FR2971933A1 - Masque cosmetique etirable comportant des indications d'utilisation - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un masque cosmétique (10) destiné à être appliqué sur une surface corporelle, comprenant une feuille (14) d'un matériau non tissé étirable, l'étirement à la rupture de la feuille (14), suivant au moins un axe, étant supérieur à 10%, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens pour assister l'utilisateur dans l'étirement du masque.

Description

Masque cosmétique étirable comportant des indications d'utilisation

La présente invention concerne un masque cosmétique destiné à être appliqué sur une surface corporelle, et est notamment utile pour une application sur le visage. Un tel masque est notamment destiné à porter un produit cosmétique en vue de son application sur la surface corporelle. Un « produit cosmétique » est avantageusement un produit tel que défini dans la Directive 93/35 CEE du Conseil, datée du 30 juin 1993.

Le produit cosmétique est par exemple une composition cosmétique formée d'un liquide homogène ou hétérogène, comme par exemple une huile, une émulsion directe ou inverse, une solution, un gel, une huile anhydre, une lotion. Le produit cosmétique est notamment un produit de soin pour la surface corporelle.

On connaît par exemple de US 2003/0190339, de US 2008/0147022 et de FR 2 902 330 des masques destinés à être appliqués sur une surface corporelle. Dans US 2003/0190339, les masques comprennent au moins une couche formée d'un film plastique, éventuellement poreux, et une couche d'un produit absorbant, tel qu'un non tissé.

On connaît également de US 5,699,791, US 6,394,090 et US 5,467,765 des masques destinés à la protection d'un utilisateur pour éviter que l'utilisateur soit contaminé par des germes, ou, à l'inverse, qu'il contamine d'autres personnes avec des germes provenant de son organisme. On connaît de US 2009/0280150 et de US 2006/0182704 d'autres masques destinés à être appliqués sur une surface corporelle. Dans US2009/0280150, les masques pour le visage comprennent des zones imprimées comportant chacune des actifs cosmétiques spécifiques. Ces zones peuvent être de toutes formes géométriques, et par exemple présenter des couleurs différentes. Selon ce document, un système informatique évalue la qualité de la peau du consommateur. En fonction du résultat fourni par le système, ce système remplit ou non certaines zones imprimées avec des actifs cosmétiques, de façon plus ou moins concentrée. Le masque réalisé spécifiquement pour un consommateur est ensuite utilisé par le consommateur.

Dans US 2006/0182704, les masques pour le visage comprennent des zones imprimées. Ces zones peuvent être des points, indiquant au consommateur les points d'acuponcture de son visage. Ces zones peuvent également être des flèches, signalant des directions de massage privilégiées. Ces masques sont préalablement humidifiés avec un produit cosmétique de soin ou de maquillage. Les masques précités sont appliqués de manière conventionnelle par l'utilisateur. Il applique le masque de manière à placer ses yeux, son nez et sa bouche au niveau des ouvertures prévues à cet effet, et plaque ensuite le reste du masque sur sa peau.

Pour permettre une application efficace de produit cosmétique et une meilleure diffusion sur la surface corporelle, et notamment sur le visage, il est souhaitable d'étirer le masque après son application sur la peau. Cela provoque ainsi des étirement de la peau qui permettent de combattre le relâchement cutané La demande de brevet française n° 1060719, déposée le 17 décembre 2010, décrit des masques étirables destinés à être appliqués sur une surface corporelle. Dans ce document, le masque comporte des zones de rigidification délimitant les yeux, le nez et la bouche, pour un positionnement correcte sur le visage. Toutefois, pour étirer convenablement le masque, le consommateur doit se référer à une notice explicative. L'étirement du masque, en même temps que la compréhension de cette notice peut être complexe pour certaines personnes. Il peut en résulter un étirement approximatif du masque et une efficacité diminuée pour ce dernier. Un but de l'invention est d'augmenter les performances des produits cosmétiques associés à un matériau étirable via des propriétés mécaniques que les consommateurs doivent mettre en oeuvre (manipulation, étirement, positionnement précis sur le visage, etc.). Par étirements sur la peau du masque chargé de produit cosmétique on va créer : - un meilleur contact avec la peau. - une pression qui va permettre de relarguer une quantité de produit plus importante sur la peau. - Une modification mécanique de la forme du visage. Un but de l'invention est d'obtenir un masque cosmétique destiné à être appliqué sur une surface corporelle, qui permette une application efficace du produit, tout en présentant une facilité d'utilisation optimale pour l'utilisateur, en conduisant à un étirement optimal et précis. Un autre but de l'invention est d'offrir un masque qui présente une bonne capacité de déformabilité, tout en offrant une résistance mécanique adéquate, notamment lorsqu'il est chargé en produit cosmétique et/ou lorsque le masque présente des ouvertures traversantes. Encore un but de l'invention est d'obtenir un tel masque qui soit léger et peu coûteux à réaliser. A cet effet, l'invention a pour objet un masque cosmétique destiné à être appliqué sur une surface corporelle, comprenant une feuille d'un matériau non tissé étirable, l'étirement à la rupture de la feuille, suivant au moins un axe, étant supérieur à 100/0, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens pour assister l'utilisateur dans l'étirement du masque.

Selon l'invention, l'étirement est mesuré suivant la norme EDANA WSP 110.4(05). Les moyens aident et guident l'utilisateur pour étirer le masque, par exemple en lui indiquant à quels endroits du masque il doit poser ces doigts et appliquer une force d'allongement. Ces moyens sont généralement des indications visuelles ou sensorielles apposées sur le masque, à certains endroits précis. Ils sont compréhensibles par un ensemble d'utilisateurs, par exemple par les personnes parlant une même langue s'il s'agit de mots, ou par des personnes d'une même communauté ou d'un même langage, s'il s'agit de signes. Ces moyens sont généralement courts et concis, car ils invitent l'utilisateur à effectuer une seule action, par exemple à étirer dans un sens et suivant une distance. Ils peuvent aussi inviter l'utilisateur à effectuer deux actions ou plus, par exemple étirer dans un sens puis plier. Les moyens qu'ils peuvent prendre la forme de 2 points "flèches" indiquant des directions opposées l'une à l'autre. Par exemple, une flèche apposée a proximité d'une oreille peut indiquer à l'utilisateur que le masque doit être étiré vers une oreille. Une autre flèche à proximité de l'autre oreille peut indiquer à l'utilisateur que le masque doit être étiré vers l'autre oreille.

Plus généralement, les moyens peuvent prendre la forme d'au moins deux points disposés sur le masque, ces points pouvant présenter des formes différentes. Le masque selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute(s) combinaison(s) techniquement possible(s) : - les moyens pour assister l'utilisateur dans l'étirement du masque sont choisis parmi des moyens imprimés sur le masque, des moyens collés sur le masque, des moyens tricotés sur le masque, des moyens brodés sur le masque, des moyens cousus sur le masque, des moyens marqués par pression sur le masque ou des moyens marqués par fusion d'au moins une zone du masque, - les moyens pour assister l'utilisateur dans l'étirement du masque sont des flèches, des croix, des points, du texte, des symboles, des chiffres ou des figures géométriques ; - l'étirement à la rupture de la feuille, mesuré suivant la norme EDANA WSP 110.4(05), est compris entre 100/0 et 10000/0, avantageusement entre 10 0/0 et 500 % ; - le matériau est déformable élastiquement au moins pour un étirement supérieur à 10/0 et notamment compris entre 1 % et 2000/0 lorsqu'il est étiré suivant la norme EDANA WSP 110.4(05) ; - la feuille est formée d'une ou plusieurs monocouche(s) de matériau non tissé- la feuille présente une direction préférentielle d'alignement des fibres formant le non tissé ; - le masque porte un produit cosmétique disposé sur ou dans la feuille de matériau non tissé ; - la distance minimale entre le moyen et un bord d'ouvrant ou de fente ou une bordure du masque est compris entre 0.5 cm et 5 cm, et de préférence entre 2 et 4 cm. Pour calculer la distance minimale, le point à considérer dans le moyen pour assister l'utilisateur est son centre de gravité. En outre, le masque peut comprendre au moins une zone de rigidification sensiblement non étirable formée de fibres liées, l'étirement à la rupture de la feuille étant alors mesurée à l'écart de la zone de rigidification. Cette zone de rigidification peut comporter des fibres liées entre elles par fusion ; et ou des fibres liées entre elles par interaction mécanique. En particulier, l'étendue de la ou de chaque zone de rigidification est inférieure à 5 % de la surface totale du masque, prise suivant une face intérieure destinée à être appliquée contre la surface corporelle. Dans le cas où le masque comporte au moins une ouverture de passage à travers le masque raccordant une face intérieure du masque destinée à être appliquée contre la surface corporelle et une face extérieure du masque, au moins une zone de rigidification est disposée au voisinage de l'ouverture de passage. Le masque peut comporter une zone de rigidification formée par un segment linéaire, et ou peut être formée par une ligne périphérique disposée au voisinage du pourtour du masque. La feuille peut présenter une direction préférentielle d'alignement des fibres formant le non tissé, une zone de rigidification pouvant alors être sensiblement transversale par rapport à la direction préférentielle d'alignement des fibres. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue d'une face d'un premier masque cosmétique selon l'invention, avant son utilisation par l'utilisateur ; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1, prise lors de l'utilisation après l'étirement du masque, une fois qu'il a été appliqué sur le visage - la figure 3 une vue d'une face d'un deuxième masque cosmétique selon l'invention, avant son utilisation par l'utilisateur, - la figure 4 une liste non exhaustive des moyens pour assister l'utilisateur. Dans la description qui suit, les termes « intérieur » et « extérieur » s'entendent de manière relative par rapport à l'utilisateur. Le terme « intérieur » s'entend généralement comme plus proche ou dirigé vers l'utilisateur, alors que le terme « extérieur » s'entend généralement comme plus éloigné ou dirigé à l'écart de l'utilisateur. Un premier masque cosmétique 10 selon l'invention est représenté sur les figures 1 et 2. Ce masque 10 est destiné à être imprégné d'un produit cosmétique 12 en vue de l'application de ce produit sur une surface corporelle d'un utilisateur, avantageusement sur une surface kératinique telle que la peau, notamment le visage, ou les cheveux. Le produit cosmétique est avantageusement une composition formée d'un liquide homogène ou hétérogène, comme par exemple une huile, une émulsion directe ou inverse, une solution, un gel, une huile anhydre, une lotion. Le produit cosmétique est notamment un produit de soin pour la surface corporelle. Dans l'exemple illustré par la figure 1, le masque 10 est un masque facial. Il est constitué d'une feuille 14 d'un matériau non tissé étirable.

La feuille 14 présente une face intérieure destinée à être appliquée sur la surface corporelle de l'utilisateur, une face extérieure opposée, et des ouvertures traversantes pour le confort. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, la feuille 14 présente un pourtour sensiblement circulaire au repos, avant étirement sur le visage. En variante, le pourtour est allongé au repos, par exemple en forme d'ellipse, ou plus généralement en forme d'ovale. Encore en variante, le pourtour est de forme sensiblement polygonale, par exemple de forme carrée ou rectangle. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, la feuille 14 délimite deux ouvertures traversantes 23 destinées à être placées en regard des yeux de l'utilisateur, une ouverture traversante 24 destinée à être placée en regard de la bouche de l'utilisateur, et une découpe discontinue 20 destinée à former un volet déplaçable 22 pour recevoir le nez de l'utilisateur. En variante non représentée, la feuille délimite deux ouvertures traversantes en forme de fente pour le passage des oreilles.

La feuille non tissée 14 constituant le masque présente ainsi une surface généralement comprise entre 250 cm2 et 500 cm2 au repos, avant d'être étirée. Elle présente une épaisseur moyenne, prise entre sa face intérieure 16 et sa face extérieure 18 inférieure à 5 mm et notamment comprise entre 0,1 mm et 3 mm.

Dans un mode de réalisation, la feuille 14 est formée d'une monocouche de matériau non tissé étirable. Par « non tissé » on entend au sens de la présente invention un substrat comprenant des fibres dans lequel les fibres individuelles ou les filaments sont disposées de manière désordonnée dans une structure en forme de nappe et qui ne sont ni tissées, ni tricotées. Les fibres du corps non tissé sont généralement liées entre elles, soit sous l'effet d'une action mécanique (par exemple aiguilletage, jet d'eau, etc.), soit sous l'effet d'une action thermique, ou par l'ajout d'un liant. Un tel non tissé est par exemple défini par la norme ISO 9092 comme un/des voile(s) ou une/des nappe(s) de fibres orientées directionnellement ou au hasard, liées par friction et/ou cohésion et/ou adhésion, à l'exclusion du papier et des produits obtenus par tissage, tricotage, tufetage ou couturage incorporant des fils ou des filaments de liage. Un non-tissé diffère d'un papier par la longueur des fibres utilisées. Dans le papier, les fibres sont plus courtes. Cependant il existe des non-tissés à base de fibre cellulosique qui sont fabriqués par voie humide et ayant des fibres courtes comme dans le papier. La différence entre un non-tissé et un papier est généralement l'absence de liaison hydrogène entre les fibres dans un non-tissé. Avantageusement, le non tissé présente une direction préférentielle d'orientation des fibres le constituant, généralement définie par un sens machine. Ce sens machine est représenté par une flèche marquée 25 sur la figure 1. Le sens machine s'étend généralement parallèlement à la direction préférentielle d'étirement du masque 10. Il est défini comme le sens dans lequel le non tissé défile dans la machine qui le forme. Ce sens machine peut être mesuré par la méthode suivante : visuellement à I'ceil nu, ou au microscope, ou en comparant les valeurs de rupture à l'allongement, sachant que la rupture à l'allongement exprimée en Newtons dans le sens machine est supérieure à la rupture à l'allongement exprimée en Newtons dans le sens travers. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, la feuille non tissée 14 réalisée à base de fibres comporte au moins une partie de fibres thermofusibles. Avantageusement, le pourcentage massique de fibres thermofusibles contenues dans la feuille non tissée est supérieur à 10/0 et est inférieur ou égal à 100 %, avantageusement compris entre 150/0 et 800/0. Les fibres thermofusibles sont par exemple des fibres polyoléfines, telles que des fibres de polyéthylène (PE), de polypropylène (PP), de polyéthylène téréphtalate (PET) ou des fibres acryliques, telles que des fibres de polymétacrylate de méthyle (PMMA), des polyuréthanes ou des fibres des thermoplastiques suivants : polychlorure de vinyle (PVC), polymères styréniques (par exemple polystyrène PS, polystyrène expansible PSE, terpolymère acrylonitrile butadiène styrène ABS, copolymère styrène acrylonitrile SAN, copolymère styrène butadiène SB), polyamides (PA), polycarbonates (PC), polyesters saturés (par exemple polyethylène téréphtalate glycol PET, polybutylène téréphtalate glycol PBT), polyacétals (par exemple polyoxymethylène POM copolymère trioxane oxyde d'éthylène), polyvinyle alcool (PVA), ou encore polymères fluorés (par exemple polytétrafluroéthylène PTFE, poly fluorure de vinylidène PVDF, polychlorotrifluoroéthylène PCTFE) Les autres fibres constituant la feuille non tissée 14 sont par exemple des fibres synthétiques issues de dérivés du pétrole, des fibres naturelles issues de végétaux ou d'animaux, et/ou des fibres naturelles modifiées, issues par exemple de procédés de traitement ou de régénération pour former des fibres. Dans une variante, la feuille 14 comprend une pluralité de couches de matériau non tissé liées entre elles. La masse surfacique de la feuille 14 est inférieure à 200 g/m2 et est notamment comprise entre 20 g/m2 et 120 g/m2. Selon l'invention, la feuille non tissée 14 est étirable. Par « étirable », on entend que le matériau non tissé constituant la feuille 14 est propre à se déformer sous une force d'étirement exercée, sans rupture du matériau, suivant au moins une direction donnée, par exemple suivant le sens travers. Avantageusement, l'étirement de la feuille 14 est mesurée par la méthode suivante, telle que définie dans la Norme EDANA WSP 110. 4 (05), avec des éprouvettes de 50 mm de large et de 150 mm de longueur à la différence de la Norme qui utilise des éprouvettes de 50mm par 200 mm. L'étirement à la rupture de la feuille 14 mesurée par la Norme précitée est supérieur à 10 %, et est par exemple compris entre 10 % et 1000 %, avantageusement entre 10 % et 500 %.

Cet étirement à la rupture peut être avantageusement supérieur à 50%, voire supérieur à 100%.

Le masque 10 est ainsi déformable entre une configuration de repos représentée sur la figure 1, et une configuration étirée d'utilisation représentée sur la figure 2. Dans la configuration étirée, la surface totale occupée par le masque 10 est supérieure à celle occupée dans le masque 10 dans la position de repos, par exemple au moins 10 % supérieure, avantageusement au moins 15 % supérieure. Dans une première variante, le masque 10 est déformable de manière irréversible au-delà d'un étirement supérieur à 5 %. Le masque est ainsi considéré comme déformable.

Il présente alors une extension maximale à la force maximale inférieure à 200 % et supérieure à 10 %. Dans une variante, le masque est déformable de manière élastique, même pour un étirement supérieur à 200 %, c'est-à-dire qu'il reprend sensiblement sa forme et ses dimensions initiales lorsqu'il subit un étirement compris entre 1 % et 200 %. Selon l'invention, pour faciliter l'étirement, le masque 14 comporte des flèches 1 imprimées sur le masque lui-même. Après avoir déposé le masque de la figure 1 sur son visage, l'utilisateur saisit les parties latérales du masque comportant les flèches et tend le masque dans les directions indiquées par celles-ci. Il s'ensuit une déformation du masque, pour aboutir à la figure 2. La figure 3 représente un masque de forme plus allongée selon l'axe A que celui de la figure 1. Il comporte en outre des découpes 31, pour épouser la forme des joues. Les moyens pour assister l'utilisateur sont des flèches réalisées par fusion partielle locale du masque. Par « fusion partielle du matériau », on entend une fusion à une température sensiblement égale ou supérieure à la température de transition vitreuse du matériau, et inférieure à la température de fusion du matériau. En particulier, la température à laquelle la fusion partielle est effectuée est inférieure d'au moins 100/0 à la température de fusion du matériau. La température de transition vitreuse est généralement celle à laquelle un matériau passe d'un état vitreux, solide ou rigide à un état caoutchouteux. Cette température est par exemple mesurée par analyse thermique différentielle (DSC), par exemple suivant la Norme ISO 11357-2 ou par analyse dynamique (DMA), par exemple suivant la Norme ASTM D7028-07e1. La fusion partielle ou totale des fibres peut être obtenue par pression, par chauffage, par ultrasons, ou par calandrage.

La figure 4 présente un ensemble de moyen(s) pour assister l'utilisateur dans l'étirement du masque. Il s'agit de signes pouvant être représentés sur le masque de toutes les manières comme par impression, collage, tricot, broderie, couture ou pression. Un procédé de fabrication d'un masque 10 selon l'invention va maintenant être décrit. Initialement, une bande continue de matériau non tissé est fournie. Cette bande est réalisée à partir d'une monocouche ou d'une pluralité de couches de fibres qui sont liées entre elles par friction et/ou cohésion et/ou adhésion. Le matériau non tissé est alors dépourvu de zone de rigidification.

La bande est déroulée à partir par exemple d'un rouleau. La bande est alors convoyée dans un poste de formation. Les indications ou signes sont ensuite appliqués sur le masques à l'aide d'une presse « chauffante » par exemple, qui vient fusionner les fibres du non-tissé suivant des formes des lettres, des chiffres, etc Cette opération peut être également réalisée à l'aide d'un rouleau calandreur chauffant gravé, sous lequel passe le non tissé ou bien d'autres méthodes connues de l'homme de l'art. Puis, les masques 10 sont découpés suivant leur pourtour et sont avantageusement chargés en produit cosmétique 12 avant d'être emballés. Le chargement est par exemple réalisé par enduction. Les méthodes d'enduction pré-contrôlée permettent appliquer directement la quantité voulue de fluide sur le substrat. Ces techniques nécessitent l'utilisation d'une pompe qui alimente une filière dans le but de distribuer le fluide de façon homogène sur toute la largeur désirée. De cette manière, l'épaisseur appliquée est facilement contrôlée par rapport du débit linéaire en fonction de la vitesse du substrat.

Dans le domaine textiles et des non-tissés, le fluide peut être appliqué par calandrage, lame, racle, immersion, mousse ou pulvérisation. Une substance (laque, huile, résine, synthétique ou vinyle) est déposée sur l'une des faces du tissu, généralement pour le rendre imperméable ou résistant aux taches.

Dans une variante, le chargement en produit cosmétique 12 est effectué directement par l'utilisateur, lors de l'utilisation. L'utilisation du masque cosmétique 10 selon l'invention va maintenant être décrite. Cette utilisation s'entend une fois que le masque est appliqué sur le visage Initialement, l'utilisateur saisit le masque 10 dans sa configuration de repos. Dans le cas où le masque 10 n'est pas encore chargé en produit cosmétique 12, l'utilisateur trempe le masque 10 dans le produit cosmétique 12 pour imprégner le produit sur ou dans la face intérieure 16.

Puis, l'utilisateur saisit le masque 10 latéralement, en deux points 50 et 51 opposés situés de part et d'autre d'un axe central A-A' du masque, perpendiculaire à la direction 25. Les 2 points "flèches"50 et 51 indiquent des directions opposées l'une à l'autre. Ces points sont disposés de telle sorte que l'axe d'étirement 25 qu'il suggère soit sécant avec au moins une fente 22 ou 23, une ouverture traversante 23, ou 24. Dans l'exemple des figures 1 et 2, l'axe 25 est sécant avec la fente pour le nez. Sur la figure 3, l'axe 25 est sécant avec la bouche. En effet, les fentes et autres ouvrants sont des zones de fragilité du masque et il est important d'éviter que l'utilisateur n'endommage son masque avant même de se l'être appliqué. L'utilisateur éloigne alors les points 50 et 51 à l'écart l'un de l'autre en étirant le masque suivant la direction 25, comme cela est représenté sur la figure 1. L'étirement est par exemple supérieur à 50/0 et compris entre 10 % et 2000/0 sur au moins un axe parallèle à la direction 24. Le masque 10 étant étirable, il augmente sa surface d'au moins 5 %, sans rupture, ni déchirement. Ces masques 10 sont ainsi étirables en tout sens pour permettre que leur forme épouse au mieux la zone d'application sur la surface corporelle.

Une fois le masque 10 dans sa configuration étirée, l'utilisateur applique la surface intérieure contre la surface corporelle, ce qui permet de placer du produit cosmétique 12 sur la surface corporelle.

Les termes « un », « deux », etc doivent s'entendre respectivement comme « au moins un », « au moins deux », etc ..., sauf si le contraire est précisé.

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1.- Masque cosmétique (10) destiné à être appliqué sur une surface corporelle, comprenant une feuille (14) d'un matériau non tissé étirable, ,l'étirement à la rupture de la feuille (14), suivant au moins un axe, étant supérieur à 10%, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens (1) pour assister l'utilisateur dans l'étirement du masque, et l'étirement à la rupture de la feuille (14), est compris entre 10% et 1000%.
2. 2.- Masque (10) selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens (1) pour assister l'utilisateur dans l'étirement du masque sont choisis parmi des moyens imprimés sur le masque, des moyens collés sur le masque, des moyens tricotés sur le masque, des moyens brodés sur le masque, des moyens cousus sur le masque, des moyens marqués par pression sur le masque ou des moyens marqués par fusion d'au moins une zone du masque.
3. 3.- Masque (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens (1) pour assister l'utilisateur dans l'étirement du masque sont des flèches (50) ou (51), des croix, des points, du texte, des symboles, des chiffres ou des figures géométriques.
4. 4.- Masque (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'étirement à la rupture de la feuille (14), est compris entre 10 % et 500 %.
5. 5.- Masque (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le matériau est déformable élastiquement au moins pour un étirement supérieur à 1°{o et notamment compris entre 1 % et 200%.
6. 6.- Masque (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la feuille (14) est formée d'une ou plusieurs monocouche(s) de matériau non tissé.
7. 7.- Masque (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la feuille (14) présente une direction préférentielle (24) d'alignement des fibres formant le non tissé.
8. 8. - Masque (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il porte un produit cosmétique (12) disposé sur ou dans la feuille (14) de matériau non tissé.
9. 9. - Masque (10) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce la distance minimale entre le moyen (1) et un bord d'ouvrant ou de fente ou une bordure du masque est compris entre 0.5 cm et 5 cm, et de préférence entre 2 et 4 cm.