FR2584777A1 - Pompe a amorcage automatique - Google Patents

Abstract

L'INVENTION CONCERNE LES POMPES A AMORCAGE AUTOMATIQUE. ELLE SE RAPPORTE A UNE POMPE QUI COMPORTE UNE CLOISON 42 SEPARANT UNE CHAMBRE DE FLUIDE D'AMORCAGE PLACEE DU COTE DE L'ASPIRATION D'UNE CHAMBRE DE FLUIDE D'AMORCAGE PLACEE DU COTE DU REFOULEMENT. UN TROU 50 EST PERCE A TRAVERS LA CLOISON A LA HAUTEUR DE LA SURFACE DE LIQUIDE QUI DOIT RESTER AFIN QUE LA POMPE S'AMORCE AUTOMATIQUEMENT. SELON L'INVENTION, UN CLAPET DE RETENUE EST MONTE SUR DEUX AXES 58 ET MAINTIENT NORMALEMENT OUVERT L'ORIFICE DE COMMUNICATION 50. LORSQUE DU FLUIDE CIRCULE VERS LE REFOULEMENT, LE CLAPET EST REPOUSSE ET VIENT FERMER L'ORIFICE 50 SI BIEN QUE LA POMPE PEUT AVOIR SON RENDEMENT MAXIMAL. APPLICATION AUX POMPES A AMORCAGE AUTOMATIQUE.

Description

La présente invention concerne une pompe à amorçage automatique dans

laquelle un carter de pompe est formé avec une chambre de fluide d'amorçage du côté d'aspiration, communiquant avec un canal d'entrée, une chambre de fluide d'amorçage du côté de refoulement, communiquant avec un canal de sortie, et une chambre de pompage contenant

une roue A l'intérieur.

Dans les pompes à amorçage automatique de ce type, lorsque l'entraînement de la pompe cesse, le fluide de la pompe cesse de circuler vers le refoulement et il est aspiré vers l'aspiration étant donné la différence de pression existant entre l'admission et le refoulement si bien qu'un courant de retour est formé. Dans ce cas, le fluide d'amorçage qui doit être conservé dans les chambres de fluide d'amorçage peut éventuellement sortir du carter de la pompe, entraîné par le courant de retour provoqué

par le siphonnage du côté d'aspiration.

Un orifice ou trou de communication, destiné à éviter cet inconvénient, est percé dans une cloison qui sépare la chambre de fluide d'amorçage du côté d'aspiration de la chambre de fluide d'amorçage du côté de refoulement, le trou ayant une position correspondant au niveau de fluide d'amorçage à conserver. Ainsi, lorsque le niveau du fluide diminue et atteint celui du trou de communication lorsque le fluide circule vers l'arrière, les deux chambres de fluide d'amorçage communiquent l'une avec l'autre par le trou. En conséquence, l'effet du siphonnage est annulé afin que le niveau prédéterminé de fluide d'amorçage soit conservé. Cet arrangement est déjà décrit par exemple dans

le brevet japonais n 59-8675.

Bien que le trou de communication soit un petit

orifice, un courant circule cependant dans ce trou et pro-

voque une chute de pression entre l'admission et le refou-

lement pendant l'opération de pompage puisque le trou reste toujours ouvert. En conséquence, la pression de refoulement et le débit de refoulement sont réduits et le rendement de la pompe est aussi réduit. En outre, pendant l'opération d'amorçage automatique au départ de l'opération de pompage, la dépression du côté d'aspiration ne peut pas être suffisamment accrue étant donné les fuites de pression par le trou de communication. L'efficacité de l'opération d'amorçage automatique est ainsi réduite. Dans une variante d'arrangement connu de pompe à amorçage automatique, un clapet de retenue est disposé près d'un orifice d'entrée. Pendant l'opération de pompage, dans ce cas, le clapet s'ouvre et permet au fluide de s'écouler vers le refoulement. Lorsque l'opération de pompage est interrompue, le clapet se ferme et empêche la circulation du fluide par l'orifice d'entrée lorsqu'un courant de retour est provoqué par un siphonnage du côté d'spiration. De cette manière, le fluide d'amorçage est retenu dans la pompe. Cependant, avec cet arrangement, la position de l'orifice d'entrée doit être alignée sur la hauteur à conserver de fluide d'amorçage, si bien que le degré de liberté de réalisation du canal d'entrée est réduit. La présente invention a pour objet une pompe à amorçage automatique capable de retenir une quantité suffisante de fluide d'amorçage dans un carter de pompe sans réduction du rendement de la pompe ou du rendement

d'amorçage automatique.

A cet effet, une pompe à amorçage automatique selon l'invention est réalisée de manière qu'un clapet soit disposé à un emplacement qui correspond au trou de communication formé dans une cloison séparant une chambre de fluide d'amorçage du côté d'aspiration à une chambre de fluide d'amorçage du côté de refoulement, le clapet ayant un organe d'obturation mobile entre une position d'ouverture, prise lorsque les chambres de fluide d'amorçage du côté d'aspiration et de refoulement peuvent communiquer l'une avec l'autre par le trou de communication, et une position de fermeture dans laquelle la communication entre les chambres de fluide d'amorçage est interrompue, l'organe d'obturation étant repoussé vers la position d'ouverture et étant destiné à être déplacé vers la position de fermeture, malgré une force de rappel, afin qu'il y soit maintenu sous l'action d'un fluide de la pompe lorsque le fluide s'écoule vers le refoulement, le clapet restant en position ouverte lorsque le fluide revient

en sens inverse.

Dans l'arrangement selon l'invention tel que décrit précédemment, le trou de communication n'est ouvert que lorsque le fluide de la pompe circule en sens inverse, et le clapet se déplace vers la position de fermeture sous l'action du débit de fluide si bien qu'il ferme le trou de communication pendant le pompage normal ou pendant l'opération d'amorçage automatique. Ainsi, les problèmes précités attribués au fluide de pression par le trou de communication pendant l'opération de pompage, peuvent

être résolus.

Lorsqu'un courant circulant en sens inverse est provoqué lorsque la pompe s'arrête, les deux chambres de fluide d'amorçage peuvent communiquer au niveau du trou de communication si bien que le siphonnage est annulé. Le

fluide d'amorçage peut donc être conservé de manière satis-

faisante.

Dans un arrangement particulier préféré de l'inven-

tion, le clapet est monté de façon amovible sur le carter

si bien que son remplacement, son entretien et son inspec-

tion sont faciles.

Dans un autre arrangement particulier, l'organe d'appui est placé du côté de l'organe d'obturation opposé à celui de la cloison et l'organe d'obturation est au contact de l'organe d'appui lorsqu'il est dans sa position d'ouverture. Dans cet état de contact, un espace en forme

de coin est délimité entre l'organe d'obturation et l'or-

gane d'appui, si bien que le fluide qui circule vers

le refoulement peut pénétrer.

Pendant l'opération de pompage ou l'opération d'amorçage automatique, avec cet arrangement, le fluide pénètre dans l'espace en forme de coin et agit ainsi

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positivement sur l'organe d'obturation qui est ainsi repoussé avec certitude vers sa position de fermeture. Comme le fluide s'écoule dans un passage étroit formé entre l'organe d'obturation et l'organe d'appui, en les écartant, la force exercée constamment par le fluide sur l'organe

d'obturation le maintient fermement en position de fer-

meture. Dans un autre arrangement particulier, le carter de la pompe comprend des organes interne et externe qui sont coaxiaux l'un à l'autre autour d'un axe vertical. Les chambres de fluide d'amorçage des côtés d'aspiration et de refoulement sont disposées sous forme segmentée dans un espace annulaire délimité entre les deux organes du carter. Ainsi, le carter de la pompe est peu encombrant et permet une réduction de la dimension de la pompe dans

son ensemble.

La miniaturisation de la pompe peut encore être facilitée par réalisation du carter avec l'arrangement précité de manière qu'un corps rotatif et un bottier de logement d'aimant destiné à coupler magnétiquement un moteur et une roue, soient logés dans l'espace interne

de l'organe interne du carter.

D'autres caractéristiques et avantages de l'inven-

tion seront mieux compris à la lecture de la description

qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en réfé-

rence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une coupe verticale d'une pompe à amorçage automatique selon un mode de réalisation de l'invention; la figure 2 est une coupe verticale agrandie d'un mécanisme d'entraînement magnétique de la pompe à amorçage automatique de la figure 1; la figure 3 est une coupe en plan suivant la ligne 3-3 de la figure 1; la figure 4 est une coupe en plan suivant la ligne 4-4 de la figure 1; la figure 5 est une coupe en plan suivant la ligne -5 de la figure 1;

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la figure 6 est une coupe agrandie suivant la ligne 6-6 de la figure 5, représentant un clapet; la figure 7 est une coupe suivant la ligne 7-7 de la figure 6; la figure 8 est une coupe suivant la ligne 8-8 de la figure 6; la figure 9 est une coupe schématique suivant la ligne 9-9 de la figure 7; la figure 10 est une coupe schématique illustrant le fonctionnement d'un organe d'obturation du clapet; la figure 11 est une- coupe partielle agrandie d'une variante de clapet; et la figure 12 est une coupe schématique illustrant

le fonctionnement d'une autre variante de clapet. -

Dans un premier mode de réalisation de l'invention,

une pompe à spirale verticale, de type couplé magnéti-

quement, est représentée comme pompe à amorçage automatique

selon l'invention.

On décrit maintenant schématiquement la pompe à

amorçage automatique en référence à la figure 1.

Sur la figure 1, la référence 1 désigne un carter alors que les références 2 et 3 désignent un organe interne et un organe externe respectivement du carter 1. Les organes interne et externe 2 et 3 sont coaxiaux autour d'un axe vertical. Un couvercle supérieur 4 du carter 1 est monté sur la partie supérieure d'ouverture des organes interne et externe 2 et 3 du carter par des boulons 7. Des organes 5 d'étanchéité sont placés entre le couvercle 4 et l'ouverture supérieure. Un carter inférieur 8 est fixé à la partie inférieure du carter 1. Un canal 9 d'entrée et un canal 10 de sortie sont formés à la partie supérieure

du carter 1.

Une chambre 11 de fluide d'amorçage du côté de l'as-

piration est formée par une partie d'un espace annulaire délimité entre Ies organes interne et externe 2 et 3 du

carter. La chambre 11 communique avec le canal 9 d'entrée.

Une chambre 12 de fluide d'amorçage du côté de refoulement

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est réalisée sous forme segmentée dans une autre partie de l'espace annulaire délimité entre les organes interne et externe 2 et 3. Les deux chambres 11 et 12 de fluide d'amorçage sont séparées l'une de l'autre par des cloisons 42 et 43 qui sont décrites en détail dans la suite du

présent mémoire.

Le carter 1 et le carter inférieur 8 sont raccordés verticalement par l'intermédiaire d'un organe d'étanchéité 13 placé entre eux. En outre, un couvercle inférieur 14 du carter est couplé au carter inférieur 8 par un organe 15 d'étanchéité. Tous ces carters et autres organes

constituent un carter 48 de la pompe selon l'invention.

Le carter inférieur 8 a une chambre 16 de pompage délimitée dans sa partie interne 8a et une ouverture 8b d'entrée dans sa partie centrale qui communique avec

la chambre 11 de fluide d'amorçage du côté de l'aspiration.

En outre, des trous 17 et 18 de communication sont percés dans des parties d'accouplement des carters 1 et 8. Un trou 19 de circulation est formé dans la partie interne 8a de carter et débouche dans la chambre 16 de pompage. Le trou 19, en coopération avec le trou 18, crée un courant qui circule comme l'indiquent les flèches en traits mixtes, et permet ainsi l'amorçage automatique de la pompe lors

de sa mise en route.

Des chassis inférieur et supérieur 20 et 21 de support qui sont couplés par des boulons 22, portent les

carters 1 et 8 depuis l'extérieur. Un moteur 23 d'entraî-

nement est monté sur le carter 1, et son arbre 24 est suspendu dans le carter 1. Un bottier 25 de logement d'aimants est placé dans l'organe interne 2 et est fixé à l'arbre 24 du moteur, à son extrémité supérieure. Un aimant 26 d'entraînement est fixé à la périphérie interne de la partie inférieure d'extrémité du bottier 25. La référence 27 désigne un carter d'étanchéité qui comporte une partie cylindrique fermée à la partie supérieure et un flasque 27b. La partie cylindrique est placée dans le boîtier 25. Une roue 28 est placée dans la chambre 16

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de pompage et elle est supportée par la partie interne 8a du carter afin qu'elle tourne dans le carter 8 à l'aide d'une bague 29 formant un revêtement. La référence 30 désigne une broche. Un organe 31 de support ayant des pieds 31a porte l'extrémité inférieure de la broche 30. Une bague 32 d'étanchéité assure l'étanchéité du carter 27 entre l'organe interne 2 et la partie interne 8a des carters 1 et 8, d'une manière étanche. Le carter 27 d'étanchéité est destiné à séparer de manière étanche la chambre 16 de pompage du mécanisme d'entraînement comprenant le boîtier

et le moteur 23.

Sur la figure 1, un niveau A du fluide contenu dans les chambres 11 et 12 de fluide d'amorçage du c6té de l'aspiration et du refoulement, correspond à un niveau

prédéterminé de fluide d'amorçage qui doit être conserve.

On se réfère maintenant à la figure 2 qui repré-

sente des éléments entourés par le carter 27 d'étanchéité.

Ces éléments comportent un aimant mené 35 tourné vers l'aimant menant 26 et un corps rotatif 36 monté à demeure sur la roue 28, à son extrémité inférieure. L'aimant mené 35 est incorporé au corps rotatif 36, par moulage

d'un élément rapporté.

La broche 30 est sous forme d'un arbre ayant un trou débouchant 30a le long de son axe central. L'extrémité supérieure de la broche 30 est logée et supportée dans un support creux 37 formé dans une partie 27d de support qui dépasse de l'intérieur d'une partie supérieure fermée 27a du carter 27 dont elle est solidaire. Le corps rotatif 36 est supporté sur la broche 30 de manière qu'il puisse tourner par l'intermédiaire d'un palier 38. La roue 28, de même que le corps 36, tournent au-dessus de la bague 29 de revêtement par l'intermédiaire d'une bague coulissante 39. Le bord périphérique du flasque 27b, qui est formé en une seule pièce autour de l'ouverture inférieure du carter 27, est retenu de manière étanche entre l'organe

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interne 2 et la partie interne 8a du carter 8 par une bague 32 d'étanchéité. Le flasque 27b est solidaire d'une nervure 27c de forme annulaire qui coopère avec la surface interne

de paroi de l'organe interne 2 du carter afin que l'tan-

chéité soit meilleure. Ainsi, la chambre 16 de pompage est tozalement isolée de manière étanche, par le carter 27 d'étanchéité, par rapport au mécanisme d'entraînement qui comprend

le boîtier 25 et le moteur 23.

On se réfère maintenant aux figures 3 et 4 qui représentent une partie 40 de sortie de la chambre 16 de pompage qui contient la roue 28 comme indiqué en traits mixtes. La partie 40 de sortie ainsi que les deux trous de communication 17 et 18, sont formés dans une partie 8c de cloison qui ferme horizontalement la face supérieure du carter inférieur 8. La référence 41 désigne une ouverture de sortie qui communique avec la partie 40 de sortie et débouche dans la chambre 12 de fluide d'amorçage du côté du refoulement. L'ouverture 41 de sortie, avec les trous 17 et 18 de communication, est formée dans une partie la de paroi de cloison qui ferme horizontalement la partie inférieure du carter 1. Les chambres 11 et 12 de fluide d'amorçage du côté de l'aspiration et du

refoulement, sont séparées de manière isolée par les.

cloisons 42 et 43.

La référence 44 désigne une nervure de renforcement

des organes interne et externe 2 et 3 du carter.

Comme l'indique la figure 3, les pieds 31a de support de l'organe 31 sont au nombre de trois et disposés à intervalles réguliers de 120 si bien qu'ils supportent l'extrémité inférieure de la broche 30 d'une manière bien équilibrée. Parmi les organes précités de la pompe, les principaux éléments, comprenant les carters 1 et 8, le couvercle inférieur 14, le carter 27 d'étanchéité et

la roue 28, sont formés d'une résine de synthèse.

Lors de la mise en route de la pompe, dans l'arran-

gement de pompage décrit précédemment, le fluide d'amor-

çage est d'abord transmis dans le carter 48 de pompage

comme représenté sur la figure 1, et le moteur 23 est com-

mandé. En conséquence, la roue 28 tourne par l'intermédiaire du corps rotatif 36 étant donné le couplage magnétique sans contact assuré entre les aimants menant et mené 26

et 35.

Ainsi, le fluide d'amorçage est introduit dans la chambre 16 de pompage par le trou 18 de communication et le trou 19 de circulation comme indiqué par les flèches

en traits mixtes de la figure 1. Ensuite, le fluide'd'amor-

çage est aspiré par la roue 28 et circule dans la partie 40 de sortie et l'ouverture 41 de sortie vers la chambre 12 de fluide d'amorçage du côté du refoulement comme indiqué par les flèches en traits mixtes des figures 3, 4 et 5. Ainsi, l'opération d'amorçage automatique est réalisée. Ensuite, l'air résiduel se trouvant dans la chambre 12 est évacué par le canal 10 de sortie si bien que la dépression dans la chambre 11 de fluide d'amorçage du côté d'aspiration augmente. Finalement, de l'eau ou un autre fluide de pompage est aspiré dans le carter et est transmis vers le refoulement par une dépression comme indiqué par les flèches en traits pleins de la figure 1 puis est évacué par le canal 10 de sortie. Le fonctionnement

de la pompe a ainsi commencé et se poursuit ensuite.

Les figures 3 et 5 indiquent aussi par des flèches

en traits pleins le courant de fluide dirigé vers le refou-

lement. Lorsque la pompe est arrêtée, le moteur 23 et en conséquence la roue 28 s'arrêtent si bien que le fluide cesse de s'écouler vers le refoulement. Le fluide est alors obligé de se déplacer vers l'aspiration étant donné

la différence de pression entre l'aspiration et le refou-

lement, avec création d'un courant de retour. En d'autres termes, un courant de retour est provoqué par le siphonnage du côté d'aspiration et oblige le fluide d'amorçage à sortir

du carter 48 de la pompe.

Comme l'indique la figure 5, la première cloison

42 qui sépare les deux chambres 1l et 12 de fluide d'amor-

çage a un trou ou orifice 50 de communication qui fait communiquer les deux chambres 11 et 12. Un clapet 51 est disposé à un emplacement qui correspond à celui du trou avec lequel il est destiné à coopérer. Ainsi, le fluide ne peut pas continuer à sortir lorsqu'il atteint un niveau prédéterminé, et le fluide d'amorçage est conservé dans le carter 48 de la pompe lorsque le fluide circule vers l'arrière. Pendant l'opération de pompage ou d'amorçage automatique, le clapet 51 empêche toute chute indésirable

de pression par le trou 50 de communication.

Le trou 50 de communication qui n'est pas repré-

senté sur la figure 1 étant donné sa position par rapport au plan de coupe, se trouve à une hauteur correspondant au niveau A de la surface du fluide d'amorçage représenté

sur la figure 1.

Lorsque le couvercle 4 est retiré du carter

1, le clapet 51, qui est placé près de l'ouverture supé-

rieure du carter 1, est facilement accessible par l'ouver-

ture supérieure. Dans cette position, le clapet 51 est fixé de façon temporaire à deux organes 52 et 53 de guidage qui dépassent les surfaces respectives des organes interne et externe 2 et 3 du carter, l'un vers l'autre, parallèlement à la cloison 42. Dans ce mode dé réalisation, le clapet 51 se trouve dans la chambre 12 de fluide d'amorçage du

côté du refoulement.

On se réfère maintenant aux figures 6 à 9; le clapet 51 comporte un organe d'obturation 54 sous forme d'un volet de caoutchouc ou d'un autre matériau élastique, et un organe 55 de support de l'obturateur 54. Deux trous 56 de montage sont percés dans la partie inférieure de l'obturateur 54 alors que deux axes 58 dépassent de la

surface 57 de montage dont ils sont solidaires, à l'extré-

mité inférieure de l'organe 55 de support. Ainsi, l'obtura-

teur 54 est monté de manière amovible sur l'organe 55 de support par coopération des trous 56 de montage du premier

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1 1 avec les axes 58 du second. Une partie 54a de fermeture de forme annulaire dépasse du côté de la partie supérieure de l'obturateur 54 qui est tournée vers le trou 50. Lorsque l'obturateur est fermé, la partie 54a de fermeture est en contact intime avec la surface de la paroi de la cloison

42 et entoure le trou 50 de communication.

La largeur de l'organe 55 de support est juste égale à la distance comprise entre les organes 52 et 53 de guidage qui dépassent l'un vers l'autre. Ainsi, deux faces latérales opposées 55a de l'organe 55 de support coopèrent par coulissement avec les bords respectifs d'extrémités des organes 52 et 53 de guidage placés en regard. Une partie 59 de montage dépasse de chaque face latérale 55a dont elle est solidaire, en direction latérale, un gradin 59a de retenue est formé à l'extrémité supérieure

de la partie 59 de montage et est replié perpendiculaire-

ment. Une partie arrondie 59b d'extrémité destinée au

montage est formée à l'extrémité inférieure de la partie 59.

Cette dernière a une épaisseur telle qu'elle peut être glissée vers le bas dans un espace étroit 60 (figure 8) délimité entre la cloison 42 et l'organe de guidage 52

ou 53.

Une poignée 61 facilitant la manipulation du clapet 51, est formée à l'extrémité supérieure de l'organe 55 de support. Un organe 62 d'appui est formé dans la partie centrale de l'organe 55 de support, du côté de l'obturateur 54 opposé à la cloison 42. Une surface inclinée 63 est formée sur le côté de l'organe 62 d'appui qui est

tourné vers l'obturateur 54.

Lorsqu'il est monté sur l'organe 55 de support comme représenté sur la figure 7, l'obturateur 54 est repoussé constamment dans le sens d'ouverture, c'est-à-dire

dans le sens qui l'écarte du trou 50, par la surface incli-

née 57 de montage qui constitue un dispositif de rappel.

Ainsi, l'obturateur 54 est toujours maintenu dans une position (d'ouverture) dans laquelle il est en butée élastiquement contre l'organe 62 d'appui. En conséquence, dans cet état, les chambres 11 et 12 de fluide d'amorçage

communiquent l'une avec l'autre par le trou 50.

Le clapet 51 peut être facilement retiré de la position de montage dans le carter 48 par application d'une force de traction à la poignée 61. En outre, l'obtura- teur 54 peut être facilement séparé de l'organe 55 de

support par séparation des axes 58.

Ainsi, le remplacement, le montage, l'entretien

et l'inspection du clapet sont très faciles.

On se réfère maintenant à la figure 10 pour

la description du mode de fonctionnement du clapet 51, en

coopération avec le trou 50 de communication.

Sur la figure 10, les flèches en trait plein indiquent le sens de circulation du fluide de la pompe pendant une opération normale de pompage ou une opération d'amorçage automatique, c'est-à-dire lorsque le fluide circule dans le sens normal vers le refoulement, les flèches en traits interrompus indiquant le sens du courant

de retour formé lorsque la pompe est arrêtée.

Lorsque le fluide s'écoule vers le refoulement, une partie du fluide provenant de dessous pénètre dans l'espace 64 en forme de coin délimité entre l'obturateur 54, en position d'ouverture comme indiqué en traits mixtes sur la figure 10, et une surface inclinée 63 de l'organe 62 d'appui, formée au dos de l'obturateur 54. L'espace 64 constitue un dispositif de guidage. L'obturateur 54, re poussé par le courant de fluide, est appuyé vers la position de fermeture indiquée en traits pleins malgré sa propre force d'élasticité. Lorsque l'obturateur 54 est en position

de fermeture, un passage étroit est formé entre l'obtura-

teur 54 et l'organe 62 d'appui, et le fluide circule constamment dans le passage. Ainsi, l'obturateur 54 est fermement maintenu en position de fermeture par la pression

du fluide.

Pendant l'opération de pompage ou l'opération d'amorçage automatique, le trou 50 de communication est ainsi fermé si bien que la pression et le fluide ne peuvent pas fuir par le trou 50 entre les chambres 11 et 12 de

fluide d'amorçage du côté de l'aspiration et du refoulement.

Lorsque le fluide circule en retour, le courant de fluide provenant du haut ne repousse pas l'obturateur 54 vers sa position de fermeture. En conséquence, l'obtura-

teur 54 est maintenu ouvert du fait de sa force d'élas-

ticité. Lorsque le fluide remplissant le carter 48 est ainsi obligé de sortir du carter car il circule en retour sous l'action du siphonnage après la fin de l'opération

de pompage, le niveau de la surface du fluide diminue. Lors-

que ce niveau atteint l'emplacement du trou 50, la pression et le fluide circulent dans le trou 50 de manière que les

pressions à l'intérieur des deux chambres 11 et 12 s'équi-

librent. En conséquence, le siphonnage disparaît et le niveau du fluide d'amorçage reste au niveau A correspondant

au trou 50 de communication.

Dans ce mode de réalisation, une extrémité supé-

rieure 54b de l'obturateur 54 est transversale. Dans cet arrangement, la position d'ouverture peut être conservée de manière satisfaisante lorsque le fluide circule en retour. Lorsque l'extrémité supérieure de l'obturateur 54 a une surface inclinée 66 comme représenté dans la variante de la figure 11, l'obturateur 54 est soumis à une force qui le repousse vers l'organe 62 d'appui sous l'action du fluide du courant de retour. L'obturateur 54 peut

donc être maintenu positivement en position de fermeture.

Dans une autre variante représentée sur la figure 12, un ressort à lame 70 constitue un dispositif de rappel placé sur la surface 57 de montage de l'obturateur 54, sur l'organe 55 de support, à la place de l'inclinaison

de la surface 57 comme représenté sur la figure 10.

Le ressort à lame 70 repousse toujours l'obtura-

teur 54 vers sa position d'ouverture. Lorsque le fluide circule dans le sens normal vers le refoulement, le ressort est déformé élastiquement avec l'obturateur 54 et permet à celui-ci de se déplacer vers la position de fermeture. Dans le mode de réalisation décrit précédemment, l'obturateur 54 est un organe de caoutchouc en une seule

pièce, ayant une configuration très facile à réaliser.

Cependant, seule la partie 54a de fermeture peut être constituée d'un matériau rigide. En outre, dans le mode de réalisation précédent, le clapet 51 est monté de façon amovible sur le carter 48 de pompage. Dans une variante cependant, il peut &tre

fixé au carter de manière permanente. Le trou 50 de commu-

nication, au lieu d'être un simple orifice débouchant, peut être formé par passage d'une tuyauterie à travers la

cloison 42.

De plus, la pompe à amorçage automatique selon l'invention n'est pas obligatoirement du type à couplage magnétique et il peut aussi s'agir d'une pompe à couplage

direct ou d'un autre type.

Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées pr l'homme de l'art aux pompes qui viennent d'être décrites uniquement à titre d'exemples non limitatifs

sans sortir du cadre de l'invention.

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Claims (12)

REVENDICATIONS

1. Pompe à amorçage automatique qui comporte un carter (48) de pompe, un canal d'entrée (9) et un canal de sortie (10) placés dans le carter et destinés à la circulation d'un fluide pompé, une chambre (11) de fluide d'amorçage du côté d'aspiration, formée dans le carter de la pompe et communiquant avec le canal d'entrée, une chambre (12) de fluide d'amorçage du côté du refoulement, formée dans le carter de la pompe et communiquant avec le canal de sortie, une chambre (16) de pompage délimitée dans le carter de pompage, une roue (28) montée dans la chambre de pompage afin qu'elle tourne, un dispositif (23, 25, 36) d'entraînement en rotation de la roue, de manière que du fluide soit aspiré par le canal d'entrée, circule dans un sens normal vers le refoulement et soit évacué par le canal de sortie, une cloison (42) destinée à séparer la chambre de fluide d'amorçage du côté d'aspiration de la chambre de fluide d'amorçage du côté du refoulement, un trou de communication (50) percé dans la cloison, à un niveau prédéterminé de manière que la chambre de fluide d'amorçage du côté d'aspiration soit reliée à la chambre de fluide d'amorçage du côté du refoulement, le trou de communication étant destiné à empêcher, à son niveau, un courant en retour du fluide à la suite du siphonnage provoqué lorsqu'une opération de pompage est interrompue si bien que le niveau de la surface du fluide d'amorçage dans les chambres de fluide d'amorçage des côtés d'aspiration et de refoulement est maintenu au niveau prédéterminé, caractérisée en ce qu'elle comporte un clapet (51) ayant une position correspondant à l'emplacement du trou (50) de communication, le clapet ayant un obturateur (54) mobile entre une position d'ouverture dans laquelle les chambres (11, 12) de fluide d'amorçage des côtés d'aspiration et de refoulement peuvent communiquer l'une avec l'autre par le trou de communication, et une position de fermeture dans laquelle la communication entre les

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chambres de fluide d'amorçage est interrompue, l'obturateur étant repoussé vers la position d'ouverture et étant destiné à être déplacé, malgré cet effet de repoussement, vers la position de fermeture afin qu'il y reste sous l'action S du fluide de pompage lorsqu'il est soumis à un courant de fluide circulant vers le refoulement, l'obturateur restant en position d'ouverture lorsqu'il est soumis à

un courant de fluide circulant en retour.

2. Pompe selon la revendication 1, caractérisée en ce que le clapet (51) est disposé dans la chambre

(12) de fluide d'amorçage du côté de refoulement.

3. Pompe selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'obturateur (54) comporte un volet formé d'un matériau élastique, et le clapet (51) comporte un organe

de support (55) portant le volet à une de ses extrémités.

4. Pompe selon la revendication 3, caractérisée en ce qu'une surface de montage (57) de l'organe (55) de support du volet (54) est inclinée par rapport à la face latérale de la cloison (42) si bien que l'obturateur

est repoussé vers la position d'ouverture.

5. Pompe selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'obturateur est fixé de façon amovible à l'organe

(55) de support.

6. Pompe selon la revendication 3, caractérisée en ce que le clapet (51) peut être retiré d'une position de montage dans laquelle il est monté dans le carter (48)

de la pompe.

7. Pompe selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'organe (55) de support de l'obturateur a

une poignée (61) facilitant la manipulation du clapet (51).

8. Pompe selon la revendication 7, caractérisée en ce que le carter (48) de la pompe a deux organes de guidage (52, 53) disposés parallèlement à la cloison (42), un espace fixe (60) étant délimité entre la cloison et

les organes de guidage, et l'organe (55) de support com-

porte une partie solidaire (59a) formant un gradin de retenue coopérant avec les organes de guidage lorsque l'organe de support de l'obturateur est dans sa position de montage, et une partie (59b) d'extrémité de montage destinée à pénétrer par coulissement dans l'espace délimité

entre la cloison et les organes de guidage, par le haut.

9. Pompe selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'un organe d'appui (62) est disposé du côté de l'obturateur (54) opposé à celui de- la cloison (42)

et coopère avec l'obturateur lorsque celui-ci est en posi-

tion d'ouverture, et un espace (64) en forme de coin est délimité entre l'obturateur et l'organe d'appui lorsque l'obturateur est au contact de l'organe d'appui, l'espace permettant la pénétration du fluide de pompage qui circule

vers le refoulement.

10. Pompe selon la revendication 9, caractérisée en ce que le clapet (51) comporte un organe (55) de support de l'obturateur (54), l'organe d'appui (62) étant solidaire

de l'organe de support (55).

11. Pompe selon la revendication 1, caractérisée en ce que le carter (48) de la pompe comporte un carter (1)

ayant un organe interne (2) et un organe externe (3) co-

axiaux l'un à l'autre autour d'un axe vertical, et les

chambres (11, 12) de fluide d'amorçage des côtés d'aspira-

tion et de refoulement sont disposées sous forme de segments dans un espace annulaire délimité entre les organes interne

et externe (2, 3) du carter.

12. Pompe selon la revendication 11, caractérisée en ce que le dispositif d'entraînement (23, 25, 36) comporte un moteur (23) monté à la partie supérieure du carter (48) de pompe, un boîtier (25) de logement d'aimant couplé au moteur et ayant un aimant d'entraînement (26), le boîtier étant placé dans l'organe interne (2) du carter afin qu'il puisse tourner autour de l'axe vertical, et un corps rotatif (36) couplé à la roue (28) et ayant un aimant mené (35) disposé en face de l'aimant d'entraînement du boîtier, de part et d'autre d'un carter (27) d'étanchéité en forme de coupelle ayant une partie qui dépasse dans l'organe interne du carter et assurant la coopération étanche entre la chambre (16) de pompage et le boîtier

contenant l 'aimant.