CH313920A - Elément de construction - Google Patents

Description

  <B>Élément de</B>     construction       Les briques les plus employées en maçon  nerie     sont    des parallélépipèdes de béton ou  d'argile, pleins ou creux, tel l'élément universel  de 13/18/28 cm. Leurs surfaces d'assemblage  sont plates, plus ou moins     lisses    ou rustiquées,  ce qui donne à la construction des mérites rela  tifs et exige du maçon un     travail        tâtonnant,    ra  lenti par les redressements et les retouches.  Comme résultat, on obtient une liaison d'épais  seur     variable    et d'adhérence douteuse.

   Ce résul  tat peut être doublement     amélioré    : en ce qui       regarde    la cadence du travail et la force des  murs. C'est le but que vise la présente invention.  



  L'élément de construction qui en fait l'ob  jet est de forme générale parallélépipédique ; il  est caractérisé, d'une part, en ce que l'une au  moins de ses faces présente au moins une sail  lie et en ce que la face opposée présente au  moins un creux destiné à recevoir la saillie de  l'élément adjacent, et, d'autre part, en ce que  ces faces sont conformées de telle façon que  le liant puisse être introduit après superposi  tion et juxtaposition des éléments.  



  Le dessin annexé représente, à titre d'exem  ple, plusieurs formes d'exécution et variantes  de l'objet de l'invention.  



  Les     fig.    1, 3, 4 et 7 sont des vues, en  perspective, de quatre formes d'exécution ;  les     fig.    2 et 6 représentent, en perspective,  des variantes des éléments illustrés aux     fig.    1  et 4 ;    la     fig.    5 montre une application de l'élé  ment de la     fig.    4.  



  L'élément A représenté à la     fig.    1 est de  forme générale parallélépipédique ; il présente,  sur l'une de ses faces horizontales, une     saillie     triangulaire s et, sur la face opposée, un creux  en forme de rigole r. L'angle dièdre des     flancs     de la rigole r est plus grand que celui des faces  de la saillie s, de telle sorte que, lors de la  superposition de deux éléments A, le contact  à sec n'a lieu que suivant une droite. Le liant  (mortier) peut être introduit dans les espaces e  après superposition des éléments A ; un étayage  sommaire maintenu jusqu'au durcissement du  liant permet d'éviter toute     instabilité    tempo  raire du mur.  



  L'élément B de la     fig.    2     diffère    de l'élément  A par la forme des     flancs    de la rigole et de la  saillie, flancs qui se terminent par des plans  perpendiculaires     _    aux faces latérales adjacentes  de l'élément. La largeur de la     saillie    et de la  rigole sont     ainsi    réduites.  



  La     saillie    de l'élément C     (fig.    3) est rectan  gulaire et le creux de la face opposée a une  forme     corespondante.    La profondeur du creux  est un peu supérieure à la hauteur de la sail  lie, de manière à ménager un espace pour le  liant.  



  La troisième forme d'exécution     (fig.    4 et 5)  est un élément parallélépipédique D présen  tant, sur l'une de ses faces horizontales, deux      saillies s situées au bord de cette face et, sur  l'autre desdites faces, deux dépressions r oppo  sées aux     saillies    s et dans lesquelles les saillies  de l'élément adjacent sont destinées à pénétrer.  Dans la face présentant les,     saillies    est :creusée.  une. gorge longitudinale g destinée à canaliser le       liant    et à donner ainsi à ce dernier l'épaisseur  exacte voulue.

   Une application intéressante de  l'élément D est     illustrée    à la     fig.    5.     Il    s'agit de  l'insertion en   coffre perdu   de cet élément,  qui permet la construction de murs de grande  épaisseur. Au moyen d'éléments D, on ma  çonne deux murs parallèles et l'on remplit l'es  pace compris entre ceux-ci avec du mortier de  synthèse m. Le mur obtenu peut être pourvu  d'un ferrage classique     f.     



  En variante     (fig.    6), l'élément<B>-Dl</B> peut être  percé de trous longitudinaux t.  



  Dans les fi-. 1 à 6, les saillies s et les creux  r s'étendent sur toute la longueur de l'élément.  Dans la dernière forme d'exécution     (fig.    7), les       saillies    s sont transversales ; de même, les  creux r de la face opposée sont     constitûés    par  des rainures triangulaires transversales, dispo  sées de telle manière que les     saillies    des élé  ments E placés en dessous soient situées en  regard des     rainures.     



  Tous les éléments représentés,. qui peuvent  être en béton ou en terre cuite, présentent des  faces conformées de     telle    manière que le     liant     peut être introduit après superposition et jux  taposition des éléments ; cette introduction  peut n'être que partielle et     limitée    aux joints  extérieurs pour les éléments des types C et D.  Toutefois, les contacts à sec des éléments ne  peuvent     être>    tolérés que pour les murs non por  teurs. Pour les autres constructions, lourdes et       sollicitées,    il importe que le liant couvre la tota  lité des surfaces de contact,     afin    qu'il acquière  la compacité voulue.

   Ainsi, par exemple, dans  la construction illustrée à la     fig.    5, il peut être,    dans certains cas, préférable de renoncer au  montage à sec avec     liaison        différée    et de pro  céder au montage des deux murs     parallèles        par       étages   de briques, avec     maçonnage    par  rangées,     d'un    -point d'interruption au suivant  (angle, embrasure, etc.), le mortier étant intro  duit dans les rigoles et dans les espaces     inter-          calaires    verticaux, puis     nivelé    et tassé, soit à  l'aide de la truelle, soit à l'aide d'un liteau quel  conque.

   Cette technique, aussi rapide que la  précédente, et qui élimine les contacts à sec  pour faire porter la charge entièrement sur le  mortier, est indiquée pour la construction de  tous les murs lourds et     sollicités,    murs simples  y compris.

Claims (1)

1. REVENDICATION Elément de construction, de forme géné rale parallélépipédique, caractérisé, d'une part, en ce que l'une au moins de ses faces présente au moins une saillie et en ce que la face oppo sée présente au moins un creux destiné à rece voir la saillie de l'élément adjacent, et, d'autre part, en ce que ces faces sont conformées de telle façon que le liant puisse être introduit après superposition et juxtaposition des élé ments.

   SOUS-REVENDICATIONS 1. Elément selon la revendication, carac térisé en ce que chaque saillie est -de> section triangulaire; de même que chaque creux, l'an gle dièdre compris entre les flancs du creux étant plus grand que celui formé par les faces de la saillie. 2. Elément selon la sous-revendication 1, caractérisé en ce que chaque saillie et chaque creux s'étendent sur toute la longueur de l'élé ment.