FR3046347A1

FR3046347A1 - Prothese articulaire notamment cervicale

Info

Publication number: FR3046347A1
Application number: FR1600011A
Authority: FR
Inventors: Hassan Razian
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2016-01-05
Filing date: 2016-01-05
Publication date: 2017-07-07
Anticipated expiration: 2036-01-05
Also published as: FR3046347B1

Abstract

La présente invention concerne les prothèses articulaires. La prothèse selon l'invention se caractérise essentiellement pas le fait qu'elle comprend une embase 10 comportant une surface convexe 11 formant une partie mâle rotulienne, une tête 20 comportant une surface concave 21 formant une partie femelle rotulienne, les surfaces convexe 11 et concave 21 étant congruentes et conformées pour permettre à l'embase 10 et à la tête 20 de glisser l'une sur l'autre autour d'au moins un axe de rotation 30, et des moyens élastiques pour tendre à maintenir l'embase 10 et la tête 20 dans une position déterminée Pr l'une par rapport à l'autre et à ramener la tête 20 dans cette position déterminée quand elle est déplacée par rapport à l'embase 10. Application, notamment, aux prothèses articulaires cervicales.

Description

PROTHESE ARTICULAIRE NOTAMMENT CERVICALE

La présente invention concerne les prothèses articulaires qui trouvent une application particulièrement avantageuse, notamment, comme prothèses articulaires cervicales.

Il est connu des prothèses articulaires destinées à être implantées entre notamment deux vertèbres cervicales.

Une telle prothèse comprend essentiellement une embase comportant une surface convexe formant une partie mâle rotulienne et une tête comportant une surface concave formant une partie femelle rotulienne, les deux surfaces convexe et concave étant congruentes et conformées pour permettre à l’embase et à la tête de glisser l’une sur l’autre autour d’au moins un axe de rotation, de préférence un centre de rotation ou analogue, pour obtenir, par rapport aux vertèbres cervicales voisines, par exemple des mouvements de rotation, de flexion, d’extension, d’inflexion latérale.

Mais les tissus entourant l’espace intersomatique où est implantée une telle prothèse sont habitués à certaines positions pathologiques que prenait le rachis cervical pré-opératoirement et ont donc tendance à tirer la prothèse vers des positions asymétriques.

En conséquence, après l’intervention, la tête du patient peut prendre automatiquement une position penchée sur un côté et, commençant à fonctionner asymétriquement, la prothèse peut s’abîmer assez rapidement, jusqu’à même se déboîter de l’espace intersomatique. La durée de vie de la prothèse en est, en tout cas, fortement diminuée.

Or, il n’existe pas actuellement de prothèse articulaire cervicale permettant aux patients de retrouver en toute sécurité et de façon presque automatique tous les mouvements normaux d’une colonne vertébrale cervicale saine.

Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser une prothèse articulaire, notamment cervicale, qui permette d’atteindre plus facilement les buts définis ci-dessus.

Plus précisément, la présente invention a pour objet une prothèse articulaire notamment cervicale comportant : • une embase comportant une surface convexe formant une partie mâle rotulienne, et • une tête comportant une surface concave formant une partie femelle rotulienne, • lesdites surfaces convexe et concave étant congruentes et conformées pour permettre à l’embase et à la tête de glisser l’une sur l’autre autour d’au moins un axe de rotation, caractérisée par le fait qu’elle comporte en outre des moyens élastiques pour tendre à maintenir ladite embase et ladite tête dans une position déterminée l’une par rapport à l’autre et à ramener la tête dans cette position déterminée quand elle est déplacée par rapport à ladite embase.

Selon une caractéristique avantageuse de l’invention, les moyens élastiques pour tendre à maintenir l’embase et la tête dans une position déterminée l’une par rapport à l’autre, comportent : • un doigt, • un orifice réalisé dans la tête, • des moyens pour monter ledit doigt en coopération avec ladite embase de façon qu’il plonge dans ledit orifice, et • des moyens pour appliquer des forces élastiques sur ledit doigt par rapport à ladite embase, de façon qu’elles soient concourantes en un point situé sur ledit doigt. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard du dessin annexé à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lequel la figure unique représente une vue en coupe schématique d’un mode de réalisation préférentiel de la prothèse articulaire notamment cervicale selon l’invention.

Il est tout d'abord précisé que : • la figure unique représente un mode de réalisation préféré de l’objet selon l’invention, mais il peut exister d’autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention, • lorsque, selon la définition de l’invention, l’objet de l’invention comporte “au moins un” élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l’objet selon l’invention tel qu’illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n’est pas spécifié que l’objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l’objet de l’invention pourra être défini comme comportant “au moins un” de ces éléments. • lorsque dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. • dans la présente description, si l'adverbe "sensiblement" est associé à un qualificatif d'un moyen donné, ce qualificatif doit être compris au sens strict ou approché.

En référence à la figure unique annexée, la présente invention concerne une prothèse articulaire notamment cervicale comportant une embase 10 comportant une surface convexe 11 formant une partie mâle rotulienne et une tête 20 comportant une surface concave 21 formant une partie fèmelle rotulienne, ces surfaces convexe 11 et concave 21 étant sensiblement congruentes et conformées pour permettre à l’embase 10 et à la tête 20 de glisser l’une sur l’autre autour d’au moins un axe de rotation 30, de préférence un point.

Selon une caractéristique de l’invention, la prothèse comporte en outre des moyens élastiques pour tendre à maintenir l’embase 10 et la tête 20 dans une position déterminée Pr (en traits continus sur la figure) l’une par rapport à l’autre et à ramener la tête 20 dans cette position déterminée quand elle est déplacée par rapport à l’embase 10.

Ces moyens élastiques peuvent être réalisés de différentes façons, par exemple avec un ressort hélicoïdal monté en coopération entre la tête 20 et l’embase 10.

Cependant, selon une réalisation très préférentielle, comme illustré sur la figure unique, ils comportent un doigt 40, un orifice 41 réalisé dans la tête 20, des moyens pour monter ce doigt 40 en coopération avec l’embase 10 de façon qu’il plonge dans l’orifice 41, et des moyens pour appliquer des forces élastiques sur le doigt 40 par rapport à l’embase 10, de façon qu’elles soient concourantes en au moins un point situé sur le doigt 40.

Selon une réalisation avantageuse, les moyens pour monter le doigt 40 en coopération avec l’embase 10 et les moyens pour appliquer des forces élastiques sur ce même doigt 40 par rapport à l’embase 10 sont constitués par une patte 50 en un matériau élastique, des premiers moyens pour solidariser une première portion 51 de cette patte 50 avec l’embase 10, par exemple un encastrement, et des seconds moyens pour solidariser une seconde portion 52 de cette même patte 50 avec le doigt 40, par exemple un encastrement, un collage, etc.

De préférence, la patte 50 en un matériau élastique est constituée d’un bloc présentant une symétrie axiale 53, par exemple un élément comme celui que les techniciens dénomment sous le vocable “silentbloc”.

En outre, le doigt 40 est très préférentiellement conformé pour être relativement élastique au moins en flexion, mais pas en traction.

Cependant, de façon avantageuse pour une réalisation industrielle, le doigt 40 et la patte 50 peuvent être réalisés d’une seule pièce en un matériau présentant une certaine élasticité.

Dans une autre réalisation, les moyens pour solidariser la première portion 51 de la patte 50 avec l’embase 10 peuvent être constitués par un filetage de cette première portion de doigt monté en coopération de vissage dans un taraudage réalisé dans l’embase 10.

Au moins une gorge 54 peut être réalisée entre les première et seconde portions 51, 52 de la patte 50 et/ou sur le doigt 40. Cette gorge permet à la fois de définir par sa géométrie le comportement élastique du doigt et/ou de la patte, et de constituer un point de faiblesse pour le cas d’une rupture par fatigue ou accidentelle du doigt ou de la patte, une telle rupture par fatigue ne pouvant d’ailleurs se produire que longtemps après l’intervention, ce qui donne suffisamment de temps à la prothèse d’habituer les tissus environnant l’espace intersomatique à maintenir droite la tête du patient.

Dans un mode de réalisation avantageux, l’embase 10 comporte un logement 14 débouchant sur sa face convexe 11 et la tête 20 est constituée d’une coupelle 44, la face concave 21 de la tête étant réalisée sur la surface en creux de la coupelle, et d’une quille 45 réalisée en saillie sur la face concave 21. Cette quille est conformée pour être apte à pénétrer dans le logement 14 et présente une forme et des dimensions qui lui permettent de subir un déplacement dans ce logement quand la tête 20 glisse, par sa face concave 21, sur la face convexe 11 de l’embase 10, de sa position Pr à au moins une des positions Pg1, Pg2 (en traits interrompus sur la figure), ... Pgn.

La forme et les dimensions de cette quille 45 sont de plus déterminées par rapport à la forme et aux dimensions du logement 14 pour limiter le déplacement en glissement de la tête 20 par rapport à l’embase 10, en X et en Y dans un plan perpendiculaire à l’axe de symétrie 53.

Le mode de réalisation illustré est préféré, à savoir avec l’orifice 41 mentionné ci-avant, qui traverse au moins la quille 45 et optionnellement la coupelle 44, et avec des surfaces convexe 11 et concave 21 de forme sphérique pour obtenir un mouvement relatif de la tête par rapport à l'embase comme défini ci-avant.

Une telle prothèse peut bien entendu comporter en outre des moyens (non illustrés car connus en eux-mêmes) pour fixer la tête et l’embase respectivement sur les deux corps vertébraux consécutifs encadrant la prothèse dans le cas d’une prothèse cervicale, par exemple des picots, des lames rotatives, etc..

La prothèse articulaire comme décrite ci-dessus, fonctionne de la façon suivante :

Un patient sur lequel est implantée une telle prothèse articulaire cervicale, peut donc pencher sa tête selon les mouvements définis ci-avant, en forçant musculairement pour que la coupelle 44 se déplace par rapport à l’embase 10 de façon que les surfaces concave 21 et convexe 11 glissent l’une sur l’autre, par exemple à partir de la position Pr définie comme la position de repos normale, pour prendre l’une des positions Pg1, Pg2, ... Pgn.

Lors de ce mouvement, le doigt 40 est déplacé en déformant la patte élastique 50 qui se bande proportionnellement à la déformation qu’elle subit.

Lorsque le patient n’exerce plus d’effort musculaire, la patte élastique bandée se détend et ramène le doigt et la coupelle à leur position de repos Pr, ce qui aide le patient à ramener sa tête à sa position de repos normale et à l’y maintenir, sans devoir exercer des efforts importants et constants.

Claims

REVENDICATIONS

1. Prothèse articulaire notamment cervicale comportant : • une embase (10) comportant une surface convexe (11) formant une partie mâle rotulienne, et • une tête (20) comportant une surface concave (21) formant une partie femelle rotulienne, • lesdites surfaces convexe (11) et concave (21) étant congruentes et conformées pour permettre à l’embase (10) et à la tête (20) de glisser l’une sur l’autre autour d’au moins un axe de rotation (30), caractérisée par le fait qu’elle comporte en outre des moyens élastiques pour tendre à maintenir ladite embase (10) et ladite tête (20) dans une position déterminée (Pr) l’une par rapport à l’autre et à ramener la tête (20) dans cette position déterminée quand elle est déplacée par rapport à ladite embase (10).
2. Prothèse articulaire selon la revendication 1, caractérisée par le fait que les moyens élastiques pour tendre à maintenir l’embase (10) et la tête (20) dans une position déterminée (Pr) l’une par rapport à l’autre, comportent : • un doigt (40), • un orifice (41) réalisé dans ladite tête (20), • des moyens pour monter ledit doigt (40) en coopération avec ladite embase (10) de façon qu’il plonge dans ledit orifice (41), et • des moyens pour appliquer des forces élastiques sur ledit doigt (40) par rapport à ladite embase (10), de façon qu’elles soient concourantes en un point situé sur ledit doigt (40).
3. Prothèse articulaire selon la revendication 2, caractérisée par le fait que les moyens pour monter ledit doigt (40) en coopération avec ladite embase (10) et les moyens pour appliquer des forces élastiques sur ledit doigt (40) par rapport à ladite embase (10), sont constitués par ' • une patte (50) en un matériau élastique, • des premiers moyens pour solidariser une première portion (51) de ladite patte (50) avec ladite embase (10), et • des seconds moyens pour solidariser une seconde portion (52) de cette même patte (50) avec ledit doigt (40).
4. Prothèse articulaire selon la revendication 3, caractérisée par le fait que ladite patte (50) en un matériau élastique est constituée d’un bloc présentant une symétrie axiale (53).
5. Prothèse articulaire selon l’une des revendications 2 à 4, caractérisée par le fait que ledit doigt (40) est conformé pour être relativement élastique au moins en flexion.
6. Prothèse articulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que ladite embase (10) comporte un logement (14) débouchant sur sa face convexe (11) et que ladite tête (20) est constituée d’une coupelle (44), ladite face concave (21) étant réalisée sur ladite coupelle, et d’une quille (45) en saillie sur la face concave (21), cette quille étant conformée pour être apte à pénétrer dans ledit logement (14) et ayant une forme et des dimensions qui lui permettent de subir un déplacement dans ce logement quand ladite tête (20) glisse, par sa face concave (21), sur la face convexe (11) de l’embase (10), sa forme et ses dimensions étant de plus déterminées par rapport à la forme et aux dimensions du logement (14) pour limiter le déplacement en glissement de ladite tête (20) par rapport à ladite embase (10).
7. Prothèse articulaire selon la revendication 6 quand elle dépend de la revendication 2, caractérisée par le fait que ledit orifice (41) traverse au moins ladite quille (45) et optionnellement ladite coupelle (44).
8. Prothèse articulaire selon l’une des revendications précédentes, caractérisée par le fait que les surfaces convexe (11) et concave (21) sont sphériques.
9. Prothèse articulaire selon l’une des revendications précédentes lorsqu’elle dépend de la revendication 3, caractérisée par le fait qu’elle comporte une gorge (54) réalisée dans l’un des éléments suivants : le doigt (40), la patte (50).
10. Prothèse articulaire selon l’une des revendications précédentes lorsqu’elle dépend de la revendication 3, caractérisée par le fait que ledit doigt (40) et ladite patte (50) sont réalisés d’une seule pièce en un matériau présentant une certaine élasticité.