CH414460A - Châssis-supports pour le gerbage des palettes - Google Patents

Description

  
 



     Chassissupports    pour le gerbage des palettes
 La présente invention concerne des châssis-supports du genre équipant les palettes de manutention, et consiste notamment en des perfectionnements dans la structure desdits châssis, qui confèrent à ceux-ci une rigidité leur permettant de supporter avec une bonne stabilité des gerbages importants.



   Un tel châssis-support suivant l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend deux arceaux tubulaires constitués chacun par deux montants verticaux reliés à une extrémité d'une traverse horizontale d'appui, les montants verticaux de chaque arceau prenant appui par l'intermédiaire de sabots sur deux coins opposés de la palette, et l'une des traverses étant conformée dans sa zone de croisement avec l'autre traverse, de manière telle que les génératrices supérieures des deux traverses, en dehors de ladite zone de croisement, se situent dans un même plan horizontal.



   Les dessins annexés représentent schématiquement et à titre d'exemple quelques formes d'exécution particulières du châssis-support faisant l'objet de l'invention.



   La fig. 1 est une vue en perspective d'une palette de manutention équipée d'un tel   châssis-support;   
 la fig. 2 montre en perspective à échelle agrandie la zone de croisement des traverses horizontales des arceaux constituant le châssis;
 les fig. 3 et 4 montrent en perspective à échelle agrandie deux exemples de fixation d'un montant du châssis sur un coin de la palette;
 la fig. 5 montre en perspective une variante d'adaptation du châssis sur la palette;
 la fig. 6 est une vue en coupe verticale d'une autre variante d'adaptation du châssis sur la palette
 la fig. 7 est une vue en coupe suivant la ligne
VII-VII de la fig. 6.



   Suivant le mode de réalisation choisi et représenté aux fig. 1 et 2, la palette de manutention 1 comporte un plancher 2 sur lequel est monté un châssis tubulaire désigné globalement par la référence 3, constitué de deux arceaux 4-5 disposés suivant les diagonales de la palette. De façon habituelle, plusieurs palettes peuvent ainsi être gerbées l'une sur l'autre.



   L'arceau 4 est constitué de deux montants verticaux 6-7 prenant appui, par l'intermédiaire de sabots 8 fixés auxdits montants, sur deux coins opposés du plancher 2 de la palette, ces deux montants 6-7 étant reliés entre eux, à l'extrémité opposée des sabots, par une traverse horizontale 9 qui est munie dans sa partie centrale, de cintrages 10 qui forment un U aplati et qui ménagent ainsi une dénivellation     d :  >  (voir fig. 2) dirigée vers le plancher de la palette    et sensiblement égale au diamètre du tube utilisé.



   L'arceau 5 est également constitué de deux montants verticaux 11-12 qui prennent appui sur le plancher de la palette par l'intermédiaire de sabots 13 solidaires de ces montants. Ceux-ci sont par ailleurs reliés entre eux, et comme précédemment, en leurs extrémités opposées aux sabots, par une traverse 14 comprenant deux éléments semblables 15-16. Chacun de ces éléments de longueur supérieure à la moitié de la diagonale de la palette comprend un tron çon rectiligne 17 prolongé par une partie recourbée 18, l'assemblage desdits éléments étant réalisé par fixation de leur extrémité recourbée 19 en un point du tronçon rectiligne 17 de l'autre élément, de telle manière que lesdites extrémités raccordées soient  écartées l'une de l'autre (voir en particulier la fig. 2).



  La traverse 14 ainsi constituée est munie d'organes d'assemblage 20 situés en alignement et destinés à coopérer avec des moyens d'assemblages complémentaires pratiqués sur la traverse horizontale 9 de l'autre arceau.



   Les sabots 7-13 adaptés à la partie terminale de chaque montant vertical sont conformés par tout moyen approprié, tel qu'emboutissage ou pliage, de manière à épouser les trois faces formant un coin de la palette, la face 21 du sabot en contact avec la surface supérieure de la palette formant un plan d'appui du montant qui est associé.



   Le montage d'un tel châssis sur une palette de manutention s'effectue très simplement, en posant et en fixant, dans une première opération, l'arceau sur deux coins diagonalement opposés de la palette, par l'intermédiaire des sabots 8 ; dans une deuxième opération, en posant l'arceau 5 à cheval sur l'arceau 4, les organes d'assemblage constitués dans l'exemple représenté par des broches 20, étant engagés dans des trous correspondants pratiqués sur la traverse inférieure 9 de l'arceau 4 préalablement mis en place.



   Les sabots 13 engagés sur les coins correspondants de la palette peuvent être fixés à cette dernière.



   Les fig. 3 et 4 illustrent deux variantes de réalisation des sabots. Comme on peut le voir, en particulier à la fig. 3, le plan d'appui du sabot sur la palette est formé par une plaque 22 soudée sur les arêtes d'une tôle 23 préalablement pliée suivant un angle égal ou légèrement inférieur à 900. Le montant 24 est pourvu à sa partie terminale d'une échancrure 25 qui permet son emboîtement dans l'angle du sabot, la fixation dudit montant sur le sabot étant réalisée par soudure; des goussets 26 peuvent être disposés le long des génératrices de découpe du sabot, soudés à la plaque d'appui 22 et au montant 24, et assurer une plus grande rigidité à l'ensemble.



   Une autre variante représentée à la fig. 4 montre un sabot 27 qui peut être fixé, comme à la fig. 3, à la partie inférieure d'un montant 28, mais dont le plan d'appui sur la palette est constitué par deux fers plats 29-30 convenablement découpés et soudés sur l'arête d'une tôle 31 préalablement pliée.



   La fig. 5 est une variante de réalisation dans laquelle le montage du châssis sur la palette est réalisé de façon amovibIe, par simple emboîtement de la partie inférieure des montants verticaux des arceaux dans un fourreau tubulaire à axe vertical 31   emboîté    et fixé extérieurement dans l'angle formé par les deux côtés 32 et 33 du sabot 34 qui comporte, de manière similaire aux précédentes réalisations, une plaque d'appui 35. A leur partie inférieure destinée à être engagée dans les fourreaux 31, les montants sont munis d'un tronçon de tube 36 qui comporte une échancrure 37. Ce tronçon de tube emboîté et fixé à l'intérieur des montants, par exemple par points de soudure 38, présente un diamètre permettant son engagement dans le fourreau 31.

   Dans cette réalisation, les arceaux 4-5 composant le châssis prennent appui par la base de leurs montants verticaux sur les fourreaux 31 solidaires des sabots 34.



   Les fig. 6 et 7 montrent une autre variante d'adaptation du châssis sur la palette. Dans ce cas, la plaque d'appui 39 des sabots 40 solidaires des montants verticaux 41 est pourvue d'une broche   42    à axe vertical, saillante sous ladite plaque d'appui.



  La palette 43 est munie à chacun de ses coins d'une crapaudine 44 qui est emboîtée et fixée sur la palette au moyen de vis 45, et adaptée à recevoir la broche 42 dont est pourvue la plaque d'appui.



   Grâce à ces perfectionnements, un châssis-support tel que décrit ci-dessus est particulièrement adapté à supporter des gerbages importants avec une bonne    stabilité ; de plus, son montage rapide sur la palette    de manutention et son démontage instantané confèrent à cette palette une plus large gamme d'utilisation, cette adaptation rapide du châssis sur la palette permettant en outre, lorsque la palete n'est pas en position d'utilisation, le stockage avec un minimum d'encombrement, ainsi qu'une manutention plus aisée.
  

Claims (1)

1. REVENDICATION Châssis-support pour le gerbage de palettes de manutention, caractérisé en ce qu'il comprend deux arceaux tubulaires constitués chacun par deux montants verticaux reliés à une extrémité d'une traverse horizontale d'appui, les montants de chaque arceau prenant appui par l'intermédiaire de sabots sur deux coins opposés de la palette, et l'une des traverses étant conformée dans sa zone de croisement avec l'autre traverse de manière telle que les génératrices supérieures des deux traverses, en dehors de ladite zone de croisement centrale, se situent dans un même plan horizontal.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Châssis-support suivant la revendication, caractérisé en ce que la traverse supérieure d'un arceau est formée de deux éléments coudés semblables comportant un tronçon rectiligne prolongé par une partie recourbée, les deux éléments étant reliés entre eux par leur extrémité recourbée, fixée sur mi point du tronçon rectiligne de l'autre élément de manière que lesdites extrémités raccordées soient écartées l'une de I'autre, la partie rectiligne de chaque élément étant raccordée à un des montants verticaux.

   2. Châssis-support suivant la sous-revendication 1, caractérisé en ce que chaque élément coudé de la traverse supérieure est muni d'un organe d'assemblage adapté à coopérer avec un organe d'assemblage complémentaire de la traverse inférieure.

   3. Châssis-support suivant la sous-revendication 2, caractérisé en ce que l'un des organes d'assemblage est une broche tandis que l'autre organe est un trou de diamètre approprié.

   4. Châssis-support suivant la sous-revendication 1, caractérisé en ce que les deux éléments formant la traverse supérieure sont semblables.

   5. Châssis-support suivant la revendication, caractérisé en ce que la traverse inférieure comporte dans sa zone centrale une dénivellation formant un logement pour la traverse supérieure.

   6. Châssis-support suivant la revendication, caractérisé en ce que chaque montant du châssis repose sur la palette par l'intermédiaire d'un sabot en tole soudé audit montant et fixé aux coins de la palette.

   7. Châssis-support suivant la sous-revendication 6, caractérisé en ce que le sabot est réalisé par pliage d'une tôle entretoisée à sa partie supérieure par un organe adapté à former un plan d'appui dudit sabot sur la palette.

   8. Châssis-support suivant la sous-revendication 7, caractérisé en ce que l'organe formant plan d'appui du sabot porte une broche descendante adaptée à s'emboîter dans une ouverture correspondante ménagée dans la palette.

   9. Châssis-support suivant la sous-revendication 6, caractérisé en ce que les deux arceaux constituant le châssis sont montés amovibles sur les sabots qui comportent à cet effet un fourreau à axe vertical adapté à recevoir la partie terminale des montants de chaque arceau.

   10. Châssis-support suivant la sous-revendication 9, caractérisé en ce que les fourreaux et la partie terminale des montants sont échancrés suivant des génératrices décalées d'environ 900.

   11. Châssis-support suivant la sous-revendication 9, caractérisé en ce que la partie terminale des montants verticaux est un tube emboîté dans lesdits montants et soudé à ceux-ci.