FR2740368A1 - Procede de reutilisation de plaques de fermeture a tiroir et plaque pour cette fermeture - Google Patents

Abstract

Procédé de réutilisation des plaques d'une fermeture à tiroir pour un conteneur métallurgique. La fermeture comporte une empreinte supérieure et une empreinte inférieure pour recevoir un jeu de deux plaques réfractaires, chacune de ces plaques reposant dans une empreinte par une face qui devient sa face d'appui et coopérant avec l'autre plaque par une face qui devient sa face de glissement caractérisée. On utilise dans la fermeture à tiroir (2) un jeu de réfractaires constitué d'une plaque neuve associée à une plaque ayant été utilisée une seule fois, et en ce que, lors des changements de plaques (12, 16) la plaque neuve est montée dans une empreinte inférieure ou supérieure de chargement (14, 18), cette empreinte restant la même à chaque changement de plaque, la plaque utilisée une seule fois étant montée dans l'autre empreinte, qui forme une empreinte de recyclage.

Description

PROCEDE DE REUTILISATION DE PLAQUES
DE FERMETURE À TIROIR ET PLAQUE POUR CETTE FERMETURE.

La présente invention concerne un procédé de réutilisation de plaques de fermeture à tiroir, pour un conteneur métallurgique notamment une poche d'aciérie. Elle concerne également une plaque pour cette fermeture. et la fermeture elle-même.

Pour contrôler l'écoulement de l'acier liquide par le fond d'un conteneur métallurgique tel qu'une poche d'aciérie, on utilise généralement une fermeture à tiroir. Elle comporte une plaque réfractaire supérieure fixe raccordée par un joint généralement cimenté à une busette interne disposée dans l'épaisseur du réfractaire qui recouvre la paroi de fond du conteneur métallurgique et une plaque inférieure mobile raccordée à une busette collectrice ou à un tube de protection de jet. également par un joint généralement cimenté.

Ces plaques s'usent rapidement de sorte qu'il est nécessaire de les changer fréquemment. Afin de réduire le coût des réfractaires par tonne d'acier coulé, il est connu d'utiliser plusieurs fois les mêmes plaques, éventuellement après un nettoyage ou un reconditionnement. Par exemple I brevet Stopinc GB 2 625 928 décrit accessoirement une plaque à deux trous de e coulée, rectifiée sur ses deux faces et munie d'un bandage métallique. Cette plaque est retournée puis réutilisée.

Cependant, dans les procédés connus, un problème qui se pose est celui de la gestion humaine. L'opérateur ne sait pas combien de fois les plaques ont été réutilisées. Il faut faire des rangements, noter l'historique des plaques. Ceci impose un suivi des plaques qui est difficile. L'efficacité du recyclage est diminuée.

De plus, une plaque déjà utilisée comporte des zones endommagées, par exemple érodées et abrasées. Sa réutilisation introduit des risques. par exemple d'infiltration de métal entre les deux plaques. La réutilisation des plaques, avantageuse dans le sens où elle allonge la durée de vie des réfractaires, entraîne donc en contrepartie l'inconvénient d'introduire des risques.

La présente invention a pour objet un procédé de réutilisation de plaques réfractaires de fermeture à tiroir, la fermeture comportant une empreinte supérieure et une empreinte inférieure pour recevoir un jeu de deux plaques réfractaires, chacune de ces plaques reposant dans une empreinte par une face qui devient sa face d'appui et coopérant avec l'autre plaque par une face qui devient sa face de glissement.

Ce procédé permet une gestion simple des plaques et d'autre part, il permet d'allonger la durée de vie des réfractaires en réduisant les risques liés à cet allongement.

Il se caractérise en ce que l'on utilise dans la fermeture à tiroir un jeu de réfractaires constitué d'une plaque neuve associée à une plaque ayant été utilisée une seule fois, et en ce que lors des changements de plaques, la plaque neuve est montée dans une empreinte inférieure ou supérieure de chargement, cette empreinte restant la même à chaque changement de plaques, la plaque utilisée une seule fois étant montée dans l'autre empreinte (recyclage).

Ce procédé définit ainsi une empreinte de chargement des plaques neuves, toujours la même, et une empreinte de chargement des plaques utilisées une seule fois. également toujours la même. Ainsi la gestion des plaques est simple. Lors d'une réfection du tiroir, l'opérateur sait, au vu de l'empreinte dans laquelle elle a été placée quelle est la plaque dont c'est la première utilisation et qui doit être recyclée, et quelle est la plaque dont c'est la seconde utilisation et qu'il doit jeter.

L'opérateur jette au rebut systématiquement la plaque recyclée et conserve la plaque qui a servi une fois dans un endroit adéquat pour qu'elle soit recyclée. Il monte ensuite systématiquement une plaque neuve dans l'empreinte, toujours la même, de chargement des plaques neuves et une plaque recyclée dans l'autre empreinte.

De plus, ce procédé est très sûr. En effet - chaque plaque est utilisée deux fois, et deux fois seulement - chaque face de la plaque est utilisée comme face de glissement une fois et une
fois seulement - les surfaces de glissement sont systématiquement neuves - deux plaques réutilisées ne sont jamais simultanément présentes dans la
fermeture à tiroir. On n'utilise donc jamais un jeu constitué de deux plaques
recyclées.

Selon un mode de réalisation préféré, la plaque utilisée une seule fois est placée dans l'empreinte de recyclage de telle manière que la face qui était sa face d'appui dans sa première utilisation devienne sa face de glissement.

Suivant le mode de coulée pratiqué, il peut être intéressant de monter la plaque neuve soit en position supérieure, soit en position inférieure.

Selon un mode de réalisation la plaque neuve est montée comme plaque inférieure et la plaque réutilisée est la plaque supérieure.

Ainsi, on ferme et on régule toujours avec une plaque neuve. La sécurité est optimale car la plaque inférieure est importante pour la fermeture de l'orifice de coulée.

Selon un autre mode de réalisation, la plaque neuve est utilisée comme plaque supérieure. Ainsi, le joint entre la busette interne et la plaque se fait sur des surfaces neuves.

L'invention concerne également une plaque réfractaire destinée à être montée dans une empreinte d'une fermeture à tiroir pour un conteneur métallurgique tel qu'une poche ou un répartiteur, cette fermeture à tiroir comportant une empreinte pour la plaque supérieure et une empreinte pour la plaque inférieure.

La plaque est caractérisée en ce qu'elle comporte un détrompeur qui ne permet de la monter que dans une position unique dans l'empreinte supérieure, et dans une position unique dans l'empreinte inférieure de manière que la face d'appui de la plaque devient sa face de glissement lorsque la plaque passe d'une position à l'autre.

Ainsi lorsqu'on monte la plaque recyclée, on est sûr de la placer correctement, c'est-àdire de manière que sa face d'appui devienne sa face de glissement et réciproquement.

En revanche, on n'est pas sûr que la plaque ne sera pas réutilisée une seconde fois dans la même position. C'est pourquoi l'invention concerne également une plaque caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen qui interdit de la monter une seconde fois dans l'empreinte réservée aux plaques neuves de la fermeture à tiroir, sans interdire de la monter dans l'empreinte réservée aux plaques recyclées
Dans un mode de réalisation, ce moyen est constitué par un élément apte à faire saillie sous l'action d'un phénomène physique engendré par la coulée de métal liquide, comme par exemple la température ou la dilatation thermique.

Selon une réalisation le moyen qui interdit de la monter plus d'une fois est constitué par une pièce déformée de matériau mémoforme apte à retrouver une forme d'origine après avoir été porté à une certaine température.

Selon un autre mode de réalisation le moyen qui interdit de monter la plaque plus d'une fois dans une empreinte est constitué par un organe mobile logé dans la plaque et verrouillé mécaniquement, ce verrouillage étant éliminé ou rompu lors de l'introduction de la plaque neuve dans l'empreinte de plaques neuves, ce qui provoque la sortie de l'organe mobile. Par exemple, un clip retient un pion maintenu dans un logement et sollicité par un ressort à sortir de ce logement. le clip étant éjecté lors de la première mise en place de la plaque.

Selon un autre mode de réalisation le moyen qui interdit de monter la plaque plus d'une fois dans une empreinte de plaques neuves est constitué par une déformation imprimée à une partie de la plaque à l'occasion de son introduction dans l'empreinte des plaques neuves. Par exemple, une languette est enroulée après la première mise en place de la plaque dans l'empreinte des plaques neuves de la fermeture, la seconde empreinte comportant un logement apte à recevoir la languette après enroulement.

La plaque est éventuellement cerclée, ou comporte une enveloppe métallique. Dans ce cas, sa plus petite face est au moins égale à 60 % de l'autre face. Elle peut comporter deux trous de coulée ou plus.

L'invention concerne en outre une fermeture à tiroir pour conteneur métallique, comportant une empreinte pour une plaque supérieure et une empreinte pour une plaque inférieure, caractérisée en ce que ces empreintes présentent une forme telle qu'elles ne peuvent recevoir une plaque supérieure et une plaque inférieure munies d'un détrompeur que dans une position unique.

L'invention concerne encore une fermeture à tiroir comportant une empreinte pour une plaque supérieure et une empreinte pour une plaque inférieure, caractérisée en ce que l'une seulement de ces empreintes comporte un évidement qui permettent de recevoir une plaque réutilisée munie du moyen qui interdit de la monter plus d'une fois dans une même empreinte de la fermeture à tiroir.

Ainsi l'opérateur est contraint de monter une plaque neuve dans l'empreinte qui ne comporte pas d'évidement. Les risques d'utiliser une plaque usagée à la place d'une plaque neuve sont supprimés.

Dans une autre variante de l'invention, la plaque comporte une clé à deux positions, une première position de la clé interdisant le montage de la plaque dans une empreinte de plaques recyclées, une seconde position de la clé interdisant le montage de la plaque dans une empreinte de plaques neuves, le passage de la clé de la première à la seconde position étant obtenu par une effet notamment thermique, mécanique, ou par un matériau mémoforme. Ainsi on est sûr que le jeu de plaques sera constitué dune plaque neuve et d'une plaque usagée.

D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures - la figure 1 est une vue en coupe d'une fermeture à tiroir et peut être équipé de
plaques conformes à la présente invention - les figures 2a, 2b, 2c représentent trois étapes du procédé de l'invention;; - la figure 3 est une vue de dessus d'une plaque conforme à l'invention
comportant un détrompeur - la figure 4 est une vue en coupe d'une plaque conforme à la présente invention
comportant un moyen qui interdit de la monter plus d'une fois dans une même empreinte - la figure 5 est une vue de dessus de la plaque représentée sur la figure 3 après
une première utilisation - la figure 6 représente la circulation des plaques - les figures 7 à 11 représentent différents moyens pour interdire -de monter une
plaque plus d'une fois.

On a représenté sur la figure 1 une vue en coupe d'une fermeture à tiroir pour un conteneur métallurgique tel qu'une poche d'aciérie ou un répartiteur. La fermeture 2 est montée sous une paroi de fond 4 recouverte d'une couche de matériau réfractaire 6. La fermeture à tiroir comporte un châssis fixe 8 monté sous la plaque 4 et une porte 10 qui peut être montée pivotante par rapport au châssis fixe 8. Une plaque supérieure fixe 12 est montée dans une empreinte 14 du châssis supérieur 8. Une plaque mobile inférieure 16 est montée en regard de la plaque fixe 12. La plaque 16 est logée dans une empreinte 18 d'un coulisseau 20. Le coulisseau 20 peut être déplacé, de manière connue, par rapport à la partie fixe de la fermeture à tiroir afin de réguler ou d'arrêter l'écoulement du métal liquide.

La plaque supérieure fixe 12 est raccordée à une busette interne 13 qui traverse la couche de matériau réfractaire 6 et comporte un canal axial pour le passage du métal liquide.

La plaque inférieure mobile 16 est raccordée à une busette collectrice 21. Les deux plaques sont symétriquement identiques.

Chacune des plaques fixe 12 et mobile 16 comporte un trou circulaire 22 pour le passage du métal liquide.

Dans l'exemple de réalisation représenté les plaques 12 et 16 sont cerclées. En variante ces plaques pourraient également être entourées d'une enveloppe métallique de manière connue ou ne comporter ni cerclage, ni enveloppe métallique. Les plaques 12 et 16 possèdent des faces planes identiques. Ces faces ne se distinguent pas l'une de l'autre lorsqu'elles ne sont pas montées dans la fermeture à tiroir. En revanche, lorsque les plaques ont été mises en palace, elles possèdent chacune une face d'appui, par laquelle elles reposent sur le fond de l'empreinte dans laquelle elles sont logées (empreinte supérieure 14 ou empreinte inférieure 18). Chaque plaque possède aussi une face de glissement, également appelée face de travail. Durant la coulée ces faces de travail permettent de réguler l'écoulement du métal. Elles frottent en permanence l'une contre l'autre et s'usent rapidement.Il est par conséquent nécessaire de les changer fréquemment.

Conformément au procédé de l'invention, on monte systématiquement dans l'empreinte inférieure 18 du coulisseau 20 une plaque neuve. La plaque inférieure 16, après une seule utilisation, est récupérée pour être montée dans l'empreinte 14 du châssis supérieur 8. Elle est positionnée de telle manière que la face qui était sa face de travail lorsqu'elle était placée dans l'empreinte 18 devienne sa face d'appui dans l'empreinte supérieure 14. Réciproquement, la face qui était sa face d'appui devient sa face de glissement ou de travail. Cette face est neuve dans le sens où elle n'a jamais été utilisée en tant que face de glissement. Sa partie qui entoure le trou de coulée a été utilisée pour réaliser un joint avec la busette 21, mais il n'en résulte aucune usure de la surface en question.

La plaque supérieure 12, qui a déjà été utilisée une fois en temps que plaque inférieure, est purement et simplement mise au rebut. Pour que l'orifice du passage du métal 22 de la plaque inférieure 16 se trouve en regard du canal axial de la busette interne 13, il est nécessaire de la faire pivoter de 1800 dans un plan horizontal, étant donné que le trou 22 est excentré par rapport à la plaque.

On a représenté sur les figures 2a, 2b, 2c les étapes successives du procédé de réutilisation conforme à la présente invention. Sur la figure 2a, la plaque A est la plaque supérieure et la plaque B la plaque inférieure avant la coulée du métal. On a schématisé par des hachures 24 la face de la plaque A qui a déjà été utilisée. Cette face sert de face d'appui dans l'empreinte 14 (voir figure 1). L'autre face de la plaque A constitue sa face de travail. Elle n'a jamais été utilisée. La plaque inférieure B est neuve, aucune de ses faces n'a été utilisée.

On a représenté sur la figure 2b les plaques A et B après un cycle de coulée, par exemple une dizaine de poches, avant que ces plaques n'aient été remplacées. Les deux faces de la plaque supérieure A ont été utilisées, comme schématisé par les hachures 24 et 26. Une seule face de la plaque inférieure B a été utilisée, sa face supérieure dans l'exemple représenté, comme schématisé par les hachures 28.

La plaque A est mise au rebut et la plaque B est montée comme plaque supérieure. Une plaque neuve C est montée comme plaque inférieure. On se retrouve alors dans la position représentée sur la figure 2c, qui est identique à celle représentée sur la figure 2a, avec cette seule différence que la plaque B occupe la position qui était celle de la plaque A sur la figure 2a et la plaque C la place qui était celle de la plaque B. Le cycle se poursuit alors de la même manière.

Dans l'exemple décrit en référence aux figures 1 et 2, on place une plaque neuve en position inférieure. Toutefois on peut également, conformément à l'invention, placer la plaque neuve en position supérieure pour la réutiliser ensuite comme plaque inférieure. La plaque inférieure subit une érosion plus forte parce qu'elle lamine le métal. C'est pourquoi la plaque supérieure est moins érodée que la plaque inférieure.

On a représenté sur la figure 3 une vue de dessus d'une plaque conforme à la présente invention et qui comporte un détrompeur. Cette plaque comporte un cerclage 30. Le détrompeur est constitué par un pan coupé 32. La plaque est ainsi asymétrique par rapport à chacun de ses axes XX et YY. On a désigné par la référence 34 le profil de la plaque en l'absence de pan coupé. Les références 14 et 18 indiquent la forme de l'empreinte supérieure ou de l'empreinte inférieure. Comme on peut le constater cette forme suit le pourtour de la plaque au niveau du pan coupé 32 de telle sorte que cette dernière ne peut être montée que dans une seule position.

Bien entendu, la position de la plaque dans l'empreinte supérieure est différente de sa position dans l'empreinte inférieure, de telle manière que la face d'appui de la plaque devienne sa face de travail.

Cependant, dans le mode de réalisation représenté sur la figure 3, rien n'interdit de monter une plaque déjà utilisée au lieu d'une plaque neuve dans l'empreinte inférieure.

Le mode de réalisation des figures 4 et 5 remédie à cet inconvénient.

On a représenté sur la figure 4 une vue en coupe d'un mode de réalisation préféré d'une plaque conforme à l'invention. Cette plaque comporte un moyen qui interdit de la monter plus d'une fois dans l'une des empreintes 14 ou 18 de la fermeture à tiroir.

Dans l'exemple représenté ce moyen est constitué par un pion 40 et par un ressort 42 qui est apte à chasser le pion 40 hors d'un évidement 44 prévu dans l'épaisseur de la plaque 12 ou 16. Le pion (40) est retenu par une substance thermofusible. Pendant la coulée de l'acier, sous l'effet de la chaleur du métal liquide, la plaque 12 ou 16 s'échauffe et l'élément thermofusible fond, ce qui libère le pion 40. Le pion 40 vient alors au contact de l'empreinte (l'empreinte 14 dans l'exemple représenté sur la figure 4). Lorsque l'on retire la plaque 16 de cette empreinte, le pion 40 fait complètement saillie et empêche de remettre la plaque 16 une seconde fois dans l'empreinte 14.

En revanche, l'empreinte supérieure 18 comporte une rainure 46 qui permet de recevoir le pion 40 (voir figure 5). La plaque 16 peut donc être montée sans difficulté dans cette empreinte après pivotement de 180 dans un plan horizontal.

Grâce à ce dispositif, I'opérateur est contraint de monter systématiquement une plaque neuve dans l'empreinte voulue, I'empreinte inférieure 14 dans l'exemple décrit sur la figure 4. En revanche, rien n'interdit de monter simultanément deux plaques neuves, par exemple dans le cas où l'on ne dispose d'aucune plaque usagée.

Le moyen qui interdit de monter plus d'une fois la plaque dans un même empreinte ou empreinte peut être, comme sur les figures 4 et 5, situé sur l'axe longitudinal XX de la plaque. Cependant il est situé de préférence en dehors de cet axe de manière que la plaque soit asymétrique par rapport à chacun de ses axes XX et YY. De cette manière le moyen peut jouer également le rôle de détrompeur représenté sur la figure 3. Par exemple, lorsque la plaque est neuve, il fait saillie de manière à pénétrer dans une encoche peu profonde de l'empreinte inférieure. Après une première utilisation de la plaque, le pion sort davantage, et ne peut plus rentrer dans l'encoche de l'empreinte inférieure. En revanche l'encoche 46 de l'empreinte supérieure est suffisamment profonde pour le recevoir.

On a représenté sur la figure 6 la circulation des plaques. Une caisse 50 contient des plaques neuves, qui sont montées dans l'empreinte inférieure de la fermeture 2. La caisse 52 contient des plaques qui ont été utilisées une seule fois. Ces plaques sont montées dans l'empreinte supérieure de la fermeture 2. La fermeture est alors prête pour un cycle de coulée.

Après la coulée, on ouvre la fermeture et on en retire les plaques. La plaque inférieure, utilisée une fois, est récupérée dans la caisse 54. Elle subit un nettoyage en 56, puis vient dans la caisse 52. La piaque supérieure, qui a été utilisée deux fois est mise au rebut dans la poubelle en 58.

La plaque de l'invention peut également comporter plus d'un trou, par exemple deux.

Cela apporte l'avantage d'avoir un trou de coulée neuf lorsque la plaque est réutilisée.

Les surfaces qui servent à réaliser le joint avec la busette interne et avec la busette collectrice respectivement sont également neuves. Le nettoyage de la plaque est facilité.

La plaque peut être réutilisée de manière que son ancienne face d'appui devienne sa face de glissement et réciproquement. Mais une même face peut aussi être réutilisée comme face d'appui ou comme face de glissement étant donné que ce sont des zones différentes de la plaque qui travaillent.

On a représenté sur la figure 7 une première variante de réalisation d'un moyen qui interdit de monter plus d'une plaque réfractaire conforme à l'invention plus d'une fois dans une empreinte, inférieure ou supérieure. La plaque 14 ou 16 comportant le cerclage 30 est munie d'une languette 60 réalisée en un métal mémoforme. On sait qu'un métal mémoforme est capable de retrouver sa forme initiale lorsqu'il est chauffé à une certaine température (par exemple 100"C), après avoir été déformé. A l'origine la languette 60 présentait une forme sensiblement rectiligne comme représenté en traits pointillés. Elle a été recourbée, comme représenté en traits pleins de manière à pouvoir pénétrer dans une encoche 62 de l'empreinte supérieure ou inférieure 14, 16.Au cours de la coulée la plaque s'échauffe à une température supérieure à 100"C de telle sorte que languette recourbée 60 reprend sa forme initiale schématisée en traits pointillés dès qu'elle est extraite de l'empreinte. Elle ne peut plus alors être réintroduite une seconde fois dans cette empreinte. Elle doit nécessairement être montée dans l'autre empreinte qui comporte une encoche 64 représentée en traits pointillés et qui est capable d'accueillir la languette 60 dans sa forme rectiligne.

On a représenté sur la figure 8 un second mode de réalisation. Sur le cerclage 30 sont fixés deux pattes 66 recourbées à leur extrémité. Un clip 68 est retenu dans les extrémités recourbées des pattes 66. Un pion 70 monté dans un logement 74 de la plaque 12 ou 16 est poussé par un ressort 72 qui tend à le faire sortir du logement 74.

Lorsque la plaque est neuve le pion 70 est retenu par le clip 68 et ne peut sortir du logement 74. Lorsque la plaque est montée dans l'une des empreintes inférieure ou supérieure, le clip 68 est éjecté de telle sorte que le pion 70 vient en butée contre la paroi de l'empreinte 14 ou 18. Dès que la plaque est extraite de cette empreinte, le pion 70 fait saillie jusqu'à prendre la position représentée en traits mixtes. La plaque ne peut plus alors être réintroduite une seconde fois dans la même empreinte et doit être montée dans l'autre empreinte qui comporte un logement approprié à la réception du pion 70 dans sa position totalement sortie.

On a représenté sur les figures 9 et 10 une troisième variante de réalisation du moyen qui interdit de monter une plaque plus d'une fois dans une même empreinte. Ce moyen est constitué par une languette 80 fixée à la périphérie du cerclage 30 de la plaque.

Initialement la languette présente une forme sensiblement rectiligne comme représenté en traits mixtes sur la figure 9. Lorsque la plaque neuve a été introduite dans l'empreinte, la languette 80 est enroulée, par exemple au moyen d'un outil analogue à une clé de boite de sardine. L'enroulement de la languette permet de coincer la plaque dans l'empreinte. La languette joue ainsi un double rôle. Elle empêche de monter la plaque plus d'une fois dans l'empreinte et en même temps elle sert de moyen de blocage de la plaque.

Lorsque la plaque est extraite de la première empreinte la languette 80 qui était comprimée se détend légèrement si bien qu'elle ne peut plus être réintroduite dans la même empreinte. L'autre empreinte comporte un logement 82 qui permet de la recevoir.

On a représenté sur la figure 1 1 une quatrième variante. Une clé 90 est prévue dans la plaque 12, 16. Cette clé comporte une encoche 92. Elle peut se déplacer entre une première position (traits pleins) et une seconde position (traits mixtes) sous l'action d'un mécanisme d'actionnement 91, non détaillé, qui peut reprendre les principes décrits précédemment. Dans la première position de la clé, un pion 94 monté dans l'empreinte des plaques neuves tombe en regard de l'encoche 92 lorsque l'opérateur met la plaque en palace. La plaque peut donc être montée dans cette empreinte.

Dans la seconde position de la clé 90, un pion 96 monté dans l'empreinte des plaques recyclées tombe en regard de l'encoche 92 lorsque la plaque est présentée.

En revanche, dans la première position de la clé la plaque ne peut pas être montée dans l'empreinte des plaques recyclées, et dans la seconde position de la clé, la plaque ne peut pas être montée dans l'empreinte des plaques neuves. On est donc assuré d'avoir toujours un jeu de plaques constitué d'une plaque neuve et d'une plaque recyclée.

Claims (19)

REVENDICATIONS

1. Procédé de réutilisation des plaques d'une fermeture à tiroir pour un conteneur

métallurgique, la fermeture comportant une empreinte supérieure et une

empreinte inférieure pour recevoir un jeu de deux plaques réfractaires, chacune

de ces plaques reposant dans une empreinte par une face qui devient sa face

d'appui et coopérant avec l'autre plaque par une face qui devient sa face de

glissement caractérisé en ce que l'on utilise dans la fermeture à tiroir (2) un jeu

de réfractaires constitué d'une plaque neuve associée à une plaque ayant été

utilisée une seule fois, et en ce que, lors des changements de plaques (12, 16),

la plaque neuve est montée dans une empreinte inférieure ou supérieure de

chargement (14, 18), cette empreinte restant la même à chaque changement de

plaque, la plaque utilisée une seule fois étant montée dans l'autre empreinte, qui

forme une empreinte de recyclage.

2. Procédé selon la revendication précédente caractérisé en ce que la plaque utilisée

une seule fois est placée dans l'empreinte de recyclage de telle manière que la

face qui était sa face d'appui dans sa première utilisation devienne sa face de

glissement.

3. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en

ce que la plaque neuve est utilisée comme plaque inférieure.

4. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en

ce que la plaque neuve est utilisée comme plaque supérieure.

5. Plaque réfractaire destinée à être montée dans une empreinte (14, 18) d'une

fermeture à tiroir pour un conteneur métallurgique tel qu'une poche ou un

répartiteur, la fermeture à tiroir comportant une empreinte (14) pour une plaque

supérieure et une empreinte (18) pour une plaque inférieure, caractérisée en ce

qu'elle comporte un détrompeur (32) qui ne permet de la monter que dans une

position unique dans l'empreinte supérieure, et dans une position unique dans

l'empreinte inférieure, de manière que la face d'appui de la plaque devient sa

face de glissement lorsque la plaque passe d'une position à l'autre.

6. Plaque réfractaire selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le

détrompeur est constitué par un pan coupé (32).

7. Plaque selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en

ce qu'elle comporte un moyen qui interdit de la monter plus d'une fois dans

l'une des empreintes de la fermeture à tiroir sans interdire de la monter dans

l'autre empreinte (14, 18).

8. Plaque selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le moyen qui

interdit de la monter plus d'une fois dans l'une des empreintes de la fermeture

à tiroir sans interdire de la monter dans l'autre empreinte est constitué par un

élément apte (40) à faire saillie sous l'action d'un phénomène engendré par la

coulée de métal liquide, comme par exemple la température ou la dilatation

thermique.

9. Plaque selon la revendication 8, caractérisée en ce que le moyen qui interdit de

la monter plus d'une fois est constitué par une pièce déformée (60) de matériau

mémoforme apte à retrouver une forme d'origine après avoir été porté à une

certaine température.

10. Plaque selon la revendication 7, caractérisée en ce que le moyen qui interdit de

la monter plus d'une fois dans une empreinte est constitué par un organe mobile

logé dans la plaque et verrouillé mécaniquement, ce verrouillage étant éliminé

ou rompu lors de l'introduction de la plaque neuve dans l'empreinte de plaques

neuves, ce qui provoque la sortie de l'organe mobile.

11. Plaque selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle comporte un clip

(68) qui retient un pion (70) maintenu dans un logement (74) et sollicité à sortir

de ce logement, le clip étant éjecté lorsque la plaque (12, 16) est mise une

première fois en place.

11. Plaque selon la revendication 7 ou 8. caractérisée en ce que le moyen qui

interdit de monter la plaque plus d'une fois dans une empreinte de plaques

neuves est constitué par une déformation imprimée à une partie de la plaque à

l'occasion de son introduction dans l'empreinte des plaques neuves.

13. Plaque selon la revendication 12, caractérisée en ce qu'elle comporte une

languette (80) qui est enroulée après la première mise en place de la plaque dans

une empreinte de la fermeture, la seconde empreinte comportant un logement

(82) apte à recevoir la languette après enroulement.

14. Plaque selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en

ce qu'elle est cerclée.

15. Plaque selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en

ce qu'elle comporte une enveloppe métallique, et en ce que sa plus petite face

est au moins égale à 60 % de l'autre face.

16. Plaque selon la revendication 7 caractérisée en ce qu'elle comporte une clé (90)

à deux positions, une première position de la clé interdisant le montage de la

plaque dans une empreinte de plaques neuves, le passage de la clé (90) de la

première à la seconde position étant obtenu par un effet notamment thermique,

mécanique ou par un matériau mémoforme.

17. Plaque selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en

ce qu'elle comporte deux trous de coulée (22).

18. Fermeture à tiroir pour conteneur métallurgique, comportant une empreinte (14)

pour une plaque supérieure (12) et une empreinte (18) pour une plaque

inférieure (16), caractérisée en ce que ces empreintes présentent une forme telle

qu'elles ne peuvent recevoir une plaque supérieure (12) et une plaque inférieure

(18) munies d'un détrompeur (32) que dans une position unique.

19. Fermeture à tiroir pour conteneur métallurgique, comportant une empreinte pour

une plaque supérieure et une empreinte pour une plaque inférieure, caractérisée

en ce que l'une seulement de ces empreintes comporte des moyens (46) qui

permettent de recevoir une plaque réutilisée munie du moyen qui interdit de la

monter plus d'une fois dans l'une des empreintes de la fermeture à tiroir.