FR2847429A1 - Machine a garnir des tubes de cigarettes ayant differentes longueurs - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une machine à garnir des tubes de cigarettes, comprenant une cuillère (120) recevant et façonnant une charge de tabac en boudin, un embout (110) sur lequel on place un tube de cigarette, un dispositif de serrage (330) apte à serrer un tel tube sur l'embout, et un coulisseau (200) qui porte cet embout et qui est translatable le long de la cuillère (120), la machine comprenant en outre un aménagement de butée d'extrémité pour le tabac (130), dirigé de manière à retenir le tabac en direction du tube à garnir, la machine étant caractérisée en ce que cet aménagement de butée (130) comporte une pièce de contact avec le tabac (131) qui est prévue mobile entre au moins deux positions, l'une où cette pièce de contact (131) occupe une partie de la zone de réception de tabac dans la cuillère (120), l'autre où elle laisse cette zone libre, de sorte que l'étendue de la charge de tabac introduite dans un tube est différente selon la position de cette pièce (131).

Description

La présente invention concerne les machines à remplir de tabac des tubes

de cigarettes vides. On a représenté à la figure 1 une telle machine dans un but

d'illustration des fonctionnalités typiques de ces machines.

Ainsi, une telle machine présente typiquement une plaque métallique constituant un appui semi-cylindrique, appelée " cuillère ", sur laquelle on positionne une dose de tabac à la main, et un embout creux, destiné à être traversé par la cuillère et le tabac. L'embout s'enfiche dans une extrémité du tube à remplir. La cuillère chargée en tabac est donc glissée à l'intérieur du tube à travers l'embout, puis extraite alors que le tabac reste en place dans

le tube.

Certains utilisateurs apprécient de fumer tantôt des cigarettes de taille standard (taille 84 mm dite " king size "), tantôt des cigarettes longues (taille mm). Ces utilisateurs ne trouvent pas satisfaction avec les machines à bourrer les tubes actuelles, qui sont destinés à des tubes d'une longueur

unique prédéfinie.

Le but de l'invention est de proposer une machine à bourrer les tubes

qui permette de bourrer différentes longueurs de tubes.

Dans ce but, on propose selon l'invention une machine à garnir des tubes de cigarettes, comprenant une cuillère recevant et façonnant une charge de tabac en boudin, un embout sur lequel on place un tube de cigarette, un dispositif de serrage apte à serrer un tel tube sur l'embout, et un coulisseau qui porte cet embout et qui est translatable le long de la cuillère, la machine comprenant en outre un aménagement de butée d'extrémité pour le tabac, dirigé de manière à retenir le tabac en direction du tube à garnir, la machine étant caractérisée en ce que cet aménagement de butée comporte une pièce de contact avec le tabac qui est prévue mobile entre au moins deux positions, l'une o cette pièce de contact occupe une partie de la zone de réception de tabac dans la cuillère, l'autre o elle laisse cette zone libre, de sorte que l'étendue de la charge de tabac introduite dans un tube est

différente selon la position de cette pièce.

D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention apparaîtront

à la lecture de la description détaillée qui va suivre, faite en référence aux

figures annexées sur lesquelles: - la figure 1 représente en vue éclatée en perspective une machine à tube selon l'art antérieur; - les figures 2 à 7 sont des vues détaillées d'un aménagement de

butée de tabac conforme à l'invention.

La machine à bourrer les tubes représentée sur la figure 1 se compose de trois ensembles principaux que sont un corps 100, un

coulisseau 200 et un capot 300.

Le corps 100 et le coulisseau 200 sont destinés à être glissés l'un sur l'autre au moment du garnissage. Le corps se compose principalement d'une base 110 de larges dimensions portant une cuillère 120 (lame métallique d'appui). L'utilisateur saisit donc la base 110, séparée de la cuillère 120 par un espace, pour glisser la cuillère 120 dans le tube entraîné le long de la cuillère

par l'ensemble coulisseau 200.

Le coulisseau 200 présente quant à lui une dimension longitudinale suffisante pour parcourir l'ensemble de la cuillère 120, formant audessus de

celle-ci un entonnoir à tabac.

A son extrémité correspondant à l'extrémité libre de la cuillère 120, l'ensemble coulisseau 200 porte un embout 210 destiné à être traversé par le fourreau 120. Cet embout 210 forme une paroi cylindrique sur laquelle on

emboîte le tube à garnir.

Afin de passer le tabac appliqué sur la cuillère 120 à travers l'embout 210, l'ensemble capot 300 comporte un tasseur 310 disposé en regard de la partie entonnoir du coulisseau 200, allongé le long de la cuillère 120 et d'une

épaisseur suffisante pour presser le tabac dans le fond de l'entonnoir.

Le capot 300 et le coulisseau 200 sont montés à rotation sur une de

leurs extrémités.

Le capot 300 présente à son extrémité libre un patin 330 qui vient se poser sur la face extérieure du cylindre formé par l'embout 210. Ainsi, un tube vide se trouve pincé entre la paroi cylindrique de l'embout 210 et le

patin 330, en position fermée du capot 300.

On notera que la base 110 et le coulisseau 200 présentent des rails complémentaires 140 et 240 ainsi que des moyens de clipsage libérables et 250 à l'une de leurs extrémités de sorte que le coulissement est guidé sans jeu transversal et que le coulisseau 200 est provisoirement maintenu en

position de recouvrement de la cuillère 120 par ces moyens de clipsage.

Une fois la charge de tabac appliquée sur la cuillère 120 et le capot 300 refermé, la dernière étape d'utilisation est particulièrement simple puisqu'elle consiste en un aller-retour en coulissement entre corps 100 et

capot 300.

Cet aller-retour se traduit intérieurement par un coulissement de la

cuillère 120 dans le tube à bourrer.

Pour assurer que la cuillère 120 entraîne bien le tabac dans le tube, celle-ci est pourvue à son extrémité d'un aménagement 130 formant butée

pour le tabac.

Cet aménagement, représenté à la figure 1 sous la forme d'une pièce monobloc, forme principalement un cylindre s'étendant au dessus d'un

portion d'extrémité de la cuillère.

La forme cylindrique permet une légère pénétration de cet aménagement de butée 130 dans le tube à bourrer en fin de course. Cet aménagement de butée forme donc une sorte de piston d'introduction du

tabac dans le tube.

Outre cette fonction connue, l'aménagement de butée de la figure 1

constitue en outre un moyen de fixation de la cuillère 120 dans la machine.

En effet, outre sa partie cylindrique, l'aménagement 130 s'étend latéralement sous la forme d'une extension en forme d'ailette, qui vient traverser la cuillère 120 et s'introduire solidairement dans le corps 100 de la machine. L'aménagement de butée est donc également, à la figure 1, un aménagement de maintien de la cuillère 120, maintien nécessaire à la fois à la fois lors du chargement supérieur de la cuillère et à la fois lors du

coulissement de bourrage.

Dans le but de permettre le bourrage de tubes de différentes longueurs, on propose ici une modification des aménagements de butée connus. Dans le mode de réalisation privilégié décrit maintenant, on propose une modification de l'aménagement de butée décrit ci-avant en référence à la

machine de la figure 1.

Bien entendu, l'aménagement de butée qui sera décrit maintenant est

adapté aussi pour toute autre machine à bourrer les tubes de cigarettes.

Tel qu'illustré sur les figures 2 à 7, l'aménagement de butée proposé ici se compose des deux pièces distinctes, dont une est mobile relativement

à la cuillère.

-Plus précisément, une pièce 131 venant au contact du tabac est montée avec un dégré de liberté en déplacement sur une seconde pièce 135

qui, elle, est solidaire avec la cuillère 120 et le corps 100 de la machine.

Montée ainsi mobile sur la cuillère, la pièce de contact 131 peut être placée dans un position o elle occupe une partie de la cavité supérieure de

la cuillère 120, réduisant ainsi le volume dédié à la charge de tabac.

Dans cette première position, l'utilisateur réalise une cigarette à faible charge, ici une cigarette de longueur standard. (84 mm) La deuxième position de la pièce de contact 131 correspond à un effacement de celle-ci pour laisser place à un volume de tabac plus important, ici spécifiquement une longueur élevée correspondant à une cigarette "longue". (100 mm) Pour cela, la liaison mobile de la pièce de contact 131 est ici une liaison de coulissement sur la pièce fixe 135, grâce à un jeu de rails 136 et

de rainures 132 complémentaires sur ces deux pièces.

On notera que la pièce mobile 131 reste, dans ce mode de réalisation préféré, la pièce au contact du tabac dans chacune des deux positions. Pour cela, elle forme une surface d'extrémité sous la forme d'une paroi transversale au volume interne de la cuillère, paroi qui referme cette pièce mobile à cette extrémité. En effet, la pièce mobile 131 est globalement creuse formant

intérieurement un espace de coulissement pour la pièce de maintien 135.

Les rails de coulissement sont formés sur la pièce de maintien 135, de part et d'autre de celle-ci, et coulissent dans des rainures internes de la pièce

de contact 131.

Pour un maintien ferme de la pièce de contact 131 dans la position choisie, il est prévu ici des moyens d'encliquetage mutuel sur ces deux

pièces 131 et 135.

Ces moyens d'encliquetage, opérationnels dans les deux positions de la pièce de contact, se présentent sous la forme d'un téton 137 monté sur détente élastique et venu de matière avec la pièce de maintien 135, couplable avec deux réservations correspondantes 133a et 133b de la pièce

de contact 131.

Le téton 137 est ainsi ménagé à l'extrémité d'un doigt flexible 138

orienté longitudinalement à la machine.

Ce doigt 138 s'appuie élastiquement contre la paroi interne supérieure de la pièce de contact 131, glissant contre celle-ci au cours d'un changement de position et venant se loger dans une cavité 133a, 133b de cette paroi

lorsque la position souhaitée est atteinte.

Plus spécifiquement, ces deux cavités 133a et 133b ont ici des formes différentes, l'une 133b produisant une réception du téton 137 moins franche que l'autre. En effet, il est ici souhaité que cette cavité 133b, moins prononcée, autorise une extraction du téton 137 par simple effort manuel

encoulissement sur la pièce de contact 131 elle-même.

A contrario, on souhaite que la deuxième cavité 133b assure une retenue ferme du téton 137 à l'encontre d'un simple entraînement longitudinal de la pièce de contact 131. Ainsi, en position dans la cavité 133a, le téton 137 ne peut être extrait que si l'utilisateur intervient

directement sur ce téton 137 lui-même.

La retenue ferme correspond à la réalisation de cigarettes standard, la retenue souple correspond à la réalisation de cigarettes longues, plus optionnelle. Ainsi, la cavité plus prononcée 133a correspondant à la retenue en position "cigarette standard", est concrètement constituée par un passage traversant l'ensemble de l'épaisseur de la paroi supérieure de la pièce de

contact 131.

Ce passage est donc ouvert en partie supérieure du dispositif est

accessible à l'utilisateur par dessus la pièce de contact 131.

L'utilisateur peut donc simplement introduire un objet pointu, comme un stylo, dans l'orifice traversant 133a pour repousser le téton 137 vers

l'intérieur de la pièce de contact 131 et la libérer ainsi de sa position étendue.

Dans sa variante privilégiée, la machine à bourrer les tubes est munie de moyens de coopération avec cet ergot 137 en vue d'un désencliquetage, évitant ainsi la nécessité d'un tel objet pointu supplémentaire. Dans cette variante, la machine à bourrer les tubes est munie d'un pointeau disposé en face interne du capot 300 et qui est introduit dans l'orifice de réception 133a

du téton en réponse à une pression externe sur l'arrière du capot 300.

Telle que représentée sur la figure 4, la pièce de contact 131 forme deux flancs latéraux qui s'étendent en recouvrement de la pièce de maintien 131, ces flancs latéraux s'étendant plus encore que la paroi supérieure de cette pièce 131, afin de prolonger la coopération par rails, même en position

étendue de la pièce de contact.

La pièce de maintien 135 présente quant à elle des flancs latéraux s'étendant également au plus avant de cette pièce, ici sensiblement à la

même étendue que le doigt flexible 138 portant le téton d'encliquetage 137.

On notera que les pièces de maintien 135 et de contact 131 peuvent

être réalisées en matière plastique ou en métal.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Machine à garnir des tubes de cigarettes, comprenant une cuillère (120) recevant et façonnant une charge de tabac en boudin, un embout (110) sur lequel on place un tube de cigarette, un dispositif de serrage (330) apte à serrer un tel tube sur l'embout, et un coulisseau (200) qui porte cet embout et qui est translatable le long de la cuillère (120), la machine comprenant en outre un aménagement de butée d'extrémité pour le tabac (130), dirigé de manière à retenir le tabac en direction du tube à garnir, la machine étant caractérisée en ce que cet aménagement de butée (130) comporte une pièce de contact avec le tabac (131) qui est prévue mobile entre au moins deux positions, l'une o cette pièce de contact (131) occupe une partie de la zone de réception de tabac dans la cuillère (120), l'autre o elle laisse cette zone libre, de sorte que l'étendue de la charge de tabac introduite dans un tube

est différente selon la position de cette pièce (131).

2. Machine selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'aménagement de butée (130) inclut deux pièces (131,135) dont l'une (135) est montée fixe par rapport à la cuillère (120) et l'autre (131), formant ladite

pièce de contact, est montée mobile sur la pièce fixe (135).

3. Machine selon la revendication 2, caractérisée en ce que la pièce fixe (135) a également pour fonction de maintenir la cuillère (120) dans la machine.

4. Machine selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisée en ce que la pièce de contact (131) est montée à coulissement sur la pièce

fixe (135).

5. Machine selon la revendication 4, caractérisée en ce que la pièce de contact (131) et la pièce fixe (135) sont munies de moyens d'encliquetage mutuels (137,133a,133b) pour maintenir la pièce de contact (131) dans au

moins une des ses positions.

6. Machine selon la revendication 5, caractérisée en ce que les moyens d'encliquetage (137,133a,133b) sont prévus pour maintenir la pièce

de contact (131) dans deux positions différentes.

7.Machine selon la revendication 6, caractérisée en ce que les moyens d'encliquetage (137,133a,133b) sont prévus pour mettre en oeuvre, dans une des deux positions, un encliquetage suffisamment léger pour être désactivé par simple effort manuel sur la pièce de contact (131) en direction

l'autre des deux positions.

8. Machine selon l'une quelconque des revendications 5 à 7,

caractérisée en ce que les moyens d'encliquetage comprennent un téton (137) porté par un organe élastiquement déformable (138) ainsi qu'un orifice (133a) traversant une paroi et recevant ce téton (137) dans une des positions

de la pièce de contact (131).

9. Machine selon la revendication 8, caractérisé en ce que l'orifice (133a) et le téton (137) sont prévus pour rester solidaires contre un simple effort sur la pièce de contact, et n'être désolidarisés que par une action

directe sur le téton (137).

10. Machine selon la revendication 8 ou la revendication 9, caractérisée en ce qu'elle inclut un capot pivotant (300) prévu pour être rabattu au dessus de la cuillère (120) et en ce que ce capot (300) est muni, sur sa face dirigée vers la cuillère (120), d'un pointeau destiné à pénétrer dans l'orifice (133a) et repousser le téton (137) à travers celui-ci en réaction

à un effort correspondant de l'utilisateur sur le capot (300).