FR2636085A1 - Dispositif de mise a niveau des tampons obturateurs des ouvrages visitables sous chaussees - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de mise à niveau automatique des tampons, qui les rend en outre immédiatement circulables. Il est constitué d'un tampon 4 reposant sur un cadre 10, lui-même posé sur un cadre 1 scellé définitivement dans la tête de l'ouvrage 5. En phase provisoire, le tampon 4 repose sur le cadre 1 pour amener sa surface au niveau de celle de la couche de base 6. La mise en oeuvre du revêtement routier 7 terminé, il suffit de démolir sa partie 8 afin de poser le cadre 10. Le tampon 4 se trouve dès lors mis à niveau car l'épaisseur e de la partie portante du cadre 10 est égale à celle du revêtement 7. Dans le cas d'une réfection de chaussée, après dépose du cadre 10 pendant la durée du chantier routier, on procède comme décrit ci-dessus pour remettre le tampon 4 à niveau.

Description

Dispositif de mise à niveau des tampons obturateurs des ouvrages visitables sous chaussées.

La présente invention concerne un dispositif destiné à permettre la mise à niveau des tampons des ouvrages visitables situés sous chaussées, que ce soit lors de la construction de ces ouvrages sous une voie existante ou à créer, ou encore à l'occasion d'une réfection partielle ou totale de la chaussée. Ce dispositif est particulièrement adapté lorsque le revêtement routier est mis en oeuvre en continu mécaniquement (bétons bitumineux ou de ciment par exemple).

Généralement les systèmes d'obturation des ouvrages visitables sont constitués d'un tampon métallique reposant sur un cadre métallique scellé en tête de l'ouvrage visitable. Ce cadre est d'abord mis en place provisoirement de façon à amener la surface du tampon à un niveau compatible avec les travaux routiers, c'est-à-dire généralement au niveau de la surface de la couche de base de la chaussée. Lorsque le revêtement routier est intervenu il faut alors, après démolition de la partie correspondante dudit revêtement, desceller le cadre, rehausser la partie supérieure du génie civil de l'ouvrage à l'aide de mortier de ciment ou de produits spéciaux en vue de sceller le cadre à son niveau définitif afin de mettre la surface du tampon en cohérence avec le niveau du revêtement routier.

Ce procédé conduit à une démolition très au large du revêtement routier au droit de l'ouvrage. La pérennité du scellement du cadre sur un support rapporté de faible épaisseur est souvent aléatoire. En outre, le produit de rattrapage du revêtement routier rapporté sur le pourtour du cadre n'est pas homogène au revêtement général de la chaussée, il est d'épaisseur variable compte tenu de la présence du cadre et des produits de scellement, et ceci conduit toujours à sa désagrégation plus ou moins rapide par fissuration et fatencage.

Enfin le délai de prise des produits de scellement utilisés conditionne la mise sous circulation de 11 ouvrage.

Le dispositif selon la présente invention comporte deux cadres.

Le premier cadre, qui constitue le support fixe de l'ensemble du système, est scellé définitivement en-tête du génie civil de l'ouvrage visitable. Ce cadre est réglé de façon a ce que le niveau du tampon qu'il est destiné à recevoir en phase provisoire soit cohérent avec la surface de la couche de base de la chaussée de manière à permettre le déroulement de la réfection de chaussée ou du chantier routier, mécaniquement.

En plan les dimensions du tampon sont inférieures aux dimensions intérieures correspondantes du cadre, et il est maintenu en place dans ce cadre trop grand par serrage à l'aide d'un système de cales ponctuelles. Lorsque le revêtement routier a été appliqué en continu, il suffit de découper et démolir la partie de celui-ci correspondant à une surface légèrement supérieure à celle du second cadre, récupérer le tampon, mettre en place le second cadre, et le tampon peut alors être posé sur son berceau définitif. Ce second cadre ayant été choisi pour rattraper l'épaisseur du revêtement routier, le tampon se trouve donc automatiquement miS à niveau. Dans le cas d'un ouvrage existant situé sous une chaussée en réfection, il suffit de déposer le second cadre en vue de ramener le tampon dans sa position provisoire sur la cadre scellé entête de l'ouvrage pendant la durée du chantier routier.Pour remettre le tampon à niveau après mise en oeuvre du nouveau revêtement routier on procèdera comme décrit plus haut. Ces opérations sont aisément réalisées puisque le second cadre est simplement posé sur le premier.

Les avantages présentés par ce dispositif sont les suivants
il est adapté à tous les cas de mise à niveau qui se présentent
il est circulable immédiatement après la pose du cadre de rattrapage de l'épaisseur du revêtement routier
il n'implique que la réalisation d'opérations aisément et rapidement exécutées sur chantier
il ne comporte qu'une seule opération de scellement d'un cadre, et ce scellement définitif est de qualité puisqu'il est réalisé dans la masse du génie civil de la tête de l'ouvrage visitable
la pérennité de cet unique scellement est assurée, d'une part compte tenu des conditions de son exécution - souvent hors circulation - et d'autre part protégé qu'il est des agressions extérieures du fait de sa situation en profondeur en phase finale
il n'implique qu'une démolition minimale du revêtement routier, l'arrêt de celui-ci est franc et en épaisseur constante, et le remplissage du vide sur le pourtour du second cadre est réalisé par un simple joint étanche, coulé en place, qui assure le blocage du système.

Les dessins annexés illustrent l'invention
La figure 1 représente en coupe le dispositif en phase provisoire, avant mise en oeuvre du revêtement routier.

La figure 2 représente en coupe le dispositif en phase provisoire, après mise en place du revêtement routier.

La figure 3 représente en coupe le dispositif en phase finale, tampon mis à niveau par rapport au revêtement routier.

Le dispositif constituant la présente invention s'installe en-tête de l'ouvrage visitable 5 qu'il est destiné à obstruer. Il est constitué d'un tampon 4 reposant sur un cadre 10, lui-meme posé sur un autre cadre 1. Ce dernier, posé en-tête du génie civil de l'ouvrage 5 est assujetti à celui-ci par un système de fixation adapté 3 - tel que des goujons par exemple - qui constitue un scellement définitif du cadre 1 sur son support 5. Le cadre 1 est réglé de telle sorte que son niveau supérieur corresponde à celui-ci de la surface 6 de la couche de base de la chaussée. L'épaisseur du tampon 4 est égale à la hauteur de la feuillure intérieure du cadre 1. En plan l'encom- brement du tampon 4 est plus petit que la surface délimitée par la feuillure intérieure du cadre 1.

En phase provisoire, le tampon 4 repose sur le cadre 1 et se trouve maintenu en place par serrage à l'aide d'un système de cales ponctuelles 2 (coins en bois par exemple) qui peut être complété ou remplacé par quelques appendices métalliques adaptés, dépassant de la sous-face du tampon 4, influant par mise en appui latéral sur la lèvre intérieure de la membrure inférieure du cadre 1 en vue de s'opposer au glissement du tampon 4 sur le cadre 1 sous l'effet de la circulation. Lorsque la mise en oeuvre du revêtement routier 7 est intervenu, il est procédé à la démolition de la partie 8 de celui-ci au droit de l'ouvrage, ainsi qu'à la confection de l'engravure 9 dans la couche de base de la chaussée en vue de permettre la pose du cadre 10.

Les caractéristiques géométriques de la feuillure du cadre 10 sont adaptées pour recevoir le tampon 4. La hauteur de celle-ci notamment est égale à l'épaisseur du tampon 4. L'épaisseur e du cadre 10 - mesurée sous sa feuillure servant de berceau définitif au tampon 4 - est égale à l'épais- seur e du revêtement routier 7. il s'ensuit que lorsque le cadre 10 est posé sur le cadre 1, la surface supérieure du cadre 10 se trouve au niveau de la surface du revêtement routier 7, de même par conséquent que la surface du tampon 4, lequel se trouve donc de ce fait automatiquement mis à niveau. Le cadre 10 peut etre adapté en vue de munir les surfaces horizontales des cadres 1 et 10, servant respectivement d'appuis en phase finale au cadre 10 et au tampon 4, d'un joint adéquat destiné à éviter les bruits de claquement qui peuvent être générés par les mouvements relatifs des pièces métalliques entre elles sous l'effet de la circulation. Le cadre 10 peut etre assujetti au cadre 1 par un système de fixation adapté conservant au cadre 10 son caractère démontable, et destiné à éviter tout mouvement du cadre 10 par rapport au cadre 1.

il suffit ensuite de combler l'espace 11 par un produit coulé en place en vue de bloquer le dispositif, ainsi que de créer un joint d'étanchéité évitant les pénétrations d'eaux de ruissellement dans les couches de la chaussée.

En phase finale, le dispositif peut etre livré à la circulation dès la mise en place du tampon 4 sur le cadre 10.

Dans l'hypothèse d'un ouvrage visitable situé sous une chaussée en cours de réfection, il suffit de dégarnir le joint 11, enlever le tampon 4, déposer le cadre 10, poser le tampon 4 sur le cadre 1 et mettre en place le système de cales provisoires 2 pour permettre l'exécution des travaux routiers. Après achèvement du revetement routier, il suffit de procéder comme décrit plus haut pour remettre le tampon 4 à niveau.

Si l'épaisseur e du revetement a été modifiée au cours de l'opé- ration le cadre 10 devra être remplacé par un cadre adapté à la nouvelle situation.

Si l'épaisseur e du revetement a été maintenue, la seule fourniture nécessaire à la réalisation de l'opération concerne le produit de remplissage de l'espace 11.

Dans le cas de réfection de chaussée, le dispositif est en outre circulable immédiatement tant en phase provisoire qu'en phase finale.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1. Dispositif pour la mise à niveau des tampons obturateurs

des ouvrages visitables sous chaussées, caractérisé en ce

qu'il comporte deux cadres métalliques superposés (1, 10),

le cadre (1), fixé définitivement sur la tête de

l'ouvrage (5), étant destiné à servir d'assiette au

tampon (4) en phase provisoire, puis au cadre (10) en phase

finale, le tampon (4) posé alors sur le cadre (10) se

trouvant mis à niveau par rapport à la surface du

revêtement routier (7) du fait que l'épaisseur (e) du

cadre (10) est égale à l'épaisseur du revetement

routier (7).

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que

le même tampon (4) est utilisé à chaque phase du processus

de mise à niveau.

3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2,

caractérisé en ce que le cadre (10) est démontable.

4. Dispositif selon l'une des revendications 1, 2 ou 3,

caractérisé en ce que le cadre (10) peut être assujetti au

cadre (1) par un système de fixation adapté conservant au

cadre (10) son caractère démontable, et destiné à éviter

tout mouvement relatif au cadre (10) par rapport au

cadre (1).

5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que le cadre (10) peut être

adapté en vue de munir les surfaces horizontales des

cadres (1 et 10) servant respectivement d'appuis en phase

finale au cadre (10) et au tampon (4), d'un joint adéquat

destiné à éviter les bruits de claquement qui peuvent être

générés par les mouvements relatifs des pièces métalliques

entre elles sous l'effet de la circulation.

6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que, en phase provisoire,.

serrage à l'aide d'un ensemble de cales ponctuelles (2).

le tampon (4) est maintenu en place sur le cadre (1) par

7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications

précédentes, caractérisé en ce que le système de cales

ponctuelles (2) peut être complété ou remplacé par quelques

appendices métalliques adaptés, dépassant de la sous-face

du tampon (4), influant par mise en appui latéral sur la

lèvre intérieure de la membrure inférieure du cadre (1) en

vue de s'opposer au glissement du tampon (4) sur le

cadre (1), sous l'effet de la circulation en phase

provisoire.