FR2887598A1 - Clip de fixation a deux positions de maintien notamment pour baguettes de caisse d'automobile - Google Patents

Abstract

Le clip de fixation (12) comprend une pièce de base (18) moulée d'une pièce avec la face intérieure de la baguette (2) et un élément d'accrochage (19) rapporté sur la pièce de base, qui comporte une tête de clip (27) conçue pour coopérer avec une ouverture de montage en « trou de serrure », ménagée en regard dans la carrosserie.Le clip de fixation comporte une structure de fixation à deux positions de maintien, préférentiellement une structure d'encliquetage à deux crans successifs, permettant de solidariser l'élément d'accrochage sur la pièce de base à deux hauteurs différentes, qui se traduisent par deux positions de montage de la baguette sur la carrosserie : une position écartée de prémontage à distance de la carrosserie et une position de verrouillage plaquée contre la carrosserie.Cette invention intéresse les fabricants de véhicules et d'accessoires automobiles.

Description

La présente invention concerne un clip de fixation à deux positions de

maintien ou de retenue, destiné principalement aux baguettes, moulures, enjoliveurs de ceinture de caisse ou de bas de caisse

pour véhicules routiers notamment du type automobile.

L'invention se rapporte également à une baguette de protection ou d'enjolivement ou à tout autre élément à rapporter sur la carrosserie d'un véhicule routier notamment du type automobile, comportant de tels clips de fixation à deux positions.

Les baguettes de protection ou d'enjolivement de ce type sont des pièces en matière plastique réalisées par moulage par injection, conçues pour être montées fixes sur la carrosserie d'un véhicule.

Dans la pratique actuelle, ces baguettes de protection ou d'enjolivement sont peintes après moulage, sur leur lieu de fabrication ou chez un soustraitant au moyen d'une ligne spécifique de mise en peinture.

Les baguettes sont alors livrées finies sur le site d'assemblage où elles sont montées sur le support correspondant, généralement la carrosserie d'une voiture, préalablement traité et peint de manière indépendante.

Cette façon de faire est particulièrement onéreuse, car elle nécessite une opération de peinture indépendante de celle du support ( off line ) et une logistique importante pour la mettre en oeuvre et pour fournir dans le bon ordre, des baguettes de la bonne couleur, au niveau de la chaîne d'assemblage.

En outre, il arrive parfois que, malgré une opération préalable, longue et délicate, de mise au point et d'harmonisation des teintes, la baguette et son support, qui sont peints séparément et selon des techniques différentes, présentent des teintes légèrement différentes. De tels écarts peuvent par exemple provenir de faibles différences d'épaisseur des couches de peinture ou de l'emploi de gammes de peinture spécifiques pas exactement identiques.

Ce désaccord de teinte, minime lorsque les pièces sont regardées séparément, devient très visible lorsqu'elles sont montées l'une sur l'autre. Un tel défaut d'esthétique n'est plus actuellement acceptable par les constructeurs automobiles.

Le but de l'invention est de proposer une baguette de protection, d'enjolivement ou autre qui peut être montée sur la carrosserie avant que cette dernière ne subisse les différentes opérations de traitement et de peinture.

La baguette peut ainsi être traitée et peinte en même temps que la carrosserie sur laquelle elle est montée ( on line ou in line ). Un tel procédé est nettement plus économique, car il supprime la nécessité d'une ligne spécifique supplémentaire de mise en peinture pour les baguettes. De plus, il assure une parfaite harmonie des teintes entre la carrosserie et la baguette.

Dans le cas de d'un traitement on line , la baguette est montée sur carrosserie avant le traitement anti-corrosion de la carrosserie par cataphorèse, alors que dans le cas d'un traitement in line , la baguette est montée sur carrosserie après ce traitement anti-corrosion mais avant les opérations de mise en peinture de finition (base métallisée ou laque, puis vernis) ; ces couches de finition étant préférentiellement appliquées par pulvérisation électrostatique de la peinture.

Cependant, pour que cette technique soit envisageable, la baguette ne doit pas gêner par sa présence les différentes opérations de traitement et de peinture de la carrosserie, notamment sur la partie de carrosserie se trouvant à proximité de la baguette ou masquée à l'arrière de celle-ci.

Pour cela, la baguette doit pouvoir être prémontée fixe sur la carrosserie à une certaine distance de celle-ci de manière que la baguette ainsi que la totalité de la surface de la carrosserie puissent subir les opérations de traitement, notamment la cataphorèse, et puissent être revêtues de peinture, de laque et/ou de vernis.

En outre, cette baguette doit être capable de supporter sans détérioration les conditions parfois sévères de traitement de la carrosserie, la cataphorèse impliquant notamment un passage au four à une température de l'ordre de 200 C.

Elle doit ensuite pouvoir être placée facilement et rapidement en position finale d'utilisation, c'est-à-dire plaquée contre la carrosserie, avec un maintien suffisant pour résister aux conditions de roulage et aux efforts mécaniques divers auxquels elle peut être exposée par la suite, par exemple le frottement de rouleaux de lavage.

Par la demande FR 2.839.481 au nom d'ARIES, on connaît une baguette destinée à être montée sur la carrosserie d'un véhicule automobile qui répond à ce problème technique. Sur sa face interne, cette baguette comporte d'une part deux organes de prémontage coopérant avec des orifices spécifiques de la carrosserie qui permettent de maintenir la baguette dans une position écartée de son support. Elle comporte d'autre part une série de clips de blocage, coopérant avec un autre type d'orifices de la carrosserie, de manière à assurer la fixation de la baguette en position finale de verrouillage contre la carrosserie après avoir subi une poussée perpendiculaire au support.

Les deux organes de prémontage de cette réalisation antérieure sont formés chacun d'une pièce d'emboîtement préalablement mise en place sur l'orifice correspondant de la carrosserie, et d'une seconde pièce cylindrique rattachée à la baguette, susceptible de coulisser dans la pièce d'emboîtement et comportant en extrémité un ergot destiné à coopérer avec un creux de la pièce d'emboîtement.

Avant les opérations de peinture, on monte cette baguette sur la carrosserie en position écartée. Pour cela, l'opérateur insère la partie cylindrique de chacun des organes de prémontage dans la pièce d'emboîtement correspondante et exerce sur la baguette une poussée perpendiculaire à la carrosserie, dite en Y jusqu'à ce que l'ergot des parties cylindriques se bloque dans les creux correspondants des deux pièces d'emboîtement.

Une fois les opérations de peinture terminées, l'opérateur exerce une seconde poussée perpendiculaire à la carrosserie qui provoque la sortie des ergots de prémontage hors de leur logement et l'insertion des clips de blocage dans les orifices correspondants de la carrosserie, de manière à placer la baguette en position finale de verrouillage contre la carrosserie.

Une telle réalisation permet de répondre au problème technique. Cependant, en position écartée de prémontage, la baguette ARIES n'est soutenue sur toute sa longueur, qu'à deux endroits correspondant à l'emplacement des organes de prémontage. Ce maintien est assez limité et peut parfois s'avérer insuffisant par exemple lors du passage dans le bain de cataphorèse où la baguette peut se décrocher du fait des remous engendrés par le déplacement de la voiture dans le bain ou alors dans le four de cataphorèse où la baguette, insuffisamment maintenue, peut s'affaisser entre les deux points de fixation.

En outre, pour placer la baguette en position écartée de prémontage, puis pour la mettre en position plaquée de verrouillage, l'opérateur doit effectuer dans les deux cas un mouvement de même nature: une poussée en Y perpendiculaire au support.

L'opérateur doit donc, lors du prémontage, doser son effort de poussée pour que les parties cylindriques des organes de prémontage ne coulissent pas trop loin dans les pièces d'emboîtement et que les ergots des parties cylindriques ne dépassent pas leur position de réception dans les creux des pièces d'emboîtement.

Cette opération étant relativement délicate et menée à une cadence très rapide, il arrive que certaines baguettes se retrouvent trop près de la carrosserie. La présence de la baguette gêne alors les opérations ultérieures de traitement de la zone de carrosserie située derrière et empêche une pulvérisation correcte des différentes couches de peinture.

Le but de l'invention est de fournir une autre solution, plus avantageuse, pour résoudre ce problème technique.

Pour résoudre ce problème technique, l'invention fournit un clip de fixation destiné à assurer la fixation sur un support et plus particulièrement sur la carrosserie d'un véhicule routier notamment du type automobile, d'un élément linéaire décoratif et/ou fonctionnel, par exemple du type baguette, bande, moulure, enjoliveur de ceinture de caisse ou de bas de caisse.

Ce clip de fixation comprend une pièce de base moulée d'une pièce avec la face intérieure de l'élément linéaire et un élément d'accrochage rapporté sur la pièce de base, l'élément d'accrochage comportant une structure saillante d'accrochage appelée tête de clip conçue pour coopérer avec une ouverture de montage du type en trou de serrure , ménagée en regard dans le support.

Selon l'invention, la pièce de base comporte un moyen de retenue destiné à coopérer avec un moyen de retenue complémentaire porté par l'élément d'accrochage, ces deux moyens de retenue constituant ensemble une structure de fixation à deux positions de maintien, préférentiellement une structure d'encliquetage à deux crans successifs, permettant de solidariser l'élément d'accrochage sur la pièce de base à deux hauteurs différentes, se traduisant par deux positions de montage de l'élément linéaire sur son support: une position écartée de prémontage à distance du support et une position de verrouillage plaquée contre le support.

L'invention fournit également un élément linéaire décoratif ou fonctionnel, par exemple du type baguette, bande, moulure, enjoliveur de ceinture de caisse ou de bas de caisse, destiné à être rapporté contre et monté sur un support et plus particulièrement la carrosserie d'un véhicule routier notamment du type automobile, qui comporte sur sa face intérieure au moins un clip de fixation à deux positions de maintien selon l'invention.

L'invention enseigne en outre un procédé de montage sur un support et plus particulièrement sur la carrosserie d'un véhicule routier notamment du type automobile, d'un élément linéaire décoratif ou fonctionnel, par exemple du type baguette, bande, moulure, enjoliveur de ceinture de caisse ou de bas de caisse, équipé d'au moins un clip de fixation à deux positions de maintien selon l'invention, dans lequel le montage de l'élément linéaire en position écartée de prémontage à distance du support s'effectue au moyen d'un mouvement de coulissement longitudinal, alors que le montage de l'élément linéaire en position de verrouillage plaquée contre le support requiert une poussée transversale sensiblement perpendiculaire au support.

Grâce à leurs deux positions de maintien, les clips de fixation selon l'invention, répartis sur toute la baguette, assurent à la fois le prémontage de la baguette en position écartée et le verrouillage final de celle-ci en position plaquée contre son support. Quelle que soit sa position de montage, la baguette selon l'invention est donc supportée par l'ensemble des clips de fixation, sur toute sa longueur.

Avantageusement, le prémontage de la baguette s'effectue au moyen d'un mouvement de coulissement longitudinal, c'est-à-dire au moyen d'un mouvement de translation dit en X , alors que le montage final en position plaquée de verrouillage requiert une poussée transversale en Y perpendiculaire au support. Ces deux mouvements bien distincts évitent tout risque d'erreur de la part de l'opérateur.

En outre, grâce à la conception particulièrement inventive du clip selon l'invention, le coulissement longitudinal de prémontage s'effectue à une distance fixe par rapport au support, déterminée par construction et optimale pour réaliser les opérations ultérieures de traitement et de peinture.

De préférence, la pièce de base de l'un au moins des clips de fixation selon l'invention peut être moulée sur une nervure longitudinale s'étendant sur la face intérieure de la baguette et plus généralement de l'élément linéaire. Les retassures sont ainsi notablement réduites, voire même quasiment supprimées.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: 30. la figure 1 est une vue en plan de la face intérieure d'un tronçon de baguette équipée de clips de fixation à deux positions de maintien selon une première variante de l'invention; la figure 2 est une vue de dessus en perspective d'un élément d'accrochage selon la première variante de l'invention, démonté et représenté seul; la figure 3 est une vue en perspective de la pièce de base d'un clip de fixation selon la première variante de l'invention, représentée seule et destinée à coopérer avec l'élément d'accrochage de la figure 2; la figure 4 est une vue de dessous en perspective de l'élément d'accrochage de la figure 2; les figures 5 à 9 sont des vues en perspective de la face intérieure d'un tronçon de baguette équipée de clips de fixation à deux positions de maintien selon la première variante de l'invention, illustrant les différentes étapes de montage de la baguette sur son support: - sur la figure 5, les éléments d'accrochage sont positionnés au-dessus des pièces de base sur lesquelles ils doivent être montés; - sur la figure 6, les éléments d'accrochage sont montés en position haute sur les pièces de base correspondantes; -sur la figure 7, les têtes de clip des éléments d'accrochage ont traversé la partie large des orifices en trou de serrure du support; - sur la figure 8, la baguette est en position écartée de prémontage sur son support, les têtes de clip des éléments d'accrochage se trouvant au niveau de la partie étroite des orifices; - sur la figure 9, la baguette est en position plaquée de verrouillage sur son support, les éléments d'accrochage se trouvant en position basse sur les pièces de base correspondantes; les figures 10 et 11 sont des vues en coupe transversale d'une baguette, équipée de clips de fixation selon la première variante de l'invention et prémontée en position écartée sur son support, les coupes étant réalisées au niveau d'un clip de fixation, respectivement au niveau des plans de coupe X-X et XI-XI de la figure 1; les figures 12 et 13 sont des vues en coupe transversale de la baguette précédente montée en position plaquée de verrouillage sur son support, les coupes étant réalisées au niveau d'un clip de fixation, respectivement au niveau des plans de coupe XII- XII et XIII-XIII de la figure 1; la figure 14 est une vue de dessus en perspective d'un élément d'accrochage selon une deuxième variante de l'invention, démonté et représenté seul; la figure 15 est une vue en perspective de la pièce de base d'un clip de fixation selon la deuxième variante de l'invention, représentée seule et destinée à coopérer avec l'élément d'accrochage de la figure 14; la figure 16 est une vue de dessous en perspective de l'élément d'accrochage de la figure 14; les figures 17 à 25 sont des vues similaires aux figures 5 à 13 mais correspondant à la deuxième variante de l'invention; la figure 26 est une vue de dessus en perspective d'un élément d'accrochage selon une troisième variante de l'invention, démonté et représenté seul; 25. la figure 27 est une vue en perspective de la pièce de base d'un clip de fixation selon la troisième variante de l'invention, représentée seule et destinée à coopérer avec l'élément d'accrochage de la figure 26; 30. la figure 28 est une vue de dessous en perspective de l'élément d'accrochage de la figure 26; les figures 29 à 37 sont des vues similaires aux figures 5 à 13 mais correspondant à la troisième variante de l'invention.

La baguette et le clip de fixation selon la présente invention vont maintenant être décrits de façon détaillée en référence aux figures 1 à 37. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques.

La présente invention se rapporte de façon générale à un élément linéaire à fixer sur un support et plus particulièrement sur la carrosserie d'un véhicule routier.

Par élément linéaire on entend plus particulièrement tout élément décoratif et/ou fonctionnel par exemple du type baguette, bande, moulure et autre que l'on fixe sur les portes, les ceintures de caisse, les bas de caisse ou autres parties de la carrosserie d'un véhicule routier. Pour des raisons de commodité on regroupera tous ces objets par le seul terme de baguette.

De la même façon, cet élément linéaire peut être rapporté et fixé sur tout support présentant les orifices appropriés. Cependant, l'application préférentielle visée concernant la carrosserie d'un véhicule, ce support sera désigné par la suite par le terme de carrosserie.

Sur les différentes figures, on a représenté un clip de fixation et une baguette constituant des modes de réalisation préférentiels de l'invention. En effet, les clips de fixation représentés sur les figures et décrits dans la suite de la demande présentent tous une tête de clip de forme générale en U couché . Il doit cependant être bien compris que ces figures ainsi que la description détaillée de celles-ci ne sont données qu'à titre d'exemple et ne sont en rien limitatives de la portée de l'invention définie par les revendications.

Par convention dans cette description, on désignera par faces avant et arrière du clip les faces de celui-ci dirigées respectivement vers la partie étroite et vers la partie large de l'ouverture en forme de trou de serrure, lorsque le clip est monté sur la carrosserie. Les notions de haut et de bas seront définies en fonction de l'orientation du clip tel que représenté sur les figures.

Sur la figure 1, un tronçon 1 d'une baguette 2 selon l'invention a été représenté.

Ce tronçon 1 de baguette 2 se présente sous la forme d'une pièce allongée qui comporte deux faces, une face extérieure 3 visible lorsque la baguette est montée, par exemple bombée convexe, et une face intérieure 4, par exemple concave, appliquée contre un support récepteur 5 par exemple la tôle d'une carrosserie 6.

Le corps de la baguette 2 définit ainsi du côté de sa face intérieure 4 un espace intérieur creux 7 longitudinal, continu et ouvert, destiné à être placé en direction du support 5, préférentiellement la carrosserie 6 d'un véhicule.

De manière classique, l'espace creux 7 est limité sur les côtés par deux rebords 8 longitudinaux, sensiblement verticaux ou obliques selon les exigences de style. Sur l'exemple de réalisation représenté, le rebord 8 destiné à être orienté vers le bas lorsque la baguette est montée sur la carrosserie comporte de préférence des saillies 9 réparties sur son chant supérieur 10. Les saillies 9 maintiennent ce rebord 8 légèrement écarté de la paroi de carrosserie 6 permettant un écoulement de l'eau vers le bas et hors de la baguette.

La baguette 2 comporte sur sa face intérieure 4 des moyens de fixation 11 de la baguette 2 sur le support 5. Selon l'invention, ces moyens de fixation 11 sont des clips de fixation à deux positions 12.

Les clips de fixation 12 représentés sur les figures 1 à 13 correspondent à une première variante de l'invention. Il ne s'agit cependant que d'un exemple illustratif. La baguette 2 selon l'invention n'est en effet pas limitée à ce modèle de clip, mais peut comporter toute autre variante de clip de fixation à deux positions 12 comprise dans la portée des revendications et notamment la deuxième variante de clip de fixation représentée sur les figures 14 à 25 ou la troisième variante de clip représentée sur les figures 26 à 37 qui seront décrites dans la suite de ce descriptif.

Pour assurer le montage et la fixation de la baguette 2 sur le support 5, ces clips de fixation 12 sont conçus pour coopérer avec une série d'ouvertures 13 prévues en regard dans le support 5, préférentiellement la tôle de la carrosserie 6 notamment au niveau des portes ou des bas de caisse.

De façon connue, la forme de ces ouvertures 13 est du type en trou de serrure . Elles présentent ainsi une zone large 14 sensiblement rectangulaire, prolongée par une zone plus étroite 15.

Les clips de fixation 12 existent en plusieurs endroits sur toute la longueur du corps de la baguette 2 de manière à garantir un maintien uniforme et solide de la pièce moulée contre le support 5. Ils sont disposés selon un espacement prédéterminé correspondant à celui des ouvertures 13 avec lesquelles ils se retrouvent en vis-à-vis lorsque la baguette est positionnée contre son support 5.

Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, la baguette comporte sur sa face intérieure 4 au moins une nervure longitudinale 16, qui se prolonge de préférence sensiblement sur toute sa longueur.

Cette nervure longitudinale 16 est préférentiellement mince afin d'éviter de provoquer des retassures sur l'autre face. En effet, après moulage, la solidification d'une nervure plus épaisse pourrait provoquer des marques visibles sur la face externe de la baguette au cours du refroidissement de celle-ci.

Pour la même raison, la partie inférieure 17 de la nervure 16, constituant la zone de rattachement de celle-ci à la face intérieure 4 de la baguette 2, peut être amincie par rapport au reste de la nervure 16 limitant encore le phénomène de retassure.

Selon ce mode de réalisation préférentiel, la nervure 16 sert de base aux clips de fixation 12.

Sur la figure 1, on a représenté une nervure 16 en position centrale, les clips de fixation 12 étant par exemple positionnés de manière équidistante le long de celle-ci. Néanmoins, suivant les modèles de baguette 2 et les possibilités d'ouvertures 13 dans le support 5, ces clips 12 peuvent être disposés différemment.

Ainsi par exemple, ils peuvent être disposés avec un espacement quelconque entre les différents clips 12 sur une nervure longitudinale 16 en position centrale ou décalée par rapport à la ligne médiane de la baguette.

Dans le cas d'une baguette 2 large, on peut également envisager la présence de deux nervures longitudinales 16, voire plus. Sur ces nervures, les clips de fixation 12, en nombre quelconque, peuvent même se trouver dans des plans différents si par exemple la baguette est destinée à recouvrir une jonction entre deux plans jointifs de carrosserie.

En outre, bien que cela soit moins favorable du point de vue des retassures, les clips de fixation 12 ou certains d'entre eux peuvent s'élever directement de la face intérieure 4 de la baguette 2 ou d'une base quelconque de forme adaptée différente d'une nervure telle que 16.

Selon une caractéristique essentielle de l'invention, chaque clip de fixation 12 est constitué de deux pièces indépendantes, solidarisées l'une à l'autre.

Le clip de fixation 12 comporte d'une part une pièce de base 18, rattachée à la face intérieure 4 de la baguette 2, et d'autre part un élément d'accrochage 19, indépendant de la pièce de base 18 et destiné à être rapporté sur cette pièce de base 18.

Selon une caractéristique essentielle de l'invention, l'élément d'accrochage 19 peut être monté sur la pièce de base 18 à deux hauteurs différentes, ce qui se traduit par deux positions distinctes du clip de fixation 12.

La pièce de base 18 est intégrée à la baguette 2, c'est-à-dire moulée d'une seule pièce avec elle.

De préférence, cette pièce de base 18 peut être réalisée au niveau de la nervure longitudinale 16 et forme ainsi localement un prolongement vers le haut de cette nervure longitudinale 16, par exemple sensiblement de la même épaisseur.

Selon un mode de réalisation préférentiel représenté sur les différentes figures, la pièce de base 18 d'au moins un des clips de fixation 12 peut être moulée au niveau d'un décalage latéral 20 de la nervure longitudinale 16.

Du fait de ce décalage, cette pièce de base 18 se trouve légèrement en retrait par rapport au reste de la nervure longitudinale 16. Ce décalage latéral 20, obtenu préférentiellement au moyen de portions de courbe 21 progressive, confère à la pièce de base 18 une meilleure stabilité et résistance au pliage lors du montage de la baguette 2 contre la carrosserie 6 du véhicule.

De manière évidente, l'invention n'est pas limitée à une telle disposition. La pièce de base 18 des clips de fixation peut également être réalisée alignée dans le prolongement longitudinal de la nervure 16. Dans ce cas, la résistance au pliage peut être améliorée par l'ajout au niveau de la pièce de base 18 d'une ou plusieurs nervures transversales de renfort.

La pièce de base 18 comporte une paroi 22 de préférence sensiblement plane et sensiblement verticale, s'étendant vers le haut préférentiellement dans le prolongement de la nervure 16.

Cette paroi 22 porte un moyen de retenue 23 destiné à coopérer avec un moyen de retenue 24 complémentaire porté par l'élément d'accrochage 19, de manière à assurer la fixation de l'élément d'accrochage 19 sur la pièce de base 18. Ces deux moyens de retenue 23 et 24 constituent ensemble une structure de fixation à deux positions 25 permettant de solidariser l'élément d'accrochage 19 sur la pièce de base 18 à deux hauteurs différentes.

La structure de fixation à deux positions 25 est de préférence une structure d'encliquetage à deux crans successifs dont plusieurs exemples seront décrits par la suite en référence aux trois variantes de l'invention représentées. L'invention n'est évidemment pas limitée à ces trois variantes, la structure de fixation pouvant adopter toute autre forme appropriée du moment qu'elle autorise ces deux positions de fixation.

La paroi 22 de la pièce de base 18 présente une hauteur suffisante pour maintenir l'élément d'accrochage 19, une fois fixé sur celle-ci, à distance de la face intérieure 4 de la baguette d'une valeur rattrapant la flèche de concavité de la baguette 2 en vue de permettre l'accrochage sur la tôle de la carrosserie 6.

De préférence, le moyen de retenue 23 de la pièce de base 18 se limite à la portion médiane de la paroi 22.

Selon un mode de réalisation préférentiel, cette paroi 22 présente une troncature 26 au niveau de son coin supérieur arrière. Une telle caractéristique permet de pouvoir démonter la baguette de la carrosserie, une fois celle-ci placée en position plaquée de verrouillage. En effet, lors d'un éventuel démontage, l'élément d'accrochage 19 se trouve en position basse sur la pièce de base 18. S'il était présent, le coin supérieure arrière risquerait de se retrouver en butée contre le bord arrière de l'ouverture 13 de carrosserie en trou de serrure et de s'opposer ainsi à un recul suffisant de l'élément d'accrochage 19 pour permettre le retrait du clip de fixation 12.

Grâce au clip de fixation à deux positions selon l'invention, la baguette peut être prémontée sur la carrosserie 6 d'un véhicule préalablement aux opérations de traitement, notamment par cataphorèse, et de mise en peinture. Lors de ces opérations, la baguette 2 avec ces clips de fixation 12 doit subir plusieurs montées en température de séchage et un passage au four à une température d'environ 200 C après le bain de cataphorèse.

La baguette 2 ainsi que les deux parties de ses clips de fixation 12 doivent donc être réalisés dans une matière plastique résistant à de telles températures. Elles sont par exemples réalisées dans une matière plastique à base de polyamide.

La matière plastique utilisée pour la baguette 2 et la pièce de base 18 doit également contenir un additif, du noir de carbone par exemple, luiconférant la conductivité suffisante et nécessaire à la réalisation des étapes de peinture électrostatique.

L'élément d'accrochage 19 est une pièce séparée, moulée par injection, indépendamment de la baguette 2 et de la pièce de base 18.

Il est également réalisé avec une matière plastique résistant à la chaleur et par exemple à base de polyamide. L'élément d'accrochage 19 n'étant pas visible par l'utilisateur une fois la baguette montée sur la carrosserie car situé à l'arrière de la baguette 2, il peut en outre être renforcé par des fibres de verre, par exemple jusqu'à environ 30%.

La matière plastique utilisée pour l'élément d'accrochage 19 doit également contenir un additif, du noir de carbone par exemple, lui conférant une conductivité suffisante pour assurer la liaison électrique entre la baguette 2 et la carrosserie pour la réalisation des étapes de peinture électrostatique.

L'élément d'accrochage 19 comporte en partie supérieure une structure saillante d'accrochage appelée tête de clip 27, conçue pour s'engager dans l'ouverture 13 de carrosserie correspondante et assurer ainsi le maintien de la baguette 2 sur la carrosserie.

Selon une variante préférentielle de l'invention, la tête de clip 27 présente un contour périmétrique à extrémité avant 28 à pointe arrondie, formé de deux bords 29 convergeant vers l'avant et divergeant vers l'extrémité arrière de la tête de clip 27. Cette conformation garantit un effet avantageux de centrage lors de l'introduction des différentes têtes de clip 27 de la baguette dans la zone large 14 des ouvertures 13 de carrosserie correspondantes.

Sur la variante préférentielle représentée sur les figures, la tête de clip 27 présente un corps de forme générale dite en U couché . Ses bords convergents 29 forment ainsi deux branches latérales réunies à l'avant par une portion centrale incurvée au niveau de son extrémité avant 28.

Pour faciliter l'insertion de la tête de clip 27 dans la zone large 14 des ouvertures 13, on peut prévoir d'arrondir les bords périphériques de la tête de clip. Ainsi, la tête de clip 17 peut présenter un chant extérieur 30 dont les arêtes supérieure et inférieure ont été biseautées. De même, l'extrémité arrière 31 des branches latérales 29 est préférentiellement réalisée en quart de sphère.

Bien évidemment, l'invention n'est pas limitée à la tête de clip telle que représentée et précédemment décrite. L'élément d'accrochage 19 du clip de fixation 12 selon l'invention peut comporter tout autre tête de clip appropriée susceptible de coopérer avec l'ouverture 13 en trou de serrure de la carrosserie et d'assurer ainsi le maintien de la baguette 2.

La tête de clip est prolongée vers le bas par une âme centrale 32 plus étroite, susceptible de passer dans la zone étroite 15 de l'ouverture 13 de carrosserie.

En outre, l'élément d'accrochage 19 présente un évidement 33, de section de préférence sensiblement elliptique, ouvert vers le bas et préférentiellement traversant. Cet évidement 33, préférentiellement situé dans la partie centrale de l'élément d'accrochage 19, est de forme et de dimensions adaptées pour pouvoir recevoir la partie supérieure de la pièce de base 18 du clip de fixation 12.

L'évidement 33 est préférentiellement ouvert vers le haut et peut se prolonger également à l'intérieur de l'âme centrale 32 et de la tête de clip 27. La présence d'un tel évidement permet un refroidissement plus rapide de la tête de clip 27 et évite que des déformations de la tête de clip, qui constitue une importante masse chaude, ne se produisent lors de cette phase de refroidissement. La précision nécessaire peut ainsi être obtenue à l'injection garantissant la géométrie souhaitée pour le contour périphérique.

L'élément d'accrochage 19 est prolongé vers le bas par deux jambes 34 bordant l'évidement 33 au niveau de son ouverture inférieure. De préférence, ces deux jambes 34 sont sensiblement parallèles et forment deux parois s'étendant longitudinalement de chaque côté de l'évidement 33.

Comme précédemment indiqué, la structure de fixation à deux positions 25 comporte un moyen de retenue 24 situé sur l'élément d'accrochage 19. Ce moyen de retenue 24 est disposé sur la paroi interne 35 de l'évidement 33 ou sur celle 36 de l'une ou des deux jambes 34.

De préférence, le moyen de retenue 24 n'est situé que sur un côté, longitudinal par rapport à l'orientation de la baguette 2, de la paroi interne 35 de l'évidement ou sur la paroi interne 36 de l'une des jambes 34.

Pour monter l'élément d'accrochage 19 sur la pièce de base 18 rattachée à la baguette, on engage la partie supérieure de cette pièce de base 18 dans l'évidement 33 de l'élément d'accrochage, jusqu'à ce que les deux moyens de retenue 23 et 24 de la structure de fixation à deux positions 25, respectivement portés par la pièce de base 18 et par l'élément d'accrochage 19, arrivent en prise.

Dans cette position, la paroi plane 22 de la pièce de base 18 se retrouve entre les jambes 34 de l'élément d'accrochage 19 qui l'entourent des deux côtés. La pièce de base 18 est ainsi renforcée et soutenue par l'élément d'accrochage qui descend le plus près possible de la baguette pour mieux soutenir son poids.

La pièce de base 18, pouvant légèrement ramollir lors du passage au four à 200 C de la cataphorèse, est ainsi soutenue sur quasiment toute sa longueur par l'élément d'accrochage 19 plus résistant à la chaleur car de préférence chargé en fibres de verre.

De façon préférentielle, l'élément d'accrochage 19 peut comporter en outre une platine d'étanchéité 37 destinée à obturer les ouvertures 13 de carrosserie lorsque la baguette est en place, afin de limiter l'entrée d'eau et de saletés à l'intérieur de la carrosserie et d'atténuer la transmission du bruit de roulage.

Cette platine 37, de préférence sensiblement parallèle à la baguette, s'étend sous la tête de clip 27 et au moins une portion de l'âme centrale 32, de manière à se retrouver après montage en contact avec le bord marginal de l'ouverture 13 découpée dans la tôle de la carrosserie 6 du véhicule.

Cette platine 37 est préférentiellement de forme sensiblement ovale, rectangulaire, ou intermédiaire entre ces deux formes. Elle peut être sensiblement plane ou présenter, comme représenté, un rebord périphérique remontant 38 dirigé vers l'ouverture 13.

La platine 37 assure l'étanchéité entre la baguette et la carrosserie afin d'éviter par exemple un flux d'air qui pourrait provoquer des perturbations sonores ou des entrées d'eau lors du lavage à haute pression.

Cependant lorsque la platine d'étanchéité 37 est trop rigide, il peut également être prévu qu'elle ne soit pas en contact avec la carrosserie, mais se retrouve à proximité de celle-ci lorsque la baguette est montée en position finale plaquée de verrouillage. Une étanchéité totale n'est alors plus garantie. Toutefois, les entrées d'eau, de poussières et de saletés sont fortement réduites par la présence de la platine d'étanchéité 37 et par les rebords 8 de la baguette en appui contre la carrosserie.

Trois variantes de structure de fixation à deux positions 25 ont été plus particulièrement illustrées et vont maintenant être décrites.

Dans la première variante, représentée sur les figures 2 à 13, le moyen de retenue 23 de la pièce de base 18 est une dent d'encliquetage 39. De préférence, cette dent d'encliquetage 39 est située au niveau de la partie supérieure de la paroi 22. Il s'agit préférentiellement d'une dent de section sensiblement triangulaire qui comporte un plan incliné 40, rattaché par sa partie supérieure à la paroi 22 et descendant en s'écartant de celle-ci, et une surface inférieure d'appui 41 sensiblement plane.

Pour des raisons de facilité de montage dans l'évidement 33 de l'élément d'accrochage 19, cette dent d'encliquetage 39 se limite préférentiellement à la portion médiane de la paroi 22, ses chants latéraux 42 pouvant même être tronqués.

De même, l'épaisseur de la paroi 22 peut être diminuée dans la partie supérieure de celle-ci afin d'augmenter sa flexibilité et former ainsi par exemple une rainure 43 à l'arrière de la dent d'encliquetage 39.

Cette dent d'encliquetage 39 est destinée à coopérer avec les deux crans successifs du moyen de retenue 24 porté par l'élément d'accrochage 19. Ces crans sont formés de deux marches de hauteurs différentes, l'une basse 44 et l'autre haute 45, décalées longitudinalement et portées par la paroi interne 35 de l'évidement 33 sur la portion de celle-ci située en regard de la dent d'encliquetage 39.

Les marches 44 et 45 comportent chacune une surface supérieure porteuse, respectivement 46 et 47, de préférence sensiblement plane, sur laquelle peut venir s'appuyer la surface inférieure d'appui 41 de la dent d'encliquetage 39 lorsque l'élément d'accrochage 19 est monté sur la pièce de base 18.

La marche basse 44 et la marche haute 45 sont préférentiellement disposées dans le prolongement l'une de l'autre de manière à occuper sensiblement toute la longueur de la paroi et offrir ainsi une surface porteuse maximale pour la dent d'encliquetage 39.

De préférence, la marche haute 45 est prolongée vers le bas par un plan incliné 48, préférentiellement de pente sensiblement complémentaire à celle du plan incliné 40 de la dent d'encliquetage 39.

Lorsque l'élément d'accrochage 19 est mis en place sur la partie de base 18, on engage la partie supérieure de la paroi 22 dans l'évidement 33. L'élément d'accrochage 19 peut alors occuper deux positions: une position haute représentée sur les figures 6, 10 et 11, ou une position basse représentée sur les figures 9, 12 et 13, correspondant aux deux positions de la structure de fixation 25.

En position haute, la dent d'encliquetage 39 de la pièce de base 18 se retrouve en appui par une partie de la surface inférieure d'appui 41 qui repose sur la surface supérieure porteuse 46 de la marche basse 44 et par son plan incliné 40 qui est en contact avec le plan incliné 48 de la marche haute 45.

En position basse, la dent d'encliquetage 39 repose cette fois par une autre portion de sa surface inférieure d'appui 41 sur la surface supérieure porteuse 47 de la marche haute 45.

Dans les deux positions, l'immobilisation est complétée par les jambes 34 qui viennent en appui de chaque côté de la paroi 22.

Dans cette première variante de l'invention, les deux jambes 34 ne sont pas symétriques, ni identiques. En effet, pour des raisons techniques de moulage des formes intérieures à l'évidement 33, la jambe située du même côté que le moyen de retenue 24 est limitée à une simple patte 49 beaucoup plus étroite et disposée sensiblement au niveau de la marche basse 44, soit par exemple dans le mode de réalisation représenté ici vers l'arrière du clip de fixation 12.

Une deuxième variante de l'invention a été représentée sur les figures 14 à 25. Dans cette variante et contrairement à la précédente, c'est la pièce de base 18 qui porte les deux crans de la structure de fixation 25.

Le moyen de retenue 23 de la pièce de base 18 est formé cette fois de deux dents d'encliquetage, l'une supérieure 50 et l'autre inférieure 51, situées du même côté, l'une au-dessus de l'autre, préférentiellement dans la partie supérieure de la paroi 22. Ces dents d'encliquetage 50 et 51 sont par exemple comme précédemment de section sensiblement triangulaire et comportent chacune un plan incliné, respectivement 52 et 53, rattaché par sa partie supérieure à la paroi 22 et descendant en s'écartant de celle-ci, et une surface inférieure d'appui, respectivement 54 et 55, sensiblement plane.

Comme précédemment, ces dents d'encliquetage 50 et 51 sont préférentiellement limitées à la portion médiane de la paroi 22 et l'épaisseur de cette paroi est de préférence réduite localement en partie supérieure pour former une rainure 56 à l'arrière des dents d'encliquetage 50 et 51.

Le moyen de retenue 24 est lui formé d'une dent d'encliquetage 57 inversée par rapport à celles 50 et 51 de la pièce de base 18. Cette dent 57 est également de section sensiblement triangulaire. Elle comporte un plan incliné 58, de pente sensiblement complémentaire à celle des plans inclinés 52 et 53, rattaché par sa partie inférieure à la paroi interne 35 de l'évidement 33, qui s'élève en s'écartant de celle-ci et se prolonge par une surface supérieure porteuse 59 sensiblement plane.

Lorsque l'élément d'accrochage 19 est mis en place sur la partie de base 18, il peut être placé en position haute comme représenté sur les figures 18, 22 et 23 ou en position basse comme représenté sur les figures 21, 24 et 25.

En position haute, le moyen de retenue 23 de la pièce de base 18 se retrouve en appui par la surface inférieure d'appui 54 de la dent d'encliquetage supérieure 50 qui repose sur la surface supérieure porteuse 59 de la dent d'encliquetage 57 et par le plan incliné 53 de la dent d'encliquetage inférieure qui est en contact avec le plan incliné 58 de la dent 57.

En position basse, c'est la dent d'encliquetage inférieure 51 qui repose cette fois par sa surface inférieure d'appui 55 sur la surface supérieure porteuse 59 de la dent d'encliquetage inversée 57.

L'immobilisation est là encore complétée par les jambes 34 qui viennent en appui de chaque côté de la paroi 22.

Dans cette deuxième variante de l'invention, les deux jambes 34 sont cette fois de même longueur.

Cependant une rainure d'engagement 60 est préférentiellement prévue du côté du moyen de retenue 24.

Dans la troisième variante de l'invention, représentée sur les figures 26 à 37, c'est l'élément d'accrochage 19 qui porte cette fois une dent d'encliquetage 61 située sur la paroi interne 36 de l'une des jambes 34 et servant de moyen de retenue 24. De préférence, cette dent d'encliquetage 61 est de section sensiblement triangulaire et se situe dans la zone inférieure de la jambe 34. Elle comporte un plan incliné 62, rattaché par sa partie inférieure à la paroi interne de la jambe 34 concernée, qui s'élève en s'écartant de celle-ci et se prolonge par une surface supérieure de butée 63 sensiblement plane.

La pièce de base 18 comporte dans cette variante deux cavités de réception, l'une supérieure 64 et l'autre inférieure 65, ménagées l'une au-dessus de l'autre dans la paroi 22 et débouchant préférentiellement au niveau de la partie inférieure de cette paroi du côté destiné à être en regard de la dent d'encliquetage 61 portée par l'élément d'accrochage 19.

Ces deux cavités superposées 64 et 65 constituent les deux crans de la structure de fixation 25. Elles présentent un volume intérieur creux de forme sensiblement complémentaire à celle de la dent d'encliquetage 61 et ainsi délimité de préférence par un plan incliné, respectivement 66 et 67, prolongé par une surface supérieure de butée, respectivement 68 et 69, sensiblement plane.

Comme précédemment, la dent d'encliquetage 61 et les cavités complémentaires 64 et 65 sont prévues préférentiellement dans la partie médiane de la paroi qui les porte.

Lorsque l'élément d'accrochage 19 est mis en place en position haute sur la partie de base 18, comme représenté sur les figures 30, 34 et 35, la dent d'encliquetage 61 de l'élément d'accrochage 19 est engagée dans la cavité de réception supérieure 64, leurs deux plans inclinés 62 et 66, ainsi que leur surface supérieure de butée 63 et 68 étant respectivement en contact.

En position basse, représentée sur les figures 33, 36 et 37, la dent d'encliquetage 61 est engagée dans la cavité de réception inférieure 65, les plans inclinés 62 et 67, ainsi que les surfaces supérieures de butée 63 et 69 étant respectivement en contact.

Les deux jambes 34 de l'élément d'accrochage 19 peuvent cette fois être identiques à l'exception de la dent d'encliquetage 61 et venir couvrir sensiblement toute la longueur de la paroi 22 lorsque celle-ci s'intercale entre les deux jambes 34.

La dent d'encliquetage 61 étant de préférence située à l'extrémité inférieure de l'une des jambes 34, ces dernières sont naturellement suffisamment flexibles pour s'écarter légèrement et permettre l'insertion de la paroi 22 dans l'évidement 33, ainsi que l'engagement de la dent d'encliquetage 61 dans la cavité de réception supérieure 64 ou inférieure 65.

Le montage de la baguette 2 selon l'invention sur son support 5 va maintenant être décrit en référence aux séquences illustrées selon les variantes sur les figures 5 à 9, 17 à 21 et 29 à 33. Le montage découle de manière évidente des formes techniques précédemment décrites.

Les éléments d'accrochage 19 sont tout d'abord positionnés au-dessus de chacune des pièces de base 18, puis mis en place sur celles-ci par engagement des parois 22 dans les évidements 33 correspondants. Les éléments d'accrochage 19 sont, à ce stade et comme représenté sur les figures 6, 18 et 30, placés en position haute sur les pièces de base 18, ce qui correspond au premier cran de la structure de fixation 25.

Cette première étape d'assemblage peut être réalisée de manière automatisée par une machine-outil. Elle peut avantageusement avoir lieu chez le fabricant de baguettes, la baguette étant ensuite livrée sur le lieu de son montage final, avec les deux parties de ses clips de fixation 12 déjà assemblées en position haute. Cependant, cet assemblage peut évidemment être manuel et/ou être réalisé juste avant le montage de la baguette 2 sur son support 5.

La baguette 2 est ensuite montée sur son support 5. Grâce aux clips selon l'invention, elle peut être prémontée en position écartée et à distance de son support 5. Pour cela, les têtes de clip 27 des différents clips de fixation 12 sont présentées devant la zone large 14 des ouvertures 13 en forme de trou de serrure correspondantes du support 5 et sont insérées à travers ces zones larges 14 comme représenté sur les figures 7, 19 et 31.

Le monteur déplace ensuite la baguette 2 par un mouvement de translation longitudinale vers l'avant. Les clips de fixation 12 sont ainsi translatés vers la zone étroite 15 des ouvertures 13 jusqu'à une position de blocage représentée sur les figures 8, 20 et 32.

Lors de ce mouvement de translation, l'âme centrale 32 de chaque clip de fixation 12 traversant l'une des ouvertures 13, passe de la zone large 14 vers la zone étroite 15 de cette ouverture. Simultanément, la face inférieure de la tête de clip 27 correspondante vient en prise avec les bords de carrosserie 6 entourant la zone étroite 15 de l'ouverture.

La forme préférentielle en U couché des têtes de clip 27 représentées, permet de réaliser un maintien au niveau de deux zones d'appui situées sur la face inférieure des branches latérales 29 des têtes de clip 27, qui portent en pleine tôle de part et d'autre de la zone étroite 15 des ouvertures et donc loin des éventuelles bavures liées au poinçonnage des ouvertures 13.

La baguette 2 se retrouve alors en position fixe sur son support 5 mais écartée par rapport à celui-ci, les rebords longitudinaux 8 de la baguette étant en effet maintenus à distance de la carrosserie 6. Les opérations de traitement et de mise en peinture de la baguette et de son support peuvent ainsi être réalisées de manière tout à fait satisfaisante.

Lors du traitement de cataphorèse, puis des différentes étapes de séchage, la carrosserie 6 subit plusieurs montées en température. Ces hautes températures, également supportées par la baguette 2 prémontée sur la carrosserie, provoque une dilatation relativement importante de la baguette, pouvant aller jusqu'à 10 mm d'élongation.

Pour permettre une telle dilatation de la baguette 2, la zone étroite 15 des ouvertures 13 est de préférence prévue plus longue que celle des ouvertures en trou de serrure conventionnelles. La platine d'étanchéité 37, qui pour assurer une parfaite étanchéité présente préférentiellement des dimensions adaptées pour recouvrir la totalité de l'ouverture 13 une fois le clip de fixation 12 correctement monté, est de préférence également prévu plus long que les platines d'étanchéité des clips de fixation classiques.

Avec une telle configuration en trou de serrure des ouvertures de montage 13, il peut être nécessaire de rajouter un moyen de blocage longitudinal 70 de la baguette 2 pour éviter qu'un mouvement de translation inverse, involontaire ou non souhaité, ne fasse ressortir les clips de fixation hors de leur position de verrouillage dans la zone étroite 15 des ouvertures.

Sur les variantes représentées de l'invention, ce blocage longitudinal est assuré par une excroissance 71, de préférence sensiblement en forme d'aileron de requin , s'élevant en saillie de la partie arrière de la platine d'étanchéité 37 d'au moins un des éléments d'accrochage 19. Cette excroissance 71 s'oppose par butée contre le bord arrière de la zone large 14 de l'ouverture 13 à tout recul de la baguette 2.

Une fois les opérations de traitement et/ou de peinture terminées, le monteur n'a qu'à exercer sur la baguette 2, un effort de poussée transversal à celle-ci, pour que les clips de fixation 12 selon l'invention passent dans leur deuxième position correspondant au deuxième cran de la structure de fixation 25, comme illustré sur les figure 9, 21 et 33.

Les éléments d'accrochage 19 se retrouvent alors en position basse sur les pièces de base 18 et la baguette 2 en position finale plaquée de verrouillage contre son support 5.

Pour garantir une sécurité absolue du verrouillage de la baguette, il est possible de rajouter encore à cette étape une fixation par vissage.

Cette fixation longitudinale de sécurité par vis est également appelée fixation positive. On peut aussi imaginer comme autre dispositif de fixation positive un dispositif connu de marteau, de fût, de croix ou tout autre moyen approprié.

De façon optionnelle, ce dispositif de fixation positive peut être assez long pour verrouiller également la baguette longitudinalement en position écartée. Il participe ainsi à la fixation de la baguette dans la carrosserie durant les opérations de mise en peinture.

Le démontage ultérieur de la baguette 2 se fait par déverrouillage de la fixation positive (marteau, vis...) et coulissement vers l'arrière en X à la manière des clips intégrés d'une seule pièce.

Comme déjà indiqué précédemment, les deux étapes de montage de la baguette s'effectuent avantageusement au moyen de deux mouvements parfaitement distincts, le prémontage nécessitant un mouvement de coulissement longitudinal dit en X alors que le montage final en position plaquée de verrouillage requiert une poussée transversale en Y perpendiculaire au support. Tout risque d'erreur ou de confusion est ainsi évité pour le monteur.

De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention.

Claims (33)

REVENDICATIONS

1. Clip de fixation destiné à assurer la fixation sur un support (5) et plus particulièrement sur la carrosserie (6) d'un véhicule routier notamment du type automobile, d'un élément linéaire (2) décoratif et/ou fonctionnel, par exemple du type baguette, bande, moulure, enjoliveur de ceinture de caisse ou de bas de caisse, ce clip de fixation (12) comprenant une pièce de base (18) moulée d'une pièce avec la face intérieure (4) de l'élément linéaire (2) et un élément d'accrochage (19) rapporté sur la pièce de base (18), l'élément d'accrochage (19) comportant une structure saillante d'accrochage appelée tête de clip (27) conçue pour coopérer avec une ouverture de montage (13) du type en trou de serrure , ménagée en regard dans le support (5), clip de fixation (12) caractérisé en ce que la pièce de base (18) comporte un moyen de retenue (23) destiné à coopérer avec un moyen de retenue (24) complémentaire porté par l'élément d'accrochage (19), ces deux moyens de retenue (23, 24) constituant ensemble une structure de fixation à deux positions de maintien (25) permettant de solidariser l'élément d'accrochage (19) sur la pièce de base (18) à deux hauteurs différentes, se traduisant par deux positions de montage de l'élément linéaire (2) sur son support (5) : une position écartée de prémontage à distance du support (5) et une position de verrouillage plaquée contre le support (5).

2. Clip de fixation selon la revendication précédente caractérisé en ce que la structure de fixation à deux positions de maintien (25) est une structure d'encliquetage à deux crans successifs.

3. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la pièce de base (18) est moulée sur une nervure longitudinale (16) s'étendant sur la face intérieure (4) de l'élément linéaire (2).

4. Clip de fixation selon la revendication précédente caractérisé en ce que la pièce de base (18) est moulée au niveau d'un décalage latéral (20) de la nervure longitudinale (16), la pièce de base (18) se trouvant ainsi légèrement en retrait par rapport au reste de la nervure longitudinale (16).

5. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la pièce de base (18) comporte une paroi (22) sensiblement plane et sensiblement verticale qui porte le moyen de retenue (23).

6. Clip de fixation selon la revendication précédente caractérisé en ce que le moyen de retenue (23) de la pièce de base (18) se limite à la portion médiane de la paroi (22).

7. Clip de fixation selon la revendication 5 ou 6 caractérisé en ce que la paroi (22) présente en partie supérieure une zone d'épaisseur réduite formant une rainure (43, 56) à l'arrière du moyen de retenue (23).

8. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications 5 à 7 caractérisé en ce que la paroi (22) présente une troncature (26) au niveau de son coin supérieur arrière.

9. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'élément d'accrochage (19) comporte un évidement (33) ouvert vers le bas, de forme et de dimensions adaptées pour pouvoir recevoir la partie supérieure de la pièce de base (18).

10. Clip de fixation selon la revendication précédente caractérisé en ce que l'évidement (33) est également ouvert vers le haut et présente une section sensiblement elliptique.

11. Clip de fixation selon la revendication 9 ou 10 caractérisé en ce que l'élément d'accrochage (19) est prolongé vers le bas par deux jambes (34) bordant l'évidement (33) au niveau de son ouverture inférieure, qui forment deux parois sensiblement parallèles s'étendant longitudinalement de chaque côté de l'évidement (33).

12. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications 9 à 11 caractérisé en ce que le moyen de retenue (24) de l'élément d'accrochage (19) est disposé sur la paroi interne (35) de l'évidement (33) ou sur celle (36) d'au moins une des jambes (34).

13. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'élément d'accrochage (19) comporte en outre une platine d'étanchéité (37).

14. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que la tête de clip (27) comporte deux branches latérales (29) réunies à l'avant par une portion centrale incurvée au niveau de son extrémité avant (28) et présente une forme générale dite en U couché .

15. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que le moyen de retenue (23) de la pièce de base (18) est une dent d'encliquetage (39) qui coopère avec deux marches de hauteurs différentes, l'une basse (44) et l'autre haute (45), décalées longitudinalement et portées par la paroi interne (35) en regard de l'évidement (33).

16. Clip de fixation selon la revendication précédente caractérisé en ce que la marche haute (45) est prolongée vers le bas par un plan incliné (48).

17. Clip de fixation selon la revendication 15 ou 16 caractérisé en ce que la jambe (34) située du même côté que le moyen de retenue (24) est limitée à une patte (49) étroite, disposée sensiblement au niveau de la marche basse (44).

18. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 14 caractérisé en ce que le moyen de retenue (23) de la pièce de base (18) comporte deux dents d'encliquetage, l'une supérieure (50) et l'autre inférieure (51), situées l'une au-dessus de l'autre, du même côté de la paroi (22), et en ce que le moyen de retenue (24) de l'élément d'accrochage (19) comprend une dent d'encliquetage (57) inversée par rapport à celles (50, 51) de la pièce de base (18).

19. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 14 caractérisé en ce que le moyen de retenue (23) de la pièce de base (18) comporte deux cavités de réception, l'une supérieure (64) et l'autre inférieure (65), ménagées l'une au-dessus de l'autre dans la paroi (22), et en ce que le moyen de retenue (24) de l'élément d'accrochage (19) comprend une dent d'encliquetage (61) située sur la paroi interne (36) de la jambe (34) en regard.

20. Clip de fixation selon la revendication précédente caractérisé en ce que la dent d'encliquetage (61) du moyen de retenue (24) de l'élément d'accrochage (19) est située dans la zone inférieure de la jambe (34) et en ce que les cavités de réception (64, 65) présentent un volume intérieur creux de forme sensiblement complémentaire à celle de la dent d'encliquetage (61).

21. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications 15 à 20 caractérisé en ce que l'une au moins des dents d'encliquetage (39, 50, 51, 57, 61) présente une section sensiblement triangulaire et comporte un plan incliné (40, 52, 53, 58, 62) prolongé par une surface d'appui (41, 54, 55, 59, 63) sensiblement plane.

22. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il est réalisé avec une matière plastique à base de polyamide.

23. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce qu'il est réalisé avec une matière plastique contenant un additif lui conférant une conductivité suffisante pour la réalisation des étapes de peinture électrostatique.

24. Clip de fixation selon la revendication précédente caractérisé en ce qu'il est réalisé avec une matière plastique contenant du noir de carbone.

25. Clip de fixation selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé en ce que l'élément d'accrochage (19) est renforcé par des fibres de verre.

26. Elément linéaire (2) décoratif ou fonctionnel, par exemple du type baguette, bande, moulure, enjoliveur de ceinture de caisse ou de bas de caisse, destiné à être rapporté contre et monté sur un support (5) et plus particulièrement la carrosserie (6) d'un véhicule routier notamment du type automobile, caractérisé en ce qu'il comporte sur sa face intérieure (4) au moins un clip de fixation à deux positions de maintien (12) selon l'une quelconque des revendications précédente.

27. Elément linéaire (2) selon la revendication précédente caractérisé en ce qu'il comporte sur sa face intérieure (4) au moins une nervure longitudinale (16) se prolongeant sur sensiblement toute sa longueur sur laquelle est moulée la pièce de base (18) de l'un au moins des clips de fixation à deux position de maintien (12).

28. Elément linéaire (2) selon la revendication précédente caractérisé en ce que la partie inférieure (17) de la nervure (16), constituant la zone de rattachement de la nervure à la face intérieure (4) de l'élément linéaire (2), est amincie par rapport au reste de la nervure (16).

29. Elément linéaire (2) selon l'une quelconque des revendications 26 à 28 caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un moyen de blocage longitudinal (70) de l'élément linéaire (2).

30. Elément linéaire (2) selon la revendication précédente caractérisé en ce que le moyen de blocage longitudinal (70) est une excroissance (71), s'élevant en saillie de la partie arrière de la platine d'étanchéité (37) d'au moins un des éléments d'accrochage (19).

31. Elément linéaire (2) selon l'une quelconque des revendications 26 à 30 caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un moyen de fixation positive.

32. Elément linéaire (2) selon la revendication précédente caractérisé en ce que le moyen de fixation positive est assez long pour verrouiller également l'élément linéaire (2) longitudinalement en position écartée de prémontage à distance du support (5).

33. Procédé de montage sur un support (5) et plus particulièrement sur la carrosserie (6) d'un véhicule routier notamment du type automobile, d'un élément linéaire (2) décoratif ou fonctionnel, par exemple du type baguette, bande, moulure, enjoliveur de ceinture de caisse ou de bas de caisse, équipé d'au moins un clip de fixation à deux positions de maintien (12) selon l'une quelconque des revendications 1 à 25, caractérisé en ce que le montage de l'élément linéaire (2) en position écartée de prémontage à distance du support (5) s'effectue au moyen d'un mouvement de coulissement longitudinal, alors que le montage de l'élément linéaire (2) en position de verrouillage plaquée contre le support (5) requiert une poussée transversale sensiblement perpendiculaire au support (5).