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Mécanisme de perforation.
La présente invention se rapporte aux machines à perforer et particulièrement aux machines destinées à perforer des trous dans des bandes suivant différents codes.
La présente machine a été conçue, en ordre principal, pour être employée dans les grands établissements tels que par exemple les grands magasins de vente dans lesquels chaque vendeuse ou groupe de vendeuses peut employer une de ces perforatrices pour l'enregistrement de ventes à passer à un compte etc... sur une bande enroulée, de sorte qu'à la fin de certaines périodes déterminées,ces bandes peuvent être rassemblées et passées dans une machine qui interprétera les perforations de la bande et transposera les données sur des cartes statistiques.
Ensuite, les cartes peuvent être employées dans des machines tabulatrices standard.
Un des buts de la présente invention consiste dans l'enregistrement de données sur une bande au moyen d'un mécanisme de perforation simple.
Un autre but de l'invention consite dans lm perforation dans la bande de trous spéciaux pouvant être employés à l'avancement et au guidage de la bande.
Un troisième but consiste dans l'avancement d'une bande au travers d'une machine perforatrice au moyen d'un mécanisme simple mais de fonctionnement positif.
D'autres buts et détails structuraux de l'invention apparaîtront dans la description ci-dessous et dans les dessins annexés dans lesquels;
Fig. I est une élévation de face de la machine perforatrice, la plaque de base ayant été raccourcie dans un but de clarté.
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Fig.2 est une élévation d'arrière de la machine.
Fig. 3 est une coupe en élévation prise sensiblement le long de la ligne 3-3 de la fig. 2.
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Pig. 4 est une vue en plan du mécanisme de perforation et Fig. 5 montre une partie de la bande perforée.
Les expressions "gauche" et "droite" de la description ci-dessous se rapportent respectivement aux cotés gauche et droit d'une opératrice se trouvant face à la machine.
Comme le montre la figure I, le bâti de la machine consiste, d'une manière générale, en deux consoles verticales ou
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ahtssis principaux I et 2 vissés ou fixés de toute manière con- venable à une plaque de Base 3 qui, à son tour, est fixée à un grand socle 4. Sur le socle 4; sont montés, sur la gauche de la machine,une paire de montants réglables 5 pourvus de boutonnières à baionnette 6 et 7 et destinés à recevoir entre eux un axe de forme appropriée 8 pouvant recevoir un rouleau de bande vierge 9.
La partie du présent dispositif destinée à la perforation est, à plusieurs pointa de vues, connue; cependant le présent mé- canisme est conçu plus particulièrement pour poinçonner des perforations, correspondant à un code, dans une bande plut8t que directement dans une carte statistique.
COMPOSITION DE PERFORATION ET MECANISME DE
PERFORATION.
La présente machine fonctionne en ce qui concerne le mécanisme de perforation proprement dit, quasi de la même chatière que celles connues c.à.d. que l'opératrice règle à la main des glissières de composition marquées qui, à leur tour, règlent des glissières de commande des poinçons et les mettent en place de manière variable au-dessus des poinçons. Ensuite, lorsque la machine est actionnée, les glissières de commande et les poinçons sont abaissés afin de forcer les poinçons au travers de la bande, et ensuite remontés. Pendant cette opération de remontée, le mé- canisme de rétraction effectue la remise, dans leur position nor-
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male, des glissières de réglage.
Comme le montrent les figures I 3,et 4, la machine est pourvue d'une plaque de recouvrement superieure 11 ayant, d'une manière générale, la forme d'un "U" renver-
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sé et q#f ést fixée par des vis aux châssis principaux I et-2. - La plaque 11 est pourvue, en trois endroits, d'ouvertures I2; 13 et 14 (fige4). L'ouverture 12 est destinée à permettre à des
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saillies des glissières de réglage,de prcéminer de manière que l'op6ratrice puisse rétracter à la main une glissière de réglage lorsqu'elle le désire. L'ouverture 13 constitue une fenêtre sous laquelle on peut voir les faces des glissières de composition, chaaune des faces étant numérotée de 0 à 9 Inclus.
C'est au travers de cette ouverture que l'opératrice insère un style dans des encoches prévues dans les différentes glissières de composition et les abaisse de manière variable, pour les amener en position de composition. L'ouverture 14 est simplement un regard permettant
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à l'opératrice de voir faëI1ement les montants composés par les glissières.
Une description détaillée de ces glissières de composition et de leur mécanisme de perforation sera donnée ci-dessous
Un certain nombre de glissières de composition 15 actionnables à la main, se trouvent directement au-dessous de la plaque de couverture 11 (fig. 3); sur chacune de ces glissières,
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est rivée ou fixée, drûne autre manière appropriée, à angle droit par rapport à sa partie supérieure, une bande étroite 16 sur laquelle sont gravés ou marqués, de toute autre manière appropriée, deux jeux de chiffres de 0 à 9 inclus. Un jeu de ces chiffres ap- paraît dans l'ouverture 13, cependant que l'autre jeu de chiffres,
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est,plao6 de manière à apparaître dans le regard 14. Le regard 14 n'est cependant que suffisamment grand pour montrer un chiffre a la fois.
Les bandes 16 sont munies de petites encoches I6A (une @
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pour chaque ahiffre)%ans lesquelles l'opératrice introë1üft un
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style. Celle-ci abaisse alors le style jusqu'à ce qu'il est arrêté par le bord inférieur de l'ouverture 13, ce qui amène dans le regard 14, un chiffre semblable à celui que l'on peut voir à la partie Intérieure extrême de l'ouverture 15. On comprendra évidem- ment que les glissières de composition 15peuvent ainsi être déplacées de manière variable, de sorte quelles peuvent être réglées de manière à montrer un chiffre quelconque de 0 à 9. Chaque glissière de composition 15 est supportée et guidée par une barre
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à peigne 17 et une barre "7W'-. peigne I8.
Ces barres à peigne s'6tendent dy-ûn coté à l'autre de la machine et sont fixées sur les châssis principaux I et 2. Des pièces de liaison 19 sont rivées au côté gauche des glissières de composition 15, chacune de ces
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pièces de liaison étant pourvue d'une fente 2U-qui coopère avec une broche 21,Les broches 21 sont solidaires-des cotés gauches de glissières de commande 22, de sorte que tout mouvement vers l'avant ou vers l'arrière des glissières de composition 15 dans la machine, produira un mouvement correspondant des glissières de commande 22 dans la même direction. Pendant l'opération de perforation proprement dite, les glissières de commande 22 ainsi que les poinçons, sont abaissés, cependant que les glissières de composition 15 ne peuvent pas effectuer un tel mouvement.
Ainsi la
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liaison o-nEre celles-ci est maintenue par la broche 21 qui se déplace dans la fente 20. Comme on peut le voir à la f'Cg. 3, chaque glissière de commande 28 est pourvue d'un certain nombre de pattes 24 qui forcent les poinçons au travers de la bande pendant l'opération de perforation. Ces pattes 24 peuvent avoir des largeurs différentes et être espacées de manière variable suivant le code particulier qu'on désire employer. Dans le présent exemple, un code à combinaison à deux trous est employé.
Les glissières de commande
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22 sont montées de manière à pouvoir coulisser en avant et eù-ar- fière dans un châssis qui consiste en une plaque Inférieure 25,
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des barres de support avant et arrière 26 et 27, des peignesae guidage avant et arrière 28 et 29 fixés respectivement aux barres
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26 et 27, une barre de retinue supérieure 30 qui sert, non seule- ment à maintenir les glissières de commandedans le châssis de perforation, mais également comme butée de limitation pour le dé- placement vers l'arrière de ces glissières, et en une paire de plaques d'extrémité 23. L'entièreté du châssis de perforation est supportée, de chaque coté de la machine, par une bielle en'forme de "U" 32 (voyez également fig.
I et 2) chaque bielle étant reliée à pivotement en 33 à un bras de basculement 34 qui s'étend vers l'avant et qui est monté sur un arbre oscillant 35 qui, comme cela ressort clairement de la fig. 2, est supporté dans les châssis la- téraux I et 2. Il est à remarquer, en cet endroit, que lors de chaque oscillation de l'arbre 35, il s'ensuit un abaissement et
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un soulèvement des poinçons et%es glissières de commande conju- guées.
Comme cela ressort clairement de la fig. 3, quatre rangées de poinçons 36 s'étendent au travers de la plaque* 25 et vers le bas au travers des plaques 37 et 38 dans une plaque 39 jusque
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dans une position normalemeÏ# au-3essus de la bande ?<T Les plaques 37, 38 et 39 sont toutes fixées sur deux rails transversaux 40 et 4T fixés aux châssis principaux I et 2 de la machine. Les poinçons 36, suivant une pratique antérieure bien connue, sont munis d'encoches de manière à permettre le passage de-fils de fer 43 qui empêchent ainsi le déplacement des poinçons 36 pendant la course ascendante du châssis de perforation après-que la perforation a été effectuée. Les fils 43 sont maintenus'en place par des supports 44. Directement au-dessous de la plaque 39-est montée une plaque
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matrice 45 sur laquelle s'appuie la ?andé 9.
Cette plaque 45 est fixée à une partie repliée des consoles 46-lesquelles sont;-à leur tour, fixées aux châssis principaux I 'et%. Une boite amovible 47 est prévue pour recevoir les déchets de perforation.
Dans la présente machine, la position normale des glissières de commande 22 est celle montrée à la fig. 3, dans laquelle la patte avant 24 est située au-dessus du poinçon arrière zéro 36.
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Le déplacement en avant suivant un pas d'une des glissières de commande 22, équivaut à la distance entre les axes de deux poinçons 36.
Afin de maintenir les glissières de composition 15 et
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les glissières de commande 22 dans les positions dans lesqueltes elles peuvent être amenées suivant des courses variables par l'opératrice de la machine, un mécanisme de détente est prévu qui sera décrit ci-dessous.
Un certain nombre de détentes 51 sont montées à pivotement sur un arbre transversal 50 (voyez plus particulièrement fig.
3): une détente par chaque glissière 15. Les détentes sont pourvues, à leur extrémité avant, d'un doigt 52 qui s'engage avec des dents
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53 découpées dans les glissières I5T*Les doigts 52 sont guidés de manière appropriée dans la barre 9-peigne 18. Chaque détente 51 est pourvue d'un bras 54 dirigé vers le bas etauquel est fixée une extrémité d'un ressort 55, dont l'autre extrémité est fixée à la pièce de liaison 19 conjuguée'. Chaque ressort 55 sert, dans la présente
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machine, à un double but o.à.d. à solliolter les glissières conju- guées 15 et 22 vers leur position normale ou arrière et à engager
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le dole 52 U7rune détente 51 dans la dent 53 d'une glissière 15.
Chaque d6nte 51 est également pourvue d'une paire de doigts verticaux 56 qui, comme cela a été expliqué ci-dessus, s'étendent au travera-2[o l'ouverture 12 de la plaque 13.. De ce fait, si l'opératrice a réglé, de manière erronnée, une"glissière 15, il suffit qu'elle presse le doigt 56 afin de désengager la détente d'avec la glissière pour permettreau ressort 55 de la ramener en position normale. Pendant les opérations de perforation de la machine, toutes les détentes 51 sont retirées de leurs glissières 15 conjuguées, dès
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que la perforition proprement dite a eu lieu, au moyen d'un méca- nisme de rétraction automatique qui sera décrit plus loin.
MECANISME MOTEUR.
La présente machine est commandée au moyen d'une mani- voue 60 actionnée à la main qui, comme cela ressort clairement des fig. 1 et 2, est solidaire de l'extrémité de droite d'un arbre oscil- lant principal 61. La manivelle 60 est tirée vers l'avant de la machine et ramenée pour effectuer une opération de perforation et d'avancement de la bande. Il est à remarquer cependant que la machine peut tout aussi bien être commandée par un moteur. Une plaque-support 65 est fixée par des vis ou par tous autres moyens appropriés, à des-carres de support 62 et 63 qui sont, à leur tour, fixées respectivement aux châssis principaux 2 et I; la plaque-support 65 s'étend latéralement au travers de l'avant de la machine et est pourvue d'une oreille 66 pliée vers l'arrière de celle-ci.
L'arbre principal 61 est supporté'dans l'oreille 66 et dans les châssis I et 2 et est
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empêché de se déplacer latéralement par des bagues appropriees, comme montré. Le dispositif de commande pour quatre mécanismes distincts est monté sur l'arbre 61, notamment le mécanisme de rétraction automatique, le mécanisme d'abaissement et de soulèvement des poin- çons, le mécanisme à course complète, et le mécanisme d'avancement.
Ces mécanismes seront maintenant décrits en détail et tout d'abord le mécanisme destiné au soulèvement et à l'abaissement des poinçons.
Comme delà est montré aux fig. 2 et 3, une came en deux pièces 70 est calée sur l'arbre principal 61 et avec celle-ci s'engage un galet 7I pivotant sur une plaque de'basculement 72, laquelle est solidaire de l'arbre oscillant 35. On se rappellera qu'un bras 34, également solidaire de cet arbre 35 est relié à chacune des bielles en forme de "U" 32 qui, à leur tour, sont reliées au châssis qui porte les poinçons 36.
Lorsque l'arbre principal 61 est oscillé vers
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l'avant et vers a l'arrière, la came 70 est déplaaéeâe 90 degrés et par conséquent, le galet 7I est forZ6 d'abord vers le M7ut et puis vers le bas, d'où résultent l'abaissement et le soulèvement des bras 34 et des bielles 32 pour forcer les poinçons 36 au travers de la bande 9 et ensuite vers le haut dans la position normale.Le dispositif
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destiné à faire tourner la came 70 est comme suit:
Comme cela est montré aux f ig. 2 et 3, la partie extérieure de la came 70 est fixée avec espacement sur une
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roue à rochet à quatre3ents 200 au moyen des boulons 201. La partie Intérieure de la came 70 est fixée, à une face d'
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une partie élargie 203 d'un moyauu. épaulement 202 (voyez fig.
2).
Sur l'autre face de la partie de moyeu élargie 203, se trouve fixée la roue à rochet à quatre dents 200.
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%f5si, l'assemblage entier 200, 201, 202 et 203 qui eàt-lïbre sur l'arbre 6I tourne en bloc. Un levier à deux bras 205 (f ig. 3) est fixé sur l'arbre 6I au moyen d'un manchon 204 '(3"g. 2).
D'extrémité avant de ce levier se termine en un dolg? 206 qui coopère avec l'arbre 35 afin de limiter les mouvements-ae retour de l'arbre 6I etëru bras 205. L'extrémité arrière du levier 205 est pourvue d'un corbeau 207 articulé sur lui et qui es't amené en engagement avec les dents du rochet 200 par un ressort 208 qui est fixé au bras 205. Une détente 210 est
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montée librement sur l'arbre 35 et possède un bras 2liâirigg vers le bas dont l'extrémité Inférieure est repliée vers la
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droite de la maohine sous la forme d'une patte 212-(tig. 3). La patte 212 est amenée dans les dents du rochei"200 par un ressort 213.
Comme cela ressort de ce qui précède, lorsqu'on tire vers l'avant la manivelle d'aotionnement 60, le corbeau 207 fera tourner la came 70 et le rochet 200 de nonante degrés, et la détente 210 glissera sur la périphérie du rochet
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200 et tombera dans Y-dent suivante. De ce déplacement de 90"degrés, résulte le déplacement du galet 7I vers le haut et vers le bas en soulevant et en abaissant ainsi les poin- çons 36. Lors du retour de la manivelle 60, la détente 210
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retient la came 70 pendant que le corbeîû 207 retourne-crâne sa position de départ et s'engage avec une nouvelle dent du rochet.
Afin d'assurer une oscillation complète de l'arbre 61 dans chaque direction, il est fait usage d'un mécanisme -course pleine bien connu. Un secteur à course-pleine 73 est solidaire
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de l'arbre 6I et est pourvu de dents 74 (voyez7ig. 3). Un corbeau 75 est constamment amené danssa position normale par un ressort 76 (fig. 3). De cette manière, lorsque l'arbre 61 est oscillé dans l'une ou l'autre direction, le corbeau 75 glisse sur les dents 74 en obligeant l'arbre 61 d'effeotuer une course complète. Ce dispositif est courant et bien connu.
On décrira maintenant le dispositif commandé par l'arbre principal 61 et destiné à effectuer l'avancement de la bande 9 au travers de la perforatrice.
Comme cela est montré aux fig. 1 et 2, et plus particulièrement à la fig. 2, un engrenage conique 77 est
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monté légèrement à droite dn centre de l'arbre 61 e%7calé sur celui-ci, et cet engrenage conique engrène avec un engrenage conique'78 tournant sur un bout'd'arbre 79 monté sur l'entre-
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toise 65: Sur le bout d'arbre 79, est'moné librement-en face de l'engrenage 78 et de l' entrë'6'oise 65, un tambour 80 pourvu de trois dents d';'avancement 81 espacé'3'e 120 degrés. Ces dents 81 s'engagent dans des%rous 138 prévus dans la bande 9 (fige5) et qui sont faits au moyen d'un poinçon spécial 82, en même temps que les perforations de code. Deux rochets 83et 84 sont solidaires du"tambour 80 et se trouvent entre celui-ci et l'entretoise 65.
Chaquerochet est pourvu de quatre dents 85 découpées à espacement égal dans leur périphérie, les dents 85 d'un rochet étant dirigées dans le sens opposé à celui des dents de l'autre. Un bras 87 est solidaire du
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moyeu de l'engrenage 78 et sur son extrémité, est articulé un corbeau 88. Comme celaressort clairement de la fig. 2, ce corbeau 88 se trouve normalement en engagement avec une des
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denta 85"du rochet 83.
On remarquera de ce qui précède que, lorsque la manivelle d'actionnement 60 est tirée vers l'avant de la machine, l'engrenage 77 fera tourner l'engrenage 78
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dans le sens des aiguilles tune montre (fig. 2), ce qu't'laura pour effet que le corbeau 88 glissera sur la périphérie de son rochet 83 conjugué jusqutà ce qu'il s'engage avec la dent suivante 8t-adjacente de celui-ci. Lors de la course de retour de la manivelle d'actionnement, le corbeau 88 fait tourner le
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rochet 83 et par conséquent, le rochet 84 e±1e tambour 80 dans lesens opposé à celui des aiguilles d'une montre, comme montré à la fig. 2, et ceci a pour effet que les dents 81 du tambour 80 retirent la bande9hors de la chambre de per- %ration.
On comprendra, que les poinçons sont forcés au travers de la bande 9 pendant que le corbeau 88 se déplace, de sa position normale, dans sa position médiane ou, en d'autres termes, pendant la course en avant de la manivelle d'actionnement 60.
Un corbeau de détente 90 est prévu articulé en
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91 sur l'entretoise 65. Ce corbeau 9aoopére avec les dents aü rochet 84 et emp3ëEe une rotation dns le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre (fig. 2) du tambour 80 au moment où la manivelle d'actionnement 60 se trouve dans sa position normale, en empêchant ainsi au tambour 80 de tourner outre mesuré. Le corbeau 90 est maintenu contre la périphérie du rochet 84 par un ressort 92 fixé au bras inférieur du carbeau 90 et à une broche 93 solidaire du bras basculant 94 qui est également articulé en 91. Le bras 87, solidaire du moyeu
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de l'ênse@n8.ge 78, est pourvu d'une partie dirigée vers le bas 95 munie d'une surface de came 96.
A/la fin de chaque course vers l'avant de la manivelle d'actionnement 60, la surface de came 96 s'engage avec une broche 97 du corbeau 90 et soulève le corbeau en le dégageant des dents du roche±: Pendant la course de retour de la manivelle 60, les rochets 83 et 84
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ainsi que le tambour conjugué 80 ont commencé a tourner dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre (suivant la fig. 2) avant que la surface de came 96 ne libère le corbeau 90, d'ou il résulte que le corbeau 90 glisse sur la périphérie du rochet 84, jusqu'à, ce que la course de retour ait été com- plétée pour tomber alors dans la dent suivante adjacente de la dite came.
Le mécanisme destiné à rétracter automatique- ment toutes les détentes 51 qui retiennent les glissières de composition 15 en place après qu'elles ont été réglées, sera
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maintenant dëcrit.
Comme le montre la figure I, le levier baêcu- lant 94 est relié à l'extrémité de droite d'une bielle 100
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fixée par articulation sur ce levier dont l'autre extréME6 est reliée à pivotement à un bras, dirigé vers le bas, du levier coudé 102. L'autre bras du levier coudé 102 est fixé à pivotement -T'extrémité inférieure d'une bielle 104 qui est pourvue d'une boutonnière 101 et est montée par celle-ci sur une broche fixe 103. Lorsque la bielle 100 est tirée vers la droite de la machine, comme cela sera décrit plus en détail ci-après, le levier coudé 102 est basculé dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre, ce qui a pour résultat que la bielle 104 est soulevée.
La bielle 104 se trouve constamment sous l'extrémité avant d'un levier oscillant 105 pivotant par son milieu dont l'ex-
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trémité arrière est reliée à pivotement à une bielle vertica- le 106 qui se termine par une pièce en forme de doigt 107.
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Près de son extrémité supérieure, la bielle 106 est pourvue d'une encoche (contour en traits mixtes fig.3) destinée à embrasser une barre de rétraction 108 de sorte' que, lors de chaque abaissement de la bielle,la barre 108 est tirée vers le bas et fait.osciller toutes les détentes 51 hors d'engage- ment d'avec les dents 53 et de leurs crémaillères conjuguées
15, en permettant aux ressorts 55 de ramener les crémaillères dans leur position normale. La bielle 106 est abaissée de 1' une des deux manières suivantes.
Premièrement, elle peut être abaissée en pressant simplement vers le bas la touche 107 et deuxièmement, elle peut être abaissée par l'action duingla- ge 100-104, le soulèvement de la bielle 104 effectuant l'abais- - sèment de la bielle 106 au moyen du levier 105 à pivotement central. En se reportant a la fig. 2, on remarquera que le bras basculant 94 est également pourvu d'une dent 98 qui, en posi- tion normale de la machine, s'engage avec une dent 85 du rochet
83 et empêche la rotation dans le sens des aiguilles d'une montre, suivant la figure 2, des rochets 83 et 84 pendant la cour- se enavant de la manivelle d'actionnement 60 au moment où le corbeau 88 se déplace vers une nouvelle dent 85.
Egalement, lorsque .le corbeau 88 commence sa course de retour én dépla- çant le rochet 83, ce rochet agissant sur la dent 98 du bras basculant 94 déplace le bras basculant dans le sens des aiguil- les d'une montre,et celui-ci tire la bielle 100 vers la droi- te pour actionner le mécanisme à rochet décrit ci-dessus et le maintenir en actionnement jusqu'à accomplissement quasi to- tal de la course de retour de la manivelle 60.
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Comme cela ressort clairement de la fig.
I, la bande 9 est avancée à partir de la.partie inférieure du rouleau par dessus une pièce de guidage IIO pourvue d'oreilles 111 repliées sur celle-ci. Cette pièce ITô7eJt établie sous la forme d'une pièce de rappel pourvue d'une paire de bras II2 dirigés vers le bas et qui sont fixés à pivotement sur les oulons II3 solidaires de la plaque de châssis 65. Une seconde pièceiice- rappel II4 articulée en 115 sur les%ras 112 est tirée vers le bas contre la partie supérieure de la Bande 9.
Un ressort II7 fixé à un des bras 118 et à un boulon fixe du châssis, sollicite la pièce de guidage IIO entière dans le sens oposé à celui des aiguilles d'une montre. Etant donné que la bande 9 passe sous 1& pièce II4 au travers de la chambre de perforation et ensuite hors de celle-ci vers la périphérie -que 1 du tambour 80, on peut voir/'les ressorts II6 et 117 assurent \ à tout moment une légère tension à la bande 9. Après son passage autour du tambour 80 la bande 9 passe vers un rouleau /' de rebobinage 118 lequel-rouleau II$ est commandé dans une direction opposée à celle du tambour 80,au moyen d'une courroie ou bande 120 qui est commandée directement par le tambour 80.
Le rouleau de rebobinage 118 est porté par un élément en forme de U 130 en métal à ressort qui est fixé sur l'extrémité d'un arbre en porte-à-faux I3I monté dans la plaque 65 et pourvu d'une poulie à gorge 132. le rouleau de rebobinage peut avoir une forme cylindrique quelconque en carton ou toute autre matière appropriée et est pourvu d'une rainure destinée à la fixation de l'extrémité de la bande.
Le rouleau est glissé sur l'élément 130 qui le maintient en place de manière à pouvoir être facilement éloigné. La poulie 132 se trouve en engagement avec la courroie 120 et est commandée'par celle-ci qui, à son tour est commandée' par le tambour 80. L'élément en forme de U est montré à la figure 3 non pourvu d'un rouleau de rebobinage.
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Afin d'assurer que la machine ne soit actionnée plus que de besoin lorsque le rouleau de rebobinage Ils est rempli, il est prévu un doigt détecteur 123 (fig. I ). Ce doigt détecteur fait partie intégrante du levier 121 articulé en 122 sur un boulon fixé dans l'entretoise 65. Le doigt détecteur 123 est agencé de manière à s'appuyer sur la bande rassemblée* sur le rouleau de rebobinage 118. Le levier 121 est également pourvu d'un doigt vertical blocage réglable 125. Un ressort 126 est fixé à une extrémité du levier basculait 121 et son extrémité opposée, à la broche, à laquelle est fixé le ressort 117.
Lorsque les dimensions du rouleau de rebobinage atteignent un maximum déterminé, le doigt détecteur 123 qui a été graduellement oscillé dans le sensopposé à celui des aiguilles d'une montre (suivant la figure I), permet au ressort excentré 126 de faire basculer le levier 121 plus loin dans le sens opposé à celui des aiguilles d'une montre et d'amener le bras vertical 125 de celui-ci contre le bord du levier de rétraction 105 à pivotement central. Si, après que ceci a eu lieu, la machine est actionnée, la bielle 104 fera remonter, à la fin, de la course vers l'avant, l'extrémité avant du levier 105 et permettra au bras vertical 125 de passer sous le levier 105.
Ceci a évidemment pour effet que le mécanisme de rétraction reste en fonctionnement à partir de ce moment, de sorte que les glissières de composition alors qu'elles peuvent être abaissées, ne peuvent pas rester en position de composition et l'opératrice est ainsi avisée du fait que le rouleau de rebobinage doit être éloigné et que le levier 121 doit être ramené dans la position montrée dans la figure !.
Afin de désigner les données enregistrées par les glissières individuelles, il est prévu des encoches 140 dans la plaque de couverture 11, encoches dans lesquelles peuvent être glissées des fiches en toute matière appropriée munies des données désignatives.
En résumé, les glissières de composition 15 sont d'abord réglées par le style de l'opératrice et ceci a pour effet de régler les glissières de commande de poin- çon 22 pour les mettre dans des positions variables au-dessus des poinçons 36 (voyez fig. 3). La manivelle d'actionnement 60 est alors amenée en avant, d'où résulte le poinçonnage Sans la bande des trous-codes 9 désirés (fig. 5), et également la perforation dans cette-bande d'un trou d'avancement 138 au moyen d'un poinçon spécial 82 (fig. I). Lors de la course de retour de la manivelle d'actionnement, le tambour 80 est mis en rotation en tirant ainsi la bande 9 hors de la chambre de perforation et en l'amenant vers le tambour 80 et le rouleau de rebobinage 118.
Egalement pendant la course de retour, le mécanisme de rétraction automatique de la machine est actionné au moyen du tringlage 100-106 pour provoquer la rétraction de toutes les glissié= res de composition 15 et de leurs glissières de commande 22 conjuguées.
La figure 5 montre une partie de la bande 9 pourvue de la perforation de codes de 0 à 9 Inclusivement.
Ayant décrit ce qui doit être considéré comme un exemple de réalisation très avantageux de l'invention, il va de soi que celle-ci pourrait subir de nombreuses modifications quant à la forme sans se départir de l'esprit
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de l'invention qui n'est de ce fait pas limitée à la forme exacte montrée et décrite ici, ni également à moins que l'entièreté de l'invention telle que décrite ci-dessus et revendiquée ci-dessous.
REVENDICATIONS.
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I. - Machine perforatrice pour le poin- çonnage de trous dans des bandes suivant divers codes comprenant un certain nombre de glissières de composition réglables à la main, des dispositifs destinés à re.. tenir les dites glissières de composition dans les différentes positions dans lesquelles elles peuvent être amenées, un certain nombre de poinçons, des dispositifs pouvant être actionnés par les dites glissières de composition et destinés à commander les dits poinçons, des dispositifs pouvant être commandés de manière qu'ils déplacent les dits poinçons et les dits dispositifs de commande de poinçons afin d'effectuer des perforations de codes dans une bande,
et des dispositifs destinés à mettre hors d'action le dispositif de retenue afin de permettre la rétraction des glissières, caractérisée en ce qu'elle est pourvue de dispositifs destinés à maintenir la bande sous tension, de dispositifs destinés à poinçonner des trous d'avancement dans la bande simultanément avec la perforation des trous de codes dans celle-ci,de dispositifs coopérant avec les dits trous d'avancement pour avancer la bande vers les poinçons et pour l'éloigner de ceuxci, de dispositifs destinés à enrouler la bande sur une bobine après chaque opération de perforation, et de dispositifs pouvant être actionnés par le dispositif d'enroulement de la bande et destinés à bloquer le dispositif de mise hors d'action en position active.
2.- Machine perforatrice suivant la revendication I, caractérisée en ce que le dispositif tendeur de la bande comprend une pièce de guidage et un dispositif de serrage coopérant avec celui-ci.
3.- Machine perforatrice suivant la revendication I, caractérisée en ce que le dispositif d'avancement comprend un tambour pourvu de dents destinées à coopérer avec les trous d'avancement prévus dans la bande, le dispositif d'enroulement étant commandé par le dit tambour.
4. - Machine perforatrice suivant la revendication I, caractérisée en ce que le dispositif destiné à la perforation des trous d'avancement dans la bande consiste en un poinçon distinct des poinçons de code.
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