FR2486370A1 - Dispositif pour la mise en position automatique de pieces de vetements en vue de leur superposition exacte - Google Patents

Abstract

DISPOSITIF POUR LA MISE EN POSITION AUTOMATIQUE DE PIECES DE VETEMENT EN VUE DE LEUR SUPERPOSITON EXACTE. UN CADRE 1 CONTIENT UNE TOILE 2 TRANSPARENTE ET POREUSE ET IL EST ATTELE PAR UN PREMIER COTE 3 A UN VERIN 5 ET PAR UN SECOND COTE 7 A DEUX VERINS 10, 11; CES VERINS SONT ASSOCIES CHACUN A UN DETECTEUR A, B, C APTE A DETECTER A TRAVERS LA TOILE 2 LA PRESENCE D'UN POINT DETERMINE D'UNE PIECE DE VETEMENT V DEPOSEE SUR CETTE TOILE, A LA SUITE DES DEPLACEMENTS PROVOQUES PAR LES VERINS 10, 11 PUIS PAR LE VERIN 5.

Description

L'invention a pour objet un dispositif servant à réaliser la mise à une

position précise déterminée de pièces individuelles de vêtement avant leur préhension

en vue de leur superposition exacte les unes sur les autres.

On sait que les vêtements sont composés de pièces individuelles diverses qui sont assemblées et

cousues. Il arrive assez souvent que, dans certains vête-

ments, on rencontre deux pièces qui se correspondent, comme un devant et un dos d'un maillot par exemple; on doit les saisir une à une et les déposer exactement l'une sur l'autre avant de les coudre ensemble sur une partie au moins de leur périmètre. Or, on sait aussi que les pièces sont coupées en grande quantité, en une seule fois, et se trouvent, après exécution de la coupe, empilées en piles importantes. Pour

assembler deux pièces prises chacune de deux piles diffé-

rentes, il faut les prélever une à une de chaque pile et les

déposer l'une sur l'autre avant de les coudre.

Il existe déjà dans le domaine de la confection des vêtements, des machines capables de saisir une à une des pièces sur une pile, de les transporter, et de les déposer à un endroit précis. Mais il est apparu que les

piles des pièces coupées ne sont pas régulières; elles ten-

dent à pencher au lieu d'être parfaitement verticales. De plus, leur mise en place à un endroit précis est malaisée

en raison de leur faible consistance et de leur instabilité.

Il est inévitable, par conséquent, de donner à chaque pièce une position précise avant de la faire saisir par une machine de transfert chargée de la déplacer et capable de la déposer ensuite exactement à un endroit

prédéterminé.

Le but principal de l'invention est

d'apporter un dispositif simple, apte à donner automatique-

ment une position précise à une pièce d'un vêtement.

Un dispositif conforme à l'invention comprend un cadre horizontal supporté pour être déplaçable dans deux directions de son plan; ce cadre contient entre ses côtés une toile transparente et poreuse. Un premier vérin est attelé entre un point fixe et un premier côté du cadre; un second et un troisième vérin sont attelés entre deux points fixes et deux points espacés d'un second côté du cadre. Ces vérins sont montés au moyen d'articula- tions ou d'attaches coulissantes pour laisser au cadre le débattement voulu en translation et en pivotement. Un premier moyen de détection est associé au premier vérin pour détecter un point déterminé d'une pièce déposée sur la toile. Un deuxième et un troisième moyens de détection sont associés chacun respectivement avec les deuxième et troisième vérins pour détecter un bord d'une pièce déposée sur la toile. De préférence ces moyens de détection sont

disposés chacun sur la ligne d'action du vérin correspon-

dant.

Selon un exemple de réalisation de l'invention, les détecteurs sont constitués par des cellules photoélectriques associées respectivement à de. sources lumineuses, les cellules et les sources étant disposées de

part et d'autre de la toile transparente.

Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, le cadre auquel sont attelés le second et le troisième vérin est supporté par une table sur laquelle ce cadre est déplaçable sous l'effet de ces vérins et le premier vérin est attelé à cette table qui repose sur des

galets autorisant son déplacement; une ouverture est décou-

pée dans la table en correspondance avec la zone de la toile transparente o se trouve le bord de la pièce que doivent

détecter le deuxième et le troisième détecteur.

Pour bien faire comprendre l'invention

on donnera maintenant une description de deux exemples de

réalisation au cours de laquelle apparaîtront mieux les caractéristiques de l'invention. On se reportera au dessin annexé dans lequel: - la figure 1 est une représentation schématique du dessus d'un dispositif conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue générale en perspective d'un mode préféré de réalisation du dispositif de l'invention

représenté à l'état éclaté.

Le dispositif illustré par la figure i comprend un cadre 1 qui est rectangulaire et qui contient entre ses quatre côtés une toile 2 transparente et poreuse dessinée en partie seulement. Un premier côté 3 du cadre 1 est attelé à la tige de piston 4 d'un vérin 5 dont le cylindre est articulé en 6 autour d'un point fixe extérieur au cadre 1. Un second côté 7, qui est de préférence un côté adjacent au côté 3 quand le cadre 1 est rectangulaire, est

attelé aux tiges de piston 8, 9 de deux vérins 10, 11 espa-

cés et parallèles dont les cylindres sont articulés autour de deux points fixes 12, 13 extérieurs au cadre 1. Il suffirait que l'un seulement des deux points fixes 12, 13 soit un point d'articulation du vérin correspondant. En ce

qui concerne la liaison des tiges de piston 4 et 8, 9 res-

pectivemeit avec les côtés 3 et 7, il est préférable qu'elle soit constituée aussi par une articulation laissant une liberté suffisante aux déplacements du cadre 1. En pratique, le mode de liaison des vérins avec le cadre et avec les points fixes ne présente pas de difficulté. Il suffit que

le cadre 1 puisse être déplacé sans entrave dans deux direc-

tions, d'une part, sur l'effet des vérins 10, 11, d'autre part, sous l'effet du vérin 5. Ces deux directions sont, de préférence, orthogonales mais il est entendu que cette disposition n'est pas obligatoire. Le cadre 1 est supporté et guidé par des moyens non représentés qui lui laissent

la liberté voulue.

Un premier moyen de détection désigné

par la référence générale A est associé au premier vérin 5.

Un deuxième et un troisième détecteurs, B et C, sont asso-

ciés respectivement aux vérins 10 et 11. Ces détecteurs

sont d'un type quelconque approprié. Dans le présent exem-

ple chacun d'eux comprend une cellule photoélectrique placée en-dessous de la toile transparente 2 et une source de

lumière placée au-dessus de cette dernière.

Le détecteur A associé au premier vérin 5 est disposé pour détecter un point particulier d'une pièce de vêtement posée sur la toile-2. Quand les pièces de vêtement sont un devant ou un dos, le détecteur A sert à détecter le début de l'arrondi d'une emmanchure à partir d'un côté de ce devant ou de ce dos. Avec des pièces d'un autre genre, on pourrait choisir un autre point à détecter. Ce qui est important, c'est de choisir un point dont la position sur la pièce est déterminée d'une façon peu susceptible de variation, Les détecteurs B et C associés aux vérins 10 et 11 sont disposés pour détecter ensemble un bord d'une pièce de vêtement posée sur la toile 2. Ils sont placés respectivement sur la ligne d'action des vérins

10, 11.

L'exemple préféré de réalisation illustré par la figure 2 est en grande partie identique à celui de la figure 1, On adoptera donc les mêmes référ rences numériques pour désigner les pièces identiques ou

similaires.

Le cadre 1 rectangulaire contenant une toile 2 transparente et poreuse repose sur une table

14. Les vérins 10, 11 dont les tiges de piston sont atte-

lMes au côté 7 du cadre 1 sont montés sur la table 14! le vérin 10 étant immobilisé sur celle-ci par une bride 15 et le vérin 11 étant articulé en 13, Le cadre 1 est déplaçable

sur la table 14 dans des sens d'éloignement et de rappro-

chement des vérins 10, 11, La table 14 est représentée à l'état -soulevé au-dessus d'un bâti 15, En réalité, elle repose sur ce dernier et elle peut être déplacée grâce à des galets 16 dans des sens perpendiculaires aux sens d'action des vérins , 11. Le bâti 15 est pourvu sur un côté 17 parallèle au premier côté 3 ducadre 1 d'une console 18 sur laquelle est monté le vérin 5 dont la tige est attelée au bord 19 de la table 14 qui est parallèle au côté 3 du cadre 1,

Le bâti 15 comprend un élément longitu-

dinal 20 qui sert à la fixation, avec une possibilité de réglage en position, de supports transversaux 21, 22, 23 qui

portent respectivement en-dessous de la toile 2 les cellu-

les photoélectriques des vérins-A, B, C. Une ouverture 24 est prévue dans la table 14 dans la zone de la toile 2 o

les détecteurs A, B, C ont à jouer leur rôle.

Dans l'exemple décrit ici, la toile 2 est composée de 49 fils par centimètre, en polyester, ayant un diamètre de 7/100 mm, donnant ainsi 43% de surface

ouverte. Il est nécessaire que cette toile soit transpa-

rente pour que les détecteurs puissent détecter à travers elle la présence d'une pièce de vêtement. Il est nécessaire aussi que cette toile soit poreuse; pour cette raison, une surface ouverte de 30% au moins est préférable. En effet, le transfert automatique des pièces de vêtement se fait

avec précision à l'aide d'une machine du type à dépression.

Une préhension convenable ne peut se faire que lorsque de l'air est aspiré à travers la pièce à saisir et à travers la

surface sur laquelle celle.-ci repose.

Le dispositif de l'invention fonctionne

de la façon suivante.

Une machine de transfert à dépression dépose une pièce de vêtement V (figure 1) sur la toile 2 en la mettant à une position mal centrée dans laquelle elle intercepte les rayons lumineux des détecteurs B et C et elle n'intercepte pas celui du détecteur A. Cette position

mal centrée est représentée partiellement en trait mixte.

Il suffit que l'emplacement de pose de la pièce V sur la toile 2 soit déporté de 1,5 cm environ pour que toutes les pièces successives se trouvent mal centrées en dépit de la variation de leur position initiale au moment de leur préhension par la machine de transfert. Aussitôt après la pose, les vérins 10 et 11 déplacent le cadre 1 jusqu'à ce que le bord de la pièce V soit détecté par les détecteurs B et C, ce qui a lieu dès que les rayons ne sont plus interceptés. Les vérins 10, 11 sont arrêtés et le vérin s'est mis en action jusqu'à ce que le détecteur A soit influencé par le point qu'il doit détecter. Le cadre 1 est alors verrouillé totalement à sa position par des moyens non représentés et un moyen de transfert à déprès- sion vient saisir la pièce V.

Les vérins 5, 10, 11 ont un débatte-

ment maximum de 5 cm; la mise en position des pièces V se fait avec une tolérance de + 0,5 mm. Cette précision suffit pour parvenir à un recouvrement satisfaisant d'un devant et d'un dos, prélevés successivement sur la toile 2 après leur mise en position repérée, et déposés sur une

surface voisine.

Le nombre des vérins n'est pas néces-

sairement celui qui a été mentionné au cours de la des-

cription; selon la configuration des pièces, on peut être conduit à adopter un nombre et une disposition des vérins

et des détecteurs différents. Il est entendu que l'inven-

tion couvre à cet égard toutes les variantes que l'on peut apporter aux exemples décrits plus haut. Le réglage en position des détecteurs permet d'adapter le dispositif à toutes les configurations des pièces à mettre à une

position précise.

La course des vérins de 5 cm mention-

née ci-dessus n'est pas une valeur critique. Le dispositif de l'invention agit avec la même précision absolue avec des

courses plus petites ou plus grandes. Un débattement impor-

tant du cadre est nécessaire quand les pièces qui sont dépo-

sées sur le cadre ont des positions initiales affectées d'une grande dispersion. Il faut que le mode d'attelage des vérins au cadre laisse à celui-ci la liberté voulue; il

arrive que l'emploi d'articulations ou d'attaches coulis-

santes ne suffise plus à procurer cette liberté. Dans ce

cas, on doit recourir à la disposition illustrée par la -

figure 2 selon laquelle le cadre repose sur une table déplaçable.

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Claims (5)

REVENDICATIONS

1) Dispositif pour la mise à une position précise repérée de pièces individuelles de

vêtement en vue de leur préhension et de leur superpo-

sition, caractérisé en ce qu'il comprend un cadre (1) horizontal supporté avec une position de déplacement dans deux directions au moins, contenant entre ses

côtés une toile (2) transparente et poreuse, un preu-

mier vérin (5) attelé d'une part à un premier côté (3)

du cadre (1) et d'autre part à un point fixe (6) exté-

rieur à ce cadre, au moins un second et un troisième vérin (10, 11) espacés et attelés chacun., d'une part, à un second côté (7) du cadre (1) et, d'autre part, à un point fixe extérieur à ce cadre, chacun de ces vérins étant associé à un détecteur (A, B, C) apte à détecter un point déterminé d'une pièce de vêtement posée sur la toile (2) à la suite des déplacements

provoqués par le vérin correspondant.

2) Dispositif selon la revendica-

tion 1 caractérisé en ce que le cadre (1) est supporté par une table (L4) sur laquelle il est déplaçable sous l'effet d'un vérin au moins et cette table (14) est

elle-même supportée par un bâti (15) de manière autori-

sant son déplacement sous l'effet d'un vérin au moins.

3) Dispositif selon les revendica-

tions 1 et 2 réunies caractérisé en ce que les détec-

teurs (A, B, C) sont du type comprenant-des cellules photoélectriques disposées sous la toile (2) et des sources de lumière disposées au-dessus de la toile (2), une ouverture M4) étant prévue à travers la table (14) dans la zone de détection des détecteurs (A, B, C),

4) Dispositif selon la revendica-

tion 1 caractérisé en ce que le cadre (1) est rectangu-

laire et les vérins sont disposés pour agir dans deux

directions orthogonales.

) Dispositif selon la revendica- tion (1) caractérisé en ce que les vérins sont attelés

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entre les points fixes et le cadre par l'intermédiaire de moyens connus en soi laissant au cadre la liberté de

déplacement nécessaire.

6) Dispositif selon la revendication 1 caractérisé en ce que la toile (2) est en fils tissés

et présente une surface ouverte de 30% au moins.