Carburateur pour moteurs à explosions. La revendication du brevet principal n 90559 a pour objet un carburateur pour moteurs à explosions, pourvu d'un réser voir d'essence à flotteur et établi en vue de faire varier automatiquement le niveau de l'essence dans le réservoir en dépendance de la vitesse du moteur, ce carburateur étant caractérisé en ce que le flotteur du réservoir est combiné avec un dispositif ayant pour effet, à mesure que l'allure du moteur aug mente, d'alléger le flotteur du réservoir et de produire ainsi un abaissement du niveau de l'essence dans celui-ci.
Le présent brevet additionnel se rapporte à une forme d'exécution particulière de l'ob jet du brevet principal, présentant la parti cularité que le flotteur est combiné avec plusieurs pistons mobiles à l'intérieur de chambres d'aspiration reliées par un conduit à la chambre de carburation du carburateur et dont les mouvements, sous l'effet d'aspi ration s'exerçant dans celle-ci, déterminent un déplacement du flotteur pour l'alléger dans le réservoir à combustible liquide.
Les dessins ci-annexés représentent une série d'exemples de cette forme d'exécution, qu'on décrira dans la suite les uns après les autres.
Les fig. 1 à 9 montrent de premiers exemples avec dispositif produisant l'allége ment du flotteur par aspiration de ce dernier.
La fig. 1 est une coupe verticale d'un exemple où le flotteur a contenu dans le réservoir à essence g possède deux pistons d'allègement b pénétrant plus ou moins dans les chambres d'aspiration c; La fig. 2 en est une coupe verticale perpendiculaire à celle de la fig. 1-; La fig. 3 est une coupe horizontale cor respondant à la fig. 2; Les fig. 4 et 5 montrent en coupe ver ticale et en coupe horizontale un exemple dans lequel le flotteur a est combiné -avec deux pistons d'allègement b reliés à des leviers de support pour soulever le flotteur pendant l'aspiration dans les chambres c;
Les fig. 6 et 7 montrent une variante dans laquelle. la partie supérieure des pistons d'allègement b est guidée dans le sommet des chambres d'aspiration c; Les fig. 8 et 9 montrent une variante de l'exemple des fig. 4 et 5 dans laquelle les pistons d'allégement b sont guidés par l'extrémité inférieure de leur tige dans une embase venue de fonte avec le fond du réser voir à essence g.
Dans tous ces exemples, les chambres c à pistons b sont reliées par un conduit t à la chambre de carburation du carburateur de façon que les différents degrés de dépres sion dans celle-ci se manifestent aussi dans lesdites chambres c. Des trous f font com muniquer l'intérieur du réservoir à essence g avec l'atmosphère pour empêcher qu'une dé pression se manifeste sur l'essence dans le réservoir g lors du mouvement des pistons d'allégement.
Comme au brevet principal, lorsque le moteur est à l'arrêt ou au ralenti, la dépres sion dans la chambre de carburation du carburateur et par suite à l'intérieur des chambres c, est faible, le flotteur a, sous l'effet de son poids qui est maximum n'est soulevé que lorsque l'essence occupe son niveau maximum dans le réservoir. Le gicleur du carburateur est donc alimenté par une colonne d'essence ayant sa hauteur maxima.
Lorsque l'allure du moteur augmente et que, par suite, la dépression devient plus forte dans la chambre de carburation et égale ment de ce fait, à l'intérieur des chambres c, les pistons b se trouvent aspirés et tendent à entraîner dans leur mouvement le flotteur a; ce dernier subit de ce fait une perte de poids proportionnelle à la force d'aspiration exercée sur les pistons b et en conséquence le volume du liquide déplacé par le flotteur est d'autant plus faible que le flotteur subit une plus grande perte de poids.
La fig. 10 montre un carburateur de ce genre muni de plusieurs tuyaux à gicleurs j dont les orifices d'entrée se trouvent situés à des niveaux différents dans le réservoir d'es sence g pour se noyer ou se découvrir en plus ou moins grand nombre, afin de débiter plus ou moins de combustible, suivant la vitesse du moteur.
La fig. 11 montre une variante de gicleur j produisant le même effet, ayant la bran- che d'alimentation pourvue d'une enveloppe k munie d'une fente longitudinale d dont la forme ou section de passage peut varier pour obtenir à certains points du niveau du com bustible des proportions différentes dans l'ar rivée du combustible.
Dans la fig. 12, la fente de l'enveloppe k est remplacée par des trous ou perforations in, en nombre et de forme déterminés, ces per forations se noyant ou se découvrant en plus ou moins grand nombre selon la vitesse du moteur.
Les fig. 13 à 18 montrent le conduit t reliant la chambre de carburation aux cham bres d'aspiration c pourvu de moyens ne per mettant l'aspiration du moteur, et par suite des pistons dans les chambres c qu'à partir d'un certain degré de dépression (fig. 13 à 17) ou à partir d'un certain degré d'ouverture pour les gaz (fig. 18).
Ce résultat est obtenu, soit par l'emploi d'une bille pesante n, (fig. 13), d'une soupape pesante o (fig. 14), d'une soupape à ressort p (fig. 15), d'une lame ressort formant clapet q (fig. 16) ou d'une soupape r à dash-pot (fig. 17), les parties<I>ii, o,</I> 1), q et r étant in tercalées sur un étranglement du conduit t.
Dans la variante de la fig. 18, le conduit t est pourvu d'un robinet t' relié au papillon e dans la chambre de carburation cd et possé dant une ouverture de communication zc.
Les fig. 18 à 21 montrent l'application du perfectionnement à un carburateur du type "Zénith". L'organe qui alimente le carburateur "Zénith" aux petites et moyennes vitesses est le compensateur (-z en fig. 19) qui est un gicleur non soumis à la dépres sion interne du carburateur, mais qui débite en charge seulement. Le compensateur rem plit bien son rôle aux vitesses réduites du moteur, mais il continue à débiter aux grandes vitesses et occasionne à ce moment une dépense absolument inutile. Cet abus d'essence peut être évité en établissant le carburateur suivant les principes de l'inven tion.
La fig. 19 montre en coupe le carbura- tenr "Zénith" ordinaire, tandis- que les fig. 20 et 21 montrent ce carburateur établi avec deux pistons d'allégement b pour le flotteur a, ces pistons rentrant dans des chambres d'aspiration c reliées par un conduit à la chambre de carburation d du carburateur.
Il est possible d'employer dans les exem ples décrits diverses formes de flotteur per mettant l'obtention de variations de niveau plus ou moins lentes selon que telle ou telle partie du flotteur émergera du niveau du combustible dans le réservoir g.
Les fig. 22 à 41 montrent une série de flotteurs B ayant les formes les plus variées et pourvus de pistons d'allègement A; la ligne en traits mixtes indique le plus haut niveau de l'essence.