CH675820A5 - - Google Patents

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L'invention se rapporte à un procédé pour fabriquer une couronne interne directement sur un modèle de travail d'une dent, cette couronne interne étant composée essentiellement d'un métal noble et se destinant à faire partie d'une couronne stratifiée mixte pour la restauration de couronnes dentaires, cette couronne mixte comprenant encore une couronne externe [dorénavant désignée simplement par la(les) couronne(s) stratifiée(s) mixte(s)]. L'invention se rapporte encore à un dispositif pour ia mise en œuvre de ce.procédé.

Jusqu'à présent, on préparait les couronnes internes de couronnes stratifiées mixtes soit à partir de coulées métalliques, soit d'une feuille de métal. Selon le procédé qui fait usage d'une coulée métallique, la couronne interne d'une couronne stratifiée mixte est préparée par le procédé de coulée à la cire perdue et, conformément au procédé faisant usage d'une feuille de métal, on recouvre le modèle de travail d'une dent avec cette feuille sans recourir au procédé de coulée à la cire perdue, la feuille métallique étant alors pressée contre la dent à l'aide d'une spatule appropriée et ensuite estampée sur le modèle de travail à l'aide d'une étampe.

Lorsqu'on fabrique la couronne interne d'une couronne stratifiée mixte à partir d'une coulée métallique, on crée un modèle en cire d'un modèle de travail d'une dent sur lequel est reproduit l'état de la dent à restaurer (et qui peut être dorénavant appelé simplement le modèle de travail d'une dent), on l'équipe d'un fil de coulée et on le recouvre avec un produit de revêtement. Après la prise de ce revêtement, on effectue la fusion du modèle en cire à l'intérieur et on coule un métal fondu dans la cavité résultante pour préparer une pièce coulée métallique, qui est par la suite lavée, ajustée et polie. Le temps de travail nécessaire, pour chaque dent, est d'environ 30 minutes pour la préparation du modèle en cire, d'à peu près 1 heure pour la fusion de celle-ci, d'environ 10 minutes pour la coulée et d'environ 30 minutes pour le polissage de la pièce coulée. Le temps nécessaire pour ces opérations successives, de la préparation du modèle en cire au polissage de la pièce coulée, totalise ainsi à peu près 3 heures. Pour ces pièces coulées, on utilise généralement des alliages de métaux nobles et des alliages de métaux basiques. Par exemple, pour des couronnes en porcelaine liée par fusion, d'une part, on emploie des alliages Au-Pt-Pd et Au-Pd-Ag, comme alliages de métaux nobles, ainsi que des alliages Ni-Cr, Ni-Cr-Mo et Ni-Cr-Co-Mo, comme alliages de métaux basiques; pour des couronnes en plastique, d'autre part, on utilise comme alliages de métaux nobles des alliages Au-Ag-Cu, Au-Ag-Pd et Ag-Pd et des alliages Ni-Cr et Co-Cr comme alliages de métaux basiques.

Considérant maintenant la préparation d'une couronne stratifiée mixte dont la couronne interne est faite d'une feuille métallique d'un métal noble, on recouvre un modèle de travail d'une dent avec une feuille, par exemple en forme d'ombrelle avec un œil de bœuf, ayant une epaisseur de 50 micromètres et une structure à quatre couches comprenant 100% Au; 85% Au + 5% Pt + 10% Pd; 100% Pt et 80% Au + 10% Pd + 10% contrepoids, la feuille étant conformée à la dent avec huit à dix plis, à l'aide d'une petite pince. La feuille est pressée à plusieurs reprises contre le modèle de la dent, le long de sa surface, au moyen d'une spatule appropriée. La feuille de métal noble est ensuite estampée sur le modèle de travail de la dent à l'aide d'une étampe comprenant un tube externe et un organe cylindrique destiné à être ajusté à son intérieur, l'extrémité inférieure de l'étampe s'appliquant contre le modèle de la dent ayant la feuille de métal pressée contre lui et l'étampe produisant une action de soufflement et estampage par l'intermédiaire de caoutchouc. Par la suite, on enlève la feuille de métal noble du modèle de travail de la dent et on la chauffe avec un brûleur à gaz pour fondre l'or dans la feuille.

Cependant, la préparation des couronnes internes pour couronnes stratifiées mixtes par emploi d'une coulée métallique présente les problèmes cités ci-après.

1) Dans certains cas, étant donné que la précision dimensionnelle de la pièce coulée métallique n'est pas très bonne, cette pièce peut ne pas très bien s'adapter à un modèle de travail d'une dent sur lequel est reproduit l'état d'une dent à restaurer. Ceci résulte du fait que, même si la précision des dimensions de la pièce coulée métallique doit être corrigée par l'intermédiaire de la dilatation d'un produit de revêtement, car cette précision dépend des variations dimensionnelles d'un modèle en cire, d'un revêtement et d'un alliage, en particulier de la contraction de coulée d'un alliage, il est très difficile de corriger complètement la précision dimensionnelle en raison du fait que la contraction de coulée est fortement dépendante non seulement du type d'alliage, mais aussi de la forme de la pièce coulée métallique, de la résistance du revêtement et des conditions du moulage.

2) Comme l'épaisseur de la pièce coulée métallique est de l'ordre de 200 à 300 micromètres, il est nécessaire d'augmenter la quantité de porcelaine ou matière plastique à agglomérer pour obtenir la configuration d'une couronne semblable à celle d'une dent naturelle et, en même temps, obtenir une nuance de couleur qui correspond à celle d'une dent naturelle. Pour cette raison, on doit enlever une plus grande quantité de la dent d'un patient lorsqu'on prépare cette dent pour recevoir une prothèse dentaire fixe. En résultat, le temps nécessaire au dentiste pour préparer la dent est plus long et l'opération est plus douloureuse pour le patient. Ainsi, il serait idéal de minimiser l'épaisseur de la pièce coulée métallique. Cependant, en pratique, il est difficile de réduire cette épaisseur à 200 micromètres ou moins, en raison du développement de défauts de coulée tels que bosses, fragilité à froid, rugosité de la surface et microretrait.

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3) Comme mentionné auparavant, les opérations de préparation, revêtement et incinération du modèle en cire, jusqu'au polissage de la pièce coulée, prennent un intervalle de temps d'au moins 3 heures et la préparation du moulage métallique prend du temps à la personne qui s'en occupe.

D'un autre côté, la préparation d'une couronne stratifiée mixte dont la couronne interne est en feuille de métal présente les problèmes suivants:

1 ) L'ajustage de la feuille de métal pressée ou du chaperon métallique au modèle de travail d'une dent n'est jamais parfait, même si ledit modèle est recouvert avec de la feuille d'un métal noble, en faisant huit à dix plis de celle-ci à l'aide d'une pince exclusive et cette feuille est pressée à plusieurs reprises contre le modèle à l'aide d'une spatule propre pour le pressage de feuilles métalliques. Par ailleurs, il y a une certaine limite à cette compatibilité, même lorsque la feuille de métal ou chaperon métallique pressé contre le modèle est estampé avec une étampe.

2) Lors de l'usage d'une étampe pour estamper la feuille ou chaperon métallique contre le modèle de la dent selon le type, forme et grandeur de ce modèle de travail ou la façon dont on emploie l'étampe, il peut arriver que ledit modèle se brise.

3) Lorsqu'on enlève la feuille pressée ou le chaperon métallique du modèle de travail de la dent après l'estampage, ce chaperon a tendance à se déformer à cause de sa résistance limitée. Pour faciliter cet enlèvement, il est nécessaire de simplifier la préparation du modèle de la dent, ce qui oblige le dentiste à faire attention à la préparation de la dent destinée à recevoir une prothèse dentaire fixe.

4) Après avoir enlevé du modèle de la dent la feuille métallique pressée ou chaperon métallique, on doit procéder à sa finition par chauffage avec un brûleur à gaz. Cette opération demande une expérience et habilité considérables, car il faut faire attention à la position et au temps d'exposition de la feuille estampée ou du chaperon aux flammes du brûleur. Ceci résulte du fait qu'il est difficile d'effectuer ce chauffage de façon que la couche d'or dans le strate de la feuille de métal noble soit fondue et coulée entre les huit à dix plis formés dans la feuille de métal pressée ou chaperon métallique.

La présente invention permet d'éliminer de façon considérable ces limites imposées auparavant ou les problèmes en rapport avec la précision de reproduction de l'état de la dent et l'épaisseur de la couronne interne, lors de la préparation d'une couronne stratifiée mixte pour restauration de la couronne d'une dent, en employant une coulée ou une feuille métallique pour la couronne interne. Selon l'invention, on a trouvé que lorsque la couronne interne d'une couronne stratifiée mixte est composée essentiellement d'un métal noble, on obtient des résultats satisfaisants par formation de dépôts épais par galvanoplastie, au lieu d'utiliser une coulée ou une feuille métallique, les dépôts étant formés sur la surface appropriée du modèle de travail de la dent, et en enlevant ensuite ce modèle de travail.

En général cependant, comme le modèle de travail de la dent est d'une matière non-conductrice, telle que le gypse ou de la résine synthétique, il est imposible d'appliquer de la galvanoplastie directement sur l'endroit du modèle de la dent destiné à la formation de la couronne interne. Par ailleurs, étant donné que la couronne interne d'une couronne stratifiée mixte est utilisée dans un environnement particulier, à savoir l'intérieur de la bouche, elle devrait être formée essentiellement d'un métal noble exempt de terrassement, rouille ou toxicité. Toutefois, lorsqu'on forme un dépôt d'un métal noble autre que l'or et l'argent par galvanoplastie c.d., les cristaux déposés absorbent de l'hydrogène gazeux pendant l'opération galvano-plastique. En conséquence, les dépôts métalliques peuvent s'écailler ou se casser en raison d'une détérioration de leurs propriétés physiques, ce qui rend la formation de dépôts épais impossible. En plus, l'épaisseur de la couche de métal déposée n'est pas uniforme, cette couche étant très fine dans les concavités. Particulièrement dans les cas des modèles de travail d'une dent ayant au moins un face concave, il est impossible de leur appliquer des dépôts épais uniformes, composés essentiellement d'un métal noble.

On a maintenant trouvé qu'on peut résoudre ces problèmes conformément à la présente invention, en appliquant et solidifiant une matière de revêtement conductrice, insoluble dans un bain de placage, sur le modèle de travail d'une dent, même si ce modèle est d'une matière non-conductrice comme le gypse ou une résine synthétique, la portion ainsi revêtue pouvant alors être employée comme cathode, la galvanoplastie c.d., utilisée jusqu'ici pour déposer la couche de métal noble formant la couronne interne, étant remplacée par une galvanoplastie puisée, selon laquelle on fait passer un courant puisé entre l'anode et la cathode, avec une durée de l'impulsion, une densité de courant et un cycle de fonctionnement [(durée de l'impulsion)/(durée de l'impulsion) + (intervalle entre deux impulsions successives)] déterminés. En outre, on peut résoudre le problème des épaisseurs trop fines obtenues sur les faces d'application concaves en submergeant, de façon fixe, dans le bain de placage une électrode auxiliaire constituée du même métal que celui qu'on veut déposer, cette électrode étant placée entre l'anode et la cathode et ayant une extrémité pouvant être, ou ne pas être, reliée à l'anode et l'autre extrémité en regard de, et adjacente à, une dépression dans la cathode.

Plus particulièrement, la présente invention concerne un procédé pour fabriquer une couronne interne d'une couronne stratifiée mixte destinée à la restauration dentaire, ladite couronne interne étant composée essentiellement d'un métal noble, caractérisé en ce qu'une matière de revêtement électriquement conductrice, insoluble dans un bain de placage, est appliquée et solidifiée sur une surface d'un modèle

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de travail d'une dent constitué d'une matière non-conductrice, la couronne interne se formant sur ladite surface, des connections électriques étant exécutées de façon à rendre cathodique ladite matière de revêtement pendant que cette matière est plongée dans le bain de placage, une anode est introduite dans ce bain et fixée dans une position se trouvant en regard de ladite surface pour formation de la couronne interne, une électrode auxiliaire, formée du même métal que celui qu'on veut déposer, est submergée dans ce bain de placage, entre l'anode et la cathode, une extrémité de ladite électrode pouvant être, ou ne pas être,-reliée à-l'anode, -son autre extrémité se trouvant-en regard-de,-et adjacente à, une dépression dans la cathode et un courant puisé est appliqué entre l'anode et la cathode, avec une durée d'impulsion de 0,01 à 50 msec, une densité de courant de 1 à 20 A/dm2 et un cycle de fonctionnement de 1 à 30 %, pour ainsi former la couronne interne par galvanoplastie. L'invention concerne encore un dispositif pour la mise en œuvre du procédé susmentionné.

Le procédé selon l'invention pour fabriquer les couronnes internes de couronnes stratifiées mixtes et le dispositif pour la mise en œuvre de ce procédé seront décrits ci-après de façon plus détaillée, en référence au dessin annexé, présenté schématiquement et à titre d'exemple.

La figure 1 montre la structure d'une forme d'exécution du dispositif de fabrication de couronnes internes selon l'invention.

Les figures 2 et 3 sont des vues en plan élargies prises selon la ligne A-A de la figure 1, montrant une autre disposition relative du modèle de travail de la dent et d'une électrode auxiliaire.

Les figures montrent un modèle de travail d'une dent 1 sur lequel est reproduit l'état de la dent à restaurer et qui est formé d'une matière électriquement non-conductrice. Cette dernière peut être une ma-.tière appropriée quelconque, capable de reproduire facilement l'état d'une dent et pouvant être séparée sans difficulté d'une couronne interne, formée par dépôt électrolytique sur une surface prévue à cet effet et constituée essentiellement d'un métal noble, sans dissoudre ou endommager cette couronne interne. On peut employer, comme ladite matière non-conductrice, par exemple du gypse, qui est facilement dissout dans un solvant pour gypse fabriqué par G-C Dental Industriai Corp. et vendu sous le nom commercial «Roclean» ou des résines synthétiques acryliques, époxy ou de silicate d'éthyle, qui sont par la suite brûlées par échauffement, laissant derrière la couronne interne. Le métal susceptible de former une couronne interne par galvanoplastie est essentiellement un métal noble qui devra pouvoir être déposé électrolytiquement et être appliqué de façon sûre et hygiénique dans les conditions de la cavité buccale, comme par exemple le platine, le palladium, le rhodium, le ruthénium, l'or et l'argent, qui peuvent être employés seuls ou sous forme d'alliages avec du fer, nickel, cuivre, cobalt, molybdène, tungstène et/ou indium. Toutefois, il va de soi que lorsqu'on bâti avec de la porcelaine sur la couronne interne, pour la lier ensuite à celle-ci par fusion, ou lorsqu'on lie un métal à la couronne interne par le procédé de coulée à la cire perdue, il faut employer un métal noble pur ou un de ses alliages qui ne soit pas susceptible de ramollir ou de se déformer à la température de fusion de la porcelaine ou à la température de coulée du métal à lier. Une matière de revêtement électriquement conductrice 2 est appliquée et solidifiée sur la surface du modèle de travail d'une dent 1 qui se destine à la formation de la couronne interne, pour pouvoir utiliser cette matière comme cathode.

La matière de revêtement conductrice 2 doit être insoluble dans un bain de placage et peut comprendre une combinaison d'un liant, notamment une résine de cellulose, une résine mixte cellulo-se/méthacrylate/phénolique ou une résine mixte méthacrylate/polystyrène, avec environ 65 à 70% de poudre d'argent. Un accessoire conducteur cathodique 3, dont l'extérieur est isolé, est prévu afin de fixer et retenir sur place le modèle de travail d'une dent 1 et permettre le passage d'un courant à travers la matière de revêtement 2, appliquée et solidifée sur la surface de ce modèle 1, pour rendre cette matière cathodique. L'accessoire conducteur cathodique 3 peut s'étendre à travers le modèle de travail d'une dent 1, du côté de ce modèle opposé à la surface de formation de la couronne interne, et avoir une extrémité exposée du côté de cette surface, pour permettre le passage d'un courant à travers la matière conductrice 2 ou bien l'accessoire 3 peut être seulement noyé dans le modèle 1 et fixé du côté de celui-ci opposé à ladite surface de formation de la couronne interne. Dans ce dernier arrangement, il faut alors un organe conducteur auxiliaire 4 pour assurer la liaison électrique entre l'extrémité de la matière 2 opposée à la surface de formation de la couronne interne et l'accessoire conducteur cathodique 3. De préférence, l'organe conducteur auxiliaire 4 sera isolé sur sa face externe.

Lorsque le modèle de travail d'une dent I est en gypse, on préfère isoler sa surface, à l'exception de la portion destinée à la formation de la couronne interne, pour éviter la dissolution d'ions calcium du gypse dans le bain de placage (décrit plus loin) qui engendre des défauts de placage. Ainsi, une telle isolation devrait être réalisée simultanément avec l'isolement de l'organe conducteur auxiliaire 4.

Une anode 5 est tenue par un accessoire conducteur anodique 6 dont la surface externe est isolée et peut être constituée par la même matière que le métal à déposer par galvanoplastie ou d'une matière qui ne se dissout pas dans le bain de placage, comme par exemple le carbone. Une électrode auxiliaire 7, du même métal que celui à déposer, peut être, ou ne pas être, reliée par une de ses extrémités à l'anode 5 et est tenue par un organe de support 8 en matière isolante entre la matière de revêtement conductrice cathodique 2 et l'anode 5 dans le bain de placage, de façon que son autre extrémité se trouve en regard de, et adjacente à, une dépression de la surface du modèle de travail non-conducteur 1 sur laquelle doit se former la couronne interne, c'est-à-dire une dépression dans la matière de revêtement conductrice 2.

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Le modèle de travail non-conducteur 1, sur lequel est appliquée et solidifiée la matière de revêtement 2 formant la cathode, l'anode 3 et l'électrode auxiliaire 7 sont plongés dans un bain de placage 10 contenu dans un récipient pour placage 9. Le bain de placage 10, contenu dans le bac 9, est agité par un agitateur 11 et maintenu à une température déterminée par dispositif 12. Un organe porteur 13, destiné à tenir et fixer l'accessoire conducteur cathodique 3, l'accessoire conducteur anodique 6 et l'organe de support 8 de l'électrode auxiliaire, est disposé au-dessus du récipient 9 et devrait de préférence comporter des moyens de retenue-et fixation-13a, en-caoutchouc ou-autre matière élastique pour tenir les organes conducteurs correspondants 3, 6 et 8, afin de permettre un ajustage libre de leur hauteur dans le bain de placage 10. Une source d'alimentation 14 est prévue pour fournir un courant puisé entre l'anode 5 et le produit de revêtement cathodique 2, la durée de l'impulsion étant de 0,01 à 50 msec et la densité du courant puisé de 1 à 20 A/dm2, dans un cycle de fonctionnement de 1 à 30%.

Pour mettre en œuvre le procédé de fabrication de la couronne interne d'une couronne stratifiée mixte, à l'aide du dispositif décrit plus haut, le modèle de travail non-conducteur d'une dent 1 est initialement fabriqué dans une matière non-conductrice comme le gypse. Ensuite, on fixe sur place l'accessoire conducteur anodique 6 (qui porte l'anode 5, retenu par les moyens de retenue et fixation 13a disposés sur l'organe porteur 13 situé au-dessus du récipient 9), le modèle de travail (sur lequel est reproduit l'état de la dent à restaurer et qui porte le produit de revêtement conducteur 2, appliqué et solidifié sur fa surface du modèle destinée à la formation de la couronne interne), l'accessoire conducteur cathodique 3 (destiné à permettre le passage d'un courant à travers le produit de revêtement conducteur 2 pour le rendre cathodique et pourvu d'un isolement sur sa face externe) et l'organe de support 8 de l'électrode auxiliaire (constitué par une matière isolante et prévu pour tenir l'électrode auxiliaire 7 dont une des extrémités peut être, ou ne pas être, reliée à l'anode 5 et qui est formée du même métal que celui qu'on veut déposer dans une position déterminée, de sorte que l'autre extrémité de l'électrode 7 se trouve en regard de, et adjacente à, une dépression dans la surface du modèle 1 sur laquelle se forme la couronne interne). Par la suite, le modèle de travail d'une dent 1, l'anode 5 et l'électrode auxiliaire 7 sont fixés de façon à plonger dans le bain de placage 10 contenu dans le récipient 9 muni de l'agitateur 11 pour agitation mécanique du bain 10 et du dispositif 12 destiné à maintenir le bain à une température prédéterminée. La source d'alimentation 14 est ensuite mise en marche pour appliquer un courant puisé entre l'accessoire conducteur cathodique 3 et l'accessoire conducteur anodique 6, avec une durée de l'impulsion de 0,01 à 50 msec et une densité de courant puisé de 1 à 20 A/dm2, dans un cycle de fonctionnement de 1 à 30%, afin d'obtenir un dépôt électrolytique.

Les conditions susmentionnées pour l'opération de placage sont justifiées ci-après. Etant donné que la surface du métal déposé est d'autant plus lisse et d'un granulé plus fin que la durée de l'impulsion est courte, la limite inférieure de cette durée est égale à 0,01 msec, qui est la valeur minimale qu'on peut obtenir avec un générateur d'impulsions disponible dans le marché. D'autre part, la limite supérieure de la durée de l'impulsion est égale à 50 msec, car les grains de la surface du métal déposé deviennent si grossiers, à une durée d'impulsion dépassant 50 msec, que cette surface perd son lustre métallique et devient noirâtre. Quant au cycle de fonctionnement, d'une part, s'il est inférieur à 1 %, la vitesse de déposition du métal devient généralement trop basse et, d'autre part, lors d'un cycle de fonctionnement dépassant les 30 %, la surface du métal devient noirâtre, car les intervalles entre deux impulsions successives sont trop courts, de sorte que l'effet de réduction de la quantité d'impuretés dans le métal et de la porosité de celui-ci est trop limité. Ainsi, le cycle de fonctionnement appliqué est limité à la fourchette de 1 à 30 %. En général, à mesure que la densité du courant puisé augmente, la vitesse de formation de noyaux cristallins est relativement supérieure à la vitesse de croissance des grains. Ces derniers deviennent ainsi tellement fins que la surface du métal déposé devient lisse. Toutefois, quand on désire obtenir des dépôts épais, disons d'une épaisseur de 40 à 300 micromètres, la vitesse de déposition du métal est faible à une densité de courant inférieure à 1 A/dm2, tandis qu'on observe des phénomènes de ter-nissement, brisure et écaillage lorsque la densité de courant dépasse 20 A/dm2. Par conséquent, cette densité de courant est limitée à la fourchette de 1 à 20 A/dm2.

Bien que l'invention ait été décrite en référence à une forme d'exécution particulière dans laquelle un seul modèle de travail d'une dent 1 est submergé dans le bain de placage 10, il est clair qu'on peut utiliser deux ou plusieurs de ces modèles, si désiré. En outre, lorsqu'il y a deux ou plusieurs dépressions dans fa surface du modèle de travail 1 sur laquelle se formera la couronne interne, le nombre correspondant d'électrodes auxiliaires 7 peut être disposé à des emplacements en regard de, et adjacents à, ces dépressions. Selon cette disposition cependant, on ne peut utiliser qu'un organe de support 8 de l'électrode auxiliaire en matière isolante, tandis que plusieurs électrodes auxiliaires 7 peuvent être reliées entre elles au moyen de pièces de connection isolantes 7a.

Exemple 1

Le modèle de travail de la dent 1 non-conducteur formé en gypse, sur lequel l'état de la première prémolaire supérieure à restaurer était reproduit, a été fourni. Une couche du produit de revêtement conducteur 2, contenant un liant, constitué par une résine de cellulose/résine époxy, avec 65% en poids de poudre d'argent, dont la viscosité avait été ajustée à l'aide d'acétate d'éthyle, fut appliquée et solidifiée sur la surface du modèle de travail 1 destinée à la formation de la couronne interne, au moyen d'une bros5

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se et de façon à former une épaisseur d'environ 10 micromètres. Le modèle de travail de la dent 1 ainsi préparé fut fixé de façon à être submergé dans le bain de placage 10 et la couche de matière conductrice 2 reliée électriquement pour servir de cathode. L'anode 5, constituée par une plaque de palladium de 15 mm de longueur, 15 mm de largeur et 1,5 mm d'épaisseur, a été plongée dans le bain 10 et fixée dans une position se trouvant en regard de la position du modèle de travail 1 à laquelle doit se former la couronne interne. L'électrode auxiliaire 7, constituée par une tige cylindrique de palladium de 2,5 mm de diamètre extérieur et 20 mm de longueur,-a été introduite dans le bain 10, -entre la couche de produit de revêtement cathodique 2 et l'anode 5, une extrémité de la tige étant espacée de 20 mm de l'anode 5 et l'autre extrémité se trouvant en regard de, et adjacente à, la dépression dans la couche de produit de revêtement cathodique 2, mais à 5 mm de distance de cette dépression. Le dépôt par galvanoplastie fut réalisé avec un bain ayant la composition suivante et dans les conditions citées ci-après.

Composition du bain galvanoplastique

PdCl2 • 2H2O

3,7 g/l

Naj>HP04

100 g/l

(NH4)2HP04 ■ 12H2O

20 g/l

Acide benzoïque (C7H6O2)

2,5 g/l pH

9 ou moins

Température du bain

50°C environ

Conditions de placage

Durée de l'impulsion

0,1 msec

Cycle de fonctionnement

10%

Densité du courant puisé

4,3 A/dm2

Temps de dépôt

10 heures

Après l'achèvement du placage, on a plongé le modèle de travail de fa dent 1 dans un solvant du gypse, le «Roclean» (nom de fabrique) fabriqué par G-C Dental Industriai Corp., pour dissoudre le gypse à l'aide d'un dispositif de nettoyage ultrasonique. Le produit résultant fut ensuite lavé à l'acétone, acide nitrique dilué et eau, afin d'enlever la matière de revêtement conductrice 2, et séché. On a pu obtenir, comme résultat, une couronne interne en palladium d'une épaisseur de 70 micromètres et de forme appropriée, destinée à une couronne stratifiée mixte.

Exemple 2

Le modèle de travail de la dent 1 non-conducteur formé en gypse, sur lequel l'état de la première molaire inférieure et de l'incisive centrale supérieure à restaurer était reproduit, a été fourni. Une couche du produit de revêtement conducteur 2 contenant un liant de résine de cellulose avec 65% en poids de poudre d'argent et dont la viscosité fut ajustée avec de l'acétate d'éthyle fut appliquée et solidifiée sur la surface du modèle de travail 1 destinée à la formation de la couronne interne au moyen d'une brosse et de façon à former une épaisseur d'environ 20 micromètres. Le modèle de travail de la dent 1 ainsi préparé fut fixé de façon à être submergé dans le bain galvanoplastique 10 et la couche de matière conductrice 2 reliée électriquement pour servir de cathode. L'anode 5, constituée par une plaque de platine de 10 mm de longueur, 5 mm de largeur et 1 mm d'épaisseur, a été plongée dans le bain 10 et fixée dans une position se trouvant en regard de la position du modèle de travail 1 à laquelle doit se former la couronne interne. L'électrode auxiliaire 7, constituée par une plaque de platine de 3 mm de largeur, 1 mm d'épaisseur et 25 mm de longueur, a été introduite dans le bain 10, entre la couche de produit de revêtement cathodique 2 et l'anode 5, une extrémité de la plaque étant espacée de 5 mm de l'anode 5 et l'autre extrémité se trouvant en regard de, et adjacente à, la dépression dans la couche de produit de revêtement cathodique 2, mais à 15 mm de distance de cette dépression. Le dépôt par galvanoplastie fut réalisé avec un bain ayant la composition suivante et dans les conditions citées ci-après.

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Composition du bain galvanoplastique

Phosphate d'ammonium

20 g/l

[<NH4)2HP04]

Phosphate de sodium (Na2HP04)

100 g/I

Chlorure de platine (PtCI)

4g/l pH

9 ou moins

Température du bain

80°C environ

Conditions de placage

Durée de l'impulsion

1 msec

Cycle de fonctionnement

20%

Densité du courant puisé

4,0 A/dm2

Temps de dépôt

9 heures

Après l'achèvement du placage, on a plongé le modèle de travail de la dent 1 dans un solvant du gypse, le «Roclean» (nom de fabrique) fabriqué par G-C Dental Industriai Corp., et on l'a dissout à l'aide d'un dispositif de nettoyage ultrasonique. Le produit résultant fut ensuite lavé à l'acétone, acide nitrique dilué et eau, afin d'enlever la matière de revêtement conductrice 2, et séché. On a pu obtenir, comme résultat, une couronne interne en platine d'une épaisseur de 60 micromètres et de forme appropriée pour la couronne stratifiée mixte destinée à la première molaire et l'incisive centrale.

Les couronnes stratifiées mixtes destinées à la restauration dentaire, comprenant des couronnes internes obtenues conformément à l'invention, présentent les avantages cités ci-après, par rapport aux couronnes stratifiées mixtes connues de l'état de la technique, dans lesquelles la couronne interne est constituée par une pièce coulée métallique.

1 ) Etant donné que la couronni interne est fabriquée par galvanoplastie, en formant un dépôt d'un métal noble directement sur un modèle de travail d'une dent, cette couronne est parfaitement ajustée audit modèle et n'est pas influencée par des variations dimensionnelles du modèle en cire, du revêtement et de l'alliage coulé.

2) On peut obtenir des couronnes internes d'épaisseurs de 40 à 400 micromètres sans que cela n'entraîne des défauts de coulée tels que bosses, fragilité à froid, rugosité de la surface ou micro-retrait. En conséquence, vu que la quantité de porcelaine ou matière plastique à être accumulée sur la couronne interne peut être augmentée pour rendre la couronne externe associée plus épaisse, on peut donner à la couronne stratifiée mixte la même forme et le même ton de couleur que ceux des dents naturelles. En outre, comme la quantité à enlever à la dent du patient, lors de la préparation de cette dent pour recevoir une prothèse fixe, peut être réduite à un minimum, le temps nécessaire pour la préparation de la dent peut être écourté, ce qui est un avantage pour le dentiste, en même temps que pour le patient qui souffre moins.

3) On peut faire la couronne interne sans recourir à une série d'opérations successives comprenant la préparation, revêtement et fusion des modèles en cire, la coulée et le polissage des pièces coulées. Ainsi, la couronne interne peut être préparée sans recours à toutes ces opérations, tout simplement en plaçant un modèle de travail d'une dent, auquel on a appliqué une couche d'une matière de revêtement conductrice pâteuse dans un dispositif pour galvanoplastie.

Par rapport aux couronnes stratifiées mixtes conformes à l'état de la technique obtenues en utilisant une feuille de métal pour la couronne interne, la couronne stratifiée mixte comprenant une couronne interne fabriquée conformément à l'invention présente les avantages suivants.

1) Comme la couronne interne peut être fabriquée par un dépôt galvanoplastique d'un métal noble directement sur un modèle de travail de la dent, elle est beaucoup plus conforme à ce modèle que n'importe quelle feuille de métal ou chaperon métallique obtenu par recouvrement d'un modèle d'une dent avec une feuille d'un métal noble qui est pressée contre ce modèle à plusieurs reprises le long de sa surface.

2) Vu qu'il n'est plus nécessaire d'estamper une feuille métallique pressée ou un chaperon métallique pressé contre un modèle de travail d'une dent au moyen d'une étampe, ce modèle ne risque plus de se casser comme cela était le cas pour certaines configurations et dimensions de ces modèles ou lorsque l'étampe n'était pas convenablement employée.

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3) Il n'est plus nécessaire de faire attention à la préparation de la dent pour prothèse fixe en vue de faciliter l'enlèvement de la feuille de métal ou du chaperon métallique du modèle de travail de la dent. Ainsi, on peut préparer la dent sans contraintes.

4) Par ailleurs, il n'y a pas besoin de fondre le métal dans une couche d'une feuille de métal noble et de le couler entre les plis d'une feuille métallique pressée ou chaperon métallique.

En outre, le procédé selon l'invention-permet tJe résoudre les problèmes rencontrés lors de la fabrication de la couronne interne - composée essentiellement d'un métal noble - d'une couronne stratifiée mixte, car des dépôts épais sont directement appliqués par galvanoplastie à la portion du modèle de travail d'une dent prévue pour la formation de la couronne interne.

1) Il est impossible d'utiliser, comme cathode, le modèle de travail d'une dent, sur lequel est reproduit l'état d'une dent à réparer, en raison du fait que ce modèle est formé d'une matière non-conductrice comme le gypse ou une résine synthétique. Cependant, ce problème peut être résolu, conformément à l'invention, en appliquant à la portion dudit modèle sur laquelle doit se former la couronne interne un produit de revêtement conducteur, insoluble dans le bain galvanoplastique, ce produit solidifiant sur place et servant de cathode.

2) Comme la couronne interne d'une couronne stratifiée mixte est utilisée dans la bouche, elle doit être composée essentiellement d'un métal noble exempt de ternissement, rouille ou toxicité. Lors de l'opération galvanoplastique, le métal déposé a tendance à devenir friable par absorption d'hydrogène. Toutefois, ce problème peut être résolu si on emploie une source d'alimentation de courant permettant d'engendrer un courant puisé entre l'anode et la cathode, à une durée de l'impulsion et une densité de courant déterminées, en combinaison avec un cycle de fonctionnement donné, par exemple une durée de l'impulsion de 0,01 à 50 msec et une densité de courant puisé de 1 à 20 A/dm2, dans un cycle de fonctionnement de 1 à 30%, pour galvanoplastie.

3) En général, on obtient uniquement des dépôts fins sur les faces d'application concaves, car le métal à déposer ne se distribue pas bien sur ces faces. Ce problème peut être résolu par l'introduction et fixation dans le bain galvanoplastique d'une électrode auxiliaire composée du métal qu'on veut déposer, cette électrode étant placée entre l'anode et la cathode, une de ses extrémités pouvant être, ou ne pas être, reliée à l'anode et son autre extrémité étant disposée en regard d'une dépression dans la cathode et adjacente à cette dépression.

Par ailleurs, le dispositif selon l'invention précédemment décrit est d'une structure tellement simple qu'il peut être manufacturé à un coût plus bas. Il permet la mise en œuvre du procédé conforme à l'invention de façon efficace pour fabriquer la couronne interne d'une couronne stratifiée mixte. Ainsi, la présente invention apporte une contribution remarquable à l'art dentaire.

Claims (1)

1. Revendications

   1. Procédé de fabrication de la couronne interne d'une couronne stratifiée mixte destinée à la restauration de couronnes dentaires, ladite couronne interne étant composée essentiellement d'un métal noble, caractérisé en ce qu'on applique et on solidifie une matière de revêtement électriquement conductrice, insoluble dans un bain de placage, sur une surface d'un modèle de travail d'une dent, constitué d'une matière non-conductrice et sur lequel est reproduit l'état de la dent à restaurer, la couronne interne se formant sur ladite surface, et on relie électriquement ladite matière de revêtement pour la rendre cathodique, tandis que le modèle de travail d'une dent, portant la matière de revêtement, est submergé dans le bain de placage; on introduit dans ce bain une anode que l'on fixe dans une position se trouvant en regard de ladite surface pour formation de la couronne interne; on plonge dans le bain de placage une électrode auxiliaire formée du même métal que celui que l'on veut déposer, cette électrode étant fixée entre l'anode et la cathode, une de ses extrémités pouvant être, ou ne pas être, reliée à l'anode, son autre extrémité se trouvant en regard de, et adjacente à, une dépression dans la cathode et on applique un courant puisé entre l'anode et la cathode, avec une durée de l'impulsion de 0,01 à 50 msec, une densité de courant de 1 à 20 A/dm2 et dans un cycle de fonctionnement de 1 à 30%, pour ainsi fabriquer ladite couronne interne par galvanoplastie.

   2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'épaisseur du dépôt métallique est de 40 à 300 micromètres.

   3. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le métal à déposer est l'un parmi les platine, palladium, rhodium, ruthénium, or et argent.

   4. Procédé selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le métal à déposer est un alliage d'un métal noble, choisi parmi les platine, palladium, rhodium, ruthénium, or et argent, avec un ou plusieurs métaux parmi les fer, nickel, cuivre, cobalt, molybdène, tungstène et indium.

   5. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on utilise une seule électrode auxiliaire.

   6. Procédé selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'on utilise deux ou plusieurs électrodes auxiliaires.

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   7. Dispositif pour la mise en œuvre du procédé de fabrication selon la revendication 1 pour fabriquer la couronne interne d'une couronne stratifiée mixte destinée à la restauration de couronnes dentaires, ce dispositif comprenant:

   - un récipient de placage (9) contenant un bain de placage (10) et équipé d'un agitateur (11) pour agiter mécaniquement le bain (10) et d'un dispositif (12) pour chauffer le bain (10) et le maintenir à une température donnée;

   - un accessoire conducteur anodique (6) pour tenir une anode (5), la face externe de cet accessoire étant isolée;

   - un accessoire conducteur cathodique (3) pour maintenir dans une position fixe un modèle de travail d'une dent (1), en matière non-conductrice et sur lequel est reproduit l'état de la dent à restaurer, une matière de revêtement conductrice (2) ayant été appliquée et solidifiée sur la surface de ce modèle destinée à la formation de la couronne interne, le passage d'un courant à travers cette matière de revêtement (2) la rendant cathodique, la face externe dudit accessoire conducteur cathodique (3) étant isolée;

   - une électrode auxiliaire (7) constituée du même métal que celui que l'on veut déposer, une de ses extrémités pouvant être, ou ne pas être, reliée à l'anode (5), un organe de support (8) de l'électrode auxiliaire, formé d'une matière isolante et destiné à maintenir l'électrode auxiliaire (7) entre la matière de revêtement conductrice (2) et l'anode (5), l'autre extrémité de cette électrode auxiliaire (7) se trouvant en regard de, et adjacente à, une dépression dans ladite surface du modèle de travail de la dent (1 ) destinée à la formation de la couronne interne, et un organe porteur (13) placé au-dessus du bain de placage (9), pour tenir et fixer en place l'électrode auxiliaire (7) et l'organe de support (8) de cette électrode;

   - un dispositif d'alimentation (14) destiné à faire passer un courant puisé entre l'accessoire conducteur cathodique (3) et l'accessoire conducteur anodique (6), avec une durée de l'impulsion de 0,01 à 50 msec et une densité de courant puisé de 1 à 20 A/dm2 et dans un cycle de fonctionnement de 1 à 30%.

   8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'accessoire conducteur cathodique (3) s'étend à travers le modèle de travail d'une dent (1) de son côté opposé à ladite surface pour formation de la couronne interne, une des extrémités de l'accessoire s'exposant sur cette surface du modèle de travail d'une dent (1).

   9. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'accessoire conducteur cathodique (3) est fixé du côté du modèle de travail d'une dent (1) qui est opposé à ladite surface de ce modèle sur laquelle se forme la couronne interne.

   10. Dispositif selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que l'organe porteur (13) est muni de moyens de retenue et fixation (13a) permettant de varier librement la hauteur de l'accessoire conducteur cathodique (3), de l'accessoire conducteur anodique (6) et de l'électrode auxiliaire (8), dans le bain de placage.

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