FR2644826A1 - Mecanisme de manoeuvre pour serrure - Google Patents

Abstract

Il s'agit d'un mécanisme de manoeuvre du genre comportant, pour la commande contrôlée d'une tige 16 propre à l'actionnement d'une serrure, d'une part, un organe de manoeuvre 18, qui est propre à l'entraînement de cette tige 16, et, d'autre part, un organe de condamnation 20, qui, sous le contrôle d'une clé 21 est propre à laisser libre la rotation de cet organe de manoeuvre 18 ou à l'interdire. Suivant l'invention, à l'organe de manoeuvre 18 est associée une came 45, qui est calée en rotation sur lui, et, à l'organe de condamnation 20 est associé un verrou 46, qui est monté coulissant sous son contrôle et qui est apte à intervenir en blocage sur la came 45 en l'une ou l'autre des deux zones 47D, 47G diamétralement opposées de celle-ci. Application à la commande d'une serrure quelle que soit la " main " sur l'organe de manoeuvre 18 et/ou sur l'organe de condamnation 20.

Description

"Mécanisme de manoeuvre pour serrure
La présente invention concerne d'une manière générale les mécanismes de manoeuvre du type de ceux qui, communément appelés "demi-ensembles", et, plus précisément, "demi-ensembles extérieurs", sont usuellement mis en oeuvre pour l'actionnement de la serrure d'une quelconque porte.

Globalement, un tel mécanisme de manoeuvre comporte, pour la commande contrôlée d'une tige propre à cet actionnement, d'une parut, un organe de manoeuvre, par exemple un bouton ou un bec, qui est propre à l'entrainement de ladite tige, et qui, à la disposition de l'usager, est monté rotatif, dans un sens ou dans l'autre, autour d'un axe correspondant à celui de celle-ci r que cet axe soit confondu avec celui de cette tige ou qu'il soit parallèle à celui-ci, et, d'autre part, un organe de condamnation, en pratique un cylindre, qui, sous le contrôle lui-meme d'un élément, en pratique une clé, lui aussi à la disposition de l'usager, est propre, au gré de cet usager, à laisser libre la rotation de l'organe de manoeuvre ou à interdire cette rotation.

Suivant le sens d'ouverture de la porte, ou, autrement dit, suivant que, pour l'usager, l'organe de manoeuvre correspondant se présente à main gauche ou à main droite, un tel mécanisme de manoeuvre possède usuellement une *main" sur l'organe de manoeuvre, c'est-à-dire un sens préférentiel de rotation de cet organe de manoeuvre supposé correspondre à une intervention naturelle de l'usager sur celui-ci compte tenu du sens d'ouverture de la porte.

Par exemple, pour un organe de manoeuvre se présentant à main gauche, cette intervention naturelle est supposée impliquer une rotation dans le sens horaire de cet organe de manoeuvre.

Au contraire, pour un organe de manoeuvre se présentant & main droite, elle est supposée impliquer une rotation dans le sens anti-horaire de celui-ci.

Pour l'équipement de portes ouvrant dans un sens ou dans l'autre, il faut évidemment disposer de mécanismes de manoeuvre possèdant la "main" correspondante sur l'organe de manoeuvre.

Or, ces mécanismes de manoeuvre peuvent également posséder une "main" sur l'orgne de condamnation, ils doivent normalement pouvoir s'adapter à des serrures ayant elles-mêmes éventuellement une "main" à la pose, et, suivant les exigences de la clientèle concernée, ils doivent aussi normalement pouvoir être posés dans un sens vertical ou dans 1' autre.

Il en résulte, usuellement, une multiplication du nombre de mécanismes de manoeuvre de types différents nécessaires à la satisfaction de l'ensemble des cas possibles de mise en oeuvre, au détriment de leur coût de fabrication et/ou de stockage.

La présente invention a d'une manière générale pour objet une disposition permettant au contraire d'éviter une telle multiplication, et conduisant, en outre, à d'autres avantages.

De manière plus précise, la présente invention a pour objet un mécanisme de manoeuvre pour serrure, du genre comportant, pour la commande contrôlée d'une tige propre à l'actionnement d'une telle serrure, d'une part, un organe de manoeuvre, qui est propre à l'entraînement de ladite tige, et qui, à la disposition de l'usager, est monté rotatif, dans un sens, ou dans l'autre, autour d'un axe correspondant à celui de celle-ci, et, d'autre part, un organe de condamnation, qui, sous le contrôle lui-même d'un élément lui aussi à la disposition de l'usager, est propre à laisser libre la rotation de l'organe de manoeuvre ou à interdire cette rotation, ce mécanisme de manoeuvre étant d'une manière générale caractérisé en ce que, à l'organe de manoeuvre est associée une came, qui est montée rotative autour d'un axe correspondant à celui dudit organe de manoeuvre, et qui est calée en rotation sur celui-ci, et en ce que, à l'organe de condamnation est associé un verrou, qui est monté coulissant sous le contrôle dudit organe de condamnation, et qui est apte à intervenir en blocage sur ladite came en l'une ou l'autre de deux zones diamétralement opposées de celle-ci.

Grâce à une telle disposition, le mécanisme de manoeuvre suivant l'invention ne possède pas de *main" sur l'organe de manoeuvre, il ne possède pas non plus de "main" sur l'organe de condamnation, avec, cependant, la possibilité de lui en définir une à la pose si désiré, il peut indifféremment actionner des serrures ayant elles-mêmes, ou n'ayant pas, de "main" à la pose, et il peut indifféremment être disposé verticalement dans un sens ou dans l'autre sur la porte à équiper.

En outre, le mécanisme de manoeuvre suivant l'invention peut très simplement être équipé d'un organe de condamnation ou d'un autre, par simple échange de son verrou et du support qui y est prévu pour cet organe de condamnation.

Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront d'ailleurs de la description qui va suivre, à titre d'exemple, en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels
la figure 1 est une vue en perspective d'une porte équipée d'un mécanisme de manoeuvre suivant l'invention
la figure 2 est une vue en élévation de cette porte, suivant la flèche II de la figure 1
la figure 3 est, à échelle supérieure, une vue en perspective éclatée du mécanisme de manoeuvre suivant l'invention
la figure 4 en est, à échelle encore supérieure, et foncet enlevé, une vue en élévation, suivant la flèche IV de la figure 3
la figure 5 en est une vue transversale en coupe, suivant la ligne V-V de la figure 4
les figures 6A, 6B sont des vues en élévation qui, analogues à celle de la figure 4, illustrent deux phases successives d'intervention du mécanisme de manoeuvre suivant l'invention pour le mode de montage de celui-ci illustré par la figure 2
la figure 7 est une vue en élévation qui, analogue à celle de la figure 2, illustre un autre mode de montage du mécanisme de manoeuvre -suivant l'invention
les figures 8A et 8B sont des vues en élévation qui, analogues, chacune respectivement, à celles des figures 6A et 6B, se rapportent à ce deuxième mode de montage du mécanisme de manoeuvre suivant l'invention
la figure 9 est une vue en élévation qui, elle aussi analogue à celle de la figure 2, concerne un autre mode de montage du mécanisme de manoeuvre suivant l'invention .,
la figure 10 est une vue en perspective qui, relative à l'un des constituants du mécanisme de manoeuvre suivant l'invention, se rapporte à une variante de réalisation de celui-ci -
Ces figures illustrent à titre d'exemple l'application de l'invention à l'équipement d'une porte 10 dont la serrure Il, côté intérieur, est sous le contrôle d'une barre anti-panique 12.

Dans le mode de montage illustré-par les figures I et 2, cette porte 10 est montée pivotante autour d'un axe A qui, côte extérieur, s'étend à sa droite.

Le mecanisme de manoeuvre 15 mis en oeuvre, côté extérieur, pour l'actionnement de la serrure 11, se présente donc à main gauche pour l'usager.

De manière connue en soi, ce mécanisme de manoeuvre comporte7 pour la commande contrôlée d'une tige 16, qui, par engagement de son extrémité 17, profilée en conséquence, dans le fouillot, non visible sur les figures, de la serrure 117 est propre à l'actionnement de cette serrure 11, d'une part, un organe de manoeuvre 18, qui, suivant des dispositions décrites plus en détail ultérieurement, est propre à l'entraînement de cette tige 16, et qui, à la disposition de l'usager, est monté rotatif, dans un sens, ou dans l'autre, suivant la double flèche FI de la figure 2, autour d'un axe correspondant à celui de cette tige 16, et, d'autre part, un organe de condamnation 20, qui, sous le contrôle lui-même d'un élément 21 lui aussi à la disposition de l'usager, et suivant des dispositions qui seront également décrites en détail ultérieurement, est propre à laisser libre la rotation de l'organe de manoeuvre 18 ou à interdire cette rotation.

Dans la forme de réalisation représentée, l'organe de manoeuvre 18 est un simple bouton.

Mais, en variante, il pourrait s'agir tout aussi bien d'un bec ou d'une poignée.

Quoi qu'il en soit, cet organe de manoeuvre 18 est muni, axialement, en saillie, d'un embout 22, qui, pour réception et entraînement de la tige 16, présente un alésage 24 de section transversale, en l'espèce carre, complémentaire de celle de cette tige 16.

Ainsi, dans cette forme de réalisation, l'axe de l'organe de manoeuvre 18 est confondu avec celui de la tige 16.

Mais, en variante, il pourrait tout aussi bien être parallèle à ce dernier, avec, de l'un à l'autre, une transmission appropriée.

De manière également connue en soi, l'organe de condamnation 20 est, dans la forme de réalisation représentée, un cylindre, comportant, monté rotatif sous le contrôle de l'élément 21 à la disposition de l'usager, en l'espèce une clé, un panneton 25.

Par cylindre, on entend ici aussi bien, tel que représenté, un cylindre simple, plus communément appelé demi-cylindre, qu'un cylindre double.

Dans la forme de réalisation représentée, ce cylindre est un cylindre de profil européen.

Mais, en variante, il pourrait tout aussi bien s'agir d'un cylindre de profil américain.

Quoi qu'il en soit, l'organe de condamnation 20 qu'il constitue est disposé, dans la forme de réalisation représentée, à la verticale de l'organe de manoeuvre 18.

Suivant le mode de montage illustré par les figures 2 et 7, l'organe de manoeuvre 18 est en haut, et l'organe de condamnation 20 en bas.

Mais7 à l'inverse, suivant le mode de montage illustré par la figure 97 et pour satisfaire un certain type de clientèle, il peut se faire que, tel que représenté, l'organe de manoeuvre 18 soit en bas, et l'organe de condamnation en haut.

De manière connue en soi, les divers constituants, détaillés ci-après, du mécanisme de manoeuvre 15 suivant l'invention sont disposés à l'intérieur d'un boîtier 27 composé, d'une part, d'une platine 28, qui est formée d'un fond 29, de deux côtés longitudinaux 30, et de deux cotés transversaux 31, et qui est doublé, extérieurement, par un capot 32 propre à se crocheter, par deux pattes 33 pliées à cet effet, sur ses côtés transversaux 31, et, d'autre part, d'un-foncet 35, qui est destiné à être rapporté, par des vis 36, sur des fûts 37 prévus à cet effet en saillie sur le fond 29 de la platine 28, et qui présente lui-même, en saillie, des fûts 38 par lesquels l'ensemble est adapté à être rapporté, en coopération avec des vis 39, sur la porte 10 à équiper.

Bien entendu, et tel que détaillé ultérieurement pour l'un d'eux, le capot 32 et le fond 29 de la platine 28 présentent des évidements propres au passage de l'embout 22 de l'organe de manoeuvre 18r et, conjointement, le foncet 35 présente un évidement propre au passage de la tige 16.

Sur le capot 32, enfin, est rapporté, extérieurement, un support 40 propre au logement de l'organe de condamnation 20, avec blocage de cet organe de condamnation-20 dans ce support 40 par une vis 41.

Comme précédemment, le capot 32, le fond 29 de la platine 28, et le foncet 35 présentent des évidements propres à l'insertion du support 40 et à permettre de rendre accessible de l'extérieur l'organe de condamnation 20.

Ces dispositions sont bien connues par elles-mêmes, et ne relevant pas, en propre, de la présente invention, elles ne seront pas décrites plus en détail ici.

Suivant l'invention, à l'organe de manoeuvre 18 est associée une came 45, qui, suivant des modalités décrites plus en détail ultérieurement, est montée rotative autour d'un axe correspondant à celui de l'organe de manoeuvre 18, et qui est calée en rotation sur celui-ci7 et, conjointement, à l'organe de condamnation 20 est associé un verrou 46, qui, suivant des modalités également décrites plus en détail ultérieurement, est monté coulissant sous le contrôle de l'organe de condamnation 20, et qui est apte à intervenir en blocage sur la came 45 en l'une ou l'autre de deux zones 47D, 47G diamétralement opposées de celle-ci, l'une correspondant à l'implantation à main gauche de l'organe de manoeuvre 18, figure 2, l'autre correspondant à son implantation à main droite, figure 7.

Dans la forme de réalisation représentée, la came 45 est coaxiale de l'organe de manoeuvre 18, son axe de rotation étant confondu avec celui de ce dernier.

Mais, comme précédemment, son axe de rotation pourrait être parallèle à celui de l'organe de manoeuvre 18, avec, dans l'intervalle, une transmission.

En pratique, cette came 45 se présente sous la forme d'un disque de contour général globalement circulaire, et, axialement, elle présente un évidement 49, à méplats, par lequel elle est engagée, et calée en rotation, sur l'extrémité, conformée de manière complémentaire, de l'embout 22 de l'organe de manoeuvre 18.

En pratique, également, entre elle et le fond 29 de la platine 28 se trouve inséré un support 50, qui, de forme générale globalement parallélépipédique, présente à son dos un bossage cylindrique 51 par lequel il est emboité dans l'évidement 52 correspondant de ce fond 29, et qui, sensiblement calé latéralement par les côtés longitudinaux 30 de la platine 28, se trouve également assujetti à ce fond 29 par au moins une vis 54.

Par un perçage 55 présent dans l'axe de son bossage cylindrique 51, ce support 50 laisse passer l'embout 22 de l'organe de manoeuvre 18, avec interposition d'une bague épaulée en matière synthétique 57, figures 3 et 5, et, autour de ce perçage 55, il présente, en surface, un lamage 58, de contour circulaire, dans lequel trouve sa place le came 45.

Un anneau élastique fendu 59, en prise avec une gorge 60 de l'embout 22 de l'organe de manoeuvre 18, au-delà de la came 45, assure, conjointement, le maintien de cette came 45 et celui de l'organe de manoeuvre 18.

Du côté du support 50, la came 45 porte, en position excentrée, un ergot 62, qui, en saillie sur cette came 45, perpendiculairement à celle-ci, s'étend de front dans un logement annulaire 63 que présente ce support 50 coaxialement à la came 45.

Dans ce logement annulaire 63 sont disposés, de part et d'autre de l'ergot 62 de la came 45, des moyens élastiques propres à un rappel élastique de cette came 45, et donc de l'organe de manoeuvre 18, en position médiane de repos.

Dans la forme de réalisation représentée, ces moyens élastiques appartiennent à un même et seul ressort 64, dont les extrémités 65 encadrent l'ergot 62 et sont chacune individuellement adaptées à trouver un appui sur une butée 66 prévue radialement en saillie pour elles dans le logement annulaire 63.

En outre, dans cette forme de réalisation représentée, il est associé, à chacune de ces extrémités 65 du ressort 64, entre elle et l'ergot 62 de la came 45, pour un bon contact avec celui-ci, une bille 67.

Dans la forme de réalisation représentée, la came 45 ferme au moins pour partie, et en pratique totalement, le logement annulaire 63, en sorte qu'elle confine par elle-même dans ce logement annulaire 63 les moyens élastiques qui y sont disposés.

La came 45 présente, par ailleurs7 deux crans 68D, 68G propres à en limiter la rotation dans un sens et dans l'autre, c'est-à-dire, respectivement, sur la droite et sur la gauche.

En pratique, ces crans 68D, 68G sont prévus sur sa tranche, et ils sont destinés à coopérer avec des crans 69D, 69G prévus en correspondance sur le support 50.

Pour leur passage, les côtés longitudinaux 30 de la platine 28 présentent chacun une boutonnière, respectivement 70D, 70G.

Pour intervention du verrou 46, enfin, la came 45 présente, en positions diamétralement opposées l'une par rapport à l'autre, en relevant chacune respectivement de ses zones 47G, 47D, deux encoches 71D, 71G.

En pratique, comme les crans 68D, 68G, ces encoches 71D, 71G sont prévues sur sa tranche.

Le verrou 46 est monté coulissant suivant une direction allant de l'axe de la came 45 à celui de l'organe de condamnation 20, et, pour la position médiane de repos de la came 45, les zones 47D, 47G de cette came sur lesquelles est susceptible d'intervenir ce verrou 46, et, donc, ses encoches 71D, 71G, sont alignées, diamétralement, suivant cette même direction.

Il s'agit, en pratique, de la direction d'allongement du boîtier 27.

Dans la forme de réalisation représentée, le verrou 46 se présente sous la forme d'une plaquette, de contour globalement rectangulaire, de manière à être guidé latéralement par les côtés longitudinaux 30 de la platine 28, et, dans sa partie centrale, il comporte un large évidement 73, également de contour globalement rectangulaire, par lequel il entoure l'axe de l'organe de manoeuvre 18, en laissant, largement, à distance, l'extrémité de l'embout 22 de celui-ci.

Pour coopération avec les encoches 71D, 71G de la came 45, le verrou 46 Comporte, en saillie sur les côtés transversaux de son évidement 73, dans la zone médiane de ceux-ci, deux pattes 74D, 74G, qui, allongées longitudinalement, s'étendent l'une en direction de l'autre, et qui, coudées, sont décalées perpendiculairement à l'ensemble, et trouvent leur place à la faveur d'une rainure 75 prévue à cet effet à la surface du support 50.

Pour faciliter leur engagement dans les encoches 71D, 71G de la came 45, ces pattes 74D, 74G du verrou 46 sont chanfreinées à leur extrémités, et, de meme, les encoches 71D, 71G de la came 45 sont chanfreinées à leur débouché.

Au verrou 46 est associée une butée 80, qui est propre à en limiter la course, tant dans un sens que dans l'autre, dans la direction d'allongement du boîtier 27, et qui est amovible, avec, prévus pour ladite butee 80, deux emplacements spécifiques 81D, 81G, ladite butée 80 étant implantée à l'un et l'autre de ces emplacements 81D, 81G suivant que le verrou 46 doit intervenir sur l'une ou l'autre des deux zones 47D, 47G prévues à cet effet sur la came 45.

En pratique, la butée 80 est formée par la tete d'une vis 83, et les emplacements 81D, 81G correspondants sont de simples perçages taraudés prévus, à distance l'un de l'autre, sur le support 50.

En pratique, également, le verrou 46 présente une encoche 84 par laquelle il encadre la butée 80, cette encoche 84 affectant la tranche d'un prolongement 85 que présente latéralement ce verrou 46 du côté de l'organe de condamnation 20.

Globalement, le verrou 46 est susceptible de prendre l'une ou l'autre de trois positions, à savoir, une position intermédiaire, figure 4, pour laquelle il laisse libre la came 45, ses pattes 74D, 74G étant alors l'une et l'autre à distance de cette came 45, et, disposées chacune respectivement de part et d'autre de cette position intermédiaire, deux positions extrêmes, l'une, figure 6B, pour laquelle il intervient sur la came 45 par l'une des zones 47D r 47G prévues à cet effet sur celle-ci, en l'espèce sa zone 47G, sa patte 74G étant alors engagée dans l'encoche 71G correspondante de-cette came 45, l'autre figure 8B, pour laquelle il intervient sur la came 45 par l'autre de ces zones 47D, 47G, en l'espèce la zone 47D, sa patte 74D étant alors engagée dans l'encoche 71D correspondante de cette came 45.

Pour passage d'une de ses positions à l'autre, le verrou 46 comporte, étagés parallèlement à sa direction de déplacement, deux moyens d'entraînement 87D, e7G, ou 87'D, 87'G, tels que encoches ou ergots par exemple, qui, interposés sur le trajet du panneton 25 du cylindre constituant l'organe de condamnation 20, sont chacun individuellement destinés à coopérer en engrènement avec ce panneton 25, suivant que le verrou 46 doit intervenir sur l'une ou l'autre des deux zones 47D, 47G prévues à cet effet sur la came 45.

Dans la forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 9, il s'agit d'encoches 87D, 87G formées sur la tranche interne d'un prolongement 88 que présente à cet effet latéralement le verrou 46, du côté de l'organe de condamnation 20, parallèlement au prolongement 85 précédent.

Dans la variante de réalisation illustrée par la figure 10, qui est mise en oeuvre dans le cas où, au lieu d'être de profil européen, le cylindre constituant l'organe de condamnation 20 est de profil américain, il s'agit d'ergots 87'D, 87'G portés en saillie par ce prolongement 88.

Au verrou 46 ainsi constitué sont associés des moyens d'encliquetage propres à en affermir de manière débrayable la position dans chacune de ses positions.

Dans la forme de réalisation représentée, ces moyens d'encliquetage sont constitués par une bille 89, qui, logée dans un perçage 90 du support 50, en y étant soumise à un ressort 91, est en permanence sollicitée en direction du verrou 46, du côté du prolongement 88 de celui-ci, pour coopération avec l'un ou l'autre de trois perçages 92, 92D, 92G de ce verrou, dûment étagés parallèlement à sa direction de déplacement, le premier correspondant à la position intermédiaire du verrou 46, et les deux autres à ses deux positions extrêmes.

Au verrou 46 sont enfin associés, dans la forme de réalisation représentée, des moyens de blocage propres à en bloquer de manière positive la position dans chacune de ses positions.

Dans la forme de réalisation représentée, ces moyens de blocage sont constitués par un levier 93, qui, par sa zone centrale, est monté pivotant sur le support 50, à l'encontre de moyens élastiques de rappel constitués en pratique par un ressort 94 prenant appui sur ce support 50, et dont l'un des brais, en l'espèce le bras 95, interfère avec le trajet du panneton 25 du cylindre constituant l'organe de condamnation 20, tandis que l'autre des bras, en l'espèce le bras 96, est adapté à coopérer avec des moyens de butée, en l'espèce des crans 97, 97D, 97G, qui, dûment étagés, parallèlement à sa direction de déplacement, sont prévus, pour son crochetage, sur le verrou 46, et, plus précisément, sur la tranche interne du prolongement 88 de ce verrou 46.

En pratique, pour coopération avec ces crans 97, 97D, 97G, le bras 96 du levier 93 présente, à son extrémité, un retour en équerre 99.

Lorsque, comme représenté sur les figures I et 2, le mécanisme de manoeuvre 15 se présente à main gauche pour l'usager, la butée 80 est mise en place dans l'emplacement 81G prévu à cet effet sur le support 50.

il s'agit, en pratique, de celui des deux emplacements 81D, 81G qui est le plus proche de l'organe de manoeuvre 18.

En service normal, figure 4, le verrou 46 occupe sa position intermédiaire, avec, engagé dans son cran 97, le retour en équerre 99 du bras 96 du levier 93.

L'organe de manoeuvre 18 est donc libre en rotation.

Il peut donc être tourné dans un sens ou dans l'autre, suivant la double flèche FI de la figure 2.

En particulier, il peut être tourné dans le sens horaire, c'est-à-dire de la gauche vers la droite, ce qui est usuellement considéré comme correspondant à une intervention naturelle de l'usager dans un tel cas.

Quoi qu'il en soit, lorsque l'organe de manoeuvre 18 est ainsi tourné, la serrure Il est commandée en ouverture, et la porte 10 peut donc être ouverte.

Ainsi qu'il est aisé de le comprendre, toute rotation de l'organe de manoeuvre 18 se fait à l'encontre du ressort 64 constituant les moyens élastiques de rappel associés à la came 45, ce ressort 64 trouvant à chaque fois un appui, dans un sens ou dans l'autre, sur la butée 66 prévue à cet effet, et, l'action correspondante sur l'organe de manoeuvre 18 étant relâchée, ce ressort 64 ramène la came 45, et donc cet organe de manoeuvre 18, à sa position médiane de repos.

Si, la porte 10 doit demeurer fermée, l'organe de condamnation 20 est mis en oeuvre, à l'aide de la clé constituant l'élément 21 prévu à cet effet.

Dûment engagé dans le cylindre constituant l'organe de condamnation 20, cette clé est tournée dans le sens anti-horaire, c'est-à-dire de la droite vers la gauche, suivant la flèche F2 de la figure 2 à laquelle correspond, en sens inverse, la flèche F'2 des figures 6A et 6B.

Ce sens de rotation pour la clé est ususellement considéré comme correspondant à une intervention naturelle de verrouillage pour l'usager lorsque, comme en l'espèce, le mécanisme de manoeuvre, 15 se présente à la main gauche de celui-ci.

Quoi qu'il en soit, le panneton 25 du cylindre constituant l'organe de condamnation 20 pivote alors en conséquence.

Dans un premier temps, figure 6A, il interfère, au cours de son trajet, avec le bras 95 du levier 93, et ce levier 93 étant dès lors contraint à pivoter autour de son axe suivant la flèche F3 de cette figure 6A, le retour en équerre 99 de son bras 96 se dégage du cran 97 du verrou 46, ce qui libère celui-ci.

Dans un deuxième temps, le panneton 25 engrène, au cours de son trajet, avec l'encoche 87G du verrou 46, ce qui provoque le déplacement de ce verrou 46 en direction de la came 45, suivant la flèche F4 des figures 6A et 6B.

L'organe de manoeuvre 18, et donc la came 45, étant alors dûment en position médiane de repos, il y a, dès lors, un engagement de la patte 74G du verrou 46 dans l'encoche 71G de la came 45.

Celle-ci étant ainsi bloquée en rotation, toute manoeuvre ultérieure de l'organe de manoeuvre 18 est impossible, et donc toute ouverture de la serrure 11.

Conjointement, le panneton 25 du cylindre constituant l'organe de condamnation 20 ayant cessé d'agir sur le levier 93r celui-ci, sous la sollicitation du ressort 94 constituant ses moyens élastiques de rappel, revient à sa position initiale, avec engagement du retour en équerre 99 de .son bras 96 dans le cran 97G du verrou 46, ce qui bloque de manière positive celui-ci dans la position qui est maintenant la sienne.

Si la porte 10 doit être déverrouillée, il suffit d'actionner en conséquence l'organe de condamnation 20.

L'action correspondante se fait dans le sens opposé à celui repéré par la flèche F2 sur la figure 2, ce qui correspond bien à ce qui est considéré comme naturel pour une telle action de déverrouillage, et, suivant un processus inverse du précédent, le panneton 25 du cylindre constituant cet organe de condamnation 20 ramène alors en position intermédiaire le verrou 46.

Ainsi qu'on le notera, la butée 80 s'oppose à tout déplacement du verrou 46 autre que celui décrit précédemment.

Autrement dit, seul n'est possible que le déplacement du verrou 46 qui correspond à la "main" sur l'organe de condamnation 20.

A la pose du mécanisme de manoeuvre 15, il convient donc que la butée 80 soit dûment implantée en conséquence.

Pour que la question soit plus apparente à l'opérateur procédant à cette pose r il peut etre envisagé de mettre en oeuvre, initialement, et systématiquement, deux butées 80, une à chacun des emplacements aID, 81G prévus à cet effet.

Tout déplacement du verrou 46 étant ainsi interdit, il ne peut que devenir évident pour cet opérateur qu'une de ces butées 80 doit être éliminée, son choix ne pouvant alors que tout naturellement se porter sur celle de ces butées qui ne correspond pas à la "main" sur l'organe de condamnation 20.

Lorsque, tel que représenté sur la figure 7, le mécanisme de manoeuvre 15 se présente à main droite pour l'usager, la butée 80 laissée en service doit, au contraire, être implantée à l'emplacement 81D, figure 8A.

Seul n'est donc alors possible, pour le verrou 46, qu'un déplacement dans le sens opposé au précédent, c'est-à-dire dans le sens qui, tel que repéré par les flèches
F'4 sur les figures 8A 8B, rapproche ce verrou 46 de l'organe de condamnation 20.

L'action à exercer sur l'organe de condamnation 20 doit donc se faire suivant la flèche F'5 opposée à la flèche
F'2 précédente.

Extérieurement, cette action se fait donc, dans le sens horaire, de la gauche vers la droite, suivant la flèche
F5 de la figure 7, ce qui correspond bien à l'intervention considérée comme naturelle pour un verrouillage dans le cas où, comme en l'espèce, le mécanisme de manoeuvre 15 se présente à main droite.

Suivant un processus analogue à celui décrit précédemment, le panneton 25 du cylindre constituant l'organe de condamnation 20 engrène alors avec l'encoche 87D du verrou 46 après en avoir assuré temporairement le déverrouillage par action à la volée sur le levier de verrouillage 93.

En outre, c'est alors la patte 74D de ce verrou 46 qui assure le blocage de la came 45, en s'engageant dans l'encoche 71D correspondante de celle-ci.

Il résulte de ce qui précède que, en l'absence de toute butée 80, le mécanisme de manoeuvre 15 suivant l'invention ne possède pas de "main" sur l'organe de condamnation 20.

Mais, celle-ci étant dûment implantée en conséquence, il lui en est conféré une à la pose, lorsqu'une telle "main" est désirée.

Le fonctionnement du mécanisme de manoeuvre 15 suivant l'invention reste analogue lorsque, comme représenté à la figure 9, son sens vertical de pose est inversé, que ce mécanisme de manoeuvre 15 se présente alors à main gauche, comme représenté, ou qu'il se présente à main droite.

En outre, pour équiper le mécanisme de manoeuvre 15 suivant l'invention d'un cylindre de profil américain, il suffit, d'une part, de changer le support de cylindre 40, pour mettre en place un support de cylindre adapté à un tel cylindre de profil américain, et, d'autre part7 de changer le verrou 46, pour mettre en place un verrou 46 à ergots 87'D, 87'G du type de celui décrit en référence à la figure 10.

Bien entendu, la présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites et représentées, mais englobe toute variante d'exécution et/ou de combinaison de leurs divers éléments.

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Mécanisme de manoeuvre pour serrure, du genre comportant, pour la commande contrôlée d'une tige (16) propre à l'actionnement d'une telle serrure, d'une part, un organe de manoeuvre (18), qui est propre à l'entraînement de ladite tige (16), et qui, à la disposition de l'usager, est monté rotatif, dans un sens, ou dans l'autre, autour d'un axe correspondant à celui de celle-ci, et, d'autre part, un organe de condamnation (20), qui, sous le contrôle lui-même d'un élément (21) lui aussi à la disposition de l'usager, est propre à laisser libre la rotation de l'organe de manoeuvre ou à interdire cette rotation, caractérisé en ce que, à l'organe de manoeuvre (18) est associée une came (45), qui est montée rotative autour d'un axe correspondant à celui dudit organe de manoeuvre (18), et qui est calée en rotation sur celui-ci, et en ce que, à l'organe de condamnation (20) est associé un verrou (46), qui est monté coulissant sous le contrôle dudit organe de condamnation (20), et qui est apte à intervenir en blocage sur ladite came (45) en l'une ou l'autre de deux zones (47D, 47G) diamétralement opposées de celle-ci.

2. Mécanisme suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la came (45) est coaxiale de l'organe de manoeuvre (18).

3. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 1, 2, caractérisé en ce que la came (45) porte, en position excentrée, un ergot (62), qui, en saillie sur ladite came (45), s'étend de front dans un logement annulaire (63) coaxial de celle-ci, et, dans ledit logement annulaire (63), sont disposés de part et d'autre dudit ergot (62), des moyens élastiques propres à un rappel élastique de ladite came (45), et donc de l'organe de manoeuvre (18), en position médiane de repos.

4. Mécanisme suivant la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens élastiques appartiennent à un même ressort (64) dont les extrémités encadrent ledit ergot (62) et sont chacune individuellement adaptées à trouver un appui sur une butée (66) prévue pour elles dans ledit logement annulaire (63).

5. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 3, 47 caractérisé en ce que la came (45) ferme au moins pour partie ledit logement annulaire (63), en sorte qu'elle confine par elle-même dans ledit logement annulaire (63) les moyens élastiques qui y sont disposés.

6. Mécanisme suivant ltune quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la came (45) présente deux crans (68D, 68G) propres à en limiter la rotation dans un sens et dans l'autre.

7. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 1 à 6I caractérisé en ce que, pour intervention du verrou (46), la came (4S) présente deux encoches (71D, 71G)

8. Mécanisme suivant les revendications 6 et 7, prises conjointement, caractérisé en ce que la came (45) se présente sous la forme d'un disque et les crans (68D, 68G) et encoches (71D, 71G) qu'elle présente sont prévus sur sa tranche.

9. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que, audit verrou (46) est associée une butée (80), qui est propre à en limiter la course, tant dans un sens que dans l'autre, et qui est amovible, avec, prévus pour ladite butée (80)7 deux emplacements spécifiques (8in, 81G), ladite butée (80) étant implantée à l'un ou l'autre desdits emplacements (81D, 81G) suivant que ledit verrou (46) doit intervenir sur l'une ou l'autre des deux zones (47D, 47G) prévues à cet effet sur la came (45).

10. Mécanisme suivant la revendication 9, caractérisé en ce que ladite butée (80) est formée par la tete d'une vis (83).

Il. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 9, 10, caractérisé en ce que le verrou (46) présente une encoche (84) par laquelle il encadre ladite butée (80).

12. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que l'organe de condamnation (20) étant constitué par un cylindre, le verrou (46) comporte, étagés, deux moyens d'entraînement (87D, 87G, 87'D, 87'G), tels qu'encoches ou ergots par exemple, qui interposés sur le trajet du panneton (25) dudit cylindre, sont chacun individuellement destinés à coopérer en engrènement avec ledit panneton (25) suivant que ledit verrou (46) doit intervenir sur l'une ou autre des deux zones (47D, 47G) prévues à cet effet sur la came (45).

13. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le verrou (46) est susceptible de prendre l'une ou l'autre de trois positions, à savoir, une position intermédiaire, pour laquelle il laisse libre la came (45), et, disposées chacune respectivement de part et d'autre de cette position intermédiaire, deux positions extrêmes, l'une pour laquelle il intervient sur la came (45) par l'une des zones (47D, 47G) prévues à cet effet sur celle-ci, l'autre pour laquelle il intervient sur la came (45) par l'autre de ces zones (47D, 47G).

14. Mécanisme suivant la revendication 13, caractérisé en ce que, au verrou (46) sont associés des moyens d'encliquetage (89) propres à en affermir de manière débrayable la position dans chacune de ses positions.

15. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications 13, 14, caractérisé en ce que, au verrou (46) sont associés des moyens de blocage, propres à en bloquer de manière positive la position dans chacune de ses positions.

16. Mécanisme suivant la revendication 15, caractérisé en ce que, l'organe de condamnation (20) étant un cylindre, lesdits moyens de blocage sont constitués par un levier (93), qui est monté pivotant à l'encontre de moyens élastiques de rappel (94), dont l'un des bras (95) interfère avec le trajet du panneton (25) dudit cylindre, tandis que l'autre (96) de ces bras est adapté à coopérer avec des moyens de butée (97, 97D, 97G > , tels que des crans par exemple, propres à son crochetage sur le verrou (46).

17. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications I à 16, caractérisé en ce que le verrou (46) est monté coulissant suivant une direction allant de l'axe de la came (45) à celui de l'organe de condamnation (20), et, pour la position médiane de repos de la came (45), les zones (47D, 47G) de cette came sur lesquelles est susceptible d'intervenir le verrou (46) sont alignées suivant cette même direction.

18. Mécanisme suivant l'une quelconque des revendications I à 17, caractérisé en ce que le verrou (46) comporte un évidement (73) par lequel il entoure l'axe de la came (45).