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THE MONOTYPE CORPORATION LIMITED, résidant à LONDRES.
PERFECTIONNEMENTS APPORTES AU MECANISME D'AVANCEMENT DE LA FEUILLE POUR
COMPOSEUSES PHOTOGRAPHIQUES.
La présente invention est relative à un mécanisme pour l'avan- cement d'une feuille photo-sensible, sur laquelle des images peuvent être projetées par voie photographique, dans une composeuse photo-typographique, en vue de produire un texte en.lignes composées ou toutes autres vignettes typographiques ou un dessin. Plus particulièrement, l'invention concerne la catégorie de composeuses photographiques, dans laquelle la feuille ré- ceptrice sensibilisée est maintenue stationnaire pendant la composition d'une ligne de texte, cette feuille étant seulement avancée après l'achève- ment d'une ligne de composition, afin de présenter une partie vierge de la feuille en vue de la composition d'une nouvelle ligne de texte.
Un objet de la présente invention vise à établir un mécanisme destiné à commander la mise au point et le déplacement exacts d'un support pour la feuille sensibilisée, au cours du passage de celle-ci à travers la composeuse, par rapport au système optique, et pour assurer l'alignement et le repérage exacts des éléments typographiques projetés, ainsi que la répartition exacte des filets entre les lignes de composition.
Un autre objet de l'invention consiste à établir un mécanisme dans lequel le support pour la feuille sensibilisée peut être réajusté ou remis à zéro, afin de permettre la reproduction photographique d'éléments typographiques ou d'un texte supplémentaire sur la feuille, images ou texte; dont les modèles ne pouvaient pas être inclus commodément au cours de la première composition, et afin d'assurer que de tels éléments typographiques ou texte supplémentaires soient photographiés suivant un alignement précis et seront repérés par rapport à la matière photographiée au cours de la pre- mière compositiono
Selon la présente invention, le mécanisme en question comprend un support cylindrique destiné à une feuille d'une matière photo-sensible, monté à rotation dans un compartiment opaque et muni de dispositifs de re- pérage de la feuille;
un dispositif mesureur réglable, destiné à déterminer l'ampleur de chaque mouvement rotatif du support ; un engrenage de commande
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pour le support cylindrique, qui coopère avec le mécanisme mesureur; et, un cliquet d'arrêt mobile, destiné à maintenir le support cylindrique immobile pendant la composition d'une ligne de texte.
L'invention sera décrite ci-après en particulier en ce qui con- cerne son application à une photo-composeuse destinée à produire, à partir de modèles ou originaux appropriés, une "composition" ou un texte sous la forme de colonnes ou de pages, tel qu'il convient pour livres, revues, jour- neaux et publications analogues.
Bien qu'étant prévue en particulier pour composeuses photogra- phiques, en vue de produire une "composition" de texte ou de matière typographique, la présente invention est également applicable aux machines pour la composition photographique de sous-titres, titres, enjolivures, bor- dures de fantaisie et filets par exemple ou autres garnitures typographi- ques.
L'invention est également applicable aux machines connues dans l'industrie typographique sous la dénomination de "pas à pas?' (step and repeat).
Dans les dessins annexés- ;
La figure 1 est une vue d'élévationantérieure du mécanisme selon la présente invention.
La figure 2 est une vue d'élévation latérale en coupe, à une échelle plus grande, suivant la ligne 2-2 de la Fig. 1.
La figure 3 est une vue d'élévation en bout, partie en coupe, du mécanisme représenté dans les figures 1 et 2, ainsi que de l'enveloppe dans laquelle est monté le support de la feuille.
La figure 4 est une élévation antérieure, partie en coupe, montrant un assemblage de la commande d'avancement, le mécanisme ainsi que certaines échelles qui coopèrent avec ces dispositifs, cette figure montrant également le mécanisme d'entraînement tel qu'il est vu lorsqu'on regarde dans le sens des flèches de la Fig. 3.
La figure 5 est une vue d'élévation antérieure de l'appareil complet.
Le support cylindrique A de la feuille est fixé à un arbre A1 monté à rotation, dans des paliers B2, B3 prévus dans un boîtier envelop- pant, établi de préférence en deux parties B et B1.
Le support A est muni à chacune de ses extrémités d'une couron- ne dentée A2, A3, les dents de ces couronnes étant respectivement en prise avec des pignons A4, A5 (voir Figures 3 et 4) montés sur un arbra A6, mon- té lui-même à rotation, par ses extrémités opposées, dans des paliers pré- vus dans les parois d'extrémité de la moitié inférieure D1 du boîtier.
A l'extrémité extérieure de l'arbre A6 est fixée une roue den- tée C qui peut être mise en prise avec une crémaillère C1. La crémaillè- re Cl (voir Fig. 2) constitue un élément du dispositif mesureur qui déter- mine la valeur exacte de chaque mouvement de rotation du support A de la feuille, cette crémaillère étant maintenue de façon à coulisser longitudina- lement sur la partie horizontale d'une barre C2 en forme de T. La partie verticale de la barre C2 est montée de façon à coulisser dans un logement c3.
La crémaillère C1 est reliée à une barre mesureuse C5, qui est montée de manière à coulisser longitudinalement dans des guides C9, C9, fixés au bâti de la machine.
L'importance de chaque mouvement rotatif du support A de la feuille est déterminée par la mise au point de la barre mesureuse C5 et de la crémaillère C1 reliée à celle-ci, par:rapport à une came de com- mande F. Afin de permettre que cette mise au point s'opère dans des limi- tes extrêmement exactes, on prévoit sur la barre C5 un index C, appelé à
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coïncider avec une marque de l'échelle C1C prévu sur le bâti de la machi- ne (voir Figures 1 et 5).
La barre C5 et la crémaillère C1 sont déplacées longitudina- lement par la came F, laquelle est montée sur le même arbre qu'une came D.
Initialement, la barre C5, dont l'extrémité postérieure est mu-
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nie d'un galet C19 monté d'une façon excentrique, est maintenue en contact avec la came F par un ressort C12, position dans laquelle l'index C5, soli- daire de cette barre, coïncide avec l'extrémité de l'échelle C10-qui indri- que la plus grande pointure d'images typographiques pour laquelle la machi-
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ne a été prévue (voir Figures 1 et 5). Dans le présent exemple, L'échelle C10 a été étalonnée pour des images allant de 4 à 24 points typographiques.
La barre est ajustée par rapport à la came F et à l'échelle C10 à l'aide d'une tige filetée C15 qui se visse dans un écrou C16 prévu sur l'extrémité de la barre c5. On fait tourner cette tige, en vue de ré- gler la position de la barre C5 par rapport à la came F et à l'échelle ClO, à l'aide d'un bouton C17 dont la tige traverse une butée Cil8 prévue sur le bâti de la machine et contre laquelle le bouton prend appui. L'ex- trémité de la barre C5 est rabattue sur l'écroue de sorte que, pendant
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la rotation de la tige cl5,- la barre C5 est déplacée vers la droite, comme montré dans la F igo 1.
La crémaillère C1 est soulevée périodiquement de façon à être mise en prise avec la roue dentée C montée sur l'arbre qui porte d'autre part les pignons A4 et A5, en prise avec les couronnes dentées A1 et A3 (voir Figo 3) montées sur les extrémités opposées du cylindre A. La crémail-
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lère C1 est soulevée par un levier C7 monté à pivotement sur le bâti de la machine en c, la disposition étant telle qu'une extrémité de ce levier pé- nètre dans un évidement C- prévu dans la branche verticale de la barre C2 exa T, tandis que l'autre extrémité de ce levier est munie d'un galet monté d'une façon excentrique et pénétrant dans la gorge prévue dans la came
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à coulisse D (voir Fig.
1)o De cette façon, la came D soulève et abaisse le levier C7, la barre C2 et la crémaillère C d'une manière desmodromique..
L'arbre de la came D est muni d'un pignon conique qui engrène avec un pignon conique D3 monté sur un arbre d'entraînement: Le mécanisme comprend également un cliquet d'arrêt E supporté sur un bras E d'un levier établi en deux parties et dont l'autre bras E2 est muni d'un galet E5 monté d'une manière excentrique et qui pénètre dans la gorge profilée de la came à coulisse D, qui soulève d'autre part la cré-
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maillère Cl de façon à la mettre en prise avec la roue dentée Co Les deux parties de ce levier tournent autour d'un pivot commun E3, lequel agit éga- lement de façon à serrer les deux parties du levier l'une contre l'autre, les bras El et E étant articulés entre eux par une cheville E4.
Le pivot E3 traverse des fentes verticales prévues dans les bras El et E2, la dis- position étant telle que, lorsque le cliquet d'arrêt E est partiellement li- béré, il s'écarte par gravité de la roue dentée C. Etant donné que la cré- maillère C1 peut également être dégagée de la roue dentée C, on voit que l'enveloppe B, B1 peut être aisément enlevée de la composante ou placée sur celle-ci.
La came D est établie de telle façon qu'elle amène la crémail- lère C1 à engrener à fond avec la roué dentée C avant que le cliquet d'ar- rêt E ne se dégage pas de cette roue par l'action de la came, et inverse- ment.
A la fin de chaque ligne de composition, la came F déplace la bar- re C5 vers la droite, jusqu'à la position montrée dans les dessins et, com- me la came D aura soulevé la crémaillère C1, de façon que celle-ci soit en prise avec la roue dentée C, le support A de la feuille sera entraîné en ro- tation, par l'entremise des roues dentées et des pignons A2, A3, A4, A5 et C, de façon 'à présenter une partie vierge de la feuille dans la position pré- cise dans laquelle celle-ci doit recevoir une nouvelle ligne de composition l'ampleur de ce mouvement de rotation étant déterminée par le réglage préa- lable de la barre c5 par rapport à l'échelle C10.
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L'engrenage de commande interposé entre la crémaillère mesureuse Cl et le cylindre A de support de la feuille représente un système réducteur, le rapport de démultiplication pouvant varier en vue de répondre aux condi- tions requises; ce rapport de réduction est de 14 à 1 dans l'exemple repré- senté ici.
Le support A de la feuille doit être mis ou remis au point d'une façon absolument précise par rapport à une ouverture B4 prévue dans l'enve- loppe B,, B1, ouverture qui permet l'accès des rayons lumineux; d'autre part, le mouvement pas à pas du support A, en vue de l'avancement de, la feuille ligne par ligne, doit présenter le même degré de précision.
Ces réglages des mouvements sont transmis par l'entremise de l'engrenage A2, A3, A4, A5 , C et Cl,ces manipulations étant facilitées, avec la garantie d'un degré de précision très élevé, grâce à une échelle G fixée àl'arbre Al du support A de la feuille et mobile par rapport à un index fixe G1 prévu sur l'extré- mité de l'enveloppe B, B1 et à l'aide d'une échelle plus fine ou micromé- trique G2, fixée à l'arbre de la roue dentée C et coopérant avec un index G3.
Lorsque la came F, au cours de sa rotation, libère la barre C5, cette dernière est ramenée à sa position initiale contre la face de la came par le ressort C12 (voir Figs. 1 et 5), dont une extrémité est at- tachée à un ergot solidaire de la barre C5 tandis que l'autre extrémité est accrochée au bâti de la machine.
Lors de la composition d'un texte, la valeur du mouvement rotatif imprimé au support A de la feuille sera celle de la pointure des caractères utilisés pour cette composition, à laquelle s'ajoute une quantité variable, qui représente la valeur de l'interlignes Lors de la composition d'une autre matière, par exemple un motif ou un fond comprenant un nombre de différents éléments, l'ampleur du mouvement de ro- tation imprimé au support A depuis la came E représente la pointure de ces éléments,-de sorte que la matière de chaque ligne de composition se juxta- pose à la matière de la ligne voisine, de façon à former un motif ininteriom- pu ou continu le long de la feuille réceptrice.
A la base de l'enveloppe B, Bi est prévue une ouverture B4 à travers laquelle passent les rayons lumineux qui représentent l'image à pho- tographier. Comme on l'a déjà indiqué plus haut, le support A de la feuil- le demeure stationnaire pendant toute la durée de la composition d'une li- gne de matière typographique, les images successives étant projetées une à une, chacune de celles-ci occupant une position précise en ce qui concerne le repérage et l'alignement, ce résultat étant obtenu par un moyen connu, par exemple un prisme ou un réflecteur, qui fait partie d'un système optique et qui se déplace pas à pas le long de l'ouverture B4. Cet organe de projection ne fait pas partie de la présente invention.
L'enveloppe est munie de poi- gnées B9 servant à faciliter la manipulation du support A et de l'enveloppe B, B1 après leur enlèvement de la composeuse. L'enveloppe B, B1 peut être enlevée de la composeuse, ensemble avec le support A3 en vue de l'insertion ou de l'enlèvement d'une feuille sensibilisée, dans une chambre obscure.
Afin de permettre l'exécution aisée et rapide de ces manoeuvres, l'envelop- pe est fixée au bâti de la machine à l'aide de deux boulons B5, B6 articulés au bâti de la machine et munis d'épaulements destinés à prendre appui sur des pattes fendues B7 et B8, prélvues sur la partie B1 de l'enveloppe.
Afin d'empêcher une pénétration de lumière à travers l'ouverture B4 après enlèvement de l'enveloppe de la machine, on prévoit un tampon.
A7, en caoutchouc ou autre matière appropriée, fixé au support A de façon à pouvoir masquer l'ouverture B4.
La mise en position exacte de l'enveloppe B, B1, ainsi que du support A de la feuille, sur la composeuse, en particulier en ce qui con- cerne l'ouverture B4 prévue dans l'enveloppe et que traversent les rayons lumineux, est déterminée par des chevilles de guidage B10, ppévues de fa- çon à pénétrer dans des forages X1 pratiqués dans le bâti X de la machine.
Les forages X1 sont légèrement élargis à leur extrémité supérieure afin de faciliter la pénétration des chevilles B10 dans ces forages, la mise en po- sition définitive de l'enveloppe étant ¯assurée avec une extrême Précision.
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à l'aide de goujons d'assemblage B11 prévus sur la face intérieure de l'enveloppe Bl et disposés de manière à s'engager étroitement dans des alvéoles correspondantes X2 du bâti de la machine.
@ Une feuille sensibilisée est placée sur le cylindre A de façon que son bord supérieur vienne s'appuyer contre une arête rectiligne A8 (voir Fig. 4) et que son bord de droite s'applique contre une jante ou bri- de A9 (voir Figo 3) qui agit comme repère ou butée latéraleo La feuille est ainsi maintenue à l'état tendu et en contact physique plein avec le cylindre A formant appui rigide, cette feuille pouvant être fixée tempo- rairement dans une position -de repérage exacte au moyen d'un ruban adhésif disposé convenablement sur les parties marginales de la feuille.
Le boîtier B, B1, dans lequel est monté le support muni de la feuille, peut être ensuite placé sur la composeuse, la fenêtre de l'envelop- pe, destinée au passage des rayons lumineux, étant obturée par le tampon A7.
Lorsqu'on place l'enveloppe B, B1 sur la composeuse, la crémail- lère d'avancement C1 doit être hors de prise avec la roue dentée C, le cli- quet d'arrêt E étant également dégagé de la roue dentée C par le relâchement de la vis E3.
Après avoir placé une feuille sensibilisée sur le cylindre A et disposé ce dernier dans l'enveloppe B, B1, on masque l'ouverture B à l'aide du clapet ou obturateur B7, la butée frontale A8 pour la feuille sen- sibilisée étant placée approximativement de la manière représentée dans la figure 4.
Après avoir placé l'enveloppe sur la composeuse.on tourne le bouton E3 en vue de dégager le cliquet E de la roue dentée C. Ensuite, en faisant tourner l'échelle de calibrage G par rapport à l'index G1 on peut faire tourner le support A afin que l'extrémité antérieure de la feuil- le sensibilisée, placée sur ce support, soit amenée dans la position appro- priée par rapport à l'ouverture B4, de manière à recevoir le texte corres- pondant à la première ligne de composition.
En assurant, à l'aide des dispositifs décrits ci-dessus, la mise en position très précise de l'enveloppe B, B , ainsi que du support A de la feuille, sur la composeuse;. on peut utiliser plus d'une enveloppe et le travail de composition peut se poursuivre sur une deuxième feuille sensibi- lisée, cependant que la première est soumise à un traitement approprié.
De même, en tendant la feuille sensibilisée sur un support ri- gide-, de façon à empêcher tout déplacement accidentel ou fortuit entre le support et la feuille, on élimine tout risque d'un avancement irrégulier, comme cela peut se produire lorsqu'un film photo-sensible en bobine est dé- vidé d'une bobine débitrice pour être renvidé sur une bobine réceptrice et est muni d'une doublure de papier opaque, non tendu. En outre,lorsque des films en bobine sont utilisés dans ces machines connues, il est fait usage de'pinces pour serrer la partie du film à l'endroit où s'opère la prise photographique, contre une "enclume" ou tablette, un tel système de serrage ayant une tendance et créant le risque d'un déplacement ou d'une déforma- tion localee du film.
Or, une telle déformation locale empêche la reproduc- tion fidèle de toutes les caractéristiques essentielles de faces impriman- tes de grande finesse, en particulier les empattements et les déliés.
La précision avec laquelle le support de film A peut être ajusté à chaque pas de son mouvement à travers la composeuse, ainsi que la remise à zéro exacte du support A par le mécanisme selon la présente inven- tion, permettent de photographier sur la feuille un texte de la composition supplémentaire, après que la composition principale a été terminée. Les exemples de telles compositions supplémentaires sont titres et numéros de chapitres, en-têtes, caractères à deux lignes, ainsi que d'autres signes et assemblages appelés à être imprimés.
Il était de pratique courante à ce jour de photographier de tel- les intercalations séparément et de les insérer dans le film principal après
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que ce dernier a été développe. De tels procédés sont coûteux et fas- tidieux et requièrent les services d'opérateurs hautement qualifiés.
En outre,l'emploi de films en bobine présente des difficultés lorsqu'il s'agit de photographier des intercalations sur le film original. La re- mise au point du film à de telles fins a tendance à provoquer l'abrasion de la surface sensibilisée au cours des manipulations de dévidage et de renvidage répétées;
d'autre part,le caractère incertain des dispositifs de serrage qui maintiennent la partie requise du film exercent sur celui- ci le même effet à chaque opérationo
La précision avec laquelle le cylindre de support de la feuil- le peut être mise au point, par le mécanisme'selon la présente invention, par rapport à l'ouverture B4 prévue dans l'enveloppe et destinée à permet- tre le passage des rayons lumineux, facilite la composition d'un texte en colonnes, étant donné qu'après la composition photographique du texte appelé à former une colonne, le support A de la feuille peut être remis à zéro en vue de la composition d'une ou de plusieurs nouvelles colonnes le long de la première colonne, avec la certitude d'un alignement parfait du texte de chacune de ces colonnes .avec. celui de l'autre ou des autres colonnes.
Le rapport de transmission appliqué au réglage du support A du film, rapport assuré par le mécanisme C, C1, C5, A1, A5, A2 et A3, tandis que les échelles prévues sur l'enveloppe B, B1 et sur l'arbre de la roue dentée C permettent d'effectuer et d'observer des ajustements du support A jusqu'à une limite de 0,0003 inch (0,00762 mm) et permettent de photographier sur le film en feuille des éléments typographiques spéciaux ou intercalaires , cela dans une position absolument précise par rapport à la composition principale.