Il volume prende le mosse dall’osservazione che nell’Ottocento molti sono gli scrittori e intelle... more Il volume prende le mosse dall’osservazione che nell’Ottocento molti sono gli scrittori e intellettuali romeni legati alla penisola italiana. Già dal 1808, quando il poeta Asachi salutava Roma madre del suo popolo e signora del mondo, si associava all’Italia un sistema di metafore familiari destinate a una certa diffusione nella stampa italiana di metà secolo, con Mazzini, che considerava la nazione romena una figlia perduta dell’impero romano. Se Roma, con la Colonna traiana, era la città più presente nel mito, la Venezia romantica pervade la poesia di Alecsandri, mentre Firenze è narrata come città d’arte da Alecsandri e come culla di carbonari da Filimon. Tre sono così le coordinate cui si lega il mito: l’Italia patria degli antenati dei romeni, l’Italia museo dell’Europa da studiare, italiani e romeni alleati nella lotta contro gli imperi per l’indipendenza nazionale.
La letteratura romena è costituita da un sistema letterario e culturale non circoscritto né crono... more La letteratura romena è costituita da un sistema letterario e culturale non circoscritto né cronologicamente né geograficamente all Stato nazionale romeno. È possibile costruirne una rappresentazione efficace se i meridiani diventano una rete dinamica, in cui è possibile inglobare almeno Bisanzio e Parigi, i due grandi centri cui intellettuali e letterati romeni hanno guardato in secoli diversi per definirsi e distinguersi, trovare la con la propria identità. Chiave di volta di questa rappresentazione sarà la filologia dei topoi, efficacemente introdotta da E.R.Curtius per individuare il tessuto (retorico) della letteratura europea. In questo hannogiocato un ruolo fondamentale autori esiliati, migranti, o semplici pellegrini dello studio, che sono partiti non per abbandonare la propria cultura, ma per estenderne i meridiani di riferimento. Ecco che allora fra Grigore Ureche che ha trovato nelle scuole umanistiche della Polonia la via per europeizzare la storia e la cultura della sua Moldavia, Miron Costin, che in Polonia trova un interlocutore e un lettore d'eccezione nel re umanista Giovanni Sobieski, Stolnicul Cantacuzino, che cerca una mediazione fra la propria cultura greca di origine e la formazione patavina, Dimitrie Cantemir, che riesce ad usufruire delle grandi scuole ancora aperte a Costantinopoli quasi due secoli dopo la fine dell'Impero bizantino, per arrivare ad una sconvolgente definizione identitaria dell'identità romena, come nazione di migranti e all'epos culturale eroicomico di Budai Deleanu, da un lato, e dall'altro lato l'amara negazione-affermazione della propria romenità da parte di Cioran, compaiono molte analogie e linee dicontinuità. Il libro costituisce uno sviluppo dell'idea che sia inscindibile il rapporto fra nazione e migrazione, e che anzi nel caso romeno, oggi, come ieri, come nel passato più remoto, la migraziona abbia apportato un grande contributo alla costruzione dell'identità culturale nazionale.
Introduction
• Traspositions I. Illustrations, Traductions.
Gisèle Vanhese, Peinture alchimiqu... more Introduction
• Traspositions I. Illustrations, Traductions.
Gisèle Vanhese, Peinture alchimique, peinture magique. Alberto Martini et l’illustration des Orientales de Victor Hugo.
Cristina Bogdan, Intre text si imagine: avatarurile unei secvente din Apocalipsa.
Alain Vuillemin, Du catharisme en France au bogomilisme bulgare: les sources françaises du tableau, le Sermon bogomile (1969), peint par Vassil Stoïlov en Bulgarie.
• Traspositions II. Ekphrasis
Alexandra Vranceanu, Traduire des peintures dans des romans : le roman ekphrastique contemporain, un best-seller globalisé
Angelo Pagliardini, Ecfrasis e narrazione in Paolo Ucello di Giovanni Pascoli.
Delia Ungureanu, Corporalitatea artistă şi închiderea estetă a semnului. Pascal Quignard, Terasă la Roma.
• Influences, paralelisms, common themes
Ileana Alexandra Orlich, Aesthetic Pursuits and the Victorian Fin de Siècle: Picture and Text in Henry James’s Madame de Mauves.
Cosana Nicolae Eram, Living in a Box: Joseph Cornell’s Surrealist Dream
Pilar Veiga, La mujer en imágenes: Valle-Inclán y la pintura simbolista
Ion Manolescu, Impossible Objects. Literary Representations.
• Hybrid forms: Coexistence of verbal and visual.
Mihai Iacob, La cantiga XIX del “Códice Rico” de las Cantigas de Santa María: una historia imaginada
Ioana Both, Despre „vizual” şi „vizibil” în formele literare
Frédéric Canovas, Le Voyage d’Urien ou le livre désiré: André Gide « homme des images » ?
Această carte analizează interferenţele dintre text şi imagine în literatura contemporană urmărin... more Această carte analizează interferenţele dintre text şi imagine în literatura contemporană urmărind fie felul în care anticul topos ekphrasis (descrierea unei opere de artă) este reinventat de literatura contemporană (Quignard, Barth, Echenoz, T. Chevalier, A. Perez Reverte), fie felul în care amestecul de coduri produce hibrizi noi şi bizari în textimagini cum ar fi cele ale lui Sophie Calle, Paul Auster, Annie Ernaux şi alţii. Vorbesc despre expresia contemporană pentru a sublinia că devine din ce în ce mai greu să studiem literatura timpului nostru fără să facem referinţă la artele vizuale. Studiile din această carte sunt o continuare a cercetărilor din teza de doctorat, dar şi rezultatul activităţii mele în cadrul CIEREC (Centre Interdisciplinaire d’Études et Recherches sur l’Expression Contemporaine) din Saint Étienne, de la care, de altfel, am preluat sintagma din subtitlu. Lucrarea poate interesa pe cei care studiază interferenţele dintre arte, literatura şi arta contemporană, literatura comparată, ekphrastica.”
Aceasta cercetare a plecat de la observatia ca inca de la originea sa, ekphrasis (figura retorica... more Aceasta cercetare a plecat de la observatia ca inca de la originea sa, ekphrasis (figura retorica definita drept descrierea unei opere de arta intr-un text literar) este acompaniata de laudatio. Mostenita de la retorica clasica, aceasta asociere pare a defini descrierea operei de arta in toate epocile. Exista insa oare ekphraseis ironice? Ce se intampla atunci cand scriitorul descrie operele de arta in mod ironic? Pentru a raspunde la aceasta intrebare in ultimul capitol al acestei lucrari, am inceput discutia in primele trei capitole analizand exemple care confirma raportul foarte strans care se realizeaza inca din antichitate intre ekphrasis si elogi u: in primul capitol am analizat relatia dintre ekphrasis et mimesis, in al doilea capitol relatia dintre ekphrasis et eros iar in al treilea relatia dintre ekphrasis si toposul galeriei.
This article analyses the theme of entropy and fleeting fortune in a biographical memoir written ... more This article analyses the theme of entropy and fleeting fortune in a biographical memoir written by Franco Sivori during the last decades of the XVIth century. Son of rich merchants from Genoa, Sivori becomes the secretary of the prince of Walachia Petru Cercel, who reigned during 1583 and 1585m, and he accompanies the prince for eight years, from Venice to Constantinople, then to Wallachia, and after he lost the throne, to Transylvania and in the Holy Roman Empire. Written in first person, with a great interest for unexpected events that changes the destiny of the prince and of the narrator, this biographical memoir, published for the first time in 1944, presents a voyage of the self: as a result of his political career in some of the most important courts of Eastern Europe, the young merchant becomes a skillful politician. The writing of the memoir is motivated by Sivori’s state of melancholy after receiving the news that Prince Petru had been killed by the Ottomans, and he consid...
... This success is very badly perceived by the Romanian critics, who resent the fact that Panait... more ... This success is very badly perceived by the Romanian critics, who resent the fact that Panait Istrati is appreciated by the French ... Critics like Nicolae Iorga or Octavian Goga (who were also politicians and poets) thought that French readers appreciated in Istrati's Kyra Kyralina ...
Il genovese Franco Sivori, figlio di ricchi mercanti, segretario di Petru Cercel, che regna sulla... more Il genovese Franco Sivori, figlio di ricchi mercanti, segretario di Petru Cercel, che regna sulla Valacchia tra il 1583 e il 1586, nel suo Memoriale non propone tanto una mera descrizione del suo viaggio e del governo della Valacchia, quanto un'esperienza personale, in un'Europa in crisi di identità, con un forte interesse per i mutamenti di fortuna, in senso latino, del principe e di sé stesso. Sivori costruisce così il proprio romanzo di formazione, cioè il processo di educazione di un giovane segretario, mediante la tessitura di rapporti politici di altissimo livello, a Roma, a Constantinopoli, in Valacchia e in Transilvania, quindi in Polonia e a Vienna, al fianco di un principe umanista.
In che modo la descrizione delle opere d’arte e dei monumenti dell’Urbe, negli scrittori dell’Ott... more In che modo la descrizione delle opere d’arte e dei monumenti dell’Urbe, negli scrittori dell’Ottocento, ha portato alla formazione di una sorta di museo europeo ideale? Accanto alla ricerca delle caratteristiche proprie di ogni cultura nazionale, i viaggiatori che intraprendevano il Grand Tour concepivano anche una sorta di carta culturale dell’Europa. Su questa carta, Roma costituiva una destinazione importante, divenuta un punto ineludibile fin dal secolo precedente, soprattutto dopo che Winckelmann aveva presentato la Città Eterna come tappa essenziale per la conoscenza del bello ideale. Questo volume accoglie gli atti del colloquio tenutosi il 12 e il 13 aprile 2018 a Roma, all’Istituto Storico Austriaco e all’Accademia di Romania. Il punto di partenza del convegno era discutere in che modo la descrizione delle opere d’arte e dei monumenti dell’Urbe, negli scrittori europei dell’Ottocento, ha portato alla formazione di una sorta di museo ideale, inteso come somma di riferimenti al patrimonio della cultura classica, ma anche come comune serbatoio di storie, temi, motivi mitologici, letterari e plastici, destinati a circolare nelle culture europee. L’identità europea si è formata prevalentemente nel XIX secolo, quando, accanto alla ricerca delle caratteristiche proprie di ogni cultura nazionale, i viaggiatori che intraprendevano il Grand Tour concepivano anche una sorta di carta culturale dell’Europa. Su questa carta, Roma costituiva una destinazione importante, divenuta un punto ineludibile fin dal secolo precedente, soprattutto dopo che Winckelmann aveva presetato Roma come una tappa essenziale per la conoscenza del bello ideale.
Le livre contient 6 chapitres, dont les deux premiers présentent les théories et les méthodes d’a... more Le livre contient 6 chapitres, dont les deux premiers présentent les théories et les méthodes d’analyse concernant les rapports entre le verbal et le visuel, tandis que les quatre autres analysent les divers types de relations entre le récit littéraire et les images narratives. Le but de cette recherche est de: argumenter qu’il existe des méthodes qui permettent l’analyse en parallèle du texte et de l’image et les présenter ; expliquer pourquoi l’analyse en parallèle des textes et des images permet de mieux comprendre les textes littéraires; offrir un modèle d’analyse pour le récit visuel, modèle inspiré par la sémiotique narrative de G. Genette et par la sémiotique visuelle du Groupe μ; commenter quelques études de cas, présentés selon une typologie inspirée par la sémiotique : l’image fixe unique (le tableau narratif), la série d’images, le texte illustré (c'est-à-dire la cohabitation du verbal avec le visuel où le verbal occupe la place centrale) et la bande dessinée (la cohabitation du verbal avec le visuel, où le visuel occupe la place centrale). À travers le commentaire des exemples, l’analyse cherche à trouver les techniques par lesquelles le visuel s’inspire du littéraire au niveau des thèmes, des personnages, des sujets, des techniques. L’importance accordée à la présentation des théories qui fondent l’étude des rapports entre le texte et l’image s’explique par le fait que ce domaine de recherche connaît un développement sans précédent vers la fin des années ’90. Les premiers deux chapitres sont conçus comme des réponses à des questions regardant les moyens offerts par la sémiotique visuelle, la narratologie, l’iconologie et surtout par la littérature comparée pour l’analyse en parallèle de la littérature et des arts visuels. J’ai mis en relation les théories de Erwin Panofsky, Helmut Hatzfeld, Pierre Francastel, Louis Marin, Hubert Damisch, Aron Kibedi Varga, Groupe μ, Ernst Gombrich. L’idée essentielle du livre, présentée dans le deuxième chapitre, concerne l’interprétation de l’image narrative par rapport au récit verbal. En envisageant les rapports entre la narration littéraire et la narration visuelle l’idée argumentée à travers des théories, des méthodes d’analyse assez diverses et surtout grâce à des exemples, peut être synthétisée ainsi : l’image visuelle n’est pas capable de raconter une histoire par ses propres moyens ; elle devient narrative à travers l’interprétation ou la lecture. C’est au niveau de la réception de l’image, qui est profondément influencée par le fait que les spectateurs sont aussi des lecteurs, que les images, par la contamination avec les principes de la narration verbale, arrivent à générer un récit. Ce phénomène de projection est basé sur la lecture des indices visuels narratifs, qui sont interprétés/lus par le spectateur et liés à un récit qu’il connaît déjà ou à un récit inventé ad hoc. Le plus souvent il s’agit d’un récit biblique ou classique que l’artiste a transposé en langage visuel, mais lorsque l’image n’illustre pas une histoire connue, elle peut quand même être interprétée en clé narrative si le spectateur y lit un «avant» et un «après». Si le spectateur invente une explication pour une image énigmatique, en interprétant les actions représentées dans le tableau, et les interprète comme des étapes d’une histoire qu’il imagine et qu’il complète, alors l’image se transforme en récit. L’idée argumentée dans cette thèse est basée sur la prééminence du verbal sur le visuel dans la production de la narration visuelle et les exemples analysés sont de plusieurs types : le chapitre 3 («Le tableau à sujet littéraire») prend comme sujet l’analyse de l’image unique à travers les exemples suivants : La mort de Sardanapale, Hamlet et Horatio dans le cimetière et La furie de Médée de Delacroix, Don Quijote de Daumier, Jeune femme avec un verre de vin et Femme lisant une lettre de Vermeer, L’autoportrait dans un miroir convexe de Parmigianino. Dans le chapitre 4 («Le texte et l’illustration») on étudie les différentes illustrations proposées par les artistes aux textes de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles et De l’autre côté du miroir. Dans le chapitre 5, «Le roman et le roman visuel», j’ai travaillé sur le rapport entre les gravures de William Hogarth et la théorie sur le roman de Henry Fielding (dans Tom Jones, Joseph Andrews). Dans le chapitre 6 «La bande dessinée» on étudie les rapports entre verbe et image en suivant quelques exemples des albums d’Hergé, Fred et Winsor McCay. Ce livre se situe du point de vue de la méthodologie entre la littérature comparée, la rhétorique, la narratologie, la sémiotique et essaye d’ouvrir une voie pour l’analyse des textes et des images qui soit autre que la vision diachronique de l’historien de l’art et de la critique littéraire, sans toutefois nier les mérites des méthodes issues de l’histoire de l’art, surtout l’iconologie qui, par sa manière d’envisager l’histoire de l’art comme discipline humaniste, se rapproche beaucoup de la littérature comparée.
Il volume prende le mosse dall’osservazione che nell’Ottocento molti sono gli scrittori e intelle... more Il volume prende le mosse dall’osservazione che nell’Ottocento molti sono gli scrittori e intellettuali romeni legati alla penisola italiana. Già dal 1808, quando il poeta Asachi salutava Roma madre del suo popolo e signora del mondo, si associava all’Italia un sistema di metafore familiari destinate a una certa diffusione nella stampa italiana di metà secolo, con Mazzini, che considerava la nazione romena una figlia perduta dell’impero romano. Se Roma, con la Colonna traiana, era la città più presente nel mito, la Venezia romantica pervade la poesia di Alecsandri, mentre Firenze è narrata come città d’arte da Alecsandri e come culla di carbonari da Filimon. Tre sono così le coordinate cui si lega il mito: l’Italia patria degli antenati dei romeni, l’Italia museo dell’Europa da studiare, italiani e romeni alleati nella lotta contro gli imperi per l’indipendenza nazionale.
La letteratura romena è costituita da un sistema letterario e culturale non circoscritto né crono... more La letteratura romena è costituita da un sistema letterario e culturale non circoscritto né cronologicamente né geograficamente all Stato nazionale romeno. È possibile costruirne una rappresentazione efficace se i meridiani diventano una rete dinamica, in cui è possibile inglobare almeno Bisanzio e Parigi, i due grandi centri cui intellettuali e letterati romeni hanno guardato in secoli diversi per definirsi e distinguersi, trovare la con la propria identità. Chiave di volta di questa rappresentazione sarà la filologia dei topoi, efficacemente introdotta da E.R.Curtius per individuare il tessuto (retorico) della letteratura europea. In questo hannogiocato un ruolo fondamentale autori esiliati, migranti, o semplici pellegrini dello studio, che sono partiti non per abbandonare la propria cultura, ma per estenderne i meridiani di riferimento. Ecco che allora fra Grigore Ureche che ha trovato nelle scuole umanistiche della Polonia la via per europeizzare la storia e la cultura della sua Moldavia, Miron Costin, che in Polonia trova un interlocutore e un lettore d'eccezione nel re umanista Giovanni Sobieski, Stolnicul Cantacuzino, che cerca una mediazione fra la propria cultura greca di origine e la formazione patavina, Dimitrie Cantemir, che riesce ad usufruire delle grandi scuole ancora aperte a Costantinopoli quasi due secoli dopo la fine dell'Impero bizantino, per arrivare ad una sconvolgente definizione identitaria dell'identità romena, come nazione di migranti e all'epos culturale eroicomico di Budai Deleanu, da un lato, e dall'altro lato l'amara negazione-affermazione della propria romenità da parte di Cioran, compaiono molte analogie e linee dicontinuità. Il libro costituisce uno sviluppo dell'idea che sia inscindibile il rapporto fra nazione e migrazione, e che anzi nel caso romeno, oggi, come ieri, come nel passato più remoto, la migraziona abbia apportato un grande contributo alla costruzione dell'identità culturale nazionale.
Introduction
• Traspositions I. Illustrations, Traductions.
Gisèle Vanhese, Peinture alchimiqu... more Introduction
• Traspositions I. Illustrations, Traductions.
Gisèle Vanhese, Peinture alchimique, peinture magique. Alberto Martini et l’illustration des Orientales de Victor Hugo.
Cristina Bogdan, Intre text si imagine: avatarurile unei secvente din Apocalipsa.
Alain Vuillemin, Du catharisme en France au bogomilisme bulgare: les sources françaises du tableau, le Sermon bogomile (1969), peint par Vassil Stoïlov en Bulgarie.
• Traspositions II. Ekphrasis
Alexandra Vranceanu, Traduire des peintures dans des romans : le roman ekphrastique contemporain, un best-seller globalisé
Angelo Pagliardini, Ecfrasis e narrazione in Paolo Ucello di Giovanni Pascoli.
Delia Ungureanu, Corporalitatea artistă şi închiderea estetă a semnului. Pascal Quignard, Terasă la Roma.
• Influences, paralelisms, common themes
Ileana Alexandra Orlich, Aesthetic Pursuits and the Victorian Fin de Siècle: Picture and Text in Henry James’s Madame de Mauves.
Cosana Nicolae Eram, Living in a Box: Joseph Cornell’s Surrealist Dream
Pilar Veiga, La mujer en imágenes: Valle-Inclán y la pintura simbolista
Ion Manolescu, Impossible Objects. Literary Representations.
• Hybrid forms: Coexistence of verbal and visual.
Mihai Iacob, La cantiga XIX del “Códice Rico” de las Cantigas de Santa María: una historia imaginada
Ioana Both, Despre „vizual” şi „vizibil” în formele literare
Frédéric Canovas, Le Voyage d’Urien ou le livre désiré: André Gide « homme des images » ?
Această carte analizează interferenţele dintre text şi imagine în literatura contemporană urmărin... more Această carte analizează interferenţele dintre text şi imagine în literatura contemporană urmărind fie felul în care anticul topos ekphrasis (descrierea unei opere de artă) este reinventat de literatura contemporană (Quignard, Barth, Echenoz, T. Chevalier, A. Perez Reverte), fie felul în care amestecul de coduri produce hibrizi noi şi bizari în textimagini cum ar fi cele ale lui Sophie Calle, Paul Auster, Annie Ernaux şi alţii. Vorbesc despre expresia contemporană pentru a sublinia că devine din ce în ce mai greu să studiem literatura timpului nostru fără să facem referinţă la artele vizuale. Studiile din această carte sunt o continuare a cercetărilor din teza de doctorat, dar şi rezultatul activităţii mele în cadrul CIEREC (Centre Interdisciplinaire d’Études et Recherches sur l’Expression Contemporaine) din Saint Étienne, de la care, de altfel, am preluat sintagma din subtitlu. Lucrarea poate interesa pe cei care studiază interferenţele dintre arte, literatura şi arta contemporană, literatura comparată, ekphrastica.”
Aceasta cercetare a plecat de la observatia ca inca de la originea sa, ekphrasis (figura retorica... more Aceasta cercetare a plecat de la observatia ca inca de la originea sa, ekphrasis (figura retorica definita drept descrierea unei opere de arta intr-un text literar) este acompaniata de laudatio. Mostenita de la retorica clasica, aceasta asociere pare a defini descrierea operei de arta in toate epocile. Exista insa oare ekphraseis ironice? Ce se intampla atunci cand scriitorul descrie operele de arta in mod ironic? Pentru a raspunde la aceasta intrebare in ultimul capitol al acestei lucrari, am inceput discutia in primele trei capitole analizand exemple care confirma raportul foarte strans care se realizeaza inca din antichitate intre ekphrasis si elogi u: in primul capitol am analizat relatia dintre ekphrasis et mimesis, in al doilea capitol relatia dintre ekphrasis et eros iar in al treilea relatia dintre ekphrasis si toposul galeriei.
This article analyses the theme of entropy and fleeting fortune in a biographical memoir written ... more This article analyses the theme of entropy and fleeting fortune in a biographical memoir written by Franco Sivori during the last decades of the XVIth century. Son of rich merchants from Genoa, Sivori becomes the secretary of the prince of Walachia Petru Cercel, who reigned during 1583 and 1585m, and he accompanies the prince for eight years, from Venice to Constantinople, then to Wallachia, and after he lost the throne, to Transylvania and in the Holy Roman Empire. Written in first person, with a great interest for unexpected events that changes the destiny of the prince and of the narrator, this biographical memoir, published for the first time in 1944, presents a voyage of the self: as a result of his political career in some of the most important courts of Eastern Europe, the young merchant becomes a skillful politician. The writing of the memoir is motivated by Sivori’s state of melancholy after receiving the news that Prince Petru had been killed by the Ottomans, and he consid...
... This success is very badly perceived by the Romanian critics, who resent the fact that Panait... more ... This success is very badly perceived by the Romanian critics, who resent the fact that Panait Istrati is appreciated by the French ... Critics like Nicolae Iorga or Octavian Goga (who were also politicians and poets) thought that French readers appreciated in Istrati's Kyra Kyralina ...
In che modo la descrizione delle opere d’arte e dei monumenti dell’Urbe, negli scrittori dell’Ott... more In che modo la descrizione delle opere d’arte e dei monumenti dell’Urbe, negli scrittori dell’Ottocento, ha portato alla formazione di una sorta di museo europeo ideale? Accanto alla ricerca delle caratteristiche proprie di ogni cultura nazionale, i viaggiatori che intraprendevano il Grand Tour concepivano anche una sorta di carta culturale dell’Europa. Su questa carta, Roma costituiva una destinazione importante, divenuta un punto ineludibile fin dal secolo precedente, soprattutto dopo che Winckelmann aveva presentato la Città Eterna come tappa essenziale per la conoscenza del bello ideale. Questo volume accoglie gli atti del colloquio tenutosi il 12 e il 13 aprile 2018 a Roma, all’Istituto Storico Austriaco e all’Accademia di Romania. Il punto di partenza del convegno era discutere in che modo la descrizione delle opere d’arte e dei monumenti dell’Urbe, negli scrittori europei dell’Ottocento, ha portato alla formazione di una sorta di museo ideale, inteso come somma di riferimenti al patrimonio della cultura classica, ma anche come comune serbatoio di storie, temi, motivi mitologici, letterari e plastici, destinati a circolare nelle culture europee. L’identità europea si è formata prevalentemente nel XIX secolo, quando, accanto alla ricerca delle caratteristiche proprie di ogni cultura nazionale, i viaggiatori che intraprendevano il Grand Tour concepivano anche una sorta di carta culturale dell’Europa. Su questa carta, Roma costituiva una destinazione importante, divenuta un punto ineludibile fin dal secolo precedente, soprattutto dopo che Winckelmann aveva presetato Roma come una tappa essenziale per la conoscenza del bello ideale.
This article examines the theme of entropy and fleeting fortune in a travelogue written by Franco... more This article examines the theme of entropy and fleeting fortune in a travelogue written by Franco Sivori at the end of the 16 th century. The son of rich merchants from Genoa, Sivori becomes the secretary of the Prince of Wallachia Petru Cercel, who reigned between 1583 and 1585. He accompanies the prince for eight years, from Venice to Constantinople, then to Târgovişte, and, after he lost the throne, to Transylvania and to the Holy Roman Empire. His memoir, which was published for the first time in 1945, is written in the first person, with a strong focus on the unexpected events that changed the destiny of the prince and of the narrator himself. It presents a journey of the self: as a result of his positions at the most important courts of Eastern Europe, the young merchant becomes a skilful politician. The writing of the memoir is motivated by the narrator's state melancholy after receiving the news that the prince had been killed by the Ottomans. Sivori regards the act of writing as a way of fully gaining self-awareness and peace of mind. Questo articolo analizza il tema dell'entropia e del mutamento della fortuna nel memoriale di viaggio scrit-to da Franco Sivori alla fine del XVI secolo. Figlio di ricchi mercanti genovesi, Sivori diventa il segretario di Petru Cercel, sovrano di Valacchia tra il 1583 e il 1585, e accompagna il principe per otto anni, da Vene-zia, a Costantinopoli, poi a Târgoviste, e dopo la perdita del trono in Transilvania e nel Sacro Romano Im-pero. Scritto in prima persona, con un forte interesse per gli eventi imprevisti che cambiano il destino del principe e del narratore stesso, il memoriale, pubblicato per la prima volta nel 1945, presenta un viaggio verso sé stesso : come risultato degli incarichi avuti nelle più importanti corti dell'Europa Orientale, il gio-vane mercante si trasforma in abile uomo politico. La scrittura del memoriale è motivata dallo stato di ma-linconia del narratore quando riceve la notizia che il principe era stato ucciso dagli ottomani, e considera l'azione di scrivere come un modo per conseguire piena coscienza di sé e serenità mentale.
Scrittore, pubblicista e diplomatico, Duiliu Zanfirescu ha vissuto quasi due decenni a Roma alla ... more Scrittore, pubblicista e diplomatico, Duiliu Zanfirescu ha vissuto quasi due decenni a Roma alla fine del XIX secolo e ha ammirato Leopardi, Carducci e D’Annunzio. A differenza di Asachi e degli scrittori della Scuola latinista transilvana, che consideravano Roma tappa essenziale nella formazione di un intellettuale romeno, l’approccio di Duiliu Zamfirescu risulta più complesso e ci proponiamo di analizzarlo a partire dalle poesie, dalle Nuvele romane (Singuratate, Vanatoare de vulpi in Campania romana), e dai romanzi Îndreptări e Lydda. Se nel romanzo Îndreptări l’arrivo a Roma, per la giovane transilvana Mia, sposa novella di Alexandru, è un viaggio identitario, nelle Nuvele romaneZamfirescu ha un approccio romantico, pur con un romanticismo filtrato e ricco di riferimenti culturali a D’Annunzio, Leopardi, Shelley e Goethe. Tale rappresentazione di Roma è inusuale per gli scrittori romeni dell’Ottocento, che hanno visto nell’Urbe una sorta di altare dei lari, visitandola in un’epoca di lotte per l’indipendenza nazionale. Duiliu Zamfirescu descrive con occhio da esteta i paesaggi romani, ad esempio nel poema La o fântână o in Către Diana. Dopo quasi un ventennio passato a Roma, la città rimane per Zamfirescu una città identitaria, come appare evidente nel romanzo della maturità Lydda, che prende le mosse dal suo viaggio di formazione nell’Urbe e dal dialogo epistolare condotto in gioventù con il critico letterario Titu Maiorescu. Faremo un confronto di queste differenti rappresentazioni di Roma nell’opera di Zamfirescu e vedremo come viene decostruito questo mito che ha giocato un ruolo identitario centrale nella cultura romena dell’Ottocento.
This article wishes to reevaluate the image of the Greek in Romanian culture by using as an
examp... more This article wishes to reevaluate the image of the Greek in Romanian culture by using as an example the literary works of Mateiu Ion Caragiale (1885‑1936) and Panait Istrati (1884‑1935). The deep relationship between biography and fiction is, in the case of these two authors, a key to interpreting the ways in which the image of the Greek changes during the modern period. If during the XVIIIth and the XIXth century the Greeks coming from Phanar were considered to be corrupt social climbers, in the works of P. Istrati and M. I. Caragiale we assist at a symbolical recovery of the influences coming from the Levant. The multicultural tradition of the gates to the Orient and of the harbors for the Orient became in their writings a source of literary inspiration and a part of the Romanian cultural heritage. Unlike the representation of the Orient by Romantic occidental writers, P. Istrati and M. I. Caragiale have an ambivalent point of view, which sees in the Levantine Friend an “exotic” and “another myself” at the same time.
L’autorialità plurima Scritture collettive, testi a più mani, opere a firma multipla a cura di Alvaro Barbieri e Elisa Gregori, 2015
Nella presente relazione si intende analizzare il modo in cui si manifesta la bi-autorialità nell... more Nella presente relazione si intende analizzare il modo in cui si manifesta la bi-autorialità nella scrittura del romanzo La famille Perlmutter, pubblicato nel 19271 dallo scrittore romeno francofono Panait Istrati e dal giornalista russo-ebreo-svizzero Josué Jéhouda.
Nel 2013 A. Vranceanu e A. Pagliardini hanno organizzato un colloquio internazionale all'Universi... more Nel 2013 A. Vranceanu e A. Pagliardini hanno organizzato un colloquio internazionale all'Università di Innsbruck su un tema attualissimo come la letteratura europea, di sono uscirti gli atti con il titolo: Rifondare la letteratura nazionale per un pubblico europeo. Da un'idea di Giuseppe Mazzini (Frankfurt, Peter Lang, 2015). Gerhild Fuchs rivolge alcune domande agli autori per sapere come si possa, partendo da Giuseppe Mazzini, le cui idee sull'Europa risalgono alla prima metà del XIX secolo, trattare un tema così presente nel dibattito attuale.
(De)scrivere Roma nell'Ottocento: alla ricerca del museo delle radici culturali europee Rom (be)s... more (De)scrivere Roma nell'Ottocento: alla ricerca del museo delle radici culturali europee Rom (be)schreiben im XIX. Jahrhundert: auf der Suche nach dem Museum für die kulturellen Wurzeln Europas
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Les premiers deux chapitres sont conçus comme des réponses à des questions regardant les moyens offerts par la sémiotique visuelle, la narratologie, l’iconologie et surtout par la littérature comparée pour l’analyse en parallèle de la littérature et des arts visuels. J’ai mis en relation les théories de Erwin Panofsky, Helmut Hatzfeld, Pierre Francastel, Louis Marin, Hubert Damisch, Aron Kibedi Varga, Groupe μ, Ernst Gombrich. L’idée essentielle du livre, présentée dans le deuxième chapitre, concerne l’interprétation de l’image narrative par rapport au récit verbal. En envisageant les rapports entre la narration littéraire et la narration visuelle l’idée argumentée à travers des théories, des méthodes d’analyse assez diverses et surtout grâce à des exemples, peut être synthétisée ainsi : l’image visuelle n’est pas capable de raconter une histoire par ses propres moyens ; elle devient narrative à travers l’interprétation ou la lecture. C’est au niveau de la réception de l’image, qui est profondément influencée par le fait que les spectateurs sont aussi des lecteurs, que les images, par la contamination avec les principes de la narration verbale, arrivent à générer un récit. Ce phénomène de projection est basé sur la lecture des indices visuels narratifs, qui sont interprétés/lus par le spectateur et liés à un récit qu’il connaît déjà ou à un récit inventé ad hoc. Le plus souvent il s’agit d’un récit biblique ou classique que l’artiste a transposé en langage visuel, mais lorsque l’image n’illustre pas une histoire connue, elle peut quand même être interprétée en clé narrative si le spectateur y lit un «avant» et un «après». Si le spectateur invente une explication pour une image énigmatique, en interprétant les actions représentées dans le tableau, et les interprète comme des étapes d’une histoire qu’il imagine et qu’il complète, alors l’image se transforme en récit. L’idée argumentée dans cette thèse est basée sur la prééminence du verbal sur le visuel dans la production de la narration visuelle et les exemples analysés sont de plusieurs types : le chapitre 3 («Le tableau à sujet littéraire») prend comme sujet l’analyse de l’image unique à travers les exemples suivants : La mort de Sardanapale, Hamlet et Horatio dans le cimetière et La furie de Médée de Delacroix, Don Quijote de Daumier, Jeune femme avec un verre de vin et Femme lisant une lettre de Vermeer, L’autoportrait dans un miroir convexe de Parmigianino. Dans le chapitre 4 («Le texte et l’illustration») on étudie les différentes illustrations proposées par les artistes aux textes de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles et De l’autre côté du miroir. Dans le chapitre 5, «Le roman et le roman visuel», j’ai travaillé sur le rapport entre les gravures de William Hogarth et la théorie sur le roman de Henry Fielding (dans Tom Jones, Joseph Andrews). Dans le chapitre 6 «La bande dessinée» on étudie les rapports entre verbe et image en suivant quelques exemples des albums d’Hergé, Fred et Winsor McCay. Ce livre se situe du point de vue de la méthodologie entre la littérature comparée, la rhétorique, la narratologie, la sémiotique et essaye d’ouvrir une voie pour l’analyse des textes et des images qui soit autre que la vision diachronique de l’historien de l’art et de la critique littéraire, sans toutefois nier les mérites des méthodes issues de l’histoire de l’art, surtout l’iconologie qui, par sa manière d’envisager l’histoire de l’art comme discipline humaniste, se rapproche beaucoup de la littérature comparée.
• Traspositions I. Illustrations, Traductions.
Gisèle Vanhese, Peinture alchimique, peinture magique. Alberto Martini et l’illustration des Orientales de Victor Hugo.
Cristina Bogdan, Intre text si imagine: avatarurile unei secvente din Apocalipsa.
Alain Vuillemin, Du catharisme en France au bogomilisme bulgare: les sources françaises du tableau, le Sermon bogomile (1969), peint par Vassil Stoïlov en Bulgarie.
• Traspositions II. Ekphrasis
Alexandra Vranceanu, Traduire des peintures dans des romans : le roman ekphrastique contemporain, un best-seller globalisé
Angelo Pagliardini, Ecfrasis e narrazione in Paolo Ucello di Giovanni Pascoli.
Delia Ungureanu, Corporalitatea artistă şi închiderea estetă a semnului. Pascal Quignard, Terasă la Roma.
• Influences, paralelisms, common themes
Ileana Alexandra Orlich, Aesthetic Pursuits and the Victorian Fin de Siècle: Picture and Text in Henry James’s Madame de Mauves.
Cosana Nicolae Eram, Living in a Box: Joseph Cornell’s Surrealist Dream
Pilar Veiga, La mujer en imágenes: Valle-Inclán y la pintura simbolista
Ion Manolescu, Impossible Objects. Literary Representations.
• Hybrid forms: Coexistence of verbal and visual.
Mihai Iacob, La cantiga XIX del “Códice Rico” de las Cantigas de Santa María: una historia imaginada
Ioana Both, Despre „vizual” şi „vizibil” în formele literare
Frédéric Canovas, Le Voyage d’Urien ou le livre désiré: André Gide « homme des images » ?
Les premiers deux chapitres sont conçus comme des réponses à des questions regardant les moyens offerts par la sémiotique visuelle, la narratologie, l’iconologie et surtout par la littérature comparée pour l’analyse en parallèle de la littérature et des arts visuels. J’ai mis en relation les théories de Erwin Panofsky, Helmut Hatzfeld, Pierre Francastel, Louis Marin, Hubert Damisch, Aron Kibedi Varga, Groupe μ, Ernst Gombrich. L’idée essentielle du livre, présentée dans le deuxième chapitre, concerne l’interprétation de l’image narrative par rapport au récit verbal. En envisageant les rapports entre la narration littéraire et la narration visuelle l’idée argumentée à travers des théories, des méthodes d’analyse assez diverses et surtout grâce à des exemples, peut être synthétisée ainsi : l’image visuelle n’est pas capable de raconter une histoire par ses propres moyens ; elle devient narrative à travers l’interprétation ou la lecture. C’est au niveau de la réception de l’image, qui est profondément influencée par le fait que les spectateurs sont aussi des lecteurs, que les images, par la contamination avec les principes de la narration verbale, arrivent à générer un récit. Ce phénomène de projection est basé sur la lecture des indices visuels narratifs, qui sont interprétés/lus par le spectateur et liés à un récit qu’il connaît déjà ou à un récit inventé ad hoc. Le plus souvent il s’agit d’un récit biblique ou classique que l’artiste a transposé en langage visuel, mais lorsque l’image n’illustre pas une histoire connue, elle peut quand même être interprétée en clé narrative si le spectateur y lit un «avant» et un «après». Si le spectateur invente une explication pour une image énigmatique, en interprétant les actions représentées dans le tableau, et les interprète comme des étapes d’une histoire qu’il imagine et qu’il complète, alors l’image se transforme en récit. L’idée argumentée dans cette thèse est basée sur la prééminence du verbal sur le visuel dans la production de la narration visuelle et les exemples analysés sont de plusieurs types : le chapitre 3 («Le tableau à sujet littéraire») prend comme sujet l’analyse de l’image unique à travers les exemples suivants : La mort de Sardanapale, Hamlet et Horatio dans le cimetière et La furie de Médée de Delacroix, Don Quijote de Daumier, Jeune femme avec un verre de vin et Femme lisant une lettre de Vermeer, L’autoportrait dans un miroir convexe de Parmigianino. Dans le chapitre 4 («Le texte et l’illustration») on étudie les différentes illustrations proposées par les artistes aux textes de Lewis Carroll, Alice au pays des merveilles et De l’autre côté du miroir. Dans le chapitre 5, «Le roman et le roman visuel», j’ai travaillé sur le rapport entre les gravures de William Hogarth et la théorie sur le roman de Henry Fielding (dans Tom Jones, Joseph Andrews). Dans le chapitre 6 «La bande dessinée» on étudie les rapports entre verbe et image en suivant quelques exemples des albums d’Hergé, Fred et Winsor McCay. Ce livre se situe du point de vue de la méthodologie entre la littérature comparée, la rhétorique, la narratologie, la sémiotique et essaye d’ouvrir une voie pour l’analyse des textes et des images qui soit autre que la vision diachronique de l’historien de l’art et de la critique littéraire, sans toutefois nier les mérites des méthodes issues de l’histoire de l’art, surtout l’iconologie qui, par sa manière d’envisager l’histoire de l’art comme discipline humaniste, se rapproche beaucoup de la littérature comparée.
• Traspositions I. Illustrations, Traductions.
Gisèle Vanhese, Peinture alchimique, peinture magique. Alberto Martini et l’illustration des Orientales de Victor Hugo.
Cristina Bogdan, Intre text si imagine: avatarurile unei secvente din Apocalipsa.
Alain Vuillemin, Du catharisme en France au bogomilisme bulgare: les sources françaises du tableau, le Sermon bogomile (1969), peint par Vassil Stoïlov en Bulgarie.
• Traspositions II. Ekphrasis
Alexandra Vranceanu, Traduire des peintures dans des romans : le roman ekphrastique contemporain, un best-seller globalisé
Angelo Pagliardini, Ecfrasis e narrazione in Paolo Ucello di Giovanni Pascoli.
Delia Ungureanu, Corporalitatea artistă şi închiderea estetă a semnului. Pascal Quignard, Terasă la Roma.
• Influences, paralelisms, common themes
Ileana Alexandra Orlich, Aesthetic Pursuits and the Victorian Fin de Siècle: Picture and Text in Henry James’s Madame de Mauves.
Cosana Nicolae Eram, Living in a Box: Joseph Cornell’s Surrealist Dream
Pilar Veiga, La mujer en imágenes: Valle-Inclán y la pintura simbolista
Ion Manolescu, Impossible Objects. Literary Representations.
• Hybrid forms: Coexistence of verbal and visual.
Mihai Iacob, La cantiga XIX del “Códice Rico” de las Cantigas de Santa María: una historia imaginada
Ioana Both, Despre „vizual” şi „vizibil” în formele literare
Frédéric Canovas, Le Voyage d’Urien ou le livre désiré: André Gide « homme des images » ?
Questo articolo analizza il tema dell'entropia e del mutamento della fortuna nel memoriale di viaggio scrit-to da Franco Sivori alla fine del XVI secolo. Figlio di ricchi mercanti genovesi, Sivori diventa il segretario di Petru Cercel, sovrano di Valacchia tra il 1583 e il 1585, e accompagna il principe per otto anni, da Vene-zia, a Costantinopoli, poi a Târgoviste, e dopo la perdita del trono in Transilvania e nel Sacro Romano Im-pero. Scritto in prima persona, con un forte interesse per gli eventi imprevisti che cambiano il destino del principe e del narratore stesso, il memoriale, pubblicato per la prima volta nel 1945, presenta un viaggio verso sé stesso : come risultato degli incarichi avuti nelle più importanti corti dell'Europa Orientale, il gio-vane mercante si trasforma in abile uomo politico. La scrittura del memoriale è motivata dallo stato di ma-linconia del narratore quando riceve la notizia che il principe era stato ucciso dagli ottomani, e considera l'azione di scrivere come un modo per conseguire piena coscienza di sé e serenità mentale.
example the literary works of Mateiu Ion Caragiale (1885‑1936) and Panait Istrati (1884‑1935).
The deep relationship between biography and fiction is, in the case of these two authors, a key to
interpreting the ways in which the image of the Greek changes during the modern period. If
during the XVIIIth and the XIXth century the Greeks coming from Phanar were considered to be
corrupt social climbers, in the works of P. Istrati and M. I. Caragiale we assist at a symbolical
recovery of the influences coming from the Levant. The multicultural tradition of the gates to the
Orient and of the harbors for the Orient became in their writings a source of literary inspiration
and a part of the Romanian cultural heritage. Unlike the representation of the Orient by
Romantic occidental writers, P. Istrati and M. I. Caragiale have an ambivalent point of view,
which sees in the Levantine Friend an “exotic” and “another myself” at the same time.