Machine horaire enregistreuse. L'invention se rapporte à une machine Loraire enregistreuse permettant d'enregis trer sur des fiches les temps de présence des travailleurs d'une entreprise.
L'invention a pour but un enregistreur de présence d'une construction simplifiée et. la prévision de moyens automatiques pour assu rer des enregistrements successifs sur une feuille de présence conformément à un plan déterminé, de manière que la feuille enregis treuse soit imprimée selon un modèle parti culier d'impressions, sans que ces impressions puissent être brouillées ou effacées par un employé mal intentionné.
Dans beaucoup de machines horaires en registreuses connues, des moyens sont. prévus pour enregistrer les temps d'arrivée et de dé part d'un employé. Ainsi, quand un travail leur enregistre une entrée au début d'une journée de travail, l'heure d'entrée s'imprime sur sa fiche de présence. De même, quand le travailleur a fini sa journée de travail et enregistre une sortie , une seconde impres sion s'enregistre sur sa fiche, indiquant l'heure de sortie. Les enregistrements d'entrée et de sortie indiqués ci-dessus peuvent être considérés comme des enregistrements ho raires normaux et autorisés, et il est prévu, dans ces enregistreurs, de disposer ces enre gistrements sur la fiche de manière que les salaires des -employés puissent être calculés facilement et rapidement.
Dans certaines entreprises, les machines horaires enregistreu- ses sont normalement bloquées, sauf aux heu res d'enregistrements autorisés. Cette prati que conduit cependant à des confusions et n'est satisfaisante ni pour l'employé ni pour l'employeur, par le fait que dans les entre prises modernes, les heures de travail sont nécessairement irrégulières. En outre, pour obtenir des enregistrements de présence pré cis, il est nécessaire de prévoir les arrivées tardives, les départs du travail autorisés pour maladie, les périodes de travail spéciales, le travail en dehors des heures normales, et beau coup d'autres particularités nécessitées par une production industrielle.
Dans ce but, de nombreuses solutions ont été proposées pour les enregistreurs de présence, pour que les enregistrements soient imprimés sur les fiches d'employés en différentes couleurs. Par exemple, un enregistrement effectué pendant les heures normales s'imprime en noir, tandis qu'un enregistrement effectué à d'autres heures s'imprime en rouge. On a proposé aussi de déplacer la position d'impression d'un enregistrement de présence sur la fiche, pour distinguer les enregistrements irréguliers des enregistrements normaux.
Il n'est pas possi ble de prévoir un nombre suffisant de cou leurs ou de positions d'impression sur une fiche de présence pour comprendre chaque minute du-jour; en conséquence, un employé peut accidentellement ou intentionnellement surcharger un enregistrement sur sa fiche, faisant disparaitre ainsi l'enregistrement cor- rect au détriment de l'employeur, ou de lui- même, ou des deux. On a proposé -un dispo sitif enregistreur permettant de faire chaque enregistrement dans une partie différente de la fiche de présence. On élimine ainsi le ris que d'une oblitération , de l'enregistrement. correct ou une interférence avec ce dernier.
Dans les enregistreurs du type mentionné ci-dessus, il est généralement prévu des ,moyens permettant de faire une perforation dans la fiche de présence pour chaque enre gistrement, cette perforation servant à fixer la position de l'enregistrement suivant. Le mé canisme comprend en général une cheville destinée à coopérer avec une perforation de la fiche, de sorte que si la fiche est retirée ma nuellement de l'enregistreur au moment de l'enregistrement, la fiche de présence peut être abîmée accidentellement ou intention- , nellement.
La machine horaire enregistreuse selon l'invention est caractérisée en ce qu'elle est actionnée par insertion d'une fiche de pré sence, et en ce qu'elle comprend un organe déterminant la position de la fiche dans une voie de guidage dans laquelle agit un méca- rsisme imprimeur et -un mécanisme perfora teur, et une pièce intermédiaire capable d'être engagée par la fiche et destinée à commander simultanément les mécanismes imprimeur et perforateur pour assurer l'impression et la perforation de la fiche.
lia machine objet de l'invention constitue un perfectionnement et une simplification des enregistreurs horaires du type décrit. précé demment. Elle ne permet pas à l'employé d'effacer ou d'abîmer une fiche de présence, ni accidentellement, ni intentionnellement. Dans tune forme d'exécution de la machine, il peut être prévu un dispositif destiné à rece voir une fiche de présence insérée manuelle ment dans une fente que présente ce disposi tif, un élément détecteur étant prévu de ma nière à être actionné par engagement avec une perforation existant dans la fiche.
L'élément détecteur commande normalement un levier actionnant un contact qui, lorsque la fiche insérée avance d'une manière continue, assure l'excitation d'un électro-aimant pour qu'un enregistrement horaire soit. imprimé dans une position déterminée de la fiche correspon dante. Simultanément avec l'impression de l'ei?- registrement, une nouvelle perforation peut être faite aussi dans la fiche, constituant un repère pour le prochain enregistrement horaire quand la fiche sera insérée à nouveau dans la machine.
De nombreuses modifications dé crites plus loin peuvent être prévues pour assurer un enregistrement et une perforation initiaux dans la fiche, pour limiter le champ d'enregistrement dans la fiche, pour assurer les commandes du fonctionnement. de la. ma chine, pour commander chronologiquement les moyens d'impression et pour assurer des changements de programme dans les enregis trements, selon un plan déterminé.
Le dessin annexé représente, à. titre d'exemple, une forme d'exécution de la ma chine horaire enregistreuse faisant. l'objet de l'invention.
La fig. 1 en est une élévation latérale, une partie du coffret- et du mécanisme étant sup primée.
La fig. 2 est une vue de détail de certains mécanismes représentés à la fig. 1 et d'autres mécanismes non représentés à cette figure.
La fig. 3 est une élévation arrière de l'in térieur de la machine, certaines parties étant supprimées pour montrer comment une fiche s'insère dans le récepteur.
La fig. 4 est. une élévation frontale de l'in térieur de la machine, certaines parties étant supprimées.
La fig. 5 est une vite en plan de l'inté rieur de la machine, certaines parties étant. supprimées.
La fig. 6 est une coupe par la ligne 6-6 de la fig. 5.
La fig. 7 représente une fiche de présence, sur laquelle sont imprimés des enregistrements de présence normaux.
La fig. 8 représente une fiche de présence, sur laquelle sont imprimés des enregistrements hors horaire.
Une fente 10 (fig. 1) destinée à recevoir une fiche est ménagée entre deux plateatLx 11 et 12 et. s'étend pratiquement sur toute la. longueur du cadre de la machine, la longueur (voir fig. 3) et la largeur de la .fente étant. suffisantes pour permettre l'insertion d'une fiche enregistreuse K. Le long de la fente 10 sont disposés, dans l'ordre, un doigt détecteur 1:3, un ressort de butée 14, un élément perfo rateur 15 comprenant un poincon et. une ma trice de perforation, une platine 16, un levier 17 et une patte 18a (ou 18b, ou 18c, comme expliqué plus loin), sur une pièce mobile 19.
Un guide 20 facilite l'introduction de la fiche dans la fente 10.
Le doigt 13 est fixé par un ressort 21 (voir fig. 2) à un anneau 22 porté par le cadre de la machine, et i1 est guidé par une partie fendue 13a. sur un goujon 23. Le doigt 13 présente un trou 13b, dans lequel est. fixé le ressort. 21, un épaulement<B>13e</B> et une patte 73d repliée à angle droit. Le ressort 1-1 est. fixé sur le plateau 11 par deux vis 14a, et il. est plié de façon que son extrémité libre passe dans un évidement ménagé dans le plateau 11 pour déplacer légèrement l'extrémité du doigt 13 quand ce dernier est dans sa posi tion normale.
Le doigt 13 est capable de glisser verticalement sur le goujon 23, et de se dé placer ainsi contre l'action du ressort 21 de puis la. position représentée (fig. 1 et 2) et de tourner autour du goujon 23, agissant. comme pivot, contre la tension du ressort 21.
L'élément 15 comprend un poinçon 15p porté par une barre 24 dans laquelle il peut glisser, et une matrice 15d montée sur le pla teau 12. Le poinçon 15p est normalement dans la position de retrait représentée aux fig. 1 et 2. Quand il est. actionné, le poinçon 15E) perfore le bord d'une fiche enregistreuse K (voir fi-. 2) introduite dans la fente 10 et dans l'élément perforateur 15. La platine 16 est également portée par la barre 24, par laquelle elle est actionnée pour presser contre la fiche enregistreuse K pla cée dans la fente 10, à travers un évidement 25 ménagé dans le plateau 11 (voir fig. 3).
La platine 16 est normalement en position de retrait (voir fig. 5). Le levier 17 (fig. 1 et 2) pivote sur un goujon 26 et est capable de tourner en sens inverse du sens des aiguilles d'une montre, ce mouvement étant limité par une fente 17a coopérant avec un goujon 27 porté par le cadre de la machine. Le levier 17 présente une patte 17b à son extrémité infé rieure et un genou 17c sur son côté gauche.
normalement, quand aucune fiche n'est pla cée dans la fente 10 (voir fig. <B>1.),</B> la patte 17b s'appuie sur l'épaulement<B>13e</B> du doigt 1.3 et limite le mouvement de glissement de ce dernier vers le bas. Quand une fiche se trouve dans la fente 10, dans la partie évidée du pla teau 11 (fig. 2), le levier 17 est déplacé par la fiche et tourne en sens inverse du sens des aiguilles d'une montre, de sorte que la patte 17b n'est plus engagée avec l'épaulement<B>13e</B> et le doigt 13 peut se déplacer vers le bas.
La. pièce mobile 19 (voir aussi <U>lit'.</U><B>3)</B> est montée sur le plateau 1.1 par deux vis. à tête 28 passant dans des fentes 19b ménagées dans la, pièce 19. Celle-ci est normalement mainte nue dans sa position supérieure par un ressort 29 fixé à une patte 19c de la pièce 19 et à un goujon 30 fixé sur le plateau 11. La pièce 19 présente une patte 19a à son extrémité supé rieure, une patte 18a à. son extrémité infé rieure, et deux autres pattes 18b et<B>18e</B> dans sa. partie moyenne.
Toutes ces pattes sont di rigées vers l'intérieur de la machine et passent dans des évidements du plateau 11 et, à l'ex ception de la patte 19a, elles sont situées dans le plan de la fente 10, de manière à être enga gées par une fiche K quand celle-ci est insé rée dans la fente 10. En d'autres mots, la pièce mobile 19 peut être actionnée par inser tion d'une fiche enregistreuse K. Si la fiche occupe toute la longueur disponible, comme dans le cas représenté à la fig. 3, la pièce 19 est actionnée par engagement de la fiche avec la patte 18a, et dans ce cas les pattes 18b et 18e doivent être supprimées pour ne pas in terférer avec la fiche.
Si la carte est plus courte, seule la patte<B>18e</B> doit être supprimée, et la pièce mobile 19 est actionnée par enga gement de la fiche avec la patte 18b. Pour une fiche encore plus courte, aucune patte n'est supprimée, et la pièce 19 est actionnée par engagement de la fiche avec la patte 18c.
On voit aux fig. 1 et 3 que la matrice 15d s'ouvre dans une cavité 31 dans laquelle tom bent les fragments des fiches perforées par le poinçon 15p. Ces fragments sont recueillis dans tune boite 32 montée d'une façon amovi ble à l'extérieur du plateau 11 au moyen de pinces à ressort 33 et 34. Il est essentiel que les fragments de papier produits par la per foration soient éliminés afin qu'ils n'enraient pas les différentes parties mobiles de la ma chine.
Une pièce mobile 35 (fig. 1 et 2) est suspendue au plateau 17. par un ressort 36 fixé sur un goujon 37 porté par ce plateau et relié à la pièce 35 par un trou 35a.. La pièce 35 est supportée, en outre, par un gou jon 38 passant dans une fente 35b de la pièce 35, et par une patte 39a d'un levier coudé 39 monté.sur un goujon 40 porté par le cadre latéral de la machine, la patte 39a passant dans une fente<B>35e</B> de la pièce 35.
Celle-ci repose normalement par sa partie inférieure sur un bloc 41 fermant, quand il s'abaisse, un contact électrique 42 (voir aussi fig. 4). Ce contact est fixé sur le plateau 12 qui supporte aussi une console 43 portant un électro-aimant 44 qui est relié, en série avec le contact 42, à une source de courant électrique. La pièce mobile 35 présente un palier à son extrémité supérieure qui coopère avec les pattes 19a et. 13d décrites précédemment.
Le levier coudé 39 présente un bras 39b qui, lorsqu'il est sou levé, fait pivoter le levier 39 en sens inverse du sens des aiguilles d'une montre, la patte 39a déplaçant alors la pièce mobile 35 pour dégager son extrémité supérieure de la patte 19a ou de la patte 13d si ces parties étaient. engagées.
Un noyau magnétique 45 est déplacé vers le haut dans l'électro-aimant 44 quand ce der- nier-est excité. Des paliers 46 sont prévus dans le cadre latéral de la machine et supportent un arbre 47. Un bras 48 et un levier 49 sont montés librement à une de leurs extrémités sur l'arbre 47, de chaque côté de la machine.
L'autre extrémité des leviers 49 est. fixée à une tringle 50 qui passe dans un palier palier -15, 57. 51 de prévu sorte clans que le lorsque no@-atl le magne- noyau 45 _ est actionné,
les leviers 49 pivotent sur l'arbre 47 dans le sens des aiguilles d'une montre. Près du centre de chaque levier 49 est. fixé un pivot 52 qui constitue un sup port pour un levier 53. Il existe donc un le vier 53 de chaque côté de la machine. Un pivot 54 monté sur le levier 53 supporte des articulations 55 et 56 à l'une de leurs extré mités. L'autre extrémité de l'articulation 5.> est supportée par un pivot 57 monté sur le bras 48, tandis que l'autre extrémité de l'arti culation 56 est montée sur un pivot 58 porté par le cadre latéral. Il est évident. que les arti culations 55, 56 et les pivots 57, 50 existent. des deux côtés de la machine.
Sur le côté gau che de la machine seulement (selon fig. 1), le levier 53 présente un prolongement 53a capable de venir soulever le bras 39b. Quand 1f; noyeau magnétique 45 est soulevé par l'électro-aimant 44, le levier 49 tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, de sorte que les pivots 52 sont soulevés ainsi que les leviers 53 et les pivots 54, ce qui fait pivoter l'articulation 56 en sens inverse du sens des aiguilles d'une montre et l'articulation 55 dans le sens des aiguilles d'une montre.
Ce mouvement s'exerce contre l'action de deux ressorts 59 montés entre les articulations 56 et des goujons fixes 60 fixés sur le cadre la téral de la machine.
Quand le pivot 54 est. soulevé et que les articulations 55, 56 pivotent, les bras 48 tour nent dans le sens des aiguilles d'une montre (fig. 1) autour de l'arbre 47, de sorte que le ,ommet de ces bras se déplace vers la droite (fig. 1), c'est-à-dire vers le bas selon la fig. 5. Une cheville 61 fixée à l'extrémité supérieure de chaque bras 48 constitue un pivot ponë Fextrémité fourchue 62a d'une tringle 62.
Les extrémités opposées 62b des tringles 62 sont filetées et sont vissées dans la barre 24 qui porte le poinçon 15p et le plateau 16, les trin gles 62 étant supportées par des paliers 63) montés sur le cadre latéral et contre le pla teau 12 (voir fig. 5). On voit clairement. sur cette figure que lorsque les extrémités supé rieures des bras 48 se déplacent vers le bas, les tringles 62 actionnent la barre 24 pour amener la platine 16 contre une fiche K pla cée dans la fente 10, et déplacer le poinçon 15p qui vient perforer la fiche.
Il est. prévu un ruban encreur 64 (fig. \' et 5) porté par des bobines 65 qui sont mon tées sur des arbres 66, montés eux-mêmes sur un cadre secondaire 67 fixé au plateau J.2. Le cadre 67 porte aussi un arbre 68 sur lequel sont montées des roues à types 69 qui sont en contact avec le ruban 64 au niveau du pla teau 16, en vue d'effectuer des impressions sur une fiche placée dans la. fente 10.
Un moteur synchrone 7,0 d'horloge électri que, faisant un tour par minute (voir aussi fig. 4), est monté sur le cadre 67, l'arbre du moteur 70 portant une came 71 (voir fig. 2) qui agit sur un bras 72 suiveur de came monté à pivot sur l'arbre 68. Ce dernier porte aussi un bras de verrouillage 73 qui est. cou plé au bras 72 par une patte 73a, un ressort 74 et une patte 72a.. L'extrémité libre du bras 72 porte un goujon 72b sur lequel est monté à pivot un cliquet 75 qui est maintenu nor malement contre un arrêt 76 par un ressort. 77 fixé à l'extrémité libre du bras 72 et à un goujon 78.
Le cliquet 75 est adapté pour en gager les dents d'une roue à rochet 79, le mouvement du cliquet 75 étant tel qu'à cha que saut du bras 72, la roue à rochet 79 est avancée d'une dent. La roue 79 est couplée directement à la roue à types 69 de l'ordre inférieur (minutes). Ainsi, chaque fois que la came 71 fait. un tour, la roue à rochet 79 avance d'une dent. Une petite roue dentée 80, montée librement sur l'arbre 68, est directe ment solidaire de la roue à rochet 79. Elle engrène avec une roue dentée 81 fixée sur un arbre 82 monté dans des paliers sur le cadre secondaire 67, et la roue dentée<B>81.</B> engrène avec une roue dentée 83 fixée sur un arbre 84, ce dernier étant relié aux roues den tées entraînant les aiguilles d'une horloge 85 montée à la partie supérieure du cadre 67.
Ces roues dentées sont agencées de manière à entraîner une aiguille des minutes 86 et une aiguille des heures 87 qui indiquent l'heure sur le cadran de l'horloge 85.
On voit aux fig. 1, 4 et 5 que le bras 48 du côté gauche de la machine (selon fig. 4 et 5) porte une pièce 88 fixée sur lui par cieux vis 88a. La pièce 88 présente une partie munie d'une fente qui s'engage avec une patte 89 d'un plateau 90 qui est monté à glissement sur les arbres 66 qui passent dans des fentes 90a ménagées dans le plateau 90. Une seconde patte 91 du plateau 90 est reliée par un res sort 93 à une patte 92a d'un levier coudé 92 monté à pivot sur un goujon 95 fixé dans le cadre 67.
Un cadre 94 en forme d'étrier est monté à pivot sur le goujon 95 (et sur un goujon semblable non représenté), et il pré sente une patte 94a. qui s'engage avec une partie en forme de fourche du levier 92. Cha que fois que le bras 48 tourne autour de l'ar bre 47, le plateau 90 (qui commande l'avance du ruban encreur 64, le mécanisme d'avance du ruban, par cliquet et rochet étant. d'un type connu et n'étant. pas représenté) est dé placé par la pièce 88, de sorte que le levier coudé 92 tourne en sens inverse du sens des aiguilles d'une montre sous l'action du ressort 93, et le cadre 94 tourne également en sens inverse du sens des aiguilles d'une montre.
Une série de détentes 96 munies de ressorts compensateurs 97 est portée par le cadre 94, chaque détente 96 s'engageant avec une roue à types 69 pour la verrouiller dans la position d'impression, quand la platine 16 est actionnée pour assurer l'impression sur une fiche de présence, un bras 94b du cadre 94 est disposé de manière à s'engager avec le bras de ver rouillage 73 de manière à éviter que le cliquet 75 ne soit pressé contre les dents de la roue à rochet 79 dans le cas où le bras 72 suiveur de came tombe sur le profil bas de la came 71 au moment où le noyau magnétique 45 est actionné.
Un levier 98 (fig. 2 et 4) est monté à pi vot, à l'une de ses extrémités, sur un goujon 99 porté par le cadre secondaire 67. Norma lement, chaque fois que le bras 72 coopère avec le point le plus élevé de la came 71, un res sort 100 monté à la partie supérieure du bras 72 tend à déplacer le levier 98 vers le bas (selon fig. 2). Un bras 101 est fixé rigide ment sur le levier 98. Une barre 102 est. fixée à l'extrémité du bras 101 et s'étend perpen diculairement aux plans de toutes les roues à types 69, au-dessus du cadre 94. Le bras 72 porte également une barre 104 parallèle à la barre 102 et placée au-dessus de celle-ci.
Les barres 102 et- 104 sont portées à chaque extré mité de la même façon, et une saillie 103 sur la barre 102 est. agencée pour commander un cliquet pivotant porté par la barre 104, sem blable au cliquet 75, de sorte que le premier cliquet est soulevé normalement hors d'enga gement d'iule roue à rochet 105 sur laquelle il exerce une commande similaire à la com mande exercée par le cliquet 75 sur la roue à rochet 79. Chaque fois que le levier 98 est abaissé (tournant autour du goujon 99 dans le sens des aiguilles d'une montre), la roue à rochet 105 est avancée d'une dent sous l'ac tion de son cliquet pour chaque révolution de la came 71.
Une roue à types 106 est. fixée directement à la roue à rochet 105, de sorte que pour chaque avance de la roue à rochet 105 sous l'action du cliquet correspondant, un astérisque porté par la roue à types 106 se pré sente en position d'impression au niveau de la platine 16. Normalement, la pointe 98 . (fig. 4 et 6) du levier 98 repose sur la péri phérie de deux disques 107 et 108 (voir aussi fig. 5) montés dans des supports portés par un arbre 109. Le disque 107 est fixé directe ment à une grande roue dentée 110, et le dis que 108 est relié par un manchon à une autre grande roue dentée 111. L'arbre 82 porte un pignon 112 qui engrène avec la roue dentée 111.
L'arbre 82 porte également deux roues 113 et 114 à une seule dent, les dents de ces deux roues étant décalées de 180 l'une par rapport à l'autre. Chaque roue 113 et 114 engrène alternativement avec une roue dentée 115 composée de deux parties coaxiales, les dents de chaque partie étant décalées par rap port aux dents de l'autre partie. La roue den tée 115 est fixée par -use cheville sur un arbre 116 monté dans un- palier 117 porté par le cadre secondaire 67. Une roue dentée 11S est également fixée sur l'arbre 116 et engrène avec la roue dentée 110.
Les disques 107 et 108 présentent. une plu ralité d'encoches à leur périphérie, et les rap ports d'engrenage des roues dentées 110, 117, 112, 113, 114, 115, 118 sont. choisis de telle manière que l'extrémité 98a. du levier 98 puisse tomber dans la fente constit.-iée par deux encoches telles que 119 et 120 dans les disques 108 et 107 respectivement. Ion consé quence, quand le bras 72 est près du point le plus haut de la. came 71, la barre 102 est abaissée, et la saillie 103 cesse de soutenir le cliquet qui actionne alors la roue à rochet 10 et la roue à types 106, de sorte qu'un autre caractère est imprimé lors du prochain enre gistrement effectué par la machine, dans la.
position d'impression occupée par la roue 106. Ce nouveau caractère peut être utilisé pour indiquer si l'enregistrement a été fait. pendant des périodes d'enregistrement normales auto risées. Par exemple, sur la fiche K (fig. 7), l'enregistrement effectué pendant une période normale sera: DN <I>TU</I> 1J1 12:00 , tandis qu'après qu'un changement s'est produit dans les disques de programme, comme on l'a vu ci- dessus, l'enregistrement suivant sera: DN @' <I>TU PHI</I> 1:02 .
Dans ce cas, l'astérisque indique que l'enregistrement a été fait pen- cï.ant une période spéciale ou non autorisée.
Le fonctionnement automatique de la ma chine est assuré comme suit par insertion d'une fiche de présence: Une fiche K est. insé rée dans la fente 10 (voir fig. 1, 2, 3 et 7<B>)</B>. Supposons que la fiche ne porte pas encore d'enregistrement et qu'elle est de la longueur maximum permise par la machine, de sorte que les pattes 18b et<B>18e</B> ont été supprimées. Quand la fiche K est insérée dans la fente 10, l'extrémité libre du ressort 1-1 est déplacée par la fiche, et le doigt 13 s'appuie contre l'autre côté de la fiche, prêt à coopérer avec une per foration dans la fiche.
Comme la fiche ne pré sente aucune perforation à ce moment, elle pénètre plus profondément dans la machine et déplace le genou<B>17e</B> du levier 17, et. s'ar rête finalement quand son bord d'attaque re pose sur la patte 18a. de la pièce mobile 19. Un nouveau déplacement de la fiche K en traîne le mouvement vers le bas de la pièce 19, de sorte que sa patte 19a. vient en contact. avec le palier supérieur de la. pièce mobile 35, et cette dernière est également déplacée vers le bas contre le bloc 41, ce qui ferme le contact 42.
L'électro-aimant. 44 se trouve alors relié à une source de courant par le contact 42, et. il est excité et déplace le noyau magné tique 45, de sorte que la barre 24 est action née par les tringles 62, les bras 48, les articu lations 55 et 56, les leviers 53 et 49 et la tringle 50, comme décrit précédemment.. U n enregistrement. s'imprime donc à la partie supérieure de la fiche Ii, sous l'action de la platine 16 forçant. la fiche contre le ruban encreur 64 qui s'appuie contre les roues à types 69 et 106. Simultanément, le poinçon 15p est forcé à travers la fiche K contre la matrice 15d, et une perforation se fait à la gauche de l'enregistrement imprimé.
Au mo ment où le noyau magnétique 45 se déplace et soulève le levier 53, comme décrit plus haut., le prolongement. 53ca soulève le bras 39b, la pièce mobile 35 est retirée de dessous la patte 19u. de la pièce mobile 19, de sorte que la pièce mobile 35 est soulevée par le res sort 36, ce qui ouvre le contact 42 et met au repos l'électro-aimant 44. Le poinçon, les trin gles, les bras 48 et les leviers et articulations associés reprennent leurs positions normales sous l'action des ressorts 59. La fiche est en suite retirée, et la pièce mobile 19 retourne dans sa position normale sous l'action du res sort 29.
Supposons maintenant. que la fiche soit insérée à nouveau dans la fente 10, comme précédemment. L'extrémité libre du ressort 14 est à nouveau déplacée par la fiche, et. le doigt 13 s'appuie contre l'autre face de la fiche. Quand la fiche descend dans la machine, le levier 17 est déplacé comme auparavant, mais la perforation faite précédemment dans la fiche coopère avec le doigt 13 qui pénètre dans cette perforation et est déplacé vers le bas, de sorte que sa patte 13d vient en con tact avec le palier supérieur de la pièce mo bile 35 qui est à nouveau déplacée vers le bas, fermant le contact 42.
Les opérations d'im pression et de perforation se produisent comme auparavant; cependant., l'enregistre ment se fait. sur la fiche au-dessous de l'enre gistrement précédent; comme précédemment, le prolongement 53a. dut levier 53 déplace la pièce mobile 35 en dehors de la patte 13d, ce qui libère la pièce 35 et assure l'ouverture du contact 42.
Supposons maintenant qu'un enregistre ment a été fait sur la fiche K au niveau de la ligne X-X, et que la fiche est insérée dans la fente 10 de la machine, comme précédem ment. Comme dans le dernier cas mentionné, <B>le</B> doigt pénètre dans une perforation et est déplacé vers le bas. Dans ce cas cependant., il existe une distance insuffisante entre le bord d'attaque de la fiche K et. la perforation (en registrement) au niveau de la ligne<I>X -X,</I> de sorte que le genou 17e n'est pas engagé par la, fiche et que le levier 17 n'est pas déplacé. Il s'ensuit que l'épaulement<B>13e</B> engage la latte 17b du levier 17, et. le mouvement vers le bas du doigt 13 est. arrêté.
Par conséquent, il ne se produit ni impression ni perforation, et aucun enregistrement n'est effectué sur la fiche. De cette manière, le champ d'enregis trement de la fiche est déterminé et maintenu dans des limites appropriées sur la fiche.
La fig. 8 montre les enregistrements effec tués sur le verso de la fiche K, réservé aux enregistrements hors horaire. Comme le doigt 13 lie peut rencontrer la fiche que le long du bord longitudinal de celle-ci, les enregistre rrients de présence normaux et hors horaire ne peuvent pas interférer les uns avec le, autres.
Dans l'exemple envisagé, il est évident qu'une surimpression ne peut pas se produire. En outre, il est évident également que puisque l'opération de perforation est placée sous la commande d'un électro-aimant qui actionne le poinçon à une très grande vitesse et qui se met au repos automatiquement par le fonc tionnement même des organes associés, tels que le prolongement 53a, le bras 39b et la pièce mobile 35, il est impossible, lors d'un Enregistrement effectué sur la fiche, de dété riorer ou de falsifier une fiche de présence dans la machine elle-même. En conséquence, le mécanisme envisagé est sûr et indéréglable.