LU82494A1

LU82494A1 - Procede de fabrication d'une plaque de construction

Info

Publication number: LU82494A1
Application number: LU82494A
Authority: LU
Inventors: T Pilgrim
Original assignee: Bpb Industries Ltd
Priority date: 1979-05-30
Filing date: 1980-05-30
Publication date: 1980-10-08
Also published as: ATA289380A; GEP19981259B; NL8003121A; IE801082L; JPH0126845B2; FR2457754A1; SE441610B; AU531527B2; AU5872880A; FI72289B; PL126492B1; ES491922A0; DK152687B; AT385233B; IE49483B1; NO801602L; JPS55162487A; NO151352B; SE8004007L; JPS6365482B2

Description

-ô 2 ^—0“ ^GRAND-DUCHÉ DE LUXEMBOURG

Brevet N°....................................................

du .....1.9.8p............... Monsieur le Ministre de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes

Titre délivre : ........................................ -y»

Service de la Propriété Industrielle ypyp LUXEMBOURG

Demande de Brevet d’invention r - I. Requête

La société dite: BPB INDUSTRIES LIMITED, Ferguson Bouse, 15 (1)

Marylebone Roadj;â LONDRES NWl.. 5JE, Grande-Bretagne, représentée par Monsieur Jacques de Muyser, agissant en qualité de (2) mandataire dépose........ ce trente mai 19oo, quatre-vingt____________________________________________________________(3) à.......™.................heures, au Ministère de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes, à Luxembourg : 1. la présente requête pour l’obtention d’un brevet d’invention concernant : "Procédé de fabrication d’une plaque de construction". (4) déclare, en assumant la responsabilité de cette déclaration, que l’(es) inventeur(s) est (sont) :

Thomas "SlEërt PILGRIM, 41 Hollies Drive, à EDWALTON, Notting- ^ hamshire, Grande-Bretagne 2. la délégation de pouvoir, datée de .....ifEAKE______________________________ le -1? .19 8o..............

3. la description en langue.......____________________________________de l’invention en deux exemplaires ; 4................1.............. planches de dessin, en deux exemplaires ; 5. la quittance des taxes versées au Bureau de l’Enregistrement à Luxembourg, le ?.P 198° revendique pour la susdite demande de brevet la priorité d’une (des) demande(s) de (6).....................brevet...............................................déposée(s) en (?)........__________________________________________ le mai 1979...........(No. 7918871).......................................................................................................................................(8) au nom de ........^ dijposante.......................................................................................................................................................................................(9) > élit domicile pour lui (elle) et, si désigné, pour son mandataire, à Luxembourg _____________________________________ ...35 ?.....bld. Royal.......................................................................................................................................................................................................(10) sollicite la délivrance d’un brevet d’invention pour l’objet décrit et représenté dans les annexes . susmentionnées, — avec ajournement de cette délivrance â , .........//....................... .... .. mois.

\T o mandataire ; f. , , ) iŒ. Procès-verbal de Dépôt

La susdite demande de brevet d’invention a été déposée au Ministère de l’Économie Nationale et des Classes Moyennes, Service de la Propriété Industrielle à Luxembourg, en date du : T" 3o mai 198o I JLf~ ~ x . ; · Pr- le Ministre à .... heures / ^ de l’Économie Nationëi^ etxTes Classes Moyennes, Λ* jrf» V\ / M.· fi %\ ( / w ! t {i·" il a ^oü:_\\ "Jf_Y /_ (1} Nom, prénom, firme, adresse — y a «n^t>5fcenté par agissant en qualité de mandataire — (3) date du dépôt en toutes lettres — (i) titre de et adresses — (6j brevet, certificat d'addition, modèle d'utilité — Ç7) pays — (8) date — (9) déposant orfe»wtty£*<^Oi adresse — (llj 6, 12 ou 18 mois.

1 » *-i iL^i'_nnv^·i ^ L/u_ ι_ΛΑ ^ D. 51 .1 SO

PRIORITE DU DEPOT DE LA DEMANDE DE BREVET

EN GRANDE-BRETAGNE

DU 30 mai 1979 V V V V vs, ' Mémoire Descriptif > déposé à l’appui d’une demande de

BREVET D’INVENTION

i au ! Luxembourg i ci 5

H

:j formée par: BPB INDUSTRIES LIMITED

! ! I ; i pour: Procédé de fabrication d'une plaque de construction.

-i i \ » i : j i ' La présente invention concerne la fabrication i i t |: d'une plaque de construction à partir d'une matière cimen- ι! ! jj taire telle que le plâtre de gypse.

i| * Les plaques classiques de plâtre ou de gypse à 1 revêtement de papier ont une robustesse et une propriété ; i |j ignifuge adéquates pour de nombreuses applications, mais il existe virtuellement des utilisations exigeant une plus grande robustesse et/ou une meilleure propriété ignifuge de ces plaques IOn a proposé d'accroître la robustesse des plaques de construction cimentaires en renforçant la masse de matière cimentaire avec des matières fibreuses après la prise, mais j cette façon de procéder n'a été que partiellement couronnée j de succès. Des procédés complexes dans lesquels on réalise !

A

j un produit lamifié dans un moule à partir de mats de fibres de ] * verre et de bouillie de plâtre (par exemple, comme décrit dans j ! le brevet britannique n° 1,520.4-11 )» ne sont pas économiques et ! le mat de fibres s'étend a travers toute l’epaisseur du produit i

Lorsqu'on utilise des fibres telles que les fibres de verre en ; dispersion dans la matière cimentaire, on se heurte à des dif- • ficultés pour assurer une dispersion efficace des fibres dans la bouillie, tandis que la robustesse est limitée par suite d'une liaison inadéquate entre les fibres et la matière cimen- ! taire qui les entoure.

D'autres propositions ont été émises en vue ! * de fabriquer un produit analogue à une plaque de plâtre, ! mais en utilisant des fibres minérales entrelacées en lieu et place du revêtement classique en papier, comme décrit dans le brevet britannique 769*414* Dans le j brevet britannique 772*581, on fait passer un tissu ! de fibres de verre à travers une bouillie de plâtre ! avant l'application d'une couche de cette bouillie et - ό - chaque cas, on ne sait pas si les tissus de revêtement sont suffisamment imprégnés et si l'on obtient une liaison adé- jj quate.

j ’ Dans le brevet canadien 993»779* ou propose de former une plaque de gypse en déposant une bouillie de plâtre sur une feuille de fibres inorganiques placée sur un transporteur, pour appliquer ensuite une deuxième feuille de fibres analogues et presser l'assemblage ainsi formé entre des rouleaux, afin que la bouillie puisse pénétrer dans les feuilles fibreuses sur les surfaces de la masse i j de bouillie. On a constaté qu'un tel procédé n'assurait qu'une pénétration partielle et irrégulière en laissant la plaque ainsi obtenue avec une surface rugueuse dans laquelle on voit apparaître à la fois les fibres et le H » gypse.

| Dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n° ! 3*993*822, on décrit une plaque de gypse à plusieurs couches dans laquelle une face d'une couche centrale de | gypse et de fibres de renforcement est revêtue d'une feuille constituée d'une nappe de fibres de verre ou de carton-pâte, tandis que l'autre face est revêtue d'une ! toile de fibres de verre et d'une feuille constituée d'une ! nappe de fibres de verre, de carton-pâte, d'une feuille mince ou de papier. Dans chaque cas, la nappe ou l'autre % feuille résiste à la pénétration du gypse, tandis que la structure est formée en appliquant simplement et successivement les différentes feuilles et compositions sur une table de formage et un transporteur. Dans chaque cas, la texture des surfaces du produit est déterminée par celle des feuilles extérieures, qui peuvent elles-mêmes n'être qu'imparfaitement liées à la couche centrale.

- 4 -

Dans la spécification du brevet britannique n° 2.013.S63 (publié le 15 août 1979) » on décrit la fab.rica-: e tion d'une plaque de plâtre dont une surface est revêtue j d'un carton (papier) classique sur lequel on coule la bouillie de la couche centrale de la manière habituelle, tandis que l'on applique une feuille de.fibres de verre I sur la face supérieure de la bouillie formant la couche I * centrale, dans laquelle elle est enfoncée au moyen d'un I dispositif à peigne. Dans ce produit, une face est cons- j tituée de papier et ne possède que les propriétés d'une plaque de plâtre classique, tandis que l’autre face est constituée de gypse et est très mal protégée contre l'abrasion et d'autres détériorations mécaniques, j * Dans la spécification du brevet britannique n° 2.OO4.807 (publié le 11 avril 1979)» on décrit un procédé ; en vue de former une feuille de plâtre mince et renforcée, j procédé dans lequel on recouvre un tissu de fibres de verre de plâtre sec, tandis que l'on applique des vibrations de telle sorte que les cristaux de plâtre pénètrent dans le tissu, après quoi on procède à une pulvérisation avec de l'eau tout en poursuivant l'application des vibrations afin de mélanger le plâtre et l'eau à l'intérieur du tissu. Le plâtre durcit pour former une feuille de gypse renforcée dans toute l'épaisseur de laquelle sont réparties les fibres.

» A présent, on a élaboré une nouvelle plaque de construction et son procédé de fabrication, tout en évitant économiquement les inconvénients de la technique antérieure.

La Demanderesse a trouvé qu'en appliquant une nappe ou un tissu perméable sur la surface d'une bouillie

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en la retenant au moyen d'une surface support telle qu’une feuille de séparation ou une courroie transporteuse et qu’en soumettant ensuite cette surface à des vibrations, la bouil- ! ; * lie pouvait pénétrer dans le tissu ou la nappe pour former une mince pellicule continue sur la surface extérieure de ce tissu ou de cette nappe.

En conséquence, la présente invention fournit un procédé de fabrication d’une plaque de construction, ce procédé comprenant les étapes consistant à mettre une nappe ou un tissu perméable en contact avec une ou les deux faces d’une couche de bouillie aqueuse d’une matière cimentaire telle que le plâtre de gypse, maintenir l’assemblage de la bouillie et du tissu ou de la nappe entre des surfaces supports, et soumettre la ou les surface (s) support (s) en contact % avec le tissu ou la nappe à des vibrations jusqu’à ce que la bouillie pénètre à travers ce tissu ou cette nappe? qui est ensuite enrobé complètement dans la face respective de la bouillie dont une pellicule continue recouvre ce i tissu ou cette nappe.

!

Le tissu ou la nappe perméable peut avoir diverses formes ; par exemple, il peut s’agir d’une feuille ou d’une pellicule perforée constituée d’une matière en elle-même imperméable mais, de préférence, il s'agit d'une feuille ou d'une pellicule fibreuse et, mieux encore, d’une , feuille ou d'une pellicule constituée de fibres minérales.

»

La couche centrale ne doit pas nécessairement contenir des fibres, mais de petites quantités de fibres peuvent y être incorporées afin d’en améliorer la cohérence. La contribution apportée par les fibres à assurer la robustesse de la plaque est à son maximum lorsque ces fibres sont situées sur ou près des faces de la plaque de telle ï - V - i \

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| sorte que l’accroissement maximum de robustesse que l’on ! peut obtenir en utilisant une quantité donnée de fibres, iest réalisé en utilisant une nappe ou un tissu enrobé à proximité immédiate de la surface de la couche centrale.

De préférence, les fibres de renforcement sont des fibres de verre pouvant se présenter sous forme d’un canevas ou d'un tissu tissé ou tricoté mais, de préférence, sous forme d’une nappe ou d’un tissu non tissé lié avec une résine synthétique appropriée.

L’enrobage des fibres dans la face de la couche centrale et la formation, au-dessus de ces fibres, d’une j| pellicule continue de la matière cimentaire améliore la I finesse de la surface définitive de la plaque, tout en , assurant la concentration des fibres à l’endroit le plus efficace, c’est-à-dire aussi près que possible de la surface I de la plaque.

i·-; Le procédé de la présente invention peut être ;îj aisément mis en oeuvre en continu afin de réaliser la plaque i i ?! dans une ligne de fabrication continue. De préférence, on i i fait avancer une nappe ou un tissu perméable sur une surface I ' : support inférieure, puis on applique la couche centrale de i | bouillie et ensuite, une deuxième nappe ou un deuxième \ tissu, après quoi on fait passer l'assemblage ainsi formé 3' en dessous d’une deuxième surface support et l’on fait avancer la structure de la plaque assemblée entre les sur-

I

faces supports, tout en soumettant des zones appropriées de ces dernières à des vibrations. La plaque ainsi formée peut être durcie, découpée et séchée de la manière habituelle En outre, on a trouvé que la pellicule continue i i I de matière cimentaire formée par la pénétration de la ! hnni’llip. dans la nannp nn tissu sons 1 ’ i nfl tienne dfis I ' t vibrations était habituellement tassée ou rendue plus dense, plus dure et moins poreuse que la matière de la couche cen-1 traie de la plaque. Cette caractéristique peut être attri- !" buée à l’action superficielle d’une plus forte pression dont | j l’existence est révélée par la migration de la bouillie à i j travers la nappe ou le tissu, impliquant ainsi un gradient de pression dans cette direction.

! . En conséquence, sous un deuxième aspect, la pré- j sente invention fournit également une plaque de construction comportant une couche centrale d’une matière cimentaire durcie telle que le gypse, cette couche étant revêtue, au moins d’un côté, d’une nappe ou d’un tissu perméable-enrobé dans la face de cette couche centrale, ainsi qu’une pelli- i cule continue d’une matière cimentaire durcie ayant une * i plus forte densité et une plus faible porosité que la couche j centrale, tout en s’étendant par-dessus la face extérieure de la nappe ou du tissu.

Ainsi qu’on l’a mentionné précédemment, la nappe i [ ! ou le tissu doit se situer a proximité immédiate de la | surface et il est préférable que l’épaisseur de la pellicule continue appliquée au-dessus ne dépasse pas 2 mm ou même I 1 mm, cette pellicule continue pouvant cependant être aussi i mince que possible pour autant que l’on ait une quantité de bouillie suffisante pour réaliser la surface désirée dans la plaque finie. Cette surface peut être lisse ou elle peut comporter une texture désordonnée ou à dessin suivant la surface de la courroie transporteuse ou d’un autre support. La structure densifiée permet d’obtenir un fin fini superficiel. La couche centrale peut avoir n’importe quelle épaisseur désirée ; par exemple, elle peut être réalisée aux épaisseurs normalisées des plaques de w ü ! Les nappes ou les tissus préférés sont des tissus 3 * ΐ J non tissés de fibres de verre. Les tissus peuvent être liés par une résine, par exemple, par une résine d’urée/ i formaldéhyde selon la pratique habituelle pour les tissus || de fibres de verre. Ces tissus peuvent peser environ | 60 à 80 g/m2, mais cette valeur n’est nullement critique et l’on peut parfaitement utiliser des fibres d’un diamètre . se situant, par exemple, entre 10 et 20 ^im. Dès lors, deux j tissus de ce type comportent 120 à 160 g de fibres/m2 de | plaque ce qui, dans le cas d’une épaisseur de plaque | normalisée de 9 mm, peut représenter 1 à 2%f calculés sur le poids du plâtre contenu dans la plaque. Cette propor- J tion relativement faible de fibres souligne l’aspect écono- !â

j*J

il * mique de la présente invention en ce qui concerne la quan- la |t| tité de fibres utilisées, tandis que la robustesse de la *| | plaque peut être réglée en faisant varier la résistance des tissus utilisés.

Les fibres du tissu non tissé peuvent être répar- ties de manière désordonnée ou orientées. Dans le premier cas, la plaque aura pratiquement la même résistance à la rupture tant dans le sens longitudinal (sens de la machine) que dans le sens transversal. Dans le second cas, la plaque peut avoir une haute résistance dans le sens longitudinal, " * mais une'résistance plus faible dans le sens transversal.

Elle ressemble alors à une plaque de plâtre classique, encore que l’on puisse éventuellement accroître sensiblement sa résistance moyenne. Par exemple, un tissu de 60 g/m2 I dans lequel les fibres sont réparties d’une manière pratique- ! ment désordonnée et qui est appliqué sur les deux faces, i donne une plaque ayant à peu près la même résistance dans ! I les deux directions, cette résistance étant nlus forte aue - y - transversal, mais inférieure à la résistance dans le sens longitudinal. Cette dernière valeur est dépassée si l'on utilise un tissu de 80 g/m2. L’orientation longitudinale des fibres d’un tissu de 60 g/m2 augmente la résistance de la plaque dans cette direction avec une réduction correspondante de la résistance dans le sens transversal, si bien î I qu’une telle plaque se rapproche plus étroitement d’une plaque de plâtre classique en ce qui concerne les caractéristiques de résistance. Dès lors, en faisant varier les caractéristiques du tissu, la plaque peut être plus robuste dans une direction particulière ou une résistance accrue peut être conférée à des endroits désirés, par exemple, le long des bords de la plaque, en utilisant des tissus dans lesquels les fibres sont réparties de manière appropriée.

%

On peut utiliser un canevas ou un tissu tissé de fibres de verre qui est cependant plus cher et/ou moins efficace qu’un tissu non tissé.

La bouillie de la couche centrale peut contenir une faible quantité (par exemple, 0,3 à 3%) de fibres de verre,calculée sur le poids du plâtre, afin d’accroître la cohérence ; toutefois, cette bouillie peut être exempte de fibres tout comme pour des plaques de plâtre classiques.

Dans les plaques réalisées conformément à l’invention en utilisant, une nappe ou un tissu de fibres miné-> raies, il n’est pas absolument indispensable de prévoir les recouvrements de papier 'que l’on emploie dans les plaques classiques de gypse, ou d’incorporer de l’amidon dans la bouillie de la couche centrale. C’est ainsi que ces plaques peuvent être entièrement constituées d’une matière non combustible, tandis que l’étape de séchage intervenant au cours de leur fabrication peut être relativement rapide , - xu - .

j ;Î 1 avec les. avantages qui en résultent, notamment une plus faible dépense d'énergie.

Les canevas et les tissus de fibres de verre disponibles dans le commerce ont habituellement une porosité suffisante pour assurer la pénétration d'une quantité suffisante de bouillie sous l'influence des vibrations pour former la pellicule superficielle désirée. On peut accroi-tre la pénétration en pratiquant des perforations dans le tissu avant de l'appliquer à la bouillie. On peut également faciliter la pénétration en préchauffant la bouillie ou en y ajoutant des agents tensio-actifs.

j | Avant de l'appliquer à la bouillie de la couche centrale, on peut imprégner la nappe ou le tissu avec des * additifs de modification superficielle tels que des agents J. imperméabilisants et des agents de renforcement, par exemple, ü | des résines synthétiques. Si on ne laisse pas sécher la ïj couche imprégnée avant de l'appliquer à la bouillie de la li couche centrale, lors de son passage à travers cette couche j imprégnée, cette bouillie entraînera au moins une partie ! de l'additif présent dans la couche imprégnée, si bien que j l'additif assurera la modification souhaitée de la pellicule j jj superficielle de gypse (ou d'une autre matière cimentaire).

i C'est ainsi que, par exemple, si l'on applique un agent ’ imperméabilisant à la nappe ou au tissu, on peut obtenir ; une surface imperméable en utilisant l'additif en une quan tité nettement inférieure à celle qui serait nécessaire si l'additif devait être incorporé de la manière habituelle dans la bouillie de la couche centrale.

Les courroies principales entre lesquelles est formée la plaque, doivent être constituées d'une matière I - JL ί -

La plupart des matières plastiques pour courroies transporteuses sont appropriées. De préférence, ces courroies sont flexibles afin de permettre la transmission des vibra- I * tions exercées localement à l’assemblage de la plaque après l’application du tissu à la bouillie de la couche centrale.

On peut utiliser n'importe quel dispositif vibra-teur approprié. Actuellement, il est préférable d’utiliser des arbres rotatifs horizontaux à section transversale angulaire montés pour venir appuyer contre les faces dorsales des courroies. Hormis de simples dispositifs mécaniques, t I on peut également utiliser d'autres systèmes vibrateurs, notamment des systèmes à ultrasons.

On décrira à présent à titre d’exemple une technique de fabrication d'une plaque de gypse revêtue de % fibres minérales conformément à la présente invention et ce, en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure X est une vue latérale schématique d'un appareil destiné à la fabrication d'une plaque de gypse conformément à la présente invention, et la figure 2 est une coupe schématique (non à l'échelle) de la plaque de la présente invention.

Comme le montre la figure X, dans un mélangeur 13 comprenant un transporteur à courroie en forme d’auge 14 et des agitateurs 15j on introduit des proportions classi-• ques d'eau 10, de plâtre de gypse de β-hémihydrate 11, ainsi que des additifs classiques et jusqu'à 3% de fibres de verre 12 découpées à la longueur désirée, ces produits étant déchargés continuellement de ce mélangeur sous forme d'une bouillie uniforme.

- 1Z - i- j . Si l’on doit incorporer de plus faibles propor-I tions de fibres de verre découpées dans la couche centrale ou si l’on ne doit y incorporer aucune fibre , il n’est pas nécessaire d’utiliser le mélangeur à auge 13· En lieu et place de ce dernier, on peut utiliser un simple mélan-I geur à vis sans fin ou un mélangeur à plaque rotative de i type "Ehrsam” 13a. duquel les produits sont déchargés sur i j , une nappe 21 par une goulotte 13b.

! Une nappe d’un tissu de fibres de verre 17 est déroulée d'un rouleau 18 et déposée sur la surface supérieure du brin de retour d’une courroie transporteuse supérieure 19 formant support. Une deuxième nappe d'un tissu de fibres de verre 21 est déroulée d'un rouleau 22 sur la surface d'une courroie transporteuse inférieure 23 formant i également support. Ces courroies transporteuses sont avantageusement réalisées en polypropylène et elles sont munies j de dispositifs de lavage 24 et 25 respectivement, tout en étant entraînées dans le sens des flèches illustrées. Des longueurs de courroies à section carrée, fixées le long des bords latéraux de la courroie inférieure 23, servent à confiner la bouillie et à déterminer la largeur de la plaque, ainsi qu'on le décrira ci-après.

La bouillie de plâtre fournie par le mélangeur 13 forme un "amas" 26 entre les courroies convergentes 19 et 23 et les couches de tissu 21 et 17 à l'entrée de l'espace formé entre les deux courroies transporteuses supports. A l'entrée, ces courroies passent par-dessus des vibrateurs respectifs 27 avec lesquels elles entrent en contact et qui peuvent être réalisés, par exemple, sous forme d'arbres à section carrée tournant à une vitesse Λ . , » , > , 4 j _ _ * _ _ _ __ irt1 _ - A3 - à une vitesse d'environ 1.000 tours/minute. Les vibrations appliquées par ces vibrateurs 27 par l'intermédiaire des courroies transporteuses supports ont pour effet d'enrober * les tissus 21 et 24 dans les surfaces respectives de la bouillie qui pénètre à travers les tissus pour former des pellicules continues entrant en contact avec les courroies transporteuses supports sur les deux faces de l'assemblage > formé par la couche centrale et les tissus.

L'assemblage composite maintenu entre les courroies 21 et 17 passe ensuite en dessous d'un rouleau-28 qui l'amène à l'épaisseur requise et, au moment où il atteint l'extrémité des transporteurs, le plâtre est suffisamment durci, tandis que la plaque obtenue 29 est divisée en longueurs passant ensuite dans un sécheur fonctionnant en continu de la manière habituelle.

On obtient ainsi une plaque de gypse comportant une couche centrale tout à fait classique 3l> ainsi que des couches superficielles lisses 32 d'une épaisseur minimale, mais d'une plus forte densité, ces couches recouvrant les tissus fibreux 33· Le renforcement constitué de tissus fibreux est concentré dans la surface et confère, à la plaque, les propriétés maximales de résistance que l'on peut obtenir à partir d'un poids donné de fibres par unité de surface de plaque. Les couches superficielles denses et dures 32 confèrent un haut fini aux surfaces de la plaque.

Dans un exemple spécifique d'une plaque fabriquée de la manière décrite, une plaque de plâtre d'une épaisseur nominale de 9 mm est revêtue d'un tissu lié par une résine d’urée/formaldéhyde, pesant 60 g/m2 et formé a partir de fibres de verre d'un diamètre de I3 ^1· Avec une couche centrale contenant 0,3$ en poids de fibres de verre découpées - Μ - ί ! (caractéristique facultative), le module de rupture de la plaque est de 7>3 N/mm2 à la fois dans le sens longitudinal et le sens transversal.

La plaque réalisée conformément à la présente invention comporte une surface compacte dont la structure j a été examinée au microscope.

!

Des micrographies prises au microscope électronique à balayage révèlent que la couche superficielle de j gypse qui est située au-dessus de la nappe de fibres de i verre enrobée et qui a été formée par la pénétration de la ! bouillie à travers cette nappe sous l'influence des vibra tions, est dense et est constituée d’une peau extérieure | fortement comprimée avec une zone moins comprimée entre cette * peau extérieure et la nappe de fibres de verre. En revanche, la couche centrale est plus poreuse, tandis que le gypse situé immédiatement en dessous du niveau de la nappe j est également relativement poreux et ressemble à la couche ! centrale plutôt qu'à la couche superficielle, J Dans le cas d'une plaque particulière réalisée comme décrit dans l'exemple ci-dessus, des micrographies i prises au microscope électronique à balayage, de même que des mesures quantitatives révèlent que cette couche superficielle située au-dessus de la nappe de fibres de verre a une épaisseur de 0,17 mm et que cette peau extérieure fortement comprimée faisant partie de cette couche a une épaisseur de 0,03 mm 5 la densité de la face supérieure de 0,1 mm de la couche superficielle (il est impossible de prélever un échantillon d'une partie plus mince) est de 1,158 g/cm35 la densité de cette peau extérieure étant encore plus elevee. D'autres mesures de densité . + - A > ·« ^ 1 1 1 - 15 -

Densité d’une section de 1,7 mm d'épaisseur immédiatement derrière la nappe de fibres de verre : 1,096 g/cm3 J

densité d’une section de 1,9 mm d'épaisseur au milieu de la couche centrale : 1,095 g/cm3 j I densité d’une section de 0,66 mm d'épaisseur à partir de la face supérieure de la plaque, y compris la nappe de fibres et la peau extérieure : 0,983 g/cm3 5 • densité de la section supérieure d'une épaisseur de 0,66 mm, la peau extérieure étant enlevée (c'est-à-dire une section d'une épaisseur de 0,63 mm) : 0,946 g/cm3 (dès lors, la densité du gypse dans la zone de la nappe de fibres de verre est inférieure à celle existant dans la couche centrale périphérique) ; densité de gypse dans la zone de la nappe de fibres de verre (déterminée en dissolvant le gypse en utilisant de l'acide chlorhydrique à 20% et en pratiquant les corrections pour les effets exercés par l'acide sur les fibres de verre) : 0,995 g/cm3·

Les valeurs de densité ci-dessus doivent être comparées avec la densité de la couche centrale d'une plaque de gypse classique, laquelle est de 0,86 g/cm3-

Bien qu'il se produise des variations de densité et de porosité dans la matière cimentaire durcie lorsqu'on . passe de la surface extérieure à la couche centrale des plaques suivant l'invention et bien qu'il soit fait référence à différentes couches ou sections de la plaque (par exemple, une couche ou une pellicule superficielle, une peau extérieure, une couche centrale), une plaque réalisée suivant l'invention est généralement un article d'une seule pièce dans lequel la matière cimentaire durcie (par exemple, le gypse) formant une matrice continue et intégrale s'étend - i. υ - chaque tissu ou nappe perméable. L'expression "couche centrale",utilisée dans la présente spécification, désigne ! g non seulement la section centrale d’une plaque comportant ! le tissu ou la nappe perméable dans ses deux zones super- i ί ficielles principales opposées, mais également la section | équivalente d'une plaque comportant le tissu ou la nappe i perméable à une de ces zones superficielles.

Ainsi qu'on l'a mentionné précédemment, la nappe ou le tissu perméable est, de préférence, de nature fibreuse { et il est le plus avantageusement constitué de fibres minérales, les fibres de verre offrant habituellement le plus grand intérêt. Toutefois, le phénomène de formation, sur le tissu ou la nappe perméable, d'une pellicule continue • d'une matière cimentaire durcie plus dense et moins poreuse que celle de la couche centrale, suite à la pénétration de i la bouillie de cette couche centrale à travers le tissu ou la nappe grâce à la technique d'application de vibrations, peut également se produire d'une manière avantageuse avec ! d'autres formes de nappes ou de tissus perméables à la ! bouillie ; par exemple, la bouillie peut s'infiltrer et . former une pellicule densifiée continue sur une feuille perforée constituée d'une matière en elle-même imperméable à la bouillie, par exemple, une feuille de matière plastique comportant une multitude de perforations.

; „ Dans le mélange prévu pour la couche centrale, on peut incorporer au moins un agrégat constitué de perlite, , de vermiculite et d'urée/formaldéhyde, cet additif ne péné trant généralement pas dans la nappe ou le tissu perméable, i

Les plaques réalisées suivant l'invention ne doivent pas nécessairement avoir des densités aussi élevées que celles

_ 4. J. JL ^ M JX —. . 1 f Ί M.— J A ~ . . —_ MW Μ M WM MV. A ”1 ΛΜ w 4 M

Claims

1. Procédé de fabrication d'une plaque de construction, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes qui consistent à mettre une nappe ou un tissu perméable en contact avec une ou les deux faces d'une couche d'une bouillie aqueuse d'une matière cimentaire telle que le plâtre de gypse, maintenir l'assemblage formé de cette bouillie et de ce tissu ou de cette nappe entre des surfaces supports,et soumettre la ou les surfaces supports en contact avec le tissu ou la nappe à des vibrations jusqu'à ce que la bouillie pénètre à travers ce tissu ou cette nappe et que ce tissu ou cette nappe soit complètement enrobé dans la face respective de la bouillie.

2. Procédé suivant la revendication 1, caracté- % risé en ce qu'on fait avancer un tissu ou une nappe perméable sur une surface support inférieure, puis on applique la couche centrale de bouillie et ensuite un deuxième tissu ou une deuxième nappe perméable, l'assemblage passant ensuite en dessous d'une deuxième surface support, tandis que l'on fait avancer la structure de plaque assemblée entre ces surfaces supports tout en soumettant les zones appropriées des surfaces à des vibrations.

3. Procédé suivant la revendication 2, caractérisé en ce que les surfaces supports sont des courroies , flexibles que l'on soumet à des vibrations en exerçant une action mécanique sur leurs faces éloignées de la bouillie

4. Procédé suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'on incorpore des fibres minérales découpées dans la bouillie en une quantité allant jusqu'à 3% en poids, calculés sur la matière cimentaire. I " 4W " } ft

„ 5. Procédé suivant l'une quelconque des reven dications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on imprègne le tissu i i ou la nappe d'un agent imperméabilisant ou d'un agent de i * : renforcement avant de l'appliquer à la bouillie de la i ' i couche centrale.

6. Procédé suivant l'une quelconque des reven dications 1 à 5} caractérisé en ce que le tissu ou la nappe « perméable est constitué de fibres minérales.

\ 7· Procédé suivant la revendication 6, caracté- Irisé en ce que le tissu ou la nappe est un tissu non tissé de fibres de verre lié par une résine, fj

8. Plaque de construction, caractérisée en ce I qu'elle comprend une couche centrale d'une matière cimentaire j · durcie telle que le gypse^ revêtue, au moins d'un côté, d'un j tissu ou d'une nappe perméable enrobé dans la face de la | couche centrale, ainsi qu'une pellicule continue d'une j matière cimentaire durcie ayant une densité supérieure et fj une porosité inférieure à celles de la couche centrale s'étendant par-dessus la face extérieure du tissu ou de la ; I i · . ; nappe.

9· Plaque de construction suivant la revendica- ; j tion 8, caractérisée en ce que le tissu ou la nappe perméa- " ble est fibreux.

10. Plaque de construction suivant la revendica- i - tion 9j caractérisée en ce que le tissu ou la nappe perméa- | ble est constitué de fibres minérales.

11. Plaque de construction suivant la revendication 10, caractérisée en ce que les fibres minérales sont des fibres de verre. ! î - a y -

12. Plaque de construction suivant la revendication 11, caractérisée en ce que le tissu ou la nappe perméable est un tissu non tissé de fibres de verre lié * par une résine. i

; 13. Plaque de construction suivant l'une quel conque des revendications 8 à 12, caractérisée en ce que l'épaisseur de la pellicule continue ne dépasse pas 2 mm.

* 14« Plaque de construction suivant l'une quel- ' conque des revendications 8 à 13, caractérisée en ce que la pellicule continue comporte une peau extérieure d'une ί i densité supérieure et d'une porosité inférieure au reste de cette pellicule.

15· Plaque de construction suivant l'une quelconque des revendications 8 à 14, caractérisée en ce que f % j la matière cimentaire durcie s'étend entre et à travers l'ensemble formé par la couche centrale et la pellicule sous forme d'une matrice intégrale. 1 ; 5 > f b *