Procédé de construction d'un bâtiment et bâtiment obtenu par ce procédé. La présente invention a pour objet un procédé de construction d'un bâtiment, carae- térisé en ce qu'on dispose sur une fondation appropriée des fers transversaux,
en ce qu'on fixe à ces fers transversaux deux rangées de fers longitudinaux disposés de manière à constituer lui coffrage dont le bord supérieur est parfaitement horizontal et encercle par tiellement les fers transversaux en les lais sant dépasser au moins vers l'extérieur de la construction, en ce qu'on coule une semelle de béton dans le coffrage ainsi formé, et en ce qu'on utilise ensuite la partie des fers trans versaux qui dépasse vers l'extérieur pour sup porter un échafaudage soigneusement dressé à la verticale,
afin de servir de repère et d'ap pui pour la mise en place sur la semelle d'élé ments préfabriqués en forme de piliers et de panneaux.
L'invention comprend également un bâti ment obtenu par le procédé ci-dessus et carac térisé en ce qu'il comprend des éléments pré fabriqués constitués par des plaques rectan gulaires comportant sur -une face des nervures de renforcement, ainsi que des surépaisseurs le long des bords, tandis que les côtés desti nés à être disposés verticalement sont rai nurés pour recevoir un cordon de ciment assurant la liaison des éléments entre eux.
Le dessin annexé illustre le procédé et représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du bâtiment objet de l'invention. Fig. 1 et 2 montrent en coupe schématique les diverses phases de l'établissement de la partie basse de -ce bâtiment.
Fig. 3 est une vue en perspective d'une cornière utilisée pour la réalisation de la se melle inférieure de la fondation.
Fig. 4 est une vue en perspective d'un moule destiné à ménager dans la semelle des rainures propres à l'amarrage des éléments.
Fig. 5 est un vue en perspective mon trant avec plus de détails la constitution de la semelle.
Fig. 6 est une coupe analogue à celles des fig: 1 et 2 montrant une étape subséquente de l'établissement de la construction.
Fig. 7 est une vue en perspective d'un pan neau de la partie inférieure du mur.
Fig. 8 est -une coupe de détail du joint de deux panneaux successifs et d'un pilier.
Fig. 9 est une vue en perspective d'un pilier.
Fig. 10 en est -une vue en coupe horizon tale.
Fig. 11 est une coupe de détail d'un angle du rez-de-chaussée du bâtiment.
Fig. 12 est -une vue en coupe verticale par tielle de l'ensemble de la construction ter minée.
Fig. 13 est -une vue en coupe verticale montrant le bord supérieur d'un pilier infé rieur portant une architrave.
Fig. 14 est une vue en coupe suivant la ligne XIV-XIV de la fig. 13, le plan de coupe de cette dernière figure y étant indi qué en XIII-XIII.
Fig. 15 est une vue en perspective de l extrémité d'une poutre du bâtiment.
Fig. 16 est une vue en coupe par un plan vertical perpendiculaire aux poutres de l'un des planchers de ce bâtiment.
Fig. 17 est une vue en coupe de détail d'un angle de l'étage supérieur du bâtiment. Fig. 18 est une vue en coupe, à plus grande échelle, d'un détail de la fig. 17. Fig. 19 est im.e vue en perspective de deux panneaux et d'un élément d'architrave du premier étage.
Fig. 20 est une vue en coupe verticale, à grande échelle, montrant l'angle d'un élément d'architrave pendant la réalisation d'un joint entre cet élément et un panneau inférieur.
Fig. 21 est une vue en coupe montrant la partie inférieure d'une forme d'exécution d'une fenêtre.
Pour la clarté des explications, on expo sera ci-après les grandes lignes de l'établisse ment d'un bâtiment par le procédé selon l'in vention, et on décrira les divers éléments uti lisés au fur et à mesure de leur application à, cette construction.
Pour fixer les idées, on supposera que la maison à réaliser comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé et un étage.
On commence par établir des fondations appropriées en contrebas du sol, comme l'in dique la coupe de fig. 1 dans laquelle 1 dé signe une dalle de béton qui est établie au droit de l'emplacement prévu pour les murs, et l'on dispose transversalement des fers tubu laires 2 à section rectangulaire aplatie dispo sés de manière à présenter de la dépouille dans le sens vertical: et dans le sens horizon tal pour permettre de les chasser de la ma çonnerie une fois le bâtiment terminé. Ces fers sont soigneusement calés par des cales 24, de telle manière que leurs faces supérieures soient rigoureusement horizontales.
Sur les fers 2, on. fixe par des boulons 3 des cor nières disposées longitudinalement 4 et pla cées l'une en regard de l'autre à un. écarte ment approprié, de manière à former deux rangées. A ces cornières on a soudé des mor ceaux de fer plat 4cx (fig. 3) disposés de ma nière à se -loger exactement- entre les fers 2 successifs de manière que les ailes verticales des cornières 4 forment avec les fers plats 4a un coffrage encerclant la partie centrale des fers 2.
On coule ensuite du béton dans le coffrage ainsi -réalisé en ayant soin de dis poser sur le lit de béton, vers la fin de l'opé ration, une sorte de moule 5 (fig. 4) dont la face supérieure affleure les arêtes supérieures des cornières 4, de telle manière qu'après l'enlèvement dudit moule, le lit de béton 6 (fig. 5) finalement obtenu comporte sur sa face supérieure une rainure longitudinale 6a et des rainures transversales 6b, qui, partant de la rainure 6cc, débouchent toutes ,
sur le côté du lit 6 situé vers l'extérieur du mur.
Il est important de noter qu'en raison du calage des fers 2 à l'horizontale, il suffit de racler avec soin la face supérieure du lit de béton 6 en s'appuyant sur les arêtes des cor nières 4 pour réaliser une surface parfaite ment horizontale.
Ceci fait; on remonte les cornières 4, en intercalant sous chacune d'entre elles une cale 7 (fig. 6). Contre les cales 7 disposées le long de la face extérieure du lit. 6, on fixe aux fers 2 des montants provisoires 8 solidaires de charpentes 9, 10 reposant sur le sol et on règle avec soin l'aplomb des montants.
Contre les ailes verticales des cornières 4 remontées et sur le bord extérieur du lit de béton 6, on pose des règles 11. D'autre part, on fixe aux montants 8, à une hauteur appro priée, des cornières 12 portant des cales 12a. On s'assure que le bord des cales 12a opposé aux montants 8 est situé exactement. à l'aplomb du bord vertical libre des règles 11; on rec tifie, s'il y a lieu, de manière à assurer cette condition d'une façon aussi parfaite que pos sible.
Ceci fait, on dresse verticalement sur le lit de béton 6, des panneaux plats 13 fabri qué,-, à l'avance et dont on amarre l'arête su périeure contre les cales 12a et les montants 8 par le moyen de crochets 14.
Fig. 7 montre en perspective le détail d'un panneau 13. Il est constitué par une plaque de béton ou matière analogue, de forme géné rale rectangulaire, dont une face est pour vue de nervures verticales et horizontales 13a de renforcement, les nervures horizontales comportant des trous 13b dont le rôle sera précisé phis loin. Des surépaisseurs 13d sont ménagées le long des bords.
Les côtés destinés à être disposés verticalement sont rainurés de telle manière que lorsqu'on dispose deux tels panneaux l'un à côté de l'autre, comme in diqué à la fig. 8, on constitue une sorte de canal vertical s'ouvrant à contre-dépouille sur la face de l'ensemble tournée vers l'inté rieur. Ce canal est destiné à recevoir du mor tier qui forme un cordon de liaison réunis sant les deux panneaux entre eux, comme on le verra plus loin.
Pour donner au parement extérieur un aspect moins nu qu'une surface continue de ciment, on peut avantageusement ménager au droit des joints un petit décrochement<B>13e</B> qui forme une ligne verticale. On verra plus loin' comment on peut former des lignes horizon tales coupant le réseau de lignes verticales ainsi réalisées.
Les trous 13b de la nervure 13a, horizon tale inférieure de chaque panneau reçoivent des crochets 16 (fig. 6) qui s'engagent dans les rainures<B>0</B> du lit 6 afin de pouvoir y être ultérieurement enrobés dans un remplis sage de mortier.
On dispose ensuite sur le lit 6 des piliers 17 dont les fig. 9 et 10 montrent la confor- niation. Comme il ressort de ces figures, chacun de ces piliers peut être considéré comme une plaque relativement haute, mais étroite, présentant une surépaisseur_ le long de ses quatre côtés et renforcée par une série de nervures horizontales.
Les tranches des bords verticaux des piliers 17 présentent des rainures arrondies 17a dont la section représente un peu plus de la demi-circonfé- rence pour présenter de la contre-dépouille.
Les piliers 17 sont disposés au droit des joints des panneaux 13 successifs de telle ma nière que leurs canaux 17a viennent fermer les canaux formés entré les panneaux 13, comme indiqué à la fig. 8. En coulant du mortier dans l'espâce -clos ainsi obtenu, on réalise un cordon rigide 18 à section en queue d'aronde qui lie les trois pièces ensemble.
Cette liaison est avantageusement renforcée en disposant des crochets 19 (fig. 8) dont les extrémités sont engagées dans les trous 13b# des nervures horizontales des panneaux 13 et des piliers 17. De cette manière, les panneaux ne peuvent plus se ,dégager des piliers.
Pour réaliser les angles du bâtiment, on utilise des éléments spéciaux 20 (fig. 11) qu'on peut , considérer comme résultant de l'assemblage à angle .droit de deux panneaux tels que 13, mais de faible largeur,-et dont les nervures de renforcement sont. disposées à 450 des faces. Pour assembler les deux piliers 17 correspondant aux deux joints de ces élé ments particuliers, on peut obturer leurs ca naux libres intérieurs par une planchette telle que 21 qui forme un coffrage permettant. d'y couler un cordon de ciment de liaison.
La nervure inférieure de chaque pilier 17 est également perforée pour recevoir un Cro chet 22 (fig. 6) qui est engagé dans la rainure longitudinale 6a du lit 6. Quand la mise en place de tous les piliers est. achevée, on coule du mortier dans les rainures 6a, et 6b de ma nière à ancrer tous les crochetas 16 et 22; de cette façon, l'ensemble du lit 6, des panneaux 13 et des piliers 17 forme un seul bloc rigide.
Comme montré à la fig. 6, les piliers 17 s'étendent moins haut que les panneaux 13, de manière à pouvoir recevoir une<B> </B> architrave 23 (fig. 12, 13 et 14) qui est située entière ment au-dessous du bord supérieur desdits panneaux. Les éléments sont dimensionnés pour que le bord supérieur de chaque pilier 17 considéré dépasse très légèrement une ner vure horizontale 13a dû panneau .13 corres pondant.
L'architrave 23 est. constituée par mie série -d'éléments profilés en L à branches très inégales, disposés les uns à la suite des autres. Le bord libre de la grande branche est dentelé de manière à ménager une série -de passages pour les nervures verticales 13a du panneau 13 (fig. 14)
.-Ce bord comporte égale ment d'autres échancrures - 23a destinées à recevoir des crochets 24 qui s'engagent d'autre part dans les trous 13b de la nervure hori zontale 13a, située immédiatement au-dessous de l'architrave, comme le montrent les fig. 13 et 14, Sur l'architrave 23, on pose ensuite des poutres 25 (fig. 12)
destinées à former le plancher du rez-de-chaussée. Chaque poutre 25 est constituée par un élément en forme générale de iU (fig. 15 et 16) pourvu de cloi sons transversales 25a réunissant les ailes du U. Dans ces cloisons 25a, on a noyé des blocs de bois 26 dont on verra l'utilisation plus loin.
Les ailes de l'élément peuvent être pleines ou comporter des ouvertures d'allège ment telles que 25b (fig. 12). Dans les angles du profil en<B>U</B> des -poutres 25 est ménagée une rainure en forme d'angle droit rentrant comme indiqué en 25c à la fig. 15, de manière à former des feuillures de support pour rece voir des dâlles 27 (fig. 16) qui peuvent être armées ou non,
suivant les cas.
Au voisinage de chacune de ses extrémités, chaque poutre 25 présente une rainure verti cale 25d dans laquelle on engage une pla quette de béton 28 (fig. 15), l'ensemble de ces plaquettes fermant ainsi l'espace compris entre les poutres 25 successives au droit de l'aile verticale à l'architrave 23, de manière à réaliser une sorte de coffrage fermé.
Dans ce coffrage, on coule une masse de béton 29 (fig. 12) en ayant soin d'y loger des arma tures telles que 30; on réalise ainsi un chaî nage qui enrobe les extrémités des poutres et assure la continuité -de la construction dans le plan horizontal.
Sur le chaînage de béton ainsi réalisé, on coule une nouvelle semelle de départ 31 (fig. 12) qu'on dresse avec soin. Dans cette semelle 31, on a soin de ménager une rainure longitudinale et des rainures transversales comme dans le cas de la semelle 6 de fig. 5, mais avec cette différence que les rainures transversales y débouchent sur les deux côtés. A cet effet, on peut utiliser un moule tel que le moule 5 de fig. 4, mais en. ayant soin de le munir de dents sur ses deux côtés, comme indiqué en 5a.
On monte l'échafaudage 8, 9 et l'on continue l'édification du mur sur la nou velle base ainsi réalisée. Dans ce but, on dresse d'abord sur la semelle 31 une série de pan neaux extérieurs 32 semblables aux panneaux 13 sus-décrits, mais un peu moins hauts. L'aplomb de ces panneaux est assuré de la même manière que celle décrite en référence à la fig. 6 pour les panneaux 13. Contre ces panneaux 32, on dispose des piliers analogues àux piliers 17 sus-décrits, mais un peu moins larges.
Comme on l'a exposé en référence no tamment à la fig. 8, ces piliers sont placés au droit des joints et on les relie aux panneaux par des crochets.
Contre les bords intérieurs des piliers ainsi dressés, on dispose une seconde série de panneaux 32. Ces panneaux sont reliés à ceux de la première série par des crochets 33 qui assurent à la fois leur. écartement correct et leur aplomb. Eventuellement, si l'on ren contre des panneaux voilés, on peut utiliser des tiges à tendeur de manière à les redres ser, ce qui constitue un avantage accessoire de la disposition décrite. On réalise ainsi finalement une sorte de coffrage rigide qu'il suffit de remplir de béton, de mâchefer ou même de terre aseptisée pour réaliser un mur.
Bien entendu, les divers éléments ont été liés les uns aux autres par des cordons de mortier, comme on l'a exposé en référence aux fig. 6, 8 et 11.
Fig. 17 montre à titre d'exemple la réa lisation d'un angle de mur. La disposition de cette figure est en principe semblable à celle de la fig. 11, avec cette différence qu'elle comporte une double série de panneaux de manière ù réaliser le coffrage comme sus- indiqué. Dans cette figure, les piliers ont été désignés par 34.
Fig. 18 indique comment on peut profiter des cordons de mortier de liaison pour englo ber dans le mur des lattes de bois telles que 35 au droit de chaque joint, ces lattes per mettent ensuite la pose facile par clous ou vis de pièces de la construction finie, par exemple des baguettes couvre-joints tels que 36.
Comme montré à la fig. 12, les panneaux 32 disposés à l'extérieur du mur butent contre le haut des panneaux inférieurs 13, lesquels dépassent légèrement la semelle 31; cette butée facilite la pose, le haut des panneaux 13 jouant le rôle de butée des règles 11, .de telle manière que, comme dans le cas de la fig. 6, on peut assurer automatiquement l'aplomb des panneaux à poser 32 en les faisant porter par le haut contre une cale fixée à l'échafaudage.
Cette disposition crée, en outre, sur la façade une ligne horiontale. Bien entendu, on coule un cordon de mortier pour réaliser le joint et raccorder le décrochement, comme indiqué en 37.
Sur le pilier ou mur du rez-de-chaussée, on pose une architrave 38 dont le profil est en forme de<B>U</B> avec l'une des branches de très faible hauteur; comme montré à la fig. 12, cette branche courte étant disposée à l'inté rieur de la, construction pour supporter les poutres 25 du premier étage. La grande branche du profil de l'architrave 38 forme pierre de façade et elle peut, à cet effet, com porter des saillies ornementales comme in diqué.
Fig. 19 montre la superposition de deux panneaux 32 et d'un élément d'architrave 38. Fig. 20 montre comment peut être réalisé le joint entre les panneaux et l'architrave. Sur le montant 8 de l'échafaudage 8, 9, on a fixé des cornières 39 dont l'arête forme une butée supportant. l'angle de l'architrave 38 à la hau teur voulue en ménageant un joint pour une couche de mortier. Les éléments d'architrave portent, d'autre part, des trous tels que 38a par lesquels on peut couler le mortier afin de réaliser le joint en zigzag représenté.
On réalise ensuite un chaînage de béton armé 29, 30 à l'intérieur de l'architrave 38 à la façon décrite pour l'architrave 23.
Pour réaliser les fenêtres, portes ou autres ouvertures, on utilise des panneaux spéciaux comportant l'ouverture désirée et l'on ferme l'espace compris entre les deux pa rois par le moyen de plaques ou coudières telles que celle désignée en 40 à la fig. 21 dans le cas d'une fenêtre. Cette coudière 40 est inclinée de manière appropriée vers l'exté rieur et déborde légèrement le parement exté rieur du mur sur lequel elle est accrochée.
La construction peut comporter un ou plusieurs étages. Quand on arrive au dernier, on monte les fermes de toiture: directement sur le chaînage tel que 41 (fig. 12) affleu rant la dernière architrave 38ra qui ne com porte pas d'aile verticale visible sur la fa çade comme l'architrave 38.
On notera que pour le mur supérieur on a utilisé comme panneau extérieur des panneaux 13 de grande hauteur, analogues à ceux utilisés pour le mur de fondation. Eventuellement, on ferme l'espace entre le bord du toit et le mur- par: une cloison horizontale telle que 42- qui peut être en bois, en dalles préfabriquées ou en d autres éléments.
Les blocs de bois 26 emprisonnés dans les cloisons transversales 25a des 'poutre 25 per mettent de clouer ou de visser aisément an, plafond des liteaux tels que 43 (fig. 12) qui peuvent supporter des plaques 44 de toute matière appropriée (fibro-ciment, plâtre armé, etc.).
Le procédé selon l'invention permet finale ment de réaliser des constructions parfaite ment satisfaisantes en utilisant des éléments normalisés, dont la pose exige un minimum de main-d'oeuvre et fort peu de spécialistes. Il suffit, en pratique, pour une construction ordinaire, de quelques ouvriers non qualifiés dirigés par une personne connaissant les par ticularités des éléments et leur mode d'as semblage.
A method of constructing a building and a building obtained by this method. The present invention relates to a method of constructing a building, characterized in that transverse bars are placed on a suitable foundation,
in that fixed to these transverse bars two rows of longitudinal bars arranged so as to constitute its formwork, the upper edge of which is perfectly horizontal and partially encircles the transverse bars, leaving them to protrude at least towards the outside of the construction , in that a concrete footing is poured into the formwork thus formed, and in that then the part of the transverse bars which protrudes outwards is used to support a carefully erected scaffolding vertically,
in order to serve as a reference and support for the installation on the footing of prefabricated elements in the form of pillars and panels.
The invention also comprises a building obtained by the above process and charac terized in that it comprises pre-fabricated elements consisting of rectangular plates comprising reinforcing ribs on one side, as well as extra thicknesses along the side. edges, while the sides intended to be arranged vertically are grooved to receive a bead of cement ensuring the connection of the elements between them.
The appended drawing illustrates the method and represents, by way of example, one embodiment of the building which is the subject of the invention. Fig. 1 and 2 show in schematic section the various phases of the establishment of the lower part of this building.
Fig. 3 is a perspective view of an angle iron used for the realization of the lower base of the foundation.
Fig. 4 is a perspective view of a mold intended to provide grooves in the sole which are suitable for anchoring the elements.
Fig. 5 is a perspective view showing the construction of the sole in more detail.
Fig. 6 is a section similar to those of FIGS: 1 and 2 showing a subsequent step in the establishment of the construction.
Fig. 7 is a perspective view of a panel of the lower part of the wall.
Fig. 8 is a detail section of the joint of two successive panels and a pillar.
Fig. 9 is a perspective view of a pillar.
Fig. 10 is a view in horizontal section.
Fig. 11 is a detail section of a corner of the ground floor of the building.
Fig. 12 is a partial vertical sectional view of the entire finished construction.
Fig. 13 is a vertical sectional view showing the upper edge of a lower pillar carrying an architrave.
Fig. 14 is a sectional view along the line XIV-XIV of FIG. 13, the sectional plane of the latter figure being indicated there in XIII-XIII.
Fig. 15 is a perspective view of the end of a building beam.
Fig. 16 is a sectional view through a vertical plane perpendicular to the beams of one of the floors of this building.
Fig. 17 is a detail sectional view from a corner of the upper storey of the building. Fig. 18 is a sectional view, on a larger scale, of a detail of FIG. 17. Fig. 19 is a perspective view of two panels and an architectural element of the first floor.
Fig. 20 is a vertical sectional view, on a large scale, showing the angle of an architectural element during the making of a joint between this element and a lower panel.
Fig. 21 is a sectional view showing the lower part of an embodiment of a window.
For clarity of explanation, the broad outline of the establishment of a building by the process according to the invention will be described below, and the various elements used will be described as they are applied to , this construction.
To fix the ideas, we will assume that the house to be realized has a basement, a raised ground floor and a second floor.
We begin by establishing suitable foundations below the ground, as shown in the section of fig. 1 in which 1 denotes a concrete slab which is established to the right of the location provided for the walls, and there are transversely tubular irons 2 with a flattened rectangular section arranged so as to present the draft in the vertical direction: and in the horizontal direction to allow them to be driven out of the masonry once the building is finished. These irons are carefully wedged by wedges 24, so that their upper faces are strictly horizontal.
On 2 irons, one. fixed by bolts 3 of the horns arranged longitudinally 4 and placed one opposite the other to one. appropriate spacing, so as to form two rows. To these angles were welded pieces of flat iron 4cx (fig. 3) arranged so as to -logge exactly- between the successive bars 2 so that the vertical wings of the angles 4 form with the flat bars 4a a shuttering encircling the central part of the irons 2.
Concrete is then poured into the formwork thus produced, taking care to place on the concrete bed, towards the end of the operation, a kind of mold 5 (fig. 4) whose upper face is flush with the upper edges. angles 4, such that after removal of said mold, the concrete bed 6 (fig. 5) finally obtained comprises on its upper face a longitudinal groove 6a and transverse grooves 6b, which, starting from the groove 6cc , all open,
on the side of the bed 6 located towards the outside of the wall.
It is important to note that due to the setting of the irons 2 horizontally, it suffices to carefully scrape the upper face of the concrete bed 6, resting on the edges of the angles 4 to achieve a perfect surface. horizontal.
This does; the angles 4 are reassembled, inserting a wedge 7 under each of them (fig. 6). Against the wedges 7 arranged along the outer face of the bed. 6, provisional uprights 8 integral with frames 9, 10 resting on the ground are fixed to the irons 2 and the plumbness of the uprights is carefully adjusted.
Against the vertical wings of the raised angles 4 and on the outer edge of the concrete bed 6, rules 11 are laid. On the other hand, angle brackets 12 carrying wedges 12a are fixed to the uprights 8 at an appropriate height. It is ensured that the edge of the wedges 12a opposite the uprights 8 is located exactly. plumb with the free vertical edge of the rulers 11; we re tify, if necessary, so as to ensure this condition as perfectly as possible.
This done, we erect vertically on the concrete bed 6, flat panels 13 manufactured, -, in advance and the upper edge of which is anchored against the wedges 12a and the uprights 8 by means of hooks 14.
Fig. 7 shows in perspective the detail of a panel 13. It is constituted by a concrete plate or similar material, of generally rectangular shape, one face of which is for view of vertical and horizontal reinforcement ribs 13a, the horizontal ribs comprising holes 13b whose role will be specified later. 13d extra thicknesses are provided along the edges.
The sides intended to be arranged vertically are grooved in such a way that when two such panels are placed next to each other, as shown in FIG. 8, there is a kind of vertical channel opening against the undercut on the face of the assembly facing inward. This channel is intended to receive the mor tier which forms a connecting cord joined together sant the two panels between them, as will be seen below.
To give the exterior facing a less bare appearance than a continuous cement surface, a small <B> 13th </B> indentation can advantageously be provided in line with the joints, which forms a vertical line. We will see below how we can form horizontal lines intersecting the network of vertical lines thus produced.
The holes 13b of the rib 13a, the lower horizontal of each panel receive hooks 16 (fig. 6) which engage in the grooves <B> 0 </B> of the bed 6 so that they can subsequently be coated therein in a wise filled with mortar.
Pillars 17 are then placed on the bed 6, of which FIGS. 9 and 10 show the conformity. As can be seen from these figures, each of these pillars can be regarded as a relatively high, but narrow plate, having an allowance along its four sides and reinforced by a series of horizontal ribs.
The edges of the vertical edges of the pillars 17 have rounded grooves 17a the section of which represents a little more than the semi-circumference in order to present undercut.
The pillars 17 are arranged in line with the joints of the successive panels 13 in such a way that their channels 17a close the channels formed between the panels 13, as indicated in FIG. 8. By pouring mortar into the enclosed space thus obtained, a rigid bead 18 with a dovetail section is produced which binds the three parts together.
This connection is advantageously reinforced by having hooks 19 (fig. 8), the ends of which are engaged in the holes 13b # of the horizontal ribs of the panels 13 and the pillars 17. In this way, the panels can no longer be released from the pillars. .
To make the angles of the building, special elements 20 (fig. 11) are used which can be considered as resulting from the assembly at a right angle of two panels such as 13, but of small width, -and whose reinforcement ribs are. arranged at 450 of the faces. To assemble the two pillars 17 corresponding to the two joints of these particular elements, their free internal channels can be closed off by a board such as 21 which forms a formwork allowing. pour a bead of bonding cement into it.
The lower rib of each pillar 17 is also perforated to receive a hook 22 (fig. 6) which is engaged in the longitudinal groove 6a of the bed 6. When the establishment of all the pillars is. finished, we pour mortar in the grooves 6a and 6b so as to anchor all the hooks 16 and 22; in this way, the whole of the bed 6, the panels 13 and the pillars 17 form a single rigid block.
As shown in fig. 6, the pillars 17 extend less high than the panels 13, so as to be able to receive a <B> </B> architrave 23 (fig. 12, 13 and 14) which is situated entirely below the upper edge. of said panels. The elements are dimensioned so that the upper edge of each pillar 17 considered very slightly exceeds a horizontal rib 13a due to the corresponding panel .13.
Architrave 23 is. made up of a series of L-shaped elements with very unequal branches, arranged one after the other. The free edge of the large branch is serrated so as to provide a series of passages for the vertical ribs 13a of the panel 13 (fig. 14)
.-This edge also comprises other notches - 23a intended to receive hooks 24 which engage on the other hand in the holes 13b of the horizontal rib 13a, located immediately below the architrave, like the show fig. 13 and 14, On the architrave 23, we then lay beams 25 (fig. 12)
intended to form the floor of the ground floor. Each beam 25 is constituted by an element in the general shape of a U (fig. 15 and 16) provided with transverse partitions 25a joining the wings of the U. In these partitions 25a, blocks of wood 26 have been embedded, of which we will see the use further.
The wings of the element can be solid or have lightening openings such as 25b (fig. 12). In the angles of the <B> U </B> profile of the beams 25 is formed a groove in the form of a right angle re-entering as indicated at 25c in FIG. 15, so as to form support rebates to receive slats 27 (fig. 16) which may or may not be armed,
depending on the case.
In the vicinity of each of its ends, each beam 25 has a vertical groove 25d in which a concrete plate 28 is engaged (fig. 15), all of these plates thus closing the space between the successive beams 25. in line with the vertical wing to the architrave 23, so as to achieve a sort of closed formwork.
In this formwork, a mass of concrete 29 is poured (fig. 12), taking care to accommodate therein reinforcements such as 30; a chaining is thus produced which coats the ends of the beams and ensures the continuity of the construction in the horizontal plane.
On the concrete chaining thus produced, a new starting sole 31 (fig. 12) is poured which is carefully prepared. In this sole 31, care is taken to provide a longitudinal groove and transverse grooves as in the case of the sole 6 of FIG. 5, but with the difference that the transverse grooves open into it on both sides. For this purpose, one can use a mold such as the mold 5 of FIG. 4, but in. taking care to provide it with teeth on both sides, as indicated in 5a.
The scaffolding 8, 9 is assembled and the construction of the wall continues on the new base thus created. For this purpose, a series of exterior panels 32 are first erected on the sole 31, similar to the panels 13 described above, but a little lower. The plumbing of these panels is ensured in the same way as that described with reference to FIG. 6 for the panels 13. Against these panels 32, there are pillars similar to the abovementioned pillars 17, but a little narrower.
As has been explained with reference in particular to FIG. 8, these pillars are placed in line with the joints and they are connected to the panels by hooks.
Against the inner edges of the pillars thus erected, there is a second series of panels 32. These panels are connected to those of the first series by hooks 33 which ensure both their. correct spacing and their plumb. Optionally, if one ren against warped panels, one can use tensioner rods so as to straighten them ser, which constitutes an additional advantage of the arrangement described. We thus finally achieve a kind of rigid formwork that just needs to be filled with concrete, clinker or even sanitized earth to make a wall.
Of course, the various elements have been linked to each other by cords of mortar, as has been explained with reference to FIGS. 6, 8 and 11.
Fig. 17 shows by way of example the realization of a wall angle. The arrangement of this figure is in principle similar to that of FIG. 11, with the difference that it comprises a double series of panels so as to produce the formwork as indicated above. In this figure, the pillars have been designated by 34.
Fig. 18 indicates how we can take advantage of the connecting mortar cords to embed in the wall wooden slats such as 35 at the right of each joint, these slats then allow easy installation by nails or screws of parts of the finished construction, for example joint covers such as 36.
As shown in fig. 12, the panels 32 arranged outside the wall abut against the top of the lower panels 13, which slightly protrude from the sole 31; this stop facilitates installation, the top of the panels 13 acting as a stop for the rules 11, in such a way that, as in the case of FIG. 6, it is possible to automatically ensure the plumb of the panels to be installed 32 by making them bear from above against a wedge fixed to the scaffolding.
This arrangement also creates a horizontal line on the facade. Of course, a bead of mortar is poured to make the joint and to connect the step, as indicated at 37.
On the pillar or wall of the ground floor, an architrave 38 is placed, the profile of which is in the shape of a <B> U </B> with one of the branches of very low height; as shown in fig. 12, this short branch being arranged inside the construction to support the beams 25 of the first floor. The large branch of the profile of the architrave 38 forms a facade stone and it can, for this purpose, have ornamental projections as indicated.
Fig. 19 shows the superposition of two panels 32 and an architectural element 38. FIG. 20 shows how the joint between the panels and the architrave can be made. On the upright 8 of the scaffolding 8, 9, angles 39 have been fixed, the edge of which forms a supporting stop. the angle of the architrave 38 to the desired height, leaving a joint for a layer of mortar. The architrave elements carry, on the other hand, holes such as 38a through which the mortar can be poured in order to achieve the zigzag joint shown.
Reinforced concrete 29, 30 are then chained inside the architrave 38 in the manner described for the architrave 23.
To make windows, doors or other openings, special panels are used with the desired opening and the space between the two walls is closed by means of plates or elbow pads such as the one designated at 40 in fig. . 21 in the case of a window. This elbow bar 40 is appropriately inclined outwardly and slightly extends beyond the exterior facing of the wall on which it is hung.
The construction can have one or more floors. When we reach the last, we mount the roof trusses: directly on the chaining such as 41 (fig. 12) flush with the last architrave 38ra which does not include a vertical wing visible on the facade like the architrave 38 .
It will be noted that for the upper wall, panels 13 of great height, similar to those used for the foundation wall, were used as exterior panel. Optionally, the space between the edge of the roof and the wall is closed by: a horizontal partition such as 42- which can be made of wood, prefabricated slabs or other elements.
The wooden blocks 26 trapped in the transverse partitions 25a of the beams 25 make it possible to nail or screw easily to the ceiling of battens such as 43 (fig. 12) which can support plates 44 of any suitable material (fiber cement). , reinforced plaster, etc.).
The process according to the invention finally makes it possible to achieve perfectly satisfactory constructions by using standardized elements, the installation of which requires a minimum of manpower and very few specialists. In practice, for an ordinary construction, a few unskilled workers directed by a person knowing the peculiarities of the elements and their method of assembly are sufficient.