FR2847925A1 - Serrure a poser en applique a tige d'entrainement de fouillot interchangeable, tige d'entrainement correspondante et ensemble comprenant une telle serrure et une telle tige d'entrainement - Google Patents

Abstract

Cette serrure à poser en applique sur un ouvrant (7) comprend un coffre (22), un mécanisme disposé dans le coffre et comprenant un fouillot (24), une tige (28) d'entraînement du fouillot, et des moyens de blocage axial de la tige d'entraînement (28) dans le fouillot (24). Les moyens de blocage sont des moyens libérables accessibles depuis l'extérieur du coffre (22).

Description

La présente invention concerne une serrure à poser en applique sur

un ouvrant, du type comprenant: - un coffre présentant une première face destinée à être orientée à l'opposé de l'ouvrant et une deuxième face opposée à la première face et desti5 née à être orientée vers l'ouvrant, un mécanisme de déplacement d'au moins un pêne, le mécanisme étant disposé dans le coffre et comprenant un fouillot débouchant dans la première face et la deuxième face du coffre, - une tige d'entraînement du fouillot, la tige d'entraînement étant des10 tinée à être engagée dans le fouillot, au moins une première extrémité de la tige étant destinée à faire saillie hors du coffre du côté de la première face pour être reliée à une béquille de manoeuvre, - des moyens de blocage axial de la tige d'entraînement dans le fouillot.

L'invention s'applique en particulier aux serrures à poser sur des battants de portes.

On connaît des serrures du type précité dans lesquelles la tige d'entraînement du fouillot est intégrée au coffre lors de la fabrication de la serrure, les moyens de blocage étant situés dans le coffre.

Ainsi, une telle serrure est soit équipée d'une tige d'entraînement qui fait saillie hors du coffre uniquement au-delà de sa première face, soit d'une tige qui fait saillie à la fois au-delà de la première face et audelà de la deuxième face du coffre. Dans le premier cas, une seule béquille peut être liée à la tige d'entraînement, tandis que dans le second cas deux béquilles peuvent être mon25 tées simultanément sur la tige d'entraînement, chacune d'un côté du battant.

Il arrive fréquemment que l'on souhaite, dans une serrure déjà posée, passer d'une configuration à une seule béquille à une configuration à deux béquilles.

Or, une telle transformation pose de nombreux problèmes.

En particulier, il est nécessaire d'ôter le boîtier d'habillage recouvrant la serrure, puis d'ouvrir le coffre pour pouvoir accéder aux moyens de blocage axial de la tige d'entraînement.

On peut alors remplacer la tige d'entraînement puis refermer le coffre et replacer le boîtier d'habillage.

On conçoit qu'une telle opération est particulièrement complexe et longue. Un but de l'invention est de résoudre ce problème en fournissant une serrure du type précité qui puisse passer simplement et rapidement d'une configuration o l'entraînement du fouillot ne peut être assuré que par une béquille, à une configuration o l'entraînement peut être assuré simultanément par deux béquilles et inversement.

A cet effet, l'invention a pour objet une serrure du type précité, caractérisée en ce que les moyens de blocage sont des moyens libérables accessibles depuis l'extérieur du coffre.

Selon des modes particuliers de réalisation, la serrure peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon 15 toutes les combinaisons techniquement possibles: - les moyens libérables de blocage comprennent un élément de retenue de la tige d'entraînement, l'élément de retenue étant disposé à l'extérieur du coffre du côté de sa première face, - l'élément de retenue est fixé sur le coffre, - l'élément de retenue est fixé contre la première face du coffre, - l'élément de retenue comprend un moyen de fixation d'un boîtier d'habillage de la serrure, - le moyen de fixation est un orifice de réception d'un organe de fixation, - la tige d'entraînement comprend au moins une saillie d'appui extérieur sur la première face du coffre ou sur le fouillot, - une ouverture de passage de la première extrémité de la tige d'entraînement est prévue dans l'élément de retenue et la ou chaque saillie d'appui est destinée à être disposée entre, d'une part, le fouillot ou le coffre et, 30 d'autre part, l'élément de retenue.

L'invention a en outre pour objet une tige d'entraînement d'un fouillot pour une serrure telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une saillie transversale d'appui sur la première face du coffre ou sur le fouillot. L'invention a en outre pour objet un ensemble comprenant une serrure telle définie ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une tige 5 supplémentaire d'entraînement du fouillot, la tige d'entraînement et la tige supplémentaire d'entraînement ayant des longueurs différentes.

L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique de face d'une porte équipée d'une serrure selon l'invention, - la figure 2 est une vue schématique, partielle, agrandie et éclatée de la serrure de la figure 1, - la figure 3 est une vue schématique agrandie, partielle et en coupe 15 prise selon la ligne 111-111 de la figure 1, - la figure 4 est une vue partielle, schématique et agrandie de la partie cerclée IV de la figure 1, - la figure 5 est une vue schématique agrandie et en perspective du dispositif de guidage du pêne haut de la serrure de la figure 1, et la figure 6 est une vue schématique de dessous d'une béquille d'une variante de la serrure de la figure 1.

La figure 1 illustre un ensemble 1 qui comprend une porte 2, une serrure 3 et une gâche 4.

De manière classique, la porte 2 comprend un dormant 6 fixe et un 25 battant 7 articulé à un montant 8 du dormant 6 par des gonds 9.

La serrure 3 est une serrure multipoints posée en applique sur le battant 7 et comprenant deux pênes dormants verticaux 10, un pêne dormant horizontal 12 et un pêne demi-tour 14. On notera que le pêne vertical bas 10 n'est pas visible sur la figure 1.

La gâche 4 est également posée en applique sur le dormant 6 et comprend un élément vertical 16, qui s'étend sensiblement sur toute la hauteur du montant 18 du dormant 6 opposé au montant 8, et un élément supérieur 20 qui prolonge latéralement l'élément central 16 vers le montant 8, c'est-àdire vers la gauche sur la figure 1.

Comme illustré par les figures 1 et 2, la serrure 3 comprend essentiellement: - un coffre 22, - un mécanisme de déplacement des pênes 10, 12 et 14, lequel mécanisme est disposé dans le coffre 22 et comprend un fouillot rotatif 24 dans lequel un trou 26 carré est ménagé, - une tige 28 d'entraînement en rotation du fouillot 26 pour déplacer le 10 pêne demi-tour 14, - un élément 30 de retenue de la tige 28 le long de l'axe A du trou 26, - un boîtier 32 d'habillage de la serrure 3, et - une béquille 34 de manoeuvre de la tige 28 pour déplacer le pêne demi-tour 14.

Le coffre 22 est un coffre métallique qui présente une première grande face 36 à l'opposé du battant 7 et une seconde grande face 38 en regard du battant 7. Le coffre 22 est fixé de manière classique au battant 7 par exemple grâce à des vis 39, et la seconde face 38 est en appui contre le battant 7.

Le fouillot 24 débouche dans la première face 36 et la seconde face 20 38 du coffre 22.

Le mécanisme comprend également un cylindre 40 de réception d'une clef, par exemple un cylindre de type européen. Le cylindre 40 débouche dans la première face 36 du coffre 22.

Le mécanisme comprend en outre deux sorties extérieures supérieu25 res 42 et 44 et deux sorties extérieures inférieures 42 et 44.

Les sorties 42 comprennent des manchons taraudés dans lesquels les extrémités de tiges filetées 46 de liaison aux pênes 10 sont vissées. Seule la tige 46 supérieure est visible sur les figures 1 et 2.

Dans l'exemple représenté, les sorties 44 ne sont pas utilisées. Toute30 fois, elles sont présentes par exemple pour le cas o la serrure 3 comprendrait des pênes dormants horizontaux supplémentaires, par exemple prévus dans des coffres auxiliaires situés entre le coffre 22 décrit et les pênes dormants verticaux 10. Trois orifices taraudés 48 sont ménagés dans la première face 36 du coffre 22 autour du fouillot 24.

De même, un orifice taraudé 50 est ménagé dans la face inférieure 52 du coffre 22.

La tige d'entraînement 28 a une section courante carrée correspondant à la section du trou 26 du fouillot 24.

La tige 28 comprend un premier tronçon d'extrémité 54 de liaison à la béquille 34, un tronçon intermédiaire entouré par une collerette 56 circulaire prolongée par des saillies 58, et un second tronçon d'extrémité 60 engagé dans le 10 trou 26 du fouillot 24.

Le second tronçon 60 est notablement plus court que le premier tronçon 54.

Le second tronçon 60 est totalement logé dans le fouillot 24 et ne fait pas saillie hors du coffre 22 du côté de sa seconde grande face 38.

Les deux saillies 58 sont sensiblement en forme de secteurs de disque. Les saillies 58 et la collerette 56 prennent appui axialement contre la première face 36 depuis l'extérieur du coffre 22. Dans une variante, les saillies 58 peuvent prendre appui sur le fouillot 24.

Le premier tronçon 54 de la tige 28 est muni par exemple d'un orifice 20 62. Cet orifice 62 est prévu sur la face gauche du premier tronçon 54, c'est-à-dire la face 64 à l'opposé des pênes 12 et 14 et donc du montant 18 du dormant 6.

L'élément de retenue 30 est une plaque métallique de forme sensiblement triangulaire. Elle présente un renflement central 66 sensiblement circulaire. Ce renflement 66 fait saillie dans le sens s'éloignant du battant 7.

Un orifice central 68 de passage du premier tronçon 54 de la tige 28 est ménagé dans le renflement 66. Un orifice taraudé 70 est ménagé sous l'orifice central 68 dans le renflement 66, à faible distance de l'orifice 68.

Trois orifices traversants 72 sont ménagés aux angles de la plaque 30 pour être placés en regard des orifices taraudés 48 du coffre 22.

Des vis 74 traversent chacune un orifice 72 et sont vissées dans les orifices 48 en fixant ainsi la plaque 30 contre la première face 36 du coffre 22.

Les saillies 58 et la collerette 56 de la tige 28 sont alors enserrées entre la première face 36 et la plaque 30 et prennent appui dans un premier sens axial contre la première face 36 et dans un deuxième sens axial contre la plaque de retenue 30.

La tige 28 est donc bloquée axialement par rapport au fouillot 24 et au coffre 22 dans deux sens opposés. On notera que la collerette 56 et les saillies 58 sont alors logées dans le renflement 66.

Le boîtier 32 comprend un élément central 76 et deux éléments inférieur et supérieur 78. L'élément 78 inférieur est visible sur la figure 1 et l'élément 78 supérieur sur la figure 2.

L'élément central 76 comprend une grande paroi 80 sensiblement rec10 tangulaire de recouvrement de la première face 36 du coffre 22. Cette paroi 80 est bordée par une jupe 82 s'étendant vers le battant 7 pour masquer la tranche du coffre 22.

Les éléments 78 inférieur et supérieur ont des formes symétriques par rapport à un plan horizontal médian. Il s'agit de pièces profilées de section trans15 versale sensiblement en U pour pouvoir recouvrir chacune un pêne 10, la tige 46 et les sorties 42 et 44 correspondantes, comme on peut le voir pour l'élément inférieur 78 sur la figure 1. On notera sur cette figure que l'élément 78 supérieur a été omis.

Un protège-cylindre 86 est prévu dans la paroi 80 du boîtier 32 pour 20 recouvrir le cylindre 40.

Un orifice 88 de passage du premier tronçon 54 de la tige 28 est ménagé dans la paroi 80 au-dessus du protége-cylindre 86.

Un orifice traversant 90, de dimensions nettement plus réduites est ménagé dans la paroi en dessous de l'orifice 88, à très faible distance de celui-ci. 25 Une vis 92 traverse cet orifice 90 et est vissée dans l'orifice taraudé 70 de la plaque de retenue 30.

Un orifice 93 est ménagé dans la paroi inférieure de la jupe 82. Une vis 94 traverse cet orifice 93 et est vissée dans l'orifice taraudé 50 du coffre 22.

Deux dégagements 96 sont ménagés l'un dans la paroi supérieure de 30 la jupe 82 et l'autre dans la paroi inférieure de la jupe 82 pour recevoir chacun un élément 78 du boîtier 32.

Grâce aux vis 92 et 94, l'élément central 76 du boîtier 32 est fixé sur le coffre 22. Le cylindre 40 est alors accessible depuis l'extérieur du protége- cylindre 86 par une clef et le premier tronçon 54 de la tige 28 d'entraînement du fouillot 24 fait saillie par l'orifice 88 hors de l'élément central 76 du boîtier 32.

Les dégagements 96 de l'élément central 76 du boîtier 32 laissent passer les sorties 42 et 44 correspondantes du mécanisme de la serrure 3.

La béquille 34 comprend une embase 100 de liaison à la tige d'entraînement 28.

Cette embase 100 est prolongée latéralement à l'opposé du montant 18 du dormant 6, c'est-à-dire vers la gauche sur les figures 1 et 2, par une poignée 102.

L'embase 100 présente de manière classique un trou carré 103 de réception du premier tronçon 54 de la tige 28.

Un orifice traversant 104 est ménagé dans l'embase 100 pour permettre à une vis 106 de le traverser pour venir s'engager dans l'orifice 62 du premier tronçon de la tige 28 et ainsi fixer la béquille 34 sur la tige 28.

Comme cela est illustré par les figures 2 et 3, l'orifice 104 est ménagé dans la région latérale 108 de l'embase disposée du même côté que la poignée 102, c'est-à-dire la-région latérale gauche sur la figure 2.

Ainsi, cet orifice 104 et la vis 106 sont disposés derrière la poignée 102 comme vu sur les figures 1 à 3.

La suite de la description va porter plus particulièrement sur les pênes verticaux 10. La structure de la serrure 3 en ce qui concerne ces pênes 10 et leur liaison au mécanisme contenu dans le coffre 22 est sensiblement symétrique par rapport à un plan horizontal médian. Seule la structure et l'environnement du pêne 10 supérieur seront donc décrits par la suite en regard de la figure 5.

Le pêne 10, représenté en traits mixtes sur la figure 5, est un bloc allongé selon une direction longitudinale D verticale.

Comme illustré par la figure 5, il a une section transversale circulaire tronquée par un méplat 108 disposé en regard du battant 7 et parallèle à ce dernier.

Le pêne 10 est reçu dans un dispositif de guidage 110 réalisé en une seule et même tôle pliée.

Le dispositif 110 comprend une platine verticale 112 de fixation munie d'orifices 114 de passage de vis pour permettre la fixation du dispositif 110 sur le battant 7.

Deux plaques horizontales de guidage 116 sont repliées depuis la pla5 tine 112 à l'opposé du battant 7. Ces deux plaques 116 sont espacées l'une de l'autre le long de la direction D de sorte qu'une première plaque 116, ou plaque supérieure, est proche du chant supérieur 118 du battant 7.

Une ouverture 120 de forme correspondant à la section transversale du pêne 10 est ménagée dans chaque plaque 116.

Le pêne 10 est reçu dans ces deux ouvertures 120 de sorte que les plaques 116 le guident verticalement en coulissement le long de la direction D entre une position verrouillée, dans laquelle il est engagé dans l'élément 20 supérieur (figure 1) de la gâche 4, et une position déverrouillée dans laquelle le pêne 10 est dégagé de l'élément supérieur 20 de la gâche 4. On notera que pour 15 le pêne 10 inférieur, la fonction de l'élément 20 de la gâche 4 est remplie par le sol dans lequel un logement de réception du pêne 10 a été ménagé.

La forme complémentaire des ouvertures 120 et du pêne 10 bloque le pêne 10 en rotation autour de la direction longitudinale D. La platine 112 est bordée latéralement par deux ailes 122 repliées à 20 l'opposé du battant 7 et dans lesquelles des orifices 124 de réception de vis de fixation de l'extrémité supérieure de l'élément supérieur 78 du boîtier 32 sont ménagés. Ainsi, l'élément supérieur 78 peut être fixé par son extrémité supérieure au dispositif de guidage 110 et par son extrémité inférieure à l'élément 25 central 76 du boîtier 32 dans lequel cette extrémité inférieure est emboîtée.

Les ailes 122 sont prolongées vers le haut par des pattes 126 qui font saillie au-dessus de la plaque de guidage 116 supérieure. Ces deux pattes 126 affleurent le chant supérieur 118 du battant 7.

L'extrémité supérieure de la tige filetée 46 supérieure est vissée dans 30 l'extrémité inférieure du pêne 10 pour que le mécanisme contenu dans le coffre 22, puisse, sous l'action d'une clé engagée dans le cylindre 40, provoquer le passage du pêne 10 de sa position déverrouillée vers sa position verrouillée et inversement. Chaque dispositif de guidage 110 assure un guidage satisfaisant du pêne 10 correspondant et le bloque en rotation autour de sa direction de coulissement D, de sorte que le réglage de la longueur de la tige 46 entre le pêne 10 et la sortie 42 correspondante du mécanisme ne peut être modifié lors du fonc5 tionnement de la serrure 3.

En outre, les dispositifs de guidage 110 réalisés d'une seule pièce sont peu coteux et leur pose est particulièrement simple et rapide.

De plus, un seul et même élément d'habillage 78 permet de masquer chaque dispositif de guidage 110 et la tige 46 correspondante, la fixation de cet 10 élément d'habillage 78 s'effectuant directement sur le dispositif de guidagel 10.

Pour poser le dispositif de guidage 110 supérieur, on peut par exemple procéder comme suit.

Après avoir vissé la tige 46 supérieure dans le pêne 10 supérieur, on engage ce pêne 10 dans les ouvertures 120 du dispositif de guidage 110 et on 15 vient placer les pattes 126 supérieures en affleurement avec le chant supérieur 118 du battant 7.

Ensuite, on fixe le dispositif 110 sur le battant 7, grâce aux orifices 114 prévus sur la platine 112 au travers desquels on fait passer des vis.

Enfin, on recouvre la tige 46, le pêne 10 et le dispositif de guidage 110 20 de l'élément d'habillage 78 supérieur et on le fixe au dispositif 110 de guidage grâce à des vis reçues dans les orifices 124 des ailes latérales 122 du dispositif 110. On notera que les pattes 126 forment des éléments de positionnement du dispositif de guidage 110 garantissant que la distance séparant la plaque de 25 guidage 116 supérieure du chant 118 assurera un fonctionnement correct de la serrure 3.

On peut procéder de manière analogue pour poser le dispositif de guidage 110 inférieur.

On notera que dans des variantes, les organes de guidage 116 et les 30 éléments de positionnement 126 peuvent avoir des formes différentes de celles décrites précédemment.

De plus, le nombre et la position des éléments de positionnement 126 peuvent être différents de ceux décrits.

Dans l'exemple décrit en regard des figures 1 à 5, la serrure 3 comprend une seule béquille 34.

Toutefois, la serrure 3 peut être modifiée très simplement pour pouvoir être équipée simultanément de deux béquilles 34.

Pour cela, il suffit de retirer l'élément central 76 du boîtier 32, en dévissant les vis 92 et 94.

Ensuite, on démonte la plaque de retenue 30 en dévissant les vis 74 ce qui permet de retirer la tige 28 qui est simplement insérée dans le trou 26 du fouillot 24.

On peut alors remplacer cette tige 28 par une tige 28 dont le second tronçon 60 est d'une longueur plus importante que celui de la tige 28 représentée. Ainsi, ce tronçon 60 plus long peut faire saillie hors du coffre 22 du côté de sa seconde face 38 et traverser le battant 7 pour être relié à une seconde béquille 34 non-représentée.

Après avoir inséré le second tronçon 60 de cette nouvelle tige 28 dans le fouillot 24, on vient de nouveau fixer la plaque de retenue 30 et l'élément central 76 du boîtier d'habillage 32-puis la béquille 34 située du côté du boîtier 32.

On peut ensuite relier la seconde béquille au tronçon 60 de la tige d'entraînement 28.

Ce changement de tige 28 peut être effectué simplement et rapidement.

En effet, la collerette 56, les saillies 58, la plaque de retenue 30 et les vis 74 forment des moyens libérables 128 de blocage axial de la tige 28 qui, puisqu'ils sont accessibles depuis l'extérieur du coffre 22, peuvent être libérés 25 sans nécessiter de son ouverture.

On notera que pour permettre les changements de configuration décrits cidessus, des ensembles comprenant deux tiges 28 correspondant à chacune de l'une des configurations peuvent être commercialisés.

On observera également que dans certaines variantes, l'élément de 30 retenue 30 peut avoir une forme différente de celle décrite ci-dessus et les saillies 56 et 58 peuvent avoir des formes différentes de celles décrites précédemment. il

En outre, il faut noter que les moyens libérables 128 de blocage axial du fouillot 28 peuvent être utilisés indépendamment des dispositifs de guidage mentionnés précédemment.

Du fait des positions de l'orifice 104 et de la vis 106 de fixation de la 5 béquille 34 sur la tige 28 d'entraînement du fouillot 24, la vis 106 est masquée au moins en partie par la base 100 et la poignée 102 aux yeux d'une personne se tenant debout devant le battant 7, ce qui améliore notablement l'aspect esthétique de la serrure 3.

En outre, la béquille 34 décrite en regard des figures 1 à 5 peut être 10 utilisée dans une serrure 3 à main gauche, comme celle décrite dans ces figures, mais également dans une serrure à main droite. Ainsi, le cot unitaire de production d'une telle béquille 34 peut être réduit.

La figure 6 illustre une variante dans laquelle l'orifice 104 et donc la vis 106 sont disposés dans la région inférieure 130 de l'embase 100. La vis 106 peut 15 donc être masquée totalement par l'embase 100 aux yeux d'une personne.

Toutefois, un tel positionnement présente l'inconvénient de nécessiter des béquilles 34 spécifiques pour les serrures 3 à main gauche et à main droite.

On notera que ce principe peut être appliqué à d'autres types de serrure que des serrures à poser en applique, par exemple aux serrures à larder. Ce 20 principe peut également être utilisé indépendamment des aspects présentés précédemment sur les dispositifs de guidage 110 et les moyens libérables 128 de blocage.

On observera également que la position particulière de la vis 92 de fixation du boîtier 32 sous la béquille 34 et en particulier sous son embase 100, 25 permet également d'améliorer l'aspect esthétique de la serrure 3. En effet, cette vis 92 est sensiblement masquée par la béquille 34 aux yeux d'une personne se tenant debout devant le battant 7.

De même, la vis 94 est masquée par l'élément central 76 du coffre aux yeux d'une personne.

Ce quatrième aspect peut également être utilisé indépendamment des autres aspects mentionnés précédemment.

En particulier, la vis 92 peut être vissée dans un élément autre qu'un élément de retenue 30 permettant un changement de tige 28 d'entraînement du fouillot 24.

On observera enfin que les principes décrits ci-dessus peuvent 5 s'appliquer à des serrures équipant des ouvrants autres que des battants de porte.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Serrure (3) à poser en applique sur un ouvrant (7), du type comprenant: - un coffre (22) présentant une première face (36) destinée à être 5 orientée à l'opposé de l'ouvrant (7) et une deuxième face (38) opposée à la première face et destinée à être orientée vers l'ouvrant (7), - un mécanisme de déplacement d'au moins un pêne (10, 12, 14), le mécanisme étant disposé dans le coffre et comprenant un fouillot (24) débouchant dans la première face et la deuxième face du coffre, - une tige (28) d'entraînement du fouillot, la tige d'entraînement (28) étant destinée à être engagée dans le fouillot (24), au moins une première extrémité (54) de la tige (28) étant destinée à faire saillie hors du coffre du côté de la première face (36) pour être reliée à une béquille de manoeuvre (34), des moyens de blocage axial de la tige d'entraînement (28) dans le 15 fouillot (24), caractérisée en ce que les moyens de blocage sont des moyens libérables accessibles depuis l'extérieur du coffre (22).

2. Serrure selon la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens libérables de blocage comprennent un élément (30) de retenue de la tige 20 d'entraînement (28), l'élément de retenue (30) étant disposé à l'extérieur du coffre (22) du côté de sa première face (36).

3. Serrure selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément de retenue (30) est fixé sur le coffre (22).

4. Serrure selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'élément 25 de retenue (30) est fixé contre la première face (36) du coffre (22).

5. Serrure selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisée en ce que l'élément de retenue (30) comprend un moyen (70) de fixation d'un boîtier (32) d'habillage de la serrure (3).

6. Serrure selon la revendication 5, caractérisée en ce que le moyen 30 de fixation est un orifice (70) de réception d'un organe de fixation (92).

7. Serrure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la tige d'entraînement (28) comprend au moins une saillie (56, 58) d'appui extérieur sur la première face (36) du coffre (22) ou sur le fouillot (24).

8. Serrure selon l'une des revendications 2 à 6 prise en combinaison avec la revendication 7, caractérisée en ce qu'une ouverture (68) de passage de la première extrémité (54) de la tige d'entraînement (28) est prévue dans l'élément de retenue (30) et en ce que la ou chaque saillie d'appui (56, 58) est 5 destinée à être disposée entre, d'une part, le fouillot (24) ou le coffre (22) et, d'autre part, l'élément de retenue (30).

9. Tige (28) d'entraînement d'un fouillot (24) pour une serrure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une saillie transversale (56, 58) d'appui sur la première face (36) du coffre 10 (22) ou sur le fouillot (24).

10. Ensemble comprenant une serrure selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une tige supplémentaire (28) d'entraînement du fouillot (24), la tige d'entraînement et la tige supplémentaire d'entraînement (28) ayant des longueurs différentes.