-1- La présente invention concerne le domaine technique des réservoirs à carburant. L'invention concerne de façon générale tout composant pour un réservoir à carburant liquide et en particulier un dispositif anti-ballottement pour un tel réservoir. Un dispositif anti-ballotement est connu, notamment de la publication FR2915923 5 au nom de la demanderesse. On se référera à ce document notamment en ce qu'il décrit un procédé de montage d'un tel dispositif dans un réservoir à carburant réalisé par extrusion-soufflage d'une paraison en matière plastique. Classiquement, dans le cas des réservoirs en matière plastique obtenus par extrusion-soufflage d'une paraison, un dispositif anti-ballottement est fixé dans le 10 réservoir. Ce dispositif, également appelé baffle antibruit, a pour but de réduire le bruit (souvent désigné par l'expression anglaise "slosh noise") associé aux vagues qui peuvent être générées au sein du réservoir lorsque le véhicule accélère brusquement, freine, prend des virages... L'expression "baffles anti-slosh" est aussi utilisée dans le jargon du métier. 15 De préférence, un baffle antibruit est réalisé en matière plastique et, de manière tout particulièrement préférée, il est à base de la même matière plastique que celle constituant la paraison (et donc, le réservoir qui est moulé à partir d'elle). Il s'agit donc avantageusement d'un baffle en polyéthylène haute densité (PEHD, voir ci-dessous). 20 Par réservoir à carburant liquide, on entend désigner un réservoir étanche, apte à stocker du carburant liquide dans des conditions d'utilisation et d'environnement diverses et variées. Un exemple d'un tel réservoir est celui qui équipe les véhicules automobiles. Le réservoir à carburant liquide selon l'invention est réalisé avec une paroi en matière plastique, comprenant généralement une face intérieure sur sa 25 partie concave et une face extérieure sur sa partie convexe. On sait que les réservoirs à carburant en matière plastique subissent des variations dimensionnelles au cours de leur vie, tout d'abord dès leur sortie de moule, du fait de leur refroidissement qui s'accompagne d'un retrait de la matière, soit pendant leur utilisation, en raison notamment de surpressions ou de 30 dépressions de leur contenu, soit du fait de leur dilatation thermique en cours de vie, soit encore du fait de leur vieillissement. Les dispositifs anti-ballottement connus sont efficaces et possèdent une capacité à s'adapter aux variations dimensionnelles du réservoir. Mais ils présentent l'inconvénient d'être relativement coûteux à fabriquer, car leur capacité d'adaptation 35 géométrique repose sur leur constitution en plusieurs parties, qui sont montées -2- mobiles les unes par rapport aux autres. Ces différentes parties doivent être fabriquées séparément, puis assemblées, d'où leur coût de fabrication. La présente invention vise à proposer un nouveau dispositif anti-ballottement de moindre coût, mais dont l'efficacité est au moins égale à celle des dispositifs existants. La solution proposée par l'invention convient, de façon plus générale, à tout composant d'un réservoir à carburant qui doit être placé dans un réservoir à carburant et doit s'adapter à des variations géométriques de ce réservoir. L'objet de l'invention est un composant pour réservoir à carburant liquide, destiné à être placé à l'intérieur d'un tel réservoir et comprenant un corps remplissant une fonction spécifique, caractérisé en ce que le corps comprend au moins deux parties rigides et au moins un lien deformable reliant ces deux parties, ledit lien étant apte à se déformer pour autoriser un déplacement relatif des deux parties l'une par rapport à l'autre sous l'effet d'une sollicitation mécanique externe au composant.
Selon l'invention, le qualificatif « rigide » s'entend par opposition au qualificatif « deformable ». Ainsi, on désigne par « rigide », respectivement par « deformable », un élément qui résiste, respectivement qui cède, notablement plus à la déformation qu'un élément « deformable », respectivement « rigide ». En d'autres termes, la partie deformable d'un objet selon l'invention est la partie qui se déforme si l'ensemble de l'objet subit une contrainte externe appliquée à ses parties qui ne se déforment pas et sont, en conséquence, désignées rigides. Un tel composant présente l'avantage de pouvoir être réalisé d'un seul tenant, en une seule opération d'injection. De façon générale, le composant selon l'invention présente au moins deux parties rigides réunies par un ou des liens déformables. Dans un mode de réalisation particulier, le corps du composant remplit la fonction spécifique de réduire le bruit résultant des déplacements de liquide dans le réservoir. Ainsi, le corps peut être un jeu de cloisons conformées pour limiter les déplacements de liquide dans le réservoir. D'autres modes de réalisation peuvent être envisagés, dès lors qu'il s'agit d'un corps devant remplir une fonction particulière à l'intérieur du réservoir et que ce corps présente des dimensions qui l'exposent à devoir subir les variations dimensionnelles du réservoir. Dans un mode de réalisation particulier, les deux parties du corps sont deux moitiés du corps, chacune des deux moitiés pouvant être fixée au réservoir sans liberté de mouvement. On entend par deux moitiés deux parties sensiblement de -3- même taille, même si elles ne sont pas identiques. Dans un autre mode de réalisation, les au moins deux parties du corps sont, d'une part, un pied de fixation destiné à être assujetti à une paroi intérieure du réservoir, d'autre part, une partie fonctionnelle (telle qu'un jeu de cloisons). Dans ce cas, la partie fonctionnelle peut se déplacer par rapport au pied, pour suivre les variations de dimensions du réservoir. Entre également dans la portée de l'invention un composant combinant les deux modes de réalisation ci-dessus, à savoir une partie fonctionnelle divisée en au moins deux moitiés réunies par un ou des premiers liens déformables et, pour au moins une moitié de la partie fonctionnelle, un pied de fixation relié à ladite moitié par un ou des seconds liens déformables. Dans ce cas, le composant comprend trois parties rigides. Avantageusement, le lien (qu'il soit premier ou second, selon la terminologie précisée ci-dessus) est conformé pour autoriser le déplacement relatif dans une direction prédéterminée, de préférence la direction transversale du véhicule auquel le composant est destiné. Dans une variante particulière, le pied de fixation comprend lui-même au moins deux parties, à savoir un tronc et un semelle, et au moins un lien deformable reliant ces deux parties, ledit lien étant apte à se déformer pour autoriser un déplacement relatif des deux parties l'une par rapport à l'autre sous l'effet d'une sollicitation mécanique externe au composant. En combinant le lien reliant le pied à la partie fonctionnelle d'une part, et le lien reliant la semelle au tronc du pied d'autre part, on peut obtenir un composant capable de s'adapter à des variations dimensionnelles du réservoir dans au moins deux directions. qui sont orthogonales l'une à l'autre, de préférence la direction longitudinale du véhicule auquel le composant est destiné et la direction transversale de ce véhicule. D'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, qui peuvent être prises seules ou en combinaison, sont les suivantes. - Le lien comprend des bandes de matière d'épaisseur (e) comprise entre 0,5 et 1,5 mm et de largeur (I) comprise entre 15 et 25 mm. - Des bandes sont doublées, c'est-à-dire que deux bandes conformées identiquement sont agencées parallèlement l'une à l'autre. - Le lien est conformé en V ou en S. - Le lien est apte à se déformer de façon élastique lors du déplacement des deux -4- parties l'une par rapport à l'autre. Le fait que le ou les liens soient déformables de façon élastique et que le déplacement des deux parties reliées par les liens résulte d'une sollicitation mécanique externe au composant signifie qu'en l'absence de sollicitation mécanique externe, les liens tendent à reprendre leur position non déformée et à ramener les cloisons en position initiale, comme en sortie du moule d'injection du composant. Mais une fois le composant inséré dans un réservoir, la disparition des sollicitations externes est une situation exceptionnelle, car les toutes conditions de retour du réservoir à sa géométrie initiale sont rarement remplies. La caractéristique d'élasticité des liens n'est donc pas essentielle pour l'obtention d'un bon fonctionnement du composant. Il faut en revanche que les liens puissent se déformer un nombre de fois suffisant sans se casser, ce qui est plus probable si cette déformation se produit de façon élastique et autour de la position au repos des liens. - Au moins une butée anti-déplacement est intercalée entre le pied et la partie fonctionnelle, pour empêcher un déplacement relatif de la partie fonctionnelle par rapport au pied dans une direction prédéterminée, de préférence la direction longitudinale (X) du véhicule auquel le composant est destiné. L'empêchement du déplacement s'entend comme une limitation du jeu à une valeur non significative. En pratique, un faible jeu fonctionnel doit subsister, pour permettre au composant de se déformer sans frottement dans une autre direction. - La butée anti-déplacement est une excroissance du pied. Mais dans une variante, la butée pourrait être formée sur la partie fonctionnelle. - Au moins une butée de limitation de course est intercalée entre le tronc et la semelle, pour limiter le déplacement relatif du tronc par rapport à la semelle dans une direction prédéterminée, de préférence la direction verticale du véhicule auquel le composant est destiné. Cette limitation de course a pour but de garantir que le composant conserve une hauteur minimale, même lorsqu'il est comprimé selon la direction verticale. Il se trouve que la direction verticale du véhicule est la direction du réservoir selon laquelle le composant et la paraison sont soudés l'un à l'autre lors du soufflage du réservoir selon le procédé décrit dans la publication FR2915923. Ce procédé permet de solidariser le composant à la paroi intérieure du réservoir sans percer la paraison. La soudure est rendue possible, avec un composant selon l'invention, par le fait que l'appui de la paraison contre le composant provoque un appui direct contre la butée, ce qui provoque une réaction du composant contre la paraison. Cette réaction serait insuffisante si elle ne résultait que de la mise en -5- tension des liens déformables. - La butée de limitation est une excroissance de la semelle. Mais dans une variante, la butée pourrait être formée sur le tronc. - Le composant est réalisé d'un seul tenant par injection d'une matière plastique, 5 de préférence une matière thermoplastique. En d'autres termes, les liens déformables sont issus de matière avec le reste du composant. Par matière plastique, on désigne toute matière comprenant au moins un polymère en résine de synthèse. Tous les types de matière plastique peuvent convenir. Des matières plastiques convenant bien appartiennent à la catégorie des 10 matières thermoplastiques. Par matière thermoplastique, on désigne tout polymère thermoplastique, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères 15 sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquences, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion est inférieure à la température de décomposition conviennent. Les matières thermoplastiques de synthèse qui présentent une plage de fusion 20 étalée sur au moins 10 degrés Celsius conviennent particulièrement bien. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. En particulier, on peut utiliser des polyoléfines, des polyesters thermoplastiques, des polycétones, des polyamides et leurs copolymères. 25 Un mélange de polymères ou de copolymères peut aussi être utilisé, de même qu'un mélange de matières polymériques avec des charges inorganiques, organiques et/ou naturelles comme, par exemple, mais non limitativement : le carbone, les sels et autres dérivés inorganiques, les fibres naturelles ou polymériques. 30 L'invention a également pour objet un réservoir à carburant comprenant un composant tel que décrit ci-dessus. Dans le but de mieux faire comprendre l'invention, on va maintenant en décrire des exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif anti-ballottement selon un 35 premier mode de réalisation ; -6- - la figure 2 est une vue de dessus du dispositif logé dans un réservoir ; - la figure 3 est une vue rapprochée de la partie III de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3, après une déformation du dispositif ; - la figure 5 est une vue de dessous de la figure 2; - la figure 6 est une vue rapprochée de la partie VI de la figure 5; - la figure 7 est une vue analogue à la figure 6, après une déformation du dispositif ; - la figure 8 est une vue analogue à la figure 6, après une déformation du dispositif ; - la figure 9 est un schéma en coupe transversale d'un dispositif anti-ballottement selon un second mode de réalisation. Dans les modes de réalisation décrits : - la « partie fonctionnelle » au sens de l'invention est un corps pour réduire le bruit résultant des déplacements de liquide dans le réservoir ; - le composant est un dispositif anti-ballotement. Ce vocabulaire sera utilisé dans la suite de la description. Sur la figure 1, on voit un composant 1 selon un premier mode de réalisation de l'invention, qui comprend des cloisons 3, pour la plupart ajourées, prévues pour laisser passer un liquide mais pour empêcher des déplacements massifs de liquide susceptibles de provoquer des vagues ou des remous bruyants dans le réservoir. Dans la suite, on désignera les cloisons 3 par l'expression "jeu de cloisons". L'expression "jeu de cloisons" couvre également le cas où le composant ne comprendrait qu'une seule cloison.
Le jeu de cloisons 3 est agencé pour limiter les mouvements de liquide dans le réservoir lorsque le véhicule qui est muni du réservoir accélère, freine, vire, etc., comme cela est connu. Ce jeu de cloisons n'est pas censé se déformer lorsque le composant subit une contrainte externe. Il constitue une première partie rigide au sens de I 'invention.
Le composant comporte également deux pieds de fixation 5, 7 qui sont destinés à être fixés par soudure à la paroi intérieure du réservoir. Comme décrit dans la publication FR2915923, la fixation par soudure des pieds à la paroi du réservoir peut, de manière non limitative, être obtenue en appuyant localement les pieds contre la paraison encore chaude et soudable en cours de formation des parois du réservoir. -7- Le composant 1 a été réalisé d'un seul tenant par injection de matière thermoplastique. A la sortie du moule d'injection, le jeu de cloisons 3, les pieds 5, 7 et toutes autres parties du composant forment un tout qui ne nécessite aucun assemblage.
Sur la figure 2, on a représenté de façon schématique la section horizontale d'un réservoir à carburant 9 d'un véhicule automobile (non représenté), en position de montage sur le véhicule. Le réservoir 9 s'étend selon la direction longitudinale X du véhicule, où sa dimension est environ moitié de sa dimension selon la direction transversale Y. La hauteur du réservoir se mesure selon la direction verticale Z. A l'intérieur du réservoir, se trouve le composant 1. Le jeu de cloisons 3 possède une forme géométrique qui s'inscrit dans la section du réservoir, mais qui laisse libres certaines zones du réservoir occupées par des équipements (non représentés) tels qu'une pompe, une vanne, etc.
Sur cette figure, on voit que le pied 5 est relié au jeu de cloisons 3 par des premiers liens relativement minces 11 disposés symétriquement à l'avant et à l'arrière (par rapport à la direction longitudinale X) de chaque face latérale du pied. Ces premiers liens 11 sont issus de matière avec l'ensemble du dispositif. Ils présentent une épaisseur de 1 mm et une largeur (selon la direction Z) de 18 mm.
Ces petites dimensions leurs confèrent une aptitude à la déformation qui rend possible un déplacement relatif du pied 5 par rapport au jeu de cloisons 3, essentiellement dans la direction transversale Y, car c'est selon cette direction que la déformation des liens 11 est la plus naturelle, en raison de leur symétrie. Comme on le voit mieux sur la figure 3, les liens 11 situés d'un côté du pied 5 sont au nombre de deux, tandis que les liens 11 situés de l'autre côté du pied 5 sont au nombre de quatre, car chaque lien 11A, 11B est double : les liens 11A et 11B sont en effet sensiblement identiques et disposés parallèlement l'un à l'autre. Le doublement des liens 11 permet d'augmenter leur raideur compte tenu du fort retrait du réservoir dans la direction transversale (dans cet exemple, mais le retrait pourrait être davantage marqué dans une autre direction, en fonction de la forme du réservoir, laquelle dépend du véhicule auquel il est destiné). La déformation des liens 11 est illustrée par la figure 4, qui montre un déplacement relatif du pied 5 vers la droite (par rapport au dessin) sur une course C. Ce déplacement correspond à un retrait du réservoir 9, dont la dimension transversale (parallèle à la direction Y) se réduit, par exemple en raison de son -8- retrait par refroidissement en sortie de moule de soufflage. Le pied 5 est logé et se déplace dans une fenêtre rectangulaire formée par le jeu de cloisons 3 et une paroi de fermeture 13. Des butées anti-déplacement 15 sont formées en excroissance sur le pied 5. Ces butées anti-déplacement, intercalées entre le pied 5 et le jeu de cloisons 3, empêchent un déplacement relatif du jeu de cloisons 3 par rapport au pied 5 dans la direction longitudinale (X) du véhicule. La vue de la figure 5 montre la dispositif en élévation, dans son orientation de montage sur le véhicule. Sur cette figure 5 et sur la vue rapprochée de la figure 6, on voit que les pieds comprennent chacun un tronc 21, 23 (dont l'extrémité inférieure est visible en figures 5 et 6) et une semelle 17, 19. Les semelles 17, 19 sont reliées aux troncs 21, 23 par des seconds liens 25, 27 en forme de S ayant sensiblement la même section transversale que les premiers liens 11, à savoir 1 mm d'épaisseur et 20 mm de largeur. Ces seconds liens autorisent le déplacement relatif, dans la direction verticale (Z) du véhicule auquel le dispositif est destiné, des troncs 21, 23 par rapport aux semelles 17, 19. Par ce mouvement relatif, les seconds liens 21, 23 permettent au dispositif de suivre les déformations verticales du réservoir 9. Ainsi, les troncs 21, 23 et les semelles 17, 19 constituent respectivement des deuxièmes et troisième parties rigides selon l'invention. Une butée de limitation de course 29 est formée en excroissance de la semelle 17 (il en va de même de la semelle 19). Cette butée 29 est dimensionnée pour prendre appui contre l'extrémité du tronc 21 et limiter le mouvement de la semelle vers le haut. Ce faisant, la butée 29 limite l'écrasement du dispositif dans la direction verticale Z, qui est aussi, pour le réservoir, la direction de soudure des pieds sur la paraison. Grâce à cette limitation d'écrasement, la soudure des semelles 17, 19 des pieds 5, 7 directement sur la paraison est possible lors du soufflage du réservoir, ce qui permet l'introduction du dispositif dans la paraison avant formation du réservoir. A cet effet, la paraison peut être pré-soufflée, comme décrit dans FR2915923. Les figures 7 et 8 illustrent des déformations des liens jusqu'aux extrémités de la course disponible : avec la butée de limitation de course 29 en appui contre l'extrémité du tronc 21 (figure 7) et avec les liens 27 tendus au maximum (figure 8). La figure 9 représente schématiquement un autre mode de réalisation dans lequel le dispositif 1' comprend un corps formé en deux parties rigides l'A et l'B reliées par deux liens déformables 11'. Les liens 11' sont aptes à se déformer pour autoriser un déplacement relatif des deux parties l'A et l'B l'une par rapport à l'autre sous l'effet d'une sollicitation mécanique externe au dispositif, à savoir une -9- déformation du réservoir (non représenté) contenant le dispositif, permettant des variations dimensionnelles du dispositif 1' dans la direction transversale Y. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation présentés et d'autres modes de réalisation apparaîtront clairement à l'homme du métier. Il est notamment possible de combiner les caractéristiques décrites dans les exemples pour définir d'autres exemples tombant dans la portée des revendications.