FR2696944A1 - Ski comprenant une membrure supérieure intégrée notamment dans une coque et procédé de fabrication du ski. - Google Patents
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Abstract
L'invention concerne un ski (1) comprenant une membrure supérieure (3) intégrée notamment dans une coque (2). La base de la coque (2) forme la surface (10) et ses branches les joues latérales (11). Une membrure inférieure (4) forme avec la coque un espace creux interne dans lequel est disposé un noyau de ski (6). Des parois latérales (36, 37) du noyau de ski (6) sont disposées à une certaine distance des branches de la coque (2). Un espace intermédiaire (34, 35) est rempli d'une matière plastique (33). Le côté supérieur (27) et/ou le côté inférieur (26) du noyau de ski (6) est relié par force par la matière plastique à la membrure supérieure et/ou inférieure (3, 4). Celles-ci et le noyau de ski (6) sont écartés par des éléments de support (28) pour former des évidements s'étendant longitudinalement et/ou transversalement (30, 29) qui débouchent dans les espaces intermédiaires (34, 35). Les surfaces intérieures orientées l'une vers l'autre de la coque (2) et de la membrure inférieure (4) ou des carres (7) avec la surface extérieure (43) forment une chambre de réception (45, 46) diminuant constamment jusqu'à une ligne limite (44) séparant une surface de contact de la surface intérieure. L'invention s'applique à la fabrication de skis.
Description
La présente invention concerne un ski, comprenant une membrure ou semelle
supérieure intégrée notamment dans une coque, et qui présente une section transversale à peu près en forme de U, et dont la base constitue la surface, et dont les branches constituent les joues latérales, et une membrure ou semelle inférieure qui repose sur des zones extrêmes frontales des branches éloignées de la base et qui constitue conjointement avec la coque un espace creux interne dans lequel est disposé un noyau de ski dont les côtés supérieur et inférieur sont orientés vers les membrures supérieure et inférieure, respectivement, et dont les parois latérales s'étendant perpendiculairement ou suivant une inclinaison dans la direction longitudinale du ski relativement à celles-ci sont disposées à une certaine distance des branches de la coque, et qu'un espace intermédiaire subsistant entre celles-ci est rempli d'une matière plastique, notamment d'une matière plastique en mousse, et dont les côtés supérieur et inférieur sont reliés aux membrures supérieure et inférieure,
respectivement.
Il est connu par le document DE-AI-41 06 911 de la même demanderesse de fabriquer un ski avec une membrure supérieure et une membrure inférieure Un noyau placé entre celles-ci est relié aux couches orientées vers celui-ci de la membrure supérieure et de la membrure inférieure par une couche de colle qui est constituée de la même matière plastique, notamment d'une matière plastique en mousse que les joues latérales placées des deux côtés devant le noyau Les surfaces du noyau ou les côtés supérieurs orientés vers celles-ci des membrures supérieure et inférieure sont pourvues de cavernes destinées à la réception de la matière plastique en mousse constituant la couche de colle Une telle réalisation permet une fabrication avantageuse du point de vue du coût d'un ski, cependant, en cas de sollicitations extrêmes, liées aux caractéristiques élastiques de la mousse de matière plastique constituant en même temps les joues latérales, les joues latérales peuvent être détruites prématurément. On connaît en outre par le document DE-AI-20 33 845 la réalisation dun ski avec une coque d'une section transversale à peu près en U, sur les branches duquel, afin de terminer un espace creux interne, on a disposé une plaque formant un plan parallèle au revêtement de surface de glissement Les espaces intermédiaires entre un noyau placé dans lespace creux interne et notamment les branches de la coque en forme de U sont remplis d'une matière plastique, notamment d'une matière plastique en mousse Pour une réalisation parfaite des faces externes du ski, des exigences élevées se rapportant au moule
pour la fabrication des joues latérales sont nécessaires.
On connaît en outre par le document US-A-5 000 475 de placer dans un ski constitué d'une coque et d'une plaque de recouvrement formant la surface de glissement dans l'espace creux interne de celui-ci un noyau et de remplir les espaces intermédiaires entre le noyau et notamment les branches de la coque présentant une section transversale en forme de U avec une matière plastique déformable élastiquement, notamment amortissante Cette réalisation connue d'un ski présente l'inconvénient que les matériaux de liaison entre les surfaces du noyau et la base de la coque et le revêtement de surface de glissement ou la semelle inférieure doivent être fabriqués indépendamment de la réalisation ou du remplissage des espaces intermédiaires De ce fait, on obtient des caractéristiques différentes de liaison qui provoquent des tensions internes dans
le ski et favorisent une délamination de celui-ci.
La présente invention a pour objet la création d'un ski qui présente des joues latérales pouvant être fortement sollicitées mais qui permet cependant un amortissement suffisant des coups agissant sur le ski au voisinage des arêtes latérales De plus, la coque comprenant une membrure supérieure intégrée doit
permettre un traitement ultérieur simple et une bonne stabilité.
Cet objet de l'invention est réalisé en ce que le côté supérieur et/ou le côté inférieur du noyau de ski sont reliés par force par la matière plastique remplissant les espaces intermédiaires à la membrure supérieure et/ou la membrure inférieure qui est constituée de préférence d'un élastomère en mousse, et en ce que le noyau de ski et la membrure supérieure et/ou la membrure inférieure sont disposées à une certaine distance les uns des autres par des éléments de support répartis sur le côté supérieur et/ou inférieur pour former des évidements s'étendant dans la direction longitudinale et/ou transversalement à ceux-ci par exemple, de canaux longitudinaux et/ou transversaux qui débouchent dans les espaces intermédiaires, et en ce que les surfaces intérieures orientées lune vers l'autre de la coque et de la membrure inférieure ou des carres constituent une chambre de réception diminuant constamment en direction de la surface extérieure de la carre éloignée du ski
jusqu'à une ligne limite séparant une surface de contact de la surface intérieure.
Du fait de Putilisation d'un matériau de liaison uniforme entre le noyau et la coque ou entre la membrure inférieure ou le revêtement de surface de glissement on obtient pour des sollicitations différentes une déformation régulière, le cas échéant avec un amortissement simultané du mouvement de déformation Ceci favorise la composition d'un ski dont les tensions sont neutres et permet la fabrication des différentes pièces du ski à des sollicitations
thermiques inférieures.
Selon une réalisation avantageuse de l'invention, la ligne limite, orientée vers le noyau de ski, de la surface de contact entre la coque et les branches, respectivement, de celle-ci et la membrure inférieure s'étend dans un plan recevant la surface extérieure de la carre, ce qui permet d'obtenir, sans pièces d'insertion additionnelles, une liaison par mise en oeuvre de forces par la
matière plastique introduite entre la coque et la carre.
Selon une autre variante de réalisation, la ligne limite, orientée vers le noyau de ski, de la surface de contact entre la coque et la membrure inférieure est disposée au côté orienté vers ou éloigné du noyau de ski du plan recevant la surface extérieure de la carre, ce qui permet de modifier la rigidité du ski dans la zone des carres de manière simple, car lorsque la ligne limite est située à l'extérieur de la surface externe de la carre, avec un réglage élastique correspondant de la matière plastique remplissant l'espace intermédiaire, on créé un élément d'absorption de chocs ou un élément amortissant les oscillations sans
pièces d'insertion ou composants additionnels.
Selon une réalisation de l'invention, un volume ou une surface de section transversale d'un espace intermédiaire entre une paroi latérale du noyau de ski et les branches de la coque constituant la joue latérale est plus grand lors d'un amortissement plus fort de la déformation du ski ou des coups agissant sur les carres, ce qui permet d'obtenir, en utilisant l'espace intermédiaire pour relier la coque et le noyau de ski sans modifier la construction d'ensemble du ski une
modification des caractéristiques d'amortissement de celui-ci.
Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, une surface de section transversale ou le volume des espaces intermédiaires présente des grandeurs différentes et est plus petit notamment au voisinage d'une carre orientée vers la partie subséquente du ski, ce qui permet dobtenir, simplement par la modification de l'espace intermédiaire, une plus grande flexibilité de l'arête extérieure ou carre du ski qui compense mieux les erreurs de conduite de l'utilisateur dun tel ski, tandis que sur l'arête intérieure du ski, donc la carre qui est orientée vers l'autre ski, on peut réaliser une plus grande rigidité et par
conséquent un meilleur guidage ou tenue du ski.
Selon une réalisation avantageuse de l'invention, une surface de section transversale des espaces intermédiaires est modifiée dans la direction longitudinale du ski proportionnellement à la surface totale de section transversale du ski ou à la surface de section transversale du noyau de ski, ce qui permet la réalisation de caractéristiques d'élasticité différentes sur la longueur du ski simplement par une modification de l'espace intermédiaire et par
conséquent une simplification de la construction du ski selon l'invention.
Selon une autre caractéristique de l'invention il est prévu qu'une surface de section transversale des espaces intermédiaires est plus petite dans une zone médiane du ski, notamment dans la zone destinée à recevoir la fixation que dans la direction d'une pointe de ski ou d'une extrémité de ski, et cette modification des surfaces de section transversale des espaces intermédiaires permet une réalisation plus simple d'une élasticité croissante en direction de la pointe de ski
et de lextrémité de ski, donc par exemple une spatule plus souple du ski.
Selon une autre réalisation avantageuse, un angle d'inclinaison entre un revêtement de surface de glissement et une paroi latérale du noyau de ski devient plus petit à partir de la zone médiane du ski en direction vers la pointe de ski ou de l'extrémité de ski, car il suffit d'avoir en réserve, pour des skis prévus pour des domaines d'utilisation différents et comprenant des caractéristiques de flexibilité différentes, seulement des noyaux réalisés différemment, tandis que les autres éléments constitutifs de ski peuvent être
utilisés inchangés.
Selon un développement ultérieur de l'invention, un angle d'inclinaison entre le revêtement de surface de glissement et une paroi latérale du noyau de ski est constant dans la zone médiane ou dans la zone prévue pour le montage de la fixation, ce qui fournit une solidité élevée du ski dans la zone de montage de la fixation et par conséquent une résistance élevée à larrachage de la fixation
de ski.
Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention il est prévu que la paroi latérale du noyau de ski et une surface interne de la branche de la coque s'étendent parallèlement rune à l'autre, ce qui permet d'obtenir sur l'ensemble de l'épaisseur du ski un comportement élastique régulier à la
déformation au voisinage des joues latérales.
Selon une autre réalisation avantageuse il est prévu-que les branches ou joues latérales de la coque forment par rapport à la surface un angle interne plus grand qu'au moins une paroi latérale du noyau de ski, et que l'angle interne plus grand est, de préférence, compris entre 70 et 1300, par exemple supérieur à 900, et que l'angle interne plus petit est de 900, ce qui permet un amortissement élastique plus fort dans la zone proche de la carre sans nuire pour autant à la
rigidité d'utilisation du ski.
Selon encore une autre réalisation, au moins l'une des deux parois latérales du noyau de ski est pourvue de saillies et/ou de creux, notamment d'un moletage, ce qui permet d'obtenir des zones d'espaces intermédiaires pouvant
être sollicitées plus fortement.
Selon un développement avantageux de l'invention, la surface orientée vers le noyau de ski de la branche de la coque est pourvue délévations et/ou de creux, notamment d'un moletage, et ces élévations peuvent être réalisées en une étape lors de la fabrication de la coque par un façonnage correspondant, et un
traitement mécanique du noyau de ski n'est pas nécessaire.
Selon encore une autre réalisation avantageuse de l'invention, une hauteur des éléments de support ou des élévations ou une profondeur des creux augmente au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la zone médiane du ski en direction de l'extrémité de ski ou la pointe de ski ce qui permet de modifier rapidement répaisseur de la couche de matière plastique élastique et d'adapter simplement le comportement à la déformation du ski à des exigences différentes. Selon encore une autre réalisation de l'invention, une hauteur des éléments de support ou des élévations ou une profondeur des creux est plus grande lorsqu'on s'éloigne de la zone médiane ou dans la zone de réception de la fixation du ski que dans les zones s'étendant depuis la zone médiane en direction vers la pointe de ski ou lextrémité de ski, ce qui permet d'amortir plus
fortement les oscillations ou coups exercés par le ski sur la fixation de ski.
Selon une autre réalisation préférée de l'invention, les éléments de support ou élévations sont disposés dans la zone médiane du ski, notamment dans la zone prévue pour le montage de la fixation, seulement au voisinage des parois latérales du noyau de ski, et une plaque d'ancrage pour la réception des moyens de fixation de la fixation de ski est disposée au voisinage des parois latérales entre les éléments de support ou élévations disposés sur les surfaces opposées l'une vers l'autre et recouvre la zone centrale sans éléments de support ou élévations Cette réalisation permet une suspension en flottement libre de la fixation de ski au moins dans la direction perpendiculaire à la surface de glissement du ski ou, lors d'une réalisation correspondante de la grandeur des trous traversants pour les moyens de fixation dans la couche de recouvrement,
également dans tous les sens de direction dans l'espace.
Selon une autre réalisation conforme à l'invention, la plaque d'ancrage est constituée d'un acier à ressorts, ce qui permet de renforcer l'effet
d'amortissement lorsque la fixation de ski est suspendue librement flottante.
Selon une autre réalisation conforme à l'invention, l'espace libre entre la plaque dancrage et les surfaces orientées vers celle-ci du noyau de ski ou de la membrure supérieure est constitué de matière plastique ou dune matière plastique présentant, par rapport à la matière plastique remplissant les espaces intermédiaires, un module d'élasticité plus élevé ou une dureté inférieure, notamment d'un gel modifiant sa dureté ou ses caractéristiques d'élasticité sous l'effet de l'énergie ou une modification de la température, ce qui permet dadapter le trajet doscillation ou de déplacement maximal de l'installation de montage à des types de skis ou buts différents et notamment à des températures dutilisation différentes En utilisant un gel correspondant en matière plastique, il est possible, en fonction de l'utilisation du ski, de modifier les caractéristiques damortissement, car on peut obtenir par exemple, lors d'une sollicitation doscillation et de déformation très élevée du ski et l'échauffement lié à celle-ci
du gel une plus grande élasticité ou inversement.
Selon une variante de réalisation avantageuse, la matière plastique pour remplir les espaces intermédiaires est constituée d'une matière plastique à deux composants à base de polyuréthane, notamment d'une mousse élastomère Du fait de l'utilisation d'un matériau à deux composants, on peut adapter les caractéristiques physiques de la matière plastique utilisée très bien aux conditions dutilisation différentes Par ailleurs, une reproduction exacte des caractéristiques souhaitées peut être obtenue par l'utilisation du matériau à deux composants étant donné que la réaction chimique est indépendante des
influences extérieures.
Selon un autre mode de réalisation avantageux, la densité de la matière plastique est comprise entre 0,5 et 1,5 kg/dm 3, de préférence entre 0, 9 et 1,1 kg/dm 3, car la densité de la matière plastique permet d'obtenir une solidité suffisante dans la liaison des différentes couches composant le ski et également
de la coque.
Selon une autre réalisation avantageuse, la matière plastique a une dureté Shore D comprise entre 65 et 90, de préférence entre 72 et 78, ce qui permet d'attribuer à la couche de liaison entre les différentes couches du ski et à la coque en même temps une autre fonction importante dans un ski, à savoir l'amortissement de coups et de déformations En outre, le matériau de liaison permet d'éviter linsertion de couches d'amortissement additionnelles et de
simplifier dans son ensemble la composition du ski.
Selon encore une autre réalisation avantageuse, on a disposé entre le revêtement de surface de glissement et le noyau de ski une couche de renforcement constituant la membrure inférieure en aluminium, en alliage à base de titane et d'aluminium connu commercialement sous le nom de "Titanal", en fibres de verre, en carbone, en céramique ou en tôle d'acier qui est maintenue à une certaine distance par des pièces d'écartement du revêtement de surface de glissement, ce qui permet la réalisation de skis devant être sollicités fortement, notamment des skis de compétition, car on réalise ainsi un renforcement
important du ski dans la zone de surfaces de glissement.
Selon encore un développement avantageux de l'invention, la carre est pourvue de prolongements faisant saillie en direction de la membrure supérieure, qui sont disposés au moins suivant un écartement, correspondant à une épaisseur de la coque ou de la branche, relativement à la surface extérieure de la carre en direction vers le noyau de ski, ce qui permet de réaliser la liaison également des carres par la matière plastique remplissant l'espace intermédiaire,
en une étape.
Selon encore un autre développement avantageux de l'invention, la coque constituant la membrure supérieure et présentant une section transversale à peu près en forme de U est constituée aussi bien au voisinage de la base formant la surface du ski qu'au voisinage des branches d'une couche de recouvrement et d'une couche de renforcement reliée à celle-ci, par exemple, une couche pré-imprégnée De ce fait, on peut utiliser pour la couche de recouvrement, même après la déformation, des matériaux ne possédant pas de rigidité propre, et ainsi un endommagement des couches de recouvrement renforcées préfabriquées est empêché pendant le stockage avant l'achèvement des skis De plus, il est également possible de fabriquer en même temps les espaces creux nécessaires pour l'introduction de la matière plastique pour la liaison entre la coque et le noyau de ski et les autres pièces du ski lors du façonnage ou modelage de la coque par le formage d'éléments de support correspondants. Selon encore une réalisation avantageuse de linvention, la coque profilée en forme de U est renforcée au voisinage de la base au côté orienté vers le noyau de ski par au moins une couche de renforcement et/ou une couche intermédiaire, par exemple en un alliage à base de titane et d'aluminium connu commercialement sous le nom de "Titanal", ou en aluminium ou en matière plastique renforcée par des fibres de verre, des fibres de carbone ou des fibres de céramique, notamment une couche pré-imprégnée, ce qui permet de préfabriquer la membrure supérieure et la coque en une étape et d'économiser
par conséquent d'autres étapes de travail.
Selon une réalisation du ski particulièrement avantageuse se rapportant à la technique des oscillations, on a disposé sur le noyau de ski aussi bien en direction de la coque qu'en direction du revêtement de surface de glissement à chaque fois une couche en une matière plastique renforcée par des fibres de verre, notamment une couche pré-imprégnée, une couche en aluminium et une autre couche en matière plastique renforcée par des fibres de verre, notamment une couche pré-imprégnée, car on forme ainsi aussi bien au dessus qu'en dessous du noyau de ski une membrure ou semelle sandwich réalisée de manière similaire qui peut présenter un noyau facilement déformable en des matériaux présentant des résistances à la traction réduites et, de ce fait, en liaison avec des couches de recouvrement d'une résistance à la traction élevée, on peut obtenir un résultat satisfaisant avec un nombre réduit d'installations
pour la réalisation d'une membrure supérieure ou inférieure massive.
Selon encore un développement avantageux de l'invention, le recouvrement de surface ou le revêtement de surface de glissement est disposé sur la couche en matière plastique renforcée par des fibres de verre, notamment la couche pré-imprégnée, éloignée davantage du noyau de ski, car du fait de la disposition des éléments sandwich porteurs et des recouvrements de surfaces ou les revêtement de surface de glissement disposés directement sur ceux-ci, on obtient un ski avec un comportement avantageux qui convient pour un grand
nombre dutilisateurs de niveaux différents.
Selon encore un développement ultérieur de l'invention, une pièce composite constituée d'une couche laminée, d'une couche d'aluminium et d'une autre couche laminée est disposée sur une couche d'écartement, qui a une épaisseur correspondant de préférence à une épaisseur d'un épaulement des carres perpendiculairement à la surface du ski, entre la membrure inférieure et le revêtement de surface de glissement, ce qui permet de renforcer le ski d'une manière ciblée dans la zone de membrure inférieure, donc contrairement à la
direction de sollicitation principale par suite des fléchissements.
L'objet de l'invention peut également être réalisé de manière autonome, en ce que la coque formant la membrure supérieure et présentant une section transversale à peu près en forme de U est constituée aussi bien au voisinage de la base formant la surface du ski qu'au voisinage des branches par une couche de
recouvrement et une couche de renforcement, par exemple une couche pré-
imprégnée reliée à celle-ci, et en ce que les fils et les fibres, respectivement, de la couche de renforcement sont disposés de façon à se croiser et de façon inclinée relativement à un axe longitudinal de la surface de la coque L'avantage surprenant de cette solution réside dans le fait que par l'utilisation d'une couche de renforcement dans laquelle les fils ou les fibres sont disposés de façon à se croiser et suivant une inclinaison à un axe longitudinal de la surface de la coque, on n'obtient pas seulement un renforcement dans des directions différentes de la surface mais encore un raidissement spatial de la coque Ce raidissement spatial entraîne notamment un positionnement et une retenue exacts des branches formant les joues latérales des skis et par conséquent une réalisation indéformable de la coque même sans les autres éléments disposés à l'intérieur, comme par exemple le noyau, ainsi que les autres couches intermédiaires et analogues Ceci permet maintenant un support ou logement des coques préfabriquées avec une grande stabilité, et également l'empilage de celles-ci sans qu'elles se voilent Ceci permet de simplifier l'étape de traitement subséquente, à savoir l'insertion du noyau ainsi que la mise en place d'autres couches de renforcement et du revêtement de surface de glissement, car on évite des déformations lors de la mise en place de la coque dans un outil de formage pour le traitement ultérieur ou l'achèvement du ski Un autre avantage réside également dans le fait que la réalisation de cette couche de renforcement a une influence avantageuse sur la rigidité à la torsion du ski après rachèvement de celui-ci et, en raison de la rigidité plus élevée à la torsion, améliore le guidage du ski, notamment sur des pistes de ski dures, en particulier lors d'une course dans un slalom De plus, les fils ou fibres s'étendant suivant une inclinaison à l'axe longitudinal du ski agissent, lors du fléchissement du ski dans la direction de sollicitation, à la manière de bandes de traction Celles-ci font passer les sollicitations dans les branches constituant les joues latérales qui, en raison de leur couple de résistance plus élevé, amortissent additionnellement le
fléchissement supplémentaire.
Selon d'autres réalisations avantageuses de l'invention, la couche de renforcement est constituée d'un filet, d'un tricot ou d'un tissu en une ou plusieurs couches, de fils et, respectivement de fibres, en matériaux résistant à la traction, notamment en verre et/ou céramique et/ou carbone et/ou métal, et les fibres ou fils sont disposés dans les différentes couches du voile suivant des angles différents, l'angle étant en particulier modifié constamment La disposition spatiale des fils ou fibres et/ou leurs compositions différentes ou Putilisation de fils ou fibres réalisés en des matériaux différents permettent une adaptation simple de la résistance à la déformation de la coque pour l'utilisation
dans des skis différents.
Selon encore une autre réalisation avantageuse de l'invention, la couche de renforcement est formée par un voile, notamment en fibres aiguilletées, en des matériaux résistant à la traction, notamment en métal, verre, céramique ou carbone, et ainsi le matériau de liaison entre la coque et la couche de renforcement peut pénétrer plus intensément dans la couche de renforcement et peut entourer sur toutes leurs surfaces les différents fibres ou fils, ce qui permet d'obtenir une résistance élevée à l'arrachage pour un poids spatial réduit A cela s'ajoute que du fait de la position emmêlée des fibres ou fils dans un voile on
obtient un raidissement dans toutes les directions spatiales au choix.
Selon encore une autre réalisation de l'invention, il est prévu que la couche de renforcement est constituée de plusieurs couches et que les fibres ou fils de chaque couche sont disposés suivant un angle différent relativement à l'axe longitudinal de la coque, car ceci permet de fixer la coque dans des directions spatiales qu'on peut déterminer exactement au préalable On peut obtenir ainsi simplement une adaptation de la couche de renforcement à la
forme spatiale du ski.
Selon encore une autre réalisation de l'invention, les fils ou fibres des deux couches formant la couche de renforcement sont disposés suivant un angle de 45 à 900, ce qui permet d'exercer des forces de traction ou de précontrainte orientées dans des directions différentes à des écarts différents par rapport au
noyau de ski ou depuis la surface de la coque.
Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, les fibres ou fils de la couche de renforcement sont réalisés en des matériaux similaires, ce qui permet d'obtenir sur toute la surface de la couche de renforcement des
conditions de résistance et d'allongement uniformes.
Selon encore un développement ultérieur de l'invention, les fils ou fibres de la couche de renforcement sont réalisés, respectivement, en des matériaux différents, et la couche de renforcement est réalisée à partir de fibres disposées en alternance les unes à côté des autres en des matériaux différents, ce qui permet une adaptation simple des caractéristiques d'allongement, de fléchissement et de résistance par le choix et la composition de la couche de
renforcement à partir de fibres ou de fils en de matériaux différents.
Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, les fils ou fibres dans la couche de renforcement respective sont réalisés systématiquement, par faisceaux, en des matériaux différents, ce qui permet une répartition régulière des caractéristiques obtenues par les matériaux différents utilisés pour les fibres
et fils sur toute la longueur de la coque.
il Selon encore un développement avantageux de l'invention, la couche de renforcement s'étend en une pièce sur la base et les branches de la coque, ce qui permet d'obtenir un raidissement uniforme de la coque aussi bien au voisinage
de la surface qu'aux joues latérales de la coque.
Selon une variante de réalisation, il est également possible que la coucde renforcement soit composée de groupes de fils, et que chaque groupe de fils présente des fils disposés à des distances égales, de préférence différentes entre elles et/ou constituées de matériaux différents, ce qui permet d'influencer, à part les caractéristiques différentes des fils et des fibres, également leur insertion dans les liants en raison des écarts différents entre les fils et fibres dans les
groupes de fils.
Selon encore une réalisation de linvention, les fibres ou fils et la couche de renforcement, respectivement, sont recouverts d'une colle ou d'une matière plastique devenant liquide sous pression ou lorsqu'elle est soumise à une température et présentant des caractéristiques de collage, mais qui ne présente pas d'effet de collage au moins à la température ambiante, ce qui permet un renforcement interne suffisant pouvant être sollicité fortement de la couche de renforcement, car l'utilisation de fibres et de fils, respectivement, recouverts de
liant, limite le travail de manipulation.
Selon un développement ultérieur de l'invention, différents fibres ou fils de la couche de renforcement ou des bandes de traction disposées sur la surface de celle-ci présentent un diamètre plus grand que les autres fibres ou fils de la couche de renforcement, car ceci permet de créer, du fait de la configuration des couches de renforcement, des espaces creux d'une épaisseur différente pour la réception de moyens de liaison ou de colle de manière simple Par cette déformation spatiale prévue de l'allure des fibres ou fils, on obtient une meilleure rigidité spatiale de la couche de renforcement A cela s'ajoute que du fait de rallure des fibres ou fils plus épais ou des bandes de traction, on peut réaliser des espaces creux de configuration correspondante pour la réception des
moyens de liaison.
L'invention concerne en outre également un procédé pour la fabrication d'un ski constitué d'une coque présentant un profil à peu près en forme de U avec une base formant la surface du ski et deux branches formant les joues latérales du ski, dans lequel on place sur la base dans un espace creux interne disposé entre les deux branches un côté supérieur d'un noyau de ski, et lespace creux délimite par une membrure inférieure placée sur les saillies de la coque
éloignées de la base lespace creux interne du ski.
Ce procédé est réalisé conformément à l'invention en ce qu'au moins l'un des côtés supérieur ou inférieur du noyau de ski est pourvu déléments d'appui faisant saillie sur celui-ci ou de creux, notamment de canaux longitudinaux ou transversaux, et que les parois latérales du noyau de ski sont disposées à une certaine distance des branches de la coque, et que les espaces creux disposés entre la surface interne de la coque et le côté supérieur et inférieur, respectivement, du noyau de ski ainsi que les espaces intermédiaires sont remplis d'une matière plastique liquide similaire, notamment d'une matière plastique liquide en mousse, et sont reliés par force du fait de l'action d'adhésion de celle-ci L'avantage de cette disposition réside dans le fait que le ski peut être composé d'un petit nombre de pièces individuelles et qu'en particulier, les pièces individuelles à partir desquelles le ski est composé, peuvent être positionnées dans la coque déjà préfabriquée Après la mise en place de toutes les pièces individuelles, le moule recevant le ski à fabriquer est fermé, et la matière
plastique réalisant la liaison est introduite dans les espaces creux restant.
Selon d'autres mesures avantageuses de l'invention, la membrure inférieure ou une couche de renforcement et/ou d'autres couches sont disposées mobiles à une certaine distance les unes des autres, sur le côté inférieur du noyau de ski éloigné de la coque, par des pièces d'écartement, notamment des éléments de support, et on introduit ensuite dans les espaces creux entre les différentes couches ainsi que les espaces intermédiaires et les creux, par exemple les canaux transversaux et longitudinaux, une matière plastique similaire liquide ou plastifiée, notamment une mousse d'élastomère, qui remplit ceux-ci notamment par un moussage de la matière plastique sous l'action de la température et/ou de la pression et les relie les uns aux autres, ce qui permet de fabriquer, sans un stockage important, des skis de caractéristiques et de
compositions internes différentes.
Selon une variante de réalisation il est prévu qu'on fabrique d'abord la coque avec la section transversale en forme de U du ski en une couche de recouvrement plane, par exemple en une matière plastique, un polyester, un polyamide, un styrène-acrylo-nitrile-butadiène ou analogues avec une déformation simultanée avec au moins une couche de renforcement, par une couche pré-imprégnée placée sur celle-ci et qu'on chauffe, par échauffement ainsi que le cas échéant sous leffet de la pression, la couche de renforcement pré-imprégnée avec des résines artificielles durcissables jusqu'à ce que la résine artificielle pré-imprégnée qui ne colle pas à la température ambiante soit amenée dans un état dans lequel elle adhère aux surfaces avoisinantes de la couche de recouvrement ou la couche de renforcement et le cas échéant à une autre couche intermédiaire, à la suite de quoi la coque est refroidie dans sa position déformée jusqu'à ce qu'elle garde sa forme souhaitée, ce qui permet l'utilisation de couches de recouvrement possédant des rigidités propres réduites, car celles-ci, après le formage de la coque, peuvent être raidies et solidifiées par la couche de renforcement.
Selon d'autres mesures avantageuses, la couche de renforcement est pré-
imprégnée avec des résines artificielles qui adhèrent lors d'un échauffement à une première température basse, le cas échéant sous l'action de la pression, à la surface avoisinante de la couche de recouvrement ou la couche de renforcement et la couche intermédiaire, respectivement, et qui devient indéformable après le refroidissement sous cette première température de réaction, et que cette résine artificielle, lors d'un échauffement à une deuxième température de réaction plus élevée, adhère encore une fois aux surfaces avoisinantes de couches intermédiaires ou au noyau de ski et, après le refroidissement sous cette deuxième température de réaction, atteint un état thermodurcissable Les avantages de la résine artificielle permettant à des températures différentes deux fois un effet de collage réside dans le fait qu'on peut augmenter, en plus de la force d'adhésion de la matière plastique remplissant les espaces creux et intermédiaires, par la réaction ultérieure et la caractéristique de collage additionnelle de la couche de renforcement, encore la force de liaison et la
résistance, respectivement.
Selon une autre mesure avantageuse, la deuxième température de réaction est aussi élevée ou plus basse que la température de réaction de la matière plastique introduite dans les espaces creux et intermédiaires, respectivement, par quoi leffet de collage additionnel est déclenché sans autre dépense d'énergie, simplement par la température de réaction de la matière
plastique introduite.
Selon une autre mesure avantageuse il est prévu que les masses de résine de réaction servant de liant aux bandes pré-imprégnées de la couche de renforcement et de la couche intermédiaire, respectivement, sont constituées de résines époxy ou de polyesters non saturés ou de polydiallylphthalate, ce qui permet de mettre en oeuvre les caractéristiques de collage à des températures supérieures à la température ambiante, cependant, à la température ambiante, il
ne se produit aucun effet de collage ni d'adhésion.
Selon encore une autre mesure il est prévu qu'on fixe sur le côté inférieur du noyau de ski, par un liant appliqué de préférence en une couche propre, au moins une couche de renforcement et/ou une couche intermédiaire et/ou un élément sandwich constitué de deux couches de recouvrement et d'un noyau placé entre celles-ci dans lequel le noyau présente une résistance mécanique plus réduite, notamment une résistance à la traction plus réduite que les deux couches de recouvrement et qu'on la relie à un revêtement de surface de glissement ainsi qu'à des carres pour former un produit semi-fini, et le produit semi-fini est placé avec le côté supérieur sur la partie de la coque formant la surface du ski, qu'ensuite les carres, avec leur surface orientée vers le noyau de ski, sont pressées de manière étanche aux saillies de la coque et qu'on introduit ensuite à travers une ou plusieurs ouvertures dans la coque, notamment au voisinage des branches ou de la pointe de ski ou des saillies, la matière plastique liquide ou plastifiée dans l'espace creux, et qu'ensuite, lors d'un passage en dessous de la température de fluidité ou la température de solidification, le ski est retiré du moule de fabrication et qu'on enlève ensuite, notamment par fraisage ou rectification les parties des saillies faisant saillie sur les surfaces extérieures des carres Par conséquent, lors du traitement final ou de la fabrication finale du ski, on obtient le résultat recherché uniquement avec deux composants Du fait de la constitution différente des couches reliées au noyau de ski, on peut fabriquer de manière simple des skis différents De plus, on peut procéder avant l'achèvement final à un contrôle simple des composants qui sont déterminants pour les caractéristiques de solidité du ski, comme du noyau de ski
et des couches avoisinantes.
Selon d'autres mesures de l'invention, on a fixé sur le côté supérieur du noyau de ski, par' un liant appliqué de préférence en une couche propre, au moins une couche de renforcement et/ou une couche intermédiaire et/ou un élément sandwich constitué de deux couches de recouvrement et d'un noyau disposé entre celles-ci, dans lequel le noyau présente une résistance mécanique plus réduite, notamment une résistance à la traction plus réduite que les deux couches de recouvrement, et que le noyau de ski, renforcé sur son côté inférieur et son côté supérieur de couches et d'éléments de sandwich supplémentaires est pourvue sur son côté supérieur orienté vers la coque d'éléments de support faisant saillie sur celui-ci, ou bien que la coque est pourvue déléments de
support faisant saillie en direction du noyau de ski préfabriqué comme semi-
produit, et qu'une seule couche de renforcement fixant la position de la coque déformée est insérée dans la coque lors du formage de celle-ci, et qui réalise de préférence les éléments de support On peut ainsi réaliser simplement toute une collection de skis car il suffit maintenant d'assembler les coques et noyaux de ski nécessaires pour les différents types de ski et longueurs de ski Il est ainsi possible d'avoir en réserve un certain nombre de noyaux de ski réalisés différemment pour les différents types de ski et de les assembler, après la réception de l'ordre, aux coques externes présentant le dessin ou motif souhaité et qui peuvent également être préfabriquées de sorte qu'on peut fabriquer des
skis à la réception de la commande en utilisant le procédé selon l'invention.
Il est prévu selon l'invention que la matière plastique est fabriquée par le mélange de deux composants à base de polyuréthane, et que les deux composants mélangés l'un avec lautre forment une mousse élastomère, ce qui
permet une liaison sure et rapide des différents composants du ski.
Selon d'autres mesures de linvention, les deux composants de la matière plastique sont mélangés de façon, et une quantité suffisant de matière plastique, respectivement, est introduite dans les espaces creux et espaces intermédiaires pour que la densité de la matière plastique dont la réaction est terminée se situe entre 0,5 et 1,5 kg/dm 3 de préférence entre 0,9 et 1 kg/dm 3, et les deux composants de la matière plastique sont mélangés l'un avec l'autre de façon, et une quantité suffisante de matière plastique, respectivement, est introduite dans les espaces creux et espaces intermédiaires pour que la dureté Shore soit de D 65 à 90, de préférence de 72 à 78, ce qui permet un assemblage amortissant les oscillations des différentes couches du ski pour une solidité suffisante simultanée de lassemblage, ce qui rend superflu l'insertion de couches ou de pièces additionnelles, amortissant les oscillations, notamment de nattes de
caoutchouc ou analogues.
Selon une autre mesure avantageuse il est prévu qu'une surface d'un plateau de compression ou une surface de moulage destinée à la réception de la surface interne de la coque orientée vers le noyau de ski soit pourvue de creux répartis sur la surface, et que lors du formage de la couche de recouvrement, celle-ci est pressée conjointement avec la couche de renforcement et le cas échéant la couche intermédiaire et lors de la réalisation de la membrane inférieure, respectivement, avec une force tellement élevée contre la surface orientée vers le noyau de ski que le liant et la couche de renforcement ou couche intermédiaire remplissent les évidements dans le plateau de compression et la surface de moulage, respectivement Ainsi, on provoque lors de la fabrication des pièces semi-fabriquées pour la réalisation du ski complet sans dépense supplémentaire la réalisation des éléments de support requis pour les espaces creux pour l'assemblage des différentes pièces, et en procédant ainsi, on peut fixer en fonction des plateaux de compression utilisés respectivement la grandeur de la partie de surface sur laquelle prennent appui la couche de recouvrement ou la membrure supérieure au noyau de ski, par quoi on peut également adapter les caractéristiques d'amortissement des oscillations des skis
de manière simple aux types différents.
Selon d'autres mesures il est prévu que le noyau de ski, avant insertion dans la coque et avant application des couches de renforcement ou intermédiaires ou des éléments sandwich pour la membrure inférieure est amené dans une forme spatiale correspondant à l'allure spatiale du ski à obtenir par enlèvement de copeaux ou par une opération de cintrage, et qu'il est fixé dans cette position déformée spatialement par des liants activés lors de l'opération de moulage et refroidis ensuite en dessous de la température de fluidité et la température de solidification, respectivement, et ainsi on peut également fixer et préfabriquer de manière simple les préformages souhaités, notamment la
précontrainte du ski.
L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la
description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques
annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant des modes de réalisation de l'invention, et dans lesquels: la figure 1 est une vue de côté, partiellement en coupe, d'un ski réalisé selon l'invention; la figure 2 est une vue de devant, en coupe, à plus grande échelle, du ski selon la figure 1, suivant les lignes II-II sur la figure 1; la figure 3 est une vue de dessus, en coupe, suivant les lignes III-III sur la figure 2 du ski selon les figures 1 et 2; la figure 4 est une vue de la zone de transition entre la membrure
inférieure et la coque du ski selon les figures 1 à 3, à plus grande échelle et non-
proportionnelle, suivant la flèche IV sur la figure 2; la figure 5 est une autre variante de réalisation d'un ski selon linvention, en une vue de devant, en coupe; la figure 6 est une vue de dessus, en coupe, d'un eki selon la figure 5, suivant les lignes VI-VI sur la figure 5; la figure 7 est une vue de devant, en coupe, d'un développement ultérieur d'un ski selon l'invention; la figure 8 est une vue de dessus du ski selon la figure 7, en coupe, suivant les lignes VIII-VIII sur la figure 7; la figure 9 est une vue de la zone de transition entre la membrure inférieure et la coque, à plus grande échelle, non- proportionnelle, suivant la flèche IX sur la figure 7; la figure 10 est une vue de devant, en coupe d'une autre variante de réalisation d'un ski selon l'invention, avec des réalisations différentes de la zone de transition entre la coque et la membrure inférieure au voisinage des carres opposées lune à l'autre; la figure 11 est une vue de la zone de transition entre la membrure inférieure et la coque, à plus grande échelle, non-proportionnelle, suivant la flèche X sur la figure 10; la figure 12 est une vue de la zone de transition entre la membrure inférieure et la coque, à plus grande échelle, non-proportionnelle, suivant la flèche XI sur la figure 10; la figure 13 est une vue de côté d'un ski selon linvention avec une fixation de ski simplifiée représentée schématiquement;
la figure 14 est une vue de devant, en coupe, suivant les lignes XIV-
XIV sur la figure 13 du ski selon la figure 13 au voisinage de la fixation de ski; la figure 15 est une vue de devant, en coupe, suivant les lignes XV-XV du ski selon la figure 13;
la figure 16 est une vue de devant, en coupe, suivant les lignes XVI-
XVI du ski selon la figure 13; la figure 17 est une vue de devant du ski selon la figure 13, suivant les lignes XIV-XIV, cependant la réalisation du noyau de ski étant modifiée; la figure 18 est une vue de devant du ski selon la figure 1, à plus grande échelle, en coupe et en une forme de réalisation indiquée schématiquement; la figure 19 est une vue de dessus d'une partie du ski, en coupe, suivant les lignes XIX-XIX sur la figure 18; la figure 20 est une vue de devant, en coupe, d'un mode de réalisation à plusieurs couches de la couche de renforcement au voisinage de la coque;
la figure 21 est une vue de dessus, en coupe, suivant les lignes XXI-
XXI sur la figure 20 d'une couche de la couche de renforcement;
la figure 22 est une vue de dessus, en coupe, suivant les lignes XXII-
XXI sur la figure 20 de lautre couche de la couche de renforcement; la figure 23 est une vue de devant, en coupe, d'un autre mode de réalisation de la couche de renforcement; la figure 24 est une vue de devant, en coupe, d'une réalisation ultérieure du ski selon l'invention avec des couches intermédiaires disposées en plus dans la membrure supérieure et la membrure inférieure entre les couches de renforcement; la figure 25 est une vue de dessus d'une partie de la couche de renforcement avec des fils ou fibres représentés schématiquement; la figure 26 est une vue de dessus d'une autre disposition des fils ou fibres de la couche de renforcement; la figure 27 est une vue de dessus d'un autre mode de réalisation pour la disposition des fils ou fibres de la couche de renforcement; la figure 28 est une vue de dessus d'une autre disposition possible des fils ou fibres de la couche de renforcement; et la figure 29 est une vue d'une autre variante de réalisation des fils ou
fibres disposés par groupes de fils d'une couche de renforcement.
On a représenté sur la figure 1 un ski 1 qui est constitué d'une coque 2, d'une membrure ou semelle supérieure 3, d'une membrure ou semelle inférieure 4 et d'un revêtement de surface de glissement 5 On a disposé entre la membrure supérieure 3 et la membrure inférieure 4 un noyau de ski 6 Le revêtement de surface de glissement 5 est pourvu au voisinage des arêtes latérales
longitudinales de carres 7.
La coque 2 du ski 1 s'étend d'une pointe de ski 8 à une extrémité de ski 9
de manière continue et constitue une surface 10 et des joues latérales 11.
Comme on le voit mieux sur les figures 2 à 4, la coque 2 qui présente une section transversale à peu près en forme de U est constituée dune couche de recouvrement 12 sur laquelle on a appliqué dans la direction du noyau de ski 6 une couche de renforcement 13, par exemple une couche pré-imprégnée ou une natte en fibres de renforcement L'assemblage entre cette couche de renforcement 13 et la couche de recouvrement 12 peut être effectué par des moyens de liaison introduits dans la couche de renforcement 13 qui réagissent sous pression et température Bien évidement, il est également possible d'assembler la couche de renforcement à la couche de recouvrement 12 en prévoyant une couche de colle additionnelle La couche de recouvrement 12 est reliée au voisinage d'une base de la coque 2 réalisée avec un profil en forme de U à une autre couche intermédiaire 14 qui peut être reliée, par les possibilités dassemblages déjà décrits, à la couche de renforcement 13 Cette couche intermédiaire 14 peut être réalisée par exemple également en des matériaux métalliques ou non métalliques, en particulier en aluminium ou en tôle d'acier, ou en des matières plastiques résistant à l'arrachage ou en des matières de
renforcement fibreuses.
Les branches de la coque 2 formées suivant un profil en U constituent les joues latérales 11 La zone de transition entre la surface 10 et les joues latérales 11 peut être arrondie ou le cas échéant angulaire Bien évidement, il est également possible de noyer dans cette zone de transition, lors de la préfabrication de la coque 2 à partir de la couche de recouvrement 12 et la couche de renforcement 13, le cas échéant simultanément avec la disposition de la couche intermédiaire 14 dans la zone de transition entre la surface 10 et les joues latérales 11, des arêtes de protection 15, comme cela est représenté
purement schématiquement sur la figure 2 dans la zone de transition droite.
Les parties de la coque 2 constituant les joues latérales 11 forment avec les parties de la coque constituant la surface 10, donc la base de la coque en
forme de U, un angle interne 16 qui est de préférence supérieur à 90 degrés.
Les extrémités libres éloignées de la base de la coque 2 constituant la surface 10 du ski sont pliées, et une saillie 17 ainsi formée s'étend à peu près parallèlement à la surface 10 de la coque 2 et s'étend dans la direction éloignée du noyau de ski 6 Un angle de pliage ou de congé 18 formé entre la saillie 17 et la joue latérale 11 correspond à l'angle interne 16 ou est plus grand que cet angle
interne 16.
Un côté supérieur 21 des carres 7 qui délimitent le revêtement de surface de glissement 5 latéralement s'applique à une surface intérieure 19 au voisinage de la saillie 17 et dans une zone de transition courbée ou pliée 20, respectivement, entre la saillie 17 et la joue latérale 11 On a disposé entre deux côtés frontaux 22 tournés l'un vers l'autre des carres 7 qui sont espacés de préférence suivant une mesure 23, la membrure inférieure 4 qui est constituée dans le présent exemple de réalisation par une couche de renforcement métallique 24 qui est maintenue par des pièces d'écartement 25 à une certaine distance du revêtement de surface de glissement 5 Entre la couche intermédiaire 14 et la couche de renforcement 24 de la membrure inférieure 4,
on a disposé le noyau de ski 6.
Comme on le voit mieux sur la figure 3, on a pourvu aussi bien un côté inférieur 26 orienté vers la membrure inférieure 4 qu'un côté supérieur 27
orienté vers la coque 2 du noyau de ski 6 d'éléments de support 28 en saillie.
Comme on le voit clairement sur la figure 3, ces éléments de support 28 répartis sur les côtés supérieur et inférieur 27 et 26 forment entre eux des canaux transversaux 29 et des canaux longitudinaux 30, donc un réseau communiquant de creux On a formé ainsi un espace creux communiquant entre le côté inférieur 26 et le côté supérieur 27 ainsi que les côtés intérieurs 31, 32 orientés vers ceux-ci de la couche intermédiaire 14 et de la couche de renforcement 24, respectivement Cet espace creux est rempli d'une matière plastique 33 qui établit en même temps la liaison par mise en oeuvre de forces entre ces différentes couches, notamment la couche intermédiaire 14 et la couche de renforcement 24 et le noyau de ski 6 On a rempli avec la matière plastique 33 qui peut être constituée de préférence par une mousse élastomère ou toute autre mousse de matière plastique au choix ou une résine artificielle moussante ou analogue, aussi un espace intermédiaire 34, 35 qui est délimité par les branches constituant les joues latérales 11, la membrure supérieure 3, la membrure inférieure 4 et les parois latérales 36, 37 du noyau de ski 6 orientées vers les branches. La matière plastique 33 remplissant les espaces intermédiaires 34, 35 sert en même temps pour relier les parties de paroi, délimitant ces espaces intermédiaires, de la coque 2 et du noyau de ski 6, respectivement et de la membrure inférieure 4 et du revêtement de surface de glissement 5, respectivement et des carres 7 La matière plastique servant de moyen de liaison et destinée à remplir les espaces intermédiaires 34, 35 est constituée de préférence par une matière plastique à deux composants, à base de
polyuréthane De manière avantageuse, on utilise une mousse élastomère.
De préférence, la matière plastique présente une dureté Shore D comprise entre 65 et 90, de préférence entre 72 et 78 Dans le présent exemple de réalisation, la mousse de matière plastique présente par exemple une dureté
Shore D de 75 à 76.
Dans certaines applications il est possible que la matière plastique présente une densité comprise entre 0,5 et 1,5 kg/dm 3, de préférence elle a une densité comprise entre 0,9 et 1,1 kg/dm 3 afin d'assurer une solidité suffisante,
tout en garantissant les caractéristiques élastiques.
Il est ainsi possible d'accorder les caractéristiques d'élasticité et de solidité les unes aux autres, et lors d'une solidité suffisante-de l'ensemble de la construction, un amortissement correspondant des coups, oscillations et
déformations du ski est rendu possible.
Dans ce cas il est avantageux que du fait de la disposition à un certain écart de la couche de renforcement 24 de la membrure inférieure 4 par les pièces d'écartement 25 à une distance du revêtement de surface de glissement 5, on peut relier également les deux pièces citées en dernier par la matière plastique 33. Comme on le voit en outre de la représentation sur la figure 4, on créé en dépit d'une fermeture étanche entre la surface intérieure 19 dans la zone de transition 20 entre les joues latérales 11 et les saillies 17 de la coque 2 et la carre 7 par un arrondi suffisamment fort d'un rayon 38 dans la zone de transition 20, un espace creux diminuant continuellement jusqu'à atteindre O entre la carre 7 et la surface interne 19 de sorte que dans ces zones également, on peut réaliser une liaison solide et durable de ces pièces par la matière plastique 33 qui peut également subir sans problème les fortes sollicitations dans ces zones et
empêcher une délamination.
En même temps, par une réalisation correspondante de la saillie 17, celle-ci peut agir comme bras de ressort par rapport à la coque 2 ce qui permet
d'amortir les coups agissant sur la carre 7 par une déformation élastique à auto-
rappel des saillies 17.
Cet effet d'amortissement est évidemment renforcé lorsque les valeurs de déformation élastiques de la matière plastique utilisée 33 sont élevées, et lorsqu'à partir d'une arête d'application 39 en direction du côté frontal 22 de la carre 7, la distance à la coque 2 augmente rapidement de façon à créer un
allongement de ressort suffisant pour amortir les coups agissant sur les carres 7.
On indique simplement pour le bon ordre que la carre 7, au voisinage de son côté frontal 22 peut également être reliée par une couche de colle 40 au revêtement de surface de glissement 5 Toutefois, il est égalementpossible lorsqu'on réalise le revêtement de surface de glissement 5, de le former
directement pendant l'extrusion aux carres 7.
L'avantage de cette solution décrite avant réside dans le fait qu'après la mise en place de la coque préfabriquée 2 dans un moule et la mise en place du noyau de ski 6 ainsi que la pose de la membrure inférieure 4 et du revêtement de surface de glissement 5 avec les carres 7, on remplit les espaces creux qui restent avec la matière plastique 33, notamment la mousse de matière plastique en élastomère et que la viscosité de celle-ci est prévue de façon qu'elle pénètre également dans les espaces intermédiaires étroits entre le noyau de ski 6 et les membrures supérieure et inférieure 3, 4 de façon à obtenir une liaison étroite de ces pièces tout en remplissant ces espaces creux ou espaces intermédiaires 34,
35.
En fonction du choix des caractéristiques d'élasticité de la matière plastique ou de la mousse de matière plastique utilisée pour remplir l'espace creux ou les espaces intermédiaires 34, 35, on peut également déterminer à l'avance de façon correspondante les caractéristiques d'amortissement du ski lors de déformations de celui-ci ainsi que, bien évidement, les caractéristiques
d'amortissement des coups agissant sur le ski 1.
Dans ce cas il est également possible de modifier le rapport entre les surfaces du noyau de ski 6 suivant lequel celui-ci est relié, après insertion de la matière plastique 33, à la membrure supérieure 3 et à la couche intermédiaire 14 de celui-ci, respectivement, et la somme des surfaces d'appui composée d'une longueur 41 et d'une largeur 42 des surfaces des éléments de support 28
orientées vers la membrure supérieure 3.
Plus la part de surface constituée de la somme des surfaces d'appui obtenue par la longueur 41 et la largeur 42 et le diamètre, respectivement des éléments de support 28 est réduite par rapport à la part de surface par laquelle a lieu la liaison entre le noyau de ski 6 et la membrure supérieure 3 après insertion de la matière plastique 33, plus l'effet d'amortissement est élevé aussi bien
lorsque le ski 1 est déformé que lorsqu'il reçoit des coups.
Du fait de la réalisation des branches formant les joues latérales 11 de la coque 2 et leur application étanche aux carres 7 il est possible qu'après l'insertion de la matière plastique 33 dans les espaces creux entre le noyau de ski 6 et les membrures supérieure et inférieure 3, 4 et les espaces intermédiaires 34 et 35, la saillie 17 soit fraisée ou rectifiée pour obtenir l'allure représentée dans la partie droite du dessin selon la figure 4 par des lignes en traits interrompus de façon à obtenir une allure plane de la joue latérale 11 avec une surface
extérieure 43 de la carre 7 éloignée du noyau de ski 6.
Une ligne limite 44 pour les chambres de réception 45, 46-figures 2 et 4-
diminuant depuis l'espace intermédiaire 34 ou 35 en direction des surfaces externes 43 des carres 7 est formée dans ce cas par rarête d'application 39 s'appliquant à la surface interne 19 de la coque 2 La ligne limite 44 est représentée sur la figure 3 schématiquement par des lignes en traits interrompus
et s'étend donc dans un plan recevant la surface extérieure 43.
On a représenté sur les figures 5 et 6 un autre mode de réalisation d'un ski 1 conforme à l'invention La couche de renforcement 24 de la membrure inférieure 4 est de nouveau espacée par des éléments de support 28 du côté inférieur 26 du noyau de ski 6 D'autre part, elle est maintenue par des pièces d'écartement 25 à une certaine distance 47 du revêtement de surface de glissement 5 Les creux 48 formés entre les éléments de support 28 sont remplis de la même matière plastique 33 que les espaces intermédiaires 34 et 35 déjà
décrits à l'aide de l'exemple de réalisation des figures 2 à 4.
L'écart 47 entre la couche de renforcement 24 et le revêtement de surface de glissement 5 ainsi que la hauteur 49 des éléments de support 28 peut être choisi de façon que la viscosité de la matière plastique utilisée 33 soit suffisante pour pénétrer dans ces espaces creux et remplir ceux-ci entièrement ou peut même être augmenté au-delà de cette mesure minimale en vue des caractéristiques d'amortissement à obtenir lors des déformations du ski, notamment de fléchissements de celui-ci et sous l'effet de coups sur le revêtement de surface de glissement 5, afin d'obtenir de meilleures
caractéristiques d'amortissement.
Or, cette construction du ski 1 conforme à l'invention permet l'insertion individuelle du noyau de ski 6, des pièces de la membrure inférieure 4 et du revêtement de surface de glissement 5, et dans ce cas le revêtement de surface de glissement 5 est relié avec les carres 7 en une pièce par collage ou moulage ou analogues A ce sujet, il est avantageux de prévoir des saillies 51 faisant saillie sur une surface 50 orientée vers les espaces intermédiaires 34, 35 des carres 7 Bien évidemment, les saillies peuvent être constituées par des encoches dans les carres 7 recourbées vers le haut de 90 , et une mesure 52 entre la surface extérieure 43 de la carre 7 et la paroi latérale, orientée vers celle-ci, du prolongement 51 étant égale ou supérieure à une épaisseur 53 de la coque 2 au voisinage des joues latérales 11 Ceci permet un positionnement précis des branches de la coque 2 profilée en U et une application étroite des saillies 17 à larête d'application 39 de la carre 7 Ceci facilite la mise en place des pièces
individuelles pour la fabrication du ski conforme à rinvention.
Comme il ressort notamment de la représentation sur la figure 6, les éléments de support 28 sont formés par des pyramides qui ont une surface de base carrée Bien évidement, la surface de base peut avoir tout autre forme au choix, et les éléments de support 28, au lieu d'être réalisés sous forme de
pyramides, peuvent également être réalisés sous forme de pyramides tronquées.
La réalisation des éléments de support 28 sous forme de-pyramides présente cependant l'avantage que la part de surface qui représente une liaison rigide entre le noyau de ski 6 et la membrure supérieure 3 et la coque 2, respectivement, ne constitue qu'une fraction de rensemble de la surface de transition remplie par la matière plastique 33 entre le noyau de ski 6 et la coque 2 Ceci permet de diminuer la transmission directe de coups du revêtement de surface de glissement S au ski 1 et d'améliorer les caractéristiques d'amortissement du ski, notamment lors d'oscillations de haute fréquence et de fléchissements importants en direction du revêtement de surface de glissement Cet amortissement, notamment lors d'un fléchissement en direction du revêtement de surface de glissement 5 est provoqué par le mouvement de cisaillement ou le mouvement relatif entre la membrure supérieure 3 et le noyau de ski 6 et, respectivement, entre celui-ci et la membrure inférieure 4 en raison des caractéristiques élastiques de la matière plastique 33 On peut améliorer ces
caractéristiques damortissement en augmentant la hauteur 49.
Dans cette variante de réalisation, il est également possible par le choix de la hauteur 49 et la formation éventuelle de pyramides tronquées à la place de pyramides d'adapter la surface de liaison directe entre le noyau de ski 6 et les membrures supérieure et inférieure 3, 4 rapidement à des caractéristiques différentes souhaitées d'un ski Comme il ressort en outre de cette représentation, un angle d'inclinaison 54 entre le revêtement de surface de glissement 5 et une paroi latérale 36 ou 37 est plus grand, par exemple 90 , que le même angle d'inclinaison 55 entre les parties de la coque 2 constituant les
joues latérales 11 et le revêtement de surface de glissement 5.
Afin d'augmenter la flexibilité ou lamortissement des coups agissant sur le ski 1 au voisinage des carres 7, ou pour diminuer la rigidité du ski, il est possible d'agrandir la surface de section transversale des espaces intermédiaires 34, 35 A cette fin, comme cela est représenté schématiquement sur la figure 5 par des lignes en traits interrompus, on peut agrandir la surface de section transversale en diminuant l'angle d'inclinaison 54 Ceci est recommandé notamment en direction de l'extrémité de ski ou de la pointe de ski, car ceci permet une déformation du ski lors de fléchissements de celui-ci en direction du revêtement de surface de glissement 5 sans pointes de tension Cependant, il est également avantageux lorsque la surface de section transversale de l'espace intermédiaire qui loge la carre extérieure, donc la carre éloignée du deuxième ski du skieur, est plus grande car on obtient ainsi de meilleures caractéristiques d'élasticité et un ski qui "pardonne en quelque sorte les erreurs" tandis que la carre intérieure est renforcée de façon correspondante et-permet un guidage
exact du ski.
On a représenté sur les figures 7 à 9 une autre variante de réalisation d'un ski 1 conforme à l'invention Dans ce mode de réalisation du ski 1, la membrure supérieure 3 ainsi que la membrure inférieure 4 sont constituées de plusieurs couches Ainsi, dans cette variante de réalisation, la coque 2 est constituée d'une couche de recouvrement 12 ainsi que d'une couche de renforcement 13 qui traverse l'ensemble de la zone de section transversale de la coque 2 Au voisinage de la surface 10 du ski on a disposé en plus une autre couche de renforcement 13 qui est disposée à une certaine distance, par une
couche intermédiaire 14, de la couche de renforcement 13 indiquée en premier.
Lorsqu'on utilise comme couche intermédiaire 14, par exemple, un matériau qui a des caractéristiques mécaniques inférieures, par exemple un module d'élasticité plus élevé ou une élasticité plus élevée et une résistance à la traction ou à la flexion inférieure, respectivement, par rapport aux couches de renforcement 13, ces couches constituent un élément sandwich indépendant
dans lequel la couche intermédiaire 14 forme le noyau de cet élément sandwich.
Ces couches décrites avant sont reliées entre elles par concordance des formes pendant la fabrication et le formage de la coque 2, et on peut attribuer à un côté interne 56 opposé à la surface 10 du ski une surface de moulage ou un plateau de compression avec des creux ceci n'est cependant pas obligatoire avec lequel on peut réaliser les éléments de support 57 qui font saillie sur ce côté interne en direction du noyau de ski 6 Bien évidemment, ces éléments de support 57, comme dans les variantes de réalisation déjà décrites, peuvent être répartis régulièrement sur l'ensemble du côté interne 56 Cependant, dans le présent exemple de réalisation ils sont disposés simplement suivant une ou par exemple deux rangées proches l'une de l'autre dans les zones de bord, orientés
vers les parois latérales 36, 37, du noyau de ski 6.
De façon correspondante, on a disposé aussi sur le côté supérieur 27 orienté vers la membrure supérieure 3 du noyau de ski 6 des éléments de support 28 faisant saillie sur celui-ci, par exemple, seulement suivant une ou également deux rangées s'étendant parallèlement l'une à l'autre dans les zones de
bord associées aux parois latérales 36, 37.
On a disposé entre les éléments de support 57 et 28 une plaque d'ancrage 58 Cette plaque d'ancrage 58 est destinée, comme cela est représenté schématiquement, à recevoir des moyens de fixation 59 avec lesquels on peut fixer par exemple une mâchoire avant 60 d'une fixation de ski sur la surface 10
du ski 1.
Comme on peut le voir maintenant facilement à partir des positions représentées par des lignes en traits interrompus ou en traits mixtes, un remplissage correspondant des creux se trouvant entre les éléments de support 57 et 28 avec la matière plastique avec laquelle sont également remplis les espaces intermédiaires 34, 35 permet une disposition flottante libre de la plaque d'ancrage 58, notamment des fléchissements de celle-ci dans différentes directions Lorsqu'on utilise une matière plastique ou une mousse de matière plastique qui présente des caractéristiques élastiques suffisantes, la plaque dancrage 58, lorsqu'elle reçoit des coups ou des secousses, peut se déformer en direction des positions indiquées par des lignes en traits interrompus ou des lignes en traits mixtes car elle est simplement serrée au voisinage des parois latérales 36, 37 entre les éléments de support 28 et 57 et qu'elle peut, sinon, lorsqu'elle est soumise à une traction ou pression, se déformer de façon correspondante, lorsque par exemple les moyens de fixation 59 retenant la mâchoire avant 60 présentent sur l'épaisseur de la coque 2 un tronçon
cylindrique sans pas de vis.
Cependant, comme cela est indiqué par des lignes en traits interrompus, il est bien évidemment également possible de choisir un diamètre 61 d'un perçage 62 pour qu'il soit plus grand que le diamètre externe du moyen de fixation 59, par exemple de la vis de fixation, de façon qu'en raison des possibilités de déformation de la plaque d'ancrage 58 on peut également amortir des oscillations ou coups dans d'autres directions spatiales et non seulement
perpendiculaires à la surface 10.
Bien évidemment il est également possible dans le cadre de l'invention d'omettre complètement les éléments de support 28 et 57 représentés au voisinage des parois latérales 36, 37 et de maintenir en position la plaque d'ancrage 58 par d'autres moyens dans l'espace creux formé alors entre la membrure supérieure 3 et le noyau de ski 6 jusqu'à ce que la matière plastique 33 soit introduite et que la plaque d'ancrage 58 soit alors maintenue exclusivement par les caractéristiques élastiques inhérentes à la matière
plastique dans cet espace creux.
Cependant, on a également montré dans cet exemple de réalisation que la membrure inférieure 4 peut également présenter à côté du revêtement de surface de glissement 5 deux couches de renforcement 24 entre lesquelles peut être disposée une couche intermédiaire 14 en un matériau d'une solidité mécanique inférieure, comme déjà expliqué ci-dessus à propos de la couche intermédiaire 14 De manière avantageuse, la couche de renforcement 24 plus près du noyau de ski 6 peut s'étendre latéralement ou faire saillie sur la
délimitation constituée par les surfaces extérieures 43 des carres 7.
Un écartement du noyau de ski 6 à cette couche de renforcement additionnelle 24 peut être réalisé de nouveau par des éléments de support 28 et
57 réalisés au noyau de ski 6 ou sur la couche de renforcement additionnelle 24.
Les éléments de support 28 et 57 sont réalisés ici sous forme de cône tronqué.
Cependant, on peut choisir toute autre configuration, notamment suivant les
autres exemples de réalisation.
Comme cela est montré dans cet exemple de réalisation, il est également possible de disposer au voisinage des parois latérales 36, 37 des saillies 63 qui font saillie depuis le noyau de ski 6 en direction des parties constituant les joues latérales 11 de la coque 2 ou des branches Entre ces saillies on a prévu des creux 64 qui forment un réseau ou système de caverne cohérent qui est rempli de nouveau avec la matière plastique 33 remplissant les espaces creux 34, 35 qui permet de réaliser, à part une liaison de la coque 2 avec le noyau de ski 6
également la liaison avec le noyau de ski 6 et la membrure inférieure 4.
Bien évidemment il est également possible de ne pas prévoir sur le côté inférieur 26 du noyau de ski 6 des éléments de support 28 mais de relier celui-ci par une couche de colle, de préférence propre, à la couche de renforcement 24 plus proche de celui-ci, et le noyau de ski 6 avec la membrure inférieure 4 et le revêtement de surface de glissement 5 ainsi que les carres 7 constituent un
produit semi-fini, donc un groupe de composants préfabriqués.
Bien évidemment il est également possible d'appliquer les composants formant la membrure supérieure 3 directement au noyau de ski 6 de sorte qu'à l'exception de la coque 2, donc du revêtement externe de la surface et des joues latérales, toutes les pièces du ski sont préfabriquées Il est ainsi possible d'avoir en réserve des noyaux différents pour les différents types de ski de sorte que, simplement en choisissant la matière plastique correspondante et la coque correspondante avec différentes réalisations de dessins ou motifs, on peut fabriquer toute une multitude de types de skis simplement et avec un procédé de fabrication inchangé Ceci permet également une diminution des pièces de rebut lors de la production des skis Ce type de fabrication présente des avantages relativement aux configurations multiples usuelles dans la fabrication des skis se rapportant aux dessins et motifs, respectivement, pour le même type de ski, car on peut alors préfabriquer à un coût avantageux les noyaux de ski avec leurs membrures supérieure et inférieure correspondantes en de grands nombres de pièces et les relier, à la réception de la commande, à des-coques présentant le
* motif ou dessin choisi respectivement par le client.
Lors de la fabrication des skis selon l'invention, il suffit d'assembler simplement deux composants, à savoir une coque préfabriquée 2 et un élément de noyau préfabriqué de façon correspondante et de les relier avec la matière plastique 33 pour obtenir les caractéristiques d'élasticité et d'amortissement souhaitées Du fait de la réalisation différente et de la combinaison alternée de coques différentes 2 et de composants de noyau, on peut fabriquer des skis de manière simple, avec la même technologie, répondant à des exigences différentes. Par la disposition des saillies 63 au voisinage des parois latérales 36, 37 et d'élévations 65, respectivement, qui font saillie de la couche de renforcement 13 en direction du noyau de ski 6, on assure également un positionnement et
formage exacts du ski 1, notamment de l'allure des joues latérales 11.
Comme on le voit mieux sur la représentation de la figure 9, la saillie de la couche de renforcement additionnelle 24 sur la surface externe 43 de la carre 7 engendre la réalisation d'une surface de contact 66 avec une largeur 67 entre la couche de renforcement additionnelle 24 et la saillie 17 de la coque 2 Cette surface de contact 66 est séparée en direction du noyau de ski 6 par une ligne limite 68, indiquée sur la figure 8 par une ligne mince, de la chambre de réception 46 entre la coque 2 et la couche de renforcement additionnelle 24 Le recouvrement de la coque 2 et de la couche de renforcement additionnelle 24 sur la largeur 67 permet une fixation précise et une compression de ces pièces dans la direction s'étendant perpendiculairement au revêtement de surface de glissement 5 et par conséquent également une fermeture étanche de l'espace creux recevant la matière plastique 33 On peut réaliser simplement par une configuration correspondante de la coque 2 la position de la ligne limite 68 à
l'extérieur ou à l'intérieur d'un plan recevant la surface externe 43 de la carre 7.
Le ski représenté sur les figures 7 et 8 peut être constitué des couches suivantes en partant de la surface 10 en direction du revêtement de surface de glissement 5: la coque 2 en une coque emboutie profond, par exemple en polyester, polyéthylène ou matière polyamide ou styrène-acrylo-nitryle-butadiène comme couche de recouvrement 12 et une couche de stratifié à fibres de verre comme couche de renforcement 13 qui sont reliées les unes aux autres par une couche de colle additionnelle ou par une imprégnation correspondante de la couche de stratifiée à fibres de verre avec une matière plastique ou résine artificielle déployant une action de collage sous l'effet de la température et/ou de la pression Sur la couche de renforcement 13 repose alors, par exemple, une couche intermédiaire 14 constituée par un alliage de titane et d'aluminium connu commercialement sous le nom de Titanal et sur celle-ci de nouveau une couche de stratifié à fibres de verre qui est imprégnée de préférence également d'une matière plastique déployant une action de collage sous la pression et/ou la température. Le noyau de ski 6 peut être constitué dune mousse de matière plastique ou d'une matière plastique légère ou également d'une résine thermodurcissable en mousse ou d'une matière thermoplastique ou il peut être en bois Lorsqu'on utilise un noyau en bois, celui-ci peut également être constitué dune multitude de différentes tiges ou couches, de préférence en des matériaux différents Au noyau de ski 6 fait suite en direction du revêtement de surface de glissement 5 une couche de stratifié à fibres de verre qui peut être reliée, au moyen d'une colle ou dune résine artificielle avant la mise en place du noyau de ski 6 dans la coque 2, à celle-ci En insérant une couche intermédiaire 14 qui peut être constituée de nouveau de Titanal ou daluminium et qui présente de préférence une épaisseur qui correspond à une épaisseur 69 d'un épaulement de retenue des carres 7 il est possible de retenir les carres 7 avec la couche de renforcement additionnelle 24, à savoir une couche de stratifié à fibres de verre, entre la couche intermédiaire 14 et le revêtement de surface de glissement 5 Les différentes pièces de la membrure inférieure 4 sont reliées entre elles de nouveau par une colle ou une résine artificielle qui sont reliées lors de la production préalable des groupes de composants, constitués du noyau de ski 6 et de la membrure inférieure 4 Le groupe de composants est relié ensuite à la coque 2 par la matière plastique 33 introduite dans les espaces intermédiaires
34, 35 et les évidements ou creux entre le groupe de composants et la coque 2.
De préférence, les couches de renforcement 13 et 24 qui avoisinent directement le noyau de ski 6 ont la même épaisseur de paroi 70-72 que les couches intermédiaires 14 et les couches de renforcement 13 et 24 plus près de la surface 10 et du revêtement de surface de glissement 5 En fonction des sollicitations prévues ou domaines d'utilisation du ski, lépaisseur de paroi 70-72 de la couche intermédiaire 14 et les couches de renforcement 13, 24, respectivement, plus près du noyau de ski 6 et des couches de renforcement 13,
24, respectivement, plus éloignées de celui-ci peut également être différente.
Dans ce cas il faut tenir compte du fait que lors d'une rigidité plus élevée des couches de renforcement 13, 24 qui sont disposées à un écart plus important par rapport à un plan médian horizontal 73, on obtient un raidissement plus élevé que dans le cas d'une augmentation d'une épaisseur et des caractéristiques de solidité, respectivement, des couches de renforcement 13 et 24 plus près du
noyau de ski 6.
Etant donné que le Titanal ou la couche intermédiaire 14 présente une résistance, notamment une résistance à la traction plus réduite ou un module d'élasticité plus élevé que les couches de renforcement 13 et 24, les couches de renforcement 13 avec la couche intermédiaire 14 et, respectivement, les couches de renforcement 24 avec la couche intermédiaire 14 disposée entre celles-ci forment un groupe de construction de tension neutre relativement aux composants qui suivent qui peuvent également présenter un comportement de dilatation, notamment sous l'effet de la température, extrêmement différents par rapport aux autres matériaux ou couches du ski Bien évidemment, cette construction symétrique et la disposition des couches de renforcement 13, 24 et de la couche intermédiaire 14 peut également être utilisée lorsque la couche de renforcement 13 de la membrure supérieure 3 s'applique également fermement au noyau de ski 6, et que l'ancrage des moyens de fixation 59 a lieu dans la couche de recouvrement 12 ou la couche de renforcement extérieure 13 ou une
plaque dancrage 58 intercalée.
Enfin, on a représenté sur les figures 10 à 12 une autre réalisation d'un
ski 1 conforme à l'invention.
Lors de la représentation du ski 1 sur la figure 10, on a montré au voisinage des carres 7 opposées l'une à l'autre des réalisations différentes des chambres de réception 45, 46 qui sont représentées sur les figures 11 et 12 à
plus grande échelle.
La construction du ski 1 correspond essentiellement à la réalisation décrite à propos des figures 7 à 9, et on utilisera les mêmes références numériques pour les mêmes pièces On a disposé simplement entre le noyau de ski 6 et la couche de renforcement 24 plus près de celui-ci au voisinage de la membrure inférieure 4 une couche intermédiaire additionnelle 74, par exemple
une couche en fibres de carbone ou en fibres céramique.
Les différentes couches de la membrure inférieure 4 ainsi que du revêtement de surface de glissement 5 et les carres 7 forment avec le noyau de ski 6 un groupe de composants préfabriqués qui est relié par la matière plastique 33 à la coque 2 dans laquelle est intégrée au voisinage de la surface 10 du ski la membrure supérieure 3 Afin de créer des surfaces de liaison correspondantes entre le noyau de ski 6 et la membrure supérieure 3, on a disposé entre ces deux composants une couche d'écartement 75 qui est formée par une grille constituée de tiges 76 s'étendant transversalement et de tiges 77 s'étendant longitudinalement Ces tiges 76, 77 s'étendant transversalement et longitudinalement présentent, respectivement, une épaisseur et un diamètre, respectivement, qui correspond à l'épaisseur souhaitée de la couche de liaison entre le noyau de ski 6 et la coque 2, et les tiges 76 s'étendant transversalement forment des canaux transversaux 29 s'étendant transversalement à la direction longitudinale du ski, et les tiges 77 s'étendant dans la direction longitudinale du ski forment des canaux longitudinaux 30 permettant le passage de la matière
plastique 33 et l'établissement de la liaison entre le noyau de ski 6 et la coque 2.
On a représenté sur les figures 11 et 12 des réalisations différentes du raccordement ou de la liaison de la coque 2 avec la membrure inférieure 4 du groupe de composants comprenant le noyau de ski 6 Les couches de recouvrement et de renforcement 12, 13, dans leur zone extrême orientée vers la membrure inférieure 4, sont pliées vers l'extérieur deux fois d'un angle 78 et 79, respectivement, qui est supérieur à 90 et qui sont choisies de façon que l'extrémité éloignée du noyau de ski 6 de la saillie 17 s'étend parallèlement au revêtement de surface de glissement 5 et à la couche intermédiaire 74 avoisinant celui-ci directement Une ligne limite 68, indiquée schématiquement par un point, d'une surface de contact 80 entre la saillie 17 et la couche intermédiaire 74 se trouve à l'intérieur d'un plan 81 indiqué schématiquement par une ligne en traits mixtes et recevant la surface extérieure 43 de la carre 7 La ligne limite 68 s'étend par conséquent plus près du noyau de ski 6 que la surface extérieure 43
de la carre 7.
Alors qu'on réalise maintenant depuis le noyau de ski 6 jusque dans la zone de la ligne limite 68 une liaison parfaite de la couche intermédiaire 74 avec la coque 2 par la matière plastique 33, il est nécessaire pour réaliser une liaison dans la zone extérieure de la saillie 17 soit de prévoir, comme cela est représenté par des lignes en traits interrompus, une couche de colle 82 ou de pourvoir la couche de renforcement 13 de la coque 2 au voisinage de la saillie 17 à la suite de la ligne limite 68 de fentes d'écoulement s'étendant transversalement à la direction longitudinale du ski pour que la matière plastique 33 puisse égalementpénétrer dans ces zones et établir une liaison entre les différentes pièces On assure ainsi qu'après le fraisage ou la rectification ou la séparation de la saillie 17 jusqu'à lobtention d'une position alignée avec la surface extérieure 43 de la carre 7, on obtient une liaison solide entre la coque et la membrure inférieure 4 qui, malgré les fortes sollicitations du ski 1 dans cette zone, empêche des délaminations. Conformément à la réalisation sur la figure 12, il est cependant tout à fait possible que la ligne limite 68 de la surface de contact 80 soit disposée au côté, opposé au noyau de ski 6, du plan 81 recevant la surface extérieure 43 de la carre 7 Ainsi, après la séparation de la saillie 17 de la coque 2 sur une hauteur 83, la liaison de la coque 2 avec la membrure inférieure 4 est effectuée seulement par la matière plastique 33, et on obtient en fonction des caractéristiques d'élasticité et des caractéristiques de déformation de celle-ci un
amortissement plus ou moins fort des coups agissant sur la carre 7.
On a représenté schématiquement sur les figures 13 à 17 une autre réalisation d'un ski 1, dans lequel dans des plans de section transversale différents représentés par les vues en coupe sur les figures 14 à 17, les espaces
intermédiaires 34, 35 présentent des surfaces de section transversale différentes.
De plus, il est par exemple possible d'incliner les parois latérales 36, 37 du noyau de ski 6 au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la zone médiane 84 du ski 1 dans laquelle est montée habituellement aussi la fixation de ski au ski comme cela est représenté schématiquement en direction de la pointe de ski 8 et de l'extrémité de ski 9, respectivement, par rapport à un plan vertical de plus en
plus fort vers un plan vertical médian longitudinal de ski 85 de sorte que celui-
ci présente un angle d'inclinaison 54 de plus en plus réduit Par le choix de la modification de langle d'inclinaison 54 sur la longueur du ski 1, on peut modifier de manière simple les caractéristiques de déformation et de solidité de celui-ci. Ainsi, comme représenté dans les vues en section transversale, il est possible de modifier par des gradins 86, c'est-à-dire la disposition d'évidements s'étendant dans la direction longitudinale du ski 1, la rigidité du ski au voisinage des carres 7 additionnellement de façon à pouvoir atteindre les caractéristiques
de flexibilité souhaitées plus simplement.
A cela s'ajoute que par une réalisation différente d'une distance 87 entre la joue latérale 11 et les parois latérales 36, 37, les caractéristiques de flexibilité
et la rigidité du ski 1 peuvent être modifiées simplement.
Notamment lorsque la distance 87 entre la joue latérale 11 et les parois latérales 36, 37, comme cela est représenté par des lignes en traits interrompus sur la figure 14, est plus grande au voisinage d'une arête extérieure 88 qu'au voisinage d'une arête intérieure 89, on obtient au voisinage de larête extérieure 88 une plus grande flexibilité du ski 1 et par conséquent également un ski qui pardonne facilement des erreurs de conduite, qu'au voisinage de l'arête
intérieure 89 o le ski est plus rigide et permet donc un guidage mieux tracé.
L'arête intérieure 89 est celle avec laquelle le ski est guidé habituellement, qui est donc associé à l'autre ski de la paire de skis directement opposé A part le fait que le noyau de ski 6 a une largeur réduite, du fait de cette mesure l'espace intermédiaire 35 devient plus grand que l'espace intermédiaire 34 et on obtient en liaison avec les caractéristiques élastiques de la mousse de matière plastique
un couple d'amortissement plus fort et un couple de torsion plus faible.
Comme le montrent les autres vues en coupe sur les figures 15 et 16, la plus grande élasticité au voisinage de l'arête extérieure 88 peut s'étendre sur toute la longueur du ski De plus, il est possible de modifier par le gradin 86 les caractéristiques de flexibilité du ski 1 au voisinage des arêtes de façon à améliorer par exemple par une hauteur différente 90 de ce gradin 86 sur la longueur du ski le fléchissement du ski dans la zone de la spatule et de l'extrémité de ski Bien évidemment, il est également possible de prévoir le gradin seulement au voisinage de l'arête extérieure 88 ou de l'arête intérieure 89 et non pas, comme dans les exemples de réalisation représentés, au voisinage
des deux arêtes.
Contrairement à la représentation sur la figure 14, on a montré sur la figure 17 que les parois latérales 36, 37 du noyau de ski s'étendent parallèlement
à la joue latérale 11 de la coque 2 et suivant une distance différente 87 à celle-ci.
On a montré en outre sur les figures 16 et 17 que le noyau de ski 6 peut former non seulement avec la membrure inférieure 4 mais aussi avec la membrure supérieure 3, une pièce semi-finie ou un produit semi-fini, et ainsi le noyau de ski 6 avec la membrure supérieure 3 et la membrure inférieure 4 peut être placé en tant que composant complet dans la coque 2 La coque 2 peut être renforcée avec la couche de renforcement 13 comme représentée sur la figure 17, soit seulement partiellement, seulement dans la zone médiane du ski ou de manière continue sur toute la longueur, et cette couche de renforcement doit être réalisée suffisamment forte et résistante pour maintenir après la déformation de la couche de recouvrement 12 celle-ci dans la forme spatiale souhaitée et pour
empêcher une déformation pendant le stockage de la coque 2 après le formage.
Bien évidemment, à cette fin la couche de renforcement peut également
s'étendre sur la zone des branches formant les joues latérales 11.
Comme déjà mentionné ci-dessus à propos des différents exemples de réalisation, il est possible selon la réalisation respective du ski conforme à linvention d'utiliser comme matière plastique une matière plastique à deux composants à base de polyuréthane Bien évidemment, on peut également utiliser n'importe quelle autre matière dont la matière brute peut être ajustée à une viscosité plus basse correspondante pour pénétrer dans les espaces creux ou
espaces intermédiaires interconnectés.
De préférence une telle mousse élastomère présente une dureté Shore D de 65 à 90, de préférence de 72 à 78 En même temps ou exclusivement, il est également possible que la matière plastique 33 présente une densité comprise entre 0,5 et 1,5 kg/dm 3, de préférence entre 0,9 et 1,1 kg/dm 3 Cette densité permet d'obtenir une solidité suffisante lors de l'utilisation des différentes couches de façon qu'une lamination soit empêchée En même temps, l'ajustage de la matière plastique avec la dureté correspondante indiquée ci-dessus permet une liaison élastique suffisante et de manière correspondante un bon amortissement des déformations de ski et des oscillations, respectivement,
agissant sur le ski.
Par couche de renforcement 13, 24 dans la description qui précède, il
faut comprendre à chaque fois des tricots, tissus, voiles, treillis ou filets en fils en des matériaux les plus divers; comme par exemple en céramique, en métal, en verre, en carbone ou en matières plastiques qui peuvent être reliées par force soit par l'application de résines artificielles dans le soi-disant procédé à froid ou par pré-imprégnation avec des matières plastiques, colles, colles à fusion ou mousses de matières plastiques ou résines artificielles correspondantes dans le procédé de compression à chaud avec les couches avoisinantes Ces matériaux précités peuvent en même temps être réalisés sous forme de couche d'écartement lorsqu'un diamètre ou une épaisseur des fils ou tiges de treillis ou filets sont suffisants pour permettre, pour la viscosité respective de la matière plastique 33 utilisée pour relier les différentes couches, un passage de la matière plastique liquide de façon à réaliser, dès que la réaction de celle-ci est terminée et qu'elle
s'est solidifiée, une liaison par force entre les différentes couches du ski 1.
Les couches intermédiaires 14, 74 peuvent être constituées par contre, par exemple, en des matériaux présentant des résistances à la traction inférieure, un module d'élasticité supérieur ou des résistances au fléchissement inférieures, en particulier un comportement de dilatation thermique tout à fait différent par
rapport aux couches de renforcement que les couches de renforcement 13, 24.
Comme on le voit maintenant sur la figure 18, la coque 2 qui présente une section transversale à peu près en forme de U est constituée d'une couche de recouvrement 101 sur laquelle est placée en direction du noyau de ski 6 une couche de renforcement 102, par exemple une couche pré- imprégnée ou une natte en fibres de renforcement La liaison entre cette couche de renforcement 102 et la couche de recouvrement 101 peut être effectuée par les liants introduits dans la couche de renforcement 102 qui réagissent sous pression et sous température Cependant il est également possible de relier la couche de renforcement à la couche de recouvrement 101 par la disposition d'une couche de colle additionnelle La couche de recouvrement 101 est reliée au voisinage d'une base de la coque 2 profilée en U à une autre couche intermédiaire 103 qui peut être reliée à son tour par les possibilités de liaison déjà décrites à la couche de renforcement 102 Cette couche intermédiaire 103 peut être constituée par exemple également de matériaux métalliques ou non-métalliques, notamment en aluminium ou en tôle d'acier ou par des matières plastiques résistant à
l'arrachement ou par des matières de renforcement en forme de fibres.
Les branches de la coque 2 configurées en U constituent les joues latérales 11 La zone de transition entre la surface 10 et les joues latérales 11
peut être arrondie ou le cas échéant angulaire.
Les parties de la coque 2 constituant les joues latérales 11 forment avec les parties de la coque constituant la surface 10, donc la base de la coque
configurée en U un angle interne 104 qui est de préférence supérieur à 900.
Les extrémités libres des branches éloignées de la base de la coque 2 constituant la surface 10 du ski sont pliées, et une saillie ainsi réalisée 105 s'étend à peu près parallèlement à la surface 10 de la coque 2 et s'étend dans la direction éloignée du noyau de ski 6 Un angle de pliage ou de congé 106 formé entre la saillie 105 et la joue latérale 11 correspond à l'angle interne 104 ou est
plus grand que cet angle interne 104.
Une surface 109 des carres 7 qui délimitent latéralement le revêtement de surface de glissement 5 s'applique à une surface interne 107 au voisinage de la saillie 105 et, respectivement, dans une zone de transition courbée ou pliée 108 entre la saillie 105 et la joue latérale 11 On a disposé entre deux côtés frontaux 110 orientés l'un vers lautre des carres 7, qui sont espacés de préférence d'une mesure 111, la membrure inférieure 4 qui, dans le présent exemple de réalisation, est constituée par une couche de renforcement métallique 112 qui est maintenue par des pièces d'espacement 113 à une certaine distance du revêtement de surface de glissement 5 Entre la couche intermédiaire 103 et la couche de renforcement 112 de la membrure inférieure
4, on a disposé le noyau de ski 6.
On a pourvu déléments de support en saillie 116 aussi bien un côté inférieur 114 orienté vers la membrure inférieure 4 qu'un côté supérieur 115 orienté vers la coque 2 du noyau de ski 6 Ces éléments de support 116 répartis sur les côtés supérieur et inférieur 115 et 114 forment entre eux des canaux transversaux et des canaux longitudinaux, donc un réseau communiquant de creux Entre le côté inférieur 114 et le côté supérieur 115 ainsi que les côtés intérieurs 117, 118 orientés vers ceux-ci de la couche intermédiaire 103 et, respectivement, de la couche de renforcement 112, on a constitué ainsi un espace creux communiquant Cet espace creux est remplie d'une matière plastique 119 qui réalise en même temps la liaison par force entre ces différentes couches, notamment la couche intermédiaire 103 et la couche de renforcement 112 et le noyau de ski 6 La matière plastique 119 qui est de préférence une mousse élastomère ou toute autre mousse de matière plastique ou une résine artificielle moussante ou analogues, remplit cependant également un espace intermédiaire 120, 121 qui est délimité par les branches formant les joues latérales 11, la membrure supérieure 3, la membrure inférieure 4 et les parois
latérales 122, 123 du noyau de ski 6 orientées vers les branches.
La matière plastique 119 remplissant les espaces intermédiaires 120, 121 sert en même temps à relier les parties de paroi délimitant ces espaces intermédiaires de la coque 2 et, respectivement, du noyau de ski 6 et de la membrure inférieure 4 et, respectivement, du revêtement de surface de glissement 5 et des carres 7 La matière plastique servant à la liaison et à remplir les espaces intermédiaires 120, 121 est formée de préférence par une matière plastique à deux composants à base de polyuréthane De préférence, on utilise
une mousse élastomère.
La matière plastique présente de préférence une dureté Shore D comprise entre 65 et 90, de préférence entre 72 et 78 Dans le présent exemple de réalisation, la mousse de matière plastique présente par exemple une dureté
Shore D de 75 à 76.
Dans certaines applications, il est possible que la matière plastique présente une densité entre 0,5 et 1,5 kg/dm 3, de préférence une densité entre 0,9 et 1,1 kg/dm 3 pour assurer une solidité suffisante tout en garantissant les
caractéristiques élastiques.
On peut ainsi accorder les caractéristiques d'élasticité et de solidité, et lors d'une solidité suffisante de lensemble de la construction, un amortissement
correspondant des coups, oscillations et déformations du ski est possible.
De manière avantageuse, en raison de la disposition à distance de la couche de renforcement 112 de la membrure inférieure 4 par les pièces d'écartement 113 à une certaine distance du revêtement de surface de glissement 5, la liaison entre les deux pièces citées en dernier par la matière plastique 119
peut avoir lieu.
On a représenté sur la figure 19 la couche de renforcement 102 Celle-ci est constituée de fils 124, 125 et, respectivement, 126, 127, les fils 124, 125 s'étendant relativement aux fils 126, 127 suivant un angle 128, dans le présent cas de 90 Cependant, cet angle 128 peut avoir des grandeurs au choix entre O
et 900.
Les fils 124 à 127 forment dans le présent exemple de réalisation un treillis Cependant, ceux-ci peuvent former également une grille ou un tricot ou
un voile.
De préférence, ces différents fils 124 à 127 sont réalisés à partir du même matériau, par exemple en métal ou en verre ou en céramique ou en carbone Cependant il est également possible que les fils 124, 125 et 126, 127 soient réalisés à partir de matériaux différents, et que le tissu ou tricot soit constitué de fils disposés en alternance les uns à côté des autres en des
matériaux différents.
Les fils 124 à 127 s'étendent cependant également suivant un angle 129 à un axe longitudinal 130 du ski 1 Cet angle 129 peut avoir une grandeur
différente, il peut être compris par exemple entre 10 et 80 .
Du fait de la déformation spatiale de la couche de renforcement 102, notamment au voisinage des zones de la coque 2 formant les joues latérales 11, on obtient également au voisinage des joues latérales un raidissement spatial qui, du fait du formage spatial, conduit à une stabilisation additionnelle de la
forme de la coque.
On a représenté sur les figures 20 à 22 une variante de réalisation, dans laquelle la coque 2 présente une couche de renforcement 131 qui est constituée de plusieurs couches 132, 133 Chacune de ces deux couches est constitués de
fibres ou fils 124 à 127.
Comme le montre en particulier la représentation sur la figure 21, les fibres ou fils 124 à 127 de la couche 132 s'étendent symétriquement à raxe
longitudinal 130 et forment avec celui-ci un angle 129 de, par exemple, 300.
L'angle 128 entre ces fils 124, 125 et 126, 127 est de, par exemple, 1200.
Par contre, on a montré sur la figure 22 que les fils 134, 135 et 136, 137 de la couche 133 peuvent s'étendre suivant un angle différent 138, 139 à laxe
longitudinal 130 du ski 1.
On obtient ainsi un profil de renforcement non symétrique pour la coque 2, et en raison des caractéristiques de solidité différentes par l'orientation des fils 136, 137 et 134, 135 à l'axe longitudinal 130, notamment les fils 136, 137 permettent un raidissement de la coque 2 avant l'achèvement du ski 1, notamment aussi en direction transversalement à raxe longitudinal 130, tandis que les fils 134, 135, même lorsque la fabrication du ski est terminée, ont une influence plus grande sur les caractéristiques de déformation de celui-ci car ils s'étendent suivant un petit angle à l'axe longitudinal 130 et agissent de ce fait
pendant le fléchissement du ski à la manière de bandes de traction.
On a représenté sur la figure 23 que certains fils 124 à 127 et 134 à 137 ont un diamètre 140 plus réduit que par exemple des fils ou des bandes de
traction 141 réalisés à partir de plusieurs fils ou bandes qui ont un diamètre 142.
De ce fait il est possible de réaliser entre ces bandes de traction 141 des cavernes 143 qui forment après la mise en place de la couche de renforcement 102 sur la couche de recouvrement 101 un espace creux susceptible de recevoir un liant, par exemple une matière plastique liquide 119 permettant de relier la couche de
renforcement 102 à la couche de recouvrement 101.
Bien évidemment ces bandes de traction 141 peuvent être réalisées par exemple sous forme de cordes à partir de fibres ou fils 124 à 127 et,
respectivement 134 à 137 individuels.
Dans ces couches de renforcement 102 il est également possible de réaliser la couche de renforcement 102 en plusieurs couches, comme cela est
déjà montré par exemple à l'aide de la figure 20.
De plus, la position angulaire des différents fibres ou fils 124 à 127 et respectivement 134 à 137 peut être différente, notamment aussi symétrique ou non symétrique à l'axe longitudinal 130 De même, les matériaux des différents fibres ou fils peuvent être similaires ou, sélectivement aussi différents systématiquement par faisceaux, dans la couche 132, 133 ou couche de
renforcement 102, 131 respectivement.
En renforçant la coque, notamment par les fibres ou fils 124 à 127 et, respectivement 134 à 137 ou les bandes de traction 141 s'étendant à angle droit à laxe longitudinal 130, on renforce la rigidité propre et la stabilité de forme de la coque 2, notamment avant de placer dans celle-ci le noyau de ski 6 et, respectivement, d'appliquer le revêtement de surface de glissement 5 ou la
membrure inférieure 4.
Ceci permet alors que, lorsque les coques, même après une durée de stockage prolongée ou lors d'un stockage empilé, comme représenté schématiquement sur la figure 18, sont placées dans une forme 144, par exemple, dans une partie inférieure de forme 145, celles-ci se placent, sans déformation, dans l'espace creux de forme 146 De ce fait il n'est pas nécessaire de prévoir des dispositifs tendeurs ou des dispositifs d'aspiration à dépressions ou analogues ou de fixer la coque 2 dans la partie inférieure de forme 145, ce qui simplifie le montage total de ce dispositif et diminue notamment le temps de travail pour la mise en place des différentes pièces et pour achever la fabrication
du ski 1.
Par ailleurs, lapplication d'une partie supérieure de forme 147 est également facilitée et une fermeture étanche entre la partie inférieure de forme et la partie supérieure de forme 147 est obtenue qui favorise l'introduction de la matière plastique dans les espaces creux entre la coque 2, le noyau de ski 6 et les couches de renforcement 102, 131 et empêche une sortie du liant, notamment de la matière plastique 119, pendant l'opération de liaison des différentes pièces en un ski 1 On peut ainsi également diminuer le temps à prévoir pour un traitement subséquent, notamment pour un polissage ultérieur et une application de vernis, et de plus il est possible d'obtenir un résultat
satisfaisant sans procéder à l'application ultérieure d'un vernis.
On a représenté sur la figure 24 une autre variante de réalisation d'un ski
comprenant une coque 2 conforme à l'invention.
La coque, dans ce mode de réalisation, est constituée de la couche de recouvrement 101 sur laquelle est disposée une couche de renforcement 102 au côté orienté vers le noyau de ski 6 Entre cette couche de renforcement 102 et le noyau de ski 6 on a disposé alors en direction du noyau de ski 6 une couche
intermédiaire 103 et une couche de renforcement additionnelle 148.
Aussi bien la couche de renforcement 102 que la couche de renforcement 148 s'étendent sur la base de la coque 2 formant la surface 10 du ski 1 et la zone des joues latérales 11 jusque dans la zone des carres 7 Une membrure inférieure 4 de ce ski 1 est constituée de nouveau d'une couche de renforcement 102, d'une couche intermédiaire 103 et d'une couche de renforcement additionnelle 148 La membrure inférieure 4 constitue ainsi une sangle ou membrure sandwich qui correspond quant à sa constitution à la constitution de la membrure supérieure 3 au voisinage de la surface 10 De préférence, les épaisseurs 149 des couches intermédiaires 103 dans la membrure supérieure 3 et dans la membrure inférieure 4 sont de la même grandeur, et les caractéristiques de solidité des couches de renforcement 102, 148 dans la
membrure supérieure 3 et la membrure inférieure 4 correspondent également.
Les couches de renforcement 102 et 148 sont constituées respectivement de fils ou fibres qui sont disposés de façon à se croiser Airmoins dans l'une des deux couches de renforcement 102, 148, les fils ou fibres sont disposés suivant
une inclinaison à un axe longitudinal 130 de la surface 10 de la coque 2.
Les figures 25 à 28 montrent, respectivement, des possibilités de disposition différentes des différents fils ou fibres des couches de renforcement
102, 112, 131 et 148 relativement à laxe longitudinal 130 du ski 1.
Comme on le voit sur la figure 25, les fibres ou fils 134 à 137 s'étendent suivant un angle 129 à l'axe longitudinal 130 L'angle 129 est le même pour les fils 134, 135 et, respectivement 136, 137 et est, par exemple, de 45 Cependant,
généralement, il peut être compris entre 10 et 80 .
Dans la représentation sur la figure 26, l'orientation ou l'allure de fibres ou fils 150, 151 a été choisie de façon que par exemple les fils 150 s'étendent
perpendiculairement à l'axe longitudinal 130 de la coque 2.
Cependant il est également possible, comme représenté sur la figure 27, que les fils 150, 151 s'étendent suivant une inclinaison à l'axe longitudinal 130, l'angle 129 entre les fils 150, 151 et, respectivement, l'axe longitudinal 130 peut
également être inférieur à 450, par exemple entre 10 et 30 .
Dans ce contexte, il est bien évidemment aussi possible que les couches de renforcement 102, 148 dans les membrures supérieure et inférieure 3, 4
peuvent être réalisées différemment en ce qui concerne l'allure des fils 150, 151.
Ainsi, comme représenté sur la figure 28, il est également possible de former la couche de renforcement 148 ou par exemple également la couche de renforcement 102 et, respectivement, 131 à partir de fils 150 et, respectivement, 151, dans laquelle les fils 151 sont disposés suivant un écartement 152 plus
réduit que les fils 150 entre lesquels une distance 153 est plus grande.
On a représenté sur la figure 29 une autre réalisation possible qui permet une configuration plus flexible des caractéristiques de solidité et d'élasticité des couches de renforcement 102, 131, 148 et, respectivement, du ski 1 Ceci peut être obtenu lorsque par exemple des fils 154, 155, 156, 157 constituant à chaque fois un groupe de fils'158 qui est disposé à la suite suivant la même succession, avec des fils 159 s'étendant transversalement à ceux-ci qui peuvent, par exemple, être tous similaires, forment la couche de renforcement Dans ce cas il est également possible que les fils 154 à 157 soient constitués de matériaux différents, par exemple, en métal, en matière plastique, en céramique, en graphite Cependant, dans ce cas, la succession des différents fils ou les compositions de matériaux d'un groupe de fils 158 peut être modifiée au choix
conformément aux conditions d'utilisation souhaitées du skl-1.
Bien évidemment, il est également possible d'utiliser des matériaux différents pour les fils 159 réticulés ou tissés avec les fils 154 à 157 et des les
disposer le cas échéant également par groupe de fils 158.
Bien évidemment ces couches de renforcement 102, 112, 131 et 148 peuvent également être constituées de n'importe quel tricot ou tissu ou grille Il est également possible de réaliser la couche de renforcement 102, 112, 131 et 148 conformément à l'exemple de réalisation sur la figure 24 en plusieurs
couches, donc en deux ou plusieurs couches.
Enfin, on attire l'attention encore sur le fait que des caractéristiques respectivement individuelles des variantes de réalisation décrites cidessus, réunies suivant des combinaisons au choix, peuvent constituer des solutions
propres conformes à l'invention.
Les différentes couches et composants du ski 1 sont représentés, pour une meilleure compréhension de l'invention, en partie de manière non
proportionnelle et non conforme à l'échelle.
Claims (44)
1 Ski, comprenant une membrure supérieure intégrée notamment dans une coque et qui présente une section transversale à peu prés en forme de U et dont la base constitue la surface et dont les branches constituent les joues latérales, et une membrure inférieure qui repose sur des zones extrêmes frontales des branches éloignées de la base et qui constitue conjointement avec la coque un espace creux interne dans lequel est disposé un noyau de ski dont les côtés supérieur et inférieur sont orientés vers les membrures supérieure et inférieure, respectivement, et dont les parois latérales s'étendant perpendiculairement ou suivant une inclinaison dans la direction longitudinale du ski relativement à celles-ci sont disposées à une certaine distance des branches de la coque, et qu'un espace intermédiaire subsistant entre celles-ci est rempli d'une matière plastique, notamment d'une matière plastique en mousse, et dont les côtés supérieur et inférieur sont reliés aux membrures supérieure et inférieure, respectivement, caractérisé en ce que le côté supérieur ( 27) et/ou le côté inférieur ( 26) du noyau de ski ( 6) sont reliés par force par la matière plastique ( 33) remplissant les espaces intermédiaires ( 34, 35) à la membrure supérieure et/ou inférieure ( 3, 4) qui est constituée de préférence d'un élastomère en mousse, et en ce que le noyau de ski ( 6) et la membrure supérieure et/ou inférieure ( 3, 4) sont disposés à une certaine distance les uns des autres par des éléments de support ( 28) répartis sur le côté supérieur et/ou inférieur ( 27, 26) pour former des évidements s'étendant dans la direction longitudinale et/ou transversalement à ceux-ci, par exemple de canaux longitudinaux et/ou transversaux ( 30, 29) qui débouchent dans les espaces intermédiaires ( 34, 35), et en ce que les surfaces intérieures orientées l'une vers l'autre de la coque ( 2) et de la membrure inférieure ( 4) ou des carres ( 7) constituent une chambre de réception ( 45, 46) diminuant constamment en direction de la surface extérieure ( 43) de la carre ( 7) éloignée du ski jusqu'à une
ligne limite ( 44) séparant une surface de contact de la surface intérieure.
2 Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que la ligne limite ( 44), orientée vers le noyau de ski ( 6), de la surface de contact entre la coque ( 2) et les branches, respectivement, de celle-ci et la membrure inférieure ( 4) s'étend dans
un plan recevant la surface extérieure ( 43) de la carre ( 7).
3 Ski selon la revendication 1, caractérisé en ce que la ligne limite ( 44), orientée vers le noyau de ski ( 6), de la surface de contact entre la coque ( 2) et la membrure inférieure ( 4) est disposée au côté orienté vers ou éloigné du noyau
de ski ( 6) du plan recevant la surface extérieure ( 43) de la carre ( 7).
4 Ski selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'un
volume ou une surface de section transversale d'un espace intermédiaire entre une paroi latérale ( 36, 37) du noyau de ski ( 6) et les branches de la coque ( 2) constituant la joue latérale ( 11) est plus grand lors d'un amortissement plus fort
de la déformation du ski ou des coups agissant sur les carres ( 7).
Ski selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'une
surface de section transversale ou le volume des espaces intermédiaires ( 34, 35) présente des grandeurs différentes et est plus petit notamment au voisinage
d'une carre orientée vers la partie subséquente du ski ( 6).
6 Ski selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'une
surface de section transversale des espaces intermédiaires ( 34, 35) est modifiée dans la direction longitudinale du ski ( 1) proportionnellement à la surface totale de section transversale du ski ( 1) ou à la surface de section transversale du
noyau de ski ( 6).
7 Ski selon l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'une
surface de section transversale des espaces intermédiaires ( 34, 35) est plus petite dans une zone médiane du ski, notamment dans la zone destinée à recevoir la fixation que dans la direction d'une pointe de ski ( 8) ou d'une extrémité de ski ( 9).
8 Ski selon lune des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'un angle
d'inclinaison ( 54) entre un recouvrement de surface de glissement ( 5) et une paroi latérale ( 36, 37) du noyau de ski ( 6) devient plus petit à partir de la zone médiane du ski ( 1) en direction vers la pointe de ski ( 8) ou de l'extrémité de ski ( 9).
9 Ski selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'un angle
d'inclinaison ( 54) entre le recouvrement de surface de glissement ( 5) et une paroi latérale ( 36, 37) du noyau de ski ( 6) est constant dans la zone médiane ou
dans la zone prévue pour le montage de la fixation.
Ski selon l'une ou plusieurs des revendications-I à 9, caractérisé en
ce que la paroi latérale ( 36, 37) du noyau de ski ( 6) et une surface interne de la
branche de la coque ( 2) s'étendent parallèlement l'une à l'autre.
11 Ski selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que les
branches ou joues latérales ( 11) de la coque ( 2) forment par rapport à la surface ( 10) un angle interne ( 16) plus grand qu'au moins une paroi latérale ( 36, 37) du noyau de ski ( 6), et que l'angle interne plus grand ( 16) est, de préférence, compris entre 70 et 130 , par exemple supérieur à 900, et que l'angle interne
plus petit est de 900.
12 Ski selon lune des revendications 1 à 11, caractérisé en ce qu'au
moins l'une des deux parois latérales ( 36, 37) du noyau de ski ( 6) est pourvue de saillies ( 63) et/ou de creux ( 64), notamment d'un moletage.
13 Ski selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la
surface orientée vers le noyau de ski ( 6) de la branche de la coque ( 2) est
pourvue d'élévations ( 65) et/ou de creux, notamment d'un moletage.
14 Ski selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'une
hauteur des éléments de support ( 28) ou des élévations ( 65) ou une profondeur des creux ( 74) augmente au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la zone médiane
du ski ( 1) en direction vers l'extrémité de ski ( 9) ou la pointe de ski ( 8).
Ski selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisé en ce qu'une
hauteur des éléments de support ( 28) ou des élévations ( 65) ou une profondeur des creux ( 64) est plus grande lorsqu'on s'éloigne de la zone médiane ou dans la zone de réception de la fixation du ski que dans les zones s'étendant depuis la
zone médiane en direction vers la pointe de ski ( 8) ou l'extrémité de ski ( 9).
16 Ski selon l'une des revendications 1 à 15, caractérisé en ce que les
éléments de support ou élévations sont disposés dans la zone médiane du ski ( 1), notamment dans la zone prévue pour le montage de la fixation, seulement au voisinage des parois latérales ( 36, 37) du noyau de ski ( 6), et en ce qu'une plaque d'ancrage ( 58) pour la réception des moyens de fixation ( 59) de la fixation de ski est disposée au voisinage des parois latérales ( 36, 37) entre les éléments de support ( 28) ou élévations ( 65) disposés sur les surfaces opposées l'une vers lautre et recouvre la zone centrale sans éléments de support ( 28) ou élévations.
17 Ski selon l'une des revendications 1 à 16, caractérisé en ce que la
plaque d'ancrage ( 58) est constituée d'un acier à ressorts.
18 Ski selon l'une des revendications 1 à 17, caractérisé en ce que
l'espace libre entre la plaque d'ancrage ( 58) et les surfaces orientées vers celle-ci du noyau de ski ( 6) ou de la membrure supérieure ( 3) est 7 constitué de matière plastique ou d'une matière plastique présentant par rapport à la matière plastique remplissant les espaces intermédiaires ( 34, 35) un module d'élasticité plus élevé ou une dureté inférieure, notamment d'un gel modifiant sa dureté ou ses caractéristiques d'élasticité sous leffet de lénergie ou une modification de la température.
19 Ski selon l'une des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que la
matière plastique pour remplir les espaces intermédiaires ( 34, 35) est constituée d'une matière plastique à deux composants à base de polyuréthane, notamment
d'une mousse d'élastomère.
20 Ski selon Lune des revendications 1 à 19, caractérisé en ce que la
densité de la matière plastique est comprise entre 0,5 et 1,5 kg/dm 3, de
préférence entre 0,9 et 1,1 kg/dm 3.
21 Ski selon l'une des revendications 1 à 20, caractérisé en ce que la
matière plastique a une dureté Shore D comprise entre 65 et 90, de préférence
entre 72 et 78.
22 Ski selon lune des revendications 1 à 21, caractérisé en ce qu'il est
disposé entre le recouvrement de surface de glissement ( 5) et le noyau de ski ( 6) une couche de renforcement ( 24) constituant la membrure inférieure ( 4) en aluminium, en alliage à base de titane et d'aluminium connu commercialement sous le nom de "Titanal", en fibre de verre, en carbone, en céramique ou en tôle d'acier qui est maintenue à une certaine distance par des pièces d'écartement
( 25) du recouvrement de surface de glissement ( 5).
23 Ski selon rune des revendications 1 à 22, caractérisé en ce que la
carre ( 7) est pourvue de prolongements ( 51) faisant saillie en direction de la membrure supérieure ( 3) qui sont disposés au moins suivant un écartement, correspondant à une épaisseur de la coque ( 2) ou de la branche relativement à la
surface extérieure ( 43) de la carre ( 7) en direction vers le noyau de ski ( 6).
24 Ski selon l'une des revendications 1 à 23, caractérisé en ce que la
coque ( 2) constituant la membrure supérieure ( 3) et présentant une section transversale à peu près en forme de U est constituée aussi bien au voisinage de la base formant la surface ( 10) du ski ( 1) qu'au voisinage des branches d'une couche de recouvrement ( 12) et d'une couche de renforcement ( 13) reliée à
celle-ci, par exemple, une couche pré-imprégnée.
Ski selon l'une des revendications 1 à 24, caractérisé en ce que la
coque ( 2) profilée en forme de U est renforcée au voisinage de la base au côté orienté vers le noyau de ski ( 6) par au moins une couche de renforcement ( 13) et/ou une couche intermédiaire ( 14), par exemple en alliage à base de titane et d'aluminium connu commercialement sous le nom "Titanal" ou en aluminium ou en matière plastique renforcée par des fibres de verre, des fibres de carbone
ou des fibres de céramique, notamment une couche pré-imprégnée.
26 Ski selon lune des revendications 1 à 25, caractérisé en ce qu'il est
disposé sur le noyau de ski ( 6) aussi bien en direction de la coque ( 2) qu'en direction du recouvrement de surface de glissement ( 5) à chaque fois une couche en une matière plastique renforcée par des fibres de verre, notamment une couche pré-imprégnée, une couche en aluminium et une autre couche en
matière plastique renforcée par des fibres de verre, notamment une couche pré-
imprégnée.
27 Ski selon rune des revendications 1 à 26, caractérisé en ce que le
recouvrement de surface ou le recouvrement de surface de glissement ( 5) est disposé sur la couche en matière plastique renforcée par des fibres de verre,
notamment la couche pré imprégnée, éloignée davantage du noyau de ski ( 6).
28 Ski selon l'une des revendications 1 à 27, caractérisé en ce qu'une
pièce composite constituée d'une couche laminée, d'une couche d'aluminium et d'une autre couche laminée est disposée sur une couche d'écartement, qui a une épaisseur correspondant de préférence à une épaisseur d'un épaulement des carres ( 7) perpendiculairement à la surface du ski ( 1), entre la membrure
inférieure ( 4) et le recouvrement de surface de glissement ( 5).
29 Ski comprenant une membrure supérieure intégrée dans une coque, dans lequel la coque présente une section transversale à peu près en forme de U et dont la base forme une surface et dont les branches forment des joues
latérales, selon l'une des revendications 1 à 28, caractérisé en ce que la coque ( 2)
formant la membrure supérieure ( 3) et présentant une section transversale à peu près en forme de U est constituée aussi bien au voisinage de la base formant la surface ( 10) du ski ( 1) qu'au voisinage des branches par une couche de recouvrement ( 101) et une couche de renforcement ( 102; 131), par exemple
une couche pré-imprégnée reliée à celle-ci, et en ce que les fils ( 124127; 134-
137) et les fibres, respectivement, de la couche de renforcement ( 102; 131) sont disposées de façon à se croiser et de façon inclinée relativement à un axe
longitudinal ( 130) de la surface ( 10) de la coque ( 2).
Ski selon la revendication 29, caractérisé en ce que la couche de renforcement ( 102; 131) est constituée d'un filet, d'un tricot ou d'un tissu en une ou plusieurs couches ( 132; 133) de fils ( 124 127; 134 137) et respectivement de fibres en matériaux résistant à la traction-notamment en verre
et/ou céramique et/ou carbone et/ou métal.
31 Ski selon l'une des revendications 29 et 30, caractérisé en ce que les
fibres ou fils ( 124 127; 134 137) sont disposés dans les différentes couches ( 132; 133) du voile suivant des angles ( 128) différents, modifiés en particulier constamment.
32 Ski selon l'une des revendications 29 à 31, caractérisé en ce que la
couche de renforcement ( 102; 131) est formée par un voile, notamment en fibres aiguilletées, en des matériaux résistant à la traction, notamment en métal,
verre, céramique ou carbone.
33 Ski selon l'une des revendications 29 à 32, caractérisé en ce que la
couche de renforcement ( 102; 131) est constituée de plusieurs couches et que les fibres ou fils ( 124 127; 134 137) de chaque couche sont disposés suivant un angle différent ( 129; 138; 139) relativement à l'axe longitudinal ( 130) de la
coque ( 2).
34 Ski selon l'une des revendications 29 à 33, caractérisé en ce que les
fils ( 124 127; 134 137) ou fibres des deux couches ( 132; 133) formant la
couche de renforcement ( 102; 131) sont disposés suivant un angle de 45 à 90 .
Ski selon lune des revendications 29 à 34, caractérisé en ce que les
fibres ou fils ( 124 127; 134 137; 150, 151; 154 157, 159) de la couche de
renforcement ( 102; 112; 131; 148) sont réalisés en des matériaux similaires.
36 Ski selon l'une des revendications 29 à 34, caractérisé en ce que les
fils ( 124 127; 134 137) ou fibres de la couche de renforcement ( 102; 131) sont réalisés, respectivement, en des matériaux différents, et que la couche de renforcement est réalisée à partir de fibres disposées en alternance les unes à
côté des autres en des matériaux différents.
37 Ski selon l'une des revendications 29 à 34, caractérisé en ce que les
fibres ou fils dans la couche de renforcement respective ( 102; 131) sont réalisés
systématiquement, par faisceaux, en des matériaux différents.
38 Ski selon lune des revendications 29 à 34, caractérisé en ce que la
couche de renforcement ( 102; 131) s'étend en une pièce sur la base et les
branches de la coque.
39 Ski selon l'une des revendications 29 à 38, caractérisé en ce que la
couche de renforcement ( 102; 131; 148) est composée de groupes de fils ( 158), et en ce que chaque groupe de fils ( 158) présente des fils ( 154 157) disposés à des distances égales, de préférence différentes entre elles et/ou constitués de
matériaux différents -
Ski selon lune des revendications 29 à 39, caractérisé en ce que les
fibres ou fils ( 124 127; 134 137) et la couche de renforcement ( 102; 131), respectivement, sont recouverts d'une colle ou d'une matière plastique devenant liquide sous pression ou lorsqu'elle est soumise à une température et présentant des caractéristiques de collage, qui ne présente pas d'effet de collage au moins à
la température ambiante.
41 Ski selon l'une des revendications 29 à 40, caractérisé en ce que
différents fibres ou fils ( 124 127; 134 137) de la couche de renforcement ( 102; 131) ou des bandes de traction ( 141) disposées sur la surface de celle-ci présentent un diamètre ( 142) plus grand que les autres fibres ou fils ( 124 127; 134 137) de la couche de renforcement ( 102; 131). 42 Procédé pour la fabrication dun ski ( 1) constitué d'une coque ( 2) présentant un profil à peu près en forme de U avec une base formant la surface ( 10) du ski ( 1) et deux branches formant les joues latérales ( 11) du ski ( 1), dans lequel on place sur la base dans un espace creux interne disposé entre les deux branches un côté supérieur ( 27) d'un noyau de ski ( 6), et l'espace creux délimite par une membrure inférieure ( 4) placée sur les saillies ( 17) de la coque ( 2) éloignées de la base l'espace creux interne du ski ( 1), caractérisé en ce qu'au moins l'un des côtés supérieur ou inférieur ( 27, 26) du noyau de ski ( 6) est pourvu d'éléments d'appui ( 28) faisant saillie sur celui-ci ou de creux ( 64), notamment de canaux longitudinaux ou transversaux ( 30, 29), et que les parois latérales ( 36, 37) du noyau de ski ( 6) sont disposées à une certaine distance des branches de la coque ( 2), et en ce que les espaces creux disposés entre la surface interne de la coque ( 2) et le côté supérieur et inférieur ( 27, 26), respectivement, du noyau de ski ( 6) ainsi que les espaces intermédiaires ( 34, 35) sont remplis d'une matière plastique liquide similaire ( 33), notamment d'une matière plastique liquide en mousse, et sont reliés par force du fait de l'action d'adhésion
de celle-ci.
43 Procédé selon la revendication 42, caractérisé en ce que la membrure inférieure ( 4) ou une couche de renforcement ( 24) et/ou d'autres couches sont disposées mobiles à une certaine distance les unes des autres, sur le côté inférieur ( 26) du noyau de ski ( 6) éloigné de la coque ( 2), par des pièces d'écartement, notamment des éléments de support ( 28), en ce que l'on introduit ensuite dans les espaces creux entre les différentes couches ainsi que les espaces intermédiaires ( 34, 35) et les creux ( 64), par exemple les canaux transversaux et longitudinaux ( 29, 30) une matière plastique similaire liquide ou plastifiée ( 33), notamment une mousse d'élastomère, qui remplit ceux-ci notamment par un moussage de la matière plastique sous l'action de la température et/ou de la
pression et les relie les uns aux autres.
44 Procédé selon l'une des revendications 42 et 43, caractérisé en ce
qu'on fabrique d'abord la coque ( 2) avec la section transversale en forme de U du ski ( 1) en une couche de recouvrement plane ( 12), par exemple en une
matière plastique, un polyester, un polyamide, en un styrène-acrylonitrile-
butadiène ou analogues avec une déformation simultanée avec au moins une couche de renforcement ( 13), par une couche pré-imprégnée placée sur celle-ci et en ce qu'on chauffe, par échauffement ainsi que le cas échéant sous leffet de la pression la couche de renforcement ( 13) pré- imprégnée avec des résines artificielles durcissables jusqu'à ce que la résine artificielle pré-imprégnée qui ne colle pas à la température ambiante soit amenée dans un état dans lequel elle adhère aux surfaces avoisinantes de la couche de recouvrement ( 12) ou la couche de renforcement ( 13) et le cas échéant à une autre couche intermédiaire ( 14), à la suite de quoi la coque ( 2) est refroidie dans sa position déformée
jusqu'à ce qu'elle garde sa forme souhaitée.
Procédé selon lune des revendications 42 à 44, caractérisé en ce que
la couche de renforcement ( 13, 24) est pré-imprégnée avec des résines artificielles, qui adhèrent lors d'un échauffement à une première température basse, le cas échéant sous l'action de la pression, à la surface avoisinante de la couche de recouvrement ( 12) ou la couche de renforcement ( 13) et la couche intermédiaire ( 14), respectivement, et devient indéformable après le refroidissement sous cette première température de réaction, et en ce que cette résine artificielle, lors d'un échauffement à une deuxième température de réaction plus élevée, adhère encore une fois aux surfaces avoisinantes de couches intermédiaires ( 14) ou au noyau de ski ( 6) et, après le refroidissement
sous cette deuxième température de réaction, atteint un état thermodurcissable.
46 Procédé selon l'une des revendications 42 à 45, caractérisé en ce que
la deuxième température de réaction est aussi élevée ou plus basse que la température de réaction de la matière plastique introduite dans les espaces creux
et intermédiaires ( 34, 35), respectivement.
47 Procédé selon l'une des revendications 42 à 46, caractérisé en ce que
les masses de résine de réaction servant de liant aux bandes préimprégnées de la couche de renforcement ( 13) et de la couche intermédiaire ( 14), respectivement, sont constituées de résines époxy ou de polyesters non saturés
ou de polydiallylphthalate.
48 Procédé selon lune des revendications 42 à 47, caractérisé en ce que
sont fixés sur le côté inférieur ( 26) du noyau de ski ( 6), par un liant appliqué de préférence en une couche propre, au moins une couche de renforcement ( 24) et/ou une couche intermédiaire ( 14) et/ou un élément sandwich constitué de deux couches de recouvrement et d'un noyau placé entre celles-ci dans lequel le noyau présente une résistance mécanique plus réduite, notamment une résistance à la traction plus réduite que les deux couches de recouvrement et qu'on la relie à un recouvrement de surface de glissement ( 5) ainsi qu'à des carres ( 7) pour former un produit semi-fini, et en ce que le produit semi-fini est placé avec le côté supérieur sur la partie de la coque ( 2) formant la surface du ski ( 1), qu'ensuite les carres ( 7), avec leur surface orientée vers le noyau de ski ( 6), sont pressées de manière étanche aux saillies ( 17) de la coque ( 2) et qu'on introduit ensuite à travers une ou plusieurs ouvertures dans la coque ( 2), notamment au voisinage des branches ou de la pointe de ski ( 8) ou des saillies ( 17), la matière plastique liquide ou plastifiée ( 33) dans l'espace creux, et qu'ensuite, lors d'un passage en dessous de la température de fluidité ou la température de solidification, le ski ( 1) est retiré du moule de fabrication et qu'on enlève ensuite, notamment par fraisage ou rectification les parties des
saillies ( 17) faisant saillie sur les surfaces extérieures ( 43) des carres ( 7).
49 Procédé selon lune des revendications 42 à 48, caractérisé en ce que
sont fixés sur le côté supérieur ( 27) du noyau de ski ( 6), par un liant appliqué de préférence en une couche propre, au moins une couche de renforcement et/ou une couche intermédiaire et/ou un élément sandwich constitué de deux couches de recouvrement et d'un noyau disposé entre celles-ci, dans lequel le noyau présente une résistance mécanique plus réduite, notamment une résistance à la traction plus réduite que les deux couches de recouvrement, et en ce que le noyau de ski ( 6), renforcé sur son côté inférieur et son côté supérieur de couches et d'éléments de sandwich supplémentaires, est pourvu sur son côté supérieur orienté vers la coque déléments de support faisant saillie sur celui-ci ou bien que la coque ( 2) est pourvue d'éléments de support faisant saillie en direction du noyau de ski ( 6) préfabriqué comme semi- produit, et en ce qu'une seule couche de renforcement fixant la position de la coque déformée est insérée dans la coque lors du formage de celle-ci, et qui réalise de préférence les
éléments de support.
Procédé selon l'une des revendications 42 à 49, caractérisé en ce que
la matière plastique est fabriquée par le mélange de deux composants à base de polyuréthane, et que les deux composants mélangés l'un avec l'autre forment
une mousse élastomère.
51 Procédé selon lune des revendications 42 à 50, caractérisé en ce que
les deux composants de la matière plastique sont mélangés de façon et qu'une quantité suffisante de matière plastique, respectivement, est introduite dans les espaces creux et espaces intermédiaires pour que la densité de la matière plastique dont la réaction est terminée se situe entre 0,5 et 1,5 kg/dm 3, de
préférence entre 0,9 et 1 kg/dm 3.
52 Procédé selon lune des revendications 42 à 51, caractérisé en ce que
les deux composants de la matière plastique sont mélangés 'un avec l'autre de façon et qu'une quantité suffisante de mntière plastique, respectivement, est introduite dans les espaces creux et espaces intermédiaires pour que la dureté Shore soit de D 65 à 90, de préférence de 72 à 78.
53 Procédé selon lune des revendications 42 à 52, caractérisé en ce
qu'une surface d'un plateau de compression ou une surface de moulage destinée à la réception de la surface interne de la coque ( 2) orientée vers le noyau de ski ( 6) est pourvue de creux répartis sur la surface, et que lors du formage de la couche de recouvrement ( 12) celle-ci est pressée conjointement avec la couche de renforcement et le cas échéant la couche d'intermédiaire ( 13, 14) et lors de la réalisation de la membrane inférieure ( 4), respectivement, avec une force tellement élevée contre la surface orientée vers le noyau de ski ( 6) que le liant et la couche de renforcement ou couche intermédiaire ( 13, 14) remplissent les évidements dans le plateau de compression et la surface de moulage, respectivement.
54 Procédé selon l'une des revendications 42 à 53, caractérisé en ce que
le noyau de ski ( 6), avant l'insertion dans la coque ( 2) et avant l'application des couches de renforcement ou intermédiaires ou des éléments sandwich pour la membrure inférieure ( 4) est amené dans une forme spatiale correspondant à l'allure spatiale du ski ( 1) à obtenir par enlèvement de copeaux ou par une opération de cintrage et qu'il est fixé dans cette position déformée spatialement par des liants activés lors de l'opération de moulage et refroidis ensuite en dessous de la température de fluidité et la température de solidification,
respectivement.
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