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FR3018273A1 - Procede de traitement d'effluents aqueux par oxydation hydrothermale optimise - Google Patents

Procede de traitement d'effluents aqueux par oxydation hydrothermale optimise Download PDF

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FR3018273A1
FR3018273A1 FR1451954A FR1451954A FR3018273A1 FR 3018273 A1 FR3018273 A1 FR 3018273A1 FR 1451954 A FR1451954 A FR 1451954A FR 1451954 A FR1451954 A FR 1451954A FR 3018273 A1 FR3018273 A1 FR 3018273A1
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FR
France
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treated
reactor
hydrothermal oxidation
bar
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Pending
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FR1451954A
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English (en)
Inventor
Gregoire Sarrail
Olivier Sadoschenko
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Innoveox
Original Assignee
Innoveox
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Publication date
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Abstract

La prĂ©sente invention a trait Ă  un procĂ©dĂ© de traitement d'effluent aqueux par oxydation hydrothermale en conditions de dĂ©marrage sous-critiques ou supercritiques, comprenant des Ă©tapes de : - mettre en contact dans un rĂ©acteur (4) l'effluent Ă  traiter avec un oxydant pour rĂ©aliser une oxydation hydrothermale de l'effluent dans le rĂ©acteur de maniĂšre Ă  produire un effluent traitĂ©, et - injecter un liquide de refroidissement dans l'effluent traitĂ© collectĂ© en sortie du rĂ©acteur (4), le liquide de refroidissement comprenant au moins 95%, de prĂ©fĂ©rence au moins 99% en poids d'eau. La prĂ©sente invention concerne Ă©galement une installation adaptĂ©e pour la mise en Ɠuvre du procĂ©dĂ© de traitement d'effluents aqueux.

Description

DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne le domaine du traitement par oxydation hydrothermale de déchets organiques contenus dans un effluent aqueux.
ETAT DE LA TECHNIQUE De multiples procédés de traitement d'effluents aqueux comprenant des déchets organiques et/ou des sels dissous ont été décrits, parmi lesquels on peut en particulier citer ceux dans lesquels on place l'effluent à traiter en présence d'un agent oxydant dans des conditions dites « hydrothermales », ce qui conduit à une oxydation des déchets. En particulier, il est connu de traiter des effluents aqueux à une température et une pression dans lesquelles l'eau se trouve dans un état sous-critique ou supercritique (le point critique de l'eau se situant à une température de 374 degrés Celsius et à une pression de 221 bars).
Dans le cas de composĂ©s organiques, le traitement conduit typiquement Ă  une oxydation sous forme de composĂ©s simples tels que CO2 et H20. Les sels des mĂ©taux autres que les alcalins et alcalino-terreux sont quant Ă  eux typiquement convertis en des (hydr)oxydes mĂ©talliques. Un procĂ©dĂ© de ce type, qui s'avĂšre particuliĂšrement intĂ©ressant, est zo dĂ©crit dans les documents WO 2012/095391 ou WO 02/20414, qui permet de contrĂŽler l'Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature produite lors de l'oxydation hydrothermale. Dans le procĂ©dĂ© dĂ©crit dans ces documents, l'effluent est traitĂ© au sein d'un rĂ©acteur tubulaire en introduisant l'agent oxydant non pas en une seule fois mais de façon progressive le long du rĂ©acteur tubulaire, en plusieurs points 25 d'injection le long du trajet de l'effluent, ce qui permet d'augmenter progressivement la tempĂ©rature du flux selon une courbe croissante, d'une tempĂ©rature initiale sous-critique (par exemple de l'ordre de l'ambiante ou supĂ©rieure) jusqu'Ă  une tempĂ©rature supercritique. De cette maniĂšre, l'oxydation des composĂ©s organiques contenus dans l'effluent est rĂ©alisĂ©e 30 progressivement au cours de son Ă©coulement et l'Ă©nergie thermique produite au cours de la rĂ©action d'oxydation Ă  chaque injection est utilisĂ©e pour faire passer progressivement le mĂ©lange rĂ©actionnel d'un Ă©tat sous-critique en phase liquide Ă  un Ă©tat supercritique. La rĂ©action d'oxydation produit une grande quantitĂ© d'Ă©nergie thermique dans les zones oĂč la concentration en oxydant est la plus Ă©levĂ©e, c'est-Ă -dire dans les zones d'injection de l'oxydant. L'apparition de ces zones chaudes est susceptible d'endommager les parois du rĂ©acteur. Il est donc souhaitable de contrĂŽler cette libĂ©ration d'Ă©nergie thermique. C'est pourquoi les effluents sont gĂ©nĂ©ralement caractĂ©risĂ©s par leur pouvoir calorifique (PC). Le pouvoir calorifique d'un combustible est l'enthalpie de rĂ©action de combustion par unitĂ© de masse dans les conditions normales de tempĂ©rature et de pression. En d'autres termes, le PC reprĂ©sente l'Ă©nergie dĂ©gagĂ©e sous forme de chaleur par la rĂ©action de combustion par le dioxygĂšne. Le PC est en gĂ©nĂ©ral exprimĂ© en kilojoule par kilogramme (notĂ© kJ/kg ou kJ - kg-1). Toutefois, pour un effluent donnĂ© cette libĂ©ration d'Ă©nergie peut ĂȘtre estimĂ©e par une mesure de DCO (Demande Chimique en oxygĂšne). En effet, l'analyse DCO mesure la quantitĂ© de matiĂšre oxydable prĂ©sente dans l'effluent, or pour des composĂ©s identiques, plus la matiĂšre oxydable est concentrĂ©e, plus le pouvoir calorifique est Ă©levĂ©. En conduite industrielle en continu, les effluents sont caractĂ©risĂ©s par leur DTO (Demande Totale en OxygĂšne), dont la valeur est trĂšs proche expĂ©rimentalement de la DCO, et prĂ©sente des temps de mesure plus rapides. Le domaine optimal d'utilisation de l'oxydation hydrothermale, c'est-Ă -dire permettant une mise en oeuvre efficace et sĂ»re du procĂ©dĂ© sans risque d'emballement de la rĂ©action, se situe Ă  des DTO d'effluent Ă  traiter comprises par exemple entre 20 et 400 g/L, de prĂ©fĂ©rence entre 100 et 250 g/I, de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e entre 150 et 220 g/I. Un problĂšme avec ce type de procĂ©dĂ© de traitement est que l'effluent traitĂ© collectĂ© en sortie du rĂ©acteur se trouve en conditions sous-critique ou supercritique, Ă  une tempĂ©rature Ă©levĂ©e (entre 350 degrĂ©s Celsius et 600 degrĂ©s Celsius). Cela a pour consĂ©quence que les Ă©quipements de l'installation situĂ©s en aval du rĂ©acteur doivent ĂȘtre adaptĂ©s pour supporter de telles conditions opĂ©ratoires.
La présente invention vise donc à perfectionner le procédé tel que décrit dans les documents WO 2012/095391 ou WO 02/20414 pour optimiser leur mise en oeuvre à l'échelle industrielle, en particulier en termes de coût, d'utilisation de matiÚres premiÚres et d'énergie. Elle vise en particulier à améliorer le bilan énergétique du procédé d'oxydation hydrothermale en conditions de démarrage sous-critiques ou supercritiques, par exemple en simplifiant les équipements utilisés en aval de la réaction d'oxydation hydrothermale, et en limitant les coûts d'investissement et de fonctionnement de l'installation adaptée pour la mise en oeuvre dudit procédé.
RESUME DE L'INVENTION Le demandeur a résolu ce problÚme technique par la mise en oeuvre d'une étape de trempe permettant de refroidir l'effluent traité obtenu en sortie du réacteur d'oxydation hydrothermale en conditions de démarrage sous- critiques ou supercritiques, la trempe étant réalisée en injectant un liquide de refroidissement dans l'effluent traité collecté en sortie du réacteur. Un objet de la présente invention a donc trait à un procédé de traitement d'effluent aqueux par oxydation hydrothermale en conditions de démarrage sous-critiques ou supercritiques, comprenant des étapes de : - mettre en contact dans un réacteur (4) l'effluent à traiter avec un oxydant pour réaliser une oxydation hydrothermale de l'effluent dans le réacteur de maniÚre à produire un effluent traité, et - injecter un liquide de refroidissement dans l'effluent traité collecté en sortie du réacteur (4), le liquide de refroidissement comprenant au moins 95%, 25 de préférence au moins 99% en poids d'eau par rapport au poids total du liquide de refroidissement. Un autre objet de la présente invention concerne une installation adaptée pour la mise en oeuvre de ce procédé de traitement, ladite installation comprenant : 30 - un réacteur (4) propre à recevoir en entrée l'effluent à traiter et un oxydant pour réaliser une oxydation hydrothermale de l'effluent dans le réacteur (4) de maniÚre à produire un effluent traité, et - une pompe de trempe (5) pour injecter un liquide de refroidissement sous pression dans l'effluent traité collecté en sortie du réacteur (4), le liquide de refroidissement injecté comprenant au moins 95%, de préférence au moins 99% en poids d'eau par rapport au poids total du liquide de refroidissement, et le liquide de refroidissement injecté étant de préférence à une température comprise entre 5°C et 80°C, de maniÚre encore préférée entre 15°C et 45°C, de maniÚre encore préférée entre 15°c et 30°C. PRESENTATION DES DESSINS La figure 1 représente schématiquement une installation de traitement d'effluents aqueux par oxydation hydrothermale en conditions de démarrage sous-critiques ou supercritiques conforme à un mode de réalisation de l'invention.
DEFINITIONS Au sens de la prĂ©sente invention, on entend par « DTO » ou « demande totale en oxygĂšne » la masse d'02 (dioxygĂšne) nĂ©cessaire pour effectuer l'oxydation complĂšte d'un litre de dĂ©chet organique, et/ou inorganique, c'est-Ă -dire la dĂ©composition totale du dĂ©chet en CO2 et H2O, etc... en conditions d'oxydation thermique. La DTO est exprimĂ©e en g/L. La mesure de la DTO peut notamment ĂȘtre effectuĂ©e selon la procĂ©dure suivante. Un volume Ă©chantillon de l'effluent Ă  analyser est introduit dans un four Ă  1200°C par exemple, dans lequel circule un flux contrĂŽlĂ© d'02 gazeux. Ce flux d'oxygĂšne est mesurĂ© en sortie du four, par exemple Ă  l'aide d'un dĂ©tecteur au zirconium.
L'oxydation thermique de l'effluent dans le four est supposĂ©e totale Ă  cette tempĂ©rature, et entraĂźne une baisse du flux d'oxygĂšne mesurĂ© en sortie. La mesure du flux d'oxygĂšne consommĂ© par la rĂ©action permet d'exprimer la DTO en g d'02 par litre de dĂ©chet. On mentionnera Ă©galement le terme « DCO » ou « demande chimique 30 en oxygĂšne », qui au sens de la prĂ©sente invention se dĂ©finit comme Ă©tant la masse d'02 nĂ©cessaire pour effectuer l'oxydation complĂšte d'un litre de dĂ©chet organique, et/ou inorganique, c'est-Ă -dire la dĂ©composition totale du dĂ©chet en CO2 et H2O, etc... en conditions d'oxydation chimique. La mesure de la DCO peut notamment ĂȘtre effectuĂ©e au moyen d'un DCO-mĂštre usuel, par exemple tel que dĂ©crit dans les normes NFT90-101 et IS015705. La mesure de la DCO peut notamment ĂȘtre effectuĂ©e selon la procĂ©dure suivante. Un volume Ă©chantillon de l'effluent Ă  analyser est introduit dans un tube commercial comprenant du dichromate de potassium, puis le tube est introduit dans un four Ă  148°c pendant deux heures. Le tube est ensuite sorti du four, et une mesure colorimĂ©trique Ă  la longueur d'onde 605 nm est effectuĂ©e. Le DCO-mĂštre, qui est Ă©talonnĂ©, donne directement une valeur de DCO par corrĂ©lation avec la valeur d'absorbance mesurĂ©e. En conduite industrielle en continu, les effluents sont caractĂ©risĂ©s par leur DTO (Demande Totale en OxygĂšne), dont la valeur est trĂšs proche expĂ©rimentalement de la DCO. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on observe une diffĂ©rence d'au plus 5% entre les valeurs mesurĂ©es de DTO et de DCO.
Par « effluent Ă  traiter » ou « effluent aqueux Ă  traiter », on entend au sens de la prĂ©sente invention un effluent aqueux possĂ©dant une DTO par exemple comprise entre 20 et 400 g/L, de prĂ©fĂ©rence comprise entre 100 et 250 g/L, de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e comprise entre 150 et 220 g/L. L'effluent aqueux Ă  traiter est susceptible de contenir des dĂ©chets organiques ou inorganiques. Ainsi, l'effluent aqueux, une fois traitĂ©, c'est-Ă -dire aprĂšs avoir subi le procĂ©dĂ© selon la prĂ©sente invention, est susceptible de contenir des sels minĂ©raux ou mĂ©talliques, et/ou des oxydes mĂ©talliques, tels que listĂ©s ci-dessus par exemple. Des valeurs de DTO infĂ©rieures Ă  400 g/L permettent d'Ă©viter une Ă©lĂ©vation trop importante de la tempĂ©rature au sein du rĂ©acteur lors de la rĂ©action d'oxydation hydrothermale, qui pourrait conduire Ă  endommager celui- ci. En outre, des valeurs de DTO supĂ©rieures Ă  100 g/L permettent de rendre le procĂ©dĂ© d'oxydation hydrothermale autotherme, la rĂ©action d'oxydation produisant une chaleur suffisante pour s'auto-entretenir, et la chaleur rĂ©siduelle pouvant ĂȘtre avantageusement recyclĂ©e dans d'autres Ă©tapes du procĂ©dĂ© ou rĂ©utilisĂ©e pour produire de l'Ă©lectricitĂ©. Comme exemple d'effluent aqueux Ă  traiter, on peut notamment citer les boues urbaines et industrielles, les eaux issues de procĂ©dĂ©s industriels, les eaux usĂ©es, les eaux contenant des pesticides, les huiles et/ou solvants usagĂ©s, les dĂ©chets complexes et/ou toxiques et rĂ©fractaires. Par « effluent traitĂ© final » ou « effluent liquide traitĂ© final », on entend au sens de la prĂ©sente invention l'effluent liquide ou phase liquide issu de l'Ă©tape de sĂ©paration de l'effluent traitĂ©. Outre un traitement par oxydation hydrothermale, cet effluent traitĂ© a subi d'Ă©ventuels traitements additionnels subsĂ©quents. L'effluent traitĂ© final peut ĂȘtre apte Ă  ĂȘtre rejetĂ© tel quel dans l'environnement. Cet effluent traitĂ© final est essentiellement constituĂ© d'eau (Ă  au moins 95% en poids, de prĂ©fĂ©rence au moins 99% en poids d'eau par rapport au poids total de l'effluent traitĂ© final). Par « oxydation hydrothermale en conditions de dĂ©marrage supercritiques », on entend au sens de la prĂ©sente invention que l'oxydation hydrothermale est conduite dĂšs l'entrĂ©e du rĂ©acteur dans des conditions de pression et de tempĂ©rature telles que l'eau, qui est le solvant de la rĂ©action et 15 donc le constituant majoritaire du mĂ©lange rĂ©actionnel, est sous forme de fluide supercritique. Le point supercritique de l'eau correspond Ă  la tempĂ©rature d'environ 374°C Ă  une pression d'environ 221 bars. Typiquement, la tempĂ©rature initiale de l'effluent Ă  l'entrĂ©e du rĂ©acteur dans lequel a lieu l'oxydation hydrothermale est de prĂ©fĂ©rence comprise entre 374°C et 600°C, et 20 Ă  une pression comprise entre 221 et 300 bars. Par « oxydation hydrothermale en conditions de dĂ©marrage sous-critiques », on entend au sens de la prĂ©sente invention que l'oxydation hydrothermale est conduite selon un procĂ©dĂ© dans lequel l'effluent (comprenant le dĂ©chet Ă  traiter) est traitĂ© au sein d'un rĂ©acteur en introduisant l'agent 25 oxydant en au moins un point d'injection, ce qui permet d'augmenter la tempĂ©rature de l'effluent, d'une tempĂ©rature initiale sous-critique jusqu'Ă  une tempĂ©rature sous-critique plus Ă©levĂ©e ou supercritique. Typiquement, la tempĂ©rature initiale sous-critique de l'effluent Ă  l'entrĂ©e du rĂ©acteur dans lequel a lieu l'oxydation hydrothermale est de prĂ©fĂ©rence comprise entre 20°C et 30 373°C, de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e comprise entre 150°C et 350°C, de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e comprise entre 250°C et 350°C, et Ă  une pression comprise entre 1 et 300 bars, de prĂ©fĂ©rence comprise entre 15 bars et 300 bars, de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e entre 15 bars et 250 bars, de maniĂšre prĂ©fĂ©rĂ©e entre toutes entre 221 et 250 bars. L'Ă©tape d'oxydation hydrothermale en conditions de dĂ©marrage sous-critiques selon l'invention est de prĂ©fĂ©rence effectuĂ©e selon un procĂ©dĂ© en continu. Avantageusement le rĂ©acteur utilisĂ© est un rĂ©acteur tubulaire tel que dĂ©crit dans WO 02/20414. Par « agent oxydant », on entend au sens de la prĂ©sente invention un agent chimique capable d'oxyder les dĂ©chets organiques et inorganiques contenu dans l'effluent aqueux. On appellera dans la prĂ©sente invention « rĂ©acteur d'oxydation hydrothermale » le rĂ©acteur dans lequel est mise en oeuvre la rĂ©action d'oxydation hydrothermale. Ce rĂ©acteur est de prĂ©fĂ©rence tel que dĂ©crit dans les demandes internationales WO 02/20414 ou WO 2012/095391. Ainsi, de maniĂšre particuliĂšrement prĂ©fĂ©rĂ©e, le rĂ©acteur d'oxydation hydrothermale est tubulaire et comprend plusieurs points d'injection de l'agent oxydant, avantageusement trois points d'injection. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION La prĂ©sente invention concerne en premier lieu un procĂ©dĂ© de traitement d'effluent aqueux par oxydation hydrothermale en conditions de dĂ©marrage sous-critiques ou supercritiques, comprenant des Ă©tapes de : - mettre en contact dans un rĂ©acteur (4) l'effluent Ă  traiter avec un oxydant pour rĂ©aliser une oxydation hydrothermale de l'effluent dans le rĂ©acteur de maniĂšre Ă  produire un effluent traitĂ©, et - injecter un liquide de refroidissement dans l'effluent traitĂ© collectĂ© en sortie du rĂ©acteur (4), le liquide de refroidissement comprenant au moins 95%, de prĂ©fĂ©rence au moins 99% en poids d'eau par rapport au poids total du liquide de refroidissement. L'Ă©tape d'injection d'eau constitue la « trempe ». Avantageusement, le procĂ©dĂ© selon l'invention comprend en outre une Ă©tape de : - sĂ©parer l'effluent traitĂ© en une phase liquide et une phase gazeuse, le liquide de refroidissement injectĂ© dans l'effluent traitĂ© Ă©tant une fraction de ladite phase liquide. Ainsi, le liquide de refroidissement est prĂ©fĂ©rentiellement constituĂ© d'une fraction de ladite phase liquide.
De préférence, le liquide de refroidissement est à une température comprise entre 5°C et 80°C, de préférence entre 15°C et 45°C, de maniÚre encore préférée entre 15°C et 30°C. Avantageusement, le liquide de refroidissement possÚde une DTO inférieure ou égale à 300 mg/L, de préférence inférieure ou égale à 100 mg/L, de maniÚre encore préférée inférieure ou égale à 50 mg/L. Le liquide de refroidissement est ainsi de préférence essentiellement constitué d'eau. En outre, pour cette injection, le liquide de refroidissement est de préférence pressurisé à la pression du procédé, c'est-à-dire à une pression comprise entre 1 et 300 bars, de préférence comprise entre 15 bars et 300 15 bars, de maniÚre encore préférée entre 15 bars et 250 bars, de maniÚre préférée entre toutes entre 221 et 250 bars., typiquement à l'aide d'une pompe à haute pression. Il est à noter que l'effluent en sortie du réacteur d'oxydation hydrothermale est essentiellement en phase supercritique. En particulier, la 20 température de l'effluent en sortie du réacteur d'oxydation hydrothermale est comprise entre 350°C et 600°C, par exemple entre 374°C et 600°C de préférence entre 500°C et 600°C dans le cas de l'oxydation hydrothermale en conditions de démarrage supercritique, ou à une température comprise entre 350°c et 374°c dans le cas de l'oxydation hydrothermale en conditions de 25 démarrage en conditions sous-critiques, et sa pression est comprise entre 1 et 300 bar, de préférence entre 15 et 300 bars, et de maniÚre encore préférée entre 221 et 250 bar. Cette étape dite de « trempe » entraine ainsi un refroidissement du fluide à une température intermédiaire avantageusement comprise entre 25°C 30 et 350°C, de préférence entre 260°C et 340°C. Dans ces gammes de températures, le fluide aprÚs injection est sous forme d'un mélange liquide /fluide supercritique.
Le dĂ©bit de liquide de refroidissement injectĂ© est typiquement adaptĂ© Ă  l'aide d'une pompe Ă  haute pression de maniĂšre Ă  obtenir une tempĂ©rature de mĂ©lange dĂ©finie. Ainsi, le dĂ©bit de liquide de refroidissement injectĂ© est dĂ©terminĂ© en fonction de la tempĂ©rature de l'effluent en sortie du rĂ©acteur, de la tempĂ©rature de l'eau ou de l'effluent liquide traitĂ© final et de la tempĂ©rature souhaitĂ©e. Dans un mode de rĂ©alisation particulier, le procĂ©dĂ© est automatisĂ©. Pour ce faire, une pompe Ă  haute pression qui contrĂŽle le dĂ©bit de liquide de refroidissement injectĂ© est par exemple reliĂ©e Ă  des capteurs de tempĂ©rature situĂ©s en aval du point d'injection. Le dĂ©bit de liquide de refroidissement injectĂ© est alors modulĂ© automatiquement par la pompe en fonction de la tempĂ©rature de consigne donnĂ©e. Par exemple, si la tempĂ©rature du fluide aprĂšs injection est infĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature de consigne, la puissance de la pompe Ă  haute pression est diminuĂ©e, ce qui entraĂźne une diminution du dĂ©bit de liquide de 15 refroidissement. A l'inverse, si la tempĂ©rature du fluide aprĂšs injection est supĂ©rieure Ă  la tempĂ©rature de consigne, la puissance de la pompe Ă  haute pression est augmentĂ©e, ce qui entraĂźne une augmentation du dĂ©bit de liquide de refroidissement. Le dĂ©bit d'eau Ă  injecter par le systĂšme de trempe peut ĂȘtre calculĂ© en 20 se basant sur les propriĂ©tĂ©s thermodynamiques des espĂšces en prĂ©sences. Typiquement, le flux en sortie de rĂ©acteur Ă©tant composĂ© majoritairement d'eau (au moins 95% en masse). La mĂ©thode de calcul qui permet de dĂ©terminer la quantitĂ© de liquide de refroidissement Ă  injecter afin de diminuer la tempĂ©rature en sortie de rĂ©acteur se base sur la formule suivante : 25 AH = m x Cp x AT oĂč AH est la diffĂ©rence d'enthalpie, exprimĂ©e en Joules.h-1, m le dĂ©bit massique du fluide en kg.h-1, Cp la capacitĂ© calorifique du fluide (exprimĂ©e en J.kg-1.K-1), et AT la diffĂ©rence de tempĂ©rature en Kelvin. Soit trois tempĂ©ratures TO, T1 et T2 dĂ©finies respectivement comme TO 30 la tempĂ©rature de l'effluent en sortie de rĂ©acteur, T1 la tempĂ©rature d'eau ou de l'effluent liquide traitĂ© final injectĂ© par le systĂšme de trempe et T2 la tempĂ©rature Ă  atteindre (comprise entre TO et T1). Pour atteindre la tempĂ©rature T2 aprĂšs injection d'eau ou de l'effluent liquide traitĂ© final Ă  la tempĂ©rature T1, il faut que la diffĂ©rence d'enthalpie entre les points 0 et 2 (AH2- 0) soit Ă©gale Ă  la diffĂ©rence d'enthalpie entre 1 et 2 (AH1-2), soit : moCPAT2-Tol = miCP1T2-Ti I oĂč mo est le dĂ©bit de l'effluent en sortie de rĂ©acteur, Cpo est la capacitĂ© calorifique de l'effluent en sortie de rĂ©acteur, mi est le dĂ©bit de l'eau ou de l'effluent liquide traitĂ© final Ă  injecter par le systĂšme de trempe, et Cpi est la capacitĂ© calorifique de l'eau ou de l'effluent liquide traitĂ© final de trempe. Donc pour une tempĂ©rature T2 dĂ©sirĂ©e, l'Ă©quation permet de dĂ©terminer mi le dĂ©bit massique de l'eau ou de l'effluent liquide traitĂ© final Ă  injecter. Les autres variables sont soit des paramĂštres de l'installation (mo, To et Ti) soit sont des constantes thermodynamiques connues (Cpo et Cpi). A titre d'exemple, pour un systĂšme oĂč l'on souhaiterait rĂ©aliser la trempe d'un effluent sortant du rĂ©acteur Ă  100kg/h, Ă  la pression de 250 bar et la tempĂ©rature de 550°C, pour atteindre la tempĂ©rature de 320°C Ă  la mĂȘme pression, avec un effluent liquide traitĂ© final injectĂ© Ă  250 bar et 30°C, et si on assimile le liquide de refroidissement Ă  de l'eau pure, le calcul indique un dĂ©bit de liquide de refroidissement Ă  injecter (mi) d'environ 150kg/h, en prenant en considĂ©ration les donnĂ©es thermodynamiques de l'eau.
Par exemple, le débit d'effluent en sortie du réacteur d'oxydation hydrothermale est compris entre 100 et 150 kg/h, de maniÚre encore préférée entre 100 et 120 kg/h. Dans ce cas, le débit de liquide de refroidissement injecté est compris entre 100 et 250 kg/h, de préférence entre 150 kg/h et 250 kg/h, de maniÚre encore préférée entre 150 kg/h et 200 kg/h.
Avantageusement, le débit de liquide de refroidissement injecté est compris entre 0,5 et 3 fois la valeur du débit d'effluent en sortie du réacteur d'oxydation hydrothermale, de préférence entre 1 et 2 fois la valeur du débit d'effluent en sortie du réacteur d'oxydation hydrothermale, de préférence environ 2 fois la valeur du débit d'effluent en sortie du réacteur d'oxydation hydrothermale. Le procédé selon la présente invention est de préférence continu.
Lorsque le procĂ©dĂ© est continu, un appoint d'eau extĂ©rieure est uniquement nĂ©cessaire lors de la phase de dĂ©marrage du procĂ©dĂ©. Suite Ă  cette phase de dĂ©marrage (i.e. en rĂ©gime permanent), l'effluent liquide traitĂ© final est recyclĂ© pour ĂȘtre utilisĂ© dans l'Ă©tape de trempe en tant que liquide de refroidissement, aprĂšs pressurisation comme indiquĂ© ci-dessus. Lorsque le liquide de refroidissement est uniquement constituĂ© d'effluent liquide traitĂ© final, aucun appoint d'eau n'est donc utilisĂ© lorsqu'on atteint le rĂ©gime permanent. Concernant la mise en oeuvre de l'oxydation hydrothermale en conditions de dĂ©marrage sous-critiques ou supercritiques et ses modes de rĂ©alisations prĂ©fĂ©rĂ©s, on pourra se reporter Ă  la demande WO 02/20414 ou WO 2012/095391 qui dĂ©taille ces aspects. Dans une variante avantageuse du procĂ©dĂ©, l'effluent aprĂšs trempe est utilisĂ© pour prĂ©chauffer l'effluent avant traitement par oxydation hydrothermale en conditions de dĂ©marrage sous-critiques ou supercritiques (effluent Ă  traiter). 15 Cette variante est particuliĂšrement avantageuse car elle permet d'une part de diminuer encore la tempĂ©rature de l'effluent aprĂšs trempe, et de prĂ©chauffer l'effluent Ă  traiter. Dans cette variante, un appoint de chaleur (apportĂ© par exemple par un prĂ©chauffeur) est uniquement nĂ©cessaire lors de la phase de dĂ©marrage du procĂ©dĂ©. Par la suite, le procĂ©dĂ© est « autotherme », c'est-Ă -dire 20 qu'aucun apport de chaleur extĂ©rieur n'est nĂ©cessaire pour assurer le prĂ©chauffage de l'effluent Ă  traiter. De maniĂšre avantageuse, l'oxydant utilisĂ© lors de cette Ă©tape d'oxydation hydrothermale en conditions de dĂ©marrage sous-critiques ou supercritiques ne comprend pas de peroxyde d'hydrogĂšne (H202). De maniĂšre 25 encore prĂ©fĂ©rĂ©e, il est essentiellement constituĂ© ou constituĂ© uniquement de dioxygĂšne (02). Avantageusement, l'agent oxydant n'est pas injectĂ© en mĂ©lange avec un additif, en particulier l'agent oxydant n'est pas injectĂ© en mĂȘme temps qu'un autre agent oxydant ou avec un agent refroidissant. De maniĂšre prĂ©fĂ©rĂ©e entre toutes, l'agent oxydant est injectĂ© sous forme d'oxygĂšne 30 supercritique pur.En particulier, si l'effluent obtenu Ă  l'issue de l'Ă©tape d'oxydation hydrothermale en conditions de dĂ©marrage sous-critiques ou supercritiques contient des sels mĂ©talliques ou minĂ©raux, ceux-ci sont Ă©liminĂ©s sous forme de dĂ©chets solides par dĂ©cantation et/ou filtration de l'effluent traitĂ©. Cette Ă©tape est par exemple effectuĂ©e aprĂšs l'Ă©tape de trempe et une Ă©tape supplĂ©mentaire de refroidissement. Le fluide (sous forme de mĂ©lange liquide fluide supercritique ou prĂ©fĂ©rentiellement sous forme de liquide) dĂ©barrassĂ© de ces dĂ©chets solides subit ensuite l'Ă©tape de dĂ©tente, qui gĂ©nĂšre des gaz d'une part, comprenant essentiellement du CO2 et de la vapeur d'eau, Ă©ventuellement en mĂ©lange avec du N2 et/ou de l'02, et une phase liquide, qui est essentiellement constituĂ©e d'eau liquide d'autre part. La phase liquide ainsi obtenue Ă  l'issue de l'Ă©tape d'oxydation hydrothermale et des traitements 10 optionnels subsĂ©quents possĂšde de prĂ©fĂ©rence une teneur en sels trĂšs faible. On notera que dans la prĂ©sente invention, l'Ă©tape de trempe a lieu en sortie du rĂ©acteur d'oxydation hydrothermale. Ainsi, aucune Ă©tape d'oxydation hydrothermale n'a lieu aprĂšs l'Ă©tape de trempe, et on n'injecte aucun rĂ©actif supplĂ©mentaire (en particulier oxydant ou effluent Ă  traiter) dans l'effluent traitĂ© 15 obtenu aprĂšs l'Ă©tape de trempe. La prĂ©sente invention concerne Ă©galement une installation de traitement d'effluents aqueux par oxydation hydrothermale en conditions de dĂ©marrage sous-critiques ou supercritiques, comprenant : 20 - un rĂ©acteur (4) propre Ă  recevoir en entrĂ©e l'effluent Ă  traiter et un oxydant pour rĂ©aliser une oxydation hydrothermale de l'effluent dans le rĂ©acteur (4) de maniĂšre Ă  produire un effluent traitĂ©, et - une pompe de trempe (5) pour injecter un liquide de refroidissement sous pression dans l'effluent traitĂ© collectĂ© en sortie du rĂ©acteur (4), le liquide 25 de refroidissement injectĂ© comprenant au moins 95%, de prĂ©fĂ©rence au moins 99% en poids d'eau par rapport au poids total du liquide de refroidissement, et le liquide de refroidissement injectĂ© Ă©tant de prĂ©fĂ©rence Ă  une tempĂ©rature comprise entre 5°C et 80°C, de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e entre 15°C et 45°C, de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e entre 15°c et 30°C. 30 La pompe de trempe est ainsi situĂ©e en aval du rĂ©acteur d'oxydation hydrothermale. Avantageusement, l'installation selon l'invention comprend en outre : - un sĂ©parateur (8) pour sĂ©parer l'effluent traitĂ© en une phase liquide et une phase gazeuse, le liquide de refroidissement injectĂ© par la pompe de trempe (5) dans l'effluent traitĂ© Ă©tant une fraction de la phase liquide issue du sĂ©parateur (8).
De préférence, le réacteur d'oxydation hydrothermale (4) comprend plusieurs points d'injection de l'oxydant, pour réaliser l'oxydation hydrothermale de l'effluent à traiter en conditions de démarrage sous-critiques ou supercritiques. Avantageusement, l'installation selon l'invention comprend en outre un échangeur de chaleur (2) propre à recevoir en entrée d'une part l'effluent à traiter avant traitement par oxydation hydrothermale, et d'autre part l'effluent traité dans lequel du liquide de refroidissement a été préalablement injecté, pour préchauffer l'effluent à traiter par échange thermique avec l'effluent traité. La figure 1 représente un mode de réalisation particulier de l'installation. Ainsi, sur la figure 1, l'installation comprend : - une cuve de stockage (non représentée) de l'effluent à traiter adaptée pour stocker l'effluent à traiter; - une pompe d'alimentation (1) agencée en sortie de la cuve de stockage pour prélever l'effluent à traiter de la cuve de stockage et l'injecter zo vers un échangeur de chaleur (2) de l'installation de traitement ; - un échangeur de chaleur (2) servant à préchauffer l'effluent à traiter ; - un préchauffeur électrique (3), utile en régime transitoire pour le démarrage de l'installation ; - un réacteur d'oxydation hydrothermale (4), de préférence tubulaire et 25 comprenant plusieurs points d'injection (de préférence trois points d'injection) de l'oxydant ; - une pompe de trempe (5) - un refroidisseur (6) ; - une vanne de détente (7) ; 30 - un séparateur (8), La cuve de stockage permet de stocker l'effluent à traiter, et d'alimenter en continu la pompe d'alimentation (1).
La pompe d'alimentation (1) injecte sous pression l'effluent à traiter dans l'échangeur de chaleur (2). L'effluent à traiter passe de la pression atmosphérique à une pression de préférence comprise entre 1 et 300 bar, de préférence entre 15 et 300 bar, et de maniÚre encore préférée entre 221 et 250 bar. A ce stade, l'effluent à traiter est à l'état liquide et à une température comprise entre 5°C et 45°C, de préférence entre 15°C et 30°C. L'échangeur de chaleur (2) permet de chauffer l'effluent à traiter en sortie de la pompe (1) par échange de chaleur avec l'effluent traité aprÚs l'étape de trempe. La température de l'effluent est alors comprise entre 25°C et 374°C, de préférence entre 250°C et 340°C. L'échangeur transfÚre une partie de la chaleur de l'effluent obtenu aprÚs trempe à l'effluent à traiter utilisé comme réactif de la réaction d'oxydation hydrothermale. Un tel dispositif permet de minimiser la consommation d'énergie globale du procédé. Le réchauffeur électrique (3) permet de chauffer l'effluent à traiter lors 15 de la phase transitoire de démarrage du procédé lorsque l'effluent en sortie du réacteur n'a pas atteint une température suffisante pour porter l'effluent à traiter à une température comprise entre 25 et 374°C, de préférence comprise entre 250°C et 340°C. Ainsi, selon une variante avantageuse, le réchauffeur est utilisé 20 uniquement en mode transitoire puisque l'effluent aprÚs la trempe est utilisé pour préchauffer l'effluent avant traitement par oxydation hydrothermale en conditions de démarrage sous-critiques ou supercritiques. Le réacteur (4) reçoit en entrée l'effluent à traiter issue de l'échangeur (2) ou du réchauffeur électrique (3). Le réacteur (4) reçoit en entrée d'une part 25 l'effluent à traiter, et d'autre part l'oxydant, de préférence de l'oxygÚne sous pression, nécessaire à la réaction d'oxydation hydrothermale. L'effluent circule dans le réacteur. L'oxygÚne est injecté en différents points du réacteur (de préférence 3 points) le long du trajet de circulation de l'effluent. Les vannes 9, 10 et 11 contrÎlent le débit du dioxygÚne pressurisé (oxydant), éventuellement 30 en phase supercritique, injecté dans le réacteur (4) en chacun des trois points d'injection.
L'effluent collectĂ© en sortie du rĂ©acteur (4) possĂšde une DTO de prĂ©fĂ©rence infĂ©rieure Ă  300 mg/L, et est Ă  une tempĂ©rature comprise entre 350°C et 600°C, de prĂ©fĂ©rence entre 374°C et 600°C, de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e 500°C et 600°C, et sa pression est comprise entre 1 et 300 bar, de prĂ©fĂ©rence entre 15 et 300 bar, et de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e entre 221 et 250 bar. La pompe de trempe (5), typiquement une pompe Ă  haute pression, injecte sous pression l'effluent liquide traitĂ© final qui vient se mĂ©langer Ă  l'effluent collectĂ© directement en sortie du rĂ©acteur (4). L'effluent liquide traitĂ© final, qui est Ă  une tempĂ©rature comprise entre 5°C et 80°C de prĂ©fĂ©rence entre 15°C et 25°C, passe de la pression atmosphĂ©rique Ă  une pression de prĂ©fĂ©rence comprise entre 1 et 300 bar, de prĂ©fĂ©rence entre 15 et 300 bar, et de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e entre 221 et 250 bar. Le mĂ©lange ainsi obtenu se prĂ©sente sous forme d'un mĂ©lange liquide/fluide supercritique Ă  la pression du procĂ©dĂ©, qui est comprise entre 1 et 300 bar, de prĂ©fĂ©rence entre 15 et 300 bar, et de maniĂšre encore prĂ©fĂ©rĂ©e entre 221 et 250 bar, et Ă  une tempĂ©rature comprise entre 25 et 350°C, de prĂ©fĂ©rence entre 260°C et 350°C, de prĂ©fĂ©rence entre 320 et 340°C. L'Ă©tape de trempe permet donc de diminuer la tempĂ©rature de l'effluent zo en sortie du rĂ©acteur d'une tempĂ©rature pouvant ĂȘtre comprise entre 350°C et 600°C, Ă  une tempĂ©rature sous critique, sans dissipation d'Ă©nergie de la phase aqueuse vers l'extĂ©rieure. L'effluent biphasique ainsi obtenu est alors injectĂ© dans l'Ă©changeur thermique (2) pour rĂ©chauffer l'effluent Ă  traiter en entrĂ©e du rĂ©acteur (4). 25 Par exemple, l'effluent en sortie de l'Ă©changeur (2), qui est alors Ă  une tempĂ©rature comprise entre 200°C et 250°C, est refroidi par un refroidisseur (6) jusqu'Ă  une tempĂ©rature comprise entre 15°C et 100°C, de prĂ©fĂ©rence 15°C et 30°C. Le refroidisseur permet avantageusement de valoriser l'Ă©nergie thermique de l'effluent en l'utilisant par exemple pour la gĂ©nĂ©ration d'Ă©lectricitĂ© 30 ou pour le chauffage (rĂ©seau de vapeur ou autre). Puis l'effluent refroidi ainsi obtenu en sortie du refroidisseur (6) subit une dĂ©tente grĂące Ă  la vanne de dĂ©tente (7). L'effluent passe alors sous pression atmosphĂ©rique. Il se prĂ©sente sous forme d'un mĂ©lange de gaz et de liquide, la phase gazeuse comprenant notamment du CO2 et de l'02, Ă©ventuellement en mĂ©lange avec du N2, et le liquide Ă©tant essentiellement constituĂ© d'eau ne contenant plus de matiĂšre organique.
Le séparateur (8) permet de séparer la phase gazeuse de la phase liquide. L'effluent liquide obtenu à ce stade du traitement possÚde une DTO inférieure à 300 mg/L, de préférence inférieure à 100 mg/L, de maniÚre encore préférée inférieure à 50 mg/L. En outre, une partie de la phase liquide (effluent liquide traité final) est prélevée en sortie du séparateur pour alimenter, de préférence en continu, la pompe de trempe (5). Un tel dispositif permet de minimiser la consommation d'énergie globale du procédé. La présente invention permet également l'utilisation d'échangeurs de chaleur fonctionnant en conditions de démarrage sous-critiques ou supercritiques (en phases liquides) pour le préchauffage de l'effluent aqueux, la récupération de la chaleur et la valorisation énergétique du procédé d'oxydation hydrothermale est ainsi optimisé au regard d'échangeurs fonctionnant en conditions supercritiques. Les échangeurs de chaleur sont donc simplifiés dans leur conception, présentent une meilleure efficacité d'échange, et une meilleure opérabilité due à une diminution de leur encrassement/colmatage. La diminution de la température du fluide sortant du réacteur permet l'utilisation de matériaux de construction plus courants et moins onéreux. En particulier, on évite le recours à des échangeurs de chaleur et moyens d'amenée en superalliage de type INCONELŸ, superalliage de nickel et de chrome résistant aux fortes températures et pressions de l'effluent en phase supercritique (effluent en sortie du réacteur d'oxydation). Grùce à l'introduction de l'étape de trempe, des moyens d'amenées en matériau courant tel que l'acier inoxydable suffisent.
En outre, dans une variante avantageuse, ce dispositif permet des économies d'eau considérable, car un appoint d'eau extérieure est uniquement nécessaire lors de la phase de démarrage du procédé. En effet, l'utilisation de l'effluent traité final permet de réduire la consommation d'eau dans le procédé d'oxydation hydrothermale en conditions de démarrage sous-critiques ou supercritiques. Par ailleurs, le procédé ainsi que l'installation proposés permettent d'optimiser les échanges de chaleurs et de minimiser les apports énergétiques extérieurs.

Claims (14)

  1. REVENDICATIONS1. Procédé de traitement d'effluent aqueux par oxydation hydrothermale en conditions de démarrage sous-critiques ou supercritiques, comprenant des étapes de : - mettre en contact dans un réacteur (4) l'effluent à traiter avec un oxydant pour réaliser une oxydation hydrothermale de l'effluent dans le réacteur de maniÚre à produire un effluent traité, et - injecter un liquide de refroidissement dans l'effluent traité collecté en sortie du réacteur (4), le liquide de refroidissement comprenant au moins 95%, de préférence au moins 99% en poids d'eau par rapport au poids total du liquide de refroidissement.
  2. 2. Procédé selon la revendication 1, comprenant en outre une étape de : - séparer l'effluent traité en une phase liquide et une phase gazeuse, le liquide de refroidissement injecté dans l'effluent traité étant une fraction de la phase liquide.
  3. 3. Procédé selon la revendication 2, dans lequel la phase liquide possÚde une 20 DTO inférieure ou égale à 300 mg/L, de préférence inférieure ou égale à 100 mg/L, de maniÚre encore préférée inférieure ou égale à 50 mg/L.
  4. 4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel le liquide de refroidissement injecté présente une température comprise entre 5°C et 80°C, 25 de préférence entre 15°C et 30°C, de maniÚre encore préférée entre 15°C et 25°C.
  5. 5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel le liquide de refroidissement injecté dans l'effluent traité est de préférence pressurisé à la 30 pression du procédé, qui est comprise entre 1 et 300 bar, de préférence entre 15 et 300 bar, et de maniÚre encore préférée entre 221 et 250 bar, typiquement à l'aide d'une pompe à haute pression.
  6. 6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 5, dans lequel l'effluent traité en sortie du réacteur d'oxydation hydrothermale présente une température comprise entre 350°C et 600°C, par exemple entre 374°C et 600°C de préférence entre 500°C et 600°C dans le cas de l'oxydation hydrothermale supercritique, et la pression du procédé, qui est comprise entre 1 et 300 bar, de préférence entre 15 et 300 bar, et de maniÚre encore préférée entre 221 et 250 bar.
  7. 7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, dans lequel le débit de liquide de refroidissement injecté est compris entre 0,5 et 3 fois la valeur du débit d'effluent en sortie du réacteur d'oxydation hydrothermale, de préférence entre 1 et 2 fois la valeur du débit d'effluent en sortie du réacteur d'oxydation hydrothermale.
  8. 8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, dans lequel l'étape d'injection du liquide de refroidissement injecté dans l'effluent traité produit un mélange liquide/fluide supercritique à la pression du procédé, qui est comprise entre 1 et 300 bar, de préférence entre 15 et 300 bar, et de maniÚre encore préférée entre 221 et 250 bar, et à une température comprise entre 25 et 350°C, de préférence entre 260°C et 350°C, de préférence entre 320 et 340°C.
  9. 9. Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, comprenant une étape de : - préchauffer l'effluent à traiter avant traitement par oxydation hydrothermale, 25 par échange thermique avec l'effluent traité dans lequel du liquide de refroidissement a été préalablement injecté.
  10. 10. Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, dans lequel le procédé est continu. 30
  11. 11. Installation de traitement d'effluents aqueux par oxydation hydrothermale en conditions de démarrage sous-critiques ou supercritiques, comprenant :- un réacteur (4) propre à recevoir en entrée l'effluent à traiter et un oxydant pour réaliser une oxydation hydrothermale de l'effluent dans le réacteur (4) de maniÚre à produire un effluent traité, et - une pompe de trempe (5) pour injecter un liquide de refroidissement sous pression dans l'effluent traité collecté en sortie du réacteur (4), le liquide de refroidissement injecté comprenant au moins 95%, de préférence au moins 99% en poids d'eau par rapport au poids total du liquide de refroidissement, et le liquide de refroidissement injecté étant de préférence à une température comprise entre 5°C et 80°C, de maniÚre encore préférée entre 15°C et 30°C, de maniÚre encore préférée entre 15°c et 25°C.
  12. 12. Installation selon la revendication 11, comprenant : - un séparateur (8) pour séparer l'effluent traité en une phase liquide et une phase gazeuse, le liquide de refroidissement injecté par la pompe de trempe (5) dans l'effluent traité étant une fraction de la phase liquide issue du séparateur (8).
  13. 13. Installation selon l'une des revendications 11 et 12, dans laquelle le réacteur d'oxydation hydrothermale (4) comprend plusieurs points d'injection de l'oxydant, pour réaliser l'oxydation hydrothermale de l'effluent à traiter en conditions de démarrage sous-critiques ou supercritiques.
  14. 14. Installation selon l'une des revendications 11 à 13, comprenant en outre un échangeur de chaleur (2) propre à recevoir en entrée d'une part l'effluent à traiter avant traitement par oxydation hydrothermale, et d'autre part l'effluent traité dans lequel du liquide de refroidissement a été préalablement injecté, pour préchauffer l'effluent à traiter par échange thermique avec l'effluent traité.
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