Dispositif de métallisation automatique. La présente invention a pour objet un dispositif de métallisation automatique.
Le brevet suisse N 245240 décrit un pro cédé de fabrication de postes récepteurs ra diophoniques et autres appareils électriques à courant faible, consistant à mouler des pan neaux ou platines en matière isolante et à en remplir les creux d'une couche de matière conductrice, de manière à constituer des élé ments et des liaisons entre ceux-ci.
Lors de la fabrication d'appareils à l'aide d'un tel procédé, il est important que les pla tines soient recouvertes d'une manière uni forme. La présente invention a pour objet un dispositif automatique destiné à assurer une métallisation uniforme. Ce dispositif est ca ractérisé en ce qu'il comporte au moins un poste de métallisation comprenant au moins un gicleur, un transporteur qui fait passer les objets à métalliser avec une vitesse sensi blement uniforme devant ledit poste de mé tallisation, et un mécanisme destiné à faire mouvoir ledit gicleur transversalement par rapport à la direction de déplacement dudit transporteur.
Lorsqu'une assez forte épaisseur de ma tière est requise, la platine s'échauffe dissymé- triquement sous l'action des jets continus de métallisation, ce qui ne cause, en soi, pas de sérieuses difficultés. Toutefois, le métal dé posé se refroidit et se contracte, provoquant ainsi un gauchissement de la platine. Si celle- ci doit être ensuite usinée dans une machine à surfacer, selon le procédé décrit dans le bre vet suisse N 245240, ce gauchissement pré sente de grands inconvénients et il est très désirable de l'éviter.
A cet effet, lorsque les deux faces d'une platine doivent être métallisées, des gicleurs mobiles peuvent être disposés de part et d'au tre de cette platine, de sorte que l'échauffe ment de celle-ci est équilibré et son gauchisse ment est en quelque sorte éliminé.
Dans un dispositif de ce genre, il est pré férable d'équilibrer les poids des parties mo biles les uns par rapport aux autres, par exemple une paire de postes de métallisation par rapport à une autre paire, disposée phis loin le long du transporteur.
Le dessin annexé rerésente, à titre d'exemple, une forme d'exécution du disposi tif selon la présente invention.
La fig. 1 est une vue en perspective d'une partie de cette forme d'exécution.
La fig. 2 est une coupe en élévation d'une partie inférieure de ladite forme d'exécution. Les fig. 3 et 4 sont des vues schématiques de détail.
La fig. 5 est une vue en plan, à échelle agrandie, d'un détail de la fig. 1.
La fig. 6 est une vue en élévation du dé tail représenté à la fig. 5.
La fig. 7 est une vue latérale, à plus grande échelle, d'un détail de la fig. 5.
La fig. 8 est une vue en coupe du détail de la fig. 7. La fig. 9 est une vue latérale du détail de la fig. 7.
La fig. 10 est une vue en élévation du dé tail de la, fig. 7.
Les fig. 11 et 1.2 représentent, à échelle agrandie, respectivement en élévation et en plan, un autre détail de ladite forme d'exé cution.
La fig. 13 est une vue en coupe par la ligne 13-13 de la fig. 12.
La fig. 14 représente, vu en bout, le dé tail des fig. 11 et 12.
La fig. 15 est une vue en élévation d'une variante du détail représenté aux fig.11 et 12. La<U>fi-.</U> 16 est une vue en coupe par la ligne 16-16 de la. fig. 15.
La fig. 17 est une vue en élévation d'un détail de ladite forme d'exécution. coopérant avec le détail représenté aux fig. 11 et 1.2.
La fig. 18 est une vue latérale du détail de la fig. 17.
La fig. 19 est une vue en plan du détail montré aux fig. 17 et 18.
La fig. 20 est une vue en plan, à grande échelle, d'autres détails de ladite forme d'exécution.
La fig. 21 est une vue en élévation des détails représentés à la fig. 20, La fig. 22 est une vue de front, en éléva tion, d'un autre détail de ladite forme d'exé cution.
Enfin, la fig. 23 est une '.Lue latérale du détail montré à la fîg. 22.
La forme d'exécution représentée fait par tie d'une installation entièrement automati que pour la fabrication d'appareils électri ques selon le procédé décrit dans le brevet suisse 11N 245240. Dans l'installation complète utilisée pour la mise en eeuvre de ce procédé, des platines moulées en matière isolante sont successivement soumises à un jet d'air sous pression qui en décape la surface, métallisées par des jets de métal fondu, surfacées pour. éliminer le métal en excès, garnies de résis tances électriques giclées et déposées sur ces platines à travers des pochoirs, vieillies et vernies.
Les platines qui sortent de cette ma chine constituent un ensemble électrique, dont la nature est déterminée par les configura tions de la. platine et par la faon dont sont effectués les dépôts résistants; il n'y manque que des éléments tels que des tubes électroni ques, des grands condensateurs ou des haut- parleurs. Cette installation est entièrement automatique en ce sens que les opérations suc cessives sont exécutées au fur et à mesure de l'arrivée d'une platine à traiter et que l'ins tallation s'arrête en cas de fonctionnement défectueux ou lorsque l'alimentation en pla tines cesse.
Lorsqu'une opération. est, effec tuée de façon défectueuse, les opérations sui vantes continuent à être exécutées, mais les opérations précédentes sont arrêtées.
Le dispositif qui fait l'objet. de la présente invention est destiné à exécuter l'opération de métallisation dans cette installation.
Le brevet suisse N 282393 renferme une description détaillée du circuit électrique qui permet la commande automatique de l'opéra tion de métallisation exécutée au moyen du dispositif qu'on va décrire. Ledit. brevet con tient des considérations qui s'appliquent éga lement au dispositif mécanique qui fait. l'ob jet de la présente invention. Il y a. donc lieu de se rapporter à ce brevet pour une descrip tion plus détaillée de la séquence des opéra tions dudit dispositif.
Il est néanmoins rappelé qu'un mécanisme que comprend le dispositif est agencé pour faire démarrer son transporteur dès qu'un objet. à métalliser est fixé sur celui-ci, c'est- à-dire lorsqu'une platine lui parvient après avoir subi une opération précédente dans L'installation. Des moyens électriques de com mande provoquent alors le démarrage d'un aspirateur qui évacue l'air d'une chambre de métallisation, l'alimentation en un gaz aisé ment inflammable (gaz d'éclairage par exem ple) d'un brûleur et l'allumage de celui-ci par une étincelle électrique.
Ces moyens comman dent ensuite l'alimentation en mélange de car burant, d'oxygène et d'air comprimé d'un gi cleur et l'alimentation en fil métallique des tiné à être fondu de ce même gicleur. Un mé canisme à mouvement linéaire actionné par de l'air comprimé est également commandé par ces moyens électriques et fait décrire des oscil lations au gicleur. Le dispositif est arrêté lors que le fil sort du gicleur sans être fondu ou lorsque l'arrivée du fil n'a pas lieu à l'allure voulue. Il s'arrête également lorsque d'autres platines ne se présentent. pas durant une pé riode déterminée.
L'installation complète comporte une série de cellules à travers lesquelles passe un trans porteur à chaînes qui amène les platines à traiter; ce transporteur comprend plusieurs sections séparées et différentes, susceptibles d'être commandées séparément.
L'opération de métallisation nécessite trois cellules, indiquées en 10, 11 et 12 à la fig. 1.. La cellule centrale 11 renferme un mécanisme principal de commande et d'entraînement, tandis que la métallisation proprement dit? a lieu dans les cellules 10 et 12. Chaque cel lule est constituée par un cadre rectangulaire 13 en fers cornières, recouvert partout où cela est, possible par des tôles 14. Dans chaque cellule, les différentes parties de l'appareil sont. montées sur des fers en<B>U</B> aisément ré glables 15, fixés d'une manière appropriée au cadre et percés d'une série de trous destinés à recevoir des tiges verticales 16 qui suppor tent à leur tour des tiges 17.
Les tiges 16 et 17 sont reliées entre elles et à d'autres pièces par des disques clé serrage 18 présentant des rainures à leur surface pour recevoir les tiges, ainsi qu'un trou central pour un boulon.
Au centre de ces cellules passe un trans porteur, qui comporte une chaîne supérieure 19 et une chaîne inférieure 20; une partie de cette dernière est représentée à la fig. 15. Ces chaînes sont guidées et elles sont prévues pour supporter entre elles les platines à traiter, comme l'indiquent en 21 les fig. 22 et 23. Le transporteur est entraîné par un moteur élec trique, qui n'est pas représenté.
De part et d'autre du transporteur sont placés deux postes de métallisation, repré sentés à la fig. 5. Ces postes sont identiques et disposés de manière à pouvoir basculer au tour d'une tige de support centrale 24. Cha cun d'eux comporte une plaque de base 25 d'oi'i partent dans deux directions un certain nombre de tiges et de tubes 26, qui suppor tent des gicleurs 27 et 28. Les tubes 26 ser- 5 vent, en outre, à amener aux gicleurs les gaz nécessaires à la production de la flamme des tinée à fondre le métal à projeter et à donner au métal fondu la vitesse de projection re quise.
Les gaz sont amenés aux tubes 26 à 5 travers des tubulures souples 29 raccordées aux tubes 26 au voisinage de la plaque de base 25; l'alimentation des différents gicleurs peut être réglée individuellement.
La construction d'un gicleur est repré sentée dans les fig. 7 à 1.0. Les extrémités des tubes 26 sont fixées à une plaque 30 qui sup porte également le gicleur 31 auquel les gaz sont. fournis. Le gicleur 31 est monté sur un carter 32 qui renferme des moyens pour ame ner un fil 33 destiné à être fondu et projeté sur les platines. Ce carter est fermé par un couvercle à charnière 34, maintenu en posi tion de fermeture par des ressorts 35.
Le carter 32 renferme un galet d'alimen tation 36 destiné à amener le fil, ce galet est constamment entraîné et sur sa périphérie passe le fil 33; la pression nécessaire pour main tenir le fil appliqué contre le galet 36 est pro duite par un galet d'appui 37. Pour les mo tifs exposés plus loin, il est très désirable que 1e galet 37 n'appuie pas contre le galet 36 avant que de l'air comprimé soit fourni au gicleur. Le galet 37 est donc monté de ma nière à, être commandé par l'air sous pression. A cet, effet, le galet 37 est supporté par un étrier 38 fixé à un axe 39 pouvant se dépla cer axialement, mais non tourner. Cet axe pénètre dans un carter 40 renfermant un dia phragme 41, dont une des faces limite un espace relié à l'admission d'air comprimé au gicleur par une tubulure 42.
Lorsque de l'air est fourni au gicleur, le galet 37 est poussé contre le galet 36 qui peut alors entraîner le fil. Etant donné que la pression exercée sur le diaphragme est, en pratique, bien supé rieure à la pression nécessaire pour entraîner le fil, le déplacement de l'axe 39 est limité par une butée formée par la paroi du carter 40, de sorte que la pression exercée sur le fil est uniquement déterminée par les ressorts 35 qui tirent le carter 40 vers le galet 36; cette pression peut être aisément réglée, indépen damment de la pression qu'exerce l'air com primé sur le diaphragme.
Le galet 36 est entraîné par un moteur électrique 43, solidaire de la plaque de base 25 et se déplaçant avec elle. Ce moteur est accouplé à un régulateur de vitesse 44 et atta que, par un réducteur à engrenages, des arbres 46, équipés de cardans 47 (fig. 5). A son extrémité, - chaque arbre 46 porte une roue dentée conique 48 qui engrène avec une autre roue semblable 49, montée sur l'arbre 50 du galet 36 (fig. 10). Un galet 51 (fig. 7) sert à guider le fil 33 pour l'amener dans l'inter valle compris entre le galet 36 et le galet 37. Le renvoi à roues coniques 48 et 49 est logé dans un carter, qui n'est pas indiqué dans les fig. 7 à 10.
Comme le mentionne le brevet suisse N 282393, il est désirable que les unités com prenant les gicleurs soient animées d'un mou vement oscillatoire tel que les gicleurs se dé placent avec une vitesse pratiquement uni forme. Une simple commande d'entraînement mé canique, par excentrique par exemple, et qui aurait pour résultat un mouvement oscilla toire des gicleurs de caractère sinusoïdal, pro duirait un dépôt d'épaisseur inégale sur les platines.
La fig. 6 montre un mécanisme d'en traînement approprié qui comporte un cylin dre à air comprimé à double effet 53, aux extrémités duquel de l'air comprimé peut être admis par des tubulures 54 et 55, de manière à donner un mouvement sensiblement uni forme à une tige 56 dont l'extrémité opposée au cylindre 53 est articulée à rm point appro prié de l'unité comprenant des gicleurs (fig. 5). Un cylindre 53 est prévu pour cha cune de ces unités.
Comme cela est décrit dans le brevet suisse N 282393, l'admission d'air à l'une ou l'autre des tubulures 54 ou 55 s'effec tue par une soupape commandée électromagné- tiquement par des interrupteurs de fin de course (non représentés), actionnés par ladite unité.
Le fil destiné à être fondu provient de bobines 57 (une pour chaque gicleur), qui sont montées sur une broche verticale 58, à la partie inférieure de la cellule 11 (fig. 2). Si les corps de bobines sont. en métal, comme c'est généralement le cas, il y a lieu de les isoler électriquement du cadre de la cellule, par des manchons isolants et des rondelles 59 pour la raison indiquée plus loin. Le fil par tant de la bobine passe sur l'un de deux ga lets 60, montés sur des bras 61 qui pivotent en 62 sur le cadre principal de la cellule, dont ils sont isolés.
Chaque bras 61 est pourvu à son extrémité d'un galet 63, monté de ma nière à appuyer contre le fil se trouvant sur la bobine correspondante, fil contre lequel il est maintenu par un ressort 64, de sorte que chaque galet 60 demeure constamment dans un plan tangent à la surface du fil se trou vant sur la bobine, afin que le fil ne risque pas de sortir de la. gorge de ce galet. Les ga lets 63 servent également à freiner les bobines 57 lorsque la métallisation est brusquement arrêtée.
Chacun des fils passe ensuite sur l'un de deux galets 65, portés par un axe 66 monté dans le cadre de la cellule, puis sur l'une de deux poulies 67, portées par un axe 68 qui est également monté dans le cadre de la cel lule, et, enfin, sur l'un de deux galets 69, portés par un axe 70 (fi-. 20). Les parcours des deux fils diffèrent légèrement, comme l'indiquent les fig. 3 et 4. Les galets 65 et 69 tournent librement sur leurs axes respectifs, tandis que les poulies 67 sont solidaires de l'axe 70 qui est entraîné par un moteur élec trique, comme cela est décrit plus loin.
Les poulies 67 sont des poulies d'entraî nement, qui ont à supporter la majeure par tie de l'effort nécessaire pour dévider le fil des bobines 57, et qui sont asservies au galet 36 chargé de l'amenée du fil au gicleur. Les fils 33 provenant des deux bobines font cha cun 'Lin tour complet. autour de la poulie 67 correspondante, mais ils glissent sur la péri phérie de cette poulie tant qu'ils ne sont sou- mis à aucune traction dirigée vers le galet 69. Dès que de l'air comprimé fait fléchir le dia phragme 41 et que le déplacement du galet 37 qui en résulte provoque un entraînement du fil. par le galet 36, une certaine traction est exercée sur ce fil qui se déroule de la pou lie entraînée 67.
Cette dernière agit alors à la manière d'un cabestan, entraîne le fil qui est serré autour d'elle et contribue à l'effort nécessité pour le dévidage du fil de la bo bine 57.
Afin de permettre la commande électrique décrite clans le brevet suisse N 282393, les fils qui alimentent les gicleurs doivent être isolés électriquement du cadre du dispositif. Les poulies 67 et les galets 65 et 69 sont en conséquence montés avec interposition de manchons isolants ou d'une autre manière, afin que les fils ne soient pas en contact avec le cadre au cours du trajet, entre la bobine et le gicleur.
Pour que le dispositif fonctionne d'une manière impeccable, la vitesse du fil à fondre doit être contrôlée. Pour cela, il convient, par exemple, que l'un- des galets 65 ou 69 fasse fonctionner périodiquement une paire de con tacts, reliés à un circuit électrique. De tels contacts ne peuvent pas coopérer avec les pou lies 67, car celles-ci sont continuellement en traînées et leur vitesse ne donne pas d'indi cation concernant. la vitesse de déplacement du fil.
Les fig. 20 et 21 montrent des contacts appropriés à ce but et coopérant avec les ga lets 69. A la face intérieure de ces deux ga lets sont fixés un certain nombre de tenons 71 dirigés vers une platine intérieure fixe 72 qui porte deux leviers 73, à: section en<B>U,</B> mon tés vers leur milieu pour pivoter sur la pla tine 72. La platine 72 supporte également deux interrupteurs à bouton poussoir 74. Lorsque les galets 69 tournent, les tenons 71 font basculer les leviers 73, ce qui provoque un fonctionnement périodique des interrup teurs 74. Les leviers sont munis de ressorts antagonistes hélicoïdaux 75 qui partent de leur extrémité inférieure et aboutissent à un point fixe 7 6 de la platine 72.
Les interrup- teurs 74 ne sont actionnés que par une oscil lation de grande amplitude des leviers 73, ce qui se produit lorsque ceux-ci sont libérés par les tenons 71 et sont violemment attirés par les ressorts 75; de la sorte, les interrupteurs 74 ne fonctionnent pas lorsque les galets sont arrêtés, quelle que soit la position de ceux-ci.
L'alimentation en mélange de gaz de com bustion des gicleurs est commandée par une série de soupapes électromagnétiques et au tres, visibles à la fig. 1. Les tuyauteries d'ame née 77 possèdent chacune un robinet à main 78, pour chacun des gaz arrivant à chaque gicleur; ces robinets sont supportés par une traverse 79 fixée au cadre de la cellule 11. Ils ne servent qu'à régler l'amenée des gaz pendant les opérations de mise en marche ou d'entretien du dispositif. Toutes les tuyau teries d'amenée 77 sont reliées à un robinet principal 80 situé au sommet de la cellule 11.
L'axe 81 de ce robinet traverse la face exté rieure de la cellule et il est susceptible de re cevoir un levier de manoeuvre, grâce auquel l'amenée de tous -les gaz aux gicleurs peut être interrompue immédiatement à la main.
Partant du robinet 80, les gaz sont en voyés dans des soupapes électromagnétiques 82, dont il existe une pour chaque gaz et pour chaque gicleur; les amenées des gaz aux gi cleurs opposés du même poste, peuvent, au be soin, être commandées par desmoy ens communs. Sous commande des circuits électriques décrits dans le brevet suisse N 282393, ces soupapes fonctionnent de manière à assurer l'allumage et le maintien de flammes de fusion, selon le rythme voulu. Les flammes sont amorcées par des ajutages 83 (fig. 22), soit un ajutage par; gicleur, auxquels du gaz d'éclairage ou autre est, fourni au moment voulu, et par une étin celle électrique provenant d'une bougie d'allu mage 84.
Une flamme auxiliaire est alors allu mée aux ajutages 83 et sert à allumer des flammes principales, puis s'éteint.
Lorsque le processus de métallisation a démarré correctement, les platines à traiter sont métallisées simultanément sur les deux faces, comme le montre la fig. 5. Cela pré sente l'avantage que les platines sont chauf- fées d'une manière .régulière et ont ainsi beau coup moins tendance à gauchir que lorsque chaque face est métallisée séparément. Il n'est toutefois pas recommandable de déposer d'une seule fois tout le métal et il vaux mieux prévoir plusieurs postes de métallisation suc cessifs. Pratiquement, une métallisation en quatre étapes convient le mieux.
Trois unités complètes, totalisant six postes de métallisa tion donnent d'excellents résultats, les moyens nécessaires étant prévus pour un fonctionne ment automatique de deux unités et pour une commutation automatique à la troisième unité, au cas où l'une ou l'autre des deux premières unités cesserait de fonctionner cor rectement.
Lorsque l'installation complète effectue correctement les opérations successives, il est possible de réduire la température ambiante à proximité immédiate des platines, par un courant d'air forcé. En outre, même lors d'un fonctionnement correct, une assez grande quantité de métal projeté par les gicleurs se répand dans le dispositif. Des moyens com- muns servent à la fois à produire un courant d'air forcé et à éviter un dépôt trop considé rable de métal dans le dispositif.
Ces moyens comportent, pour chaque poste de métallisation, une chambre intérieure 85, indiquée dans les fig. 5, 22 et 23 (mais non à la fig.1), qui est surmontée d'un dôme 86 relié à des moyens d'aspiration à grande capacité. Cette chambre 85 entoure les deux parties 19 et 20 du transporteur à chaînes et des pla tines y pénètrent et en sortent par d'étroites fentes 87. Le métal est projeté par les gi cleurs à travers les ouvertures 87' ménagées dans les deux faces latérales de la chambre. On obtient de la sorte un fort courant d'air froid sur les platines et ce courant d'air en traîne, en outre, une forte proportion du mé tal qui n'est pas dirigé directement vers les platines.
Ce métal en excédent est récupéré dans un séparateur que comprennent lesdits moyens d'aspiration.
Malgré ces précautions, du métal se dé pose néanmoins à des endroits indésirables, notamment sur le ti-ansporteur et sur les bords des ouvertures 87'. Des moyens protec teurs sont, en conséquence, prévus pour pro téger le transporteur, comme indiqué dans les fig. 11, 12, 13 et 14 et, sous une autre forme, dans les fi-. 15 et 16. Il y a lieu de noter qu'un simple écran plat serait insuffisant pour protéger le transporteur, car le métal continuerait à. s'y déposer et finirait par em pêcher le jet d'atteindre la platine.
Les moyens protecteurs indiqués dans les fig. 11 à 14 comportent deux rouleaux métal liques 88 à poli spéculaire, présentant chacun deux tourillons montés rotativement dans des paliers ménagés par paires dans deux pièces 89 fixées aux parois de la chambre intérieure, de manière à être aussi près que possible et parallèles à la chaîne inférieure 20 du trans porteur. Deux racleurs à lame 90 sont fixés aux pièces 89 par des vis 91 et appuient con tre la surface des rouleaux 88, qui tournent en direction des racleurs, entraînés par une transmission flexible 92.
Le métal ne peut pas facilement adhérer à la surface polie des rouleaux et, grâce à un réglage convenable des racleurs, les dépôts éventuels sont immédia tement enlevés.
Les fig. 15 et 16 représentent une va riante des moyens protecteurs. Selon cette variante, ces moyens sont des moyens stati ques qui donnent également de très bons ré sultats. Il est fait usage de plaques de pro tection 93 ayant un profil spécial représenté à la fig. 16, qui présente, dans la direction du jet de métal fondu, des surfaces peu incli nées par rapport à cette direction et se re joignant en lame de couteau. Ces plaques ont. un poli spéculaire, de sorte que les particu les de métal ont peu de chance d'y adhérer. En outre, les dépôts éventuels sont chassés par le violent courant, d'air, qui exerce ainsi une action de nettoyage.
De petits dépôts de métal peuvent égale ment s'effectuer aux bords des ouvertures 87', sur les parois latérales des chambres inté rieures 85. Pour cette raison, ces parois sont recouvertes de panneaux fixés par des vis ou des boulons 94, de manière à pouvoir être aisé ment remplacés. Il y a également lieu de noter qu'au cas où le fil 33 traverserait un gicleur sans être fondu, c'est généralement avec la chambre intérieure 85 qu'il entre en contact. Cette chambre est, en conséquence, reliée électriquement au cadre de l'appareil.
L'entraînement des rouleaux 88 des moyens protecteurs des chaînes du transpor teur et celui de la poulie de cabestan 67 sont assurés par un même moteur électrique 95, comme l'indiquent les fig. 17, 18 et 19. Le moteur 95 est monté à la face arrière d'une platine 96, visible de front à la fig. 1. Il atta que un réducteur à engrenages 97, dont un arbre à faible vitesse 98 sort de part et d'au tre. A l'une de ses extrémités, cet arbre atta que un autre réducteur à engrenages 99, qui actionne quatre transmissions flexibles 100 aboutissant aux deux transmissions flexibles supérieures et aux deux transmissions flexi bles inférieures 92 de l'un des postes de mé tallisation.
La partie supérieure de l'arbre 98 porte un pignon 101 accouplé par une chaîne d'entraînement 102 à un pignon 103 fixé sur un arbre 104. Ce dernier est accouplé à son tour, par un réducteur à engrenages 105, à une série de transmissions flexibles 106, qui aboutissent aux transmissions flexibles 92 d'un autre poste de métallisation.
L'arbre 98 porte également un deuxième pignon 107 qui entraîne un arbre vertical 110, par l'intermédiaire d'une chaîne de transmis sion 108 et d'un pignon 109. L'arbre 110 est relié par un renvoi à roues dentées coniques 111 à l'arbre de commande 68 des poulies de cabestan 67.
Le dispositif qui vient d'être décrit per met d'obtenir une métallisation régulière et parfaitement adhérente des platines. L'uni formité du dépôt. est dune au fait que les gi cleurs oscillent verticalement avec une vitesse sensiblement uniforme pendant que la platine se déplace à une vitesse uniforme devant les gicleurs. L'uniformité du dépôt est également due en partie au fait que les gicleurs des pos tes successifs de la même face des platines sont angulairement décalés de faibles angles opposés par rapport à une ligne perpendicu- laire aux platines, de part et d'autre de cette ligne.
Cela permet d'obtenir un dépôt conve nable de métal sur les parois de trous et de creux prévus dans les platines et contribue, en outre, à augmenter encore l'adhérence des dépôts, bien que cette adhérence soit surtout déterminée par un processus de décapage pré liminaire.
Les gicleurs disposés l'un en face de l'au tre dans le même poste de métallisation sont également légèrement décalés angulairement l'un par rapport à l'autre, de manière à éviter que les jets ne se rencontrent ou ne s'abri tent l'un l'autre lorsqu'ils fonctionnent sans l'interposition de platines, au cours de pério des d'entretien ou d'essais.