FR2987243A1 - Applicateur pour l'application d 'un produit cosmetique sur les cils et/ou les sourcils. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un applicateur (2) pour l'application d'un produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils, comportant : - une tige (7), - une âme torsadée (10) fixée à la tige, - une brosse (9) comportant des poils (11) s'étendant à partir d'une première portion de l'âme torsadée, et - au moins un organe d'application moulé (12) comportant un corps et des dents (18) s'étendant à partir du corps, le corps présentant un passage longitudinal traversant, ce passage étant traversé par une deuxième portion de l'âme torsadée (10).

Description

La présente invention concerne un applicateur pour appliquer un produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils, ainsi qu'un dispositif de conditionnement et d'application comportant un tel applicateur. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel applicateur.

On connaît de très nombreux applicateurs comportant une tige et à une extrémité de celle-ci une brosse pour appliquer le produit, dans lesquels la brosse comporte une âme formée de deux branches d'un fil métallique torsadées entre elles et enserrant des poils. On connaît également des applicateurs comportant un organe d'application moulé supporté par une âme rigide centrale ou comportant un corps creux retenu sur une tige par une tête rigide et volumineuse. Les poils voisins de l'extrémité libre de tels organes d'application moulés ne sont pas nécessairement adaptés au maquillage du coin de l'oeil et des petits cils, dans la mesure où ils peuvent être assez courts et trop espacés pour charger les cils sans former de paquets, et ne pas permettre d'atteindre aisément les cils peu accessibles. La demande internationale WO 96/29905 divulgue des applicateurs comportant des éléments sphériques enfilés sur une âme, laquelle comporte à son extrémité libre un outil additionnel pour peigner les cils. Dans cette demande, les éléments sphériques sont dépourvus de dents et ne peuvent favoriser le peignage et la séparation des cils.

La demande de brevet FR 2 762 494 décrit un organe d'application comportant des reliefs et à son extrémité distale une pointe montée sur l'organe d'application lui-même. Le brevet FR 2 155 192 divulgue une brosse à mascara comportant un pinceau à son extrémité libre opposée à la tige, l'âme de la brosse étant insérée dans l'embase du 25 pinceau. La demande FR 2 948 542 décrit un organe d'application autre qu'à âme torsadée, comportant à son extrémité distale un embout, qui peut être surmoulé. Il existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs pour l'application d'un produit, notamment de mascara, sur les cils ou les sourcils, afin notamment 30 d'améliorer leurs performances, et de permettre divers effets de maquillage. Il existe notamment un intérêt pour bénéficier des avantages d'un organe d'application moulé qui peut être monté libre sur une âme ou non, tout en étant en mesure de fournir suffisamment de précision pour permettre le maquillage des coins de l'oeil et des petits cils. Il existe également un besoin pour bénéficier d'un applicateur dont la fabrication soit simple et peu coûteuse, offrant une grande modularité quant aux maquillages possibles, tout en permettant d'éviter la nécessité d'avoir recours à de nombreux moules pour sa fabrication. L'invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins, et a pour objet, selon l'un de ses aspects, un applicateur pour l'application d'un produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils, comportant : une tige, - une âme torsadée fixée à la tige, une brosse comportant des poils s'étendant à partir d'une première portion de l'âme, et - au moins un organe d'application moulé comportant un corps et des dents s'étendant à partir du corps, ledit corps comportant un passage longitudinal traversant, ce passage longitudinal étant traversé, par une deuxième portion de l'âme torsadée. L'invention permet de réaliser un maquillage précis et de procurer différents effets de maquillage. La brosse à âme torsadée peut permettre l'application de produit sur des cils difficilement atteignables. La brosse peut également permettre de séparer ou de recourber certains cils après application du produit avec l'organe d'application moulé. Un applicateur selon l'invention permet de travailler les cils situés aux extrémités de l'o/il afin de les étirer vers l'extérieur et d'ouvrir ainsi le regard. On dispose grâce à l'invention d'un applicateur hybride permettant d'effectuer des maquillages très variés en fonction du choix de l'implantation des poils de la brosse et de la disposition des dents de l'organe d'application moulé. Applicateur Le corps (encore appelé support) de l'organe d'application moulé est traversé par l'âme torsadée sur toute sa longueur. Autrement dit, le passage traversant s'étend sur toute la longueur du corps de l'organe d'application moulé. La deuxième portion de l'âme torsadée s'étend sur toute la longueur du corps de l'organe d'application moulé. La fixation à la tige de l'âme torsadée permet le maintien sur la tige de l'organe d'application moulé.

L'organe d'application moulé n'est de préférence pas directement fixé à la tige. Il est rendu solidaire de cette dernière grâce à l'âme torsadée qui le traverse. L'organe d'application moulé est situé entre la tige et la première portion de l'âme de la brosse portant les poils. La première portion de l'âme torsadée définit l'extrémité libre de l'applicateur. On rencontre successivement, lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal de l'applicateur, depuis l'extrémité libre de l'applicateur, tout d'abord les poils portés par la brosse, l'organe d'application moulé, puis la tige. La tige supportant l'âme torsadée s'étend selon un axe longitudinal, de préférence rectiligne. La tige est de préférence réalisée par injection de matière 10 thermoplastique, par exemple en POM. La tige présente de préférence une section circulaire. L'âme peut être fixée sur la tige par exemple par encliquetage, insertion à force, collage, surmoulage, matriçage, sertissage, vissage, à froid ou à chaud, l'âme étant de préférence insérée à chaud dans un logement préexistant de la tige, par exemple comme 15 une brosse torsadée classique. La tige peut comporter une première portion, rigide, prolongée du côté distal, par une deuxième portion, plus souple, par exemple en élastomère, portant l'âme torsadée. La tige peut ainsi comporter une portion distale élastiquement déformable. Cette portion distale est par exemple formée par un embout rapporté sur le reste de la tige, lequel peut 20 être réalisé dans une matière plus rigide que l'embout. L'embout peut comporter une ou plusieurs gorges annulaires lui conférant plus de flexibilité. La tige peut être de section transversale constante lorsque l'on se déplace le long de son axe longitudinal. En variante, elle peut comporter une portion apparente présentant une section transversale variant, par exemple variant sur plus de la moitié de sa 25 longueur, et passant par au moins un maximum situé à une distance non nulle des extrémités de la portion apparente, comme décrit dans la demande internationale WO 2011/051852. La tige peut se raccorder, à une deuxième extrémité opposée à la première, à un organe de préhension de l'applicateur, pouvant constituer un capuchon de fermeture 30 étanche d'un récipient contenant le produit à appliquer. La tige peut s'étendre selon un axe longitudinal confondu avec un axe longitudinal de l'âme torsadée. En variante, la tige peut s'étendre selon un axe longitudinal faisant un angle non nul avec un axe longitudinal de l'âme torsadée. Le corps de l'organe d'application moulé peut s'étendre selon un axe longitudinal faisant en au moins un point de sa longueur un angle avec l'axe longitudinal de la tige à laquelle est fixée l'âme. L'âme peut être coudée au niveau de son raccordement à la tige, et s'étendre ensuite, de préférence, de manière rectiligne. L'axe longitudinal de l'âme peut être rectiligne, ou en variante non rectiligne, par exemple incurvé. Il peut former une unique incurvation, ou en variante plusieurs, par exemple deux incurvations. Une ou plusieurs incurvations peuvent être situées au niveau de la première portion de l'âme portant les poils et/ou au niveau de la deuxième portion de l'âme portant l'organe d'application moulé. Ainsi, l'axe longitudinal de la première portion de l'âme portant les poils peut être rectiligne, ou en variante non rectiligne, par exemple incurvé. Additionnellement ou en variante, l'axe longitudinal de la deuxième portion de l'âme portant l'organe d'application moulé peut être rectiligne, ou en variante non rectiligne, par exemple incurvé.

Lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal de l'applicateur, la longueur occupée par l'organe d'application moulé peut être égale, supérieure ou inférieure à la longueur occupée par la première portion de l'âme portant les poils de la brosse. De préférence, la longueur de l'organe d'application moulé est supérieure à la longueur de la brosse, cette dernière servant par exemple essentiellement au maquillage des cils d' extrémité. Le fil servant à réaliser l'âme, de préférence métallique, peut être de diamètre allant de 0,2 à 2 mm, mieux compris entre 0,35 et 1,5 mm par exemple, voire entre 0,4 et 1 mm. Il est replié en U puis torsadé sur lui-même sur les poils à enserrer. L'âme peut être torsadée avec un pas à gauche ou à droite, notamment un pas à gauche comme décrit dans la demande de brevet français FR-A-2 701 198. Dans une brosse à pas à gauche, les branches de Pâme sont torsadées en tournant à gauche pour former des spires qui, vues suivant l'axe de l'âme depuis l'extrémité fixée dans la tige, tournent dans le sens horaire quand on progresse de la tige vers l'extrémité libre de la brosse.30 Brosse à âme torsadée La brosse peut comporter entre 5 et 70 poils par spire, dénombrés sur 180° autour de l'axe de l'âme. Les poils peuvent avoir un diamètre compris entre 3/100 et 5 35/100 de mm. Les extrémités libres des poils de la brosse définissent une surface enveloppe pouvant, le cas échéant, s'étendre selon un axe longitudinal confondu avec celui de la tige et/ou avec celui de l'âme ou en variante formant un angle non nul avec l'axe longitudinal de l'âme et/ou l'axe longitudinal de la tige. La surface enveloppe est définie comme étant 10 la surface qui s'appuie sur les extrémités libres des poils. La surface enveloppe peut être de toute forme, ayant par exemple une section transversale polygonale, carrée, rectangulaire, hexagonale, octogonale, ovale, oblongue, en forme de losange ou réniforme. La brosse peut présenter une surface enveloppe de section transversale 15 diminuant en rapprochement de l'extrémité distale de la brosse. La surface enveloppe de la brosse peut présenter une section transversale, à son extrémité proximale adjacente à l'organe d'application moulé, ayant sensiblement les mêmes dimensions que la surface enveloppe de l'organe d'application moulé à son extrémité distale. Ainsi, la surface enveloppe de la brosse peut s'inscrire sensiblement dans 20 la continuité de la surface enveloppe de l'organe d'application moulé. Les pentes des surfaces enveloppes de l'organe d'application moulé et de la brosse peuvent être sensiblement les mêmes, lorsque l'applicateur est observé dans un plan de coupe longitudinal. La surface enveloppe de la brosse peut avoir à son extrémité une forme de 25 portion de boule de diamètre supérieur à un plus grand diamètre de l'organe d'application moulé. Les poils de la brosse peuvent venir en appui contre l'extrémité distale de l'organe d'application moulé. Cela peut contribuer, le cas échéant, à immobiliser axialement l'organe d'application sur l'âme torsadée. Les poils peuvent éventuellement 30 procurer un effet de ressort sur l'organe d'application moulé. Cela peut aussi réduire le risque d'accumulation d'un excès de produit entre l'organe d'application moulé et la brosse.

Les poils venant en appui contre l'organe d'application moulé peuvent présenter une longueur, mesurée à partir de l'âme, supérieure au diamètre du plus grand cercle circonscrit au corps de l'organe d'application moulé. Les poils peuvent être naturels ou synthétiques, et leurs extrémités peuvent subir tout type de traitement connu, afin par exemple de former des têtes arrondies ou des fourches. La brosse peut comporter un mélange de poils. Les poils utilisés peuvent être de toute nature, notamment être des poils à section pleine, circulaire, ou des poils creux, à rainure capillaire, plats ou vrillés, ou encore à zone de déformation préférentielle. Les poils peuvent recevoir un traitement après fabrication, par exemple mécanique ou thermique, permettant la formation de boules ou de fourches à leur extrémité. Des poils de la brosse peuvent ainsi comporter une boule à leur extrémité libre. Les poils et/ou l'organe d'application moulé peuvent être floqués. Les poils de la brosse peuvent être de toute section, creuse ou pleine. Es peuvent être réalisés en élastomère, notamment Hytrel®.

La longueur de la brosse, mesurée entre l'extrémité distale de l'organe d'application moulé et l'extrémité distale de la brosse est par exemple comprise entre 2 et 20 mm. Organe d'application moulé L'applicateur peut comporter un unique organe d'application moulé, c'est-à20 dire un organe d'application moulé d'un seul tenant, ou en variante peut comporter plusieurs organes d'application moulés, par exemple deux ou trois, disposés à la suite les uns des autres entre la première portion de l'âme de la brosse et la tige. Dans le cas où l'applicateur comporte plusieurs organes d'application moulés disposés les uns à la suite des autres, ces organes d'application peuvent être réalisés en des 25 matériaux différents. L'organe d'application moulé comporte un passage dans lequel pénètre l'âme, un jeu étant éventuellement ménagé entre une surface intérieure du passage et l'âme. L'organe d'application moulé peut être rotatif, étant monté libre en rotation sur l'âme torsadée. Dans une variante, l'organe d'application moulé est bloqué en rotation. Dans une 30 variante, l'âme est engagée à force à travers l'organe d'application moulé. Dans une variante encore, l'organe d'application moulé est surmoulé sur l'âme.

Les extrémités libres des dents de l'organe d'application moulé définissent une surface enveloppe pouvant, le cas échéant, s'étendre selon un axe longitudinal confondu avec celui de la tige et/ou avec celui de l'âme ou en variante formant un angle non nul avec l'axe longitudinal de l'âme et/ou l'axe longitudinal de la tige. La surface enveloppe est définie comme étant la surface qui s'appuie sur les extrémités libres des dents. La brosse torsadée ayant une surface enveloppe et l'organe d'application moulé ayant une surface enveloppe, les deux surfaces enveloppes peuvent être dans le prolongement l'une de l'autre, sans former de discontinuité. En variante, elles peuvent ne pas être dans le prolongement l'une de l'autre, formant une discontinuité.

La surface enveloppe de l'organe d'application moulé peut être de toute forme, ayant par exemple une section transversale polygonale, carrée, rectangulaire, hexagonale, octogonale, ovale, oblongue, en forme de losange ou réniforme. La surface enveloppe peut être de forme sensiblement symétrique de révolution, par exemple sensiblement cylindrique de révolution.

La section transversale de l'organe d'application moulé peut passer par au moins un extrémurn. L'organe d'application moulé peut présenter une surface enveloppe de section transversale diminuant en rapprochement de l'extrémité proximale de l'organe d'application moulé.

Par « axe longitudinal du corps » on désigne la ligne joignant l'ensemble des barycentres des sections transversales du corps. L'axe longitudinal peut être un axe central, voire un axe de symétrie pour le corps, notamment lorsque le corps présente une section transversale circulaire ou en forme générale de polygone régulier. L'axe longitudinal du corps peut être rectiligne ou courbe et peut être contenu dans un plan, lequel peut être un plan de symétrie pour certaines, voire toutes les sections transversales du corps. Dents et rangées de dents Par « dent » on désigne un élément en saillie individualisable supporté par le corps et destiné à venir en engagement avec les cils. Les dents peuvent être disposées en rangée de dents. Par « rangée de dents », 30 on entend un ensemble de dents disposées le long d'un axe de la rangée. L'ensemble de dents formant la rangée peut aller d'une extrémité à l'autre de l'organe d'application moulé, ou encore d'une façon plus restreinte sur une portion seulement d'une longueur du corps mesurée selon son axe longitudinal, par exemple entre 1/4 et 3/4 de la longueur du corps. L'organe d'application moulé peut comporter un nombre pair ou impair de rangées, par exemple au moins cinq, au moins six, au moins sept, au moins huit, au moins neuf ou au moins dix rangées de dents, voire onze ou douze. De préférence, l'organe d'application moulé comporte un nombre pair de rangées. Une rangée peut comporter au moins cinq dents, mieux au moins huit dents, encore mieux au moins dix dents, plus préférentiellement au moins 15 dents, disposées le long de l'axe de la rangée. L'applicateur peut comporter entre 75 et 500 dents, par exemple. Au sein d'une rangée de dents, le nombre de dents peut être compris entre 6 et 60, notamment entre 10 et 50. Une rangée de dents peut être simple ou multiple, ou double. Dans une rangée, les dents peuvent être disposées en V ou selon toute autre implantation. Par « rangée simple », on désigne une rangée de dents dans laquelle les dents sont alignées le long d'un axe de la rangée, qui peut être parallèle ou sensiblement parallèle à l'axe longitudinal du corps. Par « rangée multiple », on entend une rangée de dents composée de dents circonférentiellement décalées les unes par rapport aux autres lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal du corps, tout en se succédant lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal du corps. La rangée multiple peut être considérée comme une rangée unique ou comme plusieurs rangées simples disposées côte à côte. La rangée multiple peut être une rangée double, une rangée triple, ou une rangée quadruple par exemple. Par « rangée double », on entend une rangée de dents composée de dents disposées de part et d'autre d'une surface géométrique de séparation, les dents se succédant lorsque l'on se déplace le long d'un axe de la rangée parallèle à l'axe longitudinal du corps. Il est possible de considérer que les dents de la rangée double forment deux rangées de dents simples, chacune des rangées de dents simples s'étendant selon un axe longitudinal de la rangée simple et s'étendant chacune d'un côté de la surface géométrique de séparation de la rangée double. Par « rangée de dents en V », on entend deux rangées simples de dents 30 parallèles l'une à l'autre, les dents d'une rangée ayant la même position axiale que les dents de l'autre rangée le long de l'axe longitudinal du support, et formant une échancrure entre elles.

Deux rangées peuvent différer entre elles, par exemple par l'implantation des dents dans la rangée. L'organe d'application moulé peut comporter des rangées différentes disposées en alternance ou à l'opposé les unes des autres. Par « implantation des dents dans la rangée », on entend la disposition des dents de la rangée sur l'âme, par rapport à l'axe longitudinal de l'âme, c'est-à-dire l'écartement entre les dents, la position axiale des dents dans la rangée, la position circonférentielle des dents dans la rangée. Des exemples d'implantation sont par exemple une implantation en rangée simple, en rangée multiple, en V, en quinconce. Des dents de deux rangées différentes peuvent avoir un écartement différent.

Par « écartement » des dents dans une rangée, on désigne la distance entre les axes d'élongation de deux dents consécutives d'une rangée, lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal du corps. Dans le cas de dents droites et parallèles, l'écartement est mesuré entre les sommets. La longueur des dents d'au moins une rangée peut varier, par exemple de manière monotone, au sein d'une rangée lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal du corps. Par exemple, lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal du corps, la longueur des dents au sein d'au moins une rangée peut augmenter entre l'extrémité proximale et une première abscisse puis rester sensiblement constante entre cette première abscisse et une deuxième abscisse puis diminuer entre cette deuxième abscisse et l'extrémité distale. Par exemple, la longueur des dents au sein d'au moins une rangée peut admettre deux maxima. Deux dents de deux rangées différentes ayant la même abscisse mesurée sur l'axe longitudinal du corps peuvent avoir sensiblement la même longueur, mieux toutes les dents ayant la même abscisse ont la même longueur.

Des dents, voire toutes les dents, peuvent avoir une section transversale de feuille semi-circulaire, ou semi-elliptique. Une forme avec un méplat, telle que semi-circulaire ou semi-elliptique peut faciliter le démoulage de l'organe d'application moulé, le méplat étant confondu avec le plan de joint. Au moins une dent peut présenter une section transversale circulaire, avec ou sans méplat, ou non circulaire, aplatie, étoilée, par exemple en forme de croix ou à plusieurs branches, en forme de U, de H, de T ou de V, une forme évidée, par exemple circulaire ou carrée, formant des ramifications, par exemple en forme de flocon, une forme prismatique, par exemple triangulaire, carrée ou hexagonale, une forme oblongue, notamment lenticulaire ou en forme de sablier, polygonale, régulière ou non, notamment carrée, rectangulaire, octogonale, en parallélogramme, en losange ou ovale. Au moins une dent peut présenter au moins un relief, afin d'améliorer l'adhérence du produit sur la dent.

La section transversale de la dent peut diminuer de manière homothétique en éloignement du corps, sur par exemple plus de la moitié de la longueur de la dent. Des dents de l'applicateur, voire toutes les dents, peuvent avoir une épaisseur mesurée à leur base, c'est-à-dire au point de raccordement des dents au corps, comprise entre 0,2 et 0,8 mm, voire entre 0,3 et 0,5 mm. Par « épaisseur d'une dent » on désigne la plus grande dimension transversale de la dent, en coupe perpendiculairement à l'axe d'élongation de la dent. Le choix de l'épaisseur des dents pourra s'effectuer par exemple en fonction du type de maquillage recherché et/ou de la nature des cils et/ou de la rhéologie du produit. Les dents peuvent être de toute forme. Les dents peuvent avoir une forme cylindrique ou effilée, notamment tronconique ou pyramidale. Au moins une dent peut avoir un profil au moins partiellement tronconique, par exemple terminé par une extrémité libre arrondie, de telle sorte que la section transversale de la dent diminue de sa base en direction de son extrémité libre. Au moins deux dents peuvent définir, lorsque l'applicateur est observé de côté 20 perpendiculairement à son axe longitudinal, une gorge en V. Au moins deux dents consécutives d'une rangée de dents peuvent avoir des premières faces longitudinales ayant une même première forme, par exemple plane, notamment au moins au niveau d'une portion inférieure de la dent, et des deuxièmes faces longitudinales ayant une même deuxième forme, par exemple non plane, notamment 25 arrondie. Les premières faces peuvent être orientées dans le même sens giratoire autour du corps, c'est-à-dire être toutes dirigées dans le même sens horaire ou antihoraire, lorsque le corps est observé selon son axe longitudinal. Les premières faces des dents, notamment lorsqu'elles sont planes, peuvent se raccorder sensiblement perpendiculairement à la face correspondante du corps, au moins 30 pour certaines dents de la rangée. Au moins une dent, voire chaque dent, peut présenter une face plane parallèle à sa direction d'élongation.

Des dents peuvent se croiser. Les dents peuvent être rectilignes ou non, s'étendant par exemple chacune selon une direction d'élongation pour la dent qui est rectiligne, ou encore courbe, par exemple ondulée.

Les dents peuvent s'étendre dans au moins quatre directions différentes autour de l'axe longitudinal du corps. Les dents peuvent s'étendre à partir du corps de manière radiale, c'est-à-dire selon un axe d'élongation passant par l'axe longitudinal du corps, ou perpendiculairement à la surface du corps, ou encore faisant un angle compris entre 0 et 90° avec ce dernier.

Au moins une dent d'une rangée peut s'étendre, au moins au niveau de sa portion se raccordant au corps, voire sur toute sa longueur, selon une première direction Z1, perpendiculaire à la face longitudinale du corps à laquelle la dent se raccorde ou faisant un faible angle avec la normale à ladite surface du corps, par exemple inférieur à 100, mieux à 5°. Une dent d'une rangée consécutive ou de la même rangée dans le cas où celle-ci est une rangée multiple, par exemple une rangée d'angle, peut s'étendre, à partir de la même face du corps, selon une deuxième direction Z2, au moins au niveau de la portion se raccordant au corps, voire sur toute sa longueur, faisant un angle a non nul avec la première direction, lorsque le corps est observé selon son axe longitudinal. L'angle a entre les directions Z1 et Z2 peut être compris entre 5 et 80°.

La longueur d'une rangée peut être comprise entre 10 et 45 mm environ, notamment entre 15 et 35 mm, voire entre 20 et 30 mm, étant par exemple de 25 mm environ. Le corps peut être d'épaisseur constante ou non. Le corps peut avoir une section transversale de forme constante ou non lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal de l'âme, sur par exemple au moins la moitié, voire les trois quarts ou la totalité de la longueur de la deuxième portion de l'âme portant l'organe d'application moulé. La section peut par exemple varier de façon homothétique. Lorsque l'on se déplace de l'extrémité proximale vers l'extrémité distale de l'organe d'application moulé, la section transversale du corps peut par exemple croître ou décroître de manière monotone. Lorsque l'on se déplace de l'extrémité proximale vers l'extrémité distale de l'organe d'application moulé, la section transversale du corps peut présenter un extremum, par exemple un minimum ou un maximum absolu.

Le corps peut présenter une section transversale non circulaire sur la majeure partie de sa longueur. Le corps peut être de forme générale symétrique de révolution ou non. Il peut ne pas être cylindrique de révolution et être dépourvu de reliefs autres que les dents. Le corps peut présenter sur au moins une portion de sa longueur une section transversale de forme choisie dans la liste suivante : circulaire ou non circulaire, semi- circulaire, elliptique, oblongue, semi-elliptique, polygonale, carrée, hexagonale, octogonale, serni-polygonale. Cette forme peut varier lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal du corps. Le corps peut présenter un profil variable, lorsqu'observé perpendiculairement à son axe longitudinal. Le corps peut notamment présenter une dimension transversale atteignant un extremum sensiblement à mi-longueur. Cela peut conférer au corps une rigidité ou flexibilité accrue et permettre de définir une surface enveloppe de section variable le long de l'organe d'application moulé, notamment lorsque la longueur des dents est constante dans une rangée, au moins sur une portion de l'organe d'application moulé.

Le corps peut admettre, dans au moins un plan de coupe transversal, un axe de symétrie qui est par exemple le grand axe de la section transversale. Le corps et les dents peuvent être moulés dans un même matériau, ou en variante peuvent être réalisés dans au moins deux matériaux différents, Une partie du corps et des dents peut par exemple être réalisée dans un premier matériau, et une autre partie du corps et des dents peut être réalisée dans un deuxième matériau, par exemple plus souple ou plus dur que le premier ou encore d'une couleur différente. Le corps est par exemple formé en une ou plusieurs matières thermoplastiques, lesquelles peuvent être élastomériques. L'organe d'application moulé peut être réalisé par tout procédé connu comme l'injection, la bi-injection ainsi que la protrusion, dans laquelle il y a injection d'un matériau à travers une partie au moins du corps, de manière à permettre la formation des dents. Dans des exemples de mise en oeuvre de l'invention, les dents sont réalisées par moulage ou surmoulage avec le corps. Les dents peuvent, par exemple, être réalisées par protrusion. L'organe d'application moulé peut être disposé sur l'âme torsadée avec une 30 orientation angulaire quelconque ou en variante avec une orientation angulaire prédéfinie, par exemple par rapport à la brosse lorsque celle-ci présente une surface enveloppe de section transversale non circulaire et/ou par rapport à l'organe de préhension.

L'organe d'application peut être courbé.. Il peut être courbé avant son insertion sur l'âme torsadée. En variante ou additionnellement, il peut être moulé sans courbure et courbé lors de son insertion sur l'âme torsadée. Sa courbure peut être due à la courbure éventuelle de l'âme torsadée.

L'organe d'application moulé peut être moins rigide que l'âme torsadée de sorte que cette dernière lui confère sa forme incurvée. L'organe d'application moulé et la brosse peuvent être tous deux de surface enveloppe de section transversale circulaire, ou en variante tous deux de section transversale non circulaire. Dans ce cas notamment, l'organe d'application moulé peut être disposé de façon repérée angulairement sur l'âme par rapport à la brosse, par exemple afin que les grands axes des sections transversales soient contenus dans un même plan. Dispositif L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un dispositif pour l'application d'un produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils, comportant : - un récipient contenant le produit, et un applicateur selon l'invention, tel que défini ci-dessus. Le récipient peut être équipé d'un organe d'essorage, rapporté sur le récipient ou moulé avec celui-ci, éventuellement réglable. L'organe d'essorage peut être de tout type adapté, étant flexible ou rigide, à simple étage ou à double étage.

L'organe d'essorage définit un orifice d'essorage traversé par la brosse et l'organe d'application moulé lorsque ceux-ci sont extraits du récipient, le diamètre de l'orifice d'essorage étant de préférence compris entre 2,5 et 5,5 mm, étant par exemple de l'ordre de 4 min. Par « diamètre de l'orifice d'essorage » il faut comprendre celui du plus grand cercle inscrit dans l'orifice d'essorage. L'orifice d'essorage peut être circulaire ou non. Il peut par exemple former des vagues ou des dents ou encore comporter des fentes radiales ou tangentielles à l'orifice. L'orifice d'essorage peut être adapté au plus grand diamètre de la partie de la tige insérée dans le récipient quand celui-ci est fermé. L'organe d'application moulé et la brosse peuvent être reliés par la tige à un organe de préhension, l'organe de préhension comportant éventuellement des moyens de repérage du positionnement de l'organe d'application moulé et/ou de la brosse par rapport à l'utilisateur, permettant notamment à l'utilisateur de repérer une rotation éventuelle de l'applicateur par rapport à l'utilisateur.

L'organe de préhension de l'applicateur peut servir de capuchon de fermeture du récipient. Le récipient et le capuchon de fermeture peuvent être configurés de manière à assurer l'étanchéité de la fermeture du récipient. Ils peuvent par exemple coopérer par vissage.

Le produit peut être un produit de maquillage ou de soin, notamment un mascara, par exemple un mascara résistant à l'eau ou encore un mascara résistant aux frottements. L'organe d'application moulé et la brosse peuvent être configurés pour brasser le produit dans le récipient. Une section transversale maximale des surfaces enveloppe de l'organe d'application moulé et de la brosse peut occuper au moins 70 % de la section intérieure du récipient au moins le long d'une portion du trajet parcouru par l'organe d'application moulé et la brosse lors de leur extraction du récipient. La hauteur de cette portion est de préférence au moins égale au double de la longueur de l'organe d'application moulé et de la brosse, faisant par exemple entre deux et dix fois la longueur de l'organe d'application moulé et de la brosse, comme décrit dans la demande internationale WO 2009/153753. Le dispositif peut être configuré pour que l'organe d'application moulé et la brosse soient éloignés d'une distance inférieure à 1,5 mm, mieux inférieure à 0,5 mm, de la surface intérieure du récipient lorsque l'applicateur est en place sur le récipient dans une 20 position de stockage. Procédé de maquillage L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de maquillage des cils ou des sourcils, comportant l'étape consistant à appliquer un produit sur les cils ou sourcils à l'aide d'un applicateur selon l'invention, tel que défini 25 précédemment. L'invention a ainsi pour objet un procédé de maquillage des cils et/ou des sourcils à l'aide d'un applicateur tel que défini ci-dessus, comportant les étapes suivantes : on applique le produit cosmétique sur les cils et/ou sourcils à l'aide de l'un de la brosse et de l'organe d'application moulé, notamment de l'organe d'application 30 moulé, et on utilise l'autre de la brosse et de l'organe d'application moulé, notamment la brosse, pour charger en produit les cils du coin de séparer les cils et/ou les sourcils, ou recourber les cils. Procédé de fabrication L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication d'un applicateur pour l'application d'un produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils, tel que défini ci-dessus, procédé dans lequel on torsade dans une première étape deux branches d'un fil afin de former l'âme et définir des spires, les poils étant pris entre les spires de l'âme. Dans une deuxième étape, l'organe d'application moulé est rapporté sur l'âme, par exemple par 10 insertion à force, simple glissement, surmoulage ou encliquetage. Description des figures L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples non limitatifs de mise en oeuvre de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : 15 la figure 1 est une vue schématique en élévation, avec coupe longitudinale partielle, d'un exemple de dispositif réalisé conformément à l'invention, la figure 2 représente isolément, avec coupe longitudinale partielle, l'applicateur de la figure 1, la figure 3 est une vue en coupe longitudinale, schématique et partielle, de 20 l'applicateur des figures 1 et 2, - la figure 3a est une vue en coupe transversale selon III-III, schématique et partielle, de l'applicateur des figures 1 à 3, les figures 3b à 3f sont des vues analogues à la figure 3a de variantes de réalisation, 25 - les figures 4a à 4d et Sa à 5e sont des coupes longitudinales, schématiques et partielles, de variantes de réalisation, les figures 6a et 6b représentent en vue de côté des variantes de réalisation de la tige, les figures 7, 7a et 7b représentent des exemples d'organes d'essorage, et 30 les figures 8a et 8b illustrent des exemples d'agencements permettant d'accroître la flexibilité de l'organe d'application.On a représenté à la figure 1 un dispositif 1 de conditionnement et d'application réalisé conformément à l'invention, comportant un applicateur 2 et un récipient associé 3 contenant un produit P à appliquer sur les cils et/ou les sourcils, par exemple du mascara ou un produit de soin. Le produit est par exemple un mascara. Le produit peut comporter des oxydes de fer ou autres pigments. Le produit P peut comporter un solvant hydrocarboné ou siliconé.

Le récipient 3 comporte, dans l'exemple considéré, un col fileté 4 et l'applicateur 2 comporte un organe de préhension 5 constituant également un capuchon de fermeture agencé pour se fixer sur le col 4 afin de fermer le récipient 3 de manière étanche en l'absence d'utilisation. L'applicateur 2 comporte une tige 7 d'axe longitudinal Y, qui se raccorde à son extrémité supérieure à l'organe de préhension 5 et, à son extrémité inférieure, à un organe d'application 8. L'organe d'application 8 comporte d'une part une brosse 9 à âme torsadée 10 et d'autre part un organe d'application moulé 12 disposé sur l'âme torsadée 10. Ce dernier comporte un corps 14 portant des dents 18.

Le récipient 3 comporte également un organe d'essorage 6, par exemple inséré dans le col 4. Cet organe d'essorage 6, qui peut être quelconque, comporte dans l'exemple considéré une lèvre 6a agencée pour essorer la tige 7 et l'organe d'application 8 lorsque l'applicateur 2 est retiré du récipient 3. La lèvre 6a définit un orifice d'essorage de diamètre adapté à celui de la tige.

Dans l'exemple considéré, l'axe longitudinal Y de la tige 7 est rectiligne et confondu avec l'axe longitudinal du récipient 3 lorsque l'applicateur 2 est en place sur celui-ci, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 est non rectiligne, formant par exemple un coude. La tige 7 peut comporter, le cas échéant, un rétreint annulaire sur sa portion qui vient se positionner en regard de la lèvre 6a de l'organe d'essorage 6, de façon à ne pas solliciter mécaniquement celle-ci outre mesure pendant le stockage. La fixation de l'organe d'application 8 à la tige peut notamment se faire par montage à force, notamment par encliquetage, collage, soudage ou sertissage, d'une extrémité 10b de l'âme torsadée 10 dans un logement 7a correspondant prévu à l'extrémité de la tige 7.

La brosse 9 comporte des poils 11 dont les extrémités libres définissent la surface enveloppe de la brosse. Les poils 11 s'étendent à partir d'une première portion P1 de Pâme 10. La brosse peut être cylindrique ou en variante de forme générale variable, lorsqu'observée perpendiculairement à son axe longitudinal, par exemple lenticulaire, ou en forme de goutte, ou encore tronconique avec un éventuel chanfrein à l'extrémité. En variante encore, elle peut être en fouie de cacahuète ou de boule. Lorsque la brosse est observée en section transversale, l'âme peut être centrale, comme illustré sur la figure 2. En variante, l'âme peut être excentrée dans la section transversale de la brosse. On peut utiliser dans une variante, pour réaliser l'âme, un double fil métallique qui est lui-même torsadé pour enserrer les poils, ce qui peut permettre de rendre la distribution des extrémités libres des poils plus aléatoire. On peut encore former la brosse en torsadant entre elles deux âmes torsadées portant chacune des poils.

Le corps 14 comporte un passage longitudinal traversant 14a, traversé sur toute sa longueur par une deuxième portion P2 de l'âme torsadée 10 pour permettre la fixation à la tige. La longueur de la deuxième portion P2 est par exemple supérieure à celle de la première P1, comme illustré. L'organe d'application moulé 12 est situé entre la tige 7 et la brosse torsadée 9.

Dans l'exemple illustré à la figure 1, l'organe d'application moulé est libre en rotation sur l'âme torsadée 10, mais dans une variante il peut être immobilisé par rapport à l'âme. Le corps 14 est de forme allongée, s'étendant selon un axe longitudinal X. Comme dans l'exemple considéré, le corps 14 peut présenter sur la majorité de sa longueur une section transversale polygonale, dont les côtés définissent des faces longitudinales 15. Le corps 14 peut présenter une section transversale hexagonale, comme illustré plus particulièrement sur la figure 3a. En variante, le corps 14 de l'organe d'application moulé peut être en section transversale de toute forme, par exemple circulaire, comme illustré à la figure 3b ou polygonale, notamment rectangulaire comme illustré à la figure 3e ou triangulaire comme illustré à la figure 3d ou encore carrée comme illustré à la figure 3e, voire avec des dents s'étendant dans le prolongement d'un côté adjacent, comme illustré à la figure 3f.

La longueur des dents 18 peut diminuer lorsque l'on se rapproche de la tige 7, de façon à faciliter le franchissement de l'organe d'essorage 6 par l'organe d'application 8 lors du retrait de l'applicateur 2 du récipient. La longueur des dents 18 peut également diminuer en rapprochement de l'extrémité distale du corps 14, ou non.

La surface enveloppe E1 de la brosse et la surface enveloppe E2 de` l'organe d'application moulé peuvent être dans le prolongement l'une de l'autre, sans former de discontinuité, comme illustré aux figures 4b et 4c notamment, où la tangente à la surface enveloppe a une inclinaison qui évolue sans discontinuité, lorsque l'on passe de la brosse à l' organe d' application moulé.

En variante, elles peuvent former une discontinuité, comme illustré aux figures 4a et 5a par exemple. Dans ces exemples, la pente de la surface enveloppe subit un changement d'inclinaison lorsque l'on passe de la brosse à l'organe d'application moulé. Lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal de l'applicateur .2, la longueur P2 occupée par l'organe d'application moulé peut être supérieure à la longueur occupée par la première portion Pi de l'âme portant les poils de la brosse torsadée, comme illustré aux figures 3 et 4a. En variante, la longueur P2 occupée par l'organe d'application moulé peut être égale à la longueur occupée par la première portion P1 de l'âme, comme illustré à la figure 4h.

En variante encore, la longueur P2 occupée par l'organe d'application moulé peut être inférieure à la longueur occupée par la première portion P1 de l'âme, comme illustré à la figure 4c. Dans l'exemple illustré aux figures 1 à 3, l'organe d'application 8 comporte un unique organe d'application moulé 12, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention s'il en est autrement. A titre d'exemple, on a illustré à la figure 4d un organe d'application 8 comportant successivement une brosse torsadée 9, trois organes d'application moulés 12, puis la tige 7. Dans les exemples qui viennent d'être décrits en référence aux figures 1 à 4d, l'applicateur s'étend selon un axe longitudinal X rectiligne.

En variante, l'applicateur peut s'étendre selon un axe longitudinal X non rectiligne. On a illustré aux figures 5a et 5b deux variantes de réalisation dans lesquelles l'âme s'étend selon un axe longitudinal X incurvé. Dans l'exemple de la figure 5a, l'axe est incurvé autour d'un unique axe d'incurvation, et dans l'exemple de la figure 5b, l'axe est incurvé autour de deux axes d'incurvation. Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 5c, l'âme torsadée est coudée à sa base, au niveau de son raccordement à la tige.

On a illustré aux figures 5d et 5e deux vues perpendiculaires l'une à l'autre d'un autre exemple de réalisation, comportant une âme courbe et un organe d'application moulé aplati, de sorte que l'applicateur a une forme de cuillère. On peut utiliser pour mouler l'organe d'application 12 une matière thermoplastique relativement rigide ou non, notamment flexible, par exemple du SEBS, un silicone, du latex, du butyle, de PEPDM, un nitrile, un élastomère thermoplastique, un élastomère de polyester, de polyamide, de polyéthylène ou de vinyle, une polyoléfine telle que du PE ou PP, du PVC, de l'EVA, du PS, du PET, du POM, du PA ou du PMMA, du PV, du SIS ou du SEBS. On peut notamment utiliser les matériaux connus sous les marques Hytrel®, Cariflex®, Alixine®, Santoprène®, Pebax®, cette liste n'étant pas limitative. L'organe d'application peut encore être réalisé en métal. Les dents 18 sont réalisées dans l'exemple considéré d'un seul tenant par moulage de matière thermoplastique avec le corps 14. Les dents 18 et le corps 14 peuvent être réalisés dans des matières différentes, le cas échéant. L'une au moins des dents 18 peut présenter un état de surface non lisse, par 20 exemple des stries venues de moulage ou des aspérités, liées par exemple à la présence d'une charge dans la matière plastique. L'organe d'application moulé peut être réalisé avec une matière plastique comportant des particules magnétiques. Le champ magnétique créé par de telles particules, qui peuvent être magnétisables et/ou magnétisées, peut interagir avec des fibres 25 magnétiques ou pigments qui seraient présents dans le produit. L'organe d'application moulé peut être réalisé avec un flocage, ce dernier s'étendant par exemple sur les dents seulement ou sur l'âme seulement. Les dents peuvent présenter, au niveau de leur extrémité libre, un relief ou une forme particulière, par exemple une fourche, une boule ou un crochet. Le crochet peut 30 s'étendre par exemple transversalement, parallèlement ou obliquement par rapport à l'axe longitudinal X de l'âme. Pour obtenir les boules, on peut par exemple chauffer l'organe d'application moulé de manière à faire fondre l'extrémité des dents. Pour obtenir les fourches ou les crochets, on peut traiter mécaniquement, par exemple meuler, l'organe d'application moulé et ainsi abraser les extrémités des dents. L'organe d'application 8 peut comporter tout agent bactéricide comme des sels d'argent, de cuivre, des conservateurs ainsi qu'au moins un agent conservateur du produit 5 comme les parabènes ou autres conservateurs. L'âme et/ou le corps et/ou les poils et/ou les dents peuvent, en outre, comporter des particules, par exemple une charge notamment un composé magnétique, bactériostatique ou absorbeur d'humidité ou encore un composé destiné à créer à la surface de la dent ou d'un poil une rugosité ou à favoriser le glissement des cils sur les dents. L'un 10 au moins de l'âme, du corps, d'un poil et d'une dent peut être floqué, recevoir tout traitement à chaud ou mécanique, et/ou comporter des particules, par exemple une charge, afin notamment d'améliorer le glissement. Dans l'exemple illustré aux figures 1 et 2, la tige 7 présente une section transversale circulaire mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 15 7 présente une section autre, la fixation de l'organe de préhension 5 sur le récipient 3 pouvant alors être effectuée autrement que par vissage, si nécessaire. L'organe d'essorage 6 est adapté à la forme de la tige 7 et à celle de l'organe d'application 8, le cas échéant. La tige peut être de section transversale constante lorsque l'on se déplace le long de son axe longitudinal, par exemple circulaire. 20 En variante, la portion apparente de la tige peut comporter un maximum sur un tronçon s'étendant sur plus du quart de la longueur de la portion apparente de la tige, voire sur plus du tiers, voire sur plus de la moitié de la longueur de la portion apparente de la tige, voire sur toute la longueur de la portion apparente. Ce maximum peut être unique, comme illustré à la figure ba, et la section transversale de la portion apparente de la tige 25 peut augmenter puis diminuer lorsque l'on se déplace le long de son axe longitudinal. En variante, la tige peut comporter deux maxima, comme illustré à la figure 6b. L'organe d'essorage peut comporter un orifice d'essorage de section transversale circulaire, ovale, carrée, ou triangulaire. L'organe d'essorage peut comporter une ou plusieurs fentes, la ou les fentes étant radiale(s), comme illustré à la figure 7a ou 30 tangentielle(s) à l'orifice, comme illustré à la figure 7b. L'organe d'essorage peut être réalisé autrement, par exemple comporter un bloc de mousse, qui peut être fendu. L'organe d'essorage peut encore, par exemple, être tel que décrit dans les demandes de brevet US 2005/0028834, US 6328495, US 6375374, US 2004/0258453 et US 2005/0175394. En particulier, l'organe d'essorage peut être rigide ou en matière élastomérique.

La lèvre d'essorage 6a peut avantageusement être ondulée, ayant un bord libre radialement intérieur définissant un orifice de passage 122 de l'organe d'application, comme illustré sur la figure 7. La lèvre d'essorage 6a peut comporter des ondulations 120 s'étendant autour de l'orifice 122. L'organe d'essorage 6a peut comporter un nombre d'ondulations 120 compris entre 3 et 12, par exemple.

La lèvre d'essorage 6a peut s'étendre généralement selon un cône convergeant en direction du fond du récipient, de génératrice G faisant un angle i avec l'axe K du récipient. En variante, la lèvre d'essorage 6a peut s'étendre généralement selon un plan médian perpendiculaire à l'axe K ou encore généralement selon un cône convergent en direction de la sortie du récipient.

L'organe d'essorage peut encore être réglable, le cas échéant. La tige 7 à laquelle est fixée l'âme peut être au moins partiellement, notamment entièrement, flexible, par exemple à proximité de l'organe d'application. La tige peut par exemple comporter au moins un élément flexible 80 comme illustré à la figure 8a, par exemple en élastomère et/ou avec une forme conférant de la flexibilité, par exemple au moins une encoche 81 comme illustré à la figure 8b. L'applicateur peut être vibrant, c'est-à-dire qu'on peut lui appliquer des vibrations durant l'application, le peignage ou le prélèvement du produit, par exemple comme décrit dans la demande WO 2006/090343. Il peut être mis en vibration soit par un générateur monté dans l'applicateur, notamment sur l'organe de préhension, de manière amovible ou non, soit par un élément vibrant extérieur monté sur un doigt de l'utilisateur, par exemple. Un générateur de vibrations est décrit dans la demande de brevet français FR 2 882 506. Les vibrations peuvent permettre d'obtenir une meilleure séparation des cils et dans le cas de l'utilisation d'une composition comportant des fibres, une meilleure orientation de celles-ci et/ou une facilité de prélèvement. En variante encore, l'applicateur peut être chauffant, c'est-à-dire comporter un élément chauffant et/ou rotatif.

Il est aussi possible que l'organe d'application soit vibrant et chauffant ou uniquement vibrant ou uniquement chauffant ou uniquement rotatif. Dans le cas où l'applicateur est rotatif, l'organe de préhension peut loger un moteur électrique pour entraîner la tige en rotation. Il peut être avantageux que l'organe d'application moulé soit monté avec une possibilité de rotation sur l'âme torsadée, en cas de fort couple. Cela peut permettre d'éviter de rendre débrayable la tige. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits, dont les caractéristiques peuvent se combiner au sein de variantes non illustrées.

L'expression « compris entre » s'entend bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié. L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins ».

Claims (13)

1. REVENDICATIONS1. Applicateur (2) pour l'application d'un produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils, comportant - une tige (7), une âme torsadée (10) fixée à la tige, une brosse (9) comportant des poils (11) s'étendant à partir d'une première portion (Pi) de l'âme torsadée, et au moins un organe d'application moulé (12) comportant un corps (14) et des dents (18) s'étendant à partir du corps (14), le corps présentant un passage longitudinal traversant (14a), ce passage étant traversé par une deuxième portion (P2) de l'âme torsadée (10).
2. 2. Applicateur selon la revendication 1, le corps (14) de l'organe d'application moulé étant traversé par l'âme torsadée sur toute sa longueur.
3. 3. Applicateur selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'organe d'application moulé (12) est situé entre la tige (7) et la brosse (9).
4. 4. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant plusieurs organes d'application moulés, notamment deux ou trois, disposés consécutivement les uns aux autres entre la brosse (9) et la tige (7).
5. 5. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'organe d'application moulé (12) est libre en rotation sur l'âme torsadée (10).
6. 6. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel, la brosse ayant une surface enveloppe (E1) et l'organe d'application moulé ayant une surface enveloppe (E2), les deux surfaces enveloppes sont dans le prolongement l'une de l'autre, sans former de discontinuité.
7. 7. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel, lorsque l'on se déplace le long de l'axe longitudinal de l'applicateur, la longueur (P2) occupée par l'organe d'application moulé (12) est supérieure à la longueur occupée par la première portion (P1) de l'âme portant les poils de la brosse (9).
8. 8. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, dans lequel, lorsque 'on se déplace le long de l'axe longitudinal de l'applicateur, la longueur occupéepar l'organe d'application moulé est inférieure à la longueur occupée par la première portion de l'âme portant les poils de la brosse.
9. 9. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'axe longitudinal de l'âme torsadée (10) étant rectiligne.
10. 10. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, l'axe longitudinal de l'âme torsadée étant incurvé.
11. 11. Applicateur selon la revendication précédente, dans lequel l'organe d'application moulé est moins rigide que l'âme torsadée de sorte que cette dernière lui confère sa forme incurvée.
12. 12. Dispositif pour l'application d'un produit cosmétique sur les cils et/ou les sourcils, comportant : - un récipient (3) contenant le produit, et un applicateur (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes.
13. 13. Dispositif selon la revendication précédente, comportant un organe d'essorage (6).