Colloque international, Namur, 10-12 Mai 2023
Le « long XIIe siècle » est une période d'importan... more Colloque international, Namur, 10-12 Mai 2023
Le « long XIIe siècle » est une période d'importantes mutations sur le plan culturel et intellectuel, mais aussi politique et institutionnel. Les penseurs médiévaux, majoritairement des ecclésiastiques, perçoivent également ces transformations fondamentales et les réflexions autour des questions du pouvoir et du gouvernement laïc (vanité de la cour, tyrannicide, thème du roi lettré, métaphore organiciste, etc.) fleurissent au sein de textes aux caractères extrêmement variés. L'objectif de ce colloque est de mener une analyse croisée de l'action et de la pensée politique entre le XIe siècle et le début du XIIIe siècle, et surtout de parvenir à faire résonner ces deux aspects du pouvoir sur une fréquence commune. Une réflexion d'ensemble, évitant l'écueil de l'opposition entre théorie et pratique politique, est nécessaire pour apporter une perspective novatrice à l'appréhension de la pensée et de l'action politique au cours de ce long XIIe siècle. Cette rencontre convie les participants à réfléchir sur une mise en relation entre des modèles ou des actes gouvernementaux concrets et des considérations plus théoriques et sur l'influence que ces deux éléments structurants pourraient avoir l'un sur l'autre. Une seconde question primordiale sous-tend ce raisonnement : celle de la finalité et de la réception des oeuvres qui les contiennent. En effet, il convient de déterminer par quel(s) moyen(s) et quel(s) intermédiaire(s) les gouvernants pouvaient y avoir accès et quel impact ces textes pouvaient avoir sur leurs pratiques gouvernementales et sur les mutations évoquées ci-dessus.
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Le « long XIIe siècle » est une période d'importantes mutations sur le plan culturel et intellectuel, mais aussi politique et institutionnel. Les penseurs médiévaux, majoritairement des ecclésiastiques, perçoivent également ces transformations fondamentales et les réflexions autour des questions du pouvoir et du gouvernement laïc (vanité de la cour, tyrannicide, thème du roi lettré, métaphore organiciste, etc.) fleurissent au sein de textes aux caractères extrêmement variés. L'objectif de ce colloque est de mener une analyse croisée de l'action et de la pensée politique entre le XIe siècle et le début du XIIIe siècle, et surtout de parvenir à faire résonner ces deux aspects du pouvoir sur une fréquence commune. Une réflexion d'ensemble, évitant l'écueil de l'opposition entre théorie et pratique politique, est nécessaire pour apporter une perspective novatrice à l'appréhension de la pensée et de l'action politique au cours de ce long XIIe siècle. Cette rencontre convie les participants à réfléchir sur une mise en relation entre des modèles ou des actes gouvernementaux concrets et des considérations plus théoriques et sur l'influence que ces deux éléments structurants pourraient avoir l'un sur l'autre. Une seconde question primordiale sous-tend ce raisonnement : celle de la finalité et de la réception des oeuvres qui les contiennent. En effet, il convient de déterminer par quel(s) moyen(s) et quel(s) intermédiaire(s) les gouvernants pouvaient y avoir accès et quel impact ces textes pouvaient avoir sur leurs pratiques gouvernementales et sur les mutations évoquées ci-dessus.
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Le « long XIIe siècle » est une période d'importantes mutations sur le plan culturel et intellectuel, mais aussi politique et institutionnel. Les penseurs médiévaux, majoritairement des ecclésiastiques, perçoivent également ces transformations fondamentales et les réflexions autour des questions du pouvoir et du gouvernement laïc (vanité de la cour, tyrannicide, thème du roi lettré, métaphore organiciste, etc.) fleurissent au sein de textes aux caractères extrêmement variés. L'objectif de ce colloque est de mener une analyse croisée de l'action et de la pensée politique entre le XIe siècle et le début du XIIIe siècle, et surtout de parvenir à faire résonner ces deux aspects du pouvoir sur une fréquence commune. Une réflexion d'ensemble, évitant l'écueil de l'opposition entre théorie et pratique politique, est nécessaire pour apporter une perspective novatrice à l'appréhension de la pensée et de l'action politique au cours de ce long XIIe siècle. Cette rencontre convie les participants à réfléchir sur une mise en relation entre des modèles ou des actes gouvernementaux concrets et des considérations plus théoriques et sur l'influence que ces deux éléments structurants pourraient avoir l'un sur l'autre. Une seconde question primordiale sous-tend ce raisonnement : celle de la finalité et de la réception des oeuvres qui les contiennent. En effet, il convient de déterminer par quel(s) moyen(s) et quel(s) intermédiaire(s) les gouvernants pouvaient y avoir accès et quel impact ces textes pouvaient avoir sur leurs pratiques gouvernementales et sur les mutations évoquées ci-dessus.
Le « long XIIe siècle » est une période d'importantes mutations sur le plan culturel et intellectuel, mais aussi politique et institutionnel. Les penseurs médiévaux, majoritairement des ecclésiastiques, perçoivent également ces transformations fondamentales et les réflexions autour des questions du pouvoir et du gouvernement laïc (vanité de la cour, tyrannicide, thème du roi lettré, métaphore organiciste, etc.) fleurissent au sein de textes aux caractères extrêmement variés. L'objectif de ce colloque est de mener une analyse croisée de l'action et de la pensée politique entre le XIe siècle et le début du XIIIe siècle, et surtout de parvenir à faire résonner ces deux aspects du pouvoir sur une fréquence commune. Une réflexion d'ensemble, évitant l'écueil de l'opposition entre théorie et pratique politique, est nécessaire pour apporter une perspective novatrice à l'appréhension de la pensée et de l'action politique au cours de ce long XIIe siècle. Cette rencontre convie les participants à réfléchir sur une mise en relation entre des modèles ou des actes gouvernementaux concrets et des considérations plus théoriques et sur l'influence que ces deux éléments structurants pourraient avoir l'un sur l'autre. Une seconde question primordiale sous-tend ce raisonnement : celle de la finalité et de la réception des oeuvres qui les contiennent. En effet, il convient de déterminer par quel(s) moyen(s) et quel(s) intermédiaire(s) les gouvernants pouvaient y avoir accès et quel impact ces textes pouvaient avoir sur leurs pratiques gouvernementales et sur les mutations évoquées ci-dessus.