FR3004905A1 - Applicateur pour appliquer un produit sur les cils et/ou les sourcils - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un applicateur (2) pour appliquer un produit (P) sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application moulé (8), cet organe d'application comportant : - une âme (10) s'étendant selon un axe longitudinal (X), et - des dents (20) se rétrécissant en vue de face en direction de leur extrémité libre et présentant au moins un bord ayant un point d'inflexion.

Description

La présente invention concerne un applicateur pour appliquer un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application moulé, et un dispositif de conditionnement et d'application comportant un tel applicateur. De nombreux applicateurs ayant un organe d'application comportant une âme 5 et des dents venues de moulage avec rame ont déjà été proposés. On connaît des demandes EP 1 070 466 et FR 2 837 077 un peigne comportant deux rangées de dents, les dents de chaque rangée ayant une section transversale aplatie s'effilant vers leur extrémité libre. La demande FR 2 837 077 décrit notamment des dents présentant une forme générale en zigzag, les changements de direction de chaque dent 10 formant des creux et des excroissances pouvant retenir du produit. On connaît des demandes FR 2 961 384 et FR 2 922 422 une brosse comportant des dents de formes dissymétriques en vue de face, ayant une première face longitudinale de forme plane et une deuxième face longitudinale de forme arrondie, notamment convexe, les dents s'effilant vers leur extrémité libre. 15 11 existe un besoin pour perfectionner encore les applicateurs comportant un organe d'application moulé afin de permettre à l'utilisateur d'effectuer un maquillage permettant une charge et une séparation des cils la plus efficace possible. Il existe également un besoin pour bénéficier d'un applicateur permettant de réaliser sur les cils ou les sourcils, déjà revêtus de produit ou non, un maquillage par 20 faisceaux. L'invention a pour objet, selon l'un de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application moulé, cet organe d'application comportant : - une âme s'étendant selon un axe longitudinal, et 25 - des dents se rétrécissant en vue de face en direction de leur extrémité libre et présentant au moins un bord ayant un point d'inflexion. Une telle forme de dent permet, lorsque la brosse est utilisée avec un produit cosmétique, notamment du mascara, d'empêcher une rétention trop importante de produit sur les dents, et d'avoir une surface de contact relativement importante entre les dents et les 30 cils et/ou les sourcils, ce qui permet, lors de l'application, de charger ceux-ci en produit de manière adéquate.

Le fait que les dents se rétrécissent en vue de face en direction de leur extrémité libre et présentent un bord ayant un point d'inflexion favorise également la séparation de la frange de cils, afin d'obtenir, lors de l'application du produit ou du peignage, une multitude de faisceaux de cils bien définis et d'éviter la follnation de trop gros paquets de cils. La présence du point d'inflexion assure une progressivité dans le contact avec le cil, en évitant la présence d'arêtes. Par « axe longitudinal de l'âme », on désigne la ligne joignant l'ensemble des barycentres des sections transversales de l'âme. L'axe longitudinal peut être un axe central, voire un axe de symétrie pour l'âme, notamment lorsque l'âme présente une section transversale circulaire ou en forme générale de polygone régulier. L'axe longitudinal de l'âme peut être rectiligne ou courbe et peut être contenu dans un plan, lequel peut être un plan de symétrie pour certaines, voire pour toutes les sections transversales de l'âme. De préférence, l'axe longitudinal de l'âme est rectiligne.

Par «dent », on désigne un élément en saillie indiviclualisable servant à l'application du produit et à la séparation des cils et/ou des sourcils, s'étendant selon un axe longitudinal, défini par la plus grande dimension de la dent perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'âme, et réalisé conformément à l'invention. Une dent présente, en vue de face, deux bords opposés se rejoignant à son extrémité libre, notamment au niveau du plan médian de la dent. Les dents peuvent avoir une partie basse et une partie haute, le ou les points d'inflexion étant situés dans la partie haute, qui correspond notamment à la moitié supérieure des dents. Dans la partie basse, les bords des dents sont de préférence formés par une portion rectiligne. Les portions rectilignes des bords sont avantageusement parallèles entre elles. Dans une variante, les portions rectilignes des bords ne sont pas parallèles entre elles, se rapprochant ou s'écartant l'une de l'autre en direction de l'extrémité libre des dents. Par « vue de face», on désigne la projection d'une dent sur un plan défini par l'axe longitudinal de ladite dent et l'axe de sa plus grande dimension en section 30 transversale. Lorsque la dent est de révolution, la vue de face est définie comme la projection sur un plan longitudinal quelconque de la dent. Lorsque la dent présente une forme générale aplatie, la vue de face correspond à une projection de la dent dans une direction perpendiculaire à son plan d'aplatissement. Par « les dents se rétrécissant en direction de leur extrémité libre », il faut comprendre que la largeur des dents, mesurée perpendiculairement à leur axe longitudinal, diminue vers le haut en direction de leur extrémité libre. Par « les dents présentant au moins un bord ayant un point d'inflexion », on désigne des dents réalisées de telle sorte que, lorsqu'elles sont observées en vue de face, au moins un de leurs bords, qui suit une courbe sur au moins une portion de sa longueur, change de concavité en un point, appelé point d'inflexion. La tangente en ce point traverse alors la courbe suivie par ledit bord. Les dents sont ainsi avantageusement dépourvues d'arête dans la zone du bord courbe, ce qui permet d'éviter que du produit reste bloqué et s'accroche sur certaines parties des dents. La pente du point d'inflexion, c'est-à-dire l'angle formé entre la tangente, en ce point, à la courbe suivie par le bord présentant le point d'inflexion et l'axe longitudinal de la dent, peut être comprise entre 30° et 80°. Les dents peuvent présenter deux bords opposés ayant chacun un point d 'inflexion. Les dents sont de préférence de forme symétrique en vue de face. Dans ce cas, 20 les deux bords opposés des dents ont chacun un point d'inflexion de même pente et réalisés à la même position axiale sur la dent. Dans une variante, les dents sont de forme dissymétrique en vue de face. Les dents peuvent notamment présenter un seul bord ayant un point d'inflexion. En variante, les deux bords opposés des dents ont chacun un point d'inflexion, mais sont de pentes 25 différentes et sont réalisés à des positions axiales différentes sur la dent. Le point d'inflexion peut être situé à mi-distance du plan médian des dents et du plan latéral le plus éloigné de ce plan médian, parallèle au plan médian et s'appuyant sur la dent du même côté que le point d'inflexion. Les dents sont avantageusement disposées sur l'âme selon une ou plusieurs 30 rangées longitudinales. Les dents d'une rangée peuvent être alignées ou décalées les unes par rapport aux autres, étant notamment disposées en quinconce. De préférence, les rangées sont équiréparties autour de l'âme.

Au sein d'une rangée, les dents peuvent être disposées perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'âme. Dans une variante, les dents sont disposées obliquement par rapport à l'axe longitudinal de l'âme. Les dents peuvent s'étendre selon un axe longitudinal orienté perpendiculairement à l'axe longitudinal de l'âme. Dans une variante, les dents s'étendent selon un axe longitudinal orienté obliquement par rapport à l'axe longitudinal de l'âme. L'écartement entre les dents au sein d'une même rangée- longitudinale peut être constant. Dans une variante, l'écartement entre les dents au sein d'une même rangée longitudinale est variable.

Les dents se rétrécissent de préférence seulement sur leur partie haute. La plus grande largeur d'une dent, en vue de face, peut être inférieure ou égale à 4 mm, mieux inférieure ou égale à 3 mm, encore mieux inférieure ou égale à 2 min. Elle est de préférence située dans la partie basse de la dent. La hauteur des dents peut être inférieure ou égale à 5 mm, mieux inférieure ou égale à 3 mm, la hauteur des dents étant leur dimension selon leur axe longitudinal. Les dents peuvent être toutes de même hauteur. Dans une variante, les dents présentent une hauteur variable. Dans ce cas, la hauteur de la partie haute des dents peut être constante d'une dent à l'autre et celle de leur partie basse peut être variable, étant notamment comprise entre 0 min et 5 mm, mieux entre 1 mm et 4 mm.

Les dents peuvent être de section transversale aplatie, c'est-à-dire qu'elles présentent, sur au moins une partie de leur hauteur, une section transversale, prise perpendiculairement à la direction d'élongation des dents, qui est de forme allongée selon un plan d'aplatissement, c'est-à-dire plus large qu'épaisse. Le plan d'aplatissement des dents peut foimer avec l'axe longitudinal de l'âme un angle compris entre 60° et 120°, le plan d'aplatissement étant de préférence perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'âme. Dans une variante, le plan d'aplatissement des dents forme un angle nul avec l'axe longitudinal de l'âme. Le rapport de la largeur des dents sur leur épaisseur peut être ainsi supérieur ou égal à 2, mieux supérieur ou égal à 3.

Les dents peuvent en outre s'amincir, en vue de côté, en direction de leur extrémité libre sur au moins une partie de leur hauteur, notamment sur leur partie haute, c'est-à-dire que leur épaisseur, mesurée perpendiculairement à leur axe longitudinal, diminue vers le haut en direction de leur extrémité libre. Par « vue de côté », on désigne la projection d'une dent sur un plan orthogonal à son plan d'aplatissement et parallèle à son axe longitudinal. La plus grande épaisseur d'une dent peut être comprise entre 0,2 mm et I mm, mieux entre 0,4 mm et 0,8 mm, cette plus grande épaisseur étant, en section transversale, la dimension de la dent selon la direction orthogonale à la direction de sa plus grande largeur. L'épaisseur d'une dent peut être mesurée parallèlement à l'axe longitudinal de l'âme lorsque la dent a son plan d'aplatissement perpendiculaire à l'axe longitudinal de la dent. 10 La plus grande épaisseur d'une dent peut se situer à sa base, notamment lorsque la dent s'amincit en direction de son extrémité libre. Les dents peuvent être, dans leur partie basse, de section transversale circulaire, ovoïde ou polygonale, par exemple rectangulaire. Les deux bords opposés des dents peuvent présenter chacun une arête à la 15 jonction de la partie haute et de la partie basse. Les dents peuvent présenter au moins une encoche, notamment à leur extrémité libre. Cette encoche peut être sous la forme d'une petite ouverture s'étendant de l'intérieur de la dent vers sa périphérie. De préférence, la ou les encoches sont traversantes. La ou les encoches sont de préférence visibles quand la dent est observée de face. La ou les encoches 20 sont, de préférence, réalisées selon le plan d'aplatissement des dents. Les dents peuvent être toutes identiques, à une homothétie près, le cas échéant. Les dents sont de préférence moulées avec au moins une partie de l'âme, mieux avec la totalité de l'âme. La dent peut être du même matériau qu'une partie de l'âme, mieux la totalité de l'âme. La dent peut ainsi être moulée par injection de matière 25 thermoplastique avec au moins une partie de l'âme, mieux la totalité de l'âme. Dans une variante, les dents et l'âme sont réalisées dans des matériaux différents, par exemple par bi-injection. Les dents sont par exemple moulées au travers d'ouvertures de l'âme. Les dents peuvent être réalisées dans un matériau plus mou que l'âme ou, en variante, plus dur que l'âme. 30 L'âme peut être de section transversale circulaire ou polygonale, notamment hexagonale. Les dents peuvent se raccorder sur plus de la moitié de leur plus grande largeur à une même face plane de Pâme. De préférence, les dents s'étendent sur la quasi-totalité de leur largeur, à leur base, à partir d'une même face plane de l'âme. Dans une variante, l'âme est vrillée. L'invention a encore pour objet un dispositif de conditionnement et d'application, comportant : un applicateur selon l'invention, tel que défini ci-dessus, un récipient contenant un produit à appliquer, sur les cils et/ou les sourcils, à l'aide de l'applicateur. L'organe de préhension de l'applicateur peut constituer un capuchon de feinieture étanche du récipient. Le récipient peut comporter un organe d'essorage de l'applicateur. Le produit à appliquer peut être un mascara ou un produit de soin. L'invention a encore pour objet un procédé de maquillage des cils et/ou des sourcils, à l'aide d'un applicateur selon l'invention.

L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, ainsi qu'à l'examen du dessin annexé, sur lequel: - la figure 1 est une coupe longitudinale, partielle et schématique, d'un exemple de dispositif de conditionnement et d'application réalisé conformément à 20 l'invention, - la figure 2 est une vue schématique d'une dent selon l'invention, prise isolément et observée en vue de face, la figure 2A est un détail de la dent de la figure 2, les figures 3 et 4 sont des vues analogues à la figure 2 de variantes de 25 réalisation de dents, la figure SA transversale est une coupe selon V-V de la dent de la figure 2, les figures 5B à 5C sont vues analogues à la figure 5A de variantes de réalisation, - les figures 6 à 9 sont des vues schématiques et partielles d'organes 30 d'application selon l'invention, en vue de dessus, - les figures 10 à 12 sont des vues schématiques de côté illustrant différentes variantes de positionnement relatif de dents successives, et - les figures 13 à 15 sont des vues analogues à la figure 2 de variantes de réalisation de dents selon l'invention. Le dispositif de conditionnement et d'application 1, représenté à la figure 1, comporte un récipient 3, contenant un produit P à appliquer sur les cils et/ou les sourcils, et un applicateur 2 pour appliquer ledit produit P, pouvant se fixer de façon amovible sur le récipient 3. L'applicateur 2 comporte un organe d'application 8 selon l'invention, qui sera décrit en détail dans la suite, relié par une tige 7 à un organe de préhension 5, qui constitue également un organe de fermeture du récipient 3. Cet organe de fermeture 5 est, par exemple, comme illustré, un capot agencé pour se visser sur un col fileté 9 du récipient afin de fermer ce dernier de façon étanche. En variante, la fixation de l'applicateur 2 sur le récipient 3 peut s'effectuer autrement. Le col 9 peut accueillir, comme illustré, un organe d'essorage 6 qui est par exemple rapporté dans le col 9. Cet organe d'essorage 6 comporte par exemple une lèvre définissant un orifice d'essorage de diamètre adapté à celui de la tige 7. L'organe d'essorage 6 peut être de tout type, rapporté sur le récipient 3 ou moulé avec celui-ci. L'organe d'essorage 6 peut encore être réglable. Le col 9 du récipient 3 peut être rapporté, en variante. Dans l'exemple illustré, la tige 7 est d'axe longitudinal Y rectiligne, mais on ne sort pas du cadre de la présente invention lorsque la tige 7 est non rectiligne. La tige 7 peut comporter une partie flexible à son extrémité distale, éventuellement pourvue d'une gorge annulaire, l'organe d'application 8 se raccordant alors à cette partie flexible. Le produit P est destiné à l'application sur les cils et/ou les sourcils. Ir peut comporter de l'oxyde de fer, entre autres pigments, et un solvant aqueux ou organique, selon les formulations. La tige 7 peut comporter, le cas échéant, un rétreint annulaire sur sa portion qui vient se positionner en regard de la lèvre de l'organe d'essorage 6, de façon à ne pas solliciter mécaniquement celle-ci outre mesure pendant le stockage de l'applicateur 2 dans le récipient 3.

L'organe d'application 8 peut être relié de diverses façons à la tige 7 et comporte par exemple, comme illustré, un embout 4 agencé pour se fixer dans un logement de celle-ci.

La fixation de l'organe d'application 8 sur la tige 7 peut se faire par tout moyen et notamment par montage à force, agrafage, encliquetage, collage, soudage ou sertissage, dans le logement correspondant prévu à l'extrémité de la tige 7. En variante, la tige 7 peut être insérée dans un logement prévu dans l'âme 10, ou la tige et l'âme peuvent être réalisées au moins en partie d'un seul tenant, par exemple par moulage de matière. L'organe d'application 8 comporte une âme 10 portant des dents 20. L'âme 10 est de forme allongée selon un axe longitudinal X, qui peut être rectiligne ou courbe, étant de préférence rectiligne, et qui peut être central. L'âme 10 peut être, sur la majorité de sa longueur, de section transversale 10 circulaire ou polygonale, notamment hexagonale. Les dents 20 peuvent s'étendre tout autour de l'âme 10. Dans une variante, seule une partie de l'âme 10 porte des dents 20. L'âme 10 peut être constituée d'une matière thermoplastique relativement rigide ou non, par exemple du SEBS, un silicone, du latex, du butyle, de l'EPDM, un nitrile, un élastomère thermoplastique, un élastomère de polyester, de polyamide, de 15 polyéthylène ou de vinyle, une polyoléfine telle que du PE ou PP, du PVC, de l'EVA, du PS, du PET, du POM, du PA ou du PMMA. On peut notamment utiliser les matériaux connus sous les marques H3rtrel®, Cariflex Santoprène® Pebax , cette liste n'étant pas limitative. L'âme 10 peut être vrillée, les dents 20 suivant alors la vrille réalisée par l'âme. 20 Les dents 20 s'étendent chacune à partir de l'âme 10 vers l'extérieur, en direction d'une extrémité libre 26, selon un axe longitudinal Z. Les dents 20 sont de préférence réalisées dans le même matériau qu'au moins une partie de l'âme 10, mieux que toute l'âme 10. Les dents 20 sont de préférence réalisées d'un seul tenant avec l'âme 10 par moulage de matière thermoplastique. 25 Dans une variante, les dents 20 et l'âme 10 sont réalisées dans des matériaux différents. Les dents 20 sont par exemple moulées au travers d'ouvertures de l'âme 10. Les dents 20 peuvent être réalisées dans un matériau plus mou que l'âme ou, en variante, plus dur que l'âme. Les dents 20 ont une partie basse 21 et une partie haute 22. Les dents 20 30 présentent deux bords opposés 24, 25 se rejoignant à l'extrémité libre 26 des dents.

Comme illustré à la figure 2, les dents 20 selon l'invention se rétrécissent en vue de face en direction de leur extrémité libre 26, le long de leur partie haute 22, c'est-à-dire que la largeur des dents 20 diminue vers le haut. La plus grande largeur L de chaque dent 20, définie comme la plus grande 5 dimension de la dent 20 mesurée perpendiculairement à son axe longitudinal Z, peut être comprise entre 1 mm et 4 mm, mieux entre 1,5 mm et 3 mm. Cette plus grande largeur L est de préférence mesurée à la base des dents 20, comme illustré à la figure 2. De préférence et comme illustré sur la figure 2, l'extrémité libre 26 de chaque dent 20 est, en vue de face, effilée, formant notamment une pointe qui facilite la 10 pénétration de l'organe d'application 8 dans les cils et la séparation de ces derniers. Dans l'exemple représenté aux figures 2 et 2A, les bords 24 et 25 des dents 20 sont, dans leur partie basse 21, formés par des portions rectilignes, et suivent chacun une courbe, sur la partie haute 22, changeant de concavité, respectivement, en des points Pi et P2, appelés points d'inflexion. La tangente en chaque point P1 ou P2 traverse alors la 15 courbe suivie par le bord 24, comme visible notamment à la figure 2A. La pente du point d'inflexion P1, c'est-à-dire l'angle  formé entre la tangente Ti, en ce point, à la courbe suivie par le bord 24 et l'axe Z, peut être comprise entre 30° et 60°, le côté adjacent étant d'axe R parallèle à l'axe Z sur la figure 2A. Dans l'exemple des figures 2 et 2A, le point d'inflexion Pi est situé 20 sensiblement à mi-distance du plan médian M de la dent 20 et du plan parallèle contenant l'axe R. Dans l'exemple illustré à la figure 2, les points d'inflexion des deux bords 24 et 25 sont de même pente et sont réalisés à la même position axiale sur la dent. La dent 20 est ainsi de forme symétrique en vue de face. 25 En variante, la dent 20 est de forme dissymétrique en vue de face, seul le bord 24 ayant un point d'inflexion, comme représenté à la figure 3, ou les deux bords opposés 24, 25 de la dent 20 ayant chacun un point d'inflexion, mais de pentes différentes et réalisés à des positions axiales différentes sur la dent, comme représenté à la figure 4. Les dents 20 peuvent avoir, dans leur partie basse 21, une section transversale 30 de toute forme, par exemple rectangulaire comme illustré à la figure 5A, ovoïde comme illustré à la figure 5B, ou circulaire comme illustré à la figure 5C.

Les figures 6 à 9 représentent l'organe d'application 8 en vue de dessus, c'est-à-dire en une projection sur un plan parallèle à l'axe longitudinal X de l'âme 10 et perpendiculaire à l'axe longitudinal Z des dents 20. Comme illustré sur ces figures, chaque dent 20 est de section transversale aplatie selon un plan d'aplatissement W orienté perpendiculairement à l'axe longitudinal X de l'âme 10. Le rapport L/1 de la plus grande largeur L des dents 20 sur leur plus grande épaisseur / peut être supérieur ou égal à 2, mieux supérieur ou égal à 3. Les dents 20 peuvent en outre s'amincir, en vue de côté, en direction de leur extrémité libre 26 sur au moins une partie de leur hauteur, notamment sur leur partie haute 22, c'est-à-dire que leur épaisseur, mesurée perpendiculairement à leur axe longitudinal Z, diminue vers le haut en direction de leur extrémité libre. La plus grande épaisseur 1 de chaque dent 20 peut être comprise entre 0,2 mm et 1 mm, mieux entre 0,4 mm et 0,8 mm. L'épaisseur de chaque dent 20 à mi-hauteur peut être inférieure ou égale à 0,5 mm.

Comme illustré aux figures 6 à 11, les dents 20 sont disposées sur l'âme 10 selon au moins une rangée longitudinale 30. Dans l'exemple illustré à la figure 6, les dents 20 de la rangée 30 sont strictement alignées les unes par rapport aux autres. Dans la variante de la figure 7, les dents 20 sont décalées les unes par rapport aux autres au sein de la rangée 30, étant disposées en quinconce.

Le plan d'aplatissement W des dents 20 peut former, en vue de dessus, comme illustré sur les figures 6 à 8, un angle a avec l'axe longitudinal X de l'âme 10 et, en vue de côté, comme illustré sur les figures 9 à 11, un angle y avec l'axe longitudinal X de l'âme 10. Les angles a et y sont, de préférence, compris entre 60° et 120°. Comme illustré aux figures 6 et 7, les dents 20 sont, de préférence, perpendiculaires à l'axe longitudinal X de l'âme 10, les angles a et y étant égaux à 90°. Dans une variante illustrée à la figure 8, les dents 20 sont obliques par rapport à l'axe longitudinal X de l'âme 10, l'angle a étant différent de 90° et l'angle y étant égal à 90°. Dans une variante encore, illustrée à la figure 9, le plan d'aplatissement W des dents 20 s'étend selon l'axe longitudinal X de l'âme 10, l'angle a étant nul. Dans une variante non illustrée, les dents 20 sont inclinées par rapport à l'axe longitudinal X de l'âme 10, l'angle a étant égal à 90' et l'angle y étant différent de 90°.

Dans l'exemple de la figure 10, les dents 20 de la rangée longitudinale 30 ont toutes la même hauteur h, qui est leur dimension selon leur axe longitudinal Z. Dans une variante représentée à la figure 11, les dents 20 ont une hauteur h variable. Dans ce cas, la hauteur de la partie haute 22 est constante d'une dent à l'autre et celle de la partie basse 21 est variable, étant notamment comprise entre 0,5 mm et 5 mm, mieux entre 1 mm et 4 mm. La hauteur h de chaque dent 20 peut être inférieure ou égale à 5 mm, mieux inférieure ou égale à 3 mm. Dans les exemples décrits précédemment, l'écartement e entre les dents 20 au sein d'une même rangée longitudinale 30 est constant. Dans une variante représentée à la figure 12, l'écartement entre les dents 20 est variable. Comme représenté à la figure 13, les bords 24 et 25 de la dent 20 peuvent présenter chacun une arête 35 à la jonction de la partie haute 22 et de la partie basse 21. En variante, cette arête est absente.

Dans la variante de réalisation illustrée à la figure 14, les dents 20 comportent une encoche 33, qui est par exemple sous la forme d'une petite ouverture s'étendant de l'intérieur de la dent vers sa périphérie, au niveau de l'extrémité 26. L'encoche 33 est traversante. Dans une variante non illustrée, les dents 20 présentent plusieurs encoches. Le nombre, la forme et/ou la position de ces encoches peuvent varier d'une dent 20 à l'autre.

Dans une variante non illustrée, les dents 20 présentent au moins un décrochement et/ou un renfoncement à leur surface, et/ou comportent une ouverture les traversant, par exemple une ouverture d'axe perpendiculaire à leur plan d'aplatissement W. Les dents peuvent être floquées, au moins en partie. Dans la variante représentée à la figure 15, les dents 20 sont pourvues à leur extrémité libre 26 de têtes arrondies 34, par exemple feuillées par fusion de la matière des dents. L'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisations qui viennent d'être décrits, dont les caractéristiques peuvent se combiner au sein de variantes non illustrées. Dans les exemples décrits précédemment, les portions rectilignes des bords 24, 25, dans la partie basse 21 des dents 20, sont parallèles entre elles. Dans une variante non illustrée, les portions rectilignes des bords 24, 25 ne sont pas parallèles entre elles, se rapprochant ou s'écartant l'une de l'autre en direction de l'extrémité libre 26 des dents 20.

L'organe d'application peut comporter des picots qui peuvent se placer entre les dents. L'organe d'application peut être vibrant, c'est-à-dire que l'on peut lui appliquer des vibrations durant l'application, le peignage ou le prélèvement du produit.

En variante, l'organe d'application peut être tournant, c'est-à-dire qu'il peut être animé d'un mouvement de rotation autour de l'axe longitudinal de l'âme, par exemple durant l'application, le peignage des cils ou le prélèvement du produit. En variante encore, l'organe d'application est chauffant, c'est-à-dire qu'il peut comporter un élément chauffant penuettant de chauffer les cils ou les sourcils, et/ou les dents et/ou l'âme de l'organe d'application. L'organe d'application peut aussi être vibrant et/ou tournant et/ou chauffant. Les dents peuvent comporter une rugosité ou peuvent recevoir un traitement chimique ou mécanique favorisant le glissement des cils ou sourcils. Les dents peuvent comporter un matériau aux propriétés bactériostatiques et/ou 15 un matériau magnétique. L'expression « comportant un » doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », et « compris entre » s'entend bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié.

Claims (16)

1. REVENDICATIONS1. Applicateur (2) pour appliquer un produit (P) sur les cils et/ou les sourcils, comportant un organe d'application moulé (8), cet organe d'application comportant : une âme (10) s'étendant selon un axe longitudinal (X), et des dents (20) se rétrécissant en vue de face en direction de leur extrémité libre (26) et présentant au moins un bord (24) ayant un point d'inflexion (Pt).
2. 2. Applicateur selon la revendication 1, les dents (20) étant de section transversale aplatie selon un plan d'aplatissement (W).
3. 3. Applicateur selon la revendication 1 ou 2, les dents (20) présentant deux bords opposés (24, 25) ayant chacun un point d'inflexion (P1, P2).
4. 4. Applicateur selon la revendication précédente, les dents (20) étant de forme symétrique en vue de face.
5. 5. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, les dents (20) étant de forme dissymétrique en vue de face.
6. 6. Applicateur selon la revendication 1, 2 ou 5, les dents (20) présentant un seul bord (24) ayant un point d'inflexion (P1).
7. 7. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, la pente du point d'inflexion (P1) étant comprise entre 30° et 80°.
8. 8. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, les dents (20) étant disposées selon au moins une rangée longitudinale (30).
9. 9. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, les dents (20) ayant une partie basse (21) et une partie haute (22), le ou les points d'inflexion (Pt, P2) étant situés dans la partie haute (22).
10. 10. Applicateur selon la revendication précédente, les dents (20) se rétrécissant seulement sur leur partie haute (22).
11. 11. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, les dents (20) présentant une hauteur (h) variable.
12. 12. Applicateur selon la revendication précédente, la hauteur de la partie haute (22) des dents (20) étant constante d'une dent à l'autre et celle de leur partie basse (21) étant variable, étant notamment comprise entre 0 mm et 5 mm.
13. 13. Applicateur selon l'une quelconque des revendications précédentes, les dents (20) s'amincissant en direction de leur extrémité libre (26).
14. 14. Applicateur selon l'une quelconque de S revendications 2 à 13, le plan d'aplatissement (W) des dents (20) formant avec l'axe longitudinal (X) de l'âme (10) un angle compris entre 600 et 120°, le plan d'aplatissement (W) étant notamment perpendiculaire à l'axe longitudinal (X) de l'âme (10).
15. 15. Applicateur selon l'une quelconque des revendications 2 à 13, le plan d'aplatissement (W) des dents (20) formant un angle nul avec l'axe longitudinal (X) de l'âme (10).
16. 16. Dispositif (1) de conditionnement et d'application comportant un applicateur (2) tel que défini dans l'une quelconque des revendications précédentes.