FR2647423A2 - Recipient ou flacon aseptique conservateur d'un produit non pateux - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un récipient ou flacon aseptique conservateur d'un produit non pâteux, suivant le brevet principal. Ce récipient est caractérisé en ce qu'il comprend une membrane déformable 41 fermée sur elle-même et qui est logée entre le niveau supérieur du liquide 2 contenu dans le récipient 1 et la paroi horizontale supérieure 3a du récipient, cette membrane 41 délimitant un volume interne 42 dans lequel est contenu un gaz sous pression, et exerçant, sous l'effet de la pression du gaz qu'elle contient, une pression (directement ou par l'intermédiaire d'un piston) sur le liquide contenu dans le récipient 1.

Description

Le brevet principal a pour objet un récipient ou flacon aseptique conservateur d'un produit non pâteux, c'est-à-dire liquide, semi-liquide, pulvérulent ou granuleux comportant un corps à paroi latérale obturé, à une extrémité, par un fond et présentant, à son autre extrémité, un orifice de sortie du produit fermé par un obturateur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour, d'une part, exercer sur le produit qu'il contient, directement ou indirectement, une pression assurant la sortie de la quantité de produit désirée, lors de chaque utilisation et, d'autre part, éviter, lors de chaque utilisation, toute pénétration d'air à l'intérieur du récipient, à travers l'orifice de sortie (pourvu éventuellement d'un tampon en un matériau laissant passer le produit vers l'extérieur mais s'opposant à tout passage de l'air vers l'intérieur du flacon), après la sortie d'une quantité de produit quelconque, en sorte qu'à tout moment il n'y a jamais d'air à l'intérieur du récipient et qu'ainsi le produit contenu dans le récipient n'est jamais en contact avec de l'air, ni des bactéries, microbes ou germes qu'il contient.

La présente addition concerne des perfectionnements apportés au récipient suivant le brevet principal dans le but de faciliter sa fabrication et d'améliorer son efficacité en tant que barrage à l'encontre de la pénétration de germes, bactéries ou microbes à l'intérieur du récipient, d'une part, et au moment du versement du liquide, d'autre part, pour assurer également la stérilité de versement.

A cet effet le récipient suivant le brevet principal est caractérisé en ce qu'il comprend une membrane déformable fermée sur elle-même ét qui est logée entre le niveau supérieur du liquide contenu dans le récipient et la paroi horizontale supérieure du récipient, cette membrane délimitant un volume interne dans lequel est contenu un gaz sous pression et exerçant, sous l'effet de la pression du gaz qu'elle contient, une pression (directement ou par l'intermédiaire d'un piston) sur le liquide contenu dans le récipient. Ce liquide peut lui-même aussi éventuellement être contenu dans une autre membrane stérile logée, conjointement avec la membrane contenant le gaz sous pression, dans le récipient et pouvant être percée au moment de l'utilisation des liquides.

Suivant une caractéristique complémentaire de l'invention le dispositif obturateur qui est monté dans l'orifice de sortie du liquide, est conçu de telle façon qu'il coupe le jet de liquide sortant du récipient avant la dernière goutte, celle-ci étant ensuite éjectée par gravité ou mécaniquement, si bien que, de cette façon, la totalité du liquide restant dans le récipient n'est jamais en contact avec l'air, même à l'endroit de l'orifice de sortie, assurant ainsi la stérilité de versement.

On décrira ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, diverses formes d'exécution de la présente invention, en référence au dessin annexé sur lequel
La figure 1 est une vue en coupe verticale d'un récipient à tube plongeur latéral dans lequel le liquide est mis sous pression par une membrane déformable contenant un gaz.

La figure 2 est une vue en coupe verticale schématique d'une variante d'exécution de l'invention dans laquelle le liquide stérile -est également contenu dans une menbrane souple.

La figure 3 est une vue en coupe verticale d'un dispositif obturateur, en position ouverte, monté dans l'orifice de sortie du récipient.

La figure 4 est une vue en coupe verticale du dispositif obturateur de la figure 3, en position fermée.

La figure 5 est une vue en coupe verticale d'une variante d'exécution du dispositif obturateur, en position ouverte.

La figure 6 est une vue en coupe horizontale faite suivant la ligne VI-VI de la figure 5.

Les figures 7 et 8 sont des vues en coupe verticale du dispositif obturateur de la figure 5 en position de fermeture en deux temps.

Les figures 9,10 et 11 sont des vues en coupe verticale d'une variante d'exécution du récipient suivant l'invention, permettant de mélanger deux liquides initialement séparés l'un de l'autre, respectivement avant le mélange des deux liquides, après ce mélange et en cours d'utilisation.

Les figures 12,13 et 14 sont des vues en coupe verticale d'une variante d'exécution du récipient représenté sur les figures 9,10 et 11, respectivement avant le mélange des deux liquides, après ce mélange et pendant l'utilisation du mélange.

Les figures 15,16 et 17 sont des vues en coupe verticale d'une autre variante d'exécution du récipient représenté sur les figures 9,10,11, respectivement avant le mélange des deux liquides, après ce mélange et en cours d'utilisation du mélange.

Sur la figure 1 le récipient 1 qui contient un liquide 2 devant être protégé à l'encontre de tout contact prolongé avec l'air ambiant, est du type à sortie latérale. A cet effet il comprend un tube plongeur latéral 6a qui débouche, à son extrémité inférieure, à distance du fond 3 du récipient et dont l'extrémité supérieure 6b, constitue l'orifice de sortie du récipient dans lequel est logé un dispositif obturateur 7 de n'importe quel type. La sortie du liquide 2 contenu dans le récipient 1 est provoquée par l'expansion progressive d'une membrane déformable 41 fermée sur elle-même et qui est logée entre le niveau supérieur du liquide et la paroi horizontale supérieure 3a du récipient 1. Cette membrane 41 délimite un volume interne 42 dans lequel est contenu un gaz sous pression.La membrane 41, qui peut avoir n' importe quelle forme, notamment celle d'un ballon ou d'un soufflet expansible, exerce donc, sous l'effet de la pression du gaz qu'elle contient, une pression sur le liquide 2, pression qui provoque la sortie de ce liquide à travers le tube plongeur latéral 6a. Cette pression peut s'exercer sur le liquide soit directement, comme il est représenté sur la figure 1, soit indirectement par l'intermédiaire d'un piston interposé entre la membrane 41 et le liquide 2.

Dans la variante d'exécution représentée sur la figure 2 le liquide stérile 2 est lui-même contenu à l'intérieur d'une autre membrane 41a qui est elle-même soumise (directement ou par l'intermédiaire d'un piston) à la pression exercée par la membrane 41 contenant le gaz comprimé. Au moment de la mise en service du récipient 1, il suffit de percer, par tous moyens appropriés, la membrane 41a, à l'intérieur du flacon, pour que le liquide stérile 2 soit refoulé, sous l'action de la pression du gaz contenu dans la membrane 41, dans le tube se terminant par l'orifice 6b. La membrane 41a pourrait aussi s' ouvrir automatiquement, par exemple sous l'effet d'une pression.

Dans les variante d'exécutions du récipient suivant l'invention qui sont représentées sur les figures 3 à 8 le dispositif obturateur 7 qui est monté dans l'orifice de sortie 6b du liquide, est conçu de telle façon qu'il coupe le jet de liquide sortant du récipient avant la dernière goutte, celleci étant ensuite éjectée par gravité ou mécaniquement. De cette façon la totalité du liquide 2 restant dans le récipient n'est jamais en contact avec l'air, même à l'endroit de l'orifice de sortie 6b, assurant ainsi la stérilité de versement.

A titre d'exemple d'exécution dans la forme représentée sur les figures 3 et 4 le dispositif obturateur 7 comprend un manchon 43 solidaire d'un bouton de manoeuvre externe 44 et qui est engagé étroitement dans un tube horizontal constituant l'orifice de sortie 6b du récipient 1 alors couché à l'horizontale, le bouton de manoeuvre 44 obturant d'une manière étanche l'extrémité du tube 6b. Le tube, alors horizontal, qui constitue l'orifice de sortie 6b, est percé, à sa partie inférieure, d'un trou 45 pour la sortie du liquide et dans le plan transversal où se trouve ce trou 45 le manchon 43 présente, d'une part, au moins une ouverture 46 et d'autre part au moins un bossage externe 47 frottant élastiquement sur la paroi interne du tube 6b. Par conséquent lorsque le manchon 43 est placé dans une position telle que son ouverture 46 soit située en regard du trou 45, comme il représenté sur la figure 3, le dispositif obturateur 7 se trouve ouvert et le liquide peut s'écouler d'une manière continue sous la forme de gouttes ou d'un jet. Pour refermer le récipient, il suffit de faire tourner le manchon 43 de manière que le bossage 47 vienne se placer en regard du trou 45, comme il est représenté sur la figure 3. Par suite de l'élasticité de la matière constituant le manchon 43 le bossage 47 s'engage alors dans le trou 45 et il provoque l'expulsion, de la faible quantité de liquide qui demeure entre la surface externe du manchon 43 et la paroi du trou 45. Le bossage 47 assure également, un verrouillage élastique du dispositif obturateur 7 en position de fermeture.

Dans la variante d'exécution représentée, à titre d'exemple, sur les figures 5 à 8 le dispositif obturateur 7 comprend un cylindre plongeur 48 monté mobile verticalement au-dessus du coude formé au raccordement du tube latéral et vertical 6a et du tube horizontal 6b constituant l'orifice de sortie. Le cylindre plongeur 48 qui est solidaire, à son extrémité supérieure, d'un bouton de manoeuvre 49, a un diamètre égal à celui du tube vertical 6a et il peut se déplacer dans un tube vertical 6c, prolongeant le tube 6a vers le haut, entre une position haute d'ouverture représentée sur la figure 5 et une position basse de fermeture représentée sur les figures 7 et 8. Dans sa position haute d'ouverture le cylindre plongeur 48 est soulevé et il autorise une communication entre le tube vertical 6a et l'orifice de sortie horizontal 6b.Au contraire, en position basse de fermeture (figure 7), le cylindre plongeur 48 est engagé dans la partie supérieure du tube vertical 6a et il interrompt alors toute communication entre ce tube et l'orifice de sortie 6b. Le cylindre plongeur 48 présente une face frontale inférieure 48a en biseau, laquelle est inclinée de haut en bas et d'avant en arrière en regard de l'orifice de sortie 6b. Le dispositif obturateur 7 comporte également un poussoir horizontal 49 qui est monté mobile horizontalement dans un tube horizontal 6d solidaire du tube vertical 6a et diamétralement opposé par rapport à l'orifice de sortie tubulaire 6b.Par ailleurs le cylindre plongeur vertical 48 est percé de part en part d'un trou diamétral 51 qui se trouve situé dans le plan de l'orifice de sortie 6b et du tube 6d lorsque le cylindre plongeur 48 est totalement enfoncé, c'est-à-dire lorsque le dispositif obturateur 7 est fermé, comme il apparaît sur la figure 6. Lorsque le cylindre plongeur 48 est abaissé, par coulissement ou vissage, en position de fermeture, l'axe de son trou diamétral 51 vient s'aligner avec, l'axe des tubes 6b,6d, dans le plan horizontal contenant cet axe de manière à amener le trou diamétral 51 à l'alignement avec les tubes 6b,6d, (figure 7) puis on enfonce le poussoir 49 dans le tube 6d, à travers le trou diamétral 51 alors aligné, et à travers l'orifice de sortie 6b de manière à éjecter, de cet orifice, la faible quantité de liquide qui peut s'y trouver (figure 8).

On évite ainsi tout contact de l'air avec le liquide restant dans le tube vertical 6a et on bloque le dispositif obturateur de sortie 7 évitant de surcroit toute fausse manoeuvre au moment de l'utilisation.

Ainsi qutil a été décrit précédemment, la face frontale inférieure 48a du cylindre plongeur 48 est inclinée en biseau.

Autrement dit le cylindre plongeur 48 présente une plus grande hauteur du coté du tube 6d dans lequel se déplace le poussoir 49 que du côté opposé où se trouve l'orifice de sortie 6b. De cette façon, le poussoir 49 qui a été mis en contact avec l'air ambiant lors de l'éjection de la dernière quantité de liquide se trouvant dans l'orifice de sortie 6b, est toujours isolé du reste du liquide se trouvant dans le tube 6a, même lorsque le cylindre plongeur 48 se trouve dans sa position supérieure d'ouverture ainsi qu'il est représentée sur la figure 5. On obtient ainsi l'isolement absolu de la face frontale du poussoir 49 qui s'est trouvée être en contact avec l'air, à la fin de la phase d'éjection, et qui de ce fait a été éventuellement contaminée par des germes.

Dans la variante d'exécution représentée sur les figures 9,10 et 11 le récipient 1 suivant l'invention est conçu pour assurer, avant son emploi, le mélange de deux liquides différents A et B isolés l'un de l'autre lors du conditionnement. Le récipient 1 est ouvert à sa partie supérieure et il comprend un conduit vertical et latéral 6a à l'extrémité supérieure duquel, est monté le dispositif obturateur 7 commandant la sortie du liquide. Le récipient 1 contient deux pistons étanches montés à coulissement à l'intérieur du récipient, à savoir un piston supérieur 9 et un piston inférieur 52.Le piston supérieur 9 peut être accouplé à une tige de manoeuvre 18 s'étendant vers le haut, à l'extérieur du récipient, cette tige permettant de faire coulisser le piston 9 vers la bas à l'intérieur du récipient 1 pour provoquer la sortie du liquide en cours d'utilisation du récipient. Dans son emballage, la tige est désolidarisée du pistonet n'est fixée au piston qu'au moment de l'utilisation.

Le piston inférieur 52 est,. lui, solidaire d'une tige 53 s'étendant vers le bas et qui est reliée au piston 52 par une zone de moindre résistance 54 située à proximité du piston inférieur 52. La tige 53 du piston inférieur 52 s'étend à travers le fond 3 du récipient 1 et elle passe à cette endroit à travers un organe d'étanchéité 55. Les deux pistons 9 et 52 délimitent entre eux une chambre supérieure dans laquelle est contenue un premier liquide A, tandis que le piston 52 et le fond 3 du récipient 1 délimitent entre eux une chambre inférieure dans laquelle est contenu un second liquide B. Le récipient comprend également un passage latéral 56 qui est constitué, par exemple,par un second tube latéral diamètralement opposé au premier tube latéral 6a.Ce second tube latéral 56 établit une communication entre la chambre inférieure contenant le liquide B et la chambre supérieure contenant le liquide A. En un point quelconque de ce second tube latéral 56 et de préférence à son extrémité supérieure est monté un autre dispositif obturateur 57. Par ailleurs un troisième dispositif obturateur 58 est monté à l'extrémité inférieure du premier tube latéral 6a.

Pour faciliter le mélange, le tube latéral 57 pourrait aussi être remplacé par une chemise entourant la plus grande partie de la paroi latérale du récipient 1, de manière à définir un volume cylindrique à section droite en forme de segment d'anneau.

En position initiale, c'est-à-dire avant l'utilisation des liquides contenus dans le récipient 1, les divers éléments constitutifs de ce dernier se trouvent dans les positions illustrées sur la figure 9, les trois dispositifs obturateurs 7,57 et 58 étant fermés. De ce fait le liquide A est confiné dans la chambre supérieure entre les pistons 9 et 52 et le liquide B est confiné dans la chambre inférieure entre le piston inférieur 52 et le fond 3 du récipient et il remplit également le second tube latéral 56, jusqu'au second dispositif obturateur 57. Le piston supérieur 9 occupe une position située juste au-dessus de l'orifice par lequel le conduit latéral 56 débouche à l'intérieur du récipient 1.

Lorsque que l'on désire obtenir, avant son utilisation, le mélange des deux liquides A et B, on ouvre le second dispositif obturateur 57, ce qui établit alors une communication entre les deux chambres supérieure et inférieure, contenant respectivement les liquides A et B, par l'intermédiaire du second tube latéral 56. Ensuite on tire le piston inférieur 52 vers le bas, en exerçant une traction sur sa tige 53, jusqu'à ce que ce piston viennent se plaquer contre le fond 3 du récipient 1, comme il est représenté sur la figure 10. Du fait que le troisième dispositif obturateur 58 est maintenu fermé, le mouvement de coulissement du piston inférieur 52 vers le bas provoque la remontée du liquide B dans le second tube latéral 56 et son passage dans la chambre supérieure dont le volume augmente.On obtient alors, à l'intérieur du récipient 1, un mélange des deux liquides A +
B. On voit sur la figure 10 qu'en position extrême inférieure le piston inférieur 52 est écarté de l'extrémité inférieure du tube latéral 6a et qu'ainsi un passage libre est établi pour le liquide à cet endroit. Par contre le piston 52 obture l'extrémité inférieure du tube latéral 56 qui, pour celà, s'étend plus bas que le tube latéral 6a.

Une fois ce mélange réalisé, on peut provoquer la sortie du mélange A + B en repoussant le piston supérieur 9 vers le piston inférieur 52, comme il est représenté sur la figure 11. Avant de provoquer ce déplacement on ferme préalablement le second dispositif obturateur 57 et on ouvre les deux autres dispositifs obturateurs 7 et 58. Le mélange des deux liquides A + B est alors refoulés vers le haut dans le tube latéral 6a et il sort à l'extérieur du récipient 1 à travers le dispositif obturateur 7.

Dans la variante d'exécution représentée sur les figures 12,13 et 14 le récipient 1 est également conçu pour assurer, avant son utilisation, le mélange des deux liquides A et B et il comporte les deux pistons 9 et 52. Le piston inférieur 52 est, dans ce cas, solidaire d'une tige d'actionnement 59 s'étendant vers le haut et qui traverse d'une manière étanche le piston supérieur 9. A son extrémité supérieure cette tige 59 porte éventuellement une tête de manoeuvre 61 montée à coulissement sur la tige. Pour assurer le mélange des deux liquides A et B, on ouvre, comme dans la forme d'exécution précédemment décrite, le second dispositif obturateur 57 et ou repousse ensuite le piston inférieur 52 vers le bas, en direction du fond 3 du récipient 1, en agissant sur la tête de manoeuvre et la tige d'actionnement 59.La longueur de la tige 59 est choisie de telle façon que lorsque le piston inférieur 52 vient en contact avec le fond 3 du récipient 1, la tête 61 de la tige 59 vienne se loger dans une l'encoche centrale 62 formée dans la face supérieure du piston 9, en laissant un certain jeu latéral tout autour d'elle. Ensuite, pour pouvoir actionner le piston supérieur 9, on visse l'extrémité inférieure filetée de la tige 18, dans un filetage interne prévu à la périphérie de l'encoche 62 . Dans cette forme d'exécution de l'invention la tige 18 est tubulaire si bien que, lorsqu'on exerce une poussée vers le bas sur la tige 18, en direction du fond 3 du récipient 1, ainsi qu'il est représenté sur la figure 14, la tige tubulaire 18 et la tête de manoeuvre 61 coulissent progressivement vers le bas sur la tige 59 qui est retenue par le piston inférieur 52 plaqué contre le fond 3.

Dans la variante d'exécution représentée sur les figures 15,16 et 17 le récipient est fermé, à sa partie supérieure, par une paroi frontale horizontale 3a et il comprend deux tubes latéraux opposés 6a,56, et dans sa partie centrale, uniquement le piston 9 dont la tige 18 traverse, d'une manière étanche, la paroi horizontale supérieure 3a. Le liquide A est contenu dans la chambre supérieure délimitée audessus du piston 9, entre ce piston et la paroi frontale supérieure 3a, et cette chambre qui est normalement étanche vis-à-vis de l'extérieur, peut être mise en communication avec l'atmosphère, par l'intermédiaire d'un clapet 63, lorsqu'une dépression est créée dans cette chambre supérieure.Après le conditionnement et avant l'utilisation, les deux liquides A et
B sont, comme dans les cas précédents, contenus dans les deux chambres supérieure et inférieure, en étant isolés l'un de l'autre. Les trois dispositifs obturateurs 7,57 et 58 sont alors fermés. Pour assurer le mélange des deux liquides A et
B, on ouvre uniquement le second dispositif obturateur 57, qui est prévu sur le conduit latéral. 6a, de manière à établir une communication entre les deux chambres et on actionne alternativement le piston 9, au moyen de sa tige 18 qui traverse d'une manière étanche la paroi supérieure 3a du récipient 1.Les liquides A et B sont ainsi amenés à circuler alternativement dans les deux sens à l'intérieur du récipient 1 et du conduit latéral 6a, ce qui favorise le brassage et l'homogénisation du mélange (figure 16). Lorsque l'on désire utiliser le mélange des deux liquides A + B ainsi formé, on ferme le second dispositif obturateur 57 et on ouvre par contre les deux autres dispositifs obturateurs 7 et 58. Par conséquent, lorsque l'on repousse le piston 9 vers le fond 3 du récipient 1 (figure 17), le mélange des liquides A + B est refoulé à travers le conduit latéral 56 et il sort par l'orifice de sortie 6b, du fait que les deux dispositifs obturateurs 7 et 58 sont ouverts. Le mouvement du piston 9 en direction du fond 3 du récipient 1 est rendu possible parce que la dépression alors créée dans la chambre supérieure du récipient 1 provoque l'ouverture du clapet 63 si bien que cette chambre est mise en communication avec l'atmosphère.

Dans toutes les formes d'exécution de l'invention qui ont été décrites ci-dessus en référence aux figures 9 à 17, les liquides A et B pourraient être contenus dans des poches indépendantes, délimitées par des membranes, ces membranes étant ensuite perforées par des moyens appropriés au moment de l'utilisation.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1.- Récipient suivant l'une quelconque des revendications du brevet principal caractérisé en ce que le dispositif obturateur (7) qui est monté dans l'orifice de sortie (6b) du liquide, est conçu de telle façon qu'il coupe le jet de liquide sortant du récipient (1) avant la dernière partie du liquide ou avant la dernière goutte, celle-ci étant ensuite éjectée par gravité ou mécaniquement, si bien que, de cette façon, la totalité du liquide restant dans le récipient n'est jamais en contact avec l'air, même à l'endroit de l'orifice de sortie (6b), assurant ainsi la stérilité -de versement.

2.- Récipient suivant la revendication 1 caractérisé en ce que le dispositif obturateur (7) comprend un manchon (43) solidaire d'un bouton de manoeuvre externe (44) et qui est engagé étroitement dans un tube constituant l'orifice de sortie (6b) du récipient (1), le bouton de manoeuvre (44) obturant d'une manière étanche l'extrémité du tube (6b), le tube constituant l'orifice de sortie (6b) est percé, à sa partie latérale extérieure, d'un trou (45) pour la sortie du liquide et dans le plan transversal où se trouve ce trou (45) le manchon (43) présente, d'une part, au moins une ouverture (46) et d'autre part au moins un bossage externe (47) frottant élastiquement sur la paroi interne du tube (6b) et pouvant venir s'engager dans le trou (45).

3.- Récipient suivant la revendication 1 caractérisé en ce que le dispositif obturateur (7) comprend un cylindre plongeur (48) monté mobile verticalement au-dessus du coude formé au raccordement d'un tube latéral et vertical (6a) et d'un tube horizontal (6b) constituant l'orifice de sortie, le cylindre plongeur (48), d'un diamètre égal à celui du tube latéral et vertical (6a), pouvant se déplacer dans un tube vertical (6c) prolongeant le tube latéral (6a) vers le haut, entre une position haute d'ouverture et une position basse de fermeture, et un poussoir horizontal (49) qui est monté mobile dans un tube horizontal (6d) solidaire du tube vertical (6a) et diamétralement opposé par rapport à l'orifice de sortie tubulaire (6b), le cylindre plongeur vertical (48) étant percé de part en part d'un trou diamétral (51) qui est aligné avec l'orifice de sortie (6b) et le tube opposé (6d) contenant le poussoir 46 lorsque le cylindre plongeur (48) est en position basse de fermeture.

4.- Récipient suivant la revendication 3 caractérisé en ce que le cylindre plongeur (48) a une face frontale inférieure (48a) en biseau, laquelle est inclinée de haut en bas et d'avant en arrière en regard de l'orifice de sortie (6b), de manière à isoler, en position haute d'ouverture, la face frontale du poussoir (49) qui a été en contact avec l'air à la fin de la phase d'éjection de la quantité de liquide résiduel se trouvant dans l'orifice de sortie (6b).