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CH284815A - Machine typographique. - Google Patents

Machine typographique.

Info

Publication number
CH284815A
CH284815A CH284815DA CH284815A CH 284815 A CH284815 A CH 284815A CH 284815D A CH284815D A CH 284815DA CH 284815 A CH284815 A CH 284815A
Authority
CH
Switzerland
Prior art keywords
line
lever
support
machine according
sensitive surface
Prior art date
Application number
Other languages
English (en)
Inventor
Corporation Intertype
Original Assignee
Intertype Corp
Priority date (The priority date is an assumption and is not a legal conclusion. Google has not performed a legal analysis and makes no representation as to the accuracy of the date listed.)
Filing date
Publication date
Application filed by Intertype Corp filed Critical Intertype Corp
Publication of CH284815A publication Critical patent/CH284815A/fr

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Classifications

    • BPERFORMING OPERATIONS; TRANSPORTING
    • B41PRINTING; LINING MACHINES; TYPEWRITERS; STAMPS
    • B41BMACHINES OR ACCESSORIES FOR MAKING, SETTING, OR DISTRIBUTING TYPE; TYPE; PHOTOGRAPHIC OR PHOTOELECTRIC COMPOSING DEVICES
    • B41B15/00Photographic composing machines with movable character carriers for composing lines of characters prior to photography
    • B41B15/08Photographic composing machines with movable character carriers for composing lines of characters prior to photography with means for photographing composed characters in succession

Landscapes

  • Photographic Developing Apparatuses (AREA)

Description


  Machine typographique.    La présente invention a pour objet une  machine typographique agencée pour pro  duire photographiquement et directement, sur  une surface     sensible,    une image d'un ensemble  de caractères d'imprimerie susceptible d'être  utilisée pour la préparation d'un cliché d'im  pression, machine comprenant un canal à  partir duquel des matrices portant des carac  tères sont extraites séparément pour les photo  graphier, un lecteur de ligne agencé pour se  déplacer par pas à chaque extraction d'une  matrice, un support pour ladite surface sensi  ble, des transmissions mécaniques entre le lec  teur de ligne et le support pour la surface       sensible,    destinées à déplacer ce support pro  portionnellement à chaque pas de déplacement  du lecteur de ligne,

   un dispositif optique  susceptible d'être réglé pour modifier la ré  duction ou l'agrandissement de l'image photo  graphique d'une matrice produite sur la     sure     face sensible pour obtenir la dimension de  caractère désirée, lesdites transmissions mé  caniques comprenant un mécanisme de chan  gement de rapport servant à régler le déplace  ment du support pour la surface sensible à  chaque pas du lecteur de ligne, de manière  que ce déplacement soit conforme au réglage  du     dispositif    optique.  



  Dans des machines connues de ce genre,  des     li,#-nes    de caractères sont produites lettre  par lettre en différentes dimensions à partir  de     linnes        composées    formées des matrices ou  éléments portant. les caractères susceptibles         d'@tre    photographiés et ayant une dimension  et une forme déterminées.     Les    matrices sont  sorties séparément et successivement de la  ligne composée pour les placer en position  pour être     photographiées,    afin de produire  une impression sur une pellicule ou sur un  papier sensibilisé.

   Pour espacer le q impres  sions     successives,    le support pour la surface       sensible    est. déplacé pas à pas sous commande  du lecteur de ligne dont l'avance est à son  tour commandée par     l'épaisseur    sur champ  de chaque matrice enlevée, cette épaisseur re  présentant la largeur de réglage du caractère  particulier, disposé sur la face latérale large  de la. matrice, de     façon    que les images repro  duites par projection optique soient espacées  suivant les largeurs variables des caractères,  comme il est de pratique courante dans l'im  primerie.  



  Dans ces machines, des dispositifs sont       prévus    pour ajuster l'un par rapport à l'autre  le support pour la surface sensible et un. objec  tif unique à mise au point variable, afin  d'agrandir ou de réduire la dimension de  point du caractère reproduit à partir de la.  fonte des modèles     des    matrices, une transmis  sion à rapport réglable étant prévue pour mo  difier l'étendue des mouvements pas à pas du  support pour la surface sensible, afin de les  adapter à la reproduction de dimensions dif  férentes.

   On peut obtenir des     lignes    de     lon-          gueurs    différentes, ainsi que l'indique une  graduation unique sur une glissière d'assem-      blage habituelle, et lorsqu'on désire des carac  tères de dimension agrandie ou réduite, l'opé  rateur compose les lignes de manière à obte  nir sur cette graduation la mesure qu'un  calcul indique comme correspondant à la di  mension de reproduction désirée. Des dispo  sitifs réglables sont également prévus pour  faire automatiquement avancer la pellicule  ou le papier selon les     besoins,    pour espacer les  lignes successives par colonnes.  



  La machine faisant l'objet de l'invention  est caractérisée en ce qu'elle comprend, en  outre, une butée de ligne susceptible d'être  déplacée le long dudit canal, dans des posi  tions de mesure de longueur de ligne qui sont  en relation de     proportionnalité    avec des lignes  de caractères justifiées de la longueur désirée  et dont les caractères ont la dimension désirée,  un tambour     portant    plusieurs graduations en       unités    de longueur de ligne, chaque gradua  tion étant     divisée    proportionnellement à un  réglage particulier de réduction ou d'agran  dissement du dispositif optique, ce tambour  pouvant être déplacé angulairement à la main  pour exposer une graduation désirée,

   un  index coopérant avec la graduation choisie,  un     dispositif    sélecteur de longueur de ligne  susceptible d'être actionné à la main pour  provoquer un déplacement relatif dudit index  par rapport à la graduation choisie pour les  régler de manière qu'ils indiquent la     longueur     désirée pour la ligne à produire dans la di  mension de caractère correspondant à la gra  duation et au réglage du dispositif optique  choisis, ainsi qu'un train d'organes mécani  ques reliant le dispositif sélecteur de longueur  de ligne à la butée de ligne et fonctionnant  de manière à déplacer la butée de ligne de  façon correspondant au déplacement relatif  produit à la main de l'index par rapport à la  graduation choisie.  



  Il est évident que, dans la machine spéci  fiée ci-dessus, différents réglages sont rendes  dépendants les uns des autres, de manière à  assurer la reproduction de L'une ou l'autre des  dimensions de caractère désirées par projec  tion optique d'images à partir de caractères    de base portés par les matrices à photogra  phier.  



  Le dessin représente, à titre d'exemple,  une forme d'exécution de la machine selon  l'invention.  



  La fig. 1 est une vue d'ensemble en pers  pective de cette forme d'exécution.  



  La fig. 1a est une élévation de face de  cette machine, les plaques de protection de  certaines parties ayant été enlevées pour re  présenter les organes intérieurs.  



  La fig. 1b montre le restant d'un arbre,  ainsi que les pièces qu'il comporte et qui ne  sont pas représentées sur la fig. la.  



  La fig. le montre en perspective une ma  trice à photographier.  



  La     fig.    2 est une vue en perspective et en  élévation d'une caméra constituant le côté  gauche de la machine.  



  La     fig.    3 montre schématiquement et en  position de repos une came et les organes asso  ciés, qui servent. à produire     automatiquement     l'avance du film de l'espace d'une ligne.  



  La     fig.    4 est une vue analogue à la     fig.    3,  mais dont les organes sont représentés dans  la position qu'ils occupent avant d'être  actionnés par la came pour faire avancer le  film.  



  La     fig.    5 représente le mécanisme d'avance  du film tel qu'on le voit en regardant le sup  port de film de la     fig.    2 par en dessous.  



  La     fig.    6 est une coupe en plan, à.     phis     grande échelle, suivant la ligne 6-6 de la       fig.    la, montrant le mécanisme que contient  le groupe de la caméra.  



  La     fig.        6a        est    une vue en bout, et en coupe  suivant la ligne     6a-6(t    de la     fig.        111,    montrant  les organes qui coopèrent automatiquement  pour bloquer ou verrouiller le support de film  pour l'empêcher de     descendre        lorsque    la ca  méra est basculée vers l'extérieur.  



  La     fig.    7 est une vue en plan de l'extré  mité gauche de la machine représentée en       fig.        1a,    montrant le mode de fixation articulée  de la caméra sur le bâti de la machine.  



  La     fig.    8 est une coupe verticale par     8---8     de la     fig.    6, montrant certains détails d'un  embrayage d'entraînement de l'obturateur de      la caméra et des chaînes qui assurent l'avance  des matrices à l'intérieur de la caméra.  



  La lie. 9 est une vue en coupe suivant la  ligne 9-9 de la fie. 10, montrant en détail  un tambour à graduations multiples assocïé  à la glissière d'assemblage.  



  La fie. 10 est une coupe suivant la ligne  l0-10 de la fie. la, montrant également, en  élévation en bout, le tambour à graduations  multipliées associé à la glissière d'assemblage.  



  La fie. 11 représente schématiquement les  différentes graduations proportionnelles uti  lisées sur le tambour à graduations des fie. 9  et 10.  



  La fie. 12 est une vue en élévation, en re  gardant de la gauche de la lie. la, d'une tou  relle à objectifs prévue à l'intérieur de la  caméra.  



  La fie. 13 est une élévation partielle de  face, montrant en détail une partie de la       portée    d'une des chaînes d'alimentation des  matrices au voisinage du canal distributeur  de celles-ci, certains éléments représentés en  fie. 6 ayant été enlevés pour plus de clarté.  



  La fie. 14 est une vue partielle, en coupe,  montrant la partie du canal de distribution  des matrices où l'on voit une matrice sur le  point de quitter son support supérieur dans  le canal distributeur et d'engager le support  inférieur qui lui est destiné dans le canal dis  tributeur.  



  Les fig. 15 et 16, ensemble, montrent en  perspective le tambour à graduations propor  tionnelles associé à la     glissière    d'assemblage  et les liaisons mécaniques entre cette glissière  et la glissière de distribution de ligne, grâce à  laquelle la butée de ligne sur cette glissière  et le tambour à graduations sont réglés simul  tanément sur une position désirée de mesure  de lignes, la disposition de ces différents élé  ments par rapport à la machine étant indi  quée en fie. la.  



  La fie. 17 est une élévation partielle de  face, montrant la     glissière    de distribution et  certains organes mobiles de ce mécanisme,  placés dans une position avancée vers la gau  che, de façon à interrompre la liaison à partir    du tambour à graduations qui règle ces or  ganes.  



  La lie. 18 est une coupe suivant la ligne  18-18 de la fie. 17, le dispositif de freinage,  qui sert à maintenir le réglage de la butée de  ligne pendant l'avance vers la gauche (fie. 17)  de la glissière de distribution, étant représenté  en position de desserrage qui est celle qu'oc  cupe ce     dispositif    pendant le réglage de la  butée.  



  La fie. 19 est généralement semblable à la  fie. 18, mais le dispositif de freinage est re  présenté ici en position de blocage, la coupe  étant également regardée suivant la ligne  19-19 de la fie. 17.  



  La fie. 20 est une coupe suivant la ligne  20-20 de la lie. 17 et montre les différents       organes    représentés en fi-. 18, mais vus du  côté opposé.  



  La fie. 21 est une vue en plan, montrant  la. butée réglable de ligne, disposée, comme  dans la fie.     111,    en position de réglage     au     moyen des liaisons mécaniques qu'on actionne  lorsqu'on procède au réglage du tambour à  graduations.  



  La. fi-. 22 est. analogue à la fie. 20, mais  la butée de ligne est représentée ici dans la.       position    avancée indiquée en     fig.    17.  



  La fie. 23 est. une vue de détail en     plaie,     montrant un boîtier qui contient un méca  nisme permettant l'avance à la main du film  à travers son support.  



  La     fig.    24 est une coupe, montrant le  mécanisme que contient le boîtier de la fie. 23.  La fie. 25 est     une    vue en plan du méca  nisme représenté en     fig.    27.  



  La fie. 26 est une vue en plan du méca  nisme représenté en fie. 28.  



  La fie. 27 est une élévation latérale en  coupe partielle, montrant     l.'un    des mécanismes  de transmission à rapport fixe en position de  fonctionnement pour assurer la descente du       support    de film à l'écartement des lettres.  



  La     fig.    28 est analogue à la fie. 27, sauf  que le mécanisme de transmission     est.    repré  senté en position d'ouverture pour permettre  son changement.      La fig. 29 est une vue de détail à plus  grande échelle et en coupe partielle de cer  tains éléments de la construction du méca  nisme qui permet de modifier la position de  départ de ligne du support de film dans la  mesure nécessaire pour assurer une marge ini  tiale uniforme lorsqu'on agrandit et lorsqu'on  réduit.  



  La fig. 30 est une vue en plan du méca  nisme de transmission à la partie inférieure  du mécanisme représenté en fig. 29, grâce  auquel on effectue le réglage du support ver  tical de film.  



  La fig. 31 est une élévation partielle en  coupe, montrant un mécanisme effaceur que  renferme la partie inférieure de l'armoire de  la caméra et tel     qu'on    le voit en regardant à  l'intérieur du côté droit de l'armoire repré  sentée en fig. 1a, la paroi droite étant enlevée;       les    éléments sont représentés ici en position  de repos.  



  La fig. 32 est un détail montrant certains  organes du mécanisme de la fig. 31, où l'on  voit la façon dont ces organes sont reliés mé  caniquement à l'extrémité inférieure de la cré  maillère verticale de la fig. 29, qui supporte  le magasin du film.  



  La fig. 33 est une vue en plan d'une autre  partie du mécanisme de la fig. 31.  



  La fig. 34 est analogue à la fig. 31, sauf  que le mécanisme est représenté en condition  de fonctionnement, c'est-à-dire effectuant un  effacement de lignes.  



  La fig. 35 est analogue à la fig. 32, sauf  que les organes se trouvent dans la condition  des pièces représentées en fig. 34.  



  La fig. 36 est un détail du même méca  nisme, montrant le  bouton de maintien  re  présenté en fig. 34 en position active, dans la  quelle il sert à maintenir le mécanisme effa  ceur en condition de fonctionnement.  



  La fig. 37 est analogue à la fig. 34, mais  elle représente les différents organes servant  au rappel du mécanisme effaceur en position  pour réaliser ce rappel dès que le levier de  commande du mécanisme effaceur aura été  soulevé à la main.    La fig. 38 représente les mêmes organes  que ceux de la fig. 32, mais dans la position  qui correspond à celle du mécanisme fig. 37.  



  La fig. 39 est une vue en perspective des  organes représentés en fig. 35, avec     quelques-          uns    des organes du mécanisme représenté     en     fig. 37.  



  La fig. 40 représente le mécanisme de la  fig. 43, le support de film étant représenté  en position haute et non verrouillée, lorsque  la camera ou son     ensemble    sont     fermés    en posi  tion de travail, un mécanisme eompte-lignes  enregistreur étant également visible ainsi que  sa relation avec le mécanisme effaceur de       lignes.     



  La fig. 41 est une vue de détail, montrant  le mécanisme compte-lignes de la fig. 40 main  tenu en position de repos, attendu que le mé  canisme effaceur de lignes se trouve dans sa  condition active     représentée    en     fig.    34.  



  La     fig.    42 est une élévation latérale gauche  du verrouillage du support de film et du mé  canisme compte-lignes représenté en fil. 40.  



  La     fig.    43 est analogue à la     fig.    40, mais  représente le mécanisme     eompte-lignes    dans  sa condition active normale, qui correspond à  la condition inactive du mécanisme effaceur.  



  La     fig.    44 est analogue aux     fig.    40 et -13,  sauf que le levier de verrouillage du support  de film est représenté en position de verrouil  lage, tandis que le mécanisme compte-lignes  est également bloqué par suite de l'ouverture  de l'armoire de la caméra qu'on a. éloignée de  sa position de travail.  



  La     fig.    45 est une vue cri perspective et  de face, en regardant à droite de la machine       fig.        1a,    où l'on voit les obturateurs photogra  phiques y compris l'obturateur effaceur (le  lignes et ses organes associés, à l'intérieur de  l'armoire de 1a caméra.  



  La     fig.    46 est une vue en élévation de face  d'un détail des organes de commande de l'ob  turateur de sécurité, montrant leur relation  avec le canal d'alimentation de la caméra.  



  La     fig.    47 est une élévation latérale en re  gardant de la droite de la     fig.    46.      Agencement général et fonctionnement  <I>de la machine.</I>  



  Ainsi qu'on peut le voir à la fig. 1,  la forme d'exécution représentée comprend  un magasin 1 incliné vers l'avant et de forme  trapézoidale destiné à emmagasiner des ma  trices. Ce magasin comprend des plaques su  périeure et inférieure formées de manière à  présenter des canaux sur leurs faces opposées  et destinées à supporter des colonnes de ma  trices disposées de champ entre ces plaques.  Chaque colonne est suffisamment longue pour  contenir une provision de matrices portant  toutes le même caractère donné. Le magasin  peut comporter autant de colonnes que ceia  est     nécessaire    pour lui permettre de recevoir  un assortiment complet comprenant générale  ment au moins les caractères de casse infé  rieure et les majuscules de l'alphabet, ainsi  que les chiffres et les signes de ponctuation  usuels.  



  L'extrémité supérieure du magasin 1 co  opère avec un     mécanisme    distributeur de type  connu D, qui ramène les matrices à leurs ca  naux d'emmagasinage respectifs après qu'on  les a fait passer à travers les divers méca  nismes de la machine pour leur reproduction  photographique.  



  A son extrémité inférieure, le magasin 1  coopère avec un tableau d'assemblage A qui  est pourvu d'un jeu de passages séparés les       uns    des autres par des cloisons et à travers       lesquels    les matrices     tombent    par gravité lors  qu'elles sont libérées du fait du fonctionne  ment d'un dispositif d'échappement adéquat  prévu pour chaque canal du magasin, sous  l'effet de l'actionnement d'un clavier Q. Les  matrices ainsi libérées tombent sur une cour  roie 3 inclinée vers le     bas    de droite à gauche  (voir fig. la). Cette courroie est animée d'un  mouvement constant et amène ces matrice  jusque sur une roue en étoile servant à les  assembler.  



  Cette roue fait basculer les matrices jus  qu'en position verticale et jusque dans un ca  nal de support de ligne d'un élévateur d'as  semblage 4. Dans cet élévateur, la première    matrice qui tombe rencontre une butée de  ligne rigide 140a qui est fixée à l'extrémité  de gauche d'une glissière d'assemblage 140  qui est maintenue sous tension et qui est solli  citée vers la droite par un     ressort    et qui pré  sente un index 139. Au moyen de l'index 130  et d'une échelle     associée    f, l'opérateur peut  suivre la     croissance    de la ligne qu'il est en  train de composer en     notant    le déplacement  vers la gauche de la glissière sous l'effet des  adjonctions successives de matrices à cette  ligne.

   Lorsque la longueur de la ligne qu'il est.  en train de composer s'approche de la lon  gueur finale désirée, l'opérateur arrête l'opé  ration de composition et laisse à une opéra  tion subséquente de justification le soin de  donner à la ligne reproduite la longueur dé  sirée.  



  Lorsque l'opérateur a rempli l'élévateur       d'assemblage    de matrices, de manière à ame  ner la longueur de la ligne composée de ma  trices aussi     près    que possible de la mesure de  ligne particulière désirée, il relève l'élévateur  d'assemblage 4 pour relever la ligne de ma  trices jusque dans la position indiquée en  pointillé en     311    à la     fig.        1a.    Dans cette posi  tion, la ligne de     matrices    se trouve devant un  doigt. lecteur     â    à droite, et devant un canal       transversal    J à gauche.

   Lorsque l'élévateur     -1     est relevé jusque dans sa position supérieure,  il déclenche un cliquet 9 qui libère une glis  sière de distribution 6 qui porte le doigt 5 et  permet à cette     glissière    de se déplacer vers le  haut, sollicitée par un ressort 7a qui agit sur  un levier     distributeur    7 relié à la glissière de  distribution par une bielle 8.

   Lorsqu'il est  ainsi libéré, le doigt 5 fonctionne de     manière     à balayer la ligne composée de matrices     vers     la gauche, à partir de l'élévateur     d'assemblage     jusque vers le canal     transversal    J et jusque  dans la position indiquée en pointillé en     JI'     à la     fig.    la. Pendant ce déplacement vers la  gauche du doigt 5, l'élévateur 4 est maintenu  par une saillie que présente ce doigt. Cepen  dant, dès que le doigt 5     passe    à gauche de  l'élévateur     d'assemblage,    celui-ci retombe li  brement jusque dans sa position de réception,  pour la composition de nouvelles lignes.

        Pendant que les matrices sont     maintenues          dans    le canal transversal J, une opération de  justification est effectuée. Cette opération sert  par la suite à répartir de faon adéquate les  espaces entre les lettres et entre les mots, de  façon à obtenir la reproduction d'une ligne  d'impression qui présente une longueur déter  minée choisie d'avance.  



  Dès que l'opération de justification est  effectuée, la machine enlève successivement  les     matrices    du canal transversal pour les  amener jusque dans une     camera    C qui photo  graphie les lettres des matrices sur un film  porté par un support de film 35 (fig. 1). Le  support de film se déplace vers le bas par pas  proportionnels aux     dimensions    respectives  d'épaisseur sur champ des matrices photo  graphiées.

   Après que les matrices ont été  photographiées, elles sont déchargées dans un  élévateur de distributeur DE qui les fait sub  séquemment remonter     jusque        dans    le distribu  teur D qui fonctionne de manière à répartir  ces matrices dans leurs positions     respectives     dans le magasin 1.  



  lia machine est montée sur un socle rigide  R (fig. 1). Des pièces principales de bâti, telles  qu'une colonne verticale RÚ, qu'un panneau  frontal R2 qui s'étend en travers de l'avant  de la machine et que des supports R  pour  un arbre à cames principal, sont montées sur le  socle R. La colonne verticale RÚ supporte le  mécanisme distributeur D et le magasin 1.  



  L'élévateur distributeur<I>DE</I> est monté sur  un bras 292 qui est lui-même monté à pivote  ment sur le socle de la machine et qui est  relié au moyen d'une bielle à un culbuteur  qui coopère avec une came. Lorsque l'arbre à  cames principal se déplace jusque dans une  position correspondant à 150 , un galet dudit  culbuteur s'éloigne de la came, de façon à  abaisser l'élévateur distributeur<I>DE</I> jusque  dans la position voulue pour la réception des  matrices, position représentée à la fig. la. Ce  culbuteur fait également pivoter un bras 27  pour faire débuter l'entraînement de chaînes  d'avance et d'un obturateur.  



  Le mécanisme servant à décharger les ma  trices photographiées de l'élévateur distribu-         teur   <I>DE</I> et à     amener    ces matrices au méca  nisme     distributeur    D est actionné par une  came montée sur l'arbre à cames. Au moyen  d'un mécanisme désigné d'une faon générale  par le signe de référence 356 à la fig. 1, un  galet d'un culbuteur fait basculer latérale  ment un bras 357 pour balayer les matrices  hors de l'élévateur distributeur et jusque  dans le distributeur.  



  Les matrices porte-caractère utilisées res  semblent aux matrices bien connues     utilisées     dans les linotypes, sauf qu'elles comportent  un caractère pouvant être photographié, au  lieu d'avoir des caractères poinçonnés en  creux.  



  Pour résumer les caractéristiques et le  fonctionnement de la machine représentée ici,  il y a lieu de rappeler que les matrices     porte-          caractère    telles que la matrice E représentée  fig. 1  sont logées dans le magasin 1 clé genre       connu,    dont l'intérieur est divisé en canaux  et d'où les matrices sont. libérées dans l'ordre  qui correspond à. la manipulation du     clavier     2, les matrices libérées     tombant    par gravité  sur la courroie inclinée 3 qui les transfère  dans le canal de composition de ligne de l'élé  vateur d'assemblage 1.

   Lorsque la. longueur  de la ligne composée avec ces matrices appro  che autant que possible la mesure par     ticu-          lière    de ligne désirée, l'élévateur 4 est     soule\;é     à la main pour transférer la ligne composée à  la position<B>311</B> en regard d'un distributeur  de lignée du doigt lecteur 5. Ce dernier est  fixé sur la glissière de distribution 6 qui est.  reliée à l'extrémité     supérieure    du levier dis  tributeur 7 au moyen de la bielle 8.

   Lorsque  l'élévateur 4 se trouve     dais    sa position (le  hauteur     maximum,    il déclenche un     cliquet.    9,  ce qui libère la glissière de distribution 6 qui  peut se déplacer vers la      < gauche    sous l'action  d'un ressort     7a    agissant sur le levier 7, le  doigt 5 refoulant la ligne composée avec les  matrices vers la gauche, vers la position     JI'=     et en dehors de l'élévateur     -1.    Ce dernier peut  retomber ensuite, de manière à permettre la  composition de la ligne suivante.  



  Pendant le déplacement vers la gauche     du     doigt lecteur 5, un bras 10, qui fait, saillie      vers l'avant à partir de l'extrémité supé  rieure du doigt, rencontre une butée 11  (dont la     position    peut être réglée par coulisse  ment selon la mesure de ligne désirée, le     long     d'une crémaillère de distribution de ligne 25,  comme on le verra plus loin), un cliquet à  ressort 12 s'articulant sur cette butée régla  ble 11 pour permettre de solidariser le bras  10 de la butée 11.

   En approchant de la butée  11, le bras 10 passe sous le cliquet 12 et le  fait basculer, de sorte que le cliquet actionne  à son tour une tringle horizontale 13 qui le  surmonte, ce qui actionne un interrupteur 14  compris dans le circuit d'un relais à solénoïde  (non représenté) dont l'excitation produit la  mise en marche d'un arbre à cames principal  de la machine, non représenté.  



  A la position Mê, la longueur de la ligne  composée avec les matrices E est mesurée par  des dispositifs de messure de ligne et de com  mande de l'espace de justification. En bref,  ces dispositifs comportent un rail 15 qui s'ar  ticule en 16, un organe de calage 17 agencé  de manière à coulisser verticalement à l'inté  rieur du corps du doigt 5, afin d'entraîner  vers la gauche un poussoir 18 pouvant cou  lisser à l'intérieur du doigt 5. Un galet 19,  fixé à l'extrémité inférieure de l'organe de  calage 17, se trouve aligné avec le rail 15,  mais juste en dehors de celui-ci, lorsque le  doigt 5 rencontre la butée 11. A ce moment,  le rail 15 est actionné par une transmission  qui aboutit à l'arbre principal et dans laquelle  est comprise une tige 20 et, en basculant  autour de son pivot 16, le rail pousse l'organe  de calage 17 vers le haut, et la rampe de cet.

    organe 17 pousse vers la gauche le poussoir  18. Il s'ensuit que la ligne formée des matrices  sélectionnées est comprimée entre la tête 21  du poussoir et la face d'une barre verticale  22 (fig. 6). La face de la barre 22 constitue  une paroi étendue, laquelle, avec des gorges  22a formées dans une plaque 22b filée sur le  côté droit de la camera, désignée d'une façon  générale en C, forment un canal vertical à  travers lequel les matrices sont introduites  verticalement, une par une, en sortant de  l'extrémité avant de la ligne composée, selon    un procédé décrit plus loin en détail.

   La dis  tance dont le poussoir 18 est entraîné par le  rail 15, pendant son mouvement de tassement  de la grille, fournit une indication     précise    de  la quantité qui manque à la ligne par rapport  à la mesure à laquelle la butée 11 est réglée  et, par conséquent, de la justification néces  saire.  



  Le rail 15 se trouve maintenant verrouillé  dans la position inclinée qu'il peut avoir prise  en  tassant:  la ligne, cette inclinaison variant       naturellement    selon l'insuffisance de longueur  de la ligne. Immédiatement après, une came  (non représentée) montée sur l'arbre à     cames     principal actionne un dispositif d'abaissement  23 qui sert à tirer en arrière une tringle de  verrouillage 21, ce qui libère la crémaillère  d'avance de la ligne 25 pour en permettre le  déplacement vers la     gauche,    le déplacement de  la crémaillère et de la butée 11 coopérante  étant produit par l'action du ressort     7a    qui  agit continuellement sur le levier de distribu  tion 7.  



  En     même    temps que le déclenchement de  la crémaillère 25, ii. se produit l'abaissement  d'un deuxième élévateur 26, au moyen d'une  autre came, entre une position dans laquelle  cet élévateur se trouve en regard des organes  distributeurs habituels (non représentés, mais  qui s'étendent transversalement à l'extrémité  supérieure du magasin 1 des matrices) et la  position représentée en     fig.    la.

   En atteignant  la position indiquée, l'élévateur 26 fait. bascu  ler un levier 27 sur l'extrémité avant d'un  arbre 28 basculant en avant et en arrière, cet  arbre 28 étant muni à. son extrémité arrière       d'un    bras 29 contre     lequel_    un poussoir 30 est  appliqué par     tin        ressort.        30a.    (fi-. 6).

   Lors  que le     polissoir    30 est actionné par le     bascu-          lement    de l'arbre 28, il déclenche un em  brayage mécanique (que l'on voit plus clai  rement sur les     tig.    6 et 8 et qui est dé  crit plus loin en détail) pour la mise en  marche d'un     entraînement    par croix de Malte  indiqué d'une façon générale en C sur la fi-. la  et. grâce auquel deux chaînes 32     d'avane2    des  matrices sont entraînées par intermittences  dans le sens indiqué par les flèches     fig.        1a.         Les chaînes 22 passent autour de pignons  supérieurs et inférieurs, comme on le voit sur  la fig.

   1a, et les portées libres de ces chaînes,  du côté du canal d'alimentation des matrices,  sont guidées avec précision et maintenues  fermement par leur coopération avec des ner  vures formées sur des plaques latérales 22d  fixées à la barre 22, et par des nervures ana  logues formées le long des bords opposés de la  plaque 22c, comme on le voit clairement sur la  fig. 6. A des intervalles réguliers, les chaînes  32 comportent des cliquets d'entraînement 33  qui s'articulent librement sur les axes d'arti  culation de maillons opposés de chaque chaîne.  Les cliquets 33 sont formés de manière à  s'étendre à l'intérieur de rainures 22a formées  dans le canal d'avance des matrices et ils com  portent une encoche 34 destinée à accrocher  les oreilles inférieures de la matrice qui se  trouve en tête d'une ligne de matrices  tassée   contre la barre 22.

   Au moment où l'entraîne  ment par croix de Malte commence, l'arbre à       cames    principal est arrêté par l'ouverture  d'un interrupteur (non représenté) inséré  dans le circuit du relais à solénoïde précité, de  façon à couper l'excitation de ce relais. A  ce moment, l'arbre à cames a effectué la pre  mière partie de son cycle, soit environ 150 .  



  A chaque fonctionnement intermittent et  successif des chaînes d'avance, une paire oppo  sée des cliquets 33 accroche     effectivement     les oreilles inférieures et opposées de la pre  mière matrice de la ligne et l'entraînement  vers le haut dans le canal d'avance 22a jus  qu'à une position de prise de vue photogra  phique, qui se trouve dans l'axe optique 0-0.  Dans cette position, la matrice est maintenue  momentanément et placée avec précision pour  l'impression photographique au moyen d'un  tâteur pointu (non représenté) qui s'engage  dans une encoche K, en V, formée dans le  bord arrière du corps de la matrice.

   La ma  chine     comprend    également une source lumi  neuse pour effectuer l'impression photogra  phique, et un instrument indicateur sert à  indiquer     l'intensité    et la présence de la lu  mière. A chaque extraction d'une matrice, les  matrices suivantes avancent.

   (sous l'action     du            doigt    lecteur de ligne 5 bloqué à la butée 11,  comme on l'a dit plus haut), afin de présen  ter la matrice de tête suivante en position       d'extraction,    tandis que les mouvements suc  cessifs d'avance de la ligne (qui varient sui  vant l'épaisseur sur champ du corps de cha  que matrice extraite) sont. transmis au sup  port de film 35, afin     d'espacer        correctement     les     ïrnages    photographiques     successives.     



  Le support de film 35 descend par gravité       sous    la commande d'un train de crémaillère  et de pignons auquel il est relié (y compris la  crémaillère 25), cette commande étant assurée  par l'action du ressort     7a    qui rappelle cons  tamment le levier distributeur 7. Ainsi, la  denture inférieure de la crémaillère     \?     d'avance de la ligne engrène avec un pignon  droit 37 dont la face avant est solidaire d'un  pignon conique 38. Le pignon conique 33 en  grène avec     tir.    autre pignon conique coopérant  39 goupillé sur un arbre transversal 40 dont  l'extrémité opposée est solidaire d'un pignon  droit 41.

   Le pignon droit 41 engrène, à son  tour, avec l'un des pignons d'un train ren  fermé dans une boîte de vitesses 42 contenant  un pignon qui     engrène    avec une crémaillère  verticale 43. A l'extrémité supérieure de la  crémaillère 43 (comme on l'expliquera plis  loin) est. fixée d'une manière réglable     unie     tête 44 agencée de     manière    à constituer un       ,siège    pour une console 45 fixée au support de  film 35.

   La disposition est telle que durant  l'avance du doigt 5, de la butée 11 et de la  crémaillère 25 par suite de chaque extraction  d'une matrice, la crémaillère     verticale    43  descend et le support de film 35 accompagne  ces descentes successives jusqu'à l'extraction  de toutes les matrices composant la ligne. Au       ftir    et à mesure que la crémaillère 25 avance,  son extrémité de droite (en regardant la       fig.    1) est supportée par une console 46 soli  daire de la crémaillère et pouvant     coulisser     le long d'un rail fixe 4'l.  



  Les descentes successives du     support    de  film diffèrent selon l'épaisseur exacte, sur  champ, des matrices. extraites de la ligne (afin  de produire la justification). En bref, une  partie du     raccourcissement    de la ligne de ma-      trices telle que fournie à la position Mê (me  surée par l'action de compression de ligne  produite par le poussoir [18, 21] par suite  de la poussée du rail 15, comme on l'a vu plus  haut) est ajoutée à la valeur de largeur du  caractère porté par chaque matrice extraite,  ladite partie étant déterminée, pour chaque  matrice, par l'épaisseur particulière de son  corps mesurée sur champ.  



  Lorsque la butée 11 avance après l'extrac  tion de la dernière matrice de la ligne     coin-          posée,    la rencontre du galet 12a du cliquet 12  contre la barre 22 du canal d'avance fait bas  culer ce cliquet dans le sens inverse de celui  cles aiguilles d'une montre, ce qui libère le  bras 10 du doigt 5 de la butée 11. Par suite  de ce basculement, l'extrémité opposée du     cli-          quet    12 pousse vers le haut un     bouton-pous-          soir    48 d'un interrupteur dont la fermeture  remet en marche l'arbre à cames principal  de la machine.

   Toutefois, pendant cette  action, la dernière matrice enlevée a été trans  portée par les chaînes d'avance jusqu'au som  met du canal de distribution et éjectée laté  ralement de ce canal sur le deuxième éléva  teur par un     poussoir    à mouvement alternatif  49 entraîné par une biellette 50 actionnée par  une came à rainure 51. Peu après le démar  rage de l'arbre à cames principal, l'élévateur  26     est    soulevé par sa came de la     position    qu'il  occupe fig. 1a à celle dans laquelle il se trouve  en regard des organes distributeurs de la ma  chine.

   Lorsqu'on soulève le dispositif éléva  teur 26, de manière qu'il quitte le levier 27,  l'arbre basculant 28 peut tourner dans le  sens inverse de celui des aiguilles d'une mon  tre sous l'action du poussoir 30 sur lequel  agit le ressort 30a, et le déplacement du pous  soir 30 sous l'action de ce ressort enclenche  l'embrayage de l'entraînement à croix de  Malte qui s'arrête automatiquement.  



  Au cours de la deuxième partie, soit après  210  environ, du cycle de fonctionnement. de  l'arbre à cames principal, les différentes  cames qu'il comporte     rétablissent.    non seule  ment le deuxième élévateur dans la position  de distribution des matrices, comme on vient  de le dire, mais     aussi    d'autres organes, y com-    pris le     levier    distributeur 7 et les organes  auxquels il est relié, vers leur position nor  male ou initiale.

   Ainsi, une came produit le  déverrouillage du rail 15 et le fait basculer  vers la position dans laquelle il. est. représenté  en     fig.    la; une autre came fait. basculer le le  vier distributeur 7 dans le sens des     aigmilles     d'une montre, ce qui renvoie le     doigt    5 vers  la position indiquée en     fig.    la, ce     doigt    ayant  déjà été déverrouillé de la butée 11, comme on  l'a vu, lorsque cette butée a rencontré la paroi  22 du canal d'avance verticale des matrices.

    La crémaillère 25, qui assure l'avance des ma  trices dans le sens horizontal, ainsi que la  butée 11 et la console 46 solidaire de cette  crémaillère, sont renvoyées à. la position indi  quée en     fig.        1a    dès que le doigt 5, au cours de  sa course de retour, rencontre la.     butée    46 en  son point avancé le long du rail 47. Lorsque  le doigt 5, la réglette 6 et le levier 7 sont  complètement revenus à leur position initiale,  l'organe de verrouillage 24, qui fonctionne  par gravité, engage ces     éléments    et les main  tient en place.

   De même, pendant la course  de retour du levier 7, le support de film 35  est renvoyé (ou soulevé) à     sa    position nor  male ou position de début de ligne indiquée  en     fig.        1a.     



  <I>Retour du support de</I>     film..     Contrairement à ce qui est le cas dans les       machines        connues,    le retour du support de  film s'effectue à l'aide de dispositifs indépen  dants du train de liaisons 37 à 43 qui en com  mandent la descente par gravité.     Ainsi,    une       chaîne    52, réunie à un crochet 53, solidaire  du levier distributeur 7, passe autour     d'une     série de pignons 54 pour atteindre finalement  un autre     crochet.    (non représenté) fixé au  voisinage de l'arrière du couvercle     supérieur     55 du support de film.

   Lorsque le levier 7       effectue    sa course vers la gauche ou course  de distribution de la ligne de matrices, il se  produit dans la. partie horizontale de la  chaîne 52, entre le crochet 53 et le pignon  inférieur 54, un certain jeu on détente dont  la valeur dépend de l'ampleur de l'arc par  couru par le levier 7 pour que le     doigt    5 ren-      contre la butée 11. Pendant que le levier 7  poursuit son basculement vers la gauche,     c'est-          à-dire    toujours pendant l'opération d'extrac  tion des matrices de la ligne, la descente pas  à pas du support de film absorbe le jeu sup  plémentaire introduit, dans la chaîne 52.

   Au  cours de la course de retour du levier 7, le  support de film commence sa course remon  tante dès que le levier a basculé suffisamment  pour absorber le jeu initial de la chaîne et,  le temps que le doigt 5 revienne derrière le  cliquet 9, le support de film atteint sa posi  tion haute     maximum    ou de départ, dans     la-          çuelle    il est représenté en fig. la. A ce mo  ment, une autre came produit le retrait du  dispositif 23, de sorte que la tringle de ver  rouillage 24 se déclenche vers le haut et blo  que le pignon droit 37, afin de maintenir en  position de départ la transmission composée  des éléments 37 à 43.  



  La disposition décrite ci-dessus est agencée  de telle sorte que la chaîne 52 soit constam  ment tendue et commence à soulever le sup  port de film avant que le doigt 5, pendant  son mouvement de retour, rencontre la con  sole 46 et amorce le mouvement de retour de  la crémaillère 25. Par conséquent, le jeu d'or  ganes 3 7 à 43, qui est entraîné en sens inverse  par le mouvement de rappel de la crémail  lère 25, n'est pas soumis à la fatigue et à  l'usure (nuisibles à la précision avec laquelle  ces organes sont destinés à produire un espa  cement exact des lettres) que l'on constaterait  si ces organes devaient servir à soulever tout  le poids du support de film lorsque chaque  ligne d'impression a été achevée.  



  Avance dit film pour produire les espacements  interlignes.  Une ligne d'impression ayant été ter  minée et le support de film renvoyé à sa posi  tion initiale ou de départ, il reste à assurer  l'avance du film proprement dit pour pré  senter une nouvelle zone ou partie vierge de  ce film à l'impression de la ligne suivante.  Cette avance interligne du film s'effectue au  moyen d'un mécanisme commandé par l'arbre  à cames principal de la machine et qui n'entre    en jeu qu'après le renvoi total du support de  film, au lieu de produire cette avance à l'aide  de dispositifs placés sur la trajectoire de dé  placement du support et qui entrent en jeu  au cours de son mouvement. de retour, comme  cela se produit dans des machines connues.  



  Le mécanisme prévu ici pour assurer  l'avance du film et pour faire varier sélecti  vement la valeur de l'avance pour qu'elle  soit conforme aux différentes dimensions des  caractères et aux écartements interligne  exigés est représenté en     fig.    2, 3, 4 et 5.  Ainsi, sur la face inférieure d'un couvercle 56  qui constitue le fond du boîtier du support  du film est prévue une barre 57 pouvant cou  lisser     axialement    dans des guides.

   Sur cette  barre 57 est. prévue une butée 58, laquelle,  comme on le voit clairement sur la     fig.    5, est  constamment rappelée vers l'extrémité supé  rieure d'un levier 60 par un ressort 59 fixé à  un doigt     59a    fixé, à son tour, à la     barre    57  et à un crochet solidaire de l'extrémité gau  che du guide fixe de la barre. Le levier 60 est  placé juste à l'extérieur de la paroi gauche  de l'armoire C de la camera où il est goupillé  à une extrémité saillante d'un arbre 67 qui  traverse l'armoire et qui est supporté par des  paliers dans les parois latérales opposées de  cette armoire. Une tringle de liaison 62 réu  nit le levier 61 à un levier 63 qui s'articule  très à l'arrière du bâti de la     machine    sur un  pivot 64.

   Un galet 65,     prévis    à. l'extrémité su  périeure du levier 63, est     a;-encé    de façon à.       suivre    le profil d'une came<B>66</B> calée sur l'ar  bre à cames principal<B>67,</B> un ressort 68 agis  sant sur le levier 63 pour appliquer le galet  contre la. came. La barre 57     porte    un doigt.  69 destiné à limiter la course de la barre vers  la gauche sous l'action du ressort 59, suivant.  une distance d'avance     out    d'espacement. inter  ligne choisi qui correspond     au        déplacement     du film.  



  Pour régler la. distance d'avance du film,  un tambour rotatif 70 est. calé sur un arbre  71 à l'extrémité avant duquel se trouve un  cadran 72 qui permet le réglage du tambour  70 suivant une graduation portée par le ca  dran. Le tambour 70 est     eo?istitué    par plu-      sieurs surfaces 73 formant butées et disposées  en escaliers autour de l'arbre; en tournant le  cadran 72, on peut ainsi présenter l'une ou  l'autre de ces     surfaces    73 en regard du doigt  d'arrêt 69, ce qui permet de limiter sélective  ment la course de la barre 57. A cette barre 57  sont fixées en 74 et 75 (fig. 5) les extrémités  d'un câble souple 76 qui s'enroule autour  d'une poulie 77.

   Sur un arbre vertical 78, qui       passe    librement à travers la poulie 77 et à  travers le couvercle supérieur du boîtier de  film 35, sont, clavetés des disques 79 et 80  contre les faces intérieures des couvercles su  périeur et inférieur 55, 56 du boîtier. Ces  disques sont finement striés ou fraisés, en  sens contraire sur les deux disques, de ma  nière à engager positivement le film ou le pa  pier pour l'extraire du magasin 81 étanche à  la lumière, le faire passer à travers le boîtier  ou support de film 35 et l'introduire enfin  dans le magasin récepteur 82 également étan  che à la lumière. Dans la forme d'exécution  représentée, les magasins 81 et 82 sont montés  d'une manière amovible sur le support 35  pour permettre de les détacher en plein jour.  



  Aux extrémités supérieure et inférieure de  l'arbre vertical 78 sont respectivement     cla-          vetées    des couronnes 83 et 83a d'embrayage  par friction, de construction connue, l'em  brayage inférieur étant représenté en fig. 5  et l'embrayage supérieur en fig. 24; ce der  nier est contenu à l'intérieur d'un boîtier 84  décrit plus loin. Un rotor 77a de l'embrayage,  à l'intérieur de la couronne 83 de l'embrayage  inférieur, est fixé à la base de la poulie 77  qui se termine à l'intérieur de la couronne 83,  cette couronne ayant un moyeu extérieur  (fig. 3, 4) claveté sur l'arbre 78.

   La disposi  tion de l'ensemble est telle que, lorsque la  barre 57 se déplace vers la gauche (en regar  dant la fig. 5), le câble souple 76 fait tourner  la poulie 77 et le rotor d'embrayage coopérant  dans le sens des aiguilles d'une montre, ce  qui fait. glisser l'embrayage, attendu que les  billes logées dans les encoches du rotor     cir-          eulent    librement à. l'intérieur de la couronne  83, de     sorte    que l'arbre 78 ne reçoit aucune  rotation.

   Cependant, lorsque la barre 57 est    déplacée vers la droite, les billes de l'em  brayage sont poussées par le rotor contre la  couronne 83, afin que le câble 76 fasse tour  ner la poulie 77 dans le sens inverse de     celui     des aiguilles d'une montre, ce qui produit la  rotation de l'arbre 78 et, par conséquent, celle  des disques moletés 79. 80 solidaires de cet  arbre. Ainsi, l'avance du film se produit et  la valeur de cette avance est déterminée par  la quantité dont la barre 57 se déplace vers la  gauche avant que le doigt. 69 rencontre une  des     surfaces    de butée du tambour 70.

   On peut  signaler ici, bien qu'une description     plus    com  plète sera faite plus loin avec référence à la       fig.    24, que l'arbre 78 tourne librement par  rapport au rotor que contient la     couronne          (l'embrayage    83a fixée à l'extrémité supé  rieure de l'arbre.  



  Le déplacement de la barre 57 est com  mandé par la came 66 dont la position, au  moment où le support de film se trouve en  position haute maximum, est indiquée en       fig.    3. La rotation de la came dans le sens  indiqué par la flèche se poursuivant, le creux  de son profil permet au ressort 68 d'attirer  les leviers accouplés 63 et 60 et de les faire  pivoter dans le sens inverse de celui des  aiguilles d'une montre jusqu'à la position  indiquée en     fig.    4.

   On constate sur cette  figure que le galet. 65 porte contre le point  bas de la came 66, tandis que l'extrémité su  périeure du levier 60 se trouve bien à gauche  de la butée 58 solidaire de la barre 57.<B>Il</B> est  évident que, sous la traction produite par le       ressort    59, la butée 58 suit le mouvement de  recul du levier 60, jusqu'au moment où le  mouvement vers la gauche de la barre 57 est  arrêté par la rencontre du doigt 69 et de la  butée du tambour 70 qui se trouve sur sa tra  jectoire.

   On peut faire remarquer ici que la  profondeur du creux de la. came 66 est telle  que l'extrémité supérieure du levier 60 recule  jusqu'à se dégager de la butée 58 lorsque la  barre 57 effectue son déplacement     maximum,     c'est-à-dire lorsque c'est le cran le plus pro  fond du tambour 70 qui se trouve placé sur  la. trajectoire du doigt 69.      A partir du creux de la came 66, le profil  de celle-ci s'élève graduellement. Par consé  quent, au fur et à mesure que la came pour  suit     sa    rotation, elle fait basculer les leviers  accouplés 60, 63 dans le sens des aiguilles  d'une montre en mettant sous tension le res  sort 68, et lorsque l'extrémité supérieure du  levier 60 rencontre la butée 58, la barre 57  est entraînée vers la droite.

   C'est au cours de  ce     déplacement    de la barre 57 vers la droite  que les embrayages précités, associés à l'ar  bre 78, s'enclenchent ou serrent et produisent,  ainsi la rotation de l'arbre et l'avance du  film. Lorsque le point indiqué en X sur la  came 66 parvient en regard du galet 65, l'ar  bre à cames principal est arrêté, ce qui cor  respond à la fin d'un cycle complet de fonc  tionnement de la machine.  



  On verra plus loin comment fonctionne un  levier dit  à secousses  85 au-dessus du boî  tier à     film    par rapport à la rotation de l'ar  bre 78, opération commandée à la main pour  faire avancer le film pendant que son support  est au repos, afin     d'augmenter    à volonté, et  suivant la nécessité, l'écartement interligne  automatique et prédéterminé produit par le  réglage du tambour à crans 70.    L'ensemble de la camera, son verrouillage  et son embrayage d'entraînement.  



  On a représenté en fig. 2 l'ensemble com  plet de la camera C séparé de la machine. Cet       ensemble    comprend un meuble de forme gé  nérale rectangulaire, à l'intérieur duquel sont  renfermés, entre autres, les chaînes 32 qui  assurent l'avance des matrices ainsi     que    l'en  traînement par croix de Malte de cette chaîne;  une tourelle rotative à objectifs, désignée  d'une Tacon générale en L (fig. 6), qui com  porte plusieurs objectifs LÚ à foyer fixe; un  obturateur rotatif S muni d'une fenêtre  (fig. 12), entraîné à vitesse constante par  une transmission comprenant des arbres 86 et  87 actionnés par un arbre 88 d'un embrayage  de commande, cet arbre assurant également  la rotation du dispositif d'entraînement 31 de  la croix de Malte proprement dite 31a (fig. 6).  



  A la paroi arrière du meuble de la     camera       est fixée une console 89 qui constitue un sup  port de palier pour l'embrayage mécanique  déjà mentionné pour l'entraînement à croix  de Malte et pour l'obturateur. Une poulie 90  qui entraîne l'embrayage est commandée par  courroie à partir d'un moteur 11 à réducteur  de     vitesse    monté sur une console fixée contre  la paroi arrière de l'armoire, comme on le  voit en     fig.    2.

   Le     moteur    '1 est en circuit avec  un interrupteur 91 de la camera disposé sur  le panneau avant de la machine (fi . la),     ci     le moteur fonctionne tant que cet interrup  teur est fermé, ce qui fait tourner la poulie  90 de l'embrayage et un manchon 92 auquel  elle est fixée au moyen d'une vis 93, comme  on     1.e    voit en coupe en     fig.    8.  



  Sur le côté gauche du meuble est monté le  magasin des supports de film 35 sur une pla  que verticale 94 dont. les bords sont munis de       gorges    de guidage 95     (fig.    2 et 5) dans les  quelles s'engagent de petits galets 96 (fi-. 5)  dont l'axe est solidaire du support de film,  lequel est ainsi     guidé    avec précision pendant       ses    mouvements ascendants et descendants.  



  Sur le côté droit du     meuble    (comme on 1c  voit     fig.    6)     est    fixée la plaque     22b,    dans la  quelle sont formées les     rainures        \?2a.    qui re  çoivent les oreilles de     guidage,    en saillie laté  rale, des matrices     E;    lorsque les     matrices    sont  entraînées par les chaînes d'avance 32,     elles     sont maintenues dans ces rainures, étant  donné qu'elles sont appliquées contre la paroi  opposée constituée par la barre 22.

   A la hau  teur de l'axe optique 0-0 de la     fig.    la, la  barre 22 présente une ouverture 97     (fig.    6)  pour permettre le passage de la lumière pro  jetée à travers la partie qui constitue le ca  ractère de chaque matrice à. partir d'une  source     lumineuse    fixe placée sur la droite de  la. matrice E, comme on le voit en     fig.    6.  



  Sur l'avant de l'armoire se trouve un pan  neau amovible 98 ainsi qu'un cadran 99 qui  sert, comme on le verra plus loin, à produire  la rotation de la tourelle T, pour amener l'ob  jectif désiré dans l'axe optique.  



  Tout l'ensemble de la camera C est sup  porté de façon à s'articuler sur les bras supé-      rieur et inférieur, qui s'étendent vers l'exté  rieur, d'une console relativement grande 100,  dont le bras supérieur seul est représenté en  fig. 7. Comme on le voit clairement sur cette  figure, la console 100 est fixée à une partie  du bâti principal X de la machine au moyen  de plusieurs boulons Y. Des axes d'articula  tion 101, fixés dans chaque bras de la con  sole et faisant saillie vers le haut, permettent  d'enlever facilement l'ensemble de la caméra  en la soulevant le long des axes 101, ou bien  de la faire basculer vers la position extérieure  ou de repos indiquée par des traits mixtes en  fig. 7.

   Dans cette position, on peut accéder  au canal d'avance des matrices, formé dans  la plaque     22b,    pour procéder aux nettoyages,  réglages et visites nécessaires. Comme on le  voit sur les fig. la et 6, un verrou à crochet  102, relié à un levier extérieur 703, sert à vo  lonté soit à bloquer l'ensemble de la caméra  en position de fonctionnement, soit à la déver  rouiller pour en permettre le basculement.  



  Il est évident que chaque fois qu'on fait  pivoter l'ensemble de la caméra vers l'exté  rieur, le pignon conique 39 est éloigné de son  pignon coopérant 38 et que dans ces condi  tions la tige de verrouillage 24 n'est plus en  condition d'empêcher les organes 29 à 43 de  se déplacer sous l'effet de la force de gravité  agissant sur la crémaillère verticale 43. Le  dispositif de verrouillage à fonctionnement  automatique, représenté sur les fig. la et 6a,  empêche ce mouvement. Le dispositif de ver  rouillage comprend un verrou     proprement     dit 104 pouvant coulisser axialement dans des  paliers et auquel est     claveté    un manchon à  collet dont la périphérie présente un méplat  105.

   Ce collet présente une gorge longitudi  nale destinée à contenir un doigt fixe 106 dis  posé parallèlement au verrou 104 et servant  à empêcher la     rotation    du verrou pendant son  coulissement axial. Un autre collet 107,     cla-          veté    sur l'arbre tournant 40, présente égale  ment un méplat 108 susceptible de coopérer  avec le méplat 105 formé sur le collet du ver  rou 104. Un ressort 109 (fig. la) tend cons  tamment à pousser le verrou 104 vers la  droite.    Lorsque l'ensemble de la camrera se trouve  en position normale ou fermée, le verrou 104  est poussé vers l'intérieur, par la rencontre de  son extrémité de droite avec une partie adja  cente du bâti de la machine, jusqu'à la posi  tion qu'il occupe en fig. la.

   A ce moment, les  méplats 105 et 108 des collets précités sont  décalés entre eux, de sorte que l'arbre 40 peut       tourner    librement et à volonté lorsqu'on libère  le verrou 24. Toutefois, lorsqu'on ouvre le  crochet 102, commandé par le levier 103, pour  permettre l'ouverture de la camera, le ressort  109 pousse le verrou 104 vers la droite jus  qu'au point où le méplat 105 du verrou se  trouve en regard de celui 108 de l'arbre 40, et  ce dernier se trouve ainsi bloqué. Il     s'ensuit     que les organes 31 à 43, reliés à cet arbre,  sont maintenus au repos.

   La chaîne 52, reliée  au support de film 35, n'est. influencée par  l'ouverture de la caméra que dans la mesure  où sa longue portée verticale de droite, qui  est voisine de l'axe d'articulation de la     ca-          mera,    prend une légère inclinaison. Un court       ressort    de compression (non représenté),  prévu à l'endroit où la chaîne est fixée     au-          dessus    du support de film, permet à la chaîne  la légère tension décrite.  



  L'embrayage, qui dépasse à l'extérieur de  la partie arrière de la     camera    et qui com  mande l'entraînement par croix de Malte  ainsi que l'obturateur rotatif, est représenté  plus clairement sur les     fig.    6 et 8.     Ainsi    qu'on  l'a déjà exposé, cet embrayage comprend l'ar  bre 88, dont l'extrémité intérieure, de diamè  tre réduit, est. supportée par un palier formé  dans un flasque 110 à l'intérieur de l'armoire  de la camera, l'autre extrémité de l'arbre 88  étant supportée par le manchon 92 d'entraî  nement de l'embrayage, qui tourne sur l'arbre  ainsi que dans le support de palier formé par  la console 89.

   Un autre manchon 111, monté  sur l'arbre 88, est claveté à la fois sur ce  lui-ci et sur l'organe 31     d'entraînement    de la  croix de Malte, au moyen d'une goupille 112,  le manchon 111 passant à travers un palier  <B>113</B> formé dans la paroi arrière (le l'armoire  de la. camera. Dans une cavité 114, formée  dans le sens axial dans le manchon 111, est      prévu un cliquet 115 qui s'articule sur un  axe 116 et qu'un ressort 117 tend à faire bas  culer dans le sens des aiguilles d'une montre  (en fig. 8).  



  Sur l'extrémité intérieure du poussoir 30  s'articule un levier 118 (fig. 6) claveté sur  l'extrémité inférieure d'une tige 119 qui  tourne dans un alésage vertical 120 (fig. 8).  A l'extrémité supérieure de la tige 119 est  fixé un levier 121 dont l'extrémité libre cons  titue une fourchette entre les branches de la  quelle est logé un doigt solidaire d'un organe  722 d'enclenchement de l'embrayage, cet or  gane pouvant coulisser à travers sune rainure  123 formée à travers la. paroi arrière de l'ar  moire de la camera. Comme on le voit fig. 8,  l'organe 122 est normalement disposé, da  faon à recouvrir le talon 124 du eliquet 115,  de sorte que l'extrémité libre et opposée du  cliquet 115 émerge de la cavité 114 formée  dans le manchon 111.

   Lorsqu'il se trouve  dans cette position, le flanc du     cliquet    porte  contre une butée fixe 125 (fig. 6), ce qui em  pêche la rotation de l'arbre 88 et bloque l'en  traînement par croix de Malte. Cependant, la  poulie 90 et le manchon 92 peuvent continuer  à tourner sur l'arbre 88, par suite de la trans  mission par courroie à partir du moteur M.  



  Ainsi qu'on l'a déjà expliqué, l'entraîne  ment par croix de Malte et l'obturateur de la  camera fonctionnent lorsque la tige-poussoir  30 est actionnée par suite de la     pression     exercée par le deuxième élévateur 26 sur le  levier 27. Ainsi, lorsque l'élévateur porte  contre le levier 27 et le fait pivoter de ma  nière à pousser la tige 30 vers l'intérieur ou  vers la gauche (fig. 1a et 6), la liaison entre  la tige et le cliquet se trouve interrompue, et  le cliquet peut pénétrer dans la cavité 114  sous l'action du ressort 117.

   Cependant,  attendu     qu'une    partie du manchon 92  s'étend à l'intérieur du manchon 111, le     cli-          quet    libéré 115 ne peut pas pénétrer dans  sa cavité 114 tant qu'une cavité complé  mentaire 126 formée dans le manchon 92  à entraînement constant ne parvient pas     au-          dessous    du cliquet.

   Dès que cette condition  est réalisée, le cliquet peut se loger complète-    ment dans des cavités 114 et 126 en aligne  ment longitudinal et radial et sert à former  une     transmission    rigide pour l'entraînement  de l'arbre 88 et des différents organes     ela-          vetés    sur cet arbre, y compris la croix de  Malte 31.  



  Cet entraînement continue jusqu'au mo  ment où une ligne de matrices photographiées  est déchargée sur le deuxième élévateur 26;  ensuite, celui-ci est soulevé, comme on l'a vu  plus haut, jusqu'aux organes distributeurs de  matrices de la machine. Dès que l'élévateur  26 quitte le levier 27, l'arbre 28 peut bascu  ler dans le sens inverse des aiguilles d'une  montre, ce basculement étant produit par la  tige 30 sous la pression de son ressort 30a.  Pendant que cette tige 30 se déplace ainsi,  la transmission entre cette tige et l'organe  122 fait coulisser ce dernier vers l'extérieur  dans le chemin de l'extrémité 124 du cliquet  115 qui continue à tourner.

   Toutefois, l'extré  mité du cliquet est     fortement    biseautée dans  le sens transversal, de sorte que le bord du  cliquet qui attaque l'organe     l22    affleure la  surface extérieure du manchon 111, même  lorsque le cliquet est solidaire du manchon 92.  



  Par     conséquent,        lorsque    l'extrémité bi  seautée 124 du cliquet 115 rencontre l'organe  l22, celui-ci fait basculer le cliquet sur son  axe<B>116</B> vers la position ouï] occupe fi,-. 8,  ce qui débraye     instantanément    la transmis  sion et arrête     aussi        instantanément    la rota  tion de l'arbre 88 et de l'entraînement par  croix de Malte, par suite de la     rencontre    du  flanc du cliquet et de la butée 125.

           Corrélation        "itre   <I>les</I>     grad        i@.ation        s   <I>ch,</I>     longueurs     <I>de ligne et les objectifs</I>     ii        foyer   <I>fixe.</I>  



  Ainsi qu'on l'a déjà indiqué, une fonte de  matrices portant des caractères d'imprimerie  avant une dimension de point déterminée,  par exemple une fonte de douze points, peut  être utilisée pour reproduire le même     aeil    de  caractère en     différentes    dimensions par  agrandissement on réduction photographique.  Dans ces cas, la     longueur    de la ligne repro  duite photographiquement sera, naturelle  ment, supérieure ou inférieure à. la longueur      de la ligne composée avec les matrices. Par  conséquent, pour obtenir une ligne reproduite  ayant une certaine longueur, la longueur de       la    ligne     composée    avec les matrices doit être  proportionnelle au degré d'agrandissement ou  de réduction.  



  On a prévu plusieurs graduations de lon  gueur de ligne à lecture directe, dont les  divisions     sont    proportionnelles au degré  d'agrandissement ou de réduction que l'on  peut réaliser au moyen de l'un ou l'autre des       objectifs    à mise au point fixe qui seront dé  crits plus loin.  



  Si l'on se réfère tout d'abord aux gradua  tions de longueur Ce ligne à lecture directe,  il y a lieu de se référer aux fig. 9, 10 et 11  qui les représentent plus clairement. Si l'on  se réfère en particulier à la fis. 11, il y a lieu  de souligner en premier que la graduation  em, désignée en b, est une échelle standard de  42-em, qu'on utilise lorsqu'on reproduit avec  un rapport 1 :l à partir de toute dimension  fondamentale de fonte telle que 8, 9 ou 12  points, comme indiqué à droite de cette gra  duation. Lorsqu'on désire reproduire des ca  ractères d'impression en dimension 6 points,  la fonte fondamentale de 8 points doit être  utilisée et réduite à 6 points en utilisant l'ob  jectif approprié, la composition de la ligne  de matrices s'effectuant à l'aide de la gradua  tion a.

   Dans le cas d'une reproduction à 7  points, on utilise la fonte de base à 9 points  et l'on réduit à 7 points en utilisant l'objectif  convenable, en se servant également de la  graduation cc en composant la ligne de ma  trices.  



  Dans le cas de reproductions à 10 ou à 11  points, il y a lieu d'agrandir la fonte de base  de 8 ou 9 points en plaçant l'objectif appro  prié et en se guidant d'après la graduation c  pour composer la ligne d'éléments à la lon  gueur correcte. Par ailleurs, on effectue des  reproductions dans les dimensions de 14, 16,  18, 24, 30 et 36 points en agrandissant la  fonte de base à 12 points par l'emploi des  objectifs convenant respectivement à chaque  cas et en     lisant    les graduations correspon  dantes c, d, e, f, g ou h lorsqu'on compose la    ligne de matrices. Le procédé de réalisation  de dimensions agrandies ou réduites de carac  tères à partir des fontes de base 8, 9 et 12  points est indiqué graphiquement par les flè  ches à droite de la fig. 11.  



  Pour faciliter le choix de la graduation  qui convient à la reproduction d'une dimen  sion de point désirée, on a monté différentes  graduations sur un tambour 127 de forme  prismatique, susceptible de tourner à l'inté  rieur d'un boîtier 132 muni d'une fenêtre  allongée 134     (fig.    16), qui permet. d'exposer  une seule graduation à. la fois. Comme on le  voit sur les fi-. 9 et 10, le tambour 127 com  porte un alésage intérieur qui reçoit un arbre  128 vissé dans un manchon taraudé     129    sur  lequel le tambour peut tourner; un téton 130,  solidaire du tambour et pénétrant     dans    une  gorge du manchon, empêche tout mouvement  relatif axial entre les deux pièces.

   A l'extré  mité opposée du tambour à graduations est  fixé un bouton moleté 131, grâce auquel on  peut faire tourner le tambour à l'intérieur du  boîtier 132, ce dernier étant convenablement  fixé au manchon 129, par exemple à l'aide de  plusieurs vis 133, tandis que son extrémité  opposée emboîte un épaulement du bouton  moleté 131.  



  Pour placer une graduation désirée en re  gard de la fenêtre 134, on a fixé au manchon  129 un support 135, dans lequel est logé un  ressort de compression 136 qui applique une  bille contre une couronne d'encliquetage 137  dont les crans sont disposés de manière à re  cevoir la bille à chaque position du tambour  qui correspond à une graduation. Ainsi, sui  vant la reproduction de     dimension    de point  désirée, il suffit de tourner le bouton 131       jusqu'à    placer la     graduation    appropriée en  regard de la fenêtre, chaque graduation por  tant à. son extrémité droite l'indication de la  dimension de point à laquelle elle convient.  



  Après avoir choisi la graduation désirée,  on fait tourner l'arbre 128 au moyen de la  roue 138     (fig.        1")    qui est reliée à l'arbre 128  par un couple conique approprié, de façon à       présenter    la mesure de liane voulue, portée  sur la graduation, en regard d'un index 139      fixé à la glissière habituelle d'assemblage 140.  Ainsi qu'on le voit clairement sur les fig. 9 et  10, la rotation de l'arbre 128 produit le dé  placement, le long de cet arbre, du tambour à  graduations d'assemblage et de son boîtier,  l'arbre étant vissé dans le manchon 129, dont  la rotation est empêchée par un cran 141  formé dans son flasque extérieur; un rail de  guidage 142, solidaire de la glissière d'assem  blage 140, pénètre dans cette encoche 141.

   On  voit sur les fig. la et 16 que l'échelle de re  production à 34 points, c'est-à-dire la gra  duation f, est placée en position de lecture et  que le tambour à     graduations    a été réglé le  long de l'arbre 128 sur la position 30-em qui  correspond à la longueur ou mesure de ligne.  Selon le procédé connu, lorsque la glissière  d'assemblage 140 avance, au fur et à mesure  qu'une ligne de matrices est composée, vers  la butée 140a, l'approche de l'index 139 vers  le repère 0 de la graduation indique à l'opé  rateur lorsqu'il doit interrompre la compo  sition.  



  On peut faire remarquer ici que l'arbre  128, comme on le voit en fig. 15 et 16, est re  lié positivement au mécanisme associé à la  butée 11 du doigt distributeur de ligne 5, de  faon qu'on puisse régler eoncurremment  cette butée et le tambour à graduations sur  la position correspondant à la mesure do  ligne désirée. La disposition qui permet de  réaliser ce réglage combiné sera décrite plus  loin.  



  En attendant, il y a lieu de se reporter à  la tourelle à objectifs L représentée en détail  en fig. 12 et que l'on voit également sur les  fig. la et 6. Cette tourelle L comporte une  série d'objectifs LÚ à foyer fixe ou à mise au  point préalable. Chaque objectif est destiné  à projeter une image de la dimension de point  indiquée sur l'une des graduations du tam  bour 127. La tourelle L peut tourner sur un  arbre horizontal 143 monté d'une manière  fixe dans la console verticale 144 prévue à  l'intérieur de la camera C. Les tubes des  objectifs sont vissés dans un disque à crans  145 qui est solidaire d'un disque 146 à den  ture périphérique; ces disques (au voisinage    de la console 144) constituent la base de l'as  semblage de la tourelle.

   L'arbre 143 est un  peu plus long que les tubes des objectifs et  son extrémité extérieure est épaulée et filetée  de façon à recevoir un écran unitaire 147, de  forme circulaire, pour les différents objec  tifs. L'écran 147 reste fixe lorsque la tourelle  tourne sur l'arbre 143 pour placer un objectif  déterminé en regard de la pièce à fenêtre 148  fixée sur l'écran 147 dans une position qui  coïncide avec l'axe optique 0-0.  



  Pour faire tourner la tourelle à objectifs,  on a prévu un bouton 149 fixé à un arbre 150  dont la rotation, par l'intermédiaire de trans  missions comportant des engrenages et des  arbres, comme on le voit en     fig.    6 et 12,  actionne un engrenage 151 qui     engrène,    à son  tour, avec le disque denté 146 et produit, par  conséquent, la rotation de la tourelle. Pour  assurer le réglage précis de la position de  vant la pièce à fenêtre     1.18        d'un    objectif  choisi,     un    levier à     ressort    152 s'articule en  153 sur la console 144.

   A son extrémité libre,  le levier<B>152</B> porte un galet 154 susceptible  de s'engager     clans    les crans respectifs 155  formés sur la périphérie du disque 145. Ainsi  qu'on le voit en partie en     fig.    2, le disque ou  cadran 99 de la tourelle à objectifs     présfnte     des repères ou indications de     dimensions    de  point dont la valeur et l'ordre correspondent  à ceux indiqués à l'extrémité droite des gra  duations de mesure de ligne sur le tambour  127, ce qui permet à l'opérateur de     ehoisir,     par lecture directe, l'objectif et la graduation  correspondant à une dimension désirée clé re  production.  



  L'obturateur rotatif S, qui se trouve juste  derrière la console 144 qui     supporte    la tou  relle à objectifs, est     également    visible en       fig.    12. Ainsi qu'on l'a indiqué plus haut,  l'obturateur est entraîné à une vitesse cons  tante par l'intermédiaire d'une transmission  qui comprend les arbres 86 et 87 actionnés  par l'arbre 88 de l'embrayage d'entraînement.       (fig.    6). L'entraînement clé     l'obturateur    est.  réglé de façon que l'ouverture     unique    Si qu'il  comporte coïncide avec     l'axe    optique 0-0     ü         l'instant où chaque matrice passe par cet axe  en position d'impression.  



  Réglage combiné à la mesure de ligne,  <I>de la butée de distribution de ligne et</I>  de la glissière d'assemblage.  



  Ainsi qu'on l'a souligné plus haut, l'arbre  128, dont la rotation permet de faire coïnci  der une mesure de ligne désirée, suivant une  graduation choisie sur le tambour 127, avec  l'index 139, est relié à un mécanisme associé  à la butée 11 du doigt 5 distributeur de ligne,  ce qui permet de combiner en une seule opé  ration le réglage de la glissière d'assemblage  et celui de la butée 11.  



  Le mécanisme qui sert à réaliser ces ré  glages combinés sera mieux compris si l'on se  réfère aux fig. la et 15 à 22. Comme on le voit  sur les fig. la, 15 et 16, L'arbre 128 s'étend à  l'extérieur de l'extrémité gauche du tambour  à graduations 127, jusqu'à l'intérieur d'un  support à palier 156 (fig.

   la), à côté duquel  est claveté sur l'arbre un pignon 157 qui en  grène avec un     pignon    analogue 158 claveté  sur un arbre de renvoi 159 dont une extré  mité tourne clans le support 156 et l'autre  dans un autre support à palier 160.A côté  de ce support, l'arbre 159 est solidaire d'un  pignon conique 161 qui engrène avec un pi  gnon identique 162 à l'extrémité inférieure  d'un arbre vertical 163 dont l'extrémité su  périeure est solidaire d'un autre pignon coni  que 164, comme on le voit plus en détail sur  les fig. 15 et 20 à 22.  



  L'arbre vertical 163 tourne dans des pa  liers supérieur et inférieur 165 et 166 formés  respectivement sur un montant 167 du bâti  de la machine. Une pièce 168, placée à cheval  sur le palier supérieur 165, est fixée par des  vis 169 sur le montant de bâti 167.  



  L'organe 168 comporte, le long de son  bord avant, une nervure à section transver  sale en T disposée verticalement en 170, et,  sur son bord gauche ainsi que derrière cette  nervure, l'organe comprend un bord biseauté  ou rampe 171, le rôle de la nervure et du  bord biseauté étant défini plus loin.  



  Un support 172, dont l'extrémité gauche    présente un flasque en forme de fourchette  173 s'étendant vers l'arrière, est fixé sur la  crémaillère 25 de distribution de ligne.  Comme on le voit sur les fig. 15, 21 et 22, la  butée 11 du doigt distributeur présente un  bossage 174, dans lequel est goupillée une  extrémité d'une tige filetée 175 dont l'autre  extrémité     est    goupillée dans un     support    176  formé de manière à chevaucher la crémail  lère 25 sur laquelle ce support peut, coulisser  grâce à une plaquette de maintien 177.

   Sur  la tige filetée 175 est monté un pignon. coni  que 178 dont l'alésage est, taraudé au pas de  la, tige filetée et qui comporte un moyeu re  lativement épais muni d'une gorge annulaire  destinée à recevoir les branches de la four  chette 173 du support 172 précité. Le pignon  conique 178 est. normalement en prise     â.vec    le  pignon 164, comme l'indique la position des  organes sur les fia. 15 et 21, où la crémaillère  25, sur laquelle est fixé le support 172, se  trouve au repos grâce au verrouillage du pi  gnon droit 37 par la tringle de verrouil  lage 24.  



  Lorsque les différents organes se trouvent  dans la position normale qu'on vient d'indi  quer (la crémaillère 25 étant bloquée et les  pignons coniques 178 et 164 en prise, comme  on le voit sur     les        fig.    15 et 21), il est évident  que la rotation du     pignon    164, lorsqu'on fait  tourner l'arbre 128, déplace solidairement  les organes     associés    11, 175 et 176 le long de  la crémaillère 25, l'engagement de la four  chette 173 dans la gorge annulaire du moyeu  du pignon 178 assurant le maintien en prise  de ce pignon avec le pignon 164 pendant  qu'on tourne l'arbre 128.  



  Ainsi, pendant qu'on fait tourner l'arbre  128 pour régler le tambour 127 à graduations  jusqu'à, la position de mesure de ligne désirée  (indiquée sur une graduation choisie). la  butée 11 se déplace le long de la     crémaillère     25 jusqu'à la position de mesure de ligne cor  respondante par rapport. au canal. d'avance  des matrices prévu dans la plaque 22b. Toute  fois, la transmission (comprenant essentielle  ment les pignons 164 et 178) par laquelle ce  réglage de la butée 11 s'effectue est agencée      de manière que, quelle que soit la position de  mesure de ligne de la butée 11, le doigt 5 et  la butée, accompagnés du pignon associé 178,  puissent avancer avec la crémaillère 25 (de  la faon exposée plus haut), à chaque extrac  tion d'une matrice de tête de la ligne de ma  trices amenée à la position Mê.  



  On a représenté sur les fig. 17 et 22 les       différents    organes associés, y compris le     doigt     lecteur 5, qui avance vers la gauche à chaque  extraction d'une matrice de la ligne main  tenue à la position Mê, la position des diffé  rents éléments étant arbitraire, c'est-à-dire  telle qu'après l'extraction de plusieurs ma  trices de la ligne. Il y a lieu de noter ici que  les éléments 11, 175 et 176, rigidement soli  daires entre eux, ont effectué une avance  vers la gauche sous la pression constante,  dans ce sens, appliquée au doigt 5 verrouillé  à la butée 11, et que la crémaillère 25 d'avance  de ligne a effectué une avance égale grâce à  sa liaison, par l'intermédiaire du flasque 173  du support 172, avec le moyeu du pignon 178.

         Ainsi,        une    fois que la crémaillère 25     est     libérée, en ce qui concerne son déplacement  vers la gauche, les pignons 164 et 178 cessent  d'être en prise.  



  Pour     permettre    d'empêcher la rotation du  pignon 178 lorsqu'il est dégagé du pignon  164, en prévision du retour de la crémaillère  25 à sa position de départ, c'est-à-dire la me  sure de ligne à laquelle la butée 11 a été ré  glée, dans laquelle les deux pignons devront  engrener de nouveau, la     machine    comporte  un dispositif qui se présente sous forme d'un  levier de frein 179.  



  Comme on le voit clairement sur les  fig. 18, 19 et 20, le levier de frein 179 pivote  sur la tige d'une vis 180 vissée dans le flasque  173 du support 172. La branche longue du le  vier 179, dirigée vers le haut, est incurvée de  façon à épouser la courbe du moyeu 181 du  pignon 178, tandis que la branche courte de  ce levier présente, le long de son bord infé  rieur, une oreille 182 tournée vers l'intérieur,  visible sur la fig. 17. Un ressort 183 (fig. 18  et 19), logé dans un trou prévu dans le flas  que 173, agit sur l'oreille 182 et tend à appli-         quer    le levier de frein contre la périphérie du  moyeu 181.  



  Le levier de frein 179 tend à bloquer le  moyeu 181 et à empêcher, par conséquent, la  rotation du pignon 178 chaque fois que le  support 172, dans lequel ce pignon est monté,  se déplace vers la gauche et sépare ce pignon  du pignon 164, ce qui se produit lorsque la  crémaillère 25 est libérée par le retrait du  verrou 24. Cette condition fait l'objet des  fig. 17, 19 et 20, la fig. 19 montrant plus par  ticulièrement le serrage du moyeu 181 par le  levier de frein 179.

   Toutefois, dès que les pi  gnons 164 et 178 engrènent entre eux, comme  indiqué aux     fig.    15, 18, 20 et 21, le levier de  frein 179 est, desserré et. le pignon 178 peut  donc tourner librement et accompagner la ro  tation du pignon 164, si le réglage de la me  sure de ligne doit être modifié, ou bien, ce  pignon 178     peut    rester     immobile    par suite de  son engrènement avec le pignon 164.  



  Le serrage effectué par le levier de frein  179 est automatique dès que la crémaillère 25  amorce un mouvement vers la gauche,     c'est-          à-dire    .dès que la première matrice est extraite  de la tête de la ligne pour être     introduite     dans le canal vertical d'avance de la camera.  



  Le desserrage du frein est également auto  matique dès que le pignon 178 engrène avec  le pignon 1.64, c'est-à-dire au moment où-la  crémaillère 25 va effectuer sa. course de re  tour vers sa position     normale    ou de     départ    de  ligne.  



  Ces serrages et. desserrages automatiques  du     levier    de frein 179 sont. produits par l'ac  tion coopérante de rampes complémentaires  171 et 184, la première étant formée, comme  on l'a vu, sur le bord gauche du support 165  et la deuxième le long du bord inférieur de  l'oreille 182 du plus petit bras du levier de  frein.

   Sur les     fig.    17, 18 et 19, on voit. claire  ment que la disposition relative de ces rampes  est prévue pour qu'au moment où les pignons  164 et 178 .engrènent entre eux, lesdites  rampes coopèrent entre elles et fassent bascu  ler le levier de frein     vers    sa position de des  serrage indiquée en     fig.    18, mais dès que le  pignon 178 se déplace vers la     gauehe,    lorsque      la crémaillère 25 est libérée, le plus petit bras  au levier de frein quitte la rampe 171 et, sous  la pression du ressort 183, le levier est immé  diatement basculé en position de serrage con  tre la périphérie du moyeu 181 du pignon  178 (fig. 19).  



  Le rôle de la nervure 170 à section en T  mentionnée plus haut consiste à supporter la  console 172 d'une faon précise et solide pour  vaincre les efforts de torsion qui lui sont  appliqués lorsque les pignons 164 et 178 en  grènent et tournent pour produire le déplace  ment solidaire des organes associés 11, 175 et  176 le long de la crémaillère 25. La nécessité  de ce mode de fixation ressort clairement de  l'examen de la construction du mécanisme en  question, dans lequel le support 172 est soumis  non seulement aux efforts précités, mais aussi à  la fatigue qui résulte de la compression du  ressort 183 qui maintient le levier de frein  179 en position de desserrage. L'ajustage  précis de la nervure 170 dans la rainure de  forme correspondante prévue dans le flasque  173 du support 172 assure la rigidité néces  saire de la fixation décrite.

      Harnais d'engrenages interchangeables  à rapport fixe.  



  On a prévu plusieurs harnais ou trains  d'engrenages facilement interchangeables et  à rapport fixe, dont chacun convient à la  commande de l'avance, lettre par lettre, du       support    de film suivant la dimension des       images    projetées par l'objectif choisi parmi  la série d'objectifs à foyer fixe portés par la  tourelle à objectifs décrite plus haut.  



  Si l'on se réfère à la fig. 1a, on voit que  les harnais ou boîtes d'engrenages sont logés  d'une façon ordonnée dans un compartiment  185 au-dessous de l'armoire de la camera C.  Le harnais qui correspond à la dimension  24  points  désigné en 42, est représenté en posi  tion de travail par rapport à la crémaillère  verticale 43 qui commande     les    mouvements  de descente, cran par cran et     par    gravité, du  support de film 35, de façon à espacer conve  nablement les lettres de chaque impression  photographique.

   Comme on le voit clairement    sur le dessin, les harnais sont maintenus     sur     deux     tringles-supports,    supérieure et infé  rieure, fixées dans le compartiment 185, des  encoches étant formées dans les flasques laté  raux des harnais, à l'extrémité intérieure de  ceux-ci; ces encoches sont destinées à chevau  cher soit. les tringles-supports transversales  du compartiment d'emmagasinage, soit un  arbre 186 de même dimension lorsque les  harnais sont en position     d'utilisation,    dans la  quelle ils sont représentés en     fig.    27 et 28.

    Comme on le voit     ci)        fig.    la, chaque harnais  porte sur sa face avant l'indication de la     di-          jnension    de point de reproduction à laquelle  il convient, et l'on remarquera, par ailleurs,  que ces     repères    correspondent à ceux des gra  duations du tambour<B>127,</B> d'une part, et à  ceux portés sur le cadran 99 de sélection et  J'objectif     (fig.    2), d'autre part.  



  Si l'on se réfère aux     fig.    la, 2, 27, on voit  qu'un harnais sélectionné est. maintenu en po  sition de fonctionnement par rapport à la  crémaillère verticale 43 en reposant sur l'ar  bre horizontal 186 supporté dans deux flas  ques 187 fixés d'une façon convenable sur  une partie de l'armoire de la. camera à gauche  de celle-ci. Pour assurer le déclenchement du  harnais sélectionné pour le placer en position  de fonctionnement, il est prévu un levier à  ressort 188 formé de façon à coopérer avec  une encoche 189 formée dans le bord supé  rieur d'un des flasques latéraux du harnais.

    Lorsqu'on désire remplacer un harnais, on  déclenche à la main le levier 188, de lagon  que le harnais à retirer bascule en arrière sur  l'arbre horizontal 186 et soit     supporté    par cet  arbre par l'action d'un doigt 190 en saillie  latérale sur le     méme    flasque; comme on le  voit en     fig.    26 et 28, ce doigt vient se loger  dans une encoche formée dans un des     flas-          aues-supports    187.  



  Le rapport de     transmission    des différents  harnais dépend du train de pignons monté  sur un arbre     transversal    199 portant, comme  on le voit, une paire d'engrenages solidaires  et tournant à F unisson sur cet arbre sous l'im  pulsion d'un pignon 191 qui a les mêmes di  mensions et est placé à la même distance      axiale pour tous les harnais.

   Pour permettre  le montage de trains d'engrenages de diffé  rentes dimensions sur l'arbre 199, ce dernier  est placé en des points différents pour chaque  harnais, mais l'un des pignons (le pignon 192  dans le cas considéré)     est    toujours placé de  façon à engrener avec la crémaillère verticale  43, afin de transmettre à celle-ci des avances  qui sont modifiées par rapport à celles in  duites par l'avance de la crémaillère 25.  



  Pour immobiliser le pignon supérieur 191  et les     pignons    inférieurs 192 qui donnent les  différents rapports de harnais en position re  lative correcte pour leur engrènement respec  tif avec le pignon de commande 41 et avec la  crémaillère réceptrice 43 lorsque le harnais  est appliqué en position de fonctionnement,  il est prévu un dispositif pour empêcher la  rotation des     pignons    lorsque les harnais ne  sont pas utilisés. Ce dispositif comprend un  doigt de repérage 193 porté par un levier à  ressort 194 qui s'articule en 195 sur la face  intérieure d'un flasque latéral de chacun des  harnais.

   Lorsqu'on verrouille un harnais en  position de fonctionnement à l'aide du levier  188, le plus petit bras du levier 194 rencontre  un goujon 196 qui fait basculer le levier vers  une position dans laquelle le doigt de repérage  193 est dégagé du pignon 191. Toutefois, lors  qu'on libère le harnais en déclenchant le le  vier 188, le ressort qui agit sur le levier 194  le fait basculer vers la position représentée  en fig. 28, dans laquelle le doigt 193 s'engage  entre deux dents du pignon supérieur 191 et  bloque ainsi tous les pignons du harnais dans  la position correcte pour une utilisation ulté  rieure du harnais.  



  Le pignon de commande 41 qui, par l'in  termédiaire d'un harnais sélectionné, trans  met l'avance cran par cran de la crémaillère  25 de distribution de ligne à la crémaillère 43  du support de film, est claveté sur l'arbre 40  sur lequel il peut cependant coulisser     axiale-          ment    entre une position d'engrènement avec  le pignon supérieur 191 du harnais et une  position d'engrènement direct avec la crémail  lère verticale 43, afin:

   1  d'empêcher la     eré-          maillère    43 et le support de film de descendre    par gravité lorsqu'on procède à un change  ment de harnais, et 2  de permettre au harnais  de basculer en arrière, comme indiqué en  fig. 28, pour permettre son remplacement, ce  basculement en arrière du harnais étant  rendu impossible, bien entendu, si le pignon  41 (bloqué par le verrou 24 qui immobilise  l'arbre 40) n'est pas dégagé du pignon supé  rieur 191 du harnais.  



  Pour mettre le pignon 41 hors de prise  d'avec le pignon supérieur 191 et en prise  avec la crémaillère 43, le moyeu du pignon 41  comporte une gorge     annulaire    pouvant rece  voir une fourchette 196 solidaire de l'extré  mité d'un arbre 197 muni d'une denture de  crémaillère et disposé parallèlement au-dessus  de l'arbre 40; l'arbre denté 197 peut coulisser  dans un palier formé dans la paroi de l'ar  moire de la camera, ce     coulissement    étant  commandé par un levier à main 198<B>(fi_.</B> la).  



  Sur les     fig.    25 et 27, on a représenté le  pignon 41 en prise avec le pignon supérieur       191    du     harnais    en service, de façon à trans  mettre à ce pignon 191 les mouvements  d'avance cran par cran appliqués au pignon  41 par l'avance de la crémaillère 25.

   Sur     les          fig.    26 et 28, le pignon 41 est en position dé  calée     axialement,    c'est-à-dire qu'il n'est plus  en prise avec le pignon 191 du harnais et     eu-          grène    avec la crémaillère verticale 43, servant  ainsi à empêcher que la     crémaillère    descende  par gravité et à libérer le harnais qui peut  ainsi basculer en arrière, comme on l'a repré  senté, après avoir actionné le levier 188:

    Lorsqu'on place un     nou;-el    harnais entre  les flasques<B>187</B> et sur l'arbre 186, on le fait  basculer jusqu'à la position verticale, et son  pignon inférieur<B>192</B> engrène avec la crémail  lère verticale 43, tandis que son pignon supé  rieur 197. se trouve alors en position correcte  pour engrener avec le pignon de commande  41 dès que ce dernier a été décalé en arrière  jusqu'à la position représentée en     fig.    25, le  doigt de repérage 193 servant, comme on le  voit, à maintenir les pignons du harnais en  position relative correcte pour assurer cet en  grènement.

   Sur la     fig.    27, on voit qu'en fai  sant basculer un harnais en position clé tra-      vail, un doigt 196a fait basculer le levier 194  sur son pivot 195 et extrait le doigt de blo  cage 193 du creux entre deux dents du pi  gnon 191 où il se trouvait engagé sous l'action  de son ressort.  



       Réglage   <I>pour obtenir une marge uniforme</I>  <I>de départ de ligne.</I>  



  Ainsi qu'on l'a indiqué plus haut, une tête  de réglage 44, fixée à l'extrémité supérieure  de la crémaillère verticale 43, sert de siège  ou de portée à la console 45 solidaire du sup  port de film 35. La position de réglage de  cette tête 44 détermine le point à partir du  quel le support de film commence à descen  dre par suite de l'avance de la crémaillère 25  produite par l'extraction de la première ma  trice d'une ligne de matrices placée en posi  tion M2.  



  Le caractère en position couchée de la pre  mière matrice extraite et présenté à l'impres  sion sur l'axe optique 0-0 sera impres  sionné photographiquement à     tune    distance ré  glée mécaniquement d'avance à partir du  bord inférieur du film. Dans le cas de projec  tion avec le rapport 1 :1, le premier caractère  de chaque ligne successive sera espacé, bien  entendu, à la même distance du bord inférieur  du film, ce qui constitue une marge uniforme  de gauche ou de départ de ligne. Toutefois, si  les projections devaient. s'effectuer à une di  mension agrandie ou réduite, par l'emploi  d'un objectif ayant un rapport autre que 1 :1,  le premier caractère imprimé photographique  ment sur le film serait disposé soit plus près,  soit plus loin du bord gauche du film.  



  Pour maintenir une marge uniforme de  départ de ligne, quelles que soient les dimen  sions des caractères projetés, la tête réglable  44 déjà mentionnée permet de modifier le  point de départ du support de film conformé  ment à la dimension de point du caractère en  cours de reproduction.  



  Avant de poursuivre la description du mé  canisme     prévu    pour le réglage de la tête 44,  il y a lieu de se rappeler que le support de  film avance plutôt avant qu'après chaque  prise de vue, cette avance et son étendue    étant commandées par la matrice sortant de  la ligne composée et qu'on présente en posi  tion d'impression. Ainsi, pour que l'impres  sion photographique du premier caractère,  quel que soit le point, se produise à la dis  tance convenable à partir du bord gauche du  film, il est nécessaire d'établir une relation  entre 1e point de départ du     support    de film  et la dimension de l'image à projeter.  



  A cet effet, on peut régler la tête 44 par  rapport à la crémaillère verticale 43 au  moyen d'engrenages 200, 201 et 209- (fig. 2,  29 et 30), le pignon 202 comportant un moyeu  vertical entouré d'un manchon 203 fixé au  moyeu par une goupille     20s.    Entre la. tête 44  et le pignon 202     est        disposé    un arbre tubu  laire 205 dont l'extrémité inférieure est munie  d'un bouchon 206 à épaulement, ce dernier  étant ajusté étroitement dans le tube 205;

    l'extrémité inférieure de l'arbre 205 est munie  d'un tenon ou languette plate qui, comme on  le voit clairement, s'engage dans une fente  complémentaire formée dans le moyeu du pi  gnon 202.A son     extrémité    supérieure, l'arbre  tubulaire 205 est muni d'un bouchon épaulé       307,    également ajusté serré, auquel est fixée,  au moyen d'une goupille 208, une pièce filetée  209.  



  La tête réglable 44 est vissée sur la pièce  209, et une saillie 210, prévue latéralement  sur la tête 44, l'empêche de tourner par rap  port à la pièce 209, cette saillie 210     coulissant     sur un guide vertical 211 fixé à la crémaillère  verticale 43. A l'extrémité inférieure de la  crémaillère 43 se trouve un support. 212 dont  la forme et la disposition sont telles qu'il en  toure le moyeu<B>du,</B> pignon 202 entre la den  ture du pignon et le manchon 203, comme on  le voit clairement en     fig.    29.

   Entre le dessus  de la pièce 212 et la denture du pignon 202  est une couronne à. crans 213 fixée au pignon  au moyen d'une goupille     21-1,    les crans de la  couronne coopérant. avec un ressort     incurvé     21.5 fixé à     tin    montant du support 212.  



  Comme on le voit en fi-. la, 2 et<B>29,</B> la  périphérie d'une partie cylindrique lisse de la  roue dentée 200 porte des repères indiquant  le point; en faisant tourner cette roue dentée,      une bille d'encliquetage à ressort 216, conve  nablement logée dans le flasque de la roue,  peut être placée en regard de l'une ou l'autre  des encoches 217 formées dans un plateau  d'encliquetage 218 disposé au-dessous de la  roue 200. Les encoches formées dans le pla  teau d'encliquetage 218 sont placées de façon  à recevoir la bille à ressort chaque fois qu'un  des repères de     dimension    de point porté par  la périphérie cylindrique de la roue corres  pond avec un trait de repère 219 (fig. 2)  formé sur le couvercle avant de l'armoire de  la camera.

   Les encoches formées dans la cou  ronne 213 sont placées de manière à corres  pondre aux encoches 217 du plateau d'encli  quetage, ce double système d'encliquetage  ayant pour but d'assurer la précision     des    ré  glages en cas d'usure ou de jeu dans le train  d'engrenages.  



  D'après ce qui précède, il est évident que  la rotation de la roue 200 produit le déplace  ment vertical, par l'intermédiaire des organes  décrits, de la tête 44 par rapport à la crémail  lère 43. Par ailleurs, étant donné que le pas  du filetage qui produit le déplacement de la  tête 44 est coordonné avec le rapport de trans  mission du mécanisme qui produit la rotation  de la pièce filetée 209, la position de la tête  44 et, par conséquent, la position de départ  de ligne du support de film seront détermi  nées par le réglage de la roue 200 à la dimen  sion de point voulue.

   Il s'ensuit que les lignes  d'images qui     constituent    l'agrandissement ou  la réduction photographique de caractères à       dimension    de base appartenant à une fonte  déterminée de matrices seront reproduites au  même point de départ sur le film et forme  ront ainsi la marge gauche uniforme recher  chée.  



  On remarquera que les repères de dimen  sion de point portés par la roue 200 corres  pondent aux repères analogues du tambour à  graduations 127, du cadran 99 de commuta  tion des objectifs et enfin des harnais inter  changeables décrits plus haut, de sorte que  l'opération de mise en corrélation des réglages  de ces organes se trouve considérablement  simplifiée et évite la nécessité de faire des cal-    culs en supprimant la possibilité de confusion  ou d'erreurs.  



  Fonctionnement du levier pour augmenter  l'avance interligne du film.  



  En plus du mécanisme déjà décrit qui sert  à effectuer l'avance automatique interligne  du film d'une quantité prédéterminée, il est  possible également d'avancer le film à la main  lorsqu'on désire élargir l'espace entre cer  taines lignes ou paragraphes, afin de faire  ressortir certaines parties ou de permettre  l'insertion de titres ou autres éléments. Ainsi,  sans modifier le réglage du mécanisme auto  matique     d'espacement    interligne (c'est-à-dire  le tambour à crans 70), l'opérateur peut aug  menter à chaque     instant    le pas produit par ce  mécanisme en actionnant simplement le levier  85 placé au sommet du support de film       (fig.    2), représenté plus en détail sur les       fig.    23 et 24.

   Sur ces figures, on voit que le       levier    85 est fixé à un secteur 220 pivotant  sur un axe 221 logé dans le couvercle supé  rieur 55 du     support    de film, et que la denture  du secteur 220 engrène avec une denture  analogue d'un secteur     222    solidaire de la face  inférieure d'un rotor d'embrayage 223 qui  tourne librement sur l'arbre<B>78.</B> Un ressort  224 maintient le levier 85 en position normale  ou de repos, indiquée sur le dessin, dans la  quelle ce levier porte contre la paroi 225  d'une fente prévue dans le couvercle 55.  



  Gomme on l'a v u plus haut, la pièce annu  laire 83a, de cet embrayage est fixée à l'extré  mité supérieure de l'arbre 78, par exemple au  moyen d'une goupille traversant l'arbre ainsi  qu'un petit moyeu faisant saillie vers le bas       au-dessous    de la pièce annulaire. On estime  inutile de montrer en détail ce mode d'assem  blage, attendu qu'il est. très simple et qu'il est  analogue à celui, représenté en     fig.    3 et.     .I,    re  latif à la couronne 83 de     l'embrayage    infé  rieur, qui est. goupillée sur l'arbre 78.

   Ainsi  qu'on l'a également souligné, l'embrayage  dont il est question maintenant     est    renfermé  dans un     boitier    84 fixé sur le     couverele    supé  rieur du support de film, et sa.     construction     est analogue à celle de     l'embrayage    à friction      associé à l'extrémité inférieure de l'arbre 78  et qui sert, avec le tambour 70, à assurer  l'avance automatique du film pour produire  l'espacement interligne normal. En outre, il y  a lieu de noter que, lorsque l'arbre 78 est com  mandé par l'embrayage inférieur, la couronne  83a de l'embrayage supérieur, qui tourne avec  l'arbre, tourne librement par rapport à son  rotor 223.

   En bref, les embrayages supérieur  et inférieur sont totalement indépendants l'un  de l'autre.  



  Il est évident qu'au moment où le levier  85 se déplace dans le sens indiqué par la  flèche, il fait tourner dans le sens des aiguilles  d'une montre le rotor 223 de l'embrayage. Les  billes de l'embrayage sont alors poussées par  leur rampe respective contre la couronne  d'embrayage 83a, ce qui fait tourner cette  couronne et l'arbre 78 auquel elle est fixée  également dans le     sens    des aiguilles d'une  montre. Il s'ensuit que les disques moletés 79  et 80, solidaires de l'arbre 78, assurent  l'avance du film.  



  En réalité, l'action de l'embrayage et du  levier est très analogue à celle produite par  le levier d'espacement de ligne sur un chariot  de machine à écrire, sauf que le but cherché  ici     est    un peu différent. Ainsi, le mécanisme  prévu ici a pour rôle d'augmenter plutôt que  de produire l'avance interligne proprement.  dite du film, car il est indépendant et consti  tue un adjuvant à d'autres dispositifs qui eux       assurent    cette fonction d'avance interligne.

    Cette     disposition    indépendante est à la fois       essentielle    et     nécessaire    pour atteindre les  buts fixés, à savoir l'augmentation à volonté  de l'une quelconque des avances interlignes  fixes qui correspondent à la reproduction de       dimensions    de points différents et qui sont  réalisables sélectivement par le réglage du  tambour à crans 70. Dans le langage d'impri  merie, cette augmentation d'espace correspond  à l'opération de  plombage  entre les     lignes,     qu'on effectue en insérant des bandes de blanc  en plomb entre     les    lignes.  



  Dans la pratique, la quantité dont. il est.       nécessaire    ou désirable d'augmenter     l'espace     entre certaines lignes dépend de     plusieurs            facteurs.    Parmi ceux-ci figure la nécessité  d'insérer un sous-titre dans une colonne de  texte ou le désir d'agrandir l'espace entre pa  ragraphes successifs pour mettre le texte en  valeur ou en améliorer     l'aspect.    Il y a     aussi     la nécessité     d' étirer     une colonne pour qu'elle  remplisse une longueur déterminée de co  lonne dans une     page',    ou de prévoir davan  tage     d'espace    au-dessus qu'en dessous, respec  tivement,

       au-dessus    et     au-dessous    d'un sous  titre inséré ou même d'un titre principal.  



  Pour satisfaire à ces conditions variables  ou à d'autres, qui exigent une modification       plus    ou     moins    importante de l'espacement  interligne produit automatiquement par la  machine, il est prévu une butée réglable et  coulissante 226 qui sert à régler la course du  levier 85. Pour plus de commodité, la butée  226 comporte des crans 227 grâce auxquels,  suivant la position de réglage de la butée,     taie     course du levier 85 assure l'avance du film  entre la dimension dite d'un point et celle de  6 points (de 0,3553 à 2,130 mm).

   Le ressort  224 sert à rappeler le levier 85 après chaque  course d'avance du film et il est évident qu'en  réglant la butée, par exemple pour produire  une avance de deux points, 'on obtient une  avance de quatre points en actionnant simple  ment le levier deux fois. En d'autres termes,  il n'est pas nécessaire de modifier     constam-          ment    la butée, mais la prévision de six crans  offre l'avantage de permettre à l'opérateur de  placer initialement la butée dans une position  qui convient le mieux à un travail déterminé  ou à la dimension de caractère employée, ce  qui supprime la nécessité de se remémorer le  nombre de fois qu'il faut actionner le levier  et élimine, par     conséquent,    toute possibilité  d'erreur.  



  Sur les     fig.    2, I et 23, on peut voir que  l'extrémité supérieure de l'arbre 78 est munie  d'un bouton moleté 78a. qui sert à. effectuer  l'avance du film à la. main lorsqu'on engage  l'extrémité avant d'un nouveau film ou lors  qu'on extrait une partie de film utilisée.  Ainsi, pour     produire    l'engagement d'un nou  veau film contenu clans le magasin 81, on dé  roule une partie de ce film à la lumière am-      biante et on l'engage dans le support jusqu'au  moment où l'extrémité du film est prise en  charge par les disques moletés 79, 80, après  quoi on fait tourner le bouton 78a pour faire  avancer la partie inutilisable ou exposée du  film devant l'ouverture d'impression.

   Lors  qu'on désire découper une partie du film con  tenant une ou plusieurs lignes d'un corps de  composition déterminé pour développer cette  partie avant que le magasin de film soit  épuisé, on fait tourner le bouton 78a un tour  complet dans le sens indiqué par la flèche en  fig. 23, afin de faire avancer la dernière ligne  exposée entre l'ouverture d'impression et l'in  térieur du magasin 82 pour film exposé. Ce  tour complet du bouton est indiqué lorsque  le repère 78b inscrit sur un flasque solidaire  du bouton revient en regard d'une division  déterminée de la graduation portée par une  couronne fixe 78c, division à laquelle on a  commencé à tourner le bouton.    <I>Organes</I>     d'entraînement        sur   <I>les chaînes</I>  d'avance des matrices.  



  Sur les fig. 13 et 14 est représenté un sys  tème perfectionné d'organes d'entraînement  33 prévus sur les chaînes 32 d'avance des ma  trices. Ainsi qu'on l'a déjà indiqué, ces  organes sont disposés à des intervalles appro  priés et par paires opposées sur les chaînes  avant et arrière d'avance des matrices que  l'on voit en fig. 6; ils s'articulent librement       sur    les maillons opposés des deux chaînes. En  outre, les brins libres des chaînes, à l'endroit  du canal d'avance des matrices, sont main  tenus et guidés par des nervures formées dans  les plaques latérales 22d     (fig.    6) et avec des       nervures    analogues prévues dans la plaque 22c.  



  Les organes 33, que l'on appellera ci-après  cliquets, font saillie à l'intérieur de rainures       22a    qui     recoivent    avec un léger jeu les oreilles  supérieures et inférieures des matrices; cha  que cliquet comporte une encoche 34 et, dans  un jeu de deux cliquets opposés, ces encoches  peuvent recevoir les oreilles inférieures de  chaque côté d'une matrice E placée à la tête  d'une ligne de matrices tassées contre la barre  22.     Sur    la     fig.    14, on voit que la matrice de    tête de la ligne composée est. supportée par  un rebord 228 formé à la base de     l'ouverture     229 prévue dans la plaque 22b, pour le pas  sage des matrices dirigées contre la barre 22.

    Le rebord 228 s'étend     vers    l'avant à     l'opposé     de la barre 22, avec une épaisseur suffisante  pour recevoir et supporter la matrice de tête  par son fond, juste avant l'instant où les  oreilles supérieures de cette matrice quittent  les     rails-supports    habituels 230 prévus dans  le canal distributeur de ligne.  



  Afin de limiter l'ampleur du     basculement     libre des cliquets 33 sur leur pivot 231, un  axe 232     s'étend    à l'intérieur d'une ouverture  agrandie 233 formée près de l'extrémité supé  rieure de chaque cliquet. Attendu que les  brins des chaînes qui se déplacent     dans    le ca  nal d'avance vont. de bas en haut     (fig.        1 ),    les       cliquets    33, qui s'articulent librement, après  avoir passé autour des pignons inférieurs,  prendront naturellement la position arrière  indiquée en     fig.    13 en s'approchant     d'une    ma  trice reposant sur le rebord 228.  



  Par conséquent, le bord inférieur de l'en  coche 34 d'un jeu de cliquets approchant de  la. matrice trouve sur sa trajectoire les oreilles  de la matrice. Ensuite, le mouvement ascen  dant des chaînes se poursuit, et en raison de  la faible résistance offerte par la matrice  (par suite de la pression appliquée à la ligne  de matrices vers la gauche), les cliquets bas  culent. en avant au moment où les oreilles des  matrices s'engagent dans les encoches 34. Pour  s'assurer que les cliquets prennent bien une  position verticale, en cas de coincement ou  pour d'autres raisons, les plaques latérales  22b fixées à la barre 22 présentent une rampe  234 sur laquelle le bord arrondi supérieur  des cliquets doit passer pendant son mouve  ment ascendant.  



  Les cliquets 33 maintiennent les oreilles  inférieures de chaque matrice jusqu'au     nno-          ment    où celle-ci atteint le sommet du canal  d'avance d'où elle est. déchargée latéralement,  par le poussoir 49, sur le deuxième dispositif  élévateur 26. Ainsi qu'on l'a expliqué précé  demment, les chaînes 32 sont actionnées par  intermittences par l'entraînement à croix de      Malte G, de sorte qu'elles sont arrêtées mo  mentanément pour permettre l'exposition de  chaque matrice à la position de photogra  phie dans le canal d'avance.  



  Mécanisme effaceur (le lignes.  



  Ainsi qu'on l'a souligné plus haut, il est  parfois désirable de faire passer une ligne  composée de modèles à travers le mécanisme  photographique sans toutefois photographier  les signes d'imprimerie de ces modèles. Par  exemple, si l'opérateur, en suivant son ma  nuscrit, venait par inadvertance à sauter une  ligne, à composer une ligne erronée, oublier  un mot, placer une ligne trop bas ou trop  haut, ou commettre toute autre erreur dont  la correction à la main par manipulation des  modèles dans l'élévateur d'assemblage absor  berait trop de temps, le procédé le plus effi  cace consisterait à laisser circuler la ligne  d'éléments indésirés et de la faire distribuer  par la machine sans la photographier, pendant  que l'opérateur compose une nouvelle ligne.  



  La machine représentée comprend un     mé-          eanisrne    effaceur de lignes, dont le fonction  nement permer, lorsqu'une ou plusieurs lignes  indésirées sont mises en circulation: 1  d'em  pêcher la lumière d'atteindre le film, et  2  de neutraliser le mécanisme d'avance de  lignes pour empêcher l'avance interligne du  film.  



  Si l'on se réfère à la fige. 2, on voit sur  l'avant de l'armoire de la     camera    une poi  gnée 296a qui permet à l'opérateur, lorsqu'il       l'abaisse,    de faire circuler à travers la ma  chine les lignes de modèles indésirées sans les  photographier et sans produire l'avance inter  ligne du film. La plupart des organes qui  constituent le mécanisme effaceur de lignes  actionné par la poignée     296n    et le     mécanisme     associé art précédent sont renfermés dans  l'armoire C de la camera.

   Le mécanisme effa  ceur comprend l'arbre 61 logé dans des pa  liers     prévus    dans les parois latérales opposée  de l'armoire C, et sur cet arbre est claveté  ou goupillé le levier 60 (voir fil. 3 et 4) qui  assure l'avance du film pour former les  espaces interlignes.    Si l'on se réfère maintenant aux fi-. 31,  34 et 37, on voit que la poignée 296a est  montée sur un levier 296, dont une extrémité  émerge à l'avant à travers une ouverture 98a.  pratiquée dans le couvercle 98 de l'armoire  et dont l'autre extrémité s'étend en arrière à  l'intérieur de cette armoire. Le levier 296 est  solidaire d'un arbre 297 monté dans des pa  liers logés dans les parois latérales opposées  de l'armoire.

   Le levier 296 porte à son extré  mité intérieure une     biellette    298 qui     reçoit     dans une encoche un doigt 300 solidaire d'une  tringle 299 d'obturateur auxiliaire, qui cou  lisse à l'intérieur de l'armoire de la camera,  l extrémité supérieure de cette tringle portant  un obturateur auxiliaire 301. Un     ressort        300a     maintient la biellette 298 accrochée au doigt  300.

   Lorsqu'on abaisse le levier effaceur 296,  c'est-à-dire en     poussant    la poignée     2516a    vers  le bas, la tringle 299 de l'obturateur auxi  liaire coulisse vers le haut et place l'obtura  teur auxiliaire 301 normalement<B>à</B> l'axe opti  que 0-0, ce qui empêche le     passage    de la  lumière à travers les     ouvertures    31 de l'obtu  rateur principal au moment où ces ouvertures  se trouvent en regard de l'axe optique 0-0  pendant la rotation de l'obturateur S (voir       fig.    45).  



       Lorsque    le levier     effaceur    296 a été       abaissé    de la faon qu'on vient de décrire et  si l'on se réfère maintenant aux     fig.    31, 33,  34, on voit qu'un mécanisme est mis en jeu  de façon à empêcher que le levier 60 bascule  en avant par suite de la rampe de la came 66  qui pousse le galet 58 de la barre 57 pour  obtenir l'avance interligne du film.

   Dans ce  but, l'arbre 297     porte    à son extrémité gauche,  c'est-à-dire l'extrémité voisine de la paroi  intérieure gauche de l'armoire C de la ca  mera, un levier 302 en<B>L,</B> dont la branche  droite, en regardant la     fig.    31, présente une  encoche     302a    qui entoure un doigt 303 soli  daire d'un     coulisseau    304 en forme de<B>L</B> et  monté, à l'aide d'une plaquette 305 repré  sentée en     fig.    33 et 37, de façon à.     coulisser     verticalement. le long d'une paroi intérieure  de l'armoire C.

   Sur le sommet du     coulisseau     204 repose une tige 306 dont le coulissement      vertical est facilité par des supports 307 soli  daires de la paroi de l'armoire C. Sur l'extré  mité supérieure de la tige 306 repose un doigt  308 solidaire d'un levier 309 qui s'articule  sur la paroi intérieure de l'armoire C au  moyen d'un pivot 310; le levier 309 est nor  malement rappelé dans le sens contraire à ce  lui des aiguilles d'une montre par un ressort  311, dont une extrémité est fixée à l'armoire  C et l'autre au levier 309.  



  Le levier 309 est disposé dans le même  plan vertical que le bras 65b claveté sur l'ar  bre oscillant 61, sur lequel est également     cla-          veté    le levier 60 qui actionne la tringle 57  d'avance du film, cette tringle 57 coulissant  axialement sous l'action de la rotation de la  carme 66, comme on l'a vu plus haut.

   On a  également souligné et indiqué en fig. 4 que,  lorsque le support de film a été soulevé à sa  position maximum ou de départ de ligne, le  creux de la came 66 permet au levier 60  d'effectuer un déplacement angulaire dans le       sens    contraire à celui     des    aiguilles d'une mon  tre et à la tringle 57 de coulisser vers la gau  che sous l'action de rappel de son ressort 59,  le bossage de la came, qui fait suite au creux  précité, faisant basculer ensuite le levier 60  dans le     sens    des aiguilles d'une montre pour  produire l'avance du film.  



  Lorsqu'on abaisse le levier effaceur 296,  on empêche ce déplacement angulaire du le  vier 60 dans le sens des aiguilles d'une mon  tre, ainsi que l'avance du film, grâce à l'inter  position du levier 309 dans l'orbite de dépla  cement du levier 65b. Ainsi, dès qu'on abaisse  le levier effaceur, le levier 302 en forme de  <B>L</B> pivote avec l'arbre 297 et pousse, par ce  mouvement, le coulisseau 304 et la tige 306  vers le haut. Le levier 309 bascule à son tour  dans le sens des aiguilles d'une montre jus  qu'à placer son extrémité 309a, comme indiqué  en fig. 34, en regard du levier 65b pour que  celui-ci rencontre l'extrémité du levier 309  lorsque l'arbre 61, sur lequel est claveté le  levier 65b, peut basculer librement dans le  sens contraire à celui des aiguilles d'une mon  tre sous l'impulsion de la came 66.

   Lorsque les  différents organes occupent la position repré-    sentée en fig. 34, dès que le galet 65 com  mence à subir le déplacement que lui appli  que le bossage de la came 66 (fig. 4) et fait  basculer les leviers 60 et 65b dans le sens des  aiguilles d'une montre par l'intermédiaire de  la tringle 62, le chien 65e formé à l'extrémité  supérieure du levier 65b accroche l'extrémité  309a du levier 309. Cela empêche tout     bascu-          lement        ultérieur    des leviers 60 et 65b, de  sorte que le levier 60 ne produit pas     l'avance     du film d'un espace interligne.  



  *Pour renvoyer     automatiquement    le levier       effaeeur    296 à sa position normale de repos,  après qu'une ligne d'éléments ou de modèles  non photographiés a traversé la machine, le  levier en L 302, calé sur l'arbre 297, porte sur  son bras supérieur     302b    un     cliquet    317 arti  culé pour en permettre le basculement, mais  qu'un     ressort    319 rappelle dans le sens     inverse     de celui des aiguilles d'une montre.

   L'extré  mité droite du     cliquet    317 porte un goujon  318 susceptible de coopérer avec une rampe       304a    formée sur le coulisseau en<B>L</B>     30-1.    L'au  tre extrémité du cliquet 317 porte un doigt.  de commande 320. Lorsque le coulisseau 304  est dans sa position inférieure ou normale       (fig.    31), la coopération du doigt 318 et de  la rampe     304a    maintient le cliquet 317 dans  sa position qui correspond au mouvement  dans le sens des aiguilles d'une montre, en  antagonisme par rapport à l'action du ressort  319.

   Toutefois, lorsqu'on abaisse la poignée  du levier effaceur, ce qui fait soulever le  coulisseau 304 de la part du levier en L 302       (fig.    34), le cliquet 317 peut être librement  rappelé par le ressort 319 et basculé vers  une position inverse au     sens    de déplacement  des     aiguilles    d'une montre, jusqu'au point. où  son doigt 320 repose sur le bord supérieur  d'un levier 315 d'entraînement du     cliquet.     



  Le mécanisme actionné par crémaillère 43,  en revenant. vers sa position haute maximum,  actionne à. son tour le cliquet 317, de manière  que ce dernier fasse tourner l'arbre 297 et  renvoie le levier effaceur 296 à sa position de  repos. Ce mécanisme (voir     fig.    33, 38 et<B>39)</B>  comprend un levier double 312 fixé à un  manchon 313 qui tourne librement sur l'arbre      297. Ce levier double 312 est placé à     l'exté-     rieur de l'armoire C de la camera, comme on  le voit en fig. 33. Sur l'arbre 297 est égale  ment monté un deuxième manehon 316 soli  daire (lu levier 315 d'entraînement de cliquet  placé à l'intérieur de l'armoire C.

   Les deux  manehons 313 et 316 sont clavetés entre eux  en 314 (voir fig. 39), de façon qu'ils tournent  librement, mais solidairement sur l'arbre 297  tout en étant amovibles pour permettre leur  montage et leur démontage. Les organes sont  normalement rappelés dans le sens inverse à  celui     des    aiguilles d'une montre (en regar  dant la fig. 37), grâce à un ressort 312e fixé  par une extrémité à l'armoire de la camera et  à l'autre à la partie inférieure du levier dou  ble 312.  



  Si l'on se réfère aux fig. 31 et 32, on voit  que le levier double 312 est normalement  maintenu dans la position représentée par le  coulisseau 304 qui porte contre la surface  312b du levier double. Lorsqu'il est ainsi  maintenu, ce dernier reste immobile lorsque  la crémaillère 43 descend. Mais si, pendant la  descente de la crémaillère, le coulisseau 304  a été soulevé, comme indiqué en fig. 35, il  airive qu'au fur et à mesure que la crémail  lère descend et que la face du support  212 s'éloigne de la surface 312a, le levier dou  ble 312 peut tourner librement dans le sens  inverse de celui des aiguilles d'une montre  sous l'influence du ressort 312c, pour prendre  la position dans laquelle il est indiqué en  fig. 38.

   Grâce au clavetage prévu entre les  organes 312; 315, ce déplacement angulaire  du levier 312 produit également celui du le  vier 315 d'entraînement du cliquet vers la  position représentée en fig. 37, après quoi le  doigt 320 du cliquet 317 s'engage dans l'enco  che 315a du levier 315.  



  Maintenant, au fur et à mesure que la  crémaillère 43 est renvoyée vers sa position  supérieure ou de départ, la face verticale du  support 212 rencontre la face 312a du levier  double 312 et applique à ce dernier un     dépla-          eement    angulaire jusqu'à sa position d'aligne  ment vertical; pendant ce déplacement, le le  vier 315 accompagne le déplacement angu-    laire du levier 312, et son encoche 315a, en  poussant le doigt 320, oblige le cliquet 317 à  déplacer le levier en L 302 dans le sens des  aiguilles d'une montre. Cela produit la des  cente du coulisseau 304 par suite de la coopé  ration qui s'établit entre le levier 302 et le  doigt 303.

   De plus, étant donné que le levier  302 est goupillé sur l'arbre 297, l'entraîne  ment de ce levier fait osciller l'arbre et rap  pelle le levier effaceur 296 vers sa position  normale de repos et abaisse simultanément  l'obturateur auxiliaire 301 qui sort ainsi de  l'axe optique 0-0.  



  Il est évident que cette opération a lieu  pendant la dernière phase de la remontée du  support de film vers sa position haute     maxi-          nium    ou de départ de ligne et avant que la  came 66 ait effectué un mouvement angulaire  tel     (fig.    4) que le levier 60 ait pu rencontrer  le galet 58 que porte la tringle coulissante 57.

    Si l'on abaissait le     coulisseau    304, il est bien  entendu que cela     permettrait    normalement  de faire pivoter le levier 309     dans    le sens con  traire à celui     des    aiguilles d'une montre       (fig.    31) pour le dégager de la trajectoire du  levier     65b    et permettre au levier 60 d'action  ner la tringle 57 d'avance du film.

   Cepen  eant, cette avance ne peut avoir lieu, étant  donné que, avant que .la face verticale du  support 212 attaque le levier double 312       (fig.    38) pendant la remontée de la crémail  lère 43, la faible pente Y du profil de la  came 66 déplace     angulairement    l'arbre 61  dans le sens des aiguilles d'une montre et  produit, en     conséquence,    le verrouillage total  du     ehiori   <B>65e</B> sur l'extrémité 309a du levier  309, c'est-à-dire dans la position de la     fig.    37.

    En raison de ce verrouillage, le levier 60 gou  pillé sur l'arbre 61 ne peut pas fonctionner  et produire l'avance interligne du film, même  si les autres parties du mécanisme effaceur  de lignes ont. été renvoyées à leur position  in active. '  Le très petit déplacement qu'effectue le  levier 65b pour engager et maintenir le le  vier 309 après l'abaissement du coulisseau  304 est insuffisant pour déplacer le levier 60  vers une position dans laquelle il pourrait      rencontrer le galet 58 de la tringle 57, même  si     celle-ci    a été déplacée vers sa position gau  che maximum par suite du réglage de la came  70 pour produire l'avance maximum du film  d'une ligne à l'autre.  



  Le chien 65c     reste    accroché à l'extrémité  309a jusqu'au moment où la cavité de la came  66 parvient en regard du galet 65 au cours  du passage d'une autre ligne successive de  modèles à travers la machine, le ressort 311  étant suffisamment fort pour maintenir ces  différents organes en condition de verrouil  lage.

   En supposant que, pour la ligne sui  vante de modèles, le levier effaceur, déjà ré  tabli dans sa position normale ou de repos  indiquée en fig. 31, n'a pas été abaissé de  nouveau, la chute brusque du galet 65 dans  le creux de la came 66 est suffisante pour dé  gager l'extrémité 309a du chien 65e (en rai  son du pivotement brusque et dans le sens  inverse de celui des aiguilles d'une montre  des leviers 60 et 65b), après quoi le levier  309 bascule dans le     sens        inverse    de celui des  aiguilles d'une montre hors de portée du le  vier 65b (fig. 31) et le levier 60 peut action  ner librement, par     conséquent,    la tringle 57  d'avance du film pour assurer son avance  interligne.  



  Pendant ce temps, toutefois, et si l'on se  réfère à la fig. 31, au cours du mouvement  ascendant de la crémaillère 43, le levier dou  ble 312 actionne le cliquet 317 pour lui faire  basculer l'arbre 297, de faon à abaisser le  coulisseau 304, la rampe 304a de ce dernier  rencontre le doigt 318 du cliquet 317 et fait  pivoter ce dernier     dans    le sens des aiguilles  d'une montre. Cela libère l'autre doigt 320  du cliquet en le sortant de l'encoche 315a et  interrompt la liaison entre le levier double  312 et l'arbre 297. Le mouvement restant ou  total que le coulisseau 304 et l'arbre 297  doivent effectuer pour revenir à leur position  de repos est assuré par le mécanisme à déclic  décrit ci-après.  



  Ainsi, si l'on se réfère aux fig. 31 et 34,  on voit que l'arbre 297 porte une came 327  ayant deux rampes 327a et 327b qui coopè  rent avec un galet 328 porté par un support    329 et qu'un ressort 330 tend à pousser vers  le haut. Lorsque le galet 328 est appliqué  contre la rampe 327a, l'arbre 297 déplace     an-          gulairement    le levier 296 vers sa position de  repos qu'il occupe en fig. 31. Lorsque le galet  328 est appliqué contre 'la surface 327b, il  maintient l'arbre<B>297</B> et le levier 296 dans  leur position de travail indiquée en fig. 34.

    Au fur et à mesure que l'arbre 297 oscille  sous l'action du cliquet 317, le galet 328 par  court la rampe     327a    qui est suffisamment  inclinée pour permettre au ressort 330 et au  galet 328 d'assurer le retour total, mentionné  plus haut, du levier 296 et du     coulisseau        30-1     vers leur position de repos. La rampe 327b a  une inclinaison moins accentuée, comme on le  voit en     fig.    37, de sorte que la résultante     des     forces qui maintiennent le levier 296 en po  sition de travail soit relativement légère.

   La  force ainsi appliquée est     facilement    sur  montée par l'action du     cliquet    317 au mo  ment où le levier effaceur revient à. sa posi  tion de repos.  



  On a également prévu de maintenir le le  vier effaceur 296 dans sa position d'efface  ment pour le cas où l'on désirerait, faire  passer plusieurs lignes     successives    de modèles  à travers la camera, dans le but, par exemple,  d'essayer soit le modèle, soit. le mécanisme qui       les    fait. circuler à travers la camera. Si l'on  se réfère aux     fig.    2 et 42, on voit qu'un     bou-          ton-poussoir    321 fait saillie à l'extérieur du  panneau avant de l'armoire qui renferme la  camera.

   Le bouton 321     porte    à son extrémité  gauche     (fig.    42) une crémaillère 322 qui en  grène avec     Lin    pignon 323 porté par un arbre  324     (fig.    33) monté dans les parois     latérales     de l'armoire de la camera.

   Sur     les    fi-.<B>31</B> et  34, on voit que le     pignon    323 porte un organe  326, lequel, lorsqu'il se déplace vers la posi  tion représentée en     fig.    36, immobilise le le  vier 315 tendant à tourner dans le sens  inverse de celui des aiguilles d'une montre,  de faon que ce levier 315 à. son tour empê  che le doigt 320 du cliquet 317 de pénétrer  dans l'encoche     315a.        Ainsi,    chaque fois que  l'organe 326 se trouve dans cette position et  que le cliquet 317 tourne dans le sens     inverse         de celui des aiguilles d'une montre, le doigt  320 est empêché d'actionner le levier 315 qui  commande le cliquet.

   Par conséquent, la cré  maillère 43, lorsqu'elle est renvoyée à sa po  sition haute maximum, ne fait pas tourner  l'arbre 297, de sorte que le levier effaceur 296  n'est pas renvoyé à sa position de repos.  



  Ainsi, pour maintenir le mécanisme     effa-          ceur    en fonctionnement, par exemple lors  qu'on désire que les éléments ou modèles cir  culent et soient distribués sans qu'ils soient  photographiés, il suffit de pousser le bouton  321 après avoir abaissé la poignée 296g. En  poussant le bouton 321, on déplace l'organe  326 en position de travail dans l'orbite de dé  placement du levier 315 d'actionnement du  cliquet, comme on le voit en fig. 36.  



  Pour rétablir le mécanisme effaceur dans  sa position de repos après avoir poussé le  bouton 321, il est prévu sur l'arbre 324 une  came 325 (fig. 42 et 36), coopérant avec un  doigt 296b porté par le levier 296. Ainsi, lors  qu'on soulève à la main la poignée 296a  (fig. 36), la came 325 se déplace dans le sens  inverse (le celui des aiguilles d'une montre,  de même que l'arbre 324, et le bouton 321 est  renvoyé vers l'extérieur, sur quoi l'organe  326 est dégagé du levier 315 (fig. 31), et le  levier 302 se déplace angulairement dans le  sens des aiguilles d'une montre par suite du  soulèvement de la poignée 296a, ce qui fait  retomber le bloc 304 ainsi que l'obturateur  auxiliaire 301.         Mécanisme        compte-lignes.     



  La machine comporte également un mé  canisme qui sert à compter et à enregistrer  le nombre de lignes effectivement composées  par an opérateur et qui ont été effectivement  photographiées par la machine, ainsi     qu'un     mécanisme associé destiné à débrayer ou à neu  traliser ce mécanisme compteur chaque     fois:

       a) que les lignes composées circulent à tra  vers la camera pendant que le levier     effa-          ceur    est, abaissé et que, par conséquent, les  modèles ne sont pas     photographiés,    et<B>b.)</B> cha  que fois que le groupe de la camera est       ouvert.       Si l'on .se réfère à la     fig.    2 (partie cen  trale gauche), on voit un dispositif comp  teur de type ordinaire, désigné d'une façon       génèrale    en 331 et comprenant une série de  disques rotatifs numérotés, dont un seul chif  fre à la fois apparaît à travers une fenêtre  allongée prévue dans le panneau avant 98 de  l'armoire.

   Sur les     fig.    40 à 44, on voit que le  compteur porte un levier de commande 332  portant un doigt     332a    et que chaque oscilla  tion du levier, par suite d'une impulsion  appliquée au doigt 332a, est enregistrée par  le compteur. Le levier 332 est actionné cha  que fois que le levier d'abaissement 24 est  commandé pour libérer une ligne composée  de modèles pour la faire passer par la posi  tion de photographie. Dans ce but, la tringle  24 est munie d'un manchon goupillé     24a    sur  lequel repose une extrémité d'un levier de  commande 335 qui s'articule en 333 sur la  paroi de l'armoire, ce levier ayant à son  extrémité opposée un doigt     335a    susceptible  de coopérer avec le doigt 332a du levier 332.

    Un ressort 334 rappelle constamment le levier  335 contre le manchon     24a.    Sur la     fig.    43,  on a représenté la tringle 24 et, par consé  quent, le manchon     24a    en position haute, dans  laquelle ces organes se trouvent normalement  avant qu'une ligne d'éléments soit libérée  pour être photographiée, le levier 335 étant  maintenu dans la position représentée, dans  laquelle il porte contre le manchon     24a.    Sur  la     fig.    40, le manchon     24a    a été abaissé par la  descente de la tringle 24 pour libérer une  ligne de modèles pour les photographier, et.

    le levier 335 a pivoté dans le     sens    des aiguilles  d'une montre jusqu'à la position indiquée,  sous l'action du ressort 334.  



  Chaque fois que le levier effaceur est  abaissé pour effacer une ligne, la disposition  empêche le levier de     commande    335 de bascu  ler sur son pivot 333, de sorte que l'abaisse  ment de la tringle 24 n'influe sur aucun en  registrement du compteur. Dans ce but, et en  se référant aux     fig.    43 et 41, il est prévu     -Lui          leaier    336 qui s'articule en 337 et dont l'extré  mité supérieure a la     forme    d'un crochet     336a,     tandis que son extrémité inférieure a la      forme d'une came 336b.

   Un ressort 338 rap  pelle ce levier 336 dans le sens inverse de ce  lui des aiguilles d'une montre, comme on le  voit en fig. 40, et pendant que le levier effa  ceur 296 est abaissé, le doigt 296b de ce levier  suit le profil de came 336b et fait basculer  le levier 336 dans le sens des aiguilles d'une  montre, pour produire le blocage d'un doigt  339 porté par le levier 335 à l'aide du crochet  336a. Ainsi, lorsque les organes occupent la  position d'effacement (fig. 41), la descente  du manchon 24(c ne permet pas au levier 335  de le suivre, et le compteur se trouve neutra  lisé.  



  Lorsque le groupe de la camera est basculé  vers l'extérieur (fig. 44), le levier 335, sous  l'action de son ressort de rappel 334, de  vrait normalement basculer dans le sens des  aiguilles d'une montre, pour que le levier 332       assure    une opération     d'enregistrement    au  compteur. Toutefois, pour empêcher cet enre  gistrement, il est prévu un levier de verrouil  lage 340 à deux branches décalées, l'une mon  tante et l'autre descendante, ce levier s'articu  lant en 341 sur l'armoire de la camera. La bran  che descendante du levier 340 présente une en  coche 340a destinée à recevoir le doigt 335a fixé  sur le levier de commande 335.

   La branche     su-          périenre    du levier 340 présente une extrémité  340b susceptible de rencontrer le bloc 105a  solidaire du verrou 104. Un ressort 342  rappelle cette extrémité 340b contre le bloc  105a. Lorsque les organes occupent la posi  tion représentée en     fig.    44, c'est-à-dire lors  que le verrou 140 et son bloc     105a    sont dé  placés vers la droite en position de verrouil  lage avec le collet 108, le levier 340 est placé  de manière     que    son extrémité à encoche     340a     entoure le     doigt        335a,

      ce qui     maintient    le  levier 335 et l'empêche de basculer dans le  sens des aiguilles d'une montre     sous    l'action  de son ressort de rappel 334. Cependant,  comme on le voit en     fig.    40, dès que le groupe  de la camera est fermé et verrouillé en posi  tion de travail, le verrou 104 est déplacé vers  la gauche et son bloc 105a maintient l'encoche  de la branche inférieure du levier 340 en  dehors de la trajectoire du doigt     335a.,    de    sorte que le mécanisme compteur puisse fonc  tionner librement.

Claims (1)

  1. REVENDICATION: Machine typographique agencée pour pro duire photographiquement et directement, sur une surface sensible, une image d'un ensem ble de caractères d'imprimerie susceptible d'être utilisée pour la préparation d'un cliché d'impression, machine comprenant un canal à partir duquel des matrices portant des caractères sont extraites séparément pour les photographier, un lecteur de ligne agencé pour se déplacer par pas à chaque extraction d'une matrice, un support pour ladite sur face sensible, des transmissions mécaniques entre le lecteur de ligne et le support pour la surface sensible,
    destinées à déplacer ce sup port proportionnellement à chaque pas de dé placement du lecteur de ligne, un dispositif optique susceptible d'être réglé pour modifier la réduction ou l'agrandissement de l'image photographique d'une matrice produite sur la surface sensible pour obtenir la dimension de caractère désirée, lesdites transmissions mécaniques comprenant un mécanisme de changement de rapport servant à régler le déplacement du support pour la surface sen sible à chaque pas du lecteur de ligne, de manière que ce déplacement soit conforme au réglage du dispositif optique, machine carac térisée en ce qu'elle comprend, en outre,
    une butée de ligne susceptible d'être déplacée le long dudit canal, dans des positions de me sure de longueur de ligne qui sont en rela tion de proportionnalité avec des lignes de caractères justifiées de la longueur désirée et dont les caractères ont la dimension dé sirée, un tambour portant. plusieurs gradua tions en unités de longueur de ligne, chaque graduation étant divisée proportionnellement à un réglage particulier de réduction ou d'agrandissement du dispositif optique, ce tambour pouvant. être déplacé angulaireinent à la main pour exposer une graduation dé sirée, un index coopérant.
    avec la graduation choisie, un dispositif sélecteur de longueur de ligne susceptible d'être actionné à la main pour provoquer un déplacement relatif dudit index par rapport à la graduation choisie pour les régler de manière qu'ils indiquent la longueur désirée pour la ligne à produire dans la dimension de caractère correspondant à la graduation et au réglage du dispositif optique choisis, ainsi qu'un train d'organes mécaniques reliant le dispositif sélecteur de longueur de ligne à la butée de ligne et fonc tionnant clé manière à déplacer la butée de ligne de façon correspondant au déplacement relatif produit à la main de l'index par rap port à la graduation choisie. SOUS-REVENDICATIONS: 1.
    Machine selon la revendication, carac térisée en ce que le dispositif optique com prend une tourelle sur laquelle sont montés plusieurs objectifs à foyer fixe ayant tous la même distance focale, mais des pouvoirs gros- sissants ou réducteurs différents, un volant main étant prévu pour faire tourner cette tourelle pour choisir l'objectif ayant le pou voir nécessaire pour produire sur la surface sensible clés images de caractères clé la dimen sion désirée. 2.
    Machine selon la revendication, carac térisée en ce que le mécanisme de changement de rapport comprend un engrenage relié au lecteur de ligne et dont la. rotation est. com mandée par le déplacement du lecteur de ligne, un organe denté relié au support pour la surface sensible, un ensemble remplaçable servant à relier l'engrenage et l'organe denté avec un rapport déterminé, et un mécanisme de verrouillage qui immobilise l'engrenage et l'organe denté dès que l'ensemble remplaçable est retiré d'entre l'engrenage et l'organe denté pour être remplacé par un autre ensem ble analogue, mais ayant un rapport différent. 3.
    Machine selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend un dispositif de réglage servant à régler le point de départ du support. pour la surface sensible indépen damment de la liaison mécanique de ce sup port avec le lecteur de ligne, afin de conser ver une marge de départ uniforme pour dés lignes de caractères produites en différentes dimensions de caractère. 4.
    Machine selon la revendication, carac térisée par des-transmissions commandées par un arbre à cames principal de la machine et servant à faire automatiquement avancer la surface sensible pour former un espace inter ligne après que le support pour la surface sensible est complètement revenu à son point de départ, après l'achèvement d'une ligne. 5. Machine selon la revendication et la sous-revendication 4, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif d'avance manuelle de la surface sensible permettant d'augmenter l'avance automatique d'espacement interlignes de la façon et au moment voulus. 6.
    Machine selon la revendication, carac térisée en ce que le support pour la surface sensible est agencé de manière à descendre par gravité et de façon commandée, à chaque pas du lecteur de ligne, et en ce qu'elle com prend des dispositifs de rappel indépendants de moyens de commande qui commandent la descente par gravité dudit support, ces dispo sitifs de rappel servant à ramener le support à son point de départ, après l'achèvement d'une ligne. 7.
    Machine selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend un ensemble de prise de vues comprenant le dispositif optique et un obturateur photographique pour ce dispo sitif, un dispositif extracteur servant à extraire les matrices des lignes composées formées de ces matrices pour les photographier .séparément, ainsi qu'un appui sur lequel se déplace le support pour la surface sensible, cet. ensem ble constituant un groupe amovible articulé sur une partie de la machine prévue pour l'emmagasinage, l'assemblage et la distribu tion des matrices. 8. Machine selon la revendication et la sous-revendication 7, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de verrouillage qui est.
    actionné dès que le groupe amovible com mence à pivoter en s'éloignant de ladite partie de la machine, et en ce que ce dispositif de verrouillage assure simultanément l'immobili sation du support pour la surface sensible pendant l'interruption des transmissions d'en traînement du support, le même dispositif de verrouillage libérant ce support dès que ces transmissions d'entraînement sont rétablies par retour du groupe amovible dans sa posi tion normale de fonctionnement. 9. Machine selon la revendication et la sous-revendication 7, caractérisée en ce que le groupe amovible est disposé de façon que le dit dispositif extracteur coopère avec ledit canal, celui-ci étant fixe et étant monté sur ladite partie de la machine. 10.
    Machine selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend un dispositif extracteur comprenant une paire de chaînes d'alimentation sans fin entraînées à l'unisson dans un sens et munies de paires de pattes librement articulées à des intervalles régu liers sur les axes d'articulation de maillons opposés de ces chaînes, ces pattes ayant des parties agencées de façon à s'étendre à l'inté rieur de rainures formées dans ledit canal pour saisir les matrices séparées en coopérant avec la matrice de tête d'une ligne de ma trices, après chaque pas du déplacement du lecteur de ligne, de manière à extraire les ma trices du canal. 11.
    Machine selon la revendication et la sous-revendication 10, caractérisée en ce que lesdites pattes sont munies chacune d'une en coche susceptible de venir entourer des oreil les inférieures que présente chaque matrice, pour entraîner cette matrice vers des posi tions de photographie et de décharge, ces en coches entourant lesdites oreilles grâce à un mouvement de basculement imprimé aux pattes par les oreilles de matrices que les pattes rencontrent dans le canal lorsqu'elles sont déplacées par les chaînes d'alimentation en travers de l'extrémité du canal. 12.
    Machine selon la revendication, carac térisée en ce que ledit train d'organes méca niques comprend un premier pignon monté sur le lecteur de ligne et relié de façon per manente à la butée de ligne, un deuxième pi gnon pouvant engrener avec le premier et monté rotativement sur un axe fixe relié de faeon permanente au dispositif sélecteur de longueur de ligne, ces pignons étant confor més et disposés de façon qu'ils cessent d'être en prise dès que le lecteur de ligne se déplace par suite de l'extraction d'une matrice, en ce qu'un dispositif additionnel de freinage co opère avec le lecteur de ligne,
    de façon à bloquer le premier pignon et la butée de ligne dans des positions respectives de réglage obte nues à la main dès que les pignons cessent d'être en prise, et en ce qu'un dispositif de desserrage du dispositif de freinage, com mandé par came, assure le desserrage de ce dispositif dès que les pignons sont ramenés en prise l'un avec l'autre. 13.
    Machine selon la revendication et la sous-revendication ?, caractérisée en ce que le mécanisme de verrouillage de l'engrenage par rapport à l'organe denté comprend un arbre qui supporte l'engrenage et qui est en traîné par le lecteur de ligne, un levier de commande manuelle servant à, faire coulisser l'engrenage le long de cet arbre jusqu'à, le faire engrener avec ledit train, ainsi qu'un verrou empêchant l'arbre de tourner, sauf pendant l'extraction d'une matrice, de sorte que pendant que l'engrenage et le train sont en prise, le support pour la surface sensible est immobilisé.
    11. Alachine selon la revendication et la sous-revendication 4, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme d'espacement. de ligne agencé de manière à se déplacer pas à pas pour faire avancer la surface sensible de manière qu'elle présente automatiquement une nouvelle zone d'impression pour recevoir les images de la ligne de matrices suivante, une butée réglable et un organe mobile sus ceptible d'être éloigné de la butée réglable pour actionner ledit mécanisme d'espacement de ligne, un organe de commande susceptible d'être déplacé à partir d'une position fixe pour venir en prise avec ledit organe mobile afin de l'éloigner de ladite butée réglable,
    la course de l'organe mobile étant. fonction du réglage de la butée réglable et une came calée sur l'arbre à cames principal déplaçant l'or gane de commande au cours d'un deuxième pas de rotation dudit arbre. de manière l'amener en prise avec cet organe mobile et à déplacer celui-ci. 15.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 4 et 14, caractérisée en ce que la surface sensible est constituée par un rouleau de film, le mécanisme d'espacement de ligne comprenant des rouleaux d'entraî nement en prise avec ce film, un mécanisme d'embrayage libre de tourner dans un sens indépendamment des rouleaux d'entraînement et susceptible de tourner dans le sens con traire pour entraîner ces rouleaux, ledit or gane mobile étant relié à ce mécanisme d'em brayage et étant susceptible d'être déplacé se lon un mouvement de va-et-vient pour dépla cer le mécanisme d'embrayage dans ledit sens contraire,
    de faon à faire avancer le film d'un seul espace interlignes pour chaque en semble de déplacements aller et retour du mé canisme d'embrayage, la butée réglable déter minant la limite de son déplacement aller et la came la limite de son déplacement re tour , de faon qu'en réglant la position de la butée réglable on obtient le déplacement d'interligne du film désiré après que la pho tographie de chaque ligne composée a été effectuée. 16.
    Machine selon la revendication, carac térisée en ce que ledit canal est prévu pour supporter une ligne composée de matrice, de faon que la matrice de tête de cette ligne soit appliquée contre un dispositif fixe de gui dage, en ce qu'elle comprend un dispositif extracteur polir l'extraction des matrices, ce dispositif se déplaçant dans un seul sens le long du dispositif clé guidage pour extraire successivement les matrices de l'extrémité de tête de la ligne et pour les présenter momen tanément au repos dans une position de pho tographie et ensuite dans une position de dé charge, la machine comprenant, en outre, un dispositif d'entraînement pour entraîner ledit dispositif extracteur,
    une première commande dont le déplacement est synchronisé avec un déplacement de libération d'une butée libé rable coopérant avec lesdites transmissions mécaniques pour l'avance de la surface sensi ble, la butée libérable assurant la mise en marche du dispositif d'entraînement, une commande réagissant au déplacement du lec teur de ligne après l'extraction de la dernière matrice d'une ligne pour faire fonctionner un dispositif à came destiné à ramener le lec teur de ligne et les transmissions mécaniques dans leurs positions initiales respectives, et une liaison mécanique entre le dispositif à came et le dispositif d'entraînement,
    cette liaison servant à arrêter ce dispositif d'en traînement dès que le dispositif à came pro voque le retour du lecteur de ligne et de la transmission mécanique dans leurs positions initiales respectives. 17. Machine selon la revendication et la sous-revendication 16, caractérisée en ce que ledit dispositif d'entraînement comporte un levier de départ et d'arrêt, en ce que ladite première commande comprend un élévateur- distributeur qui, lorsqu'il est déplacé jusque dans une position de réception pour recevoir les matrices photographiées provenant du dis positif de guidage, provoque un déplacement dudit levier jusque dans sa position de dé part, cet élévateur-distributeur provoquant,
    lorsqu'il est éloigné de ladite position de ré ception, un déplacement du levier jusque dans sa position d'arrêt, et en ce que ladite liaison mécanique comprend un arbre à cames suscep tible de déplacer l'élévateur-distributeur vers sa position de réception et de l'en éloigner. 1.8. Machine selon la revendication et les sous-revendications 16 et 17, caractérisée en ce que 1e dispositif d'entraînement est agencé de manière à actionner ledit dispositif extrac teur par intermittences et d'une façon uni directionnelle tant que des matrices sont pré sentées à. ce dispositif extracteur par le lec teur de ligne.
    19. Machine selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend un obtu- rateur-effaceur susceptible d'être déplacé à partir d'une position normale dans laquelle il est éloigné clé l'axe optique du dispositif optique jusque dans une position d'effaeage dans laquelle il se trouve en travers de cet axe, et un organe commandé à la main,
    relié à cet obturateur-effaceur et susceptible d'être déplacé à la main à partir d'une position nor male jusque dans une position d'effaçage pour déplacer l'obturateur-effaceur jusque dans sa position d'effaçage et pour obturer un passage pour des rayons lumineux selon l'axe optique lorsqu'on désire empêcher la photographie d'une ligne de matrices. 20.
    Machine selon la revendication et la sous-revendication 19, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme de rappel agencé de manière à fonctionner sous l'effet d'un déplacement de l'organe commandé à la main à partir de ladite position normale jus que dans ladite position d'effaçage, ce fonc tionnement étant coordonné dans le temps avec le passage de la dernière matrice d'une ligne de matrices par une position de photo graphie et servant à assurer le rappel de l'or gane commandé à la main à partir de ladite position normale. 21.
    Machine selon la revendication et les sous-revendications 19 et 20, caractérisée en ce que ledit mécanisme de rappel est relié à un mécanisme de neutralisation de rappel, c e dernier étant sélectivement mobile entre une position normale et une position de neu tralisation dans laquelle il empêche le fonc tionnement du mécanisme de rappel, lorsqu'on désire empêcher la photographie de plus d'une ligne de matrices. 22.
    Machine selon la revendication et la sous-revendication 19, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme de maintien susceptible d'être déplacé jusque dans une po sition de travail dans laquelle il coopère avec un mécanisme d'espacement. de lignes pour l'empêcher de fonctionner, ce mécanisme de maintien étant relié mécaniquement audit organe commandé à la main et servant à dé placer l'obturateur-effaceur, de sorte que le mécanisme de maintien est déplacé jusque dans sa position de travail lorsqu'on désire empêcher la photographie d'une ligne de ma trices. 23.
    Machine selon la revendication, carac térisée en ce qu'elle comprend un mécanisme compteur de lignes monté dans un boîtier et servant à enregistrer le nombre clé lignes pro duites chaque fois que le support. pour la sur face sensible est rappelé après l'achèvement de l'impression photographique d'une ligne. 21.
    Machine selon la revendication et les sous-revendieations 7, 19 et 23, caractérisée en ce qu'elle comprend un mécanisme servant à débrayer le mécanisme compteur de lignes chaque fois que des lignes composées sont mises en circulation à. travers le dispositif optique et que les éléments de cette ligne ne sont pas photographiés parce que ledit. obtu- rateur-effa.ceur se trouve en position d'ef fa- çage, et lorsque ledit groupe amovible ne se trouve pas en position de travail.
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