FR2770620A1 - Bruleur a gaz pour cuisiniere ou plan de cuisson - Google Patents

Abstract

Le brûleur à gaz comprend un corps (7) dans lequel débouche une cheminée centrale (35) d'arrivée du mélange primaire dans une chambre divergente (36) limitée extérieurement par une paroi répartitrice de flammes (43) munie d'orifices de sortie de flamme.La paroi répartitrice de flammes forme en au moins deux points de sa périphérie un col (45) débouchant dans une alvéole respective (47). Les alvéoles subdivisant la chambre divergente en autant de secteurs possédant chacun un couloir radial (51) et un épanouissement (53) qui porte les orifices de flamme dont certains (41) s'ouvrant dans les alvéoles.Utilisation pour réaliser notamment un brûleur à forte puissance pour cuisinière ou plan de cuisson.

Description

DESCRIPTION
La présente invention concerne un brûleur à gaz atmosphérique pour cuisinières ou plans de cuisson, notamment à usage domestique.

Pour répondre aux besoins des utilisateurs, il est souvent utile que ces appareils de cuisson disposent d'un brûleur fournissant une forte puissance thermique.

On connaît des brûleurs classiques ayant des orifices de sortie de flammes répartis sur une couronne qui limite une chambre divergente du brûleur. Pour qu'un tel brûleur produise une forte puissance thermique, il faudrait augmenter le nombre d'orifices de sortie de flammes. Une première solution consistant à rapprocher les orifices les uns des autres n'est pas satisfaisante car lorsque les flammes sont trop proches, la combustion ne s'effectue pas de façon optimale. Un seconde solution consistant à augmenter le diamètre de la couronne et à répartir un plus grand nombre d'orifices sur sa périphérie n'est pas satisfaisante non plus, car se posent alors des problèmes d'encombrement et de sécurité.

On connaît également des brûleurs à double couronne, tels que ceux divulgués par le EP 534 301 et le
EP 634 608, qui possèdent deux couronnes concentriques de flammes et fournissent une puissance thermique accrue par rapport à un brûleur ayant une seule couronne de flammes.

Mais ces brûleurs présentent des difficultés d'allumage et de combustion à la sortie des orifices de la couronne de flammes intérieures.

Le but de l'invention est de proposer un brûleur à gaz qui produise une forte puissance thermique, sans présenter les inconvénients des brûleurs de l'art antérieur.

Suivant l'invention, un brûleur à gaz pour cuisinière ou plan de cuisson comprenant au-dessus d'une table de cuisson un corps de brûleur ayant une partie centrale dans laquelle débouche une cheminée pour l'arrivée de mélange primaire en provenance d'une chambre de mélange et qui se prolonge vers l'extérieur par un fond sensiblement annulaire pour une chambre divergente limitée extérieurement par une paroi répartitrice de flammes munie d'orifices de sortie de flamme dirigés radialement vers l'extérieur pour former des flammes extérieures, et des moyens d'arrivée d'air primaire dans la chambre de mélange, est caractérisé en ce que la paroi répartitrice de flammes forme en chacun d'au moins deux points de la périphérie du brûleur un col débouchant dans une alvéole respective dirigée radialement vers l'intérieur et s'élargissant derrière le col, en ce que les cols et les alvéoles subdivisent la chambre divergente en autant de secteurs comportant chacun un couloir radial issu d'une zone centrale de la chambre divergente, et un épanouissement raccordé à l'extrémité radialement extérieure du couloir, en ce que la paroi répartitrice de flammes porte le long des épanouissements des orifices de flamme intérieurs qui s'ouvrent dans les alvéoles, et en ce que le brûleur comporte des moyens d'acheminement d'air secondaire dans les alvéoles.

Ainsi, le brûleur suivant l'invention conserve un diamètre de brûleur compatible avec les impératifs d'encombrement et de sécurité, tout en ayant un périmètre de paroi répartitrice de flammes plus grand que celui des brûleurs classiques, ce qui augmente le nombre d'orifices de sortie de flammes répartis sur ladite paroi.

Suivant un autre aspect de l'invention, le brûleur est caractérisé en ce qu'une partie de l'air primaire est prélevée au-dessous de la table de cuisson et une autre partie de l'air primaire est prélevée au-dessus de la table de cuisson.

Les moyens d'arrivée de l'air primaire peuvent comprendre au moins une lucarne ménagée dans une cuve définissant la chambre de mélange, au-dessous de la table de cuisson, ainsi que des passages radiaux primaires situés sous le corps, au-dessus de la table de cuisson, et qui débouchent dans des ouvertures ménagées de préférence dans la partie centrale du corps, et débouchant dans la chambre de mélange.

On réalise ainsi un grand débit d'aération primaire, très avantageux avec le fort débit de gaz de ce type de brûleur. La qualité de combustion du brûleur est améliorée.

Suivant un autre aspect de l'invention, le brûleur est caractérisé en ce que les moyens d'acheminement d'air secondaire comprennent une fenêtre d'aération secondaire des flammes intérieures traversant le fond annulaire dans la région de chaque alvéole. La fenêtre fait communiquer l'alvéole avec un espace situé radialement à l'extérieur au-dessus de la table de cuisson.

Suivant un autre aspect de l'invention, le brûleur est caractérisé en ce qu'il comporte en outre un couvercle présentant des bras radiaux recouvrant chacun un secteur radial de la chambre divergente, les bras étant séparés par des échancrures ou découpes pour les orifices de flamme intérieurs.

Ainsi, les bras radiaux du couvercle se superposent aux secteurs radiaux délimités par la paroi répartitrice de flammes, en les fermant, pour fermer la chambre divergente qui conduit le mélange de la cheminée centrale jusqu'aux orifices de sortie de flamme, ladite chambre divergente étant sectorielle.

Suivant un autre aspect de l'invention, ayant son intérêt propre, le couvercle du brûleur présente des bossages supérieurs, situés en service entre les flammes intérieures et les flammes extérieures. Un tel bossage a une fonction de coupe-vent qui s'oppose à l'extinction des flammes intérieures en cas de courant d'air, ce qui améliore la sécurité du brûleur. Les flammes intérieures peuvent ensuite réallumer les flammes extérieures, par effet de propagation, favorisé au besoin par des moyens dtinterallumage.

Suivant encore un autre aspect de l'invention, ayant lui aussi son intérêt propre, la paroi répartitrice de flamme a un bord supérieur abaissé par un gradin du côté intérieur, adjacent à la chambre divergente.

Après usages successifs du brûleur, son couvercle, exposé à de très fortes chaleurs, tend à se voiler, autrement dit à perdre sa parfaite planéité. Il en résulte une fuite de mélange primaire entre le bord supérieur de la paroi répartitrice et le couvercle, dans certaines régions de la périphérie.

Le gradin prévu suivant l'invention le long du bord supérieur de la paroi répartitrice crée en cas de fuite une perte de charge supplémentaire limitant le débit de fuite. S'il y a normalement entre le bord supérieur de la paroi répartitrice et le couvercle un interstice entretenant en service une flamme pilote destinée à l'interallumage des flammes principales voisines, le gradin empêche que le débit augmente exagérément à travers l'interstice si le couvercle se voile.

D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après d'un exemple donné à titre non-limitatif. Aux dessins annexés:
- la figure 1 représente en vue de dessus le corps du
brûleur,
- la figure 2 représente le brûleur installé sur une
table de cuisson selon la coupe II-II indiquée à la
figure 1, et illustre le trajet de l'air primaire,
- la figure 3 représente le brûleur installé sur une
table du cuisson selon la coupe III-III indiquée à
la figure 1, et illustre le trajet de l'air
secondaire,
- la figure 4 est une vue de dessus du couvercle,
- la figure 5 est une vue de dessus partielle du
couvercle, illustrant une variante de réalisation.

Comme illustré aux figures 2 et 3, le brûleur 1 installé sur une table de cuisson 3 appartenant par exemple à une cuisinière ou à un plan de cuisson encastrable, comprend une cuve 5, un corps 7 et un couvercle 9 qui se superposent suivant une direction axiale 11 du brûleur 1. Le cuve 5, située sous la table de cuisson, est fixée par son bord périphérique supérieur 6 au pourtour d'une ouverture correspondante ménagée à travers la table de cuisson.

Dans le bas de la cuve 5 débouche un injecteur de gaz (non représenté) qui envoie dans ladite cuve 5 un jet de gaz 13 dirigé sensiblement suivant la direction axiale 11, dans le sens ascendant.

La paroi de la cuve 5 est munie d'au moins une lucarne 15 par laquelle pénètre de l'air primaire prélevé à l'extérieur du brûleur sous la table de cuisson 3. De préférence la cuve 5 est munie de quatre lucarnes 15.

Le corps 7 situé au-dessus de la table de cuisson 3 (voir aussi figure 1) comprend une partie centrale 17 sensiblement en forme de dôme, qui coiffe la cuve et délimite une cavité 19 qui forme avec l'intérieur de la cuve 5 une chambre de mélange 21. Des plots de centrage 20 du corps 7 permettent de positionner le corps 7 sur la cuve 5. Autour de la partie centrale 17, le corps 7 présente un fond annulaire 23 sensiblement transversal à la direction axiale 11, qui se prolonge radialement vers l'extérieur par une jupe périphérique 25.

Le corps 7 comporte dans la cavité 19 et à travers la partie centrale 17 une cheminée centrale 35 dont l'extrémité inférieure surplombe l'injecteur de gaz.

L'extrémité supérieure de la cheminée 35 se raccorde à la paroi supérieure 18 de la partie centrale 17. La cheminée centrale 35 fait communiquer la chambre de mélange 21 avec une zone centrale 36 d'une chambre divergente 37, formée entre le corps 7 et le couvercle 9. Dans l'exemple préféré qui est représenté, la cheminée 35 forme le col d'un venturi et la chambre divergente 37 forme le divergent de ce venturi. A cet effet, la paroi supérieure 18 de la partie centrale 17 du corps est inclinée vers le bas et vers l'extérieur pour s'écarter progressivement de la paroi inférieure du couvercle 9.

La chambre divergente 37 est délimitée extérieurement par une paroi répartitrice de flammes 43, de préférence solidaire du corps 7. La paroi 43 s'élève au-dessus du corps 7 suivant une direction sensiblement parallèle à la direction axiale 11 du brûleur 1.

La paroi répartitrice de flammes 43 porte des orifices de sortie de flammes 39, 41. Les orifices 39, 41 sont constitués par des fentes sensiblement verticales formées dans le bord supérieur de la paroi 43, fermées vers le haut par le couvercle 9.

La paroi répartitrice de flammes 43 est inscrite dans un contour périphérique du brûleur 1, qui correspond, comme illustré à la figure 1, au bord intérieur de la jupe périphérique 25.

La paroi répartitrice de flammes 43 présente localement des renfoncements dirigés radialement vers l'axe 11 du brûleur 1, chaque renfoncement comprenant un col 45 qui s'élargit dans une alvéole 47.

Le col 45 et la partie la plus extérieure de l'alvéole 47 se trouvent situés au-dessus du fond annulaire 23 du corps 7. La partie de l'alvéole 47 la plus éloignée du col 45 se trouve située au-dessus de la partie centrale 17 du corps 7 en formant une indentation dans celle-ci.

De préférence, la paroi répartitrice de flammes 43 présente quatre renfoncements qui subdivisent la chambre divergente 37 en autant de secteurs radiaux 49. Chaque secteur radial 49 est constitué d'un couloir radial 51, dont une extrémité est issue de la zone centrale 36 de la chambre divergente 37, et d'autre part d'un épanouissement 53 raccordé à l'extrémité radialement extérieure du couloir 51. Le fond du couloir 51 est formé par la paroi supérieure inclinée 18 et une paroi latérale encore plus inclinée 22 de la partie centrale 17, puis par le fond annulaire 23 se raccordant à la paroi 22 formant épaulement.

Comme le montre en vue de dessus la figure 1, les couloirs radiaux 51 alternent circonférentiellement avec les alvéoles 47. Les épanouissements 53 alternent circonférentiellement avec les cols 45.

Le brûleur comprend des moyens d'arrivée de l'air primaire 15, 31, 33, 54, pour la formation du mélange. La chambre de mélange 21 reçoit successivement de bas en haut:
- le gaz injecté 13 dans le bas de la cuve 5,
- un premier apport d'air primaire prélevé au-dessous
de la table de cuisson 3, qui pénètre dans la
chambre 21 par les lucarnes 15 de la cuve 5, comme
indiqué par les flèches 27 aux figures 2 et 3,
- un second apport d'air primaire prélevé au-dessus
de la table de cuisson 3 et aspiré sous la jupe
périphérique 25, qui pénètre dans la chambre de
mélange 21 par des passages radiaux primaires 31
situés sous le fond annulaire 23 du corps, qui
conduisent dans des ouvertures 33 de la chambre de
mélange 21, comme indiqué par les flèches 29 à la
figure 2.

Les passages radiaux primaires 31 et les ouvertures 33 sont situés sous les couloirs radiaux 51 de la chambre divergente, entre le fond 23 et la table de cuisson 3. La face inférieure du fond annulaire 23 présente des ailes sensiblement radiales 54 s'étendant vers le bas, qui délimitent latéralement lesdits passages radiaux primaires 31 pour canaliser l'air primaire. Les ailes 54 sont sensiblement en contact avec la table de cuisson 3 et définissent la hauteur desdits passages radiaux primaires 31. Les ouvertures 33 sont réalisées sous la forme d'évidements rectangulaires interrompant une paroi annulaire 34 par laquelle le corps 7 s'appuie sur le bord périphérique 6 de la cuve 5.

Le mélange formé dans la chambre de mélange 21 s'en échappe par la cheminée centrale 35 du corps 7, et débouche dans la zone centrale 36 de la chambre divergente 37. Il s'écoule ensuite dans les couloirs radiaux 51 puis progresse dans les épanouissements 53, avant de sortir de la chambre divergente 37 par les orifices de sortie de flammes 39, 41, qui sont répartis sur la paroi répartitrice 43 le long du pourtour des épanouissements 53.

Le long de chaque épanouissement 53, la paroi répartitrice de flammes 43 présente une portion extérieure et périphérique 55 qui borde intérieurement la jupe périphérique 25, deux portions intérieures 57 qui longent respectivement les alvéoles 47 adjacentes audit épanouissement 53, et entre la portion extérieure 55 et chaque portion intérieure 57, une portion intermédiaire 59 qui longe le col 45 respectif adjacent audit épanouissement 53.

Les portions extérieures 55 portent les orifices extérieurs de sortie de flammes 39, et les portions intérieures 57 portent les orifices intérieurs de sortie de flammes 41.

Des interstices minces et plats sont ménagés entre le bord supérieur des épanouissements de la paroi répartitrice de flammes 43 et le couvercle 9, pour former des orifices de propagation 61 qui accueillent des cordons de flammes pilotes pour la propagation des flammes entre les orifices de sortie de flamme 39, 41. De tels interstices sont ménagés en particulier le long des portions intermédiaires 59 pour permettre l'interallumage mutuel des orifices 39 et 41.

De préférence, les portions intermédiaires 59 ne portent pas d'autre orifice de sortie de flammes que les orifices de propagation 61.

Les interstices réalisant les orifices de propagation de flamme sont réalisés par une hauteur de la paroi répartitrice 43 qui est légèrement moindre dans la zone des épanouissements 53 que dans la zone des couloirs, cette dernière supportant le couvercle 9.

Les cols 45 présentent une largeur L appropriée pour permettre un inter-allumage -ou propagation de flammesd'un secteur radial 49 à l'autre, à travers le col qui les sépare, grâce aux orifices de propagation 61 des portions intermédiaires 59.

Suivant un perfectionnement de l'invention, le bord supérieur de chaque épanouissement 53 présente du côté intérieur un abaissement en gradin 56 entre les orifices de flamme extérieurs 39, donc le long des orifices de propagation 61 situés entre les orifices 39. Si le couvercle 9, après un certain usage du brûleur, est voilé sous l'effet de la chaleur, le gradin 56 compense par une perte de charge supplémentaire l'écartement excessif du couvercle relativement à certaines zones de la paroi répartitrice le long des épanouissements 53.

L'aération secondaire des flammes extérieures est réalisée par prélèvement de l'air ambiant présent à la périphérie du brûleur 1 au-dessus de la jupe 25.

Le brûleur présente des moyens d'acheminement d'air secondaire 63, 65, 54 pour l'aération secondaire des flammes intérieures, qui jaillissent dans les alvéoles 47.

Comme illustré par les flèches 67 à la figure 3, l'air secondaire est prélevé à la périphérie du brûleur 1 au-dessus de la table de cuisson 3, aspiré sous la jupe périphérique 25, et acheminé par des passages radiaux secondaires 63 situés sous le fond annulaire 23, qui débouchent dans des fenêtres 65 percées à travers le fond annulaire 23 à l'intérieur de chaque alvéole 47. De préférence, la fenêtre 65 occupe tout le fond annulaire 23 à l'intérieur de l'alvéole 47.

Les passages radiaux secondaires 63 sont délimités latéralement par les ailes radiales 54, et alternent circonférentiellement avec les passages radiaux primaires 31. A leur extrémité radialement intérieure, les passages radiaux secondaires 63 sont isolés de la chambre de mélange 21 par la paroi annulaire 34 du corps 7.

Le fond annulaire 23 forme pour chaque col 45 un fond 69 qui est de préférence décalé vers le haut par rapport au reste du fond annulaire 23 du corps 7, comme illustré à la figure 3. Ainsi une plus grande quantité d'air secondaire pénètre dans l'alvéole 47 par les passages radiaux secondaires 63.

Le couvercle 9, illustré aux figures 4 et 5, se présente sous la forme d'une plaque, ayant des reliefs inférieurs (non représentés) pour son centrage et son positionnement angulaire sur le corps 7.

Le couvercle 9 ferme supérieurement la chambre divergente 37 à l'exception des orifices 39, 41, 61 décrits précédemment. Il présente des découpes traversantes 71 (figure 4) qui coïncident sensiblement avec les alvéoles 43. Les découpes 71 sont séparées par des bras radiaux 73 qui recouvrent les couloirs radiaux 51.

Le couvercle 9 présente sur sa face supérieure des bossages supérieurs 75 situés chacun le long du bord radialement extérieur 77 d'une découpe 71. En service, ils réalisent une sur-épaisseur du couvercle 9 entre les flammes extérieures et les flammes intérieures. La présence des bossages supérieurs 75 permet d'éviter l'extinction des flammes intérieures en cas de courant d'air à proximité du brûleur 1, notamment lorsqu'aucun récipient n'est posé sur le brûleur 1. Les orifices de propagation de flamme permettent ensuite de réallumer les orifices de flammes extérieurs à partir des flammes qui ont subsisté à la sortie des orifices de flamme intérieurs.

La hauteur des bossages 75 croît de leur bord radialement extérieur 79 vers leur bord radialement intérieur 81 réalisé très raide (figures 2 et 3), ce qui a pour effet de diriger vers le haut un courant d'air éventuel.

Suivant une variante illustrée à la figure 4, les découpes 71 débouchent à travers la périphérie du couvercle 9, par des trouées 83 qui se superposent aux cols 45. Les trouées 83 permettent une meilleure aération secondaire des flammes intérieures des alvéoles 47 et des flammes pilotes du col 45. Les bossages 75 sont alors disposés de chaque côté de chaque trouée 83.

Le brûleur 1 selon l'invention est un brûleur sectoriel, c'est à dire subdivisé en secteurs. Au-dessus du corps 7, la chambre divergente 37 est divisée en secteurs radiaux 49 comprenant chacun un couloir radial 51 et un épanouissement 53. Les secteurs radiaux 49 sont séparés les uns des autres par des alvéoles 47 et des cols 45. Au-dessous du corps 7, l'espace situé entre ledit corps 7 et la table de cuisson 3 est divisé en passages radiaux primaires 31 et en passages radiaux secondaires 63. Le couvercle 9 est également sectoriel.

Le trajet de l'air secondaire destiné aux orifices de flamme intérieurs 41 s'effectue, au moins pour partie, sous les cols 45 et par les fenêtres 65 des alvéoles 47.

Le trajet de l'air primaire s'effectue dans les passages radiaux primaires 31 et par les ouvertures 33 situés sous les couloirs radiaux 51.

La chambre de mélange 21 est isolée des trajets 63 et surtout des alvéoles 47. Ainsi, les gaz de combustion des flammes intérieures ne sont pas mêlés à l'air primaire qui pénètre dans la chambre de mélange 21.

Suivant le mode de réalisation préféré, le brûleur 1 comprend quatre secteurs, et présente une configuration sensiblement cruciforme. On pourrait envisager un nombre différent de secteurs.

Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention.

L'invention est applicable à de nombreux types de brûleurs, notamment aux brûleurs à venturi horizontal, ou encore aux brûleurs à venturi vertical ou oblique, et non pas seulement aux brûleurs à venturi radial tel que décrit.

Claims (16)

REVENDICATIONS

1. Brûleur à gaz pour cuisinière ou plan de cuisson, comprenant, au-dessus d'une table de cuisson (3), un corps de brûleur (7) ayant une partie centrale (17) dans laquelle débouche une cheminée (35) pour l'arrivée de mélange primaire en provenance d'une chambre de mélange (21) et qui se prolonge vers l'extérieur par un fond sensiblement annulaire, pour une chambre divergente (36) limitée extérieurement par une paroi répartitrice de flammes (43) munie d'orifices de sortie de flamme (39) dirigés radialement vers l'extérieur pour former des flammes extérieures, et des moyens (15, 31, 33) d'arrivée d'air primaire dans la chambre de mélange (21), caractérisé en ce que la paroi répartitrice de flammes forme en chacun d'au moins deux points de sa périphérie un col (45) débouchant dans une alvéole respective (47) dirigée radialement vers l'intérieur et s'élargissant derrière le col, en ce que les cols (45) et les alvéoles (47) subdivisent la chambre divergente en autant de secteurs comportant chacun un couloir radial (51) issu d'une zone centrale (36) de la chambre divergente, et un épanouissement (53) raccordé à l'extrémité radialement extérieure du couloir, en ce que la paroi répartitrice de flammes (43) porte le long dudit épanouissement des orifices de flamme intérieurs (41) qui s'ouvrent dans les alvéoles (47), et en ce que le brûleur comporte des moyens (63, 65) d'acheminement d'air secondaire dans les alvéoles.

2. Brûleur selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens d'acheminement d'air secondaire comprennent une fenêtre (65) d'aération secondaire des flammes intérieures traversant le fond annulaire (23) dans la région de chaque alvéole (47).

3. Brûleur selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'acheminement d'air secondaire font communiquer les alvéoles (47) avec un espace situé radialement à l'extérieur au-dessus de la table de cuisson.

4. Brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la largeur de chaque col (45) est appropriée pour permettre un inter-allumage d'un secteur à l'autre à travers les cols.

5. Brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé par des orifices de propagation (61) le long du col, pour propager la flamme entre les orifices intérieurs (41) et les orifices extérieurs (39).

6. Brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que les alvéoles (47) sont au nombre de quatre.

7. Brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'une partie de l'air primaire est prélevée au-dessous de la table de cuisson (3) et une autre partie de l'air primaire est prélevée au-dessus de la table de cuisson (3).

8. Brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens d'arrivée de l'air primaire comprennent au moins une lucarne (15) ménagée dans la paroi d'une cuve (5) au-dessous de la table de cuisson (3).

9. Brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens d'arrivée de l'air primaire comprennent des passages radiaux primaires (31) situés sous le corps (7) et au-dessus de la table de cuisson (3)

10. Brûleur selon la revendication 9, caractérisé en ce que les moyens d'arrivée de l'air primaire comprennent des ouvertures (33) débouchant dans la chambre de mélange (21) sous les couloirs radiaux (51), et auxquelles conduisent les passages radiaux primaires (31).

11. Brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il y a sous le fond annulaire (23) une alternance de passages radiaux secondaires (63) conduisant aux alvéoles (47) et de passages radiaux primaires (31) conduisant à des ouvertures (33) d'entrée d'air primaire dans la chambre de mélange (21).

12. Brûleur selon la revendication 11, caractérisé en ce que le corps présente des ailes (54) qui s'étendent vers le bas, délimitant ainsi les passages radiaux (31, 63).

13. Brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que le long d'une partie au moins de chaque épanouissement (53), un bord supérieur de la paroi répartitrice de flammes (43) est abaissé par un gradin (56) vers l'intérieur de la chambre divergente.

14. Brûleur selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il présente en outre un couvercle (9) présentant des bras radiaux (73) recouvrant chacun un secteur radial de la chambre divergente (36), les bras étant séparés par des découpes (71) pour les flammes issues des orifices de flamme intérieurs (41).

15. Brûleur selon la revendication 14, caractérisé en ce que le couvercle (9) présente des bossages supérieurs (75), situés en service entre les flammes intérieures et les flammes extérieures.

16. Brûleur selon la revendication 15, caractérisé en ce que les bossages ont une hauteur croissant de leur bord radialement extérieur (79) vers leur bord radialement intérieur (81).