FR2460431A1 - Vanne murale - Google Patents

Abstract

CETTE VANNE EST DU TYPE DE CELLES COMPORTANT UNE PELLE12 ANIMEE D'UN MOUVEMENT DE COULISSEMENT DANS UN CADRE FORME PAR DEUX GLISSIERES LATERALES VERTICALES OU SENSIBLEMENT VERTICALES14 ET PAR DEUX TRAVERSES RESPECTIVEMENT INFERIEURE15 ET SUPERIEURE16, UN JOINT TORIQUE CONTINU19 S'ETENDANT AU FOND DES GLISSIERES LATERALES ET DE LA TRAVERSE HORIZONTALE INFERIEURE, ET LA TRAVERSE SUPERIEURE PORTANT UN JOINT PRESENTANT AU MOINS UNE FACE PLANE EN CONTACT AVEC LA PELLE. LE JOINT CONTINU ASSURANT L'ETANCHEITE ENTRE LES GLISSIERES LATERALES ET LA TRAVERSE INFERIEURE PRESENTE, AU NIVEAU DE LA TRAVERSE SUPERIEURE, UNE SECTION TELLE QUE SA FACE EN REGARD DE LA PELLE ET DE CETTE TRAVERSE SOIT PLATE AFIN QUE LE CONTACT ENTRE CE JOINT ET LE JOINT DE LA TRAVERSE SE FASSE PAR UNE SURFACE D'APPUI.

Description

L'invention a pour objet une vanne murale et elle concerne plus précisément une vanne murale du type de celles dont l'organe de fermeture ou opercule est monté coulissant dans des glissières fixes et est généralement désigné sous le terme de "pelle".

Quelles que soient leurs applications, les vannes de ce genre comportent une pelle de forme générale-plane qui coopère avec des glissières verticales ou suffisamment inclinées, placées en aval et de part et d'autre d'une ouverture aménagée dans un mur ou similaire délimitant une enceinte contenant de l'eau ou tout autre fluide liquide. Ces glissières ont bien entendu une hauteur très supérieure à celle de cette ouverture pour permettre à la pelle de la dégager entièrement, tout en demeurant tenue; et elles sont reliées entre elles par deux traverses situées respectivement juste en-dessous et au-dessus de cette ouverture.

Des moyens doivent évidemment être pris pour réaliser une bonne étanchéité entre la pelle d'une part et les glissières et les traverses d'autre part. Ces moyens sont généralement constitués :
- par un joint torique continu qui s'étend au fond des glissières verticales et d'une glissière horizontale aménagée dans la traverse inférieure,
- et par un joint porté par la traverse supérieure et présentant au moins une face plane.en contact avec la pelle.

Ces vannes donnent généralement satisfaction en raison de leur simplicité et de leur fiabilité, mais malgré les précautions prises leur étanchéité n'est pas toujours suffisante. Il s'avère en effet qu'elles donnent souvent lieu a-des fuites dans la zone de jonction de la traverse supérieure avec chacune des deux glissières, etoe en raison d'un contact insuffisant entre le joint torique vertical et le joint plat horizontal.L'explication en est d'ailleurs donnée par la figure 1 du dessin annexé dans laquelle 1 désigne chacune des deux glissières verticales, 2 la pelle, î les joints toriques interposés entre les glissières et la pelle, et 4 la traverse supérieure portant le joint.plat 5 qui par deux arêtes prend appui contre deux génératrices du joint torique 9. Ce sont précisément ces deux appuis qui sont insuffisants pour assurer une bonne étanchéité, et ce d'autant plus que la poussée exercée dans le sens de la flèche 6 par la masse liquide sur la pelle 2 tend à repousser le joint plat 5 en le comprimant et donc en l'écartant des joints toriques 2.

Le liquide tend donc à fuir comme l'illustrent les flèches 7.

L'invention remédie à ces inconvénients. Elle a pour objet, à cet effet, une vanne murale qui, tout en étant du type ci-dessus rappelé, présente la particularité de comporter dans ses glissières verticales un joint présentant, au niveau de la traverse supérieure, une section telle que sa face en regard de la pelle et de cette traverse soit plate afin que le contact entre ce joint et le joint de la traverse se fasse par une surface d'appui.

Suivant une forme avantageuse d'exécution dans le cas où les glissières verticales de la pelle ont une section en U, le joint associé à chaque glissière présente, sur toute la hauteur de la traverse supérieure, une section rectangulaire.

L'invention sera bien comprise d'ailleurs à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif,.une forme d'exécution de cette vanne murale, et dans lequel
Figure 2 est une vue d'ensemble montrant cette vanne en position de fermeture sur un réservoir à eau, l'ensemble étant vu en coupe verticale;
Figure 3 est une vue générale en perspective de la vanne;
Figures4 et 5 en sont, à plus grande échelle, des vues en coupe horizontale, respectivement suivant 4-4 et 5-5 de figure 3;
Figure 6 est une vue en coupe verticale suivant 6-6 de figure 3;;
Figure 7 est, à plus grande échelle,une vue en perspectfre de la zone originale du joint vertical, et
Figure 8 est une vue en perspective du guide prévu à la partie inférieure de chacune des deux glissières servant de logement à un joint vertical.

A la figure 2, 8 désigne un réservoir à eau dont la face 9 comporte, dans sa partie inférieure, une ouverture 10 pouvant être fermée totalement ou partiellement par la pelle 12 d'une vanne murale,qui est désignée de façon générale par li
Les éléments essentiels de cette vanne murale soirtvisibles plus en détail à la figure 3. Ils comprennent essentiellement deux colonnes verticales 14, une- traverse horizontale inférieure li et une traverse supérieure 16. Les deux colonnes 14 sont placées de part et d'autre de l'ouverture 10 du réservoir a eau 8; et les deux traverses b5 et 16 sont placées respectivement juste en-dessous et juste au-dessus de cette ouverture.

Les deux colonnes 14 et la glissière inférieure li sont placées dans un même plan vertical en aval de l'ouverture 10 par rapport à la direction d'écoulement de l'eau, direction qui est représentée par la flèche 17. Les faces internes des deux colonnes 14 et la face supérieure de la traverse inférieure 15 comportent chacune une rainure 18 destinée à servir de glissière et de logement respectivement aux deux bords verticaux et au bord horizontal inférieur de la pelle 12.Au fond des glissières ainsi aménagées est placé un joint 19 qui est continu, en ce sens qu'il s'étend depuis le sommet de l'une des colonnes 14 jusqu'au sommet de l'autre colonne, après avoir parcouru successivement les deux colonnes et la traverse inférieure li
Ce joint 19 présente une section circulaire sur toute sa hauteur, à ltexception de sa zone située au niveau de la traverse supérieure 16. Dans cette zone, qui est désignée par 19a, le joint li présente la section carrée visible aux figures 4 et 7.

Dans cette zone, le joint 19 occupe toute la surface de la rainure i8 aménagée dans chacuredes deux colonnes 14; cela est visible à la figure 4.

L'étanchéité,entre la pelle 12 d'une part et les colonnes 14 et la traverse inférieure li d'autre part, est réalisée par appui direct des bords de la pelle sur le joint 19; mais dans la zone de la traverse supérieure 16 un autre moyen d'étanchéité doit être prévu; ce moyen consiste en un joint 21,de section générale rectangulaire, logé dans une rainure de la traverse 16 et dont la face plane extérieure prend directement appui contre la face extérieure de la pelle 12.

Comme il a été dit plus haut, le joint 19 présente précisé ment une zone 19a de section carrée au niveau de la traverse 16, c'est-à-dire à hauteur du joint horizontal 21; et les figures 3, 6 et 7 montrent que la zone à section carrée 19a du joint li possède la même hauteur H que la traverse horizontale supérieure 16. Il est donc évident, dans ces conditions, que comme le montre la figure 4, le joint horizontal 21 prend appui latéralement contre les deux branches verticales du joint 19, non pas suivant deux génératrices (comme si le joint li était de section circulaire sur toute sa hauteur), mais par de véritables surfaces.

Il en résulte que mamesi,du faitde la poussée exercée par l'eau sur la pelle 12 dans le sens de la flèche 12, le joint horizontal 21 se trouve à la fois comprimé et déplacé en direction de l'extérieur, il conserve néanmoins une surface suffisante d'appui latéral contre les deux zones 19a du joint li pour qutil y ait toujours étanchéité entre le joint 21 et les zones 19a du joint li L'eau ne risque donc pas de fuir comme elle le fait habituellement, conformément à la figure 1, lorsque le joint horizontal 21 prend appui directement contre une zone torique du joint 19. Il est évident que des moyens doivent bien entendu être prévus pour que le joint li soit bien maintenu dans les glissières 18, respectivement des colonnes 14 et de la traverse inférieure 15, et que dans la zone de raccordement entre les colonnes i4 et la traverse inferieure 15 peuvent avantageusement être utilisées des pièces intermédiaires qui, comme le montre la figure 8, réalisent une glissière 22 en arc de cercle contre laquelle prennent appui les angles inférieurs arrondis de la pelle 12.

Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas bien entendu à la seule forme d'exécution de cette vanne murale qui a été ci-dessus indiquée à titre d'exemple; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation, quels que soient notamment les moyens utilisés pour actionner la pelle en vue de ses mouvements de monte et baisse.

Claims (2)

1. REVENDICATIONS

   1. - Vanne murale, du type de celles comportant une pelle animée d'un mouvement de coulissement dans un cadre formé par deux glissières latérales verticales ou sensiblement verticales et par deux traverses respectivement inférieure et supérieure, un joint torique continu s'étendant au fond des glissières latérales et de la traverse-horizontale inférieure, et la traverse supérieure portant un joint présentant au moins une face plane en contact avec la pelle, caractérisée en ce que le joint continu assurant l'étanchéité entre les glissières latérales et la traverse inférieure présente, au niveau de la traverse supérieure, une section telle que sa face en regard de la pelle et de cette traverse soit plate afin que le contact entre ce joint et le joint de la traverse-se fasse par une surface d'appui.
2. 2.- Vanne murale selon la revendication 1,caractérisée en ce que les glissières verticales de la pelle ayant une section en U, le joint associé à chaque glissière présente, sur toute la hauteur de la traverse supérieure, une section rectangulaire.