FR2796823A1 - Dispositif de protection contre le vol d'un objet tel qu'un tableau - Google Patents

Abstract

Ce dispositif comprend d'une part un doigt (7) à tête élargie (8) fixé sur la face de l'objet tournée vers le mur, et d'autre part un boîtier (10) dont la paroi (12) tournée vers le mur ou vers la tige de suspension comporte des trous (14) pour le passage de vis de fixation du boîtier (10) respectivement sur le mur ou sur une tige, dont la paroi (16) tournée vers l'objet comporte une fente (17) qui, débouchant dans son bord supérieur possède une largeur comprise entre la largeur du doigt (7) fixé sur l'objet et la largeur de la tête (8) de celui-ci, et dont l'une (19) des parois latérale comporte une ouverture (18) qui, disposée au-dessus de la zone de logement de la tête élargie (8) du doigt (7), est destinée à l'engagement d'un cylindre (20) d'une serrure dont le panneton vient, après pivotement, se verrouiller derrière une paroi (22) pour assurer la retenue du cylindre dans le boîtier, au-dessus de la tête (8) du doigt (7) fixé sur l'objet.

Description

La présente invention a pour objet un dispositif de protection contre le vol d'un objet tel qu'un tableau, destiné à être fixé contre un mur ou sur une tige de suspension elle-même fixée contre un mur. La protection des oeuvres d'art et notamment des tableaux pose un problème important, notamment lorsqu'elles sont présentées dans des musées ou des lieux publics. Les oeuvres d'art telles que les tableaux sont souvent présentées le long d'un mur, en étant soit fixées directement au mur, soit suspendues à des tiges, elles-mêmes fixées ou suspendues à un rail horizontal monté horizontalement au niveau du bord supérieur du mur. Dans le cas d'un montage sur des tiges, le cadre du tableau est muni, sur sa face postérieure, d'anneaux horizontaux qui sont destinés à être engagés sur des crochets montés de façon réglable sur les tiges verticales. II existe des boîtiers de protection de ces crochets, empêchant de dégager de ceux-ci les anneaux fixés sur le cadre du tableau.

L'invention fournit un dispositif de protection qui peut convenir tout aussi bien dans le cas de la fixation directe d'un objet tel qu'un tableau contre un mur, ou dans le cas de la fixation de celui-ci sur une tige verticale.

A cet effet, le dispositif qu'elle concerne, comprend pour chaque point de fixation d'une part, un doigt à tête élargie fixé sur la face de l'objet tournée vers le mur, et d'autre part, un boîtier dont la paroi tournée vers le mur ou vers la tige de suspension comporte des trous pour le passage de vis de fixation du boîtier respectivement sur le mur ou sur une tige, dont la paroi tournée vers l'objet comporte une fente qui, débouchant dans son bord supérieur, possède une largeur comprise entre la largeur du doigt fixé sur l'objet et la largeur de la tête de celui-ci, et dont l'une des parois latérales comporte une ouverture qui, disposée au-dessus de la zone de logement de la tête élargie du doigt, est destinée à l'engagement d'un cylindre d'une serrure dont le panneton vient, après pivotement, se verrouiller derrière une paroi pour assurer la retenue du cylindre dans le boîtier, au-dessus de la tête du doigt fixé sur l'objet.

En pratique, un objet comme un tableau peut être équipé de deux tiges à tête élargie, à proximité de ses deux angles supérieurs. Deux boîtiers peuvent être fixés contre un mur avec un écartement correspondant à celui des doigts, cette fixation étant réalisée par vissage. Le tableau est ensuite mis en place, les doigte étant engagés dans les fentes correspondantes des deux boîtiers, et les têtes élargies des doigts étant logées à l'intérieur du boîtier. Un cylindre d'une serrure est alors engagé dans chaque boîtier, horizontalement, au-dessus des têtes des doigts de fixation du tableau. Après pivotement du panneton, les cylindres sont verrouillés dans les boîtiers, et empêchent tout retrait des doigts hors de ceux-ci, car un mouvement vertical des doigts vers le haut est interdit par appui de la tête de ceux-ci contre les cylindres des serrures. La sécurité de la fixation du tableau est parfaitement assurée dans la mesure où il n'est pas possible de désolidariser le tableau des boîtiers de fixation, et où l'accès aux vis de fixation du boîtier contre le mur est interdit par la présence du tableau ainsi que des cylindres des serrures.

Afin d'éviter une possibilité d'arrachement du tableau, il est possible de prévoir un boîtier au niveau de la partie inférieure du cadre. Avantageusement, pour des raisons de résistance mécanique, le boîtier est métallique. Ce boîtier est de forme générale parallélépipédique, ce qui facilite sa réalisation.

Suivant une autre caractéristique de l'invention, la paroi de verrouillage du panneton du cylindre est parallèle aux parois latérales du boîtier, occupe toute la section du boîtier, et présente une ouverture de forme correspondant à celle du cylindre.

II peut être avantageux de prévoir également, à l'intérieur du boîtier, une butée de fin de course pour le cylindre de la serrure, empêchant un enfoncement excessif de celui-ci dans le boîtier. Cette butée peut être constituée par la paroi latérale du boîtier opposée à celle par laquelle est engagé le cylindre.

Suivant une a<U>utre</U> caractéristique de l'invention, dans le cas de la fixation sur une tige de<U>susp</U>ension, le boîtier présente sur sa face arrière, deux parois de fond paralléTes délimitant un tunnel ouvert en haut et en bas, destiné au passage d'une tige de suspension. Que le boîtier soit fixé directement sur le mur, ou sur une tige, il est avantageux que les trous ménagés dans sa paroi opposée à l'objet, soient situés sensiblement en regard de la fente ménagée dans sa face avant, pour permettre un actionnement facile des vis de fixation.

De toute façon l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, deux formes d'exécution de ce dispositif Figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un premier dispositif ; Figure 2 en est une vue en coupe transversale par un plan vertical ; Figure 3 en est une vue en coupe longitudinale par un plan horizontal en position montée ; Figure 4 est une vue de l'arrière d'un tableau montrant le positionnement des boîtiers sur le cadre de celui-ci ; Figure 5 est une vue de côté d'un tableau fixé au mur ; Figure 6 est une vue d'une seconde forme d'exécution de ce dispositif, en position montée, en coupe transversale par un plan vertical.

Le dispositif de protection selon l'invention est représenté, dans les formes d'exécution décrites ci-après, dans le cas de la protection d'un tableau, dont le cadre 2 est représenté au dessin. Sur la face postérieure du cadre 2, sont fixés au niveau des deux angles supérieurs et dans la zone centrale de la branche inférieure du cadre, trois dispositifs 3. Chaque dispositif 3 comprend une platine 4 fixée par vissage sur le cadre par l'intermédiaire de vis 5 traversant des trous ou lumières 6. De la platine 4 fait saillie un doigt 7 présentant, à son extrémité opposée à celle de fixation sur la platine, une tête élargie 8.

Le dispositif comprend également un boîtier métallique 10 de forme générale parallélépipédique. Ce boîtier présente, dans sa paroi 12 destinée à prendre appui contre un mur 13, deux trous 14 destinés au passage de vis de fixation 15 dans le mur. Les deux trous 14 sont superposés et disposés sensiblement au milieu du boîtier. Dans sa paroi 16 tournée du côté du cadre 2, le boîtier 10 présente une fente 17 verticale, débouchant dans le bord supérieur du boîtier. Cette fente 17 possède une largeur comprise entre le diamètre du doigt 7 et le diamètre de la tête élargie 8 de ce doigt.

Le boîtier comporte une ouverture 18 ménagée dans une paroi latérale 19, cette ouverture 18 possédant la forme d'un cylindre de serrure 20 afin de permettre l'engagement de ce dernier. Comme montré notamment à la figure 3, le boîtier comporte une paroi intermédiaire 22 parallèle à la paroi latérale 19, et présentant une ouverture 23 pour le passage du cylindre 20. En position d'engagement, le cylindre 20 vient en butée contre l'autre paroi latérale 24 du boîtier, et l'actionnement de la serrure permet le basculement du panneton 25 du cylindre pour amener celui-ci en position verrouillée derrière la paroi 22. II faut noter que les ouvertures 18, 23 ménagées respectivement dans les parois 19 et 22, sont situées au-dessus du fond de la fente 17.

Le cadre étant équipé de la façon représentée à la figure 4, avec trois doigts 7, des boîtiers sont fixés de façon correspondante sur le mur 13, le boîtier inférieur pouvant être de structure plus simple et ne pas comporter par exemple d'ouverture 18 ni de paroi intermédiaire 22. Le tableau est positionné vis-à-vis des boîtiers de telle sorte que les doigts 7 soient engagés dans les fentes 17 des boîtiers 10, jusqu'à venir en appui dans le fond de ces fentes, les têtes élargies 8 des différents doigts étant situées à l'intérieur des boîtiers correspondants, derrière les parois 16 de ceux-ci. II est ensuite procédé à l'engagement des cylindres de serrure 20 au moins dans les deux boîtiers supérieurs, les cylindres passant au-dessus des têtes 8 des doigts 7 fixés sur le cadre. Après pivotement des pannetons 25, les clés des serrures sont retirées, et le tableau se trouve verrouillé. En effet, comme cela ressort notamment de la figure 2, les têtes 8 se trouvent en dessous des cylindres 20, et ne peuvent être dégagés hors des boîtiers par coulissement vers le haut à l'intérieur des fentes 17. Le fait de prévoir un boîtier en partie basse du cadre empêche également de tenter d'arracher le tableau en exerçant une traction à la base de celui-ci, comme ceci résulte du schéma de figure 5.

La figure 6 représente une variante d'exécution de ce dispositif dans laquelle les mêmes éléments sont désignés par les mêmes références que précédemment. Dans ce cas, le boîtier est fixé non pas directement au mur, mais sur une tige de suspension verticale 26. Le boîtier comporte une seconde paroi 27, parallèle à la paroi longitudinale 12, l'espace entre les parois 12 et 17 formant un tunnel vertical qui débouche en haut et en bas et qui sert au passage d'une tige 26. Dans la mesure où la fixation est réalisée sur une tige métallique, les vis 15 sont des vis adaptées à cet effet, et constituées par exemple par des vis pointeau.

Dans cette seconde application, la sécurité est parfaitement assurée dans la mesure où, lorsque le tableau est en place, celui-ci ne peut être dégagé vis-à-vis de chaque boîtier, en raison de la présence des cylindres de serrure, et chaque boîtier ne peut être dégagé de la tige 26 sur laquelle il est monté puisque l'accès aux vis 15 est occulté.

Comme il ressort de ce qui précède, l'invention apporte une grande amélioration à la technique existante en fournissant un dispositif de protection d'objets, tels que des tableaux, de structure simple, et possédant une grande efficacité.

Comme il va de soi l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce dispositif, décrites ci-dessus à titre d'exemples, elle en embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que la forme du boîtier pourrait ne pas être parallélépipédique sans que l'on sorte pour autant du cadre de l'invention.

Claims (5)

<B>REVENDICATIONS</B>

1. Dispositif de protection contre le vol d'un objet tel qu'un tableau, destiné à être fixé contre un mur ou sur une tige de suspension elle- même fixée contre un mur, caractérisé en ce qu'il comprend pour chaque point de fixation d'une part un doigt (7) à tête élargie (8) fixé sur la face de l'objet tournée vers le mur, et d'autre part, un boîtier (10) dont la paroi (12) tournée vers le mur ou vers la tige de suspension comporte des trous (14) pour le passage de vis de fixation du boîtier (10) respectivement sur le mur ou sur une tige, dont la paroi tournée vers l'objet comporte une fente (17) qui, débouchant dans son bord supérieur, possède une largeur comprise entre la largeur du doigt (17) fixé sur l'objet et la largeur de la tête (8) de celui-ci, et dont l'une (19) des parois latérale comporte une ouverture (18) qui, disposée au-dessus de la zone de logement de la tête élargie (8) du doigt (7), est destinée à l'engagement d'un cylindre (20) d'une serrure dont le panneton vient, après pivotement, se verrouiller derrière une paroi (22) pour assurer la retenue du cylindre dans le boîtier, au-dessus de la tête (8) du doigt (7) fixé sur l'objet.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le boîtier (10) est métallique.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que le boîtier (10) est de forme générale parallélépipédique.

4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la paroi de verrouillage (22) du panneton (25) du cylindre est parallèle aux parois latérales (19, 24) du boîtier (10), occupe toute la section du boîtier, et présente une ouverture (23) de forme correspondant à celle du cylindre (20).

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que, dans- Te cas de la fixation sur une tige de suspension (26), le boîtier (10) présente sur sa face arrière, deux parois de fond parallèles (12, 27) délimitant un tunnel ouvert en haut et en bas, destiné au passage d'une tige de suspension (26).