Machine typographique. La présente invention a pour objet une machine typographique agencée pour pro duire photographiquement et directement, sur une surface sensible, une image d'un ensemble de caractères d'imprimerie susceptible d'être utilisée pour la préparation d'un cliché d'im pression, machine comprenant un canal à partir duquel des matrices portant des carac tères sont extraites séparément pour les photo graphier, un lecteur de ligne agencé pour se déplacer par pas à chaque extraction d'une matrice, un support pour ladite surface sensi ble, des transmissions mécaniques entre le lec teur de ligne et le support pour la surface sensible, destinées à déplacer ce support pro portionnellement à chaque pas de déplacement du lecteur de ligne,
un dispositif optique susceptible d'être réglé pour modifier la ré duction ou l'agrandissement de l'image photo graphique d'une matrice produite sur la sure face sensible pour obtenir la dimension de caractère désirée, lesdites transmissions mé caniques comprenant un mécanisme de chan gement de rapport servant à régler le déplace ment du support pour la surface sensible à chaque pas du lecteur de ligne, de manière que ce déplacement soit conforme au réglage du dispositif optique.
Dans des machines connues de ce genre, des li,#-nes de caractères sont produites lettre par lettre en différentes dimensions à partir de linnes composées formées des matrices ou éléments portant. les caractères susceptibles d'@tre photographiés et ayant une dimension et une forme déterminées. Les matrices sont sorties séparément et successivement de la ligne composée pour les placer en position pour être photographiées, afin de produire une impression sur une pellicule ou sur un papier sensibilisé.
Pour espacer le q impres sions successives, le support pour la surface sensible est. déplacé pas à pas sous commande du lecteur de ligne dont l'avance est à son tour commandée par l'épaisseur sur champ de chaque matrice enlevée, cette épaisseur re présentant la largeur de réglage du caractère particulier, disposé sur la face latérale large de la. matrice, de façon que les images repro duites par projection optique soient espacées suivant les largeurs variables des caractères, comme il est de pratique courante dans l'im primerie.
Dans ces machines, des dispositifs sont prévus pour ajuster l'un par rapport à l'autre le support pour la surface sensible et un. objec tif unique à mise au point variable, afin d'agrandir ou de réduire la dimension de point du caractère reproduit à partir de la. fonte des modèles des matrices, une transmis sion à rapport réglable étant prévue pour mo difier l'étendue des mouvements pas à pas du support pour la surface sensible, afin de les adapter à la reproduction de dimensions dif férentes.
On peut obtenir des lignes de lon- gueurs différentes, ainsi que l'indique une graduation unique sur une glissière d'assem- blage habituelle, et lorsqu'on désire des carac tères de dimension agrandie ou réduite, l'opé rateur compose les lignes de manière à obte nir sur cette graduation la mesure qu'un calcul indique comme correspondant à la di mension de reproduction désirée. Des dispo sitifs réglables sont également prévus pour faire automatiquement avancer la pellicule ou le papier selon les besoins, pour espacer les lignes successives par colonnes.
La machine faisant l'objet de l'invention est caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, une butée de ligne susceptible d'être déplacée le long dudit canal, dans des posi tions de mesure de longueur de ligne qui sont en relation de proportionnalité avec des lignes de caractères justifiées de la longueur désirée et dont les caractères ont la dimension désirée, un tambour portant plusieurs graduations en unités de longueur de ligne, chaque gradua tion étant divisée proportionnellement à un réglage particulier de réduction ou d'agran dissement du dispositif optique, ce tambour pouvant être déplacé angulairement à la main pour exposer une graduation désirée,
un index coopérant avec la graduation choisie, un dispositif sélecteur de longueur de ligne susceptible d'être actionné à la main pour provoquer un déplacement relatif dudit index par rapport à la graduation choisie pour les régler de manière qu'ils indiquent la longueur désirée pour la ligne à produire dans la di mension de caractère correspondant à la gra duation et au réglage du dispositif optique choisis, ainsi qu'un train d'organes mécani ques reliant le dispositif sélecteur de longueur de ligne à la butée de ligne et fonctionnant de manière à déplacer la butée de ligne de façon correspondant au déplacement relatif produit à la main de l'index par rapport à la graduation choisie.
Il est évident que, dans la machine spéci fiée ci-dessus, différents réglages sont rendes dépendants les uns des autres, de manière à assurer la reproduction de L'une ou l'autre des dimensions de caractère désirées par projec tion optique d'images à partir de caractères de base portés par les matrices à photogra phier.
Le dessin représente, à titre d'exemple, une forme d'exécution de la machine selon l'invention.
La fig. 1 est une vue d'ensemble en pers pective de cette forme d'exécution.
La fig. 1a est une élévation de face de cette machine, les plaques de protection de certaines parties ayant été enlevées pour re présenter les organes intérieurs.
La fig. 1b montre le restant d'un arbre, ainsi que les pièces qu'il comporte et qui ne sont pas représentées sur la fig. la.
La fig. le montre en perspective une ma trice à photographier.
La fig. 2 est une vue en perspective et en élévation d'une caméra constituant le côté gauche de la machine.
La fig. 3 montre schématiquement et en position de repos une came et les organes asso ciés, qui servent. à produire automatiquement l'avance du film de l'espace d'une ligne.
La fig. 4 est une vue analogue à la fig. 3, mais dont les organes sont représentés dans la position qu'ils occupent avant d'être actionnés par la came pour faire avancer le film.
La fig. 5 représente le mécanisme d'avance du film tel qu'on le voit en regardant le sup port de film de la fig. 2 par en dessous.
La fig. 6 est une coupe en plan, à. phis grande échelle, suivant la ligne 6-6 de la fig. la, montrant le mécanisme que contient le groupe de la caméra.
La fig. 6a est une vue en bout, et en coupe suivant la ligne 6a-6(t de la fig. 111, montrant les organes qui coopèrent automatiquement pour bloquer ou verrouiller le support de film pour l'empêcher de descendre lorsque la ca méra est basculée vers l'extérieur.
La fig. 7 est une vue en plan de l'extré mité gauche de la machine représentée en fig. 1a, montrant le mode de fixation articulée de la caméra sur le bâti de la machine.
La fig. 8 est une coupe verticale par 8---8 de la fig. 6, montrant certains détails d'un embrayage d'entraînement de l'obturateur de la caméra et des chaînes qui assurent l'avance des matrices à l'intérieur de la caméra.
La lie. 9 est une vue en coupe suivant la ligne 9-9 de la fie. 10, montrant en détail un tambour à graduations multiples assocïé à la glissière d'assemblage.
La fie. 10 est une coupe suivant la ligne l0-10 de la fie. la, montrant également, en élévation en bout, le tambour à graduations multipliées associé à la glissière d'assemblage.
La fie. 11 représente schématiquement les différentes graduations proportionnelles uti lisées sur le tambour à graduations des fie. 9 et 10.
La fie. 12 est une vue en élévation, en re gardant de la gauche de la lie. la, d'une tou relle à objectifs prévue à l'intérieur de la caméra.
La fie. 13 est une élévation partielle de face, montrant en détail une partie de la portée d'une des chaînes d'alimentation des matrices au voisinage du canal distributeur de celles-ci, certains éléments représentés en fie. 6 ayant été enlevés pour plus de clarté.
La fie. 14 est une vue partielle, en coupe, montrant la partie du canal de distribution des matrices où l'on voit une matrice sur le point de quitter son support supérieur dans le canal distributeur et d'engager le support inférieur qui lui est destiné dans le canal dis tributeur.
Les fig. 15 et 16, ensemble, montrent en perspective le tambour à graduations propor tionnelles associé à la glissière d'assemblage et les liaisons mécaniques entre cette glissière et la glissière de distribution de ligne, grâce à laquelle la butée de ligne sur cette glissière et le tambour à graduations sont réglés simul tanément sur une position désirée de mesure de lignes, la disposition de ces différents élé ments par rapport à la machine étant indi quée en fie. la.
La fie. 17 est une élévation partielle de face, montrant la glissière de distribution et certains organes mobiles de ce mécanisme, placés dans une position avancée vers la gau che, de façon à interrompre la liaison à partir du tambour à graduations qui règle ces or ganes.
La lie. 18 est une coupe suivant la ligne 18-18 de la fie. 17, le dispositif de freinage, qui sert à maintenir le réglage de la butée de ligne pendant l'avance vers la gauche (fie. 17) de la glissière de distribution, étant représenté en position de desserrage qui est celle qu'oc cupe ce dispositif pendant le réglage de la butée.
La fie. 19 est généralement semblable à la fie. 18, mais le dispositif de freinage est re présenté ici en position de blocage, la coupe étant également regardée suivant la ligne 19-19 de la fie. 17.
La fie. 20 est une coupe suivant la ligne 20-20 de la lie. 17 et montre les différents organes représentés en fi-. 18, mais vus du côté opposé.
La fie. 21 est une vue en plan, montrant la. butée réglable de ligne, disposée, comme dans la fie. 111, en position de réglage au moyen des liaisons mécaniques qu'on actionne lorsqu'on procède au réglage du tambour à graduations.
La. fi-. 22 est. analogue à la fie. 20, mais la butée de ligne est représentée ici dans la. position avancée indiquée en fig. 17.
La fie. 23 est. une vue de détail en plaie, montrant un boîtier qui contient un méca nisme permettant l'avance à la main du film à travers son support.
La fig. 24 est une coupe, montrant le mécanisme que contient le boîtier de la fie. 23. La fie. 25 est une vue en plan du méca nisme représenté en fig. 27.
La fie. 26 est une vue en plan du méca nisme représenté en fie. 28.
La fie. 27 est une élévation latérale en coupe partielle, montrant l.'un des mécanismes de transmission à rapport fixe en position de fonctionnement pour assurer la descente du support de film à l'écartement des lettres.
La fig. 28 est analogue à la fie. 27, sauf que le mécanisme de transmission est. repré senté en position d'ouverture pour permettre son changement. La fig. 29 est une vue de détail à plus grande échelle et en coupe partielle de cer tains éléments de la construction du méca nisme qui permet de modifier la position de départ de ligne du support de film dans la mesure nécessaire pour assurer une marge ini tiale uniforme lorsqu'on agrandit et lorsqu'on réduit.
La fig. 30 est une vue en plan du méca nisme de transmission à la partie inférieure du mécanisme représenté en fig. 29, grâce auquel on effectue le réglage du support ver tical de film.
La fig. 31 est une élévation partielle en coupe, montrant un mécanisme effaceur que renferme la partie inférieure de l'armoire de la caméra et tel qu'on le voit en regardant à l'intérieur du côté droit de l'armoire repré sentée en fig. 1a, la paroi droite étant enlevée; les éléments sont représentés ici en position de repos.
La fig. 32 est un détail montrant certains organes du mécanisme de la fig. 31, où l'on voit la façon dont ces organes sont reliés mé caniquement à l'extrémité inférieure de la cré maillère verticale de la fig. 29, qui supporte le magasin du film.
La fig. 33 est une vue en plan d'une autre partie du mécanisme de la fig. 31.
La fig. 34 est analogue à la fig. 31, sauf que le mécanisme est représenté en condition de fonctionnement, c'est-à-dire effectuant un effacement de lignes.
La fig. 35 est analogue à la fig. 32, sauf que les organes se trouvent dans la condition des pièces représentées en fig. 34.
La fig. 36 est un détail du même méca nisme, montrant le bouton de maintien re présenté en fig. 34 en position active, dans la quelle il sert à maintenir le mécanisme effa ceur en condition de fonctionnement.
La fig. 37 est analogue à la fig. 34, mais elle représente les différents organes servant au rappel du mécanisme effaceur en position pour réaliser ce rappel dès que le levier de commande du mécanisme effaceur aura été soulevé à la main. La fig. 38 représente les mêmes organes que ceux de la fig. 32, mais dans la position qui correspond à celle du mécanisme fig. 37.
La fig. 39 est une vue en perspective des organes représentés en fig. 35, avec quelques- uns des organes du mécanisme représenté en fig. 37.
La fig. 40 représente le mécanisme de la fig. 43, le support de film étant représenté en position haute et non verrouillée, lorsque la camera ou son ensemble sont fermés en posi tion de travail, un mécanisme eompte-lignes enregistreur étant également visible ainsi que sa relation avec le mécanisme effaceur de lignes.
La fig. 41 est une vue de détail, montrant le mécanisme compte-lignes de la fig. 40 main tenu en position de repos, attendu que le mé canisme effaceur de lignes se trouve dans sa condition active représentée en fig. 34.
La fig. 42 est une élévation latérale gauche du verrouillage du support de film et du mé canisme compte-lignes représenté en fil. 40.
La fig. 43 est analogue à la fig. 40, mais représente le mécanisme eompte-lignes dans sa condition active normale, qui correspond à la condition inactive du mécanisme effaceur.
La fig. 44 est analogue aux fig. 40 et -13, sauf que le levier de verrouillage du support de film est représenté en position de verrouil lage, tandis que le mécanisme compte-lignes est également bloqué par suite de l'ouverture de l'armoire de la caméra qu'on a. éloignée de sa position de travail.
La fig. 45 est une vue cri perspective et de face, en regardant à droite de la machine fig. 1a, où l'on voit les obturateurs photogra phiques y compris l'obturateur effaceur (le lignes et ses organes associés, à l'intérieur de l'armoire de 1a caméra.
La fig. 46 est une vue en élévation de face d'un détail des organes de commande de l'ob turateur de sécurité, montrant leur relation avec le canal d'alimentation de la caméra.
La fig. 47 est une élévation latérale en re gardant de la droite de la fig. 46. Agencement général et fonctionnement <I>de la machine.</I>
Ainsi qu'on peut le voir à la fig. 1, la forme d'exécution représentée comprend un magasin 1 incliné vers l'avant et de forme trapézoidale destiné à emmagasiner des ma trices. Ce magasin comprend des plaques su périeure et inférieure formées de manière à présenter des canaux sur leurs faces opposées et destinées à supporter des colonnes de ma trices disposées de champ entre ces plaques. Chaque colonne est suffisamment longue pour contenir une provision de matrices portant toutes le même caractère donné. Le magasin peut comporter autant de colonnes que ceia est nécessaire pour lui permettre de recevoir un assortiment complet comprenant générale ment au moins les caractères de casse infé rieure et les majuscules de l'alphabet, ainsi que les chiffres et les signes de ponctuation usuels.
L'extrémité supérieure du magasin 1 co opère avec un mécanisme distributeur de type connu D, qui ramène les matrices à leurs ca naux d'emmagasinage respectifs après qu'on les a fait passer à travers les divers méca nismes de la machine pour leur reproduction photographique.
A son extrémité inférieure, le magasin 1 coopère avec un tableau d'assemblage A qui est pourvu d'un jeu de passages séparés les uns des autres par des cloisons et à travers lesquels les matrices tombent par gravité lors qu'elles sont libérées du fait du fonctionne ment d'un dispositif d'échappement adéquat prévu pour chaque canal du magasin, sous l'effet de l'actionnement d'un clavier Q. Les matrices ainsi libérées tombent sur une cour roie 3 inclinée vers le bas de droite à gauche (voir fig. la). Cette courroie est animée d'un mouvement constant et amène ces matrice jusque sur une roue en étoile servant à les assembler.
Cette roue fait basculer les matrices jus qu'en position verticale et jusque dans un ca nal de support de ligne d'un élévateur d'as semblage 4. Dans cet élévateur, la première matrice qui tombe rencontre une butée de ligne rigide 140a qui est fixée à l'extrémité de gauche d'une glissière d'assemblage 140 qui est maintenue sous tension et qui est solli citée vers la droite par un ressort et qui pré sente un index 139. Au moyen de l'index 130 et d'une échelle associée f, l'opérateur peut suivre la croissance de la ligne qu'il est en train de composer en notant le déplacement vers la gauche de la glissière sous l'effet des adjonctions successives de matrices à cette ligne.
Lorsque la longueur de la ligne qu'il est. en train de composer s'approche de la lon gueur finale désirée, l'opérateur arrête l'opé ration de composition et laisse à une opéra tion subséquente de justification le soin de donner à la ligne reproduite la longueur dé sirée.
Lorsque l'opérateur a rempli l'élévateur d'assemblage de matrices, de manière à ame ner la longueur de la ligne composée de ma trices aussi près que possible de la mesure de ligne particulière désirée, il relève l'élévateur d'assemblage 4 pour relever la ligne de ma trices jusque dans la position indiquée en pointillé en 311 à la fig. 1a. Dans cette posi tion, la ligne de matrices se trouve devant un doigt. lecteur â à droite, et devant un canal transversal J à gauche.
Lorsque l'élévateur -1 est relevé jusque dans sa position supérieure, il déclenche un cliquet 9 qui libère une glis sière de distribution 6 qui porte le doigt 5 et permet à cette glissière de se déplacer vers le haut, sollicitée par un ressort 7a qui agit sur un levier distributeur 7 relié à la glissière de distribution par une bielle 8.
Lorsqu'il est ainsi libéré, le doigt 5 fonctionne de manière à balayer la ligne composée de matrices vers la gauche, à partir de l'élévateur d'assemblage jusque vers le canal transversal J et jusque dans la position indiquée en pointillé en JI' à la fig. la. Pendant ce déplacement vers la gauche du doigt 5, l'élévateur 4 est maintenu par une saillie que présente ce doigt. Cepen dant, dès que le doigt 5 passe à gauche de l'élévateur d'assemblage, celui-ci retombe li brement jusque dans sa position de réception, pour la composition de nouvelles lignes.
Pendant que les matrices sont maintenues dans le canal transversal J, une opération de justification est effectuée. Cette opération sert par la suite à répartir de faon adéquate les espaces entre les lettres et entre les mots, de façon à obtenir la reproduction d'une ligne d'impression qui présente une longueur déter minée choisie d'avance.
Dès que l'opération de justification est effectuée, la machine enlève successivement les matrices du canal transversal pour les amener jusque dans une camera C qui photo graphie les lettres des matrices sur un film porté par un support de film 35 (fig. 1). Le support de film se déplace vers le bas par pas proportionnels aux dimensions respectives d'épaisseur sur champ des matrices photo graphiées.
Après que les matrices ont été photographiées, elles sont déchargées dans un élévateur de distributeur DE qui les fait sub séquemment remonter jusque dans le distribu teur D qui fonctionne de manière à répartir ces matrices dans leurs positions respectives dans le magasin 1.
lia machine est montée sur un socle rigide R (fig. 1). Des pièces principales de bâti, telles qu'une colonne verticale RÚ, qu'un panneau frontal R2 qui s'étend en travers de l'avant de la machine et que des supports R pour un arbre à cames principal, sont montées sur le socle R. La colonne verticale RÚ supporte le mécanisme distributeur D et le magasin 1.
L'élévateur distributeur<I>DE</I> est monté sur un bras 292 qui est lui-même monté à pivote ment sur le socle de la machine et qui est relié au moyen d'une bielle à un culbuteur qui coopère avec une came. Lorsque l'arbre à cames principal se déplace jusque dans une position correspondant à 150 , un galet dudit culbuteur s'éloigne de la came, de façon à abaisser l'élévateur distributeur<I>DE</I> jusque dans la position voulue pour la réception des matrices, position représentée à la fig. la. Ce culbuteur fait également pivoter un bras 27 pour faire débuter l'entraînement de chaînes d'avance et d'un obturateur.
Le mécanisme servant à décharger les ma trices photographiées de l'élévateur distribu- teur <I>DE</I> et à amener ces matrices au méca nisme distributeur D est actionné par une came montée sur l'arbre à cames. Au moyen d'un mécanisme désigné d'une faon générale par le signe de référence 356 à la fig. 1, un galet d'un culbuteur fait basculer latérale ment un bras 357 pour balayer les matrices hors de l'élévateur distributeur et jusque dans le distributeur.
Les matrices porte-caractère utilisées res semblent aux matrices bien connues utilisées dans les linotypes, sauf qu'elles comportent un caractère pouvant être photographié, au lieu d'avoir des caractères poinçonnés en creux.
Pour résumer les caractéristiques et le fonctionnement de la machine représentée ici, il y a lieu de rappeler que les matrices porte- caractère telles que la matrice E représentée fig. 1 sont logées dans le magasin 1 clé genre connu, dont l'intérieur est divisé en canaux et d'où les matrices sont. libérées dans l'ordre qui correspond à. la manipulation du clavier 2, les matrices libérées tombant par gravité sur la courroie inclinée 3 qui les transfère dans le canal de composition de ligne de l'élé vateur d'assemblage 1.
Lorsque la. longueur de la ligne composée avec ces matrices appro che autant que possible la mesure par ticu- lière de ligne désirée, l'élévateur 4 est soule\;é à la main pour transférer la ligne composée à la position<B>311</B> en regard d'un distributeur de lignée du doigt lecteur 5. Ce dernier est fixé sur la glissière de distribution 6 qui est. reliée à l'extrémité supérieure du levier dis tributeur 7 au moyen de la bielle 8.
Lorsque l'élévateur 4 se trouve dais sa position (le hauteur maximum, il déclenche un cliquet. 9, ce qui libère la glissière de distribution 6 qui peut se déplacer vers la < gauche sous l'action d'un ressort 7a agissant sur le levier 7, le doigt 5 refoulant la ligne composée avec les matrices vers la gauche, vers la position JI'= et en dehors de l'élévateur -1. Ce dernier peut retomber ensuite, de manière à permettre la composition de la ligne suivante.
Pendant le déplacement vers la gauche du doigt lecteur 5, un bras 10, qui fait, saillie vers l'avant à partir de l'extrémité supé rieure du doigt, rencontre une butée 11 (dont la position peut être réglée par coulisse ment selon la mesure de ligne désirée, le long d'une crémaillère de distribution de ligne 25, comme on le verra plus loin), un cliquet à ressort 12 s'articulant sur cette butée régla ble 11 pour permettre de solidariser le bras 10 de la butée 11.
En approchant de la butée 11, le bras 10 passe sous le cliquet 12 et le fait basculer, de sorte que le cliquet actionne à son tour une tringle horizontale 13 qui le surmonte, ce qui actionne un interrupteur 14 compris dans le circuit d'un relais à solénoïde (non représenté) dont l'excitation produit la mise en marche d'un arbre à cames principal de la machine, non représenté.
A la position Mê, la longueur de la ligne composée avec les matrices E est mesurée par des dispositifs de messure de ligne et de com mande de l'espace de justification. En bref, ces dispositifs comportent un rail 15 qui s'ar ticule en 16, un organe de calage 17 agencé de manière à coulisser verticalement à l'inté rieur du corps du doigt 5, afin d'entraîner vers la gauche un poussoir 18 pouvant cou lisser à l'intérieur du doigt 5. Un galet 19, fixé à l'extrémité inférieure de l'organe de calage 17, se trouve aligné avec le rail 15, mais juste en dehors de celui-ci, lorsque le doigt 5 rencontre la butée 11. A ce moment, le rail 15 est actionné par une transmission qui aboutit à l'arbre principal et dans laquelle est comprise une tige 20 et, en basculant autour de son pivot 16, le rail pousse l'organe de calage 17 vers le haut, et la rampe de cet.
organe 17 pousse vers la gauche le poussoir 18. Il s'ensuit que la ligne formée des matrices sélectionnées est comprimée entre la tête 21 du poussoir et la face d'une barre verticale 22 (fig. 6). La face de la barre 22 constitue une paroi étendue, laquelle, avec des gorges 22a formées dans une plaque 22b filée sur le côté droit de la camera, désignée d'une façon générale en C, forment un canal vertical à travers lequel les matrices sont introduites verticalement, une par une, en sortant de l'extrémité avant de la ligne composée, selon un procédé décrit plus loin en détail.
La dis tance dont le poussoir 18 est entraîné par le rail 15, pendant son mouvement de tassement de la grille, fournit une indication précise de la quantité qui manque à la ligne par rapport à la mesure à laquelle la butée 11 est réglée et, par conséquent, de la justification néces saire.
Le rail 15 se trouve maintenant verrouillé dans la position inclinée qu'il peut avoir prise en tassant: la ligne, cette inclinaison variant naturellement selon l'insuffisance de longueur de la ligne. Immédiatement après, une came (non représentée) montée sur l'arbre à cames principal actionne un dispositif d'abaissement 23 qui sert à tirer en arrière une tringle de verrouillage 21, ce qui libère la crémaillère d'avance de la ligne 25 pour en permettre le déplacement vers la gauche, le déplacement de la crémaillère et de la butée 11 coopérante étant produit par l'action du ressort 7a qui agit continuellement sur le levier de distribu tion 7.
En même temps que le déclenchement de la crémaillère 25, ii. se produit l'abaissement d'un deuxième élévateur 26, au moyen d'une autre came, entre une position dans laquelle cet élévateur se trouve en regard des organes distributeurs habituels (non représentés, mais qui s'étendent transversalement à l'extrémité supérieure du magasin 1 des matrices) et la position représentée en fig. la.
En atteignant la position indiquée, l'élévateur 26 fait. bascu ler un levier 27 sur l'extrémité avant d'un arbre 28 basculant en avant et en arrière, cet arbre 28 étant muni à. son extrémité arrière d'un bras 29 contre lequel_ un poussoir 30 est appliqué par tin ressort. 30a. (fi-. 6).
Lors que le polissoir 30 est actionné par le bascu- lement de l'arbre 28, il déclenche un em brayage mécanique (que l'on voit plus clai rement sur les tig. 6 et 8 et qui est dé crit plus loin en détail) pour la mise en marche d'un entraînement par croix de Malte indiqué d'une façon générale en C sur la fi-. la et. grâce auquel deux chaînes 32 d'avane2 des matrices sont entraînées par intermittences dans le sens indiqué par les flèches fig. 1a. Les chaînes 22 passent autour de pignons supérieurs et inférieurs, comme on le voit sur la fig.
1a, et les portées libres de ces chaînes, du côté du canal d'alimentation des matrices, sont guidées avec précision et maintenues fermement par leur coopération avec des ner vures formées sur des plaques latérales 22d fixées à la barre 22, et par des nervures ana logues formées le long des bords opposés de la plaque 22c, comme on le voit clairement sur la fig. 6. A des intervalles réguliers, les chaînes 32 comportent des cliquets d'entraînement 33 qui s'articulent librement sur les axes d'arti culation de maillons opposés de chaque chaîne. Les cliquets 33 sont formés de manière à s'étendre à l'intérieur de rainures 22a formées dans le canal d'avance des matrices et ils com portent une encoche 34 destinée à accrocher les oreilles inférieures de la matrice qui se trouve en tête d'une ligne de matrices tassée contre la barre 22.
Au moment où l'entraîne ment par croix de Malte commence, l'arbre à cames principal est arrêté par l'ouverture d'un interrupteur (non représenté) inséré dans le circuit du relais à solénoïde précité, de façon à couper l'excitation de ce relais. A ce moment, l'arbre à cames a effectué la pre mière partie de son cycle, soit environ 150 .
A chaque fonctionnement intermittent et successif des chaînes d'avance, une paire oppo sée des cliquets 33 accroche effectivement les oreilles inférieures et opposées de la pre mière matrice de la ligne et l'entraînement vers le haut dans le canal d'avance 22a jus qu'à une position de prise de vue photogra phique, qui se trouve dans l'axe optique 0-0. Dans cette position, la matrice est maintenue momentanément et placée avec précision pour l'impression photographique au moyen d'un tâteur pointu (non représenté) qui s'engage dans une encoche K, en V, formée dans le bord arrière du corps de la matrice.
La ma chine comprend également une source lumi neuse pour effectuer l'impression photogra phique, et un instrument indicateur sert à indiquer l'intensité et la présence de la lu mière. A chaque extraction d'une matrice, les matrices suivantes avancent.
(sous l'action du doigt lecteur de ligne 5 bloqué à la butée 11, comme on l'a dit plus haut), afin de présen ter la matrice de tête suivante en position d'extraction, tandis que les mouvements suc cessifs d'avance de la ligne (qui varient sui vant l'épaisseur sur champ du corps de cha que matrice extraite) sont. transmis au sup port de film 35, afin d'espacer correctement les ïrnages photographiques successives.
Le support de film 35 descend par gravité sous la commande d'un train de crémaillère et de pignons auquel il est relié (y compris la crémaillère 25), cette commande étant assurée par l'action du ressort 7a qui rappelle cons tamment le levier distributeur 7. Ainsi, la denture inférieure de la crémaillère \? d'avance de la ligne engrène avec un pignon droit 37 dont la face avant est solidaire d'un pignon conique 38. Le pignon conique 33 en grène avec tir. autre pignon conique coopérant 39 goupillé sur un arbre transversal 40 dont l'extrémité opposée est solidaire d'un pignon droit 41.
Le pignon droit 41 engrène, à son tour, avec l'un des pignons d'un train ren fermé dans une boîte de vitesses 42 contenant un pignon qui engrène avec une crémaillère verticale 43. A l'extrémité supérieure de la crémaillère 43 (comme on l'expliquera plis loin) est. fixée d'une manière réglable unie tête 44 agencée de manière à constituer un ,siège pour une console 45 fixée au support de film 35.
La disposition est telle que durant l'avance du doigt 5, de la butée 11 et de la crémaillère 25 par suite de chaque extraction d'une matrice, la crémaillère verticale 43 descend et le support de film 35 accompagne ces descentes successives jusqu'à l'extraction de toutes les matrices composant la ligne. Au ftir et à mesure que la crémaillère 25 avance, son extrémité de droite (en regardant la fig. 1) est supportée par une console 46 soli daire de la crémaillère et pouvant coulisser le long d'un rail fixe 4'l.
Les descentes successives du support de film diffèrent selon l'épaisseur exacte, sur champ, des matrices. extraites de la ligne (afin de produire la justification). En bref, une partie du raccourcissement de la ligne de ma- trices telle que fournie à la position Mê (me surée par l'action de compression de ligne produite par le poussoir [18, 21] par suite de la poussée du rail 15, comme on l'a vu plus haut) est ajoutée à la valeur de largeur du caractère porté par chaque matrice extraite, ladite partie étant déterminée, pour chaque matrice, par l'épaisseur particulière de son corps mesurée sur champ.
Lorsque la butée 11 avance après l'extrac tion de la dernière matrice de la ligne coin- posée, la rencontre du galet 12a du cliquet 12 contre la barre 22 du canal d'avance fait bas culer ce cliquet dans le sens inverse de celui cles aiguilles d'une montre, ce qui libère le bras 10 du doigt 5 de la butée 11. Par suite de ce basculement, l'extrémité opposée du cli- quet 12 pousse vers le haut un bouton-pous- soir 48 d'un interrupteur dont la fermeture remet en marche l'arbre à cames principal de la machine.
Toutefois, pendant cette action, la dernière matrice enlevée a été trans portée par les chaînes d'avance jusqu'au som met du canal de distribution et éjectée laté ralement de ce canal sur le deuxième éléva teur par un poussoir à mouvement alternatif 49 entraîné par une biellette 50 actionnée par une came à rainure 51. Peu après le démar rage de l'arbre à cames principal, l'élévateur 26 est soulevé par sa came de la position qu'il occupe fig. 1a à celle dans laquelle il se trouve en regard des organes distributeurs de la ma chine.
Lorsqu'on soulève le dispositif éléva teur 26, de manière qu'il quitte le levier 27, l'arbre basculant 28 peut tourner dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une mon tre sous l'action du poussoir 30 sur lequel agit le ressort 30a, et le déplacement du pous soir 30 sous l'action de ce ressort enclenche l'embrayage de l'entraînement à croix de Malte qui s'arrête automatiquement.
Au cours de la deuxième partie, soit après 210 environ, du cycle de fonctionnement. de l'arbre à cames principal, les différentes cames qu'il comporte rétablissent. non seule ment le deuxième élévateur dans la position de distribution des matrices, comme on vient de le dire, mais aussi d'autres organes, y com- pris le levier distributeur 7 et les organes auxquels il est relié, vers leur position nor male ou initiale.
Ainsi, une came produit le déverrouillage du rail 15 et le fait basculer vers la position dans laquelle il. est. représenté en fig. la; une autre came fait. basculer le le vier distributeur 7 dans le sens des aigmilles d'une montre, ce qui renvoie le doigt 5 vers la position indiquée en fig. la, ce doigt ayant déjà été déverrouillé de la butée 11, comme on l'a vu, lorsque cette butée a rencontré la paroi 22 du canal d'avance verticale des matrices.
La crémaillère 25, qui assure l'avance des ma trices dans le sens horizontal, ainsi que la butée 11 et la console 46 solidaire de cette crémaillère, sont renvoyées à. la position indi quée en fig. 1a dès que le doigt 5, au cours de sa course de retour, rencontre la. butée 46 en son point avancé le long du rail 47. Lorsque le doigt 5, la réglette 6 et le levier 7 sont complètement revenus à leur position initiale, l'organe de verrouillage 24, qui fonctionne par gravité, engage ces éléments et les main tient en place.
De même, pendant la course de retour du levier 7, le support de film 35 est renvoyé (ou soulevé) à sa position nor male ou position de début de ligne indiquée en fig. 1a.
<I>Retour du support de</I> film.. Contrairement à ce qui est le cas dans les machines connues, le retour du support de film s'effectue à l'aide de dispositifs indépen dants du train de liaisons 37 à 43 qui en com mandent la descente par gravité. Ainsi, une chaîne 52, réunie à un crochet 53, solidaire du levier distributeur 7, passe autour d'une série de pignons 54 pour atteindre finalement un autre crochet. (non représenté) fixé au voisinage de l'arrière du couvercle supérieur 55 du support de film.
Lorsque le levier 7 effectue sa course vers la gauche ou course de distribution de la ligne de matrices, il se produit dans la. partie horizontale de la chaîne 52, entre le crochet 53 et le pignon inférieur 54, un certain jeu on détente dont la valeur dépend de l'ampleur de l'arc par couru par le levier 7 pour que le doigt 5 ren- contre la butée 11. Pendant que le levier 7 poursuit son basculement vers la gauche, c'est- à-dire toujours pendant l'opération d'extrac tion des matrices de la ligne, la descente pas à pas du support de film absorbe le jeu sup plémentaire introduit, dans la chaîne 52.
Au cours de la course de retour du levier 7, le support de film commence sa course remon tante dès que le levier a basculé suffisamment pour absorber le jeu initial de la chaîne et, le temps que le doigt 5 revienne derrière le cliquet 9, le support de film atteint sa posi tion haute maximum ou de départ, dans la- çuelle il est représenté en fig. la. A ce mo ment, une autre came produit le retrait du dispositif 23, de sorte que la tringle de ver rouillage 24 se déclenche vers le haut et blo que le pignon droit 37, afin de maintenir en position de départ la transmission composée des éléments 37 à 43.
La disposition décrite ci-dessus est agencée de telle sorte que la chaîne 52 soit constam ment tendue et commence à soulever le sup port de film avant que le doigt 5, pendant son mouvement de retour, rencontre la con sole 46 et amorce le mouvement de retour de la crémaillère 25. Par conséquent, le jeu d'or ganes 3 7 à 43, qui est entraîné en sens inverse par le mouvement de rappel de la crémail lère 25, n'est pas soumis à la fatigue et à l'usure (nuisibles à la précision avec laquelle ces organes sont destinés à produire un espa cement exact des lettres) que l'on constaterait si ces organes devaient servir à soulever tout le poids du support de film lorsque chaque ligne d'impression a été achevée.
Avance dit film pour produire les espacements interlignes. Une ligne d'impression ayant été ter minée et le support de film renvoyé à sa posi tion initiale ou de départ, il reste à assurer l'avance du film proprement dit pour pré senter une nouvelle zone ou partie vierge de ce film à l'impression de la ligne suivante. Cette avance interligne du film s'effectue au moyen d'un mécanisme commandé par l'arbre à cames principal de la machine et qui n'entre en jeu qu'après le renvoi total du support de film, au lieu de produire cette avance à l'aide de dispositifs placés sur la trajectoire de dé placement du support et qui entrent en jeu au cours de son mouvement. de retour, comme cela se produit dans des machines connues.
Le mécanisme prévu ici pour assurer l'avance du film et pour faire varier sélecti vement la valeur de l'avance pour qu'elle soit conforme aux différentes dimensions des caractères et aux écartements interligne exigés est représenté en fig. 2, 3, 4 et 5. Ainsi, sur la face inférieure d'un couvercle 56 qui constitue le fond du boîtier du support du film est prévue une barre 57 pouvant cou lisser axialement dans des guides.
Sur cette barre 57 est. prévue une butée 58, laquelle, comme on le voit clairement sur la fig. 5, est constamment rappelée vers l'extrémité supé rieure d'un levier 60 par un ressort 59 fixé à un doigt 59a fixé, à son tour, à la barre 57 et à un crochet solidaire de l'extrémité gau che du guide fixe de la barre. Le levier 60 est placé juste à l'extérieur de la paroi gauche de l'armoire C de la camera où il est goupillé à une extrémité saillante d'un arbre 67 qui traverse l'armoire et qui est supporté par des paliers dans les parois latérales opposées de cette armoire. Une tringle de liaison 62 réu nit le levier 61 à un levier 63 qui s'articule très à l'arrière du bâti de la machine sur un pivot 64.
Un galet 65, prévis à. l'extrémité su périeure du levier 63, est a;-encé de façon à. suivre le profil d'une came<B>66</B> calée sur l'ar bre à cames principal<B>67,</B> un ressort 68 agis sant sur le levier 63 pour appliquer le galet contre la. came. La barre 57 porte un doigt. 69 destiné à limiter la course de la barre vers la gauche sous l'action du ressort 59, suivant. une distance d'avance out d'espacement. inter ligne choisi qui correspond au déplacement du film.
Pour régler la. distance d'avance du film, un tambour rotatif 70 est. calé sur un arbre 71 à l'extrémité avant duquel se trouve un cadran 72 qui permet le réglage du tambour 70 suivant une graduation portée par le ca dran. Le tambour 70 est eo?istitué par plu- sieurs surfaces 73 formant butées et disposées en escaliers autour de l'arbre; en tournant le cadran 72, on peut ainsi présenter l'une ou l'autre de ces surfaces 73 en regard du doigt d'arrêt 69, ce qui permet de limiter sélective ment la course de la barre 57. A cette barre 57 sont fixées en 74 et 75 (fig. 5) les extrémités d'un câble souple 76 qui s'enroule autour d'une poulie 77.
Sur un arbre vertical 78, qui passe librement à travers la poulie 77 et à travers le couvercle supérieur du boîtier de film 35, sont, clavetés des disques 79 et 80 contre les faces intérieures des couvercles su périeur et inférieur 55, 56 du boîtier. Ces disques sont finement striés ou fraisés, en sens contraire sur les deux disques, de ma nière à engager positivement le film ou le pa pier pour l'extraire du magasin 81 étanche à la lumière, le faire passer à travers le boîtier ou support de film 35 et l'introduire enfin dans le magasin récepteur 82 également étan che à la lumière. Dans la forme d'exécution représentée, les magasins 81 et 82 sont montés d'une manière amovible sur le support 35 pour permettre de les détacher en plein jour.
Aux extrémités supérieure et inférieure de l'arbre vertical 78 sont respectivement cla- vetées des couronnes 83 et 83a d'embrayage par friction, de construction connue, l'em brayage inférieur étant représenté en fig. 5 et l'embrayage supérieur en fig. 24; ce der nier est contenu à l'intérieur d'un boîtier 84 décrit plus loin. Un rotor 77a de l'embrayage, à l'intérieur de la couronne 83 de l'embrayage inférieur, est fixé à la base de la poulie 77 qui se termine à l'intérieur de la couronne 83, cette couronne ayant un moyeu extérieur (fig. 3, 4) claveté sur l'arbre 78.
La disposi tion de l'ensemble est telle que, lorsque la barre 57 se déplace vers la gauche (en regar dant la fig. 5), le câble souple 76 fait tourner la poulie 77 et le rotor d'embrayage coopérant dans le sens des aiguilles d'une montre, ce qui fait. glisser l'embrayage, attendu que les billes logées dans les encoches du rotor cir- eulent librement à. l'intérieur de la couronne 83, de sorte que l'arbre 78 ne reçoit aucune rotation.
Cependant, lorsque la barre 57 est déplacée vers la droite, les billes de l'em brayage sont poussées par le rotor contre la couronne 83, afin que le câble 76 fasse tour ner la poulie 77 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, ce qui produit la rotation de l'arbre 78 et, par conséquent, celle des disques moletés 79. 80 solidaires de cet arbre. Ainsi, l'avance du film se produit et la valeur de cette avance est déterminée par la quantité dont la barre 57 se déplace vers la gauche avant que le doigt. 69 rencontre une des surfaces de butée du tambour 70.
On peut signaler ici, bien qu'une description plus com plète sera faite plus loin avec référence à la fig. 24, que l'arbre 78 tourne librement par rapport au rotor que contient la couronne (l'embrayage 83a fixée à l'extrémité supé rieure de l'arbre.
Le déplacement de la barre 57 est com mandé par la came 66 dont la position, au moment où le support de film se trouve en position haute maximum, est indiquée en fig. 3. La rotation de la came dans le sens indiqué par la flèche se poursuivant, le creux de son profil permet au ressort 68 d'attirer les leviers accouplés 63 et 60 et de les faire pivoter dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre jusqu'à la position indiquée en fig. 4.
On constate sur cette figure que le galet. 65 porte contre le point bas de la came 66, tandis que l'extrémité su périeure du levier 60 se trouve bien à gauche de la butée 58 solidaire de la barre 57.<B>Il</B> est évident que, sous la traction produite par le ressort 59, la butée 58 suit le mouvement de recul du levier 60, jusqu'au moment où le mouvement vers la gauche de la barre 57 est arrêté par la rencontre du doigt 69 et de la butée du tambour 70 qui se trouve sur sa tra jectoire.
On peut faire remarquer ici que la profondeur du creux de la. came 66 est telle que l'extrémité supérieure du levier 60 recule jusqu'à se dégager de la butée 58 lorsque la barre 57 effectue son déplacement maximum, c'est-à-dire lorsque c'est le cran le plus pro fond du tambour 70 qui se trouve placé sur la. trajectoire du doigt 69. A partir du creux de la came 66, le profil de celle-ci s'élève graduellement. Par consé quent, au fur et à mesure que la came pour suit sa rotation, elle fait basculer les leviers accouplés 60, 63 dans le sens des aiguilles d'une montre en mettant sous tension le res sort 68, et lorsque l'extrémité supérieure du levier 60 rencontre la butée 58, la barre 57 est entraînée vers la droite.
C'est au cours de ce déplacement de la barre 57 vers la droite que les embrayages précités, associés à l'ar bre 78, s'enclenchent ou serrent et produisent, ainsi la rotation de l'arbre et l'avance du film. Lorsque le point indiqué en X sur la came 66 parvient en regard du galet 65, l'ar bre à cames principal est arrêté, ce qui cor respond à la fin d'un cycle complet de fonc tionnement de la machine.
On verra plus loin comment fonctionne un levier dit à secousses 85 au-dessus du boî tier à film par rapport à la rotation de l'ar bre 78, opération commandée à la main pour faire avancer le film pendant que son support est au repos, afin d'augmenter à volonté, et suivant la nécessité, l'écartement interligne automatique et prédéterminé produit par le réglage du tambour à crans 70. L'ensemble de la camera, son verrouillage et son embrayage d'entraînement.
On a représenté en fig. 2 l'ensemble com plet de la camera C séparé de la machine. Cet ensemble comprend un meuble de forme gé nérale rectangulaire, à l'intérieur duquel sont renfermés, entre autres, les chaînes 32 qui assurent l'avance des matrices ainsi que l'en traînement par croix de Malte de cette chaîne; une tourelle rotative à objectifs, désignée d'une Tacon générale en L (fig. 6), qui com porte plusieurs objectifs LÚ à foyer fixe; un obturateur rotatif S muni d'une fenêtre (fig. 12), entraîné à vitesse constante par une transmission comprenant des arbres 86 et 87 actionnés par un arbre 88 d'un embrayage de commande, cet arbre assurant également la rotation du dispositif d'entraînement 31 de la croix de Malte proprement dite 31a (fig. 6).
A la paroi arrière du meuble de la camera est fixée une console 89 qui constitue un sup port de palier pour l'embrayage mécanique déjà mentionné pour l'entraînement à croix de Malte et pour l'obturateur. Une poulie 90 qui entraîne l'embrayage est commandée par courroie à partir d'un moteur 11 à réducteur de vitesse monté sur une console fixée contre la paroi arrière de l'armoire, comme on le voit en fig. 2.
Le moteur '1 est en circuit avec un interrupteur 91 de la camera disposé sur le panneau avant de la machine (fi . la), ci le moteur fonctionne tant que cet interrup teur est fermé, ce qui fait tourner la poulie 90 de l'embrayage et un manchon 92 auquel elle est fixée au moyen d'une vis 93, comme on 1.e voit en coupe en fig. 8.
Sur le côté gauche du meuble est monté le magasin des supports de film 35 sur une pla que verticale 94 dont. les bords sont munis de gorges de guidage 95 (fig. 2 et 5) dans les quelles s'engagent de petits galets 96 (fi-. 5) dont l'axe est solidaire du support de film, lequel est ainsi guidé avec précision pendant ses mouvements ascendants et descendants.
Sur le côté droit du meuble (comme on 1c voit fig. 6) est fixée la plaque 22b, dans la quelle sont formées les rainures \?2a. qui re çoivent les oreilles de guidage, en saillie laté rale, des matrices E; lorsque les matrices sont entraînées par les chaînes d'avance 32, elles sont maintenues dans ces rainures, étant donné qu'elles sont appliquées contre la paroi opposée constituée par la barre 22.
A la hau teur de l'axe optique 0-0 de la fig. la, la barre 22 présente une ouverture 97 (fig. 6) pour permettre le passage de la lumière pro jetée à travers la partie qui constitue le ca ractère de chaque matrice à. partir d'une source lumineuse fixe placée sur la droite de la. matrice E, comme on le voit en fig. 6.
Sur l'avant de l'armoire se trouve un pan neau amovible 98 ainsi qu'un cadran 99 qui sert, comme on le verra plus loin, à produire la rotation de la tourelle T, pour amener l'ob jectif désiré dans l'axe optique.
Tout l'ensemble de la camera C est sup porté de façon à s'articuler sur les bras supé- rieur et inférieur, qui s'étendent vers l'exté rieur, d'une console relativement grande 100, dont le bras supérieur seul est représenté en fig. 7. Comme on le voit clairement sur cette figure, la console 100 est fixée à une partie du bâti principal X de la machine au moyen de plusieurs boulons Y. Des axes d'articula tion 101, fixés dans chaque bras de la con sole et faisant saillie vers le haut, permettent d'enlever facilement l'ensemble de la caméra en la soulevant le long des axes 101, ou bien de la faire basculer vers la position extérieure ou de repos indiquée par des traits mixtes en fig. 7.
Dans cette position, on peut accéder au canal d'avance des matrices, formé dans la plaque 22b, pour procéder aux nettoyages, réglages et visites nécessaires. Comme on le voit sur les fig. la et 6, un verrou à crochet 102, relié à un levier extérieur 703, sert à vo lonté soit à bloquer l'ensemble de la caméra en position de fonctionnement, soit à la déver rouiller pour en permettre le basculement.
Il est évident que chaque fois qu'on fait pivoter l'ensemble de la caméra vers l'exté rieur, le pignon conique 39 est éloigné de son pignon coopérant 38 et que dans ces condi tions la tige de verrouillage 24 n'est plus en condition d'empêcher les organes 29 à 43 de se déplacer sous l'effet de la force de gravité agissant sur la crémaillère verticale 43. Le dispositif de verrouillage à fonctionnement automatique, représenté sur les fig. la et 6a, empêche ce mouvement. Le dispositif de ver rouillage comprend un verrou proprement dit 104 pouvant coulisser axialement dans des paliers et auquel est claveté un manchon à collet dont la périphérie présente un méplat 105.
Ce collet présente une gorge longitudi nale destinée à contenir un doigt fixe 106 dis posé parallèlement au verrou 104 et servant à empêcher la rotation du verrou pendant son coulissement axial. Un autre collet 107, cla- veté sur l'arbre tournant 40, présente égale ment un méplat 108 susceptible de coopérer avec le méplat 105 formé sur le collet du ver rou 104. Un ressort 109 (fig. la) tend cons tamment à pousser le verrou 104 vers la droite. Lorsque l'ensemble de la camrera se trouve en position normale ou fermée, le verrou 104 est poussé vers l'intérieur, par la rencontre de son extrémité de droite avec une partie adja cente du bâti de la machine, jusqu'à la posi tion qu'il occupe en fig. la.
A ce moment, les méplats 105 et 108 des collets précités sont décalés entre eux, de sorte que l'arbre 40 peut tourner librement et à volonté lorsqu'on libère le verrou 24. Toutefois, lorsqu'on ouvre le crochet 102, commandé par le levier 103, pour permettre l'ouverture de la camera, le ressort 109 pousse le verrou 104 vers la droite jus qu'au point où le méplat 105 du verrou se trouve en regard de celui 108 de l'arbre 40, et ce dernier se trouve ainsi bloqué. Il s'ensuit que les organes 31 à 43, reliés à cet arbre, sont maintenus au repos.
La chaîne 52, reliée au support de film 35, n'est. influencée par l'ouverture de la caméra que dans la mesure où sa longue portée verticale de droite, qui est voisine de l'axe d'articulation de la ca- mera, prend une légère inclinaison. Un court ressort de compression (non représenté), prévu à l'endroit où la chaîne est fixée au- dessus du support de film, permet à la chaîne la légère tension décrite.
L'embrayage, qui dépasse à l'extérieur de la partie arrière de la camera et qui com mande l'entraînement par croix de Malte ainsi que l'obturateur rotatif, est représenté plus clairement sur les fig. 6 et 8. Ainsi qu'on l'a déjà exposé, cet embrayage comprend l'ar bre 88, dont l'extrémité intérieure, de diamè tre réduit, est. supportée par un palier formé dans un flasque 110 à l'intérieur de l'armoire de la camera, l'autre extrémité de l'arbre 88 étant supportée par le manchon 92 d'entraî nement de l'embrayage, qui tourne sur l'arbre ainsi que dans le support de palier formé par la console 89.
Un autre manchon 111, monté sur l'arbre 88, est claveté à la fois sur ce lui-ci et sur l'organe 31 d'entraînement de la croix de Malte, au moyen d'une goupille 112, le manchon 111 passant à travers un palier <B>113</B> formé dans la paroi arrière (le l'armoire de la. camera. Dans une cavité 114, formée dans le sens axial dans le manchon 111, est prévu un cliquet 115 qui s'articule sur un axe 116 et qu'un ressort 117 tend à faire bas culer dans le sens des aiguilles d'une montre (en fig. 8).
Sur l'extrémité intérieure du poussoir 30 s'articule un levier 118 (fig. 6) claveté sur l'extrémité inférieure d'une tige 119 qui tourne dans un alésage vertical 120 (fig. 8). A l'extrémité supérieure de la tige 119 est fixé un levier 121 dont l'extrémité libre cons titue une fourchette entre les branches de la quelle est logé un doigt solidaire d'un organe 722 d'enclenchement de l'embrayage, cet or gane pouvant coulisser à travers sune rainure 123 formée à travers la. paroi arrière de l'ar moire de la camera. Comme on le voit fig. 8, l'organe 122 est normalement disposé, da faon à recouvrir le talon 124 du eliquet 115, de sorte que l'extrémité libre et opposée du cliquet 115 émerge de la cavité 114 formée dans le manchon 111.
Lorsqu'il se trouve dans cette position, le flanc du cliquet porte contre une butée fixe 125 (fig. 6), ce qui em pêche la rotation de l'arbre 88 et bloque l'en traînement par croix de Malte. Cependant, la poulie 90 et le manchon 92 peuvent continuer à tourner sur l'arbre 88, par suite de la trans mission par courroie à partir du moteur M.
Ainsi qu'on l'a déjà expliqué, l'entraîne ment par croix de Malte et l'obturateur de la camera fonctionnent lorsque la tige-poussoir 30 est actionnée par suite de la pression exercée par le deuxième élévateur 26 sur le levier 27. Ainsi, lorsque l'élévateur porte contre le levier 27 et le fait pivoter de ma nière à pousser la tige 30 vers l'intérieur ou vers la gauche (fig. 1a et 6), la liaison entre la tige et le cliquet se trouve interrompue, et le cliquet peut pénétrer dans la cavité 114 sous l'action du ressort 117.
Cependant, attendu qu'une partie du manchon 92 s'étend à l'intérieur du manchon 111, le cli- quet libéré 115 ne peut pas pénétrer dans sa cavité 114 tant qu'une cavité complé mentaire 126 formée dans le manchon 92 à entraînement constant ne parvient pas au- dessous du cliquet.
Dès que cette condition est réalisée, le cliquet peut se loger complète- ment dans des cavités 114 et 126 en aligne ment longitudinal et radial et sert à former une transmission rigide pour l'entraînement de l'arbre 88 et des différents organes ela- vetés sur cet arbre, y compris la croix de Malte 31.
Cet entraînement continue jusqu'au mo ment où une ligne de matrices photographiées est déchargée sur le deuxième élévateur 26; ensuite, celui-ci est soulevé, comme on l'a vu plus haut, jusqu'aux organes distributeurs de matrices de la machine. Dès que l'élévateur 26 quitte le levier 27, l'arbre 28 peut bascu ler dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, ce basculement étant produit par la tige 30 sous la pression de son ressort 30a. Pendant que cette tige 30 se déplace ainsi, la transmission entre cette tige et l'organe 122 fait coulisser ce dernier vers l'extérieur dans le chemin de l'extrémité 124 du cliquet 115 qui continue à tourner.
Toutefois, l'extré mité du cliquet est fortement biseautée dans le sens transversal, de sorte que le bord du cliquet qui attaque l'organe l22 affleure la surface extérieure du manchon 111, même lorsque le cliquet est solidaire du manchon 92.
Par conséquent, lorsque l'extrémité bi seautée 124 du cliquet 115 rencontre l'organe l22, celui-ci fait basculer le cliquet sur son axe<B>116</B> vers la position ouï] occupe fi,-. 8, ce qui débraye instantanément la transmis sion et arrête aussi instantanément la rota tion de l'arbre 88 et de l'entraînement par croix de Malte, par suite de la rencontre du flanc du cliquet et de la butée 125.
Corrélation "itre <I>les</I> grad i@.ation s <I>ch,</I> longueurs <I>de ligne et les objectifs</I> ii foyer <I>fixe.</I>
Ainsi qu'on l'a déjà indiqué, une fonte de matrices portant des caractères d'imprimerie avant une dimension de point déterminée, par exemple une fonte de douze points, peut être utilisée pour reproduire le même aeil de caractère en différentes dimensions par agrandissement on réduction photographique. Dans ces cas, la longueur de la ligne repro duite photographiquement sera, naturelle ment, supérieure ou inférieure à. la longueur de la ligne composée avec les matrices. Par conséquent, pour obtenir une ligne reproduite ayant une certaine longueur, la longueur de la ligne composée avec les matrices doit être proportionnelle au degré d'agrandissement ou de réduction.
On a prévu plusieurs graduations de lon gueur de ligne à lecture directe, dont les divisions sont proportionnelles au degré d'agrandissement ou de réduction que l'on peut réaliser au moyen de l'un ou l'autre des objectifs à mise au point fixe qui seront dé crits plus loin.
Si l'on se réfère tout d'abord aux gradua tions de longueur Ce ligne à lecture directe, il y a lieu de se référer aux fig. 9, 10 et 11 qui les représentent plus clairement. Si l'on se réfère en particulier à la fis. 11, il y a lieu de souligner en premier que la graduation em, désignée en b, est une échelle standard de 42-em, qu'on utilise lorsqu'on reproduit avec un rapport 1 :l à partir de toute dimension fondamentale de fonte telle que 8, 9 ou 12 points, comme indiqué à droite de cette gra duation. Lorsqu'on désire reproduire des ca ractères d'impression en dimension 6 points, la fonte fondamentale de 8 points doit être utilisée et réduite à 6 points en utilisant l'ob jectif approprié, la composition de la ligne de matrices s'effectuant à l'aide de la gradua tion a.
Dans le cas d'une reproduction à 7 points, on utilise la fonte de base à 9 points et l'on réduit à 7 points en utilisant l'objectif convenable, en se servant également de la graduation cc en composant la ligne de ma trices.
Dans le cas de reproductions à 10 ou à 11 points, il y a lieu d'agrandir la fonte de base de 8 ou 9 points en plaçant l'objectif appro prié et en se guidant d'après la graduation c pour composer la ligne d'éléments à la lon gueur correcte. Par ailleurs, on effectue des reproductions dans les dimensions de 14, 16, 18, 24, 30 et 36 points en agrandissant la fonte de base à 12 points par l'emploi des objectifs convenant respectivement à chaque cas et en lisant les graduations correspon dantes c, d, e, f, g ou h lorsqu'on compose la ligne de matrices. Le procédé de réalisation de dimensions agrandies ou réduites de carac tères à partir des fontes de base 8, 9 et 12 points est indiqué graphiquement par les flè ches à droite de la fig. 11.
Pour faciliter le choix de la graduation qui convient à la reproduction d'une dimen sion de point désirée, on a monté différentes graduations sur un tambour 127 de forme prismatique, susceptible de tourner à l'inté rieur d'un boîtier 132 muni d'une fenêtre allongée 134 (fig. 16), qui permet. d'exposer une seule graduation à. la fois. Comme on le voit sur les fi-. 9 et 10, le tambour 127 com porte un alésage intérieur qui reçoit un arbre 128 vissé dans un manchon taraudé 129 sur lequel le tambour peut tourner; un téton 130, solidaire du tambour et pénétrant dans une gorge du manchon, empêche tout mouvement relatif axial entre les deux pièces.
A l'extré mité opposée du tambour à graduations est fixé un bouton moleté 131, grâce auquel on peut faire tourner le tambour à l'intérieur du boîtier 132, ce dernier étant convenablement fixé au manchon 129, par exemple à l'aide de plusieurs vis 133, tandis que son extrémité opposée emboîte un épaulement du bouton moleté 131.
Pour placer une graduation désirée en re gard de la fenêtre 134, on a fixé au manchon 129 un support 135, dans lequel est logé un ressort de compression 136 qui applique une bille contre une couronne d'encliquetage 137 dont les crans sont disposés de manière à re cevoir la bille à chaque position du tambour qui correspond à une graduation. Ainsi, sui vant la reproduction de dimension de point désirée, il suffit de tourner le bouton 131 jusqu'à placer la graduation appropriée en regard de la fenêtre, chaque graduation por tant à. son extrémité droite l'indication de la dimension de point à laquelle elle convient.
Après avoir choisi la graduation désirée, on fait tourner l'arbre 128 au moyen de la roue 138 (fig. 1") qui est reliée à l'arbre 128 par un couple conique approprié, de façon à présenter la mesure de liane voulue, portée sur la graduation, en regard d'un index 139 fixé à la glissière habituelle d'assemblage 140. Ainsi qu'on le voit clairement sur les fig. 9 et 10, la rotation de l'arbre 128 produit le dé placement, le long de cet arbre, du tambour à graduations d'assemblage et de son boîtier, l'arbre étant vissé dans le manchon 129, dont la rotation est empêchée par un cran 141 formé dans son flasque extérieur; un rail de guidage 142, solidaire de la glissière d'assem blage 140, pénètre dans cette encoche 141.
On voit sur les fig. la et 16 que l'échelle de re production à 34 points, c'est-à-dire la gra duation f, est placée en position de lecture et que le tambour à graduations a été réglé le long de l'arbre 128 sur la position 30-em qui correspond à la longueur ou mesure de ligne. Selon le procédé connu, lorsque la glissière d'assemblage 140 avance, au fur et à mesure qu'une ligne de matrices est composée, vers la butée 140a, l'approche de l'index 139 vers le repère 0 de la graduation indique à l'opé rateur lorsqu'il doit interrompre la compo sition.
On peut faire remarquer ici que l'arbre 128, comme on le voit en fig. 15 et 16, est re lié positivement au mécanisme associé à la butée 11 du doigt distributeur de ligne 5, de faon qu'on puisse régler eoncurremment cette butée et le tambour à graduations sur la position correspondant à la mesure do ligne désirée. La disposition qui permet de réaliser ce réglage combiné sera décrite plus loin.
En attendant, il y a lieu de se reporter à la tourelle à objectifs L représentée en détail en fig. 12 et que l'on voit également sur les fig. la et 6. Cette tourelle L comporte une série d'objectifs LÚ à foyer fixe ou à mise au point préalable. Chaque objectif est destiné à projeter une image de la dimension de point indiquée sur l'une des graduations du tam bour 127. La tourelle L peut tourner sur un arbre horizontal 143 monté d'une manière fixe dans la console verticale 144 prévue à l'intérieur de la camera C. Les tubes des objectifs sont vissés dans un disque à crans 145 qui est solidaire d'un disque 146 à den ture périphérique; ces disques (au voisinage de la console 144) constituent la base de l'as semblage de la tourelle.
L'arbre 143 est un peu plus long que les tubes des objectifs et son extrémité extérieure est épaulée et filetée de façon à recevoir un écran unitaire 147, de forme circulaire, pour les différents objec tifs. L'écran 147 reste fixe lorsque la tourelle tourne sur l'arbre 143 pour placer un objectif déterminé en regard de la pièce à fenêtre 148 fixée sur l'écran 147 dans une position qui coïncide avec l'axe optique 0-0.
Pour faire tourner la tourelle à objectifs, on a prévu un bouton 149 fixé à un arbre 150 dont la rotation, par l'intermédiaire de trans missions comportant des engrenages et des arbres, comme on le voit en fig. 6 et 12, actionne un engrenage 151 qui engrène, à son tour, avec le disque denté 146 et produit, par conséquent, la rotation de la tourelle. Pour assurer le réglage précis de la position de vant la pièce à fenêtre 1.18 d'un objectif choisi, un levier à ressort 152 s'articule en 153 sur la console 144.
A son extrémité libre, le levier<B>152</B> porte un galet 154 susceptible de s'engager clans les crans respectifs 155 formés sur la périphérie du disque 145. Ainsi qu'on le voit en partie en fig. 2, le disque ou cadran 99 de la tourelle à objectifs présfnte des repères ou indications de dimensions de point dont la valeur et l'ordre correspondent à ceux indiqués à l'extrémité droite des gra duations de mesure de ligne sur le tambour 127, ce qui permet à l'opérateur de ehoisir, par lecture directe, l'objectif et la graduation correspondant à une dimension désirée clé re production.
L'obturateur rotatif S, qui se trouve juste derrière la console 144 qui supporte la tou relle à objectifs, est également visible en fig. 12. Ainsi qu'on l'a indiqué plus haut, l'obturateur est entraîné à une vitesse cons tante par l'intermédiaire d'une transmission qui comprend les arbres 86 et 87 actionnés par l'arbre 88 de l'embrayage d'entraînement. (fig. 6). L'entraînement clé l'obturateur est. réglé de façon que l'ouverture unique Si qu'il comporte coïncide avec l'axe optique 0-0 ü l'instant où chaque matrice passe par cet axe en position d'impression.
Réglage combiné à la mesure de ligne, <I>de la butée de distribution de ligne et</I> de la glissière d'assemblage.
Ainsi qu'on l'a souligné plus haut, l'arbre 128, dont la rotation permet de faire coïnci der une mesure de ligne désirée, suivant une graduation choisie sur le tambour 127, avec l'index 139, est relié à un mécanisme associé à la butée 11 du doigt 5 distributeur de ligne, ce qui permet de combiner en une seule opé ration le réglage de la glissière d'assemblage et celui de la butée 11.
Le mécanisme qui sert à réaliser ces ré glages combinés sera mieux compris si l'on se réfère aux fig. la et 15 à 22. Comme on le voit sur les fig. la, 15 et 16, L'arbre 128 s'étend à l'extérieur de l'extrémité gauche du tambour à graduations 127, jusqu'à l'intérieur d'un support à palier 156 (fig.
la), à côté duquel est claveté sur l'arbre un pignon 157 qui en grène avec un pignon analogue 158 claveté sur un arbre de renvoi 159 dont une extré mité tourne clans le support 156 et l'autre dans un autre support à palier 160.A côté de ce support, l'arbre 159 est solidaire d'un pignon conique 161 qui engrène avec un pi gnon identique 162 à l'extrémité inférieure d'un arbre vertical 163 dont l'extrémité su périeure est solidaire d'un autre pignon coni que 164, comme on le voit plus en détail sur les fig. 15 et 20 à 22.
L'arbre vertical 163 tourne dans des pa liers supérieur et inférieur 165 et 166 formés respectivement sur un montant 167 du bâti de la machine. Une pièce 168, placée à cheval sur le palier supérieur 165, est fixée par des vis 169 sur le montant de bâti 167.
L'organe 168 comporte, le long de son bord avant, une nervure à section transver sale en T disposée verticalement en 170, et, sur son bord gauche ainsi que derrière cette nervure, l'organe comprend un bord biseauté ou rampe 171, le rôle de la nervure et du bord biseauté étant défini plus loin.
Un support 172, dont l'extrémité gauche présente un flasque en forme de fourchette 173 s'étendant vers l'arrière, est fixé sur la crémaillère 25 de distribution de ligne. Comme on le voit sur les fig. 15, 21 et 22, la butée 11 du doigt distributeur présente un bossage 174, dans lequel est goupillée une extrémité d'une tige filetée 175 dont l'autre extrémité est goupillée dans un support 176 formé de manière à chevaucher la crémail lère 25 sur laquelle ce support peut, coulisser grâce à une plaquette de maintien 177.
Sur la tige filetée 175 est monté un pignon. coni que 178 dont l'alésage est, taraudé au pas de la, tige filetée et qui comporte un moyeu re lativement épais muni d'une gorge annulaire destinée à recevoir les branches de la four chette 173 du support 172 précité. Le pignon conique 178 est. normalement en prise â.vec le pignon 164, comme l'indique la position des organes sur les fia. 15 et 21, où la crémaillère 25, sur laquelle est fixé le support 172, se trouve au repos grâce au verrouillage du pi gnon droit 37 par la tringle de verrouil lage 24.
Lorsque les différents organes se trouvent dans la position normale qu'on vient d'indi quer (la crémaillère 25 étant bloquée et les pignons coniques 178 et 164 en prise, comme on le voit sur les fig. 15 et 21), il est évident que la rotation du pignon 164, lorsqu'on fait tourner l'arbre 128, déplace solidairement les organes associés 11, 175 et 176 le long de la crémaillère 25, l'engagement de la four chette 173 dans la gorge annulaire du moyeu du pignon 178 assurant le maintien en prise de ce pignon avec le pignon 164 pendant qu'on tourne l'arbre 128.
Ainsi, pendant qu'on fait tourner l'arbre 128 pour régler le tambour 127 à graduations jusqu'à, la position de mesure de ligne désirée (indiquée sur une graduation choisie). la butée 11 se déplace le long de la crémaillère 25 jusqu'à la position de mesure de ligne cor respondante par rapport. au canal. d'avance des matrices prévu dans la plaque 22b. Toute fois, la transmission (comprenant essentielle ment les pignons 164 et 178) par laquelle ce réglage de la butée 11 s'effectue est agencée de manière que, quelle que soit la position de mesure de ligne de la butée 11, le doigt 5 et la butée, accompagnés du pignon associé 178, puissent avancer avec la crémaillère 25 (de la faon exposée plus haut), à chaque extrac tion d'une matrice de tête de la ligne de ma trices amenée à la position Mê.
On a représenté sur les fig. 17 et 22 les différents organes associés, y compris le doigt lecteur 5, qui avance vers la gauche à chaque extraction d'une matrice de la ligne main tenue à la position Mê, la position des diffé rents éléments étant arbitraire, c'est-à-dire telle qu'après l'extraction de plusieurs ma trices de la ligne. Il y a lieu de noter ici que les éléments 11, 175 et 176, rigidement soli daires entre eux, ont effectué une avance vers la gauche sous la pression constante, dans ce sens, appliquée au doigt 5 verrouillé à la butée 11, et que la crémaillère 25 d'avance de ligne a effectué une avance égale grâce à sa liaison, par l'intermédiaire du flasque 173 du support 172, avec le moyeu du pignon 178.
Ainsi, une fois que la crémaillère 25 est libérée, en ce qui concerne son déplacement vers la gauche, les pignons 164 et 178 cessent d'être en prise.
Pour permettre d'empêcher la rotation du pignon 178 lorsqu'il est dégagé du pignon 164, en prévision du retour de la crémaillère 25 à sa position de départ, c'est-à-dire la me sure de ligne à laquelle la butée 11 a été ré glée, dans laquelle les deux pignons devront engrener de nouveau, la machine comporte un dispositif qui se présente sous forme d'un levier de frein 179.
Comme on le voit clairement sur les fig. 18, 19 et 20, le levier de frein 179 pivote sur la tige d'une vis 180 vissée dans le flasque 173 du support 172. La branche longue du le vier 179, dirigée vers le haut, est incurvée de façon à épouser la courbe du moyeu 181 du pignon 178, tandis que la branche courte de ce levier présente, le long de son bord infé rieur, une oreille 182 tournée vers l'intérieur, visible sur la fig. 17. Un ressort 183 (fig. 18 et 19), logé dans un trou prévu dans le flas que 173, agit sur l'oreille 182 et tend à appli- quer le levier de frein contre la périphérie du moyeu 181.
Le levier de frein 179 tend à bloquer le moyeu 181 et à empêcher, par conséquent, la rotation du pignon 178 chaque fois que le support 172, dans lequel ce pignon est monté, se déplace vers la gauche et sépare ce pignon du pignon 164, ce qui se produit lorsque la crémaillère 25 est libérée par le retrait du verrou 24. Cette condition fait l'objet des fig. 17, 19 et 20, la fig. 19 montrant plus par ticulièrement le serrage du moyeu 181 par le levier de frein 179.
Toutefois, dès que les pi gnons 164 et 178 engrènent entre eux, comme indiqué aux fig. 15, 18, 20 et 21, le levier de frein 179 est, desserré et. le pignon 178 peut donc tourner librement et accompagner la ro tation du pignon 164, si le réglage de la me sure de ligne doit être modifié, ou bien, ce pignon 178 peut rester immobile par suite de son engrènement avec le pignon 164.
Le serrage effectué par le levier de frein 179 est automatique dès que la crémaillère 25 amorce un mouvement vers la gauche, c'est- à-dire .dès que la première matrice est extraite de la tête de la ligne pour être introduite dans le canal vertical d'avance de la camera.
Le desserrage du frein est également auto matique dès que le pignon 178 engrène avec le pignon 1.64, c'est-à-dire au moment où-la crémaillère 25 va effectuer sa. course de re tour vers sa position normale ou de départ de ligne.
Ces serrages et. desserrages automatiques du levier de frein 179 sont. produits par l'ac tion coopérante de rampes complémentaires 171 et 184, la première étant formée, comme on l'a vu, sur le bord gauche du support 165 et la deuxième le long du bord inférieur de l'oreille 182 du plus petit bras du levier de frein.
Sur les fig. 17, 18 et 19, on voit. claire ment que la disposition relative de ces rampes est prévue pour qu'au moment où les pignons 164 et 178 .engrènent entre eux, lesdites rampes coopèrent entre elles et fassent bascu ler le levier de frein vers sa position de des serrage indiquée en fig. 18, mais dès que le pignon 178 se déplace vers la gauehe, lorsque la crémaillère 25 est libérée, le plus petit bras au levier de frein quitte la rampe 171 et, sous la pression du ressort 183, le levier est immé diatement basculé en position de serrage con tre la périphérie du moyeu 181 du pignon 178 (fig. 19).
Le rôle de la nervure 170 à section en T mentionnée plus haut consiste à supporter la console 172 d'une faon précise et solide pour vaincre les efforts de torsion qui lui sont appliqués lorsque les pignons 164 et 178 en grènent et tournent pour produire le déplace ment solidaire des organes associés 11, 175 et 176 le long de la crémaillère 25. La nécessité de ce mode de fixation ressort clairement de l'examen de la construction du mécanisme en question, dans lequel le support 172 est soumis non seulement aux efforts précités, mais aussi à la fatigue qui résulte de la compression du ressort 183 qui maintient le levier de frein 179 en position de desserrage. L'ajustage précis de la nervure 170 dans la rainure de forme correspondante prévue dans le flasque 173 du support 172 assure la rigidité néces saire de la fixation décrite.
Harnais d'engrenages interchangeables à rapport fixe.
On a prévu plusieurs harnais ou trains d'engrenages facilement interchangeables et à rapport fixe, dont chacun convient à la commande de l'avance, lettre par lettre, du support de film suivant la dimension des images projetées par l'objectif choisi parmi la série d'objectifs à foyer fixe portés par la tourelle à objectifs décrite plus haut.
Si l'on se réfère à la fig. 1a, on voit que les harnais ou boîtes d'engrenages sont logés d'une façon ordonnée dans un compartiment 185 au-dessous de l'armoire de la camera C. Le harnais qui correspond à la dimension 24 points désigné en 42, est représenté en posi tion de travail par rapport à la crémaillère verticale 43 qui commande les mouvements de descente, cran par cran et par gravité, du support de film 35, de façon à espacer conve nablement les lettres de chaque impression photographique.
Comme on le voit clairement sur le dessin, les harnais sont maintenus sur deux tringles-supports, supérieure et infé rieure, fixées dans le compartiment 185, des encoches étant formées dans les flasques laté raux des harnais, à l'extrémité intérieure de ceux-ci; ces encoches sont destinées à chevau cher soit. les tringles-supports transversales du compartiment d'emmagasinage, soit un arbre 186 de même dimension lorsque les harnais sont en position d'utilisation, dans la quelle ils sont représentés en fig. 27 et 28.
Comme on le voit ci) fig. la, chaque harnais porte sur sa face avant l'indication de la di- jnension de point de reproduction à laquelle il convient, et l'on remarquera, par ailleurs, que ces repères correspondent à ceux des gra duations du tambour<B>127,</B> d'une part, et à ceux portés sur le cadran 99 de sélection et J'objectif (fig. 2), d'autre part.
Si l'on se réfère aux fig. la, 2, 27, on voit qu'un harnais sélectionné est. maintenu en po sition de fonctionnement par rapport à la crémaillère verticale 43 en reposant sur l'ar bre horizontal 186 supporté dans deux flas ques 187 fixés d'une façon convenable sur une partie de l'armoire de la. camera à gauche de celle-ci. Pour assurer le déclenchement du harnais sélectionné pour le placer en position de fonctionnement, il est prévu un levier à ressort 188 formé de façon à coopérer avec une encoche 189 formée dans le bord supé rieur d'un des flasques latéraux du harnais.
Lorsqu'on désire remplacer un harnais, on déclenche à la main le levier 188, de lagon que le harnais à retirer bascule en arrière sur l'arbre horizontal 186 et soit supporté par cet arbre par l'action d'un doigt 190 en saillie latérale sur le méme flasque; comme on le voit en fig. 26 et 28, ce doigt vient se loger dans une encoche formée dans un des flas- aues-supports 187.
Le rapport de transmission des différents harnais dépend du train de pignons monté sur un arbre transversal 199 portant, comme on le voit, une paire d'engrenages solidaires et tournant à F unisson sur cet arbre sous l'im pulsion d'un pignon 191 qui a les mêmes di mensions et est placé à la même distance axiale pour tous les harnais.
Pour permettre le montage de trains d'engrenages de diffé rentes dimensions sur l'arbre 199, ce dernier est placé en des points différents pour chaque harnais, mais l'un des pignons (le pignon 192 dans le cas considéré) est toujours placé de façon à engrener avec la crémaillère verticale 43, afin de transmettre à celle-ci des avances qui sont modifiées par rapport à celles in duites par l'avance de la crémaillère 25.
Pour immobiliser le pignon supérieur 191 et les pignons inférieurs 192 qui donnent les différents rapports de harnais en position re lative correcte pour leur engrènement respec tif avec le pignon de commande 41 et avec la crémaillère réceptrice 43 lorsque le harnais est appliqué en position de fonctionnement, il est prévu un dispositif pour empêcher la rotation des pignons lorsque les harnais ne sont pas utilisés. Ce dispositif comprend un doigt de repérage 193 porté par un levier à ressort 194 qui s'articule en 195 sur la face intérieure d'un flasque latéral de chacun des harnais.
Lorsqu'on verrouille un harnais en position de fonctionnement à l'aide du levier 188, le plus petit bras du levier 194 rencontre un goujon 196 qui fait basculer le levier vers une position dans laquelle le doigt de repérage 193 est dégagé du pignon 191. Toutefois, lors qu'on libère le harnais en déclenchant le le vier 188, le ressort qui agit sur le levier 194 le fait basculer vers la position représentée en fig. 28, dans laquelle le doigt 193 s'engage entre deux dents du pignon supérieur 191 et bloque ainsi tous les pignons du harnais dans la position correcte pour une utilisation ulté rieure du harnais.
Le pignon de commande 41 qui, par l'in termédiaire d'un harnais sélectionné, trans met l'avance cran par cran de la crémaillère 25 de distribution de ligne à la crémaillère 43 du support de film, est claveté sur l'arbre 40 sur lequel il peut cependant coulisser axiale- ment entre une position d'engrènement avec le pignon supérieur 191 du harnais et une position d'engrènement direct avec la crémail lère verticale 43, afin:
1 d'empêcher la eré- maillère 43 et le support de film de descendre par gravité lorsqu'on procède à un change ment de harnais, et 2 de permettre au harnais de basculer en arrière, comme indiqué en fig. 28, pour permettre son remplacement, ce basculement en arrière du harnais étant rendu impossible, bien entendu, si le pignon 41 (bloqué par le verrou 24 qui immobilise l'arbre 40) n'est pas dégagé du pignon supé rieur 191 du harnais.
Pour mettre le pignon 41 hors de prise d'avec le pignon supérieur 191 et en prise avec la crémaillère 43, le moyeu du pignon 41 comporte une gorge annulaire pouvant rece voir une fourchette 196 solidaire de l'extré mité d'un arbre 197 muni d'une denture de crémaillère et disposé parallèlement au-dessus de l'arbre 40; l'arbre denté 197 peut coulisser dans un palier formé dans la paroi de l'ar moire de la camera, ce coulissement étant commandé par un levier à main 198<B>(fi_.</B> la).
Sur les fig. 25 et 27, on a représenté le pignon 41 en prise avec le pignon supérieur 191 du harnais en service, de façon à trans mettre à ce pignon 191 les mouvements d'avance cran par cran appliqués au pignon 41 par l'avance de la crémaillère 25.
Sur les fig. 26 et 28, le pignon 41 est en position dé calée axialement, c'est-à-dire qu'il n'est plus en prise avec le pignon 191 du harnais et eu- grène avec la crémaillère verticale 43, servant ainsi à empêcher que la crémaillère descende par gravité et à libérer le harnais qui peut ainsi basculer en arrière, comme on l'a repré senté, après avoir actionné le levier 188:
Lorsqu'on place un nou;-el harnais entre les flasques<B>187</B> et sur l'arbre 186, on le fait basculer jusqu'à la position verticale, et son pignon inférieur<B>192</B> engrène avec la crémail lère verticale 43, tandis que son pignon supé rieur 197. se trouve alors en position correcte pour engrener avec le pignon de commande 41 dès que ce dernier a été décalé en arrière jusqu'à la position représentée en fig. 25, le doigt de repérage 193 servant, comme on le voit, à maintenir les pignons du harnais en position relative correcte pour assurer cet en grènement.
Sur la fig. 27, on voit qu'en fai sant basculer un harnais en position clé tra- vail, un doigt 196a fait basculer le levier 194 sur son pivot 195 et extrait le doigt de blo cage 193 du creux entre deux dents du pi gnon 191 où il se trouvait engagé sous l'action de son ressort.
Réglage <I>pour obtenir une marge uniforme</I> <I>de départ de ligne.</I>
Ainsi qu'on l'a indiqué plus haut, une tête de réglage 44, fixée à l'extrémité supérieure de la crémaillère verticale 43, sert de siège ou de portée à la console 45 solidaire du sup port de film 35. La position de réglage de cette tête 44 détermine le point à partir du quel le support de film commence à descen dre par suite de l'avance de la crémaillère 25 produite par l'extraction de la première ma trice d'une ligne de matrices placée en posi tion M2.
Le caractère en position couchée de la pre mière matrice extraite et présenté à l'impres sion sur l'axe optique 0-0 sera impres sionné photographiquement à tune distance ré glée mécaniquement d'avance à partir du bord inférieur du film. Dans le cas de projec tion avec le rapport 1 :1, le premier caractère de chaque ligne successive sera espacé, bien entendu, à la même distance du bord inférieur du film, ce qui constitue une marge uniforme de gauche ou de départ de ligne. Toutefois, si les projections devaient. s'effectuer à une di mension agrandie ou réduite, par l'emploi d'un objectif ayant un rapport autre que 1 :1, le premier caractère imprimé photographique ment sur le film serait disposé soit plus près, soit plus loin du bord gauche du film.
Pour maintenir une marge uniforme de départ de ligne, quelles que soient les dimen sions des caractères projetés, la tête réglable 44 déjà mentionnée permet de modifier le point de départ du support de film conformé ment à la dimension de point du caractère en cours de reproduction.
Avant de poursuivre la description du mé canisme prévu pour le réglage de la tête 44, il y a lieu de se rappeler que le support de film avance plutôt avant qu'après chaque prise de vue, cette avance et son étendue étant commandées par la matrice sortant de la ligne composée et qu'on présente en posi tion d'impression. Ainsi, pour que l'impres sion photographique du premier caractère, quel que soit le point, se produise à la dis tance convenable à partir du bord gauche du film, il est nécessaire d'établir une relation entre 1e point de départ du support de film et la dimension de l'image à projeter.
A cet effet, on peut régler la tête 44 par rapport à la crémaillère verticale 43 au moyen d'engrenages 200, 201 et 209- (fig. 2, 29 et 30), le pignon 202 comportant un moyeu vertical entouré d'un manchon 203 fixé au moyeu par une goupille 20s. Entre la. tête 44 et le pignon 202 est disposé un arbre tubu laire 205 dont l'extrémité inférieure est munie d'un bouchon 206 à épaulement, ce dernier étant ajusté étroitement dans le tube 205;
l'extrémité inférieure de l'arbre 205 est munie d'un tenon ou languette plate qui, comme on le voit clairement, s'engage dans une fente complémentaire formée dans le moyeu du pi gnon 202.A son extrémité supérieure, l'arbre tubulaire 205 est muni d'un bouchon épaulé 307, également ajusté serré, auquel est fixée, au moyen d'une goupille 208, une pièce filetée 209.
La tête réglable 44 est vissée sur la pièce 209, et une saillie 210, prévue latéralement sur la tête 44, l'empêche de tourner par rap port à la pièce 209, cette saillie 210 coulissant sur un guide vertical 211 fixé à la crémaillère verticale 43. A l'extrémité inférieure de la crémaillère 43 se trouve un support. 212 dont la forme et la disposition sont telles qu'il en toure le moyeu<B>du,</B> pignon 202 entre la den ture du pignon et le manchon 203, comme on le voit clairement en fig. 29.
Entre le dessus de la pièce 212 et la denture du pignon 202 est une couronne à. crans 213 fixée au pignon au moyen d'une goupille 21-1, les crans de la couronne coopérant. avec un ressort incurvé 21.5 fixé à tin montant du support 212.
Comme on le voit en fi-. la, 2 et<B>29,</B> la périphérie d'une partie cylindrique lisse de la roue dentée 200 porte des repères indiquant le point; en faisant tourner cette roue dentée, une bille d'encliquetage à ressort 216, conve nablement logée dans le flasque de la roue, peut être placée en regard de l'une ou l'autre des encoches 217 formées dans un plateau d'encliquetage 218 disposé au-dessous de la roue 200. Les encoches formées dans le pla teau d'encliquetage 218 sont placées de façon à recevoir la bille à ressort chaque fois qu'un des repères de dimension de point porté par la périphérie cylindrique de la roue corres pond avec un trait de repère 219 (fig. 2) formé sur le couvercle avant de l'armoire de la camera.
Les encoches formées dans la cou ronne 213 sont placées de manière à corres pondre aux encoches 217 du plateau d'encli quetage, ce double système d'encliquetage ayant pour but d'assurer la précision des ré glages en cas d'usure ou de jeu dans le train d'engrenages.
D'après ce qui précède, il est évident que la rotation de la roue 200 produit le déplace ment vertical, par l'intermédiaire des organes décrits, de la tête 44 par rapport à la crémail lère 43. Par ailleurs, étant donné que le pas du filetage qui produit le déplacement de la tête 44 est coordonné avec le rapport de trans mission du mécanisme qui produit la rotation de la pièce filetée 209, la position de la tête 44 et, par conséquent, la position de départ de ligne du support de film seront détermi nées par le réglage de la roue 200 à la dimen sion de point voulue.
Il s'ensuit que les lignes d'images qui constituent l'agrandissement ou la réduction photographique de caractères à dimension de base appartenant à une fonte déterminée de matrices seront reproduites au même point de départ sur le film et forme ront ainsi la marge gauche uniforme recher chée.
On remarquera que les repères de dimen sion de point portés par la roue 200 corres pondent aux repères analogues du tambour à graduations 127, du cadran 99 de commuta tion des objectifs et enfin des harnais inter changeables décrits plus haut, de sorte que l'opération de mise en corrélation des réglages de ces organes se trouve considérablement simplifiée et évite la nécessité de faire des cal- culs en supprimant la possibilité de confusion ou d'erreurs.
Fonctionnement du levier pour augmenter l'avance interligne du film.
En plus du mécanisme déjà décrit qui sert à effectuer l'avance automatique interligne du film d'une quantité prédéterminée, il est possible également d'avancer le film à la main lorsqu'on désire élargir l'espace entre cer taines lignes ou paragraphes, afin de faire ressortir certaines parties ou de permettre l'insertion de titres ou autres éléments. Ainsi, sans modifier le réglage du mécanisme auto matique d'espacement interligne (c'est-à-dire le tambour à crans 70), l'opérateur peut aug menter à chaque instant le pas produit par ce mécanisme en actionnant simplement le levier 85 placé au sommet du support de film (fig. 2), représenté plus en détail sur les fig. 23 et 24.
Sur ces figures, on voit que le levier 85 est fixé à un secteur 220 pivotant sur un axe 221 logé dans le couvercle supé rieur 55 du support de film, et que la denture du secteur 220 engrène avec une denture analogue d'un secteur 222 solidaire de la face inférieure d'un rotor d'embrayage 223 qui tourne librement sur l'arbre<B>78.</B> Un ressort 224 maintient le levier 85 en position normale ou de repos, indiquée sur le dessin, dans la quelle ce levier porte contre la paroi 225 d'une fente prévue dans le couvercle 55.
Gomme on l'a v u plus haut, la pièce annu laire 83a, de cet embrayage est fixée à l'extré mité supérieure de l'arbre 78, par exemple au moyen d'une goupille traversant l'arbre ainsi qu'un petit moyeu faisant saillie vers le bas au-dessous de la pièce annulaire. On estime inutile de montrer en détail ce mode d'assem blage, attendu qu'il est. très simple et qu'il est analogue à celui, représenté en fig. 3 et. .I, re latif à la couronne 83 de l'embrayage infé rieur, qui est. goupillée sur l'arbre 78.
Ainsi qu'on l'a également souligné, l'embrayage dont il est question maintenant est renfermé dans un boitier 84 fixé sur le couverele supé rieur du support de film, et sa. construction est analogue à celle de l'embrayage à friction associé à l'extrémité inférieure de l'arbre 78 et qui sert, avec le tambour 70, à assurer l'avance automatique du film pour produire l'espacement interligne normal. En outre, il y a lieu de noter que, lorsque l'arbre 78 est com mandé par l'embrayage inférieur, la couronne 83a de l'embrayage supérieur, qui tourne avec l'arbre, tourne librement par rapport à son rotor 223.
En bref, les embrayages supérieur et inférieur sont totalement indépendants l'un de l'autre.
Il est évident qu'au moment où le levier 85 se déplace dans le sens indiqué par la flèche, il fait tourner dans le sens des aiguilles d'une montre le rotor 223 de l'embrayage. Les billes de l'embrayage sont alors poussées par leur rampe respective contre la couronne d'embrayage 83a, ce qui fait tourner cette couronne et l'arbre 78 auquel elle est fixée également dans le sens des aiguilles d'une montre. Il s'ensuit que les disques moletés 79 et 80, solidaires de l'arbre 78, assurent l'avance du film.
En réalité, l'action de l'embrayage et du levier est très analogue à celle produite par le levier d'espacement de ligne sur un chariot de machine à écrire, sauf que le but cherché ici est un peu différent. Ainsi, le mécanisme prévu ici a pour rôle d'augmenter plutôt que de produire l'avance interligne proprement. dite du film, car il est indépendant et consti tue un adjuvant à d'autres dispositifs qui eux assurent cette fonction d'avance interligne.
Cette disposition indépendante est à la fois essentielle et nécessaire pour atteindre les buts fixés, à savoir l'augmentation à volonté de l'une quelconque des avances interlignes fixes qui correspondent à la reproduction de dimensions de points différents et qui sont réalisables sélectivement par le réglage du tambour à crans 70. Dans le langage d'impri merie, cette augmentation d'espace correspond à l'opération de plombage entre les lignes, qu'on effectue en insérant des bandes de blanc en plomb entre les lignes.
Dans la pratique, la quantité dont. il est. nécessaire ou désirable d'augmenter l'espace entre certaines lignes dépend de plusieurs facteurs. Parmi ceux-ci figure la nécessité d'insérer un sous-titre dans une colonne de texte ou le désir d'agrandir l'espace entre pa ragraphes successifs pour mettre le texte en valeur ou en améliorer l'aspect. Il y a aussi la nécessité d' étirer une colonne pour qu'elle remplisse une longueur déterminée de co lonne dans une page', ou de prévoir davan tage d'espace au-dessus qu'en dessous, respec tivement,
au-dessus et au-dessous d'un sous titre inséré ou même d'un titre principal.
Pour satisfaire à ces conditions variables ou à d'autres, qui exigent une modification plus ou moins importante de l'espacement interligne produit automatiquement par la machine, il est prévu une butée réglable et coulissante 226 qui sert à régler la course du levier 85. Pour plus de commodité, la butée 226 comporte des crans 227 grâce auxquels, suivant la position de réglage de la butée, taie course du levier 85 assure l'avance du film entre la dimension dite d'un point et celle de 6 points (de 0,3553 à 2,130 mm).
Le ressort 224 sert à rappeler le levier 85 après chaque course d'avance du film et il est évident qu'en réglant la butée, par exemple pour produire une avance de deux points, 'on obtient une avance de quatre points en actionnant simple ment le levier deux fois. En d'autres termes, il n'est pas nécessaire de modifier constam- ment la butée, mais la prévision de six crans offre l'avantage de permettre à l'opérateur de placer initialement la butée dans une position qui convient le mieux à un travail déterminé ou à la dimension de caractère employée, ce qui supprime la nécessité de se remémorer le nombre de fois qu'il faut actionner le levier et élimine, par conséquent, toute possibilité d'erreur.
Sur les fig. 2, I et 23, on peut voir que l'extrémité supérieure de l'arbre 78 est munie d'un bouton moleté 78a. qui sert à. effectuer l'avance du film à la. main lorsqu'on engage l'extrémité avant d'un nouveau film ou lors qu'on extrait une partie de film utilisée. Ainsi, pour produire l'engagement d'un nou veau film contenu clans le magasin 81, on dé roule une partie de ce film à la lumière am- biante et on l'engage dans le support jusqu'au moment où l'extrémité du film est prise en charge par les disques moletés 79, 80, après quoi on fait tourner le bouton 78a pour faire avancer la partie inutilisable ou exposée du film devant l'ouverture d'impression.
Lors qu'on désire découper une partie du film con tenant une ou plusieurs lignes d'un corps de composition déterminé pour développer cette partie avant que le magasin de film soit épuisé, on fait tourner le bouton 78a un tour complet dans le sens indiqué par la flèche en fig. 23, afin de faire avancer la dernière ligne exposée entre l'ouverture d'impression et l'in térieur du magasin 82 pour film exposé. Ce tour complet du bouton est indiqué lorsque le repère 78b inscrit sur un flasque solidaire du bouton revient en regard d'une division déterminée de la graduation portée par une couronne fixe 78c, division à laquelle on a commencé à tourner le bouton. <I>Organes</I> d'entraînement sur <I>les chaînes</I> d'avance des matrices.
Sur les fig. 13 et 14 est représenté un sys tème perfectionné d'organes d'entraînement 33 prévus sur les chaînes 32 d'avance des ma trices. Ainsi qu'on l'a déjà indiqué, ces organes sont disposés à des intervalles appro priés et par paires opposées sur les chaînes avant et arrière d'avance des matrices que l'on voit en fig. 6; ils s'articulent librement sur les maillons opposés des deux chaînes. En outre, les brins libres des chaînes, à l'endroit du canal d'avance des matrices, sont main tenus et guidés par des nervures formées dans les plaques latérales 22d (fig. 6) et avec des nervures analogues prévues dans la plaque 22c.
Les organes 33, que l'on appellera ci-après cliquets, font saillie à l'intérieur de rainures 22a qui recoivent avec un léger jeu les oreilles supérieures et inférieures des matrices; cha que cliquet comporte une encoche 34 et, dans un jeu de deux cliquets opposés, ces encoches peuvent recevoir les oreilles inférieures de chaque côté d'une matrice E placée à la tête d'une ligne de matrices tassées contre la barre 22. Sur la fig. 14, on voit que la matrice de tête de la ligne composée est. supportée par un rebord 228 formé à la base de l'ouverture 229 prévue dans la plaque 22b, pour le pas sage des matrices dirigées contre la barre 22.
Le rebord 228 s'étend vers l'avant à l'opposé de la barre 22, avec une épaisseur suffisante pour recevoir et supporter la matrice de tête par son fond, juste avant l'instant où les oreilles supérieures de cette matrice quittent les rails-supports habituels 230 prévus dans le canal distributeur de ligne.
Afin de limiter l'ampleur du basculement libre des cliquets 33 sur leur pivot 231, un axe 232 s'étend à l'intérieur d'une ouverture agrandie 233 formée près de l'extrémité supé rieure de chaque cliquet. Attendu que les brins des chaînes qui se déplacent dans le ca nal d'avance vont. de bas en haut (fig. 1 ), les cliquets 33, qui s'articulent librement, après avoir passé autour des pignons inférieurs, prendront naturellement la position arrière indiquée en fig. 13 en s'approchant d'une ma trice reposant sur le rebord 228.
Par conséquent, le bord inférieur de l'en coche 34 d'un jeu de cliquets approchant de la. matrice trouve sur sa trajectoire les oreilles de la matrice. Ensuite, le mouvement ascen dant des chaînes se poursuit, et en raison de la faible résistance offerte par la matrice (par suite de la pression appliquée à la ligne de matrices vers la gauche), les cliquets bas culent. en avant au moment où les oreilles des matrices s'engagent dans les encoches 34. Pour s'assurer que les cliquets prennent bien une position verticale, en cas de coincement ou pour d'autres raisons, les plaques latérales 22b fixées à la barre 22 présentent une rampe 234 sur laquelle le bord arrondi supérieur des cliquets doit passer pendant son mouve ment ascendant.
Les cliquets 33 maintiennent les oreilles inférieures de chaque matrice jusqu'au nno- ment où celle-ci atteint le sommet du canal d'avance d'où elle est. déchargée latéralement, par le poussoir 49, sur le deuxième dispositif élévateur 26. Ainsi qu'on l'a expliqué précé demment, les chaînes 32 sont actionnées par intermittences par l'entraînement à croix de Malte G, de sorte qu'elles sont arrêtées mo mentanément pour permettre l'exposition de chaque matrice à la position de photogra phie dans le canal d'avance.
Mécanisme effaceur (le lignes.
Ainsi qu'on l'a souligné plus haut, il est parfois désirable de faire passer une ligne composée de modèles à travers le mécanisme photographique sans toutefois photographier les signes d'imprimerie de ces modèles. Par exemple, si l'opérateur, en suivant son ma nuscrit, venait par inadvertance à sauter une ligne, à composer une ligne erronée, oublier un mot, placer une ligne trop bas ou trop haut, ou commettre toute autre erreur dont la correction à la main par manipulation des modèles dans l'élévateur d'assemblage absor berait trop de temps, le procédé le plus effi cace consisterait à laisser circuler la ligne d'éléments indésirés et de la faire distribuer par la machine sans la photographier, pendant que l'opérateur compose une nouvelle ligne.
La machine représentée comprend un mé- eanisrne effaceur de lignes, dont le fonction nement permer, lorsqu'une ou plusieurs lignes indésirées sont mises en circulation: 1 d'em pêcher la lumière d'atteindre le film, et 2 de neutraliser le mécanisme d'avance de lignes pour empêcher l'avance interligne du film.
Si l'on se réfère à la fige. 2, on voit sur l'avant de l'armoire de la camera une poi gnée 296a qui permet à l'opérateur, lorsqu'il l'abaisse, de faire circuler à travers la ma chine les lignes de modèles indésirées sans les photographier et sans produire l'avance inter ligne du film. La plupart des organes qui constituent le mécanisme effaceur de lignes actionné par la poignée 296n et le mécanisme associé art précédent sont renfermés dans l'armoire C de la camera.
Le mécanisme effa ceur comprend l'arbre 61 logé dans des pa liers prévus dans les parois latérales opposée de l'armoire C, et sur cet arbre est claveté ou goupillé le levier 60 (voir fil. 3 et 4) qui assure l'avance du film pour former les espaces interlignes. Si l'on se réfère maintenant aux fi-. 31, 34 et 37, on voit que la poignée 296a est montée sur un levier 296, dont une extrémité émerge à l'avant à travers une ouverture 98a. pratiquée dans le couvercle 98 de l'armoire et dont l'autre extrémité s'étend en arrière à l'intérieur de cette armoire. Le levier 296 est solidaire d'un arbre 297 monté dans des pa liers logés dans les parois latérales opposées de l'armoire.
Le levier 296 porte à son extré mité intérieure une biellette 298 qui reçoit dans une encoche un doigt 300 solidaire d'une tringle 299 d'obturateur auxiliaire, qui cou lisse à l'intérieur de l'armoire de la camera, l extrémité supérieure de cette tringle portant un obturateur auxiliaire 301. Un ressort 300a maintient la biellette 298 accrochée au doigt 300.
Lorsqu'on abaisse le levier effaceur 296, c'est-à-dire en poussant la poignée 2516a vers le bas, la tringle 299 de l'obturateur auxi liaire coulisse vers le haut et place l'obtura teur auxiliaire 301 normalement<B>à</B> l'axe opti que 0-0, ce qui empêche le passage de la lumière à travers les ouvertures 31 de l'obtu rateur principal au moment où ces ouvertures se trouvent en regard de l'axe optique 0-0 pendant la rotation de l'obturateur S (voir fig. 45).
Lorsque le levier effaceur 296 a été abaissé de la faon qu'on vient de décrire et si l'on se réfère maintenant aux fig. 31, 33, 34, on voit qu'un mécanisme est mis en jeu de façon à empêcher que le levier 60 bascule en avant par suite de la rampe de la came 66 qui pousse le galet 58 de la barre 57 pour obtenir l'avance interligne du film.
Dans ce but, l'arbre 297 porte à son extrémité gauche, c'est-à-dire l'extrémité voisine de la paroi intérieure gauche de l'armoire C de la ca mera, un levier 302 en<B>L,</B> dont la branche droite, en regardant la fig. 31, présente une encoche 302a qui entoure un doigt 303 soli daire d'un coulisseau 304 en forme de<B>L</B> et monté, à l'aide d'une plaquette 305 repré sentée en fig. 33 et 37, de façon à. coulisser verticalement. le long d'une paroi intérieure de l'armoire C.
Sur le sommet du coulisseau 204 repose une tige 306 dont le coulissement vertical est facilité par des supports 307 soli daires de la paroi de l'armoire C. Sur l'extré mité supérieure de la tige 306 repose un doigt 308 solidaire d'un levier 309 qui s'articule sur la paroi intérieure de l'armoire C au moyen d'un pivot 310; le levier 309 est nor malement rappelé dans le sens contraire à ce lui des aiguilles d'une montre par un ressort 311, dont une extrémité est fixée à l'armoire C et l'autre au levier 309.
Le levier 309 est disposé dans le même plan vertical que le bras 65b claveté sur l'ar bre oscillant 61, sur lequel est également cla- veté le levier 60 qui actionne la tringle 57 d'avance du film, cette tringle 57 coulissant axialement sous l'action de la rotation de la carme 66, comme on l'a vu plus haut.
On a également souligné et indiqué en fig. 4 que, lorsque le support de film a été soulevé à sa position maximum ou de départ de ligne, le creux de la came 66 permet au levier 60 d'effectuer un déplacement angulaire dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une mon tre et à la tringle 57 de coulisser vers la gau che sous l'action de rappel de son ressort 59, le bossage de la came, qui fait suite au creux précité, faisant basculer ensuite le levier 60 dans le sens des aiguilles d'une montre pour produire l'avance du film.
Lorsqu'on abaisse le levier effaceur 296, on empêche ce déplacement angulaire du le vier 60 dans le sens des aiguilles d'une mon tre, ainsi que l'avance du film, grâce à l'inter position du levier 309 dans l'orbite de dépla cement du levier 65b. Ainsi, dès qu'on abaisse le levier effaceur, le levier 302 en forme de <B>L</B> pivote avec l'arbre 297 et pousse, par ce mouvement, le coulisseau 304 et la tige 306 vers le haut. Le levier 309 bascule à son tour dans le sens des aiguilles d'une montre jus qu'à placer son extrémité 309a, comme indiqué en fig. 34, en regard du levier 65b pour que celui-ci rencontre l'extrémité du levier 309 lorsque l'arbre 61, sur lequel est claveté le levier 65b, peut basculer librement dans le sens contraire à celui des aiguilles d'une mon tre sous l'impulsion de la came 66.
Lorsque les différents organes occupent la position repré- sentée en fig. 34, dès que le galet 65 com mence à subir le déplacement que lui appli que le bossage de la came 66 (fig. 4) et fait basculer les leviers 60 et 65b dans le sens des aiguilles d'une montre par l'intermédiaire de la tringle 62, le chien 65e formé à l'extrémité supérieure du levier 65b accroche l'extrémité 309a du levier 309. Cela empêche tout bascu- lement ultérieur des leviers 60 et 65b, de sorte que le levier 60 ne produit pas l'avance du film d'un espace interligne.
*Pour renvoyer automatiquement le levier effaeeur 296 à sa position normale de repos, après qu'une ligne d'éléments ou de modèles non photographiés a traversé la machine, le levier en L 302, calé sur l'arbre 297, porte sur son bras supérieur 302b un cliquet 317 arti culé pour en permettre le basculement, mais qu'un ressort 319 rappelle dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre.
L'extré mité droite du cliquet 317 porte un goujon 318 susceptible de coopérer avec une rampe 304a formée sur le coulisseau en<B>L</B> 30-1. L'au tre extrémité du cliquet 317 porte un doigt. de commande 320. Lorsque le coulisseau 304 est dans sa position inférieure ou normale (fig. 31), la coopération du doigt 318 et de la rampe 304a maintient le cliquet 317 dans sa position qui correspond au mouvement dans le sens des aiguilles d'une montre, en antagonisme par rapport à l'action du ressort 319.
Toutefois, lorsqu'on abaisse la poignée du levier effaceur, ce qui fait soulever le coulisseau 304 de la part du levier en L 302 (fig. 34), le cliquet 317 peut être librement rappelé par le ressort 319 et basculé vers une position inverse au sens de déplacement des aiguilles d'une montre, jusqu'au point. où son doigt 320 repose sur le bord supérieur d'un levier 315 d'entraînement du cliquet.
Le mécanisme actionné par crémaillère 43, en revenant. vers sa position haute maximum, actionne à. son tour le cliquet 317, de manière que ce dernier fasse tourner l'arbre 297 et renvoie le levier effaceur 296 à sa position de repos. Ce mécanisme (voir fig. 33, 38 et<B>39)</B> comprend un levier double 312 fixé à un manchon 313 qui tourne librement sur l'arbre 297. Ce levier double 312 est placé à l'exté- rieur de l'armoire C de la camera, comme on le voit en fig. 33. Sur l'arbre 297 est égale ment monté un deuxième manehon 316 soli daire (lu levier 315 d'entraînement de cliquet placé à l'intérieur de l'armoire C.
Les deux manehons 313 et 316 sont clavetés entre eux en 314 (voir fig. 39), de façon qu'ils tournent librement, mais solidairement sur l'arbre 297 tout en étant amovibles pour permettre leur montage et leur démontage. Les organes sont normalement rappelés dans le sens inverse à celui des aiguilles d'une montre (en regar dant la fig. 37), grâce à un ressort 312e fixé par une extrémité à l'armoire de la camera et à l'autre à la partie inférieure du levier dou ble 312.
Si l'on se réfère aux fig. 31 et 32, on voit que le levier double 312 est normalement maintenu dans la position représentée par le coulisseau 304 qui porte contre la surface 312b du levier double. Lorsqu'il est ainsi maintenu, ce dernier reste immobile lorsque la crémaillère 43 descend. Mais si, pendant la descente de la crémaillère, le coulisseau 304 a été soulevé, comme indiqué en fig. 35, il airive qu'au fur et à mesure que la crémail lère descend et que la face du support 212 s'éloigne de la surface 312a, le levier dou ble 312 peut tourner librement dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre sous l'influence du ressort 312c, pour prendre la position dans laquelle il est indiqué en fig. 38.
Grâce au clavetage prévu entre les organes 312; 315, ce déplacement angulaire du levier 312 produit également celui du le vier 315 d'entraînement du cliquet vers la position représentée en fig. 37, après quoi le doigt 320 du cliquet 317 s'engage dans l'enco che 315a du levier 315.
Maintenant, au fur et à mesure que la crémaillère 43 est renvoyée vers sa position supérieure ou de départ, la face verticale du support 212 rencontre la face 312a du levier double 312 et applique à ce dernier un dépla- eement angulaire jusqu'à sa position d'aligne ment vertical; pendant ce déplacement, le le vier 315 accompagne le déplacement angu- laire du levier 312, et son encoche 315a, en poussant le doigt 320, oblige le cliquet 317 à déplacer le levier en L 302 dans le sens des aiguilles d'une montre. Cela produit la des cente du coulisseau 304 par suite de la coopé ration qui s'établit entre le levier 302 et le doigt 303.
De plus, étant donné que le levier 302 est goupillé sur l'arbre 297, l'entraîne ment de ce levier fait osciller l'arbre et rap pelle le levier effaceur 296 vers sa position normale de repos et abaisse simultanément l'obturateur auxiliaire 301 qui sort ainsi de l'axe optique 0-0.
Il est évident que cette opération a lieu pendant la dernière phase de la remontée du support de film vers sa position haute maxi- nium ou de départ de ligne et avant que la came 66 ait effectué un mouvement angulaire tel (fig. 4) que le levier 60 ait pu rencontrer le galet 58 que porte la tringle coulissante 57.
Si l'on abaissait le coulisseau 304, il est bien entendu que cela permettrait normalement de faire pivoter le levier 309 dans le sens con traire à celui des aiguilles d'une montre (fig. 31) pour le dégager de la trajectoire du levier 65b et permettre au levier 60 d'action ner la tringle 57 d'avance du film.
Cepen eant, cette avance ne peut avoir lieu, étant donné que, avant que .la face verticale du support 212 attaque le levier double 312 (fig. 38) pendant la remontée de la crémail lère 43, la faible pente Y du profil de la came 66 déplace angulairement l'arbre 61 dans le sens des aiguilles d'une montre et produit, en conséquence, le verrouillage total du ehiori <B>65e</B> sur l'extrémité 309a du levier 309, c'est-à-dire dans la position de la fig. 37.
En raison de ce verrouillage, le levier 60 gou pillé sur l'arbre 61 ne peut pas fonctionner et produire l'avance interligne du film, même si les autres parties du mécanisme effaceur de lignes ont. été renvoyées à leur position in active. ' Le très petit déplacement qu'effectue le levier 65b pour engager et maintenir le le vier 309 après l'abaissement du coulisseau 304 est insuffisant pour déplacer le levier 60 vers une position dans laquelle il pourrait rencontrer le galet 58 de la tringle 57, même si celle-ci a été déplacée vers sa position gau che maximum par suite du réglage de la came 70 pour produire l'avance maximum du film d'une ligne à l'autre.
Le chien 65c reste accroché à l'extrémité 309a jusqu'au moment où la cavité de la came 66 parvient en regard du galet 65 au cours du passage d'une autre ligne successive de modèles à travers la machine, le ressort 311 étant suffisamment fort pour maintenir ces différents organes en condition de verrouil lage.
En supposant que, pour la ligne sui vante de modèles, le levier effaceur, déjà ré tabli dans sa position normale ou de repos indiquée en fig. 31, n'a pas été abaissé de nouveau, la chute brusque du galet 65 dans le creux de la came 66 est suffisante pour dé gager l'extrémité 309a du chien 65e (en rai son du pivotement brusque et dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre des leviers 60 et 65b), après quoi le levier 309 bascule dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre hors de portée du le vier 65b (fig. 31) et le levier 60 peut action ner librement, par conséquent, la tringle 57 d'avance du film pour assurer son avance interligne.
Pendant ce temps, toutefois, et si l'on se réfère à la fig. 31, au cours du mouvement ascendant de la crémaillère 43, le levier dou ble 312 actionne le cliquet 317 pour lui faire basculer l'arbre 297, de faon à abaisser le coulisseau 304, la rampe 304a de ce dernier rencontre le doigt 318 du cliquet 317 et fait pivoter ce dernier dans le sens des aiguilles d'une montre. Cela libère l'autre doigt 320 du cliquet en le sortant de l'encoche 315a et interrompt la liaison entre le levier double 312 et l'arbre 297. Le mouvement restant ou total que le coulisseau 304 et l'arbre 297 doivent effectuer pour revenir à leur position de repos est assuré par le mécanisme à déclic décrit ci-après.
Ainsi, si l'on se réfère aux fig. 31 et 34, on voit que l'arbre 297 porte une came 327 ayant deux rampes 327a et 327b qui coopè rent avec un galet 328 porté par un support 329 et qu'un ressort 330 tend à pousser vers le haut. Lorsque le galet 328 est appliqué contre la rampe 327a, l'arbre 297 déplace an- gulairement le levier 296 vers sa position de repos qu'il occupe en fig. 31. Lorsque le galet 328 est appliqué contre 'la surface 327b, il maintient l'arbre<B>297</B> et le levier 296 dans leur position de travail indiquée en fig. 34.
Au fur et à mesure que l'arbre 297 oscille sous l'action du cliquet 317, le galet 328 par court la rampe 327a qui est suffisamment inclinée pour permettre au ressort 330 et au galet 328 d'assurer le retour total, mentionné plus haut, du levier 296 et du coulisseau 30-1 vers leur position de repos. La rampe 327b a une inclinaison moins accentuée, comme on le voit en fig. 37, de sorte que la résultante des forces qui maintiennent le levier 296 en po sition de travail soit relativement légère.
La force ainsi appliquée est facilement sur montée par l'action du cliquet 317 au mo ment où le levier effaceur revient à. sa posi tion de repos.
On a également prévu de maintenir le le vier effaceur 296 dans sa position d'efface ment pour le cas où l'on désirerait, faire passer plusieurs lignes successives de modèles à travers la camera, dans le but, par exemple, d'essayer soit le modèle, soit. le mécanisme qui les fait. circuler à travers la camera. Si l'on se réfère aux fig. 2 et 42, on voit qu'un bou- ton-poussoir 321 fait saillie à l'extérieur du panneau avant de l'armoire qui renferme la camera.
Le bouton 321 porte à son extrémité gauche (fig. 42) une crémaillère 322 qui en grène avec Lin pignon 323 porté par un arbre 324 (fig. 33) monté dans les parois latérales de l'armoire de la camera.
Sur les fi-.<B>31</B> et 34, on voit que le pignon 323 porte un organe 326, lequel, lorsqu'il se déplace vers la posi tion représentée en fig. 36, immobilise le le vier 315 tendant à tourner dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, de faon que ce levier 315 à. son tour empê che le doigt 320 du cliquet 317 de pénétrer dans l'encoche 315a. Ainsi, chaque fois que l'organe 326 se trouve dans cette position et que le cliquet 317 tourne dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre, le doigt 320 est empêché d'actionner le levier 315 qui commande le cliquet.
Par conséquent, la cré maillère 43, lorsqu'elle est renvoyée à sa po sition haute maximum, ne fait pas tourner l'arbre 297, de sorte que le levier effaceur 296 n'est pas renvoyé à sa position de repos.
Ainsi, pour maintenir le mécanisme effa- ceur en fonctionnement, par exemple lors qu'on désire que les éléments ou modèles cir culent et soient distribués sans qu'ils soient photographiés, il suffit de pousser le bouton 321 après avoir abaissé la poignée 296g. En poussant le bouton 321, on déplace l'organe 326 en position de travail dans l'orbite de dé placement du levier 315 d'actionnement du cliquet, comme on le voit en fig. 36.
Pour rétablir le mécanisme effaceur dans sa position de repos après avoir poussé le bouton 321, il est prévu sur l'arbre 324 une came 325 (fig. 42 et 36), coopérant avec un doigt 296b porté par le levier 296. Ainsi, lors qu'on soulève à la main la poignée 296a (fig. 36), la came 325 se déplace dans le sens inverse (le celui des aiguilles d'une montre, de même que l'arbre 324, et le bouton 321 est renvoyé vers l'extérieur, sur quoi l'organe 326 est dégagé du levier 315 (fig. 31), et le levier 302 se déplace angulairement dans le sens des aiguilles d'une montre par suite du soulèvement de la poignée 296a, ce qui fait retomber le bloc 304 ainsi que l'obturateur auxiliaire 301. Mécanisme compte-lignes.
La machine comporte également un mé canisme qui sert à compter et à enregistrer le nombre de lignes effectivement composées par an opérateur et qui ont été effectivement photographiées par la machine, ainsi qu'un mécanisme associé destiné à débrayer ou à neu traliser ce mécanisme compteur chaque fois:
a) que les lignes composées circulent à tra vers la camera pendant que le levier effa- ceur est, abaissé et que, par conséquent, les modèles ne sont pas photographiés, et<B>b.)</B> cha que fois que le groupe de la camera est ouvert. Si l'on .se réfère à la fig. 2 (partie cen trale gauche), on voit un dispositif comp teur de type ordinaire, désigné d'une façon génèrale en 331 et comprenant une série de disques rotatifs numérotés, dont un seul chif fre à la fois apparaît à travers une fenêtre allongée prévue dans le panneau avant 98 de l'armoire.
Sur les fig. 40 à 44, on voit que le compteur porte un levier de commande 332 portant un doigt 332a et que chaque oscilla tion du levier, par suite d'une impulsion appliquée au doigt 332a, est enregistrée par le compteur. Le levier 332 est actionné cha que fois que le levier d'abaissement 24 est commandé pour libérer une ligne composée de modèles pour la faire passer par la posi tion de photographie. Dans ce but, la tringle 24 est munie d'un manchon goupillé 24a sur lequel repose une extrémité d'un levier de commande 335 qui s'articule en 333 sur la paroi de l'armoire, ce levier ayant à son extrémité opposée un doigt 335a susceptible de coopérer avec le doigt 332a du levier 332.
Un ressort 334 rappelle constamment le levier 335 contre le manchon 24a. Sur la fig. 43, on a représenté la tringle 24 et, par consé quent, le manchon 24a en position haute, dans laquelle ces organes se trouvent normalement avant qu'une ligne d'éléments soit libérée pour être photographiée, le levier 335 étant maintenu dans la position représentée, dans laquelle il porte contre le manchon 24a. Sur la fig. 40, le manchon 24a a été abaissé par la descente de la tringle 24 pour libérer une ligne de modèles pour les photographier, et.
le levier 335 a pivoté dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à la position indiquée, sous l'action du ressort 334.
Chaque fois que le levier effaceur est abaissé pour effacer une ligne, la disposition empêche le levier de commande 335 de bascu ler sur son pivot 333, de sorte que l'abaisse ment de la tringle 24 n'influe sur aucun en registrement du compteur. Dans ce but, et en se référant aux fig. 43 et 41, il est prévu -Lui leaier 336 qui s'articule en 337 et dont l'extré mité supérieure a la forme d'un crochet 336a, tandis que son extrémité inférieure a la forme d'une came 336b.
Un ressort 338 rap pelle ce levier 336 dans le sens inverse de ce lui des aiguilles d'une montre, comme on le voit en fig. 40, et pendant que le levier effa ceur 296 est abaissé, le doigt 296b de ce levier suit le profil de came 336b et fait basculer le levier 336 dans le sens des aiguilles d'une montre, pour produire le blocage d'un doigt 339 porté par le levier 335 à l'aide du crochet 336a. Ainsi, lorsque les organes occupent la position d'effacement (fig. 41), la descente du manchon 24(c ne permet pas au levier 335 de le suivre, et le compteur se trouve neutra lisé.
Lorsque le groupe de la camera est basculé vers l'extérieur (fig. 44), le levier 335, sous l'action de son ressort de rappel 334, de vrait normalement basculer dans le sens des aiguilles d'une montre, pour que le levier 332 assure une opération d'enregistrement au compteur. Toutefois, pour empêcher cet enre gistrement, il est prévu un levier de verrouil lage 340 à deux branches décalées, l'une mon tante et l'autre descendante, ce levier s'articu lant en 341 sur l'armoire de la camera. La bran che descendante du levier 340 présente une en coche 340a destinée à recevoir le doigt 335a fixé sur le levier de commande 335.
La branche su- périenre du levier 340 présente une extrémité 340b susceptible de rencontrer le bloc 105a solidaire du verrou 104. Un ressort 342 rappelle cette extrémité 340b contre le bloc 105a. Lorsque les organes occupent la posi tion représentée en fig. 44, c'est-à-dire lors que le verrou 140 et son bloc 105a sont dé placés vers la droite en position de verrouil lage avec le collet 108, le levier 340 est placé de manière que son extrémité à encoche 340a entoure le doigt 335a,
ce qui maintient le levier 335 et l'empêche de basculer dans le sens des aiguilles d'une montre sous l'action de son ressort de rappel 334. Cependant, comme on le voit en fig. 40, dès que le groupe de la camera est fermé et verrouillé en posi tion de travail, le verrou 104 est déplacé vers la gauche et son bloc 105a maintient l'encoche de la branche inférieure du levier 340 en dehors de la trajectoire du doigt 335a., de sorte que le mécanisme compteur puisse fonc tionner librement.