DOMAINE TECHNIQUE GENERAL.
La présente invention concerne les grilles, notamment de protection ou
décoratives, destinées par exemple à être posées en face de baies ou dans
des clôtures, des balcons, des balconnets, des garde-corps, etc.
ETAT DE L'ART.
Il a été proposé de nombreuses grilles de protection et/ou décoratives
destinées à être posées soit en face d'une baie soit dans une clôture, un
balcon, un balconnet, un garde-corps, etc.
Les grilles de l'état de la technique comportent généralement des
traverses qui sont le plus souvent encastrées ou fixées dans un
encadrement des baies ou des clôtures, et des barreaux soudés ou vissés
solidement par exemple aux traverses.
Les grilles précédentes présentent ainsi des inconvénients.
La fixation des barreaux aux traverses demande en effet un outillage
spécifique et onéreux, notamment dans le cas d'un soudage. Il est ainsi
difficile pour un utilisateur ne possédant pas un matériel adéquat de
fabriquer une grille de protection ou décorative chez lui, la grille étant
fabriquée sur mesure pour être posée en face d'une baie ou dans une
clôture. Un tel utilisateur doit alors faire appel à professionnel possédant
l'outillage nécessaire. Une telle démarche peut demander des délais de
fabrication et de pose supplémentaires, ainsi qu'un coût non négligeable.
PRESENTATION DE L'INVENTION.
L'invention propose de pallier ces inconvénients.
Un but de l'invention est de proposer une grille de protection ou
décorative pouvant être facilement fabriquée de manière standard tout en
étant aisément adaptable sur mesure à n'importe quel type de baie, de
balcon ou de clôture, sans outillage particulier.
Un des buts de l'invention est par conséquent de proposer une grille
pouvant être fabriquée de façon standard, mais pouvant être installée sur
mesure sans outillage spécifique ou onéreux.
A cet effet, l'invention propose une grille, notamment de protection ou
décorative, comportant au moins une traverse, au moins un barreau et au
moins un élément de liaison entre la traverse et le barreau, chaque élément
de liaison comportant d'une part à une de ses extrémités une tige apte à
être introduite dans un passage de la traverse et un élargissement de
section apte à venir en butée sur la traverse une fois la tige introduite dans
le passage, chaque élément de liaison comportant d'autre part à son
extrémité opposée à la tige des moyens aptes à coopérer avec le barreau,
caractérisée en ce que la tige est d'une longueur supérieure à l'épaisseur
de la traverse, de sorte que la tige dépasse de la traverse et comporte une
extrémité libre distale une fois que ladite tige est introduite dans un passage
et que la grille est montée.
L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques
suivantes, prises seules ou en une quelconque de leur combinaison
techniquement possible :
- les moyens de coopération d'au moins un élément de liaison comportent
un alésage complémentaire du contour extérieur d'un barreau ;
- l'alésage s'étend dans la tige ;
- les moyens de coopération d'au moins un élément de liaison comportent
un fût complémentaire du contour intérieur d'un barreau creux;
- l'élargissement comporte une rainure sur le pourtour périphérique de la
base du fût, la rainure étant apte à recevoir une extrémité d'un barreau
creux emmanché sur le fût ;
- la tige comporte sur son contour extérieur des moyens aptes à assurer
une fixation permanente de la tige dans chaque passage de la traverse ;
- les moyens comportent des stries s'étendant longitudinalement ou
transversalement par rapport à l'axe de la tige pour un montage en force ou
un blocage mécanique face/face ;
- l'extrémité libre de la tige comporte des moyens coopérant avec un
élément décoratif distal ;
- la tige comporte un alésage traversant apte à laisser passer une vis, la vis
étant apte à coopérer avec un élément venant se fixer de l'autre côté de la
traverse par rapport à l'élément de liaison;
- l'élément de liaison comporte une tige sous forme de deux lames
comportant elles-mêmes des ergots aptes à coopérer avec des gorges
pratiquées dans un élément venant se fixer de l'autre côté de la traverse par
rapport à l'élément de liaison ;
- l'élément de liaison comporte une tige comportant des ergots aptes à
coopérer avec des gorges et des rainures pratiquées dans un élément
décoratif venant se fixer de l'autre côté de la traverse par rapport à
l'élément de liaison, le montage du barreau dans l'élément décoratif n'étant
possible que lorsque l'élément a subi une rotation ;
- la grille comporte une pièce décorative comportant un passage
complémentaire de la tige de l'élément de liaison, la pièce venant
s'intercaler entre la traverse et un élargissement d'une pièce
d'immobilisation ;
- l'élément de liaison comporte en une seule et même pièce un élément
décorateur.
L'invention concerne également un ensemble prêt-à-monter,
permettant la pose de la grille selon l'invention.
PRESENTATION DES FIGURES
D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront
de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui
doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 représente schématiquement une vue éclatée d'un mode de
réalisation d'une grille selon l'invention ;
- la figure 2 représente schématiquement le même mode de réalisation
d'une grille selon l'invention en position assemblée ;
- les figures 3 à 7 représentent schématiquement selon une vue en coupe
longitudinale des exemples de modes de réalisation d'éléments de liaison
d'une grille selon l'invention ;
- la figure 8 représente schématiquement selon une vue en coupe
longitudinale un exemple d'un mode de réalisation d'un élément décoratif
destiné à être fixé sur la grille ;
- les figures 9 et 10 représentent schématiquement la fixation d'une pièce
décorative sur une grille selon l'invention, la pièce décorative étant placée
entre une traverse et un élément de liaison ;
- la figure 11 représente schématiquement un mode de réalisation d'une
pièce de liaison comportant une pièce décorative intégrée ;
- la figure 12 représente schématiquement une vue en perspective d'une
autre pièce décorative ;
- la figure 13 représente schématiquement une vue en perspective d'un
barreau creux ;
- la figure 14 représente schématiquement une vue de dessous de l'élément
de liaison selon la figure 5 ;
- la figure 15 représente schématiquement une vue de profil de l'élément de
liaison selon la figure 5 ;
- la figure 16 représente schématiquement un mode de réalisation d'une
grille selon l'invention en position assemblée possédant des éléments
décoratifs distaux selon la figure 8 ;
- la figure 17 représente schématiquement une vue éclatée d'un mode de
réalisation d'une grille selon l'invention comportant des plaques décoratives
ou cache vue ;
- la figure 18 représente schématiquement une vue en perspective d'un
barreau comportant des rainures aptes à recevoir les plaques de la figure
17;
- la figure 19 représente schématiquement la fixation d'une pièce décorative
sur une grille selon l'invention, la pièce décorative étant placée entre une
traverse et un élément décoratif selon la figure 8 ;
- les figures 20 à 23 montrent d'autres modes de réalisation d'un élément de
liaison ;
- les figures 24A à 29 montrent un mode de réalisation possible de
l'invention où l'élément 4 est monté sur l'élément 3 grâce à une vis ;
- les figures 30A à 34B montrent un mode de réalisation possible de
l'invention où l'élément 4 est monté sur l'élément 3 grâce à la coopération
de gorges et d'ergots ; et
- les figures 35 à 40 montrent un mode de réalisation possible de l'invention
où l'élément 4 est monté sur l'élément 3 grâce à une rotation de l'élément 4.
DESCRIPTION DETAILLEE
Les figures 1 et 2 représentent schématiquement un exemple de mode
de réalisation d'une grille selon l'invention.
La grille comporte ainsi principalement trois éléments de base : au
moins une traverse 1 et au moins un barreau 2 reliés entre eux par au
moins un élément de liaison 3. A cet effet, la traverse 1 comporte au moins
un passage 11 destiné à recevoir une partie de l'élément de liaison 3 lié a
un barreau 2.
Typiquement, chaque traverse 1 est posée horizontalement, chaque
barreau 2 est posé perpendiculairement, verticalement. Bien entendu, des
variantes sont possibles. Par exemple, chaque traverse 1 et/ou chaque
barreau 2 peut être incliné.
La traverse 1 est fixée solidement à ses extrémités 12 à un
encadrement de baie ou de clôture, par tout moyen approprié. Il peut par
exemple s'agir d'un encastrement dans la matière formant l'encadrement de
la baie, éventuellement par maçonnerie, ou sans encastrement sur une
platine de fixation, ou encore par une soudure dans l'encadrement de la
clôture par exemple. On comprend ainsi que la traverse peut être fixée
horizontalement, verticalement, ou obliquement selon les cas. Un utilisateur
découpe la traverse 1, fabriquée de façon standard, à la longueur souhaitée
grâce à une scie.
La traverse 1, préférentiellement rectiligne ou cintrée, peut être de
section quelconque. Elle peut ainsi être par exemple de section circulaire,
ovoïdale, carrée, ou en forme de « L », de « U », de « H », de cornière, etc.
Elle est préférentiellement de section droite rectangulaire. La section droite
de la traverse 1 peut être pleine ou creuse.
Chaque élément de liaison 3 comporte d'une part à une de ses
extrémités une tige 31 apte à être introduite dans un passage 11 de la au
moins une traverse 1 et un élargissement 32 de section apte à venir en
butée longitudinale sur la traverse 1 une fois la tige 31 introduite dans le
passage 11. L'élargissement 32 est par exemple un bourrelet annulaire, par
exemple de type tore. Chaque élément 3 comporte d'autre part à son
extrémité opposée à la tige 31, par rapport à l'élargissement 32, des
moyens 33 aptes à coopérer avec un barreau 2.
La section de chaque passage 11 correspond ainsi sensiblement au
contour extérieur de la tige 31 de l'élément 3. La section droite de chaque
passage peut être de forme quelconque, par exemple carrée, rectangulaire,
circulaire ou ovoïdale. Elle est préférentiellement de section droite non de
révolution, afin d'éviter la rotation de la tige 31 dans le passage 11 de la
traverse 1. Elle peut ainsi être par exemple de section droite en forme de
« L », de « U », de « H » de cornière, etc.
Elle est par exemple circulaire tronquée sur deux portions opposées
l'une à l'autre. Ainsi, la section droite de chaque passage 11 et le contour
extérieur de chaque tige 31 comportent deux portions formant un arc de
cercle 23 opposées l'une par rapport à l'autre. Ils comportent également
deux portions rectilignes 24 parallèles et opposées l'une par rapport à
l'autre et reliant les arcs de cercle 23. Ainsi, ce contour particulier,
possédant deux plans de symétries perpendiculaires, permet à un utilisateur
d'avoir deux aspects possibles lors de la pose sur mesure de sa grille. Si les
portions rectilignes 24 sont placées parallèlement à la plus grande longueur
de la traverse 1, la tige 31 aura majoritairement un aspect visuel « plat
rectangulaire ». Si au contraire, les portions rectilignes 24 sont placées
perpendiculairement à la plus grande longueur de la traverse 1, la tige 31
aura majoritairement un aspect visuel « arrondi cylindrique ». L'utilisateur
choisit donc l'aspect de la tige 31 qu'il désire en fonction de l'orientation des
passages 11 et des différentes sections 23 et 24 sur la traverse 1.
De plus, les passages 11 sont préférentiellement espacés de façon
régulière, et le nombre de passages 11 correspond au nombre de barreaux
2 que l'utilisateur veut fixer, en face de sa baie par exemple. L'espacement
entre deux passages est préférentiellement conforme aux normes en
vigueur, par exemple 11 cm au maximum.
Comme le montrent les figures 3 à 7, les moyens de coopération 33
entre l'élément 3 et un barreau 2 prévus sur l'élément 3 comportent
principalement soit un alésage 36 complémentaire du contour extérieur d'un
barreau 2, plein ou creux, soit un fût 40 complémentaire du contour intérieur
d'un barreau 2 creux.
En effet, chaque barreau 2 peut être soit plein comme le montrent les
figures 1 et 10 par exemple, soit creux comme le montre la figure 13. La
section droite de chaque barreau 2 peut être quelconque. Il faut noter que le
terme « barreau » doit être compris au sens large du terme. La section du
barreau 2 peut avoir toutes les proportions possibles et le barreau 2 peut
avoir toutes les longueurs. Ainsi, la section droite peut être de forme carrée,
rectangulaire ou circulaire. Elle est préférentiellement de section droite non
de révolution, afin d'éviter la rotation des barreaux 2 dans les moyens 33.
Elle peut ainsi être par exemple de section en forme de « L », de « U », de
« H », de cornière, ovoïde, etc.
Par exemple, elle est circulaire tronquée comme la tige 31. Ainsi, la
section droite de chaque barreau 2 comporte deux portions formant un arc
de cercle 23 opposées l'une par rapport à l'autre, et comporte également
deux portions rectilignes 24 parallèles et opposées l'une par rapport à
l'autre reliant les arcs de cercle 23. Ainsi, ce contour particulier, comportant
deux plans de symétrie perpendiculaires, permet à un utilisateur d'avoir un
aspect visuel soit rectangulaire, soit cylindrique pour les barreaux 2 lors de
la pose sur mesure de sa grille.
Selon une variante représentée à la figure 17, la grille peut comporter
en outre des plaques 6 formant des volets cache vue ou des volets
décoratifs en remplissage, les plaques étant posées entre deux barreaux 2.
Les plaques 6 sont par exemple rectangulaires, mais peuvent comporter
également un côté cintré 62 comme le montre la figure 17.
Chaque plaque 6 s'insère entre deux rainures longitudinales 25
pratiquées chacune sur un barreau 2, comme le montre la figure 18. Dans
l'exemple de la figure 18, les rainures 25 sont pratiquées dans les côtés
rectilignes 24, mais elles peuvent bien entendu être pratiquées dans les
côtés en arc de cercle 23.
Les éléments 3 de liaison peuvent également comporter des rainures
afin que les plaques 6 puissent être insérées entre les barreaux 2 jusqu'aux
traverses 1.
Les plaques 6 peuvent être pleines ou être ajourées. Elles comportent
alors dans ce dernier cas des motifs décoratifs 61 percées dans les plaques
6.
De plus, le barreau 2, qui est préférentiellement rectiligne, peut être
également cintré, torsadé, courbe, décoré, etc.
On rappelle que lors de la pose de la grille par un utilisateur, ce dernier
coupe à la bonne longueur chaque traverse 1 grâce à une scie. La grille
comporte avantageusement deux traverses 1. Il coupe ensuite à la bonne
longueur les barreaux 2, eux aussi fabriqués de façon standard, grâce à
une scie. Il associe ensuite les barreaux 2 aux traverses 1 grâce aux
éléments de liaison 3. Il fixe ensuite la grille sur mesure dans l'encadrement
d'une baie ou d'une clôture par tout moyen approprié.
Plusieurs exemples non limitatifs d'éléments 3 de liaison sont montrés
en coupe longitudinale sur les figures 3 à 7, ainsi que sur les figures 20 à
23.
On reprend ainsi sur les figures 3 à 7 les moyens principaux de
chaque élément 3. Sur ces figures, ainsi que sur l'ensemble des figures, les
éléments similaires portent les mêmes références numériques.
Ainsi, les figures 3 à 7 montrent que la tige 31 - dont on rappelle que la
section droite peut être quelconque, mais correspond dans tous les cas à la
section droite des passages 11 sur au moins une partie de sa longueur-comporte
une extrémité libre distale 34. L'extrémité 34 distale peut avoir un
profil longitudinal quelconque. Elle peut être coupée en angle droit comme
sur la figure 3, ou en forme de pointe comme le montrent par exemple les
figures 4 et 5. Les figures 6 et 7 montrent que l'extrémité libre 34 de la tige
31 peut comporter des moyens 38 et 39 coopérant avec un élément 4
décoratif distal, dont un exemple non limitatif est visible à la figure 8.
L'élément 4 possède ainsi un profil longitudinal 43 quelconque
décoratif, par exemple de forme arrondie ou pointue, et comportant à sa
base un élargissement de section 45, par exemple sous la forme d'un
bourrelet. Il comporte un alésage 42 qui coopère avec le contour extérieur
de la tige 31. Un épaulement 44 réduit la section droite de l'alésage 42 pour
donner un alésage 41 plus étroit qui coopère avec le contour extérieur d'un
doigt de centrage 38. Le doigt 38 correspond en effet à la réduction, grâce à
un épaulement 39, de la section droite de la tige 31. La coopération entre le
doigt 38 et l'alésage 41 peut se faire par un montage en force, par collage,
soudage ou par une coopération filetage/rainure.
La profondeur de l'alésage 41 est préférentiellement plus importante
que l'extension longitudinale du doigt 38. Ainsi, les épaulements 39 et 44
coopèrent de façon à ce que l'élément 4 vienne en butée longitudinalement
sur l'élément 3 lorsque la grille ne comporte pas une pièce décorative 5
décrite plus loin et visibles aux figures 9, 10 et 19. Les épaulements 39 et
44 ne coopèrent pas lorsque la grille comporte une telle pièce décorative 5.
De plus, les éventuels défauts de découpe sur l'extrémité libre du doigt 38
ne sont pas visibles et ne gênent pas la coopération de l'élément 3 et de
l'élément 4. La figure 16 représente schématiquement un mode de
réalisation d'une grille selon l'invention en position assemblée possédant
des éléments décoratifs distaux selon la figure 8.
Les figures 3 à 7 montrent que, préférentiellement, la tige 31 comporte
sur son contour extérieur des moyens 35 aptes à assurer un montage en
force de la tige 31 dans chaque passage 11 de la traverse 1. Les moyens
35 sont préférentiellement situés à la base de la tige 31, adjacents à
l'élargissement 32.
Par exemple, les moyens 35 peuvent se présenter sous la forme de
protubérances ou de stries s'étendant longitudinalement par rapport à la
tige, comme le montre notamment la figure 15. La longueur des stries 35
est préférentiellement inférieure à l'épaisseur de la traverse, de sorte
qu'elles ne sont pas visibles après l'insertion de la tige 31 dans un passage
11. Ces stries 35 s'écrasent lors du montage de la tige 31 dans les
passages 11 et empêchent ainsi que l'on puisse enlever facilement la tige
31 des passages 11. On effectue ainsi un blocage par friction.
Les stries 35 peuvent également s'étendre transversalement par
rapport à l'axe de la tige 31. Elles ont par exemple un profil triangulaire et
coopèrent avec un creux sur la paroi interne d'un passage 11 par exemple
pour un blocage mécanique face/face. On peut bien entendu, en l'absence
de telles stries, par exemple coller les tiges 31 dans les passages 11.
L'élargissement 32 est préférentiellement venu de matière sur la tige
31 ou est un élément rajouté sur la tige 31. L'élargissement s'étend
perpendiculairement par rapport à ladite tige 31. La section longitudinale de
l'élargissement 32 peut être quelconque, et d'esthétiques variées.
On rappelle que chaque élément 3 comporte à l'extrémité opposée à
la tige 31, par rapport à l'élargissement 32, des moyens 33 aptes à
coopérer avec un barreau 2.
Les figures 3 et 6 montrent que les moyens 33 peuvent comporter par
exemple un tube 33 dans lequel est pratiqué un alésage 36 complémentaire
du contour extérieur d'un barreau 2 plein ou creux. La figure 5 montre une
variante selon laquelle les moyens 33 ne comportent pas de tube. L'alésage
36 est donc pratiqué directement à partir de l'élargissement 32 dans
l'intérieur de la tige 31.
Dans les cas des figures 3 et 6, les éventuels défauts de découpe des
extrémités des barreaux 2 sont cachés par l'alésage 36. La figure 14 montre
notamment l'alésage 36 de l'élément 3 apte à recevoir un barreau 2. On voit
que le contour intérieur de l'alésage 36 correspond au contour extérieur du
barreau 2.
Les figures 4 et 7 montrent que les moyens 33 peuvent comporter
principalement un fût 40 complémentaire du contour intérieur d'un barreau
creux 2. Les figures 4 et 7 montrent également que l'élément 3 comporte,
préférentiellement, au niveau de l'élargissement 32, une rainure 37 sur le
pourtour périphérique de la base du fût 40. La rainure 37 est apte à recevoir
une extrémité d'un barreau 2 creux emmanché sur le fût 40, de façon à
cacher les défauts éventuels de découpe des extrémités du barreau 2.
Les figures 20 à 23 montrent d'autres exemples de modes de
réalisation possibles de l'élément de liaison 3.
La figure 20 montre ainsi que l'élément 3 comporte d'une part un corps
allongé, par exemple cylindrique et filetée ou décorée, matérialisant à la fois
la tige 31 et les moyens de coopération 33, qui peuvent également être
filetés. Ainsi la tige 31 peut coopérer ou non avec un élément décoratif 4, et
les moyens 33 avec un barreau creux. L'élément 3 comporte d'autre part un
élargissement 32 sous forme une rondelle fixée sur le corps allongé par tout
moyen approprié, par exemple un sertissage ou un collage. La rondelle peut
être décorée de différentes façons.
La figure 21 montre que la tige 31 et les moyens 33 sont matérialisés
par un corps allongé épaulé et traversant une rondelle matérialisant
l'élargissement 32. La tige 31 se situe du côté du corps de plus faible
diamètre. Dans le cas de la figure 21, la rondelle est préférentiellement
creusée circulairement, de sorte que l'épaulement du corps allongé soit
couvert par une partie de la rondelle 32. Les moyens de coopération 33
coopèrent avec un barreau creux ou plein.
La figure 22 montre que la tige 31 est matérialisée par une mèche, qui
peut être filetée, et qui est en prise avec un taraudage ou un alésage d'un
tube 32 qui matérialise à la fois l'élargissement 32 et les moyens de
coopération 33.
La figure 23 montre que la tige est une mèche à tête évasée traversant
un tube formant moyens 33 de coopération et élargissement 32. La mèche
traverse une paroi par un alésage pratiqué dans le tube au niveau de
l'élargissement 32, la tête évasée de la mèche étant dans le tube.
Les figures 9, 10 et 19 montrent qu'il est possible d'ajouter à la grille
au moins une pièce 5 décorative.
Chaque pièce décorative 5 comporte principalement une plaque 53
comportant un passage 51 complémentaire de la tige 31 de l'élément 3 de
liaison. Préférentiellement, le passage 51 est de même section que le
passage 11. La pièce 5 vient s'intercaler entre la traverse 1 et un
élargissement d'une pièce d'immobilisation. Comme le montre la figure 19,
la pièce d'immobilisation peut être l'élément décoratif 4, et dans ce cas
l'élargissement est par exemple le bourrelet 45. Comme le montrent les
figures 9 et 10, la pièce d'immobilisation peut également être la pièce de
liaison 3, et dans ce cas l'élargissement utilisé pour le blocage est
l'élargissement 32 dudit élément 3 de liaison.
On comprend que chaque pièce 5 est bloquée entre l'élément 3 ou 4
et la traverse 1, notamment grâce aux stries 35 de l'élément 3. La pièce 5
comporte également des formes décoratives 52 venues de matière sur la
plaque 53. Les formes décoratives sont par exemple des volutes comme le
montrent les figures 9 et 10, ou des formes plus linéaires comme le montre
la figure 12.
Dans tous les cas, l'élément de liaison 3 peut être constitué d'une
seule pièce, peut être monobloc ou fait de plusieurs pièces pré assemblées
et/ou à assembler par l'utilisateur. Les différentes techniques d'assemblage
peuvent par exemple être le collage, le vissage, le sertissage ou le
soudage.
La figure 11 montre ainsi une variante de réalisation selon laquelle un
élément 3 comporte déjà une pièce décorative 5. On comprend que toutes
les formes de l'élément 3 représentées par exemple sur les figures 3 à 7
peuvent comporter une telle pièce décorative 5 assemblée.
Les figures 24A à 29 montrent un autre mode de réalisation possible
de l'invention.
Sur ces figures, comme sur toutes les figures de la présente
description, les éléments similaires portent des références numériques
identiques.
Les figures 24A et 24B montrent que l'élément de liaison 3 comporte,
comme dans les modes de réalisation déjà décrits, à une de ses extrémités
une tige 31 apte à être introduite dans un passage 11 de la au moins une
traverse 1 visible par exemple à la figure 29. La tige 31 se termine
préférentiellement par un épaulement 39.
L'élément 3 comporte également un élargissement 32 de section apte
à venir en butée longitudinale sur la traverse 1 une fois la tige 31 introduite
dans le passage 11. L'élargissement 32 est par exemple un bourrelet
annulaire, par exemple de type tore.
L'élément 3 comporte à son extrémité opposée à la tige 31, par
rapport à l'élargissement 32, des moyens 33 aptes à coopérer avec un
barreau 2 également visible à la figure 29.
Les moyens 33 comportent un alésage 36 complémentaire du contour
extérieur d'un barreau 2 plein ou creux visible à la figure 29 également.
La figure 25A montre que l'intérieur de la tige 31 est creusé dans la
direction longitudinale.
Ainsi, un alésage longitudinal centré de la tige 31 comporte d'une part
une zone 310 de réception de la tête 72 d'une vis 7 visible à la figure 28, et
d'autre part un canal 311 de réception de la tige 71 filetée de la vis 7.
Le canal 311 est débouchant et on référence par 312 l'extrémité du
canal 311 située à l'opposé de la zone 310 de réception de la tête 72.
La figure 25B montre un mode de réalisation de l'élément 3 coopérant
avec un barreau creux. On distingue sur ce mode de réalisation une rainure
37 de coopération avec l'extrémité du barreau. Dans ce mode de
réalisation, il n'est pas besoin d'avoir une zone de réception de la tête de
vis, cette tête peut en effet être logée dans le barreau. Bien entendu,
l'élément 3 comporte le canal 311 débouchant.
Les figures 24A à 29 montrent également que la section droite de
chaque passage 11 et le contour extérieur de chaque tige 31 comportent
également deux portions formant un arc de cercle 23 opposées l'une par
rapport à l'autre. Ils comportent également deux portions rectilignes 24
parallèles et opposées l'une par rapport à l'autre et reliant les arcs de cercle
23.
La figure 26 montre que la tige 71 filetée de la vis 7 est apte à
coopérer avec un alésage 41 pratiqué dans un élément 4.
Comme dans les autres modes de réalisation, l'élément 4 possède un
profil longitudinal 43 quelconque décoratif, par exemple de forme arrondie
ou pointue, et comportant à sa base un élargissement de section 45, par
exemple sous la forme d'un bourrelet.
L'élément 4 comporte un alésage 42 qui coopère avec le contour
extérieur de la tige 31. L'élément 4 est bloqué en rotation grâce au contour
circulaire tronqué coopérant avec la tige 31. Un épaulement 44 réduit la
section droite de l'alésage 42 et est apte à coopérer avec l'épaulement 39.
La figure 27 montre une vue de dessous de l'élément 4. On voit ainsi
que le contour de l'alésage 42 est préférentiellement circulaire 23 tronqué
sur deux portions 24 opposées l'une à l'autre.
L'alésage 41 est pratiqué au centre de l'élément 4, dans le sens
longitudinal. La surface intérieure de l'alésage 41 est filetée.
La profondeur de l'alésage 41 est préférentiellement plus importante
que l'extension longitudinale de la tige 71 de la vis 7. Ainsi, les épaulements
39 et 44 coopèrent de façon à ce que l'élément 4 vienne en butée
longitudinalement sur l'élément 3 lorsque la grille ne comporte pas au moins
une pièce décorative 5 qui est décrite plus loin et visible à la figure 29.
Les épaulements 39 et 44 ne coopèrent pas lorsque la grille comporte
au moins une telle pièce décorative 5.
La figure 29 montre plus précisément la façon dont on monte ce mode
de réalisation.
On passe dans un premier temps l'élément de liaison 3 dans un
passage 11 de la traverse 1, en prenant soin de placer une pièce 5
décorative si cela est souhaité entre l'élément 5 et la traverse 1.
On enfile ensuite l'élément 4 sur la tige 31 grâce à l'alésage 42, en
prenant également soin de placer une pièce 5 décorative si cela est
souhaité entre l'élément 4 et la traverse 1.
On solidarise ensuite l'élément 3 et l'élément 4, qui serrent alors entre
eux la traverse 1, notamment par l'intermédiaire des bourrelets 32 et 45.
Pour ce faire, on insère la vis 7 dans l'alésage 36 pour venir placer la tête
71 de la vis 7 dans la zone 310 de réception.
La tige 71 filetée passe alors par le canal 311 et par le trou 312 pour
venir coopérer avec l'alésage 41 également fileté.
On visse alors les deux éléments 3 et 4 ensemble. On passe alors le
barreau 2 dans les moyens 33.
On comprend alors que la grille est alors indémontable de l'extérieur,
puisqu'on n'a plus accès à la tête 72 de la vis lorsque le barreau est présent
et que l'élément 4 est bloqué en rotation grâce au contour circulaire tronqué
coopérant avec la tige 31.
Les figures 30A à 34B représentent schématiquement un autre mode
de réalisation possible de l'invention.
Les figures 30A à 31 montrent que dans ce mode de réalisation de
l'élément 3, les moyens de coopération 33 avec un barreau 2, qui est visible
à la figure 34A, comportent un alésage 36 traversant dans le bourrelet 32
formant l'élargissement.
Il n'y a préférentiellement pas de fût dans les moyens de coopération
33, bien que la présence d'un fût venu de matière sur le bourrelet 32 soit
bien entendu possible.
La tige de l'élément 3 est différente des tiges décrites dans les
développements précédents, dans le sens où elle est composée de deux
lames 31 principales de forme sensiblement rectangulaire et se faisant face
deux à deux.
Les deux lames 31 sont venues de matière sur le bourrelet 32.
La figure 31 montre une vue de dessous de l'élément 3. On voit sur
cette figure que l'alésage 36 des moyens 33 comporte avantageusement un
contour circulaire 23 tronqué sur deux portions 24 opposées l'une à l'autre.
Les lames 31 sont alors préférentiellement venues de matière sur le
bourrelet 32 au niveau de la partie droite 24 du contour de l'alésage 36.
Les lames 31 comportent à leur extrémité opposée au bourrelet 32 un
ergot 313 venu de matière sur les lames 31 et s'étendant
perpendiculairement au sens d'extension principal des lames 31.
La figure 32A montre que l'élément 4 comporte un alésage 42 non
débouchant dont le contour coopère avec un contour de barreau 2.
Le profil décoratif 43 de l'élément 4 comporte également
préférentiellement un bourrelet 45 à la base de l'élément 4.
Le sommet 46 de l'élément 4 peut être d'une forme décorative
quelconque, par exemple en forme de trident comme le montre la figure
32A.
La figure 32B montre une vue de dessous de la base de l'élément 4.
La base de l'alésage 42, située dans le bourrelet 45, comporte un
profil 47 complémentaire des lames 31 et permettant de recevoir les lames
31 dans l'alésage 42.
De préférence trois niveaux de gorges 48 aptes à coopérer avec les
ergots 313 de l'élément 3 sont pratiqués dans le profil 47. Les gorges 48
s'étendent donc perpendiculairement par rapport à l'axe longitudinal de
l'élément 4.
La figure 33 montre que les passages 11 de la traverse 1 comportent
également un profil 26 apte à coopérer avec les lames 31 et les ergots 313
de l'élément 3.
Ainsi, comme le montre la figure 34A, on insère dans un premier
temps les lames 31 de l'élément 3 dans un passage 11 de la traverse 1. On
prend soin de placer avant cette opération une éventuelle pièce décorative
5 entre l'élargissement 32 et la traverse 1. La figure 34B montre que l'on
peut placer une pièce décorative 5, deux pièces décoratives 5 ou aucune
pièce décorative 5 sur la grille.
On insère ensuite l'élément 4 sur l'élément 3 en faisant coopérer les
lames 31 avec l'alésage 42. Bien entendu, on prend soin de placer, si on le
souhaite et comme cela est représenté sur la figure 34A, une pièce
décorative 5 entre le bourrelet 45 est la traverse 1.
On fait alors coopérer les ergots 313 avec les gorges 48. La
coopération des ergots 313 et des gorges 48 est facilitée par le fait que les
lames 31 sont relativement flexibles et par le fait que le barreau 2 n'est pas
encore en place dans l'élément 3.
Si aucune pièce décorative 5 n'a été placée sur la grille, les ergots 313
coopèrent avec la série de gorges 48 situées le plus loin de la traverse 1,
puisque l'élément 4 s'emboíte sur une longue distance sur l'élément 3. Si
une pièce décorative 5 a été placée sur la grille, comme c'est le cas sur la
figure 34A, alors les ergots 313 coopèrent avec les gorges 48
intermédiaires. Si deux pièces décoratives 5 ont été placées, alors les
ergots coopèrent avec les gorges placées près de l'ouverture de l'alésage
42.
On insère ensuite un barreau 2 dans les moyens 33, le barreau
traversant l'élément 3 pour venir dans l'alésage 42 de l'élément 4.
Une fois le barreau monté, les ergots 313 ne peuvent plus être enlevés
des gorges 48. C'est ce que montre la figure 34A.
La grille est donc indémontable de l'extérieur, puisque lorsque le
barreau 2 est en place, il n'est plus possible d'enlever les ergots 313 des
gorges 48.
Comme le montre la figure 32A, l'élément 4 comporte
préférentiellement des moyens 420 aptes à assurer un montage en force du
barreau 2 dans l'alésage 42. Les moyens sont préférentiellement situés à
l'extrémité de l'alésage 42.
Par exemple, les moyens 420 de montage en force peuvent se
présenter sous la forme de protubérances ou de stries s'étendant
longitudinalement par rapport à l'alésage 42. Ces stries s'écrasent lors du
montage du barreau 2 dans l'alésage 42 et empêchent ainsi que l'on puisse
enlever facilement le barreau 2 de l'alésage 42. On effectue ainsi un
blocage par friction.
On peut bien évidemment coller par exemple le barreau 2 dans
l'alésage 42.
Les figures 35 à 40 montrent un autre mode de réalisation possible de
l'invention.
La figure 35 montre que l'élément 4 comporte à la base de son
alésage 42 de préférence trois séries de gorges 48 dont l'extension est
perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'alésage 42.
La figure 36 montre une vue en coupe radiale de la partie basse de
l'élément 4, au niveau du bourrelet 45.
On voit sur la figure 36 que chaque gorge 48 est d'extension limitée et
couvre un quart de circonférence, soit un arc de cercle de 90° environ.
Chaque série de gorges 48 comporte deux gorges 48. Les débuts de
chaque gorge 48 sont diamétralement opposés deux à deux, les fins de
chaque gorge 48 sont également diamétralement opposées comme le
montre la figure 36.
Deux rainures 49 dont l'extension est selon l'axe longitudinal de
l'élément 4 relient entre eux les débuts de chaque série de gorges 48.
Les gorges 48 sont aptes à coopérer avec des ergots 313 venus de
matière sur la tige 31 de l'élément 3 visible sur les figures 37 et 38
notamment. La tige 31 est elle-même venue de matière sur l'élargissement
32.
Les ergots 313 sont sensiblement de forme rectangulaire et s'étendent
radialement par rapport à la tige 31. Les longs côtés des ergots 313
épousent le profil intérieur des gorges 48 et des rainures 49.
Les moyens 33 ne comportent pas de fût, mais de préférence
seulement un alésage 36 traversant la tige 31.
La figure 39 montre que l'élément 3 peut être monté d'une seule pièce
avec un motif décoratif 52, dont la représentation est non limitative.
L'élargissement est alors matérialisé par une plaque 53 venue de matière
sur la base de la tige 31.
Le montage de la grille est représenté plus précisément sur la figure
40.
L'élément 3 est inséré dans un passage 11 de la traverse 1. Bien
entendu, le contour du passage 11 coopère avec le profil de la tige 31 et
laisse passer les ergots 313.
On prend alors soin de placer les pièces décoratives que l'on souhaite
entre l'élargissement 32 et la traverse 1. Selon une variante, on utilise
l'élément 3 de la figure 39.
On place ensuite l'élément 4 sur la tige 31. On fait alors coopérer les
ergots 313 avec les rainures 49 afin d'enfoncer l'élément 4 sur la tige 31.
Une fois que l'élément 4 est placé à la bonne hauteur sur la tige 31,
les ergots 313 sont au droit d'une paire de gorges 48.
On fait alors tourner l'élément 4 de 90° autour d'un axe longitudinal à
l'élément 4.
Après la rotation, chaque ergot 313 est dans une gorge 48 et du fait de
la rotation de l'élément 4, aucun ergot 313 n'est en coopération avec une
rainure 49. Par conséquent, l'élément 4 ne peut être retiré de la tige 31.
La figure 36 montre que l'alésage intérieur 42 comporte
préférentiellement un profil circulaire tronqué.
L'orientation des parties planes 24 et circulaires 23 par rapport aux
rainures 49 est telle que le barreau 2 ne peut être enfoncé dans l'alésage
42 que lorsque la rotation de l'élément 4 de 90° a été effectuée.
Une fois la rotation effectuée, on introduit le barreau 2 dans l'alésage
42.
Une fois que le barreau 2 est introduit dans l'alésage 42, on ne peut
plus démonter l'élément 4 de la tige 31 puisqu'une rotation inverse de 90°
qui permettrait de mettre les ergots 313 au droit de rainures 49 n'est plus
possible.
En effet, le barreau 2 est bloqué en rotation du fait de la coopération
des profils circulaires tronqués du barreau 2 et des moyens 33 de l'élément
3. De même, l'élément 3 est également bloqué en rotation du fait de la
coopération des profils circulaires tronqués de l'élément 3 et des passages
11.
De plus, dans le cas où le contour extérieur 43 de l'élément 4 et le
barreau 2 comportent un profil circulaire tronqué, on prend soin de placer
profil plan 24 de l'élément 4 par rapport aux rainures 49 pour que les profils
plans 24 de l'élément 4 et du barreau 2 se correspondent après la rotation
de 90° permettant le montage de la grille.
L'élément 4 comporte préférentiellement des moyens aptes à assurer
un montage en force du barreau 2 dans l'alésage 42. Les moyens sont
préférentiellement situés à l'extrémité de l'alésage 42.
Par exemple, les moyens de montage en force peuvent se présenter
sous la forme de protubérances ou de stries s'étendant longitudinalement
par rapport à l'alésage 42. Ces stries s'écrasent lors du montage du barreau
2 dans l'alésage 42 et empêchent ainsi que l'on puisse enlever facilement le
barreau 2 de l'alésage 42. On effectue ainsi un blocage par friction.
On peut bien évidemment coller par exemple le barreau 2 dans
l'alésage 42.
La ou les pièces formant l'élément 3, ainsi que les autres pièces de la
grille selon l'invention, peuvent être fabriquées de plusieurs façons. Il peut
s'agir par exemple d'une technique de moulage ou injection en fonderie de
métal, de matières plastiques, de résine ou de fibres de verre. Il peut
également s'agir d'une technique d'usinage de pièces.
Chaque traverse 1, chaque barreau 2, chaque élément de liaison 3,
chaque élément 4 ou pièce 5 est en métal, aluminium, en matières
plastiques, en PVC (polychlorure de vinyle), en fibres de verre, en résine ou
en matériau composite par exemple. La traverse 1, les barreaux 2, l'élément
de liaison 3, l'élément 4 et le ou les pièces décoratives 5 notamment
peuvent être en bois par exemple.
Les développements qui précèdent s'appliquent avantageusement à
une grille comportant une ou deux traverses 1 et au moins un barreau 2. On
comprend qu'il est possible de fixer d'autres traverses, par exemple en les
fixant sur les barreaux 2. On peut également prévoir de monter plusieurs
grille selon l'invention les unes sur les autres, selon plusieurs étages.
L'invention comporte notamment l'avantage que la pose de la grille sur
mesure s'effectue principalement par l'assemblage de trois éléments 1, 2 et
3, voire de quatre éléments en ajoutant aux trois éléments 1, 2 et 3
l'élément 4 dans certains modes de réalisation. L'outillage nécessaire n'est
au plus qu'une scie à métaux. Une fois les éléments emboítés, ils sont
indémontables. La grille s'adapte à toutes les dimensions de baies ou de
clôtures.
L'invention est avantageusement vendue sous forme d'ensemble prêt-à-monter
comportant tout ou partie des éléments décrits ci-dessus.