FR3046999A1 - Dispositif et methode de transfert de produits - Google Patents

Abstract

L'invention a pour objet un dispositif de transfert (1) comprenant un moyen de convoyage amont (2) pour avancer des produits (3) et s'étendant dans un plan amont (4), ainsi qu'un moyen de transfert (5) pour déplacer lesdits produits (3) du moyen de convoyage amont (2) vers une caisse (6) ou autre contenant parallélépipédique qui peut en contenir plusieurs. Ce dispositif comprend, en outre, un moyen de convoyage aval (7), parallèle au plan amont (4) et muni, pour recevoir des caisses (6) dans lesquelles les produits (3) sont déposés par le moyen de transfert (5), d'une pluralité de moyens de maintien (8) successifs grâce auxquels lesdites caisses (6) sont positionnées penchées. L'invention a aussi pour objet un procédé correspondant.

Description

DISPOSITIF ET METHODE DE TRANSFERT DE PRODUITS

La présente invention relève du domaine de l’encaissage automatique de produits dans des contenants plus grands, et a pour objet, d’une part, un dispositif de transfert particulier, et, d’autre part, un procédé mettant en œuvre ce dispositif.

Dans ce domaine, les produits à traiter sont du type bouteille, flacon, flasque, canette, boîte, pastilles, sachet, ou autre, et circulent en flux les uns derrière les autres, par exemple en colonne large d’un seul produit, de plusieurs produits, ou en vrac, etc. En fin de chaîne de conditionnement, il est nécessaire de transférer ces produits dans des caisses qui peuvent, chacune, recevoir plusieurs produits.

Les produits ont donc souvent un fond grâce auquel ils peuvent reposer sur une surface support, et s’étendent verticalement vers le haut. Dans la caisse, ils sont généralement disposés en matrice non quinconcée. Les produits sont donc organisés en rangées et colonnes, éventuellement avec plusieurs produits superposés. La hauteur du produit peut être perpendiculaire au fond du contenant caisse, ou autre agencement. L’agencement des produits dans une caisse est bien sûr très variable.

Dans ce domaine, WO2011012775 divulgue un principe de collecte à base de peigne qui reçoit les produits et se translate transversalement périodiquement, de sorte à obtenir directement un lot matriciel qui pourra ensuite être transféré dans une caisse, ledit lot correspondant à la taille de la caisse. Il est cependant difficile d’utiliser ce principe pour des produits qui ne peuvent pas être saisis uniquement par le haut. En outre, l’outil de préhension qui transfert le lot matriciel dans la caisse est de conception dédiée à ce lot, ou sa polyvalence requiert des systèmes d’ajustement complexes. EPI602580 divulgue aussi un principe de formation de groupe avant le transfert. WO2010143447 divulgue par exemple un outil qui réceptionne simultanément plusieurs produits qui arrivent en colonne l’un derrière l’autre, puis les organise en lots avant leur dépose dans une caisse.

Un tel robot ou outil qui saisit et manipule plusieurs produits simultanément doit donc être adapté ou adaptable aux types de produits, ainsi qu’au type de lot à former dans la caisse. En outre, la collecte de certains produits peut être rendue difficile par leur propre géométrie.

Dans un but d’améliorer la flexibilité et l’adaptabilité de solutions d’encaissage après collecte et groupement de produits, il est donc avantageux de prévoir un outil de préhension qui traite peu de produits simultanément, voire qui ne traite qu’un seul produit à la fois, ce qui le laisse capable de traiter tout type de produit, puisqu’il est alors indépendant du pas ou de l’orientation entre eux. Cela amène donc à des solutions préférées dans lesquelles les caisses sont remplies en plusieurs opérations successives, au cours desquelles un seul produit est transféré, voire quelques produits seulement. KR20070121367 ou encore EP2650237 divulguent par exemple des réalisations de ce genre. W02009007546 propose quant à lui un principe dans lequel les produits arrivent en colonne unifilaire dans laquelle ils sont en contact et sont ensuite transférés grâce à un moyen robotique jusque dans des caisses qui sont avancées par un second convoyeur.

Dans certains cas qui intéressent particulièrement l’invention, les caisses, ou autres contenant à base rectangle, sont d’intérieur ouvert et ne sont alors pas munies de séparations intérieures du type parois ou croisillons, qui servent généralement à séparer et espacer les produits. En outre, les caisses étant généralement obtenues par pliage de carton, leur fond présente une surface qui n’est pas strictement plane, de sorte qu’un produit ou colonne s’étendant verticalement peut chuter, tant que la caisse n’est pas pleine, ce qui crée évidemment un dysfonctionnement majeur pour la suite du procédé d’encaissage. L’invention vise ainsi à améliorer les solutions d’encaissage actuelles en proposant un principe flexible et donc capable de traiter un grand nombre de types de produit et de lot, qui permet d’atteindre des cadences élevées et/ou qui limite le risque de chute de produits encaissés.

Pour ce faire, l’invention propose de remplir les caisses par des produits manipulés à l’unité ou en petit groupe, en faisant circuler les caisses près du convoyeur fournissant les produits, les caisses étant toutefois penchées ou inclinées pour qu’au cours de l’encaissage, les produits se stabilisent contre les parois de la caisse puis les uns contre les autres. L’outil peut suivre les mouvements d’avance lors de la prise et/ou lors de la dépose. L’invention a ainsi pour objet un dispositif de transfert comprenant un moyen de convoyage amont pour avancer des produits et s’étendant dans un plan amont, ainsi qu’un moyen de transfert pour déplacer lesdits produits du moyen de convoyage amont vers des caisses ou autre contenants parallélépipédiques qui peuvent chacune en contenir plusieurs.

Ce dispositif est caractérisé en ce qu’il comprend, en outre, un moyen de convoyage aval, parallèle au plan amont et muni, pour recevoir des caisses dans lesquelles les produits sont déposés par le moyen de transfert, d’une pluralité de moyens de maintien successifs grâce auxquels lesdites caisses sont positionnées penchées. L’invention a aussi pour objet une méthode mise en œuvre par ce dispositif, à savoir un procédé de transfert de produits depuis un moyen de convoyage amont qui les déplace en flux linéaire dans un plan amont, comprenant des étapes consistant à - transférer les produits depuis le moyen de convoyage amont jusque dans des caisses de réception à fond sensiblement plat pouvant en contenir plusieurs, de sorte à les remplir de produits, - déplacer les caisses à l’aide d’un moyen de convoyage aval qui les entraîne.

Ce procédé est caractérisé en ce qu’au cours du remplissage, le moyen de convoyage aval déplace les caisses avec leur fond non horizontal et ce dans une direction de convoyage sensiblement parallèle au plan amont. L’invention sera mieux comprise grâce à la description ci-dessous, qui se base sur des modes de réalisations possibles, expliqués de façon illustrative et nullement limitative, en référence avec les figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 montre une vue de dessus d’un dispositif de transfert selon l’invention ; - la figure 2 montre des réalisations possibles pour le moyen de convoyage aval et les moyens de de maintien ; - la figure 3 est une vue de face d’une réalisation mettant en œuvre l’invention ; - la figure 4 schématise un principe où le moyen de convoyage aval est penché sur le côté ; - la figure 5 schématise un principe utilisant trois bandes pour le moyen de convoyage aval ; - la figure 6 schématise un principe avec des moyens de maintien prévus sur deux bandes longitudinales latérales ; - la figure 7 montre un agencement perpendiculaire entre les moyens de convoyage ; - la figure 8 montre un des aspects du problème traité, à savoir une pile de produits, posée en équilibre instable et donc susceptible de chuter ; - la figure 9 schématise un principe à base de navettes pour le moyen de convoyage amont. L’invention a donc tout d’abord comme objet un dispositif de transfert 1 comprenant un moyen de convoyage amont 2 pour avancer des produits 3 et s’étendant dans un plan amont 4, ainsi qu’un moyen de transfert 5 pour déplacer lesdits produits 3 du moyen de convoyage amont 2 vers des caisses 6 ou autre contenants parallélépipédiques qui peuvent chacune en contenir plusieurs.

Le moyen de convoyage amont 2 peut être à bande, tapis, navette, godet, etc. Les produits 3 peuvent être déplacés par lui en une colonne unifilaire de produits 3 l’un derrière l’autre, en colonne de plusieurs produits 3 de front, en un flux organisé ou non, en vrac, les uns sur les autres, espacés régulièrement ou pas, etc. Les produits 3 peuvent prendre n’importe quelle orientation sur le moyen de convoyage amont 2, par exemple à plat, couché, debout, etc. Les produits 3 peuvent présenter une symétrie de rotation autour d’un axe ou au moins présenter un axe qui en forme la hauteur par rapport à un sens conventionnel. Cet axe est éventuellement perpendiculaire au plan amont 4, ou encore parallèle. Les produits 3 peuvent avoir une hauteur qui correspond à celle de la caisse 6 ou une hauteur plus petite, de sorte que plusieurs produits 3 sont empilés dans la caisse 6, etc. L’orientation spatiale des produits 3 peut être changée lors du transfert et encaissage, par exemple en retournant les produits 3 pour les faire passer d’une position horizontale à une position verticale, en les faisant pivoter autour de leur axe, etc.

Le moyen de convoyage amont 2 peut en outre être formé de plusieurs unités différentes travaillant chacune pour déplacer des produits 3, comme par exemple plusieurs tapis différents, ou plusieurs circuits de navettes.

Les produits 3 sont à transférer dans des caisses 6, ou autres contenants de forme parallélépipédique, préférablement dans des contenants qui ne présentent pas de partition qui délimitent un espace d’accueil pour chaque produit 3 à l’unité ou au moins pour un groupe de produits 3 superposés l’un sur l’autre en une colonne sur le fond de la caisse 6.

Lors d’un cycle de dépose, on met dans la caisse 6 un nombre de produits 3 qui correspond uniquement à une portion de la surface de fond de ladite caisse 6. Le transfert de produits 3 peut donc consister à ne déposer qu’un seul produit 3 dans une caisse 6 qui peut en contenir plusieurs. Le transfert de produits 3 peut aussi consister à déposer un lot de produits 3, ledit lot n’occupant cependant qu’une portion du fond de la caisse 6. Ces produits 3 peuvent être avec leur hauteur perpendiculaire au fond de la caisse 6, ou encore parallèle, etc.

Les produits 3 sont donc déposés dans la caisse 6 en étant au moins temporairement instables, c’est-à-dire en s’étendant, seul ou en colonne de produits 3 superposés, vers le haut avec la caisse 6 qui serait posée à l’horizontal, tout en n’étant pas contenus latéralement, comme représenté notamment à la figure 8. Les produits 3 reposant partiellement sur un volet replié dans le fond intérieur de la caisse 6, ils sont susceptibles de chuter.

Selon l’invention, le dispositif de transfert 1, qui sert essentiellement à délivrer des caisses 6 pleines de produits 3 à partir d’un flux entrant, comprend, en outre, un moyen de convoyage aval 7, parallèle au plan amont 4 et muni, pour recevoir des caisses 6 dans lesquelles les produits 3 sont déposés par le moyen de transfert 5, d’une pluralité de moyens de maintien 8 successifs grâce auxquels lesdites caisses 6 sont positionnées penchées. Là encore, le moyen de convoyage aval 7 peut être formé de plusieurs unités fonctionnant pour, chacune, entraîner des caisses 6. Ladite au moins une unité peut être à base de tapis, chaîne ou autre élément monté en boucle sans fin, ou encore à base de navettes, comme le montre la figure 9. Le moyen de convoyage aval 7 crée un mouvement des caisses 6 qu’il porte qui est préférablement parallèle au plan amont 4, ce dernier étant préférablement horizontal. Les caisses 6 sont alors déplacées horizontalement par le moyen de convoyage aval 7. Les directions de convoyage du moyen de convoyage amont 2 et du moyen de convoyage aval 7 peuvent être parallèles, comme illustré en figures 1, 4, 5, 6 et 9, ou encore perpendiculaires, comme schématisé dans la figure 7. Π est avantageux d’envisager une navette d’un moyen de convoyage aval 7 dans laquelle le moyen de maintien 8 est dynamique et penche progressivement son plan support sur lequel vient la caisse 6. Ainsi, une caisse 6 peut être reçue avec un plan support horizontal, remplie de produits en étant penchée pour un double référencement contre deux parois de la caisse 6, puis éventuellement de nouveau placée à l’horizontal pour un déchargement plus facile.

Le moyen de convoyage aval 7 déplace les caisses 6 au fil de leur remplissage. Préférablement, les caisses 6 sont déplacées en une colonne unifilaire, c’est-à-dire l’une derrière l’autre. Bien entendu, dans les cas où le moyen de convoyage aval 7 présente plusieurs unités autonomes fonctionnant en parallèle, comme en figures 7 ou 9, chaque unité a une colonne unifilaire. Le moyen de convoyage aval 7 sert donc à amener des caisses 6 dans une zone d’action 20 du moyen de transfert 5 puis à les dégager les unes après les autres comme sortie du dispositif de transfert 1.

Le moyen de convoyage aval 7, c’est-à-dire la au moins une unité, le cas échéant, est muni d’une pluralité de moyens de maintien 8 montés l’un à la suite de l’autre. Chaque moyen de maintien 8 sert à maintenir au moins une caisse 6 en position non horizontale lors de son déplacement par le moyen de convoyage aval 7. Ainsi, la caisse 6 est inclinée lorsqu’elle reçoit des produits 3, ce qui a pour effet qu’ils sont référencés naturellement par l’effet de leur poids.

Les premiers produits 3 sont ainsi déposés pour venir sous l’effet de leur poids contre les côtés de la caisse 6 directement. Les produits 3 suivants s’appuient contre de tels produits 3, etc. Le moyen de transfert 5 opère donc pour qu’en déposant les produits 3 dans la caisse 6, leur poids les amène contre une surface de référence, qui est soit le côté de la caisse 6 elle-même, soit d’autres produits 3 contre elle.

Comme le montre la figure 2, les moyens de maintien 8 définissent ainsi chacun un plan support 9 non horizontal. Pour une caisse 6 dans le moyen de convoyage aval 7, la partie la plus basse est soit un coin de la caisse 6, soit une arête de ladite caisse 6. Les parties les plus basses des caisses 6 placées dans le fond des moyens de maintien 8 successifs sont donc alignés dans un plan parallèle au plan amont 4.

Le dispositif de transfert 1 est muni, en outre, d’un stoppeur 10 limitant la descente d’un objet placé sur le plan support 9, ledit stoppeur 10 étant associé à chaque fois à un moyen de maintien 8, ou encore fixe. Ainsi, le stoppeur 10 peut être formé par une butée propre au moyen de maintien 8, une surface particulièrement adhérente, un dispositif d’aspiration, des guides fixes, etc. De façon générale, le stoppeur 10 empêche le glissement de la caisse 6 dans le moyen de maintien 8 le long du plan support 9 sous l’effet du poids de la caisse 6 sur un plan support 9 non horizontal.

Préférablement, les moyens de maintien 8 sont disposés l’un derrière l’autre de sorte à former une colonne unifilaire de caisses 6.

De façon générale, la caisse peut avoir un angle de rotation autour d’un axe vertical, alors même que son fond est lui-même non horizontal. Autrement dit, les bords du fond de la caisse 6 peuvent être parallèles, pour deux d’entre eux, à la direction de convoyage 11 du moyen de convoyage aval 7, et, pour les deux autres à la direction transversale 12, alors que dans d’autres cas, la caisse 6 est pivotée et ne présente donc pas ce parallélisme.

Dans les cas préférés, le moyen de maintien 8 assure un positionnement des caisses 6 avec leur partie la plus basse qui est un de ses coins. Il a alors par exemple une cavité de forme complémentaire à la zone de coin d’une caisse 6, du type pyramide à trois angles droits au sommet. Le moyen de maintien 8 peut aussi permettre plusieurs positions de la caisse 6, avec un fond non horizontal, et, éventuellement, une rotation autour de l’axe vertical, c’est-à-dire perpendiculaire au plan amont 4.

Selon une caractéristique additionnelle possible, le moyen de convoyage aval 7 présente une direction de convoyage 11 dans laquelle il avance ainsi qu’une direction transversale 12, perpendiculaire, le au moins un moyen de maintien 8 définissant un plan support 9 de caisse 6 ayant, par rapport à un plan horizontal, d’une part, une rotation autour de ladite direction de convoyage 11, et, d’autre part, une rotation autour de ladite direction transversale 12, de sorte que les caisses 6 sont ainsi penchées tant longitudinalement que transversalement sur le moyen de convoyage aval 7. Les caisses 6 sont donc avec leur partie la plus basse qui correspond à un coin de leur fond.

La direction transversale 12 correspond à la largeur du moyen de convoyage aval 7 et est donc parallèle au plan amont 4. La direction de convoyage 11 est parallèle ou perpendiculaire à la direction dans laquelle le moyen de convoyage amont 2 déplace les produits 3.

Le plan support 9 est donc tel qu’aucune arête du fond de caisse 6 n’est horizontale, et, préférablement, est orienté de sorte à descendre vers l’amont du moyen de convoyage aval 7. Les caisses 6 s’élèvent donc vers l’aval du moyen de convoyage aval 7, et sont penchées sur le côté, vers le moyen de convoyage amont 2 ou à l’opposé.

Comme ordre de grandeur non limitatif, l’angle de pente longitudinale peut être d’environ 10 degrés, ainsi que l’angle de la pente transversale. L’inclinaison doit en effet être suffisante pour créer un référencement naturel des produits 3 et les stabiliser en position, sans pour autant concentrer le poids de la caisse 6 finale sur une surface trop restreinte, ce qui pourrait dégrader la caisse 6.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, en particulier illustrée en figure 3, le dispositif de transfert 1 comprend, en outre, un guidage latéral 13 fixe, s’étendant le long du moyen de convoyage aval 7 sur son côté vers lequel descend le plan support 9, pour être en contact avec une caisse 6 déposée dans un moyen de maintien 8 sur un plan support 9 et s’opposer ainsi légèrement à l’avance de ladite caisse 6 par frottement contre lui. Comme le montre cette figure, ce guidage latéral 13 s’étend notamment entre le moyen de convoyage amont 2 et le moyen de convoyage aval 7.

Ce guidage latéral 13 contribue en particulier à pousser légèrement, le cas échéant, les caisses 6 contre un stoppeur 10 sous forme de butée disposé du côté amont, dans les cas préférés où le plan support 9 descend vers l’amont du moyen de convoyage aval 7.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le moyen de convoyage aval 7 présente au moins un convoyeur qui comprend un élément, du type chaîne, tapis, ou bande, qui est monté en boucle sans fin sur deux retours opposés et à la surface duquel sont fixés, les uns à la suite des autres, les moyens de maintien 8 successifs. On obtient ainsi une construction relativement simple du moyen de convoyage aval 7. Les moyens de maintien 8 circulent donc en partie haute dans un sens, puis font le retour en dessous.

Ledit au moins un élément s’étend notamment parallèlement au moyen de convoyage amont 2 et contre lui, ou encore perpendiculairement au moyen de convoyage amont 2, au-delà son extrémité en aval. Cet élément est mis en rotation par un moteur contrôlé de sorte que le dispositif de transfert 1 assure des fonctionnements coordonnés pour le moyen de convoyage amont 2, le moyen de convoyage aval 7 et le moyen de transfert 5.

Dans des configurations possibles, comme schématisé en figure 9, le moyen de convoyage aval 7 se présente sous la forme d’un jeu de navettes montées sur au moins un rail de guidage en boucle fermée et sur lesquelles sont fixés les moyens de maintien 8 successifs, chaque navette embarquant préférablement un seul moyen de maintien 8. Les navettes sont par exemple déplacées sur ledit au moins un rail par un principe de moteur linéaire. Il est alors possible de créer un déplacement relatif entre les moyens de maintien 8, et ainsi, par exemple, d’accélérer vers la sortie la navette d’un moyen de maintien 8 qui contient une caisse 6 finie, alors que celle qui accompagne la caisse 6 en cours de remplissage a une vitesse différente, compatible avec le fonctionnement de l’encaissage par le moyen de transfert 5.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le au moins un moyen de maintien 8 prend la forme d’au moins deux blocs 14 séparés, fixés à leur extrémité de base et portant les caisses 6 à l’extrémité opposée, le moyen de maintien 8 comprenant, en outre, un stoppeur 10, pour retenir la caisse 6 sur le plan support et formé par une surface de butée. Dans l’absolu, le moyen de maintien 8 présente, notamment grâce à ces blocs 14, trois points de référence qui définissent le plan support 9 et sur lesquels la caisse 6 peut s’appuyer. Le stoppeur 10, lorsqu’il est sous forme de butée, éventuellement de bloc 14 additionnel, définit un voire deux points contre lesquels s’arrête une caisse 6. Le moyen de maintien 8 peut être formé d’une succession de blocs 14 monts sur un élément du type bande sans fin, ces blocs 14 définissant tant le plan support 9 que le stoppeur 10, avec une concavité pyramidale complémentaire à un coin d’un volume parallélépipédique.

Les blocs 14 définissent ensemble un plan support 9 qui n’est pas horizontal et le stoppeur 10 en forme de butée est du côté bas du plan support. Le moyen de maintien 8 a donc une portion concave complémentaire à un fond de caisse 6 parallélépipédique au niveau d’un de ses coins ou d’une tranche.

Une caisse 6 peut ainsi venir tant avec un côté en appui contre la surface de butée formant stoppeur 10 qu’avec le fond contre le plan support 9 défini par les extrémités supérieures des blocs 14. Dans le cas où les moyens de maintien 8 sont sur un élément monté en boucle sans fin autour de deux arbres de retour autour desquels il tourne, la réalisation sous forme de blocs 14 montés séparés sur un tapis ou autre, avec leurs extrémités libres mobiles l’une par rapport à l’autre, permet en particulier de réduire la trace du balayage créé lors de la rotation des blocs 14 autour de l’arbre d’extrémité dudit tapis pour leur retour vers l’autre extrémité.

Un moyen de maintien 8 présente donc des surfaces d’appui penchées, contre lesquelles peut venir une caisse 6 pour être référencée en position non horizontale.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, schématisé en figure 3, les moyens de maintien 8 présentent au moins une rainure 15 longitudinale depuis leur surface supérieure. Comme il sera encore décrit plus loin, cette rainure 15 permet notamment aux moyens de maintien 8, à savoir en particulier leurs blocs 14 constitutifs et définissant le plan support 9 voire aussi le stoppeur 10, de circuler autour de guides 16 longitudinaux sur lesquels le moyen de convoyage aval 7 dépose les caisses 6 après traitement.

Dans des réalisations possibles du dispositif de transfert 1, il comprend un poste d’alimentation 17 amont où les caisses 6 vides et formées sont amenées jusque dans un moyen de maintien 8 du moyen de convoyage aval 7, par exemple par poussée transversale depuis le côté du moyen de convoyage aval 7, par poussée longitudinale depuis le prolongement du moyen de convoyage aval 7, avec un poussoir ou encore à l’aide d’un robot articulé. Ce poste d’alimentation 17 se trouve donc dans la partie amont du moyen de convoyage aval 7, encore amont à la zone de travail 20, dans laquelle le moyen de transfert 5 encaisse des produits 3 dans la caisse 6. Les caisses 6 sont donc fabriquées encore en amont, en particulier par pliage d’une feuille de carton.

Enfin, selon une autre caractéristique additionnelle possible, le moyen de transfert 5 comprend au moins un manipulateur multi-axes au bout duquel est monté un outil, ledit manipulateur assurant un suivi de mouvement entre ledit outil, et, d’une part, le moyen de convoyage amont 2, et, d’autre part, le moyen de convoyage aval 7, ainsi qu’une zone d’action 20 de l’outil qui s’étend, d’une part, sur le moyen de convoyage amont 2, et, d’autre part, sur le moyen de convoyage aval 7. L’outil est donc déplacé pour suivre le mouvement du moyen de convoyage amont 2 lorsqu’il y cherche un ou quelques produits 3, ainsi que pour suivre le mouvement du moyen de convoyage aval 7, lorsqu’il y dépose ledit au moins un produit 3.

Préférablement, dans le but de combiner des cadences satisfaisantes et des outils simples et ne traitant donc que un ou quelques produits 3 à la fois, le moyen de transfert 5 comprend plusieurs tels outils qui travaillent simultanément. Ainsi, une même caisse 6 reçoit des produits 3 de plusieurs outils successivement. Les zones d’action 20 d’une telle pluralité d’outils se suivent alors le long de l’avance du moyen de convoyage amont 2 à côté duquel circule le moyen de convoyage aval 7.

Dans des cas possibles, où les directions sont perpendiculaires, la zone d’action 20 de l’au moins un outil se trouve au niveau de l’extrémité aval du moyen de convoyage amont 2, au niveau duquel s’étend perpendiculairement le moyen de convoyage aval 7.

Chaque outil traite éventuellement un seul produit 3 à la fois pour le saisir sur le moyen de convoyage amont 2 et le déposer dans une caisse 6 sur le moyen de convoyage aval 7, le fond de ladite caisse 6 pouvant préférablement en contenir plusieurs, ou au moins un nombre de produits 3 qui, une fois déposés dans la caisse 6, n’en couvrent pas toute la superficie. L’invention a aussi pour objet un procédé mettant en œuvre le dispositif tel que décrit ci-dessus, à savoir un procédé de transfert de produits 3 depuis un moyen de convoyage amont 2 qui les déplace en flux linéaire dans un plan amont 4, comprenant des étapes consistant à - transférer les produits 3 depuis le moyen de convoyage amont 2 jusque dans des caisses 6 de réception à fond sensiblement plat pouvant en contenir plusieurs, de sorte à les remplir de produits 3, - déplacer les caisses 6 à l’aide d’un moyen de convoyage aval 7 qui les entraîne.

Ce procédé permet donc de réaliser l’encaissage, dans des caisses 6 fournies en sortie, de produits 3 réceptionnés en amont. Les produits 3 sont amenés dans une zone de travail 20 d’outil par un moyen de convoyage amont 2, qui déplace les produits 3 dans un plan amont 4, avec un mouvement préférablement linéaire. Les caisses 6 complètes comprennent plusieurs produits 3, et sont amenées à la zone de travail 20 par un moyen de convoyage aval 7 et en sont dégagées par lui. Le transfert des produits 3 depuis le moyen de convoyage amont 2 jusque sur le moyen de convoyage aval 7 se fait produit 3 par produit 3 à chaque fois, ou encore par groupe de produits 3 qui en comprend suffisamment peu pour que l’outil soit simple, et qui n’occupe donc qu’une partie du fond de la caisse 6.

La figure 8 montre en particulier que, compte tenu des irrégularités du fond d’une caisse 6, les produits 3 s’étendant vers le haut depuis le fond d’une caisse 6 sur un support horizontal présentent un risque de chute significatif qui peut alors bloquer la production.

Selon l’invention, au cours du remplissage, le moyen de convoyage aval 7 déplace les caisses 6 avec leur fond non horizontal et ce dans une direction de convoyage 11 sensiblement parallèle au plan amont 4. Pour avoir un moyen de transfert 5 simple et flexible pour s’adapter à différentes productions, et aussi pour avoir un dispositif capable de fonctionner avec tout type de produits 3, même ceux difficiles à collecter et grouper, les produits 3 sont donc déposés en lot formant seulement une partie de la caisse 6, de sorte que la caisse 6 est remplie en plusieurs tels cycles. Afin d’éviter un temps mort pendant lequel la caisse 6 remplie est dégagée de la zone de travail 20 et qu’une caisse 6 vide y est amenée, les caisses 6 sont déplacées au fil du remplissage par le moyen de transfert 5.

Comme il a déjà été précisé, le moyen de convoyage aval 7 déplace les caisses 6 parallèlement au plan amont 4, mais celles-ci ne sont pas horizontales. L’intérêt de ce parallélisme est de conserver une même valeur pour le déplacement vertical que doit effectuer le moyen de transfert 5 pour déposer les produits 3 depuis le moyen de convoyage amont 2 et jusque dans les caisses 6.

Les caisses 6 sont notamment référencées sur le moyen de convoyage aval 7 grâce à un plan support 9 sur lequel elles reposent par leur fond plat voire aussi à un stoppeur 10.

Selon une caractéristique additionnelle possible, les caisses 6 sont penchées dans la direction de mouvement du moyen de convoyage aval 7 ainsi que transversalement à ladite direction, de sorte que les produits 3 sont référencés verticalement par le fond de la caisse 6, et latéralement par deux bords perpendiculaires de la caisse 6, contre lesquels ils reposent tous, directement ou non.

Selon une autre caractéristique additionnelle possible, le moyen de convoyage aval 7 présente des moyens de maintien 8 successifs pour coopérer avec les caisses 6 et les positionner penchées, un moyen de maintien 8 retenant au moins une caisse 6, et notamment au moins deux caisses 6 alors l’une derrière l’autre sur le plan support 9, éventuellement alignées avec la direction convoyage 11. On comprendra que les caisses 6 d’un même moyen de maintien 8 sont parallèles l’une derrière l’autre, et donc à des hauteurs différentes. L’avantage d’un moyen de maintien 8 dimensionné pour recevoir plusieurs caisses 6 est qu’il est aussi capable de recevoir des caisses 6 plus grandes à l’unité. Il est alors beaucoup plus facile de gérer les flux entre les moyens de convoyage et cela améliore la flexibilité de l’équipement.

Enfin, selon une autre caractéristique additionnelle possible, transférer les produits 3 dans les caisses 6 se fait en les y déposant successivement pour que, compte tenu de l’orientation de la caisse 6, leur poids les fasse reposer naturellement avec leur côté contre au moins un bord de la caisse 6 et/ou au moins un autre produit 3. Les premiers produits 3 arrivent donc référencés en appui contre les bords de la caisse 6, et les suivants arrivent soit en appui contre d’autres produits 3 déjà référencés, et ainsi de suite.

Un produit 3 couvre notamment toute la hauteur de la caisse 6, ou seulement une partie de sorte que plusieurs produits 3 sont superposés en colonne pour former la hauteur de caisse. Les produits 3 sont éventuellement déposés à l’unité, ou en groupe, alors éventuellement superposés les uns sur les autres ou disposés les uns à côté de autres.

Le procédé assure ainsi le maintien et mémorisation de la stabilité et position des produits 3 déposés via deux références angulaires par rapport à la verticale, ce qui oriente l'effort gravitaire contre les parois du contenant 6 considéré tout au long d'un convoyage et transfert gérés devant des zones d’action 20.

Dans le mode de réalisation illustré aux figures annexées, en particulier à la figure 1, le dispositif de transfert 1 présente un moyen de convoyage amont 2 sous forme de convoyeur à bande montée en boucle fermée. Les produits 3 traités sont des bouteilles, flacons ou autres, présentant un fond plat à partir duquel ils s’étendent vers le haut depuis ladite bande. Il peut aussi s’agir d’une boîte dont la hauteur est significativement plus importante que la base. Dans certains cas particuliers, les produits 3 sont suffisamment stables seuls car de hauteur limitée, mais une colonne de tels produits 3, superposés dans la caisse 6, peut être instable. En outre, les produits 3 destinés à venir dans une même caisse 6 peuvent ne pas être tous identiques.

Les produits 3 reposent sur le moyen de convoyage amont 2, et sont entraînés par lui. Le mouvement du moyen de convoyage amont 2 a donc naturellement pour effet de déplacer les produits 3, qui sont donc normalement stables sur la surface supérieure du moyen de convoyage amont 2 et immobiles les uns par rapport aux autres. Des godets ou « pucks » de dimensions adaptées aux produits 3 sont aussi envisageables pour maintenir le produit 3, dans les cas par exemple où les produits 3 n’ont pas de fond plat, etc.

Sur le moyen de convoyage amont 2, les produits 3 sont éventuellement l’un derrière l’autre en colonne unifilaire, éventuellement en contact les uns des autres. Le moyen de convoyage amont 2 circule préférablement de façon continue, et sert à amener les produits 3 dans une zone de prise ou zone d’action 20, où un moyen de transfert 5 du dispositif de transfert 1 les saisit pour les déposer dans des caisses 6 destinées à en recevoir plusieurs.

Les caisses 6 sont essentiellement définies par un fond sensiblement plat, et quatre bords plans qui lui sont perpendiculaires, vers le haut. La caisse 6 a donc une forme de parallélépipède. La caisse 6 est dépourvue de partitions intérieures qui délimiteraient la position de chaque produit 3 et assureraient sa stabilité, ou, comme il a déjà été précisé, celles d’une colonne de produits 3 plus petits superposés. Ce genre de partitions peut être, par exemple, des parois planes intérieures perpendiculaires au fond de la caisse, reliées en un croisillon. Le dispositif de transfert 1 agit donc pour obtenir des caisses 6 remplies de produits 3 organisés, préférablement agencés en forme d’une matrice, avec un certain nombre de produits 3 dans une direction, et un certain nombre de produits 3, éventuellement différent, dans la direction perpendiculaire. Les produits 3 peuvent aussi être superposés.

Les produits 3 ou leurs colonnes peuvent éventuellement être quiconcés, comme par exemple dans le cas de produits 3 à base circulaire, où la mise en rangée de produits 3 les uns à côté des autres crée des concavités périphériques dans lesquels peuvent s’insérer des produits 3 de la rangée suivante.

En outre, la caisse 6 est obtenue par pliage d’une feuille de carton, de sorte que le fond de la caisse 6, du côté intérieur, présente généralement des volets se faisant face et qui créent des irrégularités dans le fond de la caisse 6, au niveau de la bordure de ces volets. Un produit 3 posé alors sur l’arrête d’un tel volet ne s’étend pas strictement perpendiculairement au plan sur le lequel la caisse 6 repose par son fond. Dans le cas général où ce plan est horizontal, un tel produit 3 est alors légèrement décalé de l’axe vertical. Le même phénomène s’observe si plusieurs produits 3 sont superposés en une colonne depuis le fond de la caisse 6.

Or, dans les produits 3 qui intéressent éventuellement l’invention, leur hauteur est significativement plus importante que la taille de leur base. De façon générale, la base des produits 3 est plus faible que la hauteur de la caisse 6, la caisse étant remplie de produits 3 jusqu’en haut, et donc d’un seul produit 3 haut ou de plusieurs superposés. Ainsi, un décalage même léger par rapport à la verticale peut faire tomber les produits 3, ce qui peut se produire dans la caisse 6 décrite ci-dessus, puisqu’elle offre un fond non strictement plan même avec des décalages, et qu’elle n’est pas munie de délimitations pour séparer et maintenir chaque produit 3. On comprend que le problème de la chute de produit 3 au sein de la caisse 6 ne concerne pas les derniers déposés, puisque, normalement, la caisse 6 est dimensionnée pour que le lot de produits 3 qu’elle contient au final occupe tout le volume de la caisse 6.

Le moyen de transfert 5 traite les produits 3 l’un après l’autre, de sorte que la caisse 6 se remplit de produits 3 en plusieurs manœuvres du moyen de transfert 5. Préférablement, le moyen de transfert 5 est tel que pour une caisse 6 donnée, il ne dépose qu’un seul produit 3 à la fois, ou au moins un nombre de produits 3 qui n’occupe pas toute la superficie du fond de la caisse 6. Préférablement, le moyen de transfert 5 saisit aussi sur le moyen de convoyage amont 2 un seul produit 3 à la fois, voire plusieurs dans certains cas, et avantageusement suffisamment peu de produits 3 pour ne pas couvrir tout le fond en une fois.

Préférablement, pour des raisons de cadence, le moyen de transfert 5 peut comprendre plusieurs manipulateurs multi-axes, agissant chacun dans une zone d’action 20. Les zones d’action 20 des manipulateurs se succèdent alors le long du moyen de convoyage amont 2, de sorte qu’un même tronçon du moyen de convoyage amont 2 passe successivement par chaque zone d’action 20 desdits manipulateurs.

Une pince de préhension, ou outil, est monté sur le manipulateur. Cette pince est préférablement apte à saisir un seul produit 3, ce qui permet au moyen de transfert 5 de s’adapter très facilement dès lors qu’il devient nécessaire de changer la gamme de produits 3 traités, notamment en termes de géométrie de produits 3. Il est bien entendu possible d’envisager qu’un manipulateur traite, via sa pince, quelques produits 3 dans la mesure où le nombre de produits 3 qu’elle saisit puis relâche dans un cycle ne grève pas outre mesure ses capacités d’adaptation à d’autres géométrie de produits 3 ou de groupage en caisse 6. En outre, utiliser une pince traitant un seul produit 3 à la fois évite de devoir réaliser une pince dans laquelle les produits 3 doivent être repositionnés les uns par rapport aux autres pour les faire passer de la position relative qu’ils présentent sur le moyen de convoyage amont 2 à celle qu’ils doivent présenter dans la caisse 6. Préférablement, la pince 5 traite un seul produit 3 à la fois. Dans des configurations possibles, l’outil peut être conçu pour traiter quelques produits 3 simultanément, qui sont alors déposés lors du même cycle. Par exemple, un outil capable de traiter deux ou trois produits 3 reste encore d’une complexité réduite et est donc encore envisageable, par exemple dans les cas où les produits 3 arrivent les uns à la suite des autres.

On notera qu’un dispositif de détection de produits 3 est envisageable pour détecter le réel positionnement des produits 3 dans le moyen de convoyage amont 2, dans les cas où ce positionnement n’est pas contrôlable. Dans d’autres cas, un moyen de référencement de produits 3 en amont peut être utilisé, du type étoile ou vis.

Ainsi, le dispositif de transfert 1 est manœuvré pour qu’une caisse 6 se remplisse au cours de plusieurs cycles de transfert successifs de produits 3 depuis le moyen de convoyage amont 2 jusqu’aux caisses 6. Les caisses 6 sont donc déplacées le long du moyen de convoyage amont 2, à côté de lui, de sorte que chaque caisse 6 passe successivement par la zone de travail ou zone d’action 20 de plusieurs manipulateurs, chacun pouvant donc saisir un produit 3 ou quelques produits 3 depuis le moyen de convoyage amont 2 et l’y déposer. Chaque caisse 6 se remplit donc de produits 3 au fur et à mesure de son déplacement le long du moyen de convoyage amont 2, avec plusieurs cycles de dépose, un produit 3 voire quelques produits 3 étant déposé ou déposés ou chaque cycle. Afin de garantir sa flexibilité et son adaptabilité, le moyen de transfert 5 n’opère donc pas en déposant simultanément dans la caisse 6 l’intégralité des produits 3 qu’elle peut contenir, mais en les déposant par un plus petit nombre, éventuellement à l’unité. En outre, la dépose peut consister à former des colonnes de produits 3.

Pour faire passer la caisse 6 à travers chaque zone d’action 20 des manipulateurs successifs, le dispositif de transfert 1 est alors muni d’un moyen de convoyage aval 7, sur lequel les caisses 6 sont reçues. Préférablement, le moyen de convoyage aval 7 se déplace parallèlement au moyen de convoyage amont 2, ce qui signifie que leurs surfaces de convoyage respectives restent éloignées d’une même distance. Dans certains autres modes de réalisation, le moyen de convoyage aval 7 est perpendiculaire au moyen de convoyage amont 2 et s’étend par exemple au niveau de l’extrémité de fin du moyen de convoyage amont 2.

Les caisses 6 sont initialement déposées sur le moyen de convoyage aval 7 au niveau d’un poste d’alimentation 17. Au niveau de ce poste d’alimentation 17, le dispositif de transfert 1 peut être muni d’une bande transporteuse qui amène les caisses 6 vides aux moyens de convoyage aval 7. Par exemple, la bande transporteuse peut circuler dans l’alignement du moyen de convoyage aval 7, encore en amont. Les caisses 6 y sont positionnées l’une derrière l’autre, et elles sont déposées de façon séquencée sur le moyen de convoyage aval 7. Les caisses 6 peuvent être amenées sur le moyen de convoyage aval 7 par une bande fonctionnant de façon interrompue pour délivrer les caisses 6 de façon précise dans le temps, ou encore par une bande fonctionnant en continue, mais les caisses 6 étant arrêtées par une butée en aval.

Alternativement, les caisses 6 peuvent être amenées à l’extrémité du moyen de convoyage aval 7 en étant déplacées par un tapis sur lequel elles reposent avec possibilité de glissement, leur fourniture sur le moyen de convoyage aval 7 dépendant d’un jeu de courroies qui se font face et qui fonctionnent de façon séquencée et synchronisée avec les autres équipements comme le moyen de convoyage amont 2.

Dans certains modes de réalisation, les caisses 6 sont fournies au moyen de convoyage aval 7 depuis son côté. Dans ce cas, le dispositif de transfert 1 est préférablement muni d’une bande transporteuse qui évolue perpendiculairement au moyen de convoyage aval 7, pour y déposer les caisses 6.

Les caisses 6 peuvent donc, en amont au moyen de convoyage aval 7, circuler à une hauteur plus élevée que le moyen de convoyage aval 7, de sorte que les caisses 6 tombent naturellement sur le moyen de convoyage aval 7 une fois arrivées au bout de leur bande d’entraînement. Préférablement, en amont au moyen de convoyage aval 7, les caisses 6 circulent avec leur fond horizontal. Dans certains modes de réalisation, les caisses 6 sont amenées sur le moyen de convoyage aval 7 en étant déjà non horizontales, voire en reprenant l’orientation qu’elles doivent avoir ultérieurement dans le moyen de convoyage aval 7. Dans ce cas, le tapis qui fournit les caisses 6 les transporte déjà penchées.

Le dispositif de transfert 1 peut être muni d’un poussoir qui agit sur les caisses 6 pour les faire passer depuis leur bande d’alimentation jusque sur le moyen de convoyage aval 7. Ce poussoir peut donc agir dans la direction du mouvement du moyen de convoyage aval 7, ou perpendiculairement à lui. Les caisses 6 peuvent être déposées sur le moyen de convoyage aval 7 par un poussoir ou par un manipulateur robotique.

Le moyen de convoyage amont 2, qui fait avancer les produits 3 au fil des manipulateurs du moyen de transfert 5, s’étend préférablement linéairement et horizontalement. Le plan qu’il forme et sur lequel reposent les produits 3 est en outre préférablement horizontal, pour des questions de stabilité de produit 3. Le moyen de convoyage aval 7 circule quant à lui préférablement au moins parallèlement à la direction dans laquelle avance le moyen de convoyage amont 2. Le moyen de convoyage aval 7 circule dons préférablement dans une direction de déplacement qui est linéaire et horizontale, en étant à côté du moyen de convoyage amont 2, notamment légèrement en-dessous. Le moyen de convoyage aval 7 peut être formé, par exemple, de plusieurs bandes de convoyeur qui sont parallèles au moyen de convoyage amont 2, éventuellement disposé entre elles.

Le moyen de convoyage aval 7 crée donc pour les caisses 6 un mouvement de circulation horizontal et linéaire. Cependant, lorsqu’elles sont emmenées par le moyen de convoyage aval 7 à travers les zones d’action 20 successives des outillages du moyen de transfert 5, les caisses 6 sont maintenues en étant avec leur fond non horizontal, préférablement légèrement penchée par rapport à l’horizontal.

Le moyen de convoyage aval 7 circule ainsi dans une direction horizontale qui est une direction de convoyage 11. Les caisses 6 peuvent alors être penchées vers le haut ou le bas dans cette direction longitudinale de convoyage 11, et/ou perpendiculairement à elle, à savoir vers ou le haut ou le bas dans une direction transversale 12. Les caisses 6 ou autres contenants, sont donc inclinées sur le côté, transversalement au sens d’avance, et/ou vers l’arrière, parallèlement au sens d’avance, voire éventuellement décalées angulairement vues de haut par rapport par rapport à ces directions

Autrement dit, une fois dans le moyen de convoyage aval 7, la caisse 6 peut avoir un fond qui présente, par rapport au plan horizontal, un angle de rotation autour d’un axe qui est parallèle à la direction de convoyage 11. Dans ce cas, la caisse 6 est penché transversalement, sur le côté, par exemple avec le bas vers le moyen de convoyage amont 2 ou à l’opposée. La caisse 6 peut aussi avoir un fond qui présente, par rapport au plan horizontal, un angle de rotation autour d’un axe horizontal qui est perpendiculaire à la direction de convoyage 11, c’est-à-dire parallèle à la direction transversale 12. La caisse 6 est alors penchée longitudinalement, vers l’avant ou l’arrière, avec le bas vers l’aval ou le bas vers l’amont. La caisse 6 peut être penchée simultanément tant latéralement que longitudinalement. La caisse 6 peut aussi avoir un angle de rotation autour d’un axe vertical et perpendiculaire au plan amont, qui rend alors, vu de haut, les côtés de son fond non parallèles à la direction de convoyage 11 et à la direction transversale 12

Le moyen de convoyage aval 7 présente ainsi des moyens de maintien 8 aptes à retenir les caisses 6 dans une telle position penchée, longitudinalement et/ou transversalement. Comme il sera décrit plus loin, un moyen de transfert 5 peut être adapté pour recevoir et maintenir plus d’une caisse 6, qui sont alors côte à côte l’une de l’autre, dans le sens de la direction de convoyage 11 ou dans le sens de la direction transversale 12, et avec la même orientation par rapport à l’horizontal. Le moyen de maintien 8 a aussi un stoppeur 10 qui est là pour éviter le déplacement de la caisse 6 elle-même sous l’effet de la pesanteur compte tenu de son propre poids et sa présence sur un plan support 9 non horizontal. Le stoppeur 10 peut être une butée contre laquelle vient la caisse 6, ou encore une adhérence particulière qui est suffisante pour stabiliser la caisse 6, même non horizontale. Le stoppeur 10 peut être fixe par rapport au moyen de convoyage aval 7, comme une plaque ou guide latéral, ou autre élément à taquet, etc.

Préférablement, l’angle par rapport à l’horizontal est de quelques degrés dans le sens ou les sens de dévers, notamment environ 10 degrés.

Grâce à la non horizontalité du fond de la caisse 6, en posant les produits 3 avec leur base contre le fond de la caisse 6 avec éventuellement un autre produit 3 entre, leur poids à tendance et les presser en direction d’un côté voire deux côtés de la caisse 6, ce qui évite ainsi les chutes de produit 3. Le poids a donc tendance à positionner les produits 3 naturellement contre les deux faces inclinées, directement ou avec d’autres produits 3 entre. Bien entendu, le premier produit 3 déposé sera directement contre les parois latérales de la caisse 6, et les suivants pourront prendre appui sur lui et garantir de ne pas entraver l’insertion des produits 3 suivants. Le moyen de transfert 5 est donc mis en œuvre pour déposer les produits 3 sur la zone libre la plus basse de la caisse 6.

Plusieurs réalisations peuvent assurer un maintien des caisses 6 avec un fond non horizontal.

Ainsi, dans certaines réalisations, le moyen de convoyage aval 7 comprend une bande sur laquelle reposent les caisses 6, cette bande formant un plan de convoyage penchée sur le côté, et donc avec, par rapport à un plan horizontal, un angle de rotation autour de la direction de convoyage 11, qui est elle préférablement horizontale. Les caisses 6 déposées sur un tel convoyeur sont alors penchées latéralement, avec, si les moyens de convoyage sont parallèles, le bas situé du côté du moyen de convoyage amont 2 ou à l’opposé. Le moyen de maintien 8 comprend donc la bande du moyen de convoyage aval 7. Le plan support 9 dans lequel le moyen de convoyage aval 7 positionne les produits 3 est donc formé par le plan dans lequel s’étend ledit moyen.

Le stoppeur 10 peut être assuré par une surface de contact particulièrement adhérente qui évite ainsi le mouvement de la caisse 6 par rapport au moyen de convoyage aval 7, ou encore un dispositif d’aspiration, etc. Une surface ainsi rugueuse a un coefficient de frottement avec la caisse 6 suffisamment élevé pour ralentir son mouvement sous l’effet de la gravité.

Dans d’autres réalisations, les caisses 6 peuvent circuler le long du moyen de convoyage amont 2 avec un moyen de convoyage aval 7 sous forme de trois bandes. L’une des bandes circule dans un plan inférieur, horizontal si les caisses 6 sont à pencher uniquement vers l’avant ou l’arrière, ou penché sur le côté si les caisses 6 sont à convoyer penchées sur le côté. Cette bande inférieure 18 sert essentiellement à supporter l’arête la plus basse des caisses 6, alors perpendiculaire à la direction de convoyage 11. Deux autres bandes dites bandes latérales 19 sont disposées l’une en vis-à-vis de l’autre pour coopérer avec les côtés plats des caisses 6. Les caisses 6 sont alors maintenues entre ces deux bandes latérales, 19 et reposent sur la bande inférieure 18. Grâce à leur mouvement d’avance synchronisée, les caisses 6 peuvent être maintenues penchées dans le sens avant ou arrière, puisqu’elles ne reposent que sur la bande inférieure 18 par une de leur arête.

Les bandes latérales 19 sont écartées de sorte qu’une caisse 6 peut venir entre elles et qu’elles peuvent correctement la stabiliser en position et contrer l’effet de son poids qui augmente progressivement. Les deux bandes latérales 19 sont parallèles entre elles, et, ensemble, perpendiculaires à la bande inférieure 18.

Les bandes latérales 19 sont donc éventuellement non verticales, dans les cas où, dans le but de pencher les caisses 6 avec une rotation autour de la direction de convoyage 11, la bande inférieure 18 n’est pas horizontale mais présente un angle autour de la direction de convoyage 11.

Le moyen de maintien 8 prend éventuellement la forme d’un support qui définit le plan support 9 et dans lequel la caisse 6 peut être maintenue non horizontale. Par exemple, comme illustré à la figure 6, un tel support peut être réalisé avec des blocs 14 successifs les uns à côté des autres sur les bandes latérales 19. Une caisse 6 repose alors sur un jeu de blocs 14 d’un côté, sur l’une des bandes latérales 19, et sur un jeu de blocs 14 en face, de l’autre côté, sur l’autre bande latérale 19. La partie d’extrémité supérieure des blocs 14 définit un plan support 9 penché longitudinalement, vers l’avant ou l’arrière dans le sens de la direction de convoyage 11. Les blocs 14 définissent aussi un stoppeur 10, qui retient la caisse 6 du côté bas, pour éviter qu’elle ne glisse sur le plan support 9. Il n’est alors éventuellement pas nécessaire de prévoir une bande inférieure 18 sur laquelle repose la caisse 6 et qui contribue à éviter que la caisse 6 ne glisse sous l’effet de son poids. Le moyen de convoyage aval 7 prend donc la forme d’au moins un ensemble formé de deux bandes latérales 19 qui se font face et qui sont munies de blocs 14 à leur surface, dont la partie supérieure définit un plan support 9 penché vers l’avant ou l’arrière par rotation autour de la direction transversale 12, sur lequel reposent alors les caisses 6.

Dans des modes de réalisation particuliers, le moyen de convoyage aval 7 présente au moins un ensemble comprenant un convoyeur enroulé en bande sans fin, et qui évolue dans un plan horizontal. Les moyens de maintien 8 sont fixés sur cette bande et créent un plan support 9 penché, dans l’une et/ou l’autre direction. Comme il a déjà été dit, le stoppeur 10 peut être constitué par une adhérence particulière à la surface supérieure, ou encore par une surface de butée.

Comme le montre la figure 2, un moyen de maintien 8 peut être, par exemple, une forme de godet qui peut recevoir au moins une caisse 6. Ce godet est fixé au convoyeur en une zone courte dans la direction de convoyage 11, ce qui facilite la rotation de la bande du convoyeur autour d’un arbre de retour.

Le moyen de maintien 8 peut aussi prendre la forme d’une pluralité de blocs 14 qui sont disposés sur une bande les uns derrière les autres. Les extrémités des blocs 14 définissent le plan support 9 sur lequel au moins une caisse 6 est reçue. L’un des blocs 14 peut aussi être une butée formant stoppeur 10. La réalisation est donc particulièrement simple, puisque le moyen de convoyage aval 7 comprend au moins un ensemble formé d’une bande transporteuse enroulée en boucle sans fin et à la surface de laquelle sont montés des blocs 14 dont les hauteurs définissent ensemble le plan support 9, voire aussi le stoppeur 10.

Les caisses 6 sont donc remplies progressivement par le moyen de transfert 5, au fil de leur mouvement par le moyen de convoyage aval 7. Les caisses 6 remplies arrivent donc à l’extrémité du moyen de convoyage aval 7 et y sont déchargées. Le stoppeur 10 peut alors par exemple servir à les pousser, notamment dans les cas particuliers où le moyen de convoyage aval 7 comprend au moins un ensemble à bande sans fin, sur laquelle les moyens de maintien 8 sont montés. Dans ces cas, les moyens de maintien 8 s’enroulent donc eux aussi autour de l’arbre de retour de ladite bande. En aval, des guides 16 sont pourvus pour fournir dans cette zone un support aux caisses 6, puisque le moyen de maintien 8 s’escamote progressivement au fil de son enroulement autour de l’arbre de retour. Les caisses 6 sont poussées par les stoppeurs 10, dans les cas où ils sont du côté amont. Les stoppeurs 10 se déplacent en effet encore linéairement horizontalement sous l’action du moyen de convoyage aval 7, alors que le plan support 9 se dérobe petit à petit. Les stoppeurs 10 servent alors à pousser les caisses 6 sur les guides 16, qui n’ont pas nécéssairement de fonction d’entraînement. Une encoche latérale sur les blocs 14 peut aussi servir de maintien latéral des caisses 6.

Les guides 16 se présentent par exemple sous forme d’un arbre ou jonc qui s’étend dans le prolongement du fond des caisses 6 et qui fournit pour elles un support en aval du moyen de convoyage aval 7. Pour éviter une collision entre ces guides 16 et les moyens de maintien 8, ces derniers sont pourvus de rainures longitudinales correspondantes, qui permettent aux moyens de maintien 8, en particulier leurs blocs 14 constitutifs, le cas échéant, de circuler autour de ces guides 16.

En aval du moyen de convoyage aval 7 se trouve donc un élément de réception des caisses 6. Cet élément peut être une plaque morte, voire un autre convoyeur. Il est suffisamment éloigné de la bande sur laquelle sont fixés les moyens de maintien 8 pour qu’ils puissent circuler entre eux lors de l’enroulement.

De façon générale, on notera qu’il est envisageable que plus d’une caisse 6 puisse être reçue dans le moyen de maintien 8, ce dernier étant alors dimensionné pour recevoir au moins deux caisses 6. Cela signifie que le moyen de convoyage amont 2 et ses moyens de maintien 8 sont capables de traiter des caisses 6 longues, à l’unité dans un moyen de maintien 8, ou des caisses 6 petites, les unes derrière les autres dans un moyen de maintien 8. Le moyen de convoyage aval 7 est alors suffisamment flexible pour traiter un vaste panel de caisses 6.

Comme il a déjà été précisé, le moyen de convoyage aval 7, transporte les caisses 6 en une ou plusieurs colonnes, éventuellement à l’aide de plusieurs éléments contrôlés indépendamment. De la même manière, le moyen de convoyage amont 2 peut être formé de plusieurs ensembles parallèles indépendants.

Dans des configurations possibles, le moyen de convoyage aval 7 est alors parallèle au moyen de convoyage amont 2. Le moyen de convoyage aval 7 et le moyen de convoyage amont 2 s’étendent alors l’un à côté de l’autre, éventuellement enchevêtrés, et le moyen de transfert 5 agit alors que les produits 3 sont avancés par le moyen de convoyage amont 2 et les caisses 6 avancées par le moyen de convoyage aval 7.

Dans d’autres configurations, le moyen de convoyage aval 7 est perpendiculaire au moyen de convoyage amont 2. Le moyen de transfert 5 agit donc pour transférer les produits 3 depuis une extrémité du moyen de convoyage amont 2, ou au fil de l’avance qu’il crée pour les produit 3, et ce vers une extrémité du moyen de convoyage aval 7, ou au fil de l’avance qu’il crée pour les caisses 6.

Grâce à l’invention, il est ainsi possible d’obtenir un encaissage dans lequel les produits ne chutent pas, ce qui limite donc le risque d’arrêts de la machine. En outre, une telle installation présente une cadence et des possibilités de régulation bien plus satisfaisantes que les cas où les caisses sont immobiles. De plus, les caisses 6 étant référencées avec comme point le plus bas une arête voire un coin, une telle architecture présente une grande flexibilité puisque de multiples géométries de produits 3 et caisses 6 peuvent être traitées.

Bien que la description ci-dessus se base sur des modes de réalisations particuliers, elle n’est nullement limitative de la portée de l’invention, et des modifications peuvent être apportées, notamment par substitution d’équivalents techniques ou par combinaison différente de tout ou partie des caractéristiques développées ci-dessus.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS

   1. Dispositif de transfert (1) comprenant un moyen de convoyage amont (2) pour avancer des produits (3) et s’étendant dans un plan amont (4), ainsi qu’un moyen de transfert (5) pour déplacer lesdits produits (3) du moyen de convoyage amont (2) vers des caisses (6) ou autre contenants parallélépipédiques qui peuvent chacune en contenir plusieurs, dispositif caractérisé en ce que il comprend, en outre, un moyen de convoyage aval (7), parallèle au plan amont (4) et muni, pour recevoir des caisses (6) dans lesquelles les produits (3) sont déposés par le moyen de transfert (5), d’une pluralité de moyens de maintien (8) successifs grâce auxquels lesdites caisses (6) sont positionnées penchées.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, où le moyen de convoyage aval (7) présente une direction de convoyage (11) dans laquelle il avance ainsi qu’une direction transversale (12), perpendiculaire, le au moins un moyen de maintien (8) définissant un plan support (9) de caisse (6) ayant, par rapport à un plan horizontal, d’une part, une rotation autour de ladite direction de convoyage (11), et, d’autre part, une rotation autour de ladite direction transversale (12).
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que il comprend, en outre, un guidage latéral (13) fixe, s’étendant le long du moyen de convoyage aval (7) sur son côté vers lequel descend le plan support (9).
4. 4. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, où le moyen de convoyage aval (7) présente au moins un convoyeur qui comprend un élément, du type chaîne, tapis, ou bande, qui est monté en boucle sans fin sur deux retours opposés et à la surface duquel sont fixés, les uns à la suite des autres, les moyens de maintien (8) successifs.
5. 5. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 3, où le moyen de convoyage aval (7) se présente sous la forme d’un jeu de navettes montées sur au moins un rail de guidage en boucle fermée et sur lesquelles sont fixés les moyens de maintien (8) successifs.
6. 6. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 5, où le au moins un moyen de maintien (8) prend la forme d’au moins deux blocs (14) séparés, fixés à leur extrémité de base et portant les caisses (6) à l’extrémité opposée, le moyen de maintien (8) comprenant, en outre, un stoppeur (10), pour retenir la caisse (6) sur le plan support et formé par une surface de butée.
7. 7. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 6, où les moyens de maintien (8) présentent au moins une rainure (15) longitudinale depuis leur surface supérieure.
8. 8. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que il comprend un poste d’alimentation (17) amont où les caisses (6) vides et formées sont amenées jusque dans un moyen de maintien (8) du moyen de convoyage aval (7).
9. 9. Dispositif selon l’une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le moyen de transfert (5) comprend au moins un manipulateur multi-axes au bout duquel est monté un outil, ledit manipulateur assurant un suivi de mouvement entre ledit outil, et, d’une part, le moyen de convoyage amont (2), et, d’autre part, le moyen de convoyage aval (7), ainsi qu’une zone d’action (20) de l’outil qui s’étend, d’une part, sur le moyen de convoyage amont (2), et, d’autre part, sur le moyen de convoyage aval (7).
10. 10. Procédé de transfert de produits (3) depuis un moyen de convoyage amont (2) qui les déplace en flux linéaire dans un plan amont (4), comprenant des étapes consistant à - transférer les produits (3) depuis le moyen de convoyage amont (2) jusque dans des caisses (6) de réception à fond sensiblement plat pouvant en contenir plusieurs, de sorte à les remplir de produits (3), - déplacer les caisses (6) à l’aide d’un moyen de convoyage aval (7) qui les entraîne, procédé caractérisé en ce que au cours du remplissage, le moyen de convoyage aval (7) déplace les caisses (6) avec leur fond non horizontal et ce dans une direction de convoyage (11) sensiblement parallèle au plan amont (4).
11. 11. Procédé selon la revendication 10, où les caisses (6) sont penchées dans la direction de mouvement du moyen de convoyage aval (7) ainsi que transversalement à ladite direction.
12. 12. Procédé selon l’une quelconque des revendications 10 ou 11, où le moyen de convoyage aval (7) présente des moyens de maintien (8) successifs pour coopérer avec les caisses (6) et les positionner penchées, un moyen de maintien (8) retenant au moins une caisse (6).
13. 13. Procédé selon l’une quelconque des revendications 10 à 12, où transférer les produits (3) dans les caisses (6) se fait en les y déposant successivement pour que, compte tenu de l’orientation de la caisse (6), leur poids les fasse reposer naturellement avec leur côté contre au moins un bord de la caisse (6) et/ou au moins un autre produit (3).