Cavallotti D, Giordano F, Quaresima L. (dir.) A History of Cinema Without Names. A Research Project, FilmForum/2015, XXII Convegno Internazionale di Studi sul Cinema, XXII International, Film Studies Conference, University of Udine., 2016
One of the most fascinating features that film, television and media studies are presented with t... more One of the most fascinating features that film, television and media studies are presented with today is the circulation of media objects within online networks. Think of franchise film and television programmes' official online extensions: websites, interactive tools, and games; but also of user-generated content, such as parodies, commentaries, tributes, or fan art. Within the framework of convergent television and its complexity, 2 industrial strategies tend to systematically produce paratextual 3 and transmedia extensions, in order to fill in every possible gap left by serial narratives. We are not only dealing with contexts, intertexts, or merchandising, but also with an industry-made proliferation of ancillary artefacts, often made possible thanks to the internet, that has become inextricably entangled with the development of the main narrative. These multiple media artefacts do not always bear a proper name, and their author(s) are not always identifiable. On the one hand, producers license their story worlds to marketers, thus authorship tends to be substituted by branding. On the other hand, we are witnessing the erosion of borders between producers and viewers, the latter becoming responsible for the circulation of fragments beyond their original aim. 4 Poaching activities (parodies, homages, fan art, and fan fiction) are to be understood within fan communities logic, and are rarely superimposable to traditional industrial hierarchies. Also, individual authors do not always display their names. This paper aims at discussing the theoretical and methodological starting point of a research project on television series in the age of media convergence, carried out at the Department of Arts History and Film Studies, University of Montreal, and financed by FQRSC (2015-2018).
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L'arrivée du numérique entraîne la délinéarisation ainsi qu'une plus grande disponibilité des contenus : une bonne partie des titres sont désormais conçus pour une livraison sur les nouvelles plateformes, qu'il s'agisse de logiciels spécifiques, de sites Web ou des services de vidéo à la demande qui, depuis quelques années, ne se limitent plus à la diffusion mais deviennent aussi producteurs. La télévision est-elle morte ? Le présent ouvrage répond à cette question par la négative, en montrant que, depuis toujours, la télévision est caractérisée par une forte instabilité : insoumise, elle est un média en transition issu de la convergence de plusieurs autres médias dont le cinéma, la radio et le téléphone. Choisissant de penser le numérique comme un catalyseur d'expériences télévisuelles, les textes ici réunis, écrits par des chercheurs provenant de différents pays et contextes disciplinaires, montrent qu'aujourd'hui (comme autrefois) la télévision réinvente son identité ainsi que ses formes, s'adaptant à des impératifs de nature technologique, géographique et contextuelle.
https://www.pur-editions.fr/product/ean/9782753579095/formes-et-plateformes-de-la-television-a-l-ere-numerique
To "lose your footing" is to lose the assurance of mastery over the world; to miss our attempt to move forward in a straight line. Organized around seven concepts (disorientation, doubt, discomfort, indiscipline, savagery, the grotesque and failure), this book explores the principle of uncertainty in series. Through a wide-ranging examination of different genres (comedy, drama, thriller), it helps us understand what makes us love series. Why do we persevere with a series when it may confront us with error, frustration or exhaustion? Why do we enjoy this dose of discomfort so much? These are the questions this book seeks to answer.
Russian Doll, Killing Eve, I May Destroy You, ou même Grey’s Anatomy…Qu’elles soient des produits industriels ou créations d’auteur, les séries contiennent une dose d’instabilité. Plus qu’un ressort narratif, l’incertitude est un ingrédient qui confère une force particulière aux personnages et aux récits des séries contemporaines. Il est même possible de parler d’une nouvelle tendance qui résonne avec une période de crise : ces protagonistes qui perdent pied, dans des intrigues qui mélangent les genres, nous encouragent à rire pour, ensuite, livrer un message plus inquiétant.
« Perdre pied » c’est perdre l’assurance d’une maîtrise du monde ; louper notre tentative d’avancer en ligne droite. Organisé autour de sept concepts (désorientation, doute, inconfort, indiscipline, sauvagerie, grotesque et échec), ce livre explore le principe de l’incertitude dans les séries. Proposant une interrogation large, à travers des genres différents (comédie, dramédie, drame, thriller) il permet de comprendre ce qui nous pousse à aimer les séries. Pourquoi persévérer à suivre une série alors qu’elle peut nous confronter à l’erreur, la frustration ou l’épuisement ? Pourquoi apprécions-nous autant cette dose de malaise ? Telles sont les questions auxquelles ce livre tente de répondre.
Le présent ouvrage a pour objet d’interroger, dans une perspective interdisciplinaire, les multiples conséquences de l’émergence d’un univers « connecté », venu s'ajouter à un fonctionnement pyramidal plus traditionnel. Par-delà les fantasmes qu’ont pu susciter des bouleversements technologiques récents, ce livre tente d’étudier concrètement les altérations produites par ce nouveau véhicule sur les images qu'il met en circulation. La mise en réseau facilite le partage et la circulation, donnant une ampleur inédite à des phénomènes traditionnels (nouvelle cinéphilie, appropriations variées au sein de communautés de fans). Mais le réseau vient aussi, plus profondément, faire imploser les frontières et les répartitions traditionnelles entre créateurs et spectateurs, entre sphère intime et sphère publique et entre l’œuvre d’art et ses « marges », visionnage et recréation.
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Dans les nouvelles formes de sérialité télévisuelle se dégage une figure de personnages de femmes qui se trouvent en décalage avec la norme, grotesques, dissidentes : cet article propose de se pencher sur un personnage en particulier, la protagoniste de la série Mrs. Fletcher. Cette série de HBO, à cheval entre comédie et drame, met en scène la découverte de la pornographie par une femme de 45 ans, rôle joué par Kathryn Hahn. En analysant la représentation du désir et de la transgression présente dans cette série, nous aborderons l’idée d’un plaisir qui devient forme de connaissance et proposerons une piste de lecture de la sérialité contemporaine à l’aune de la maladresse et de l’authenticité.
L’article décrit quelques-unes des stratégies rhétoriques et des traces de la réception autour de Féminin/Féminin, série dont la première saison est livrée sur le site communautaire Lez Spread the Word (LSTW) et dont la deuxième saison est d’abord pensée pour la télévision linéaire, mais sera diffusée finalement sur la plateforme tou.tv. Cette migration de formes sur de plateformes différentes nous permettra de souligner l’instabilité, l’intermédialité et les contraintes de nouveaux récits télévisuels, notamment en termes du paradoxe entre la représentation de thèmes et identités encore peu présentes au petit écran et la volonté de rejoindre un grand public.
L'arrivée du numérique entraîne la délinéarisation ainsi qu'une plus grande disponibilité des contenus : une bonne partie des titres sont désormais conçus pour une livraison sur les nouvelles plateformes, qu'il s'agisse de logiciels spécifiques, de sites Web ou des services de vidéo à la demande qui, depuis quelques années, ne se limitent plus à la diffusion mais deviennent aussi producteurs. La télévision est-elle morte ? Le présent ouvrage répond à cette question par la négative, en montrant que, depuis toujours, la télévision est caractérisée par une forte instabilité : insoumise, elle est un média en transition issu de la convergence de plusieurs autres médias dont le cinéma, la radio et le téléphone. Choisissant de penser le numérique comme un catalyseur d'expériences télévisuelles, les textes ici réunis, écrits par des chercheurs provenant de différents pays et contextes disciplinaires, montrent qu'aujourd'hui (comme autrefois) la télévision réinvente son identité ainsi que ses formes, s'adaptant à des impératifs de nature technologique, géographique et contextuelle.
https://www.pur-editions.fr/product/ean/9782753579095/formes-et-plateformes-de-la-television-a-l-ere-numerique
To "lose your footing" is to lose the assurance of mastery over the world; to miss our attempt to move forward in a straight line. Organized around seven concepts (disorientation, doubt, discomfort, indiscipline, savagery, the grotesque and failure), this book explores the principle of uncertainty in series. Through a wide-ranging examination of different genres (comedy, drama, thriller), it helps us understand what makes us love series. Why do we persevere with a series when it may confront us with error, frustration or exhaustion? Why do we enjoy this dose of discomfort so much? These are the questions this book seeks to answer.
Russian Doll, Killing Eve, I May Destroy You, ou même Grey’s Anatomy…Qu’elles soient des produits industriels ou créations d’auteur, les séries contiennent une dose d’instabilité. Plus qu’un ressort narratif, l’incertitude est un ingrédient qui confère une force particulière aux personnages et aux récits des séries contemporaines. Il est même possible de parler d’une nouvelle tendance qui résonne avec une période de crise : ces protagonistes qui perdent pied, dans des intrigues qui mélangent les genres, nous encouragent à rire pour, ensuite, livrer un message plus inquiétant.
« Perdre pied » c’est perdre l’assurance d’une maîtrise du monde ; louper notre tentative d’avancer en ligne droite. Organisé autour de sept concepts (désorientation, doute, inconfort, indiscipline, sauvagerie, grotesque et échec), ce livre explore le principe de l’incertitude dans les séries. Proposant une interrogation large, à travers des genres différents (comédie, dramédie, drame, thriller) il permet de comprendre ce qui nous pousse à aimer les séries. Pourquoi persévérer à suivre une série alors qu’elle peut nous confronter à l’erreur, la frustration ou l’épuisement ? Pourquoi apprécions-nous autant cette dose de malaise ? Telles sont les questions auxquelles ce livre tente de répondre.
Le présent ouvrage a pour objet d’interroger, dans une perspective interdisciplinaire, les multiples conséquences de l’émergence d’un univers « connecté », venu s'ajouter à un fonctionnement pyramidal plus traditionnel. Par-delà les fantasmes qu’ont pu susciter des bouleversements technologiques récents, ce livre tente d’étudier concrètement les altérations produites par ce nouveau véhicule sur les images qu'il met en circulation. La mise en réseau facilite le partage et la circulation, donnant une ampleur inédite à des phénomènes traditionnels (nouvelle cinéphilie, appropriations variées au sein de communautés de fans). Mais le réseau vient aussi, plus profondément, faire imploser les frontières et les répartitions traditionnelles entre créateurs et spectateurs, entre sphère intime et sphère publique et entre l’œuvre d’art et ses « marges », visionnage et recréation.
Dans les nouvelles formes de sérialité télévisuelle se dégage une figure de personnages de femmes qui se trouvent en décalage avec la norme, grotesques, dissidentes : cet article propose de se pencher sur un personnage en particulier, la protagoniste de la série Mrs. Fletcher. Cette série de HBO, à cheval entre comédie et drame, met en scène la découverte de la pornographie par une femme de 45 ans, rôle joué par Kathryn Hahn. En analysant la représentation du désir et de la transgression présente dans cette série, nous aborderons l’idée d’un plaisir qui devient forme de connaissance et proposerons une piste de lecture de la sérialité contemporaine à l’aune de la maladresse et de l’authenticité.
L’article décrit quelques-unes des stratégies rhétoriques et des traces de la réception autour de Féminin/Féminin, série dont la première saison est livrée sur le site communautaire Lez Spread the Word (LSTW) et dont la deuxième saison est d’abord pensée pour la télévision linéaire, mais sera diffusée finalement sur la plateforme tou.tv. Cette migration de formes sur de plateformes différentes nous permettra de souligner l’instabilité, l’intermédialité et les contraintes de nouveaux récits télévisuels, notamment en termes du paradoxe entre la représentation de thèmes et identités encore peu présentes au petit écran et la volonté de rejoindre un grand public.
Dans cet article, nous interrogeons la temporalité de l’expérience télévisuelle à l’ère des plates-formes numériques. Alliée à un survol de quelques situations qui mettent en évidence la permanence de logiques de rendez-vous à l’ère des nouveaux formats, nous proposons une étude qualitative et quantitative des traces de la réception d’un échantillon de programmes sériels de fiction, afin de comprendre si et comment une série est encore établie dans la temporalité du quotidien. Parler de réception à l’ère contemporaine signifie prendre en considération un contexte de circulation d’usages qui trouvent dans les espaces du web le terrain idéal pour se développer. Ces traces sont des fragments qui gravitent autour du programme officiel et qui, par une articulation à la dimension de l’intervalle, battent la mesure de son existence, avec et au-delà de sa diffusion ou de sa livraison sur le Web.